Le Tamarina Beach Club
concentré de simplicité
et d’élégance
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NEWSLETTER
DE MEDINE ET EUDCOS
NO.2 Avril 2009
1 Message de Dany Giraud, CEO de Medine
2 La crise économique mondiale
4 La Compagnie Mauricienne de Commerce
Un Partenaire aux compétences reconnues
6 Le Tamarina Beach Club; concentré de simplicité et d’élégance
7 Goûtons voir si le rhum est bon!
8 Question Time
10 Medine Farmers’ Market; redynamiser l’économie dans la région de Bambous
11 Medine Training Centre: Pépinière pour le développement
12 Medine Property
13 Medine Landscaping: Unravel your imagination through your garden
14 Golden Years of Medine
15 Les Sportifs de Medine
16 Le Garage en fête!
17 The Medine Post & Vous
Comité de rédaction:
Sophie Desvaux de Marigny, Benoit Adolphe, Kevin Lennon, Marc Desmarais, Christine Crouche, Dieter Decotter.
Ont collaborés à cette édition: Pierre Dinan, Dany Giraud, Thierry Sauzier, Joël Bruneau, Yves Béga, Jean
Pierre Langlois, Glen Moutia, Christopher Blackburn, Morgan Ganeshan, David de Chalain, Jean Francois Rault,
William Résidu, Keni Vardin, Didier Bosquet, Johan Cundasamy, Jean-Noël Dominique.
Coordination, rédaction, mise en page: Blast Communications.
Sommaire
Commentaires sur ‘The Medine Post
Le journal d’entreprise, Le Medine Post, est appelé à s’améliorer pour répondre à vos attentes. Vos commentaires
et suggestions sont les bienvenus sur communications@medine.com ou alors, utilisez l’espace ci-contre pour nous faire
parvenir vos idées pour les prochains numéros. L’équipe de la rédaction compte sur votre participation pour rendre
ce journal d’entreprise encore plus proche de vous.
Envoyer vos réponses
à Benoit Adolphe,
à l’adresse suivant:
Medine Head Offi ce
10th Floor Medine Mews
Chaussé Road
Port Louis
Merci pour vos commentaires sur la première
édition du Medine Post
& Vous
Pour un premier journal d’entreprise, c’est pas mal, mais le hic c’est
qu’on ne mentionne pas toutes les compagnies de Medine et leurs
fonctions. Néanmoins, on espère que la prochaine fois ce sera le cas.
Pour un début c’est bien. Je trouve que la qualité du produit est trop
réfl échie. Il nous faut un moyen de communication plus simple. Je
trouve que les cadres des différents départements doivent participer
à l’élaboration de ce journal d’entreprise. Il suffi t de les convaincre.
Bonne continuation.
Je trouve que c’est une bonne chose. Ce journal nous permet
de savoir un peu plus comment la compagnie se tient et comment
se passe la vie à l’intérieur de la compagnie. Il faut continuer.
De nous donner de plus amples renseignements concernant
les groupes de Medine et ce qui se passe.
Le montage du magazine parait intéressant, mais le designer
peut mieux faire avec plus d’informations et de photos.
Très professionnel
Je suis vraiment content que Medine commence à faire son propre
journal d’entreprise, ce serait bon aussi de savoir un peu plus sur
les fonctions de Medine et nos avantages en tant qu’employés.
Un journal tant attendu qui fera plaisir, j’en suis certain. Surtout
n’oubliez pas d’être à l’écoute de nos collègues.
Félicitations! à Priscilla Dimba
de la Compagnie Mauricienne de Commerce
qui a remporté le ‘Quiz Time’ de la première
édition du Medine Post.
Un avenir qui est aujourd’hui sombre
et très incertain, vue la dimension que
pourrait prendre cette crise mondiale et
qui pourrait remettre en cause le système
économique actuel. La crise n’étant ni
conjoncturelle, ni structurelle, nous ne
pouvons prévoir l’ampleur des dégâts
qu’elle pourrait occasionner au niveau
planétaire. Notre petite économie est si
tributaire de la situation socio-économique
de nos pays-partenaires que nous subirons
de plein fouet les conséquences des mau-
vaises nouvelles que nous diffusent les
médias. Nous remercions Pierre Dinan,
économiste de renom et de très grande
valeur, pour sa spontanéité à venir nous
éclairer sur l’origine et le devenir possible
de cette crise.
Le gouvernement a mis en place un sti-
mulus package pour aider le pays à tra-
verser la crise, et c’est maintenant à nous,
entreprises, à nous mobiliser et agir avec
conviction pour réduire les coûts, innover,
et augmenter la productivité à tous les
niveaux. Nous sommes les seuls maîtres
de notre destinée et nous devons agir de
concert et dans le respect d’autrui pour en
assurer le succès.
Nous remercions les auteurs de ce deu-
xième numéro pour leurs excellents
articles ainsi que toute l’équipe qui
a contribué à son élaboration.
Dans ce numéro, vous pourrez savourer
un peu d’histoire tout en étant mis au
diapason de l’actualité du groupe. Je vous
souhaite une bonne lecture !
Vive Medine, Vive EUDCOS
Dany Giraud
Chers collègues,
L’appréciation sans équivoque de la pre-
mière édition du Medine Post confi rme
l’importance d’une bonne communication
interne au sein d’une entreprise aussi
diverse que la nôtre.
Conscients du caractère essentiel et pres-
sant de la communication, nous avons
commandité un audit de communication
interne et externe, et nous inviterons très
bientôt certains d’entre vous à participer à
cet exercice afi n de nous aider à cerner les
faiblesses et à élaborer un plan d’action en
matière de communication. Ce plan d’ac-
tion sera suivi de l’exercice de branding de
Medine.
Comme vous le savez, nous avons sollicité
l’expertise de Fareed Jaunbocus (De Chazal
Du Mée) pour revoir notre structure organi-
sationnelle afi n de l’adapter aux nouvelles
exigences de l’économie. Cet exercice
d’une année, qui a demandé la participa-
tion de tous, a été très riche en réfl exion
et nous vous remercions de vos précieuses
contributions. Fareed nous a présenté, en
avril, son analyse et ses recommandations
et nous prévoyons la mise en place de
la nouvelle structure de Medine (en trois
pôles d’activités) pour le début de juillet.
Bien sûr, nous comptons sur votre com-
préhension, votre collaboration et votre
soutien inconditionnel pour faire de cette
nouvelle structure la base solide qui nous
aidera à mieux façonner l’avenir du groupe.
Dany Giraud
Chief Executive Offi cer
Message de Dany
Giraud, CEO de Medine
The Medine Post No.2, Avril 2009 1
Ajoutons, enfi n, que cette crise écono-
mique qui touche aujourd’hui de très
nombreux pays développés, dont nos prin-
cipaux partenaires commerciaux (Grande
-Bretagne, France, U.S.A, tous en décrois-
sance économique), a eu un impact sur
notre propre pays. Puisque nous vivons
des exportations de nos marchandises et
de nos services, vers ces pays-là, nous
subissons déjà une baisse de la demande,
ce qui pourrait nous obliger à baisser nos
prix de vente pour maintenir la demande
au niveau antérieur.
Racines de cette crise
L’ampleur de cette crise économique
mondiale est telle que des questions
se posent sur les erreurs qui nous ont
conduits à cette dangereuse impasse.
Sans doute, avons-nous succombé à un
excès d’optimisme découlant d’une très
longue période de prospérité dans le
monde développé. Ceux qui détenaient le
pouvoir économique se sont ainsi habitués
à prendre des risques excessifs, aidés en
cela par une politique de taux d’intérêts
faibles pratiqués par la Réserve Fédérale
américaine de 2001 à 2005.
Simultanément, de nouveaux produits
nanciers ont fait leur apparition, telle
que la titrisation évoquée ci-dessus. Des
investisseurs ont allégrement acheté des
titres sans savoir ce qu’ils représentaient.
Ils ont fait une confi ance aveugle à des
spécialistes en ingénierie fi nancière, tan-
dis que les organismes de régulation des
marchés ont été passifs et ont manqué de
surveillance. Avec les facilités que donne
l’internet, les transactions fi nancières ont
dépassé facilement les frontières, des mil-
liards de dollars et d’euros étant investis à
la seconde près et au toucher d’une souris
informatique.
Risques et Opportunités
C’est en août 2007 qu’apparaissent les pre-
miers signes de ce qui mènera à la crise
économique dans laquelle le monde est
aujourd’hui empêtré.
Subprime
A ses débuts, la crise ne concerne que les
banques et autres institutions fi nancières.
Par exemple, les banques centrales des
Etats-Unis et de l’Union Européenne sont
obligées d’injecter des fonds sur les mar-
chés afi n de contrer un manque de liquidi-
tés. Par ailleurs, une banque britannique,
la Northern Rock, est assiégée par ses
déposants car ils sont minés par le doute
sur sa solvabilité. Au premier trimestre
2008, 650 000 propriétaires de maisons
privées aux Etats-Unis sont en cessation
de paiement de leurs dettes envers des
banques: avides de faire du business
lucratif ; ces banques avaient outrepas
les règles de prudence et d’évaluation des
risques, en accordant des prêts à des de-
mandeurs dont la situation fi nancière était
fragile. C’est ce qui a donné lieu à la saga
des « subprime ».
Actifs contaminés
Les banques se retrouvent donc avec des
dettes impayées et irrécupérables. Des
saisies de maisons pleuvent, avec tout le
cortège de drames humains que cela peut
entraîner. Par ailleurs, il n’y a pas que les
banques à détenir ces actifs contaminés
que sont les dettes à haut risque (les hy-
pothèques « subprime »).Car les banques
avaient pris l’habitude de rassembler ces
dettes qu’elles détenaient en des titres
afi n de les revendre à des institutions
nancières, notamment des fonds d’in-
vestissements, des fonds de pension et
des fonds alternatifs (en anglais : hedge
funds). C’est ainsi que ces fonds se sont,
eux aussi, retrouvés avec des actifs conta-
minés, à valeur réduite et à haut risque.
Un enchaînement catastrophique
Au début de la chaîne, des gens aux fi -
nances douteuses, davantage fragilisées
par la perte de leur maison ; au milieu
de la chaîne, des banques nosant plus
prêter aux industries, après avoir pratiqué
l’excès ; au bout de la chaîne, des inves-
tisseurs détenant des titres bons pour la
poubelle. On l’aura compris : la crise fi -
nancière a engendré la crise économique,
avec un enchaînement catastrophique.
L’appauvrissement des uns, les pertes des
autres, ont entraîné une baisse de la de-
mande des biens de consommation. Une
baisse de la consommation se répercute
sur la production industrielle des biens et
des services. Les industries réagissent en
réduisant leurs activités et leur personnel.
Et ainsi de suite, le cycle devient infernal.
La Crise
Economique
Mondiale
2 The Medine Post No.2, Avril 2009
A Maurice, le taux de croissance espéré
en 2009 est égal à 4 pour cent mais le
FMI table sur 2 pour cent seulement. Le
ministre des Finances attribue la différence
d’appréciation au fait que le FMI s’est abs-
tenu de prendre en compte l’impact du
plan de stimulation de l’économie. Celui-
ci prévoit des dépenses d’infrastructure
et des aides à l’industrie de l’ordre de
10,4 milliards de roupies d’ici à fi n 2010.
Souhaitons qu’il soit mis en œuvre avec
effi cacité, exibilité et rapidité, hors de
tout gaspillage de ressources si rares de
nos jours.
Les premières rafales
Il va sans dire que le sort de Maurice est
largement dépendant de la durée de la
crise économique dans nos principaux
marchés d’exportation. Nous sentons déjà
les premières rafales dans nos industries
du textile et du tourisme. Evidemment,
nous souhaitons tous que l’œil du cyclone
ne s’approchera pas mais nous avons le de-
voir et l’obligation de prendre nos précau-
tions. Les risques d’une détérioration sont
réels : notamment, des pertes d’emplois,
des pertes de profi tabilité pouvant même
mener à des faillites, une augmentation
du défi cit budgétaire et de l’endettement
public, et enfi n une baisse de nos réserves
en devises étrangères.
Il y a eu aussi un phénomène d’endette-
ment excessif dans des pays développés
où le goût de l’épargne s’est totalement
affadi. Dans le même temps, toutefois,
des pays émergents, notamment en Asie
avec la Chine au premier rang, accrois-
saient leur épargne et la prêtaient à pro-
fusion aux Etats-Unis devenus insatiables.
Malheureusement personne n’a vraiment
pris conscience qu’un tel déséquilibre
entre l’épargne des uns et les emprunts
des autres allait fi nir par débalancer tout
le processus de l’économie mondiale.
C’est ainsi qu’on a pu dire que si l’épargne
asiatique a fourni aux nord-américains un
nœud pour qu’ils se pendent, cest bien ces
derniers qui se sont eux-mêmes perdus !
L’avenir
Plus on s’enfonce dans la crise, plus on en-
tend les spécialistes repousser le moment
où l’économie mondiale pourrait rebondir.
Le Fonds Monétaire International, (FMI)
qui est à la pointe de la surveillance, ne
voit que la récession dans les pays déve-
loppés et a ramené la croissance de ces
tigres asiatiques que sont la Chine et l’Inde
à des taux de l’ordre de 5 à 8 pour cent.
The Medine Post No.2, Avril 2009 3
De nouvelles opportunités
Il est important d’être conscient de ces
risques. Il ne s’agit pas de paniquer.
Au contraire, tout risque peut être l’occa-
sion de découvrir de nouvelles opportu-
nités, de sortir des sentiers battus. Ainsi,
on nous parle de nouvelles infrastructures :
vivement que les routes deviennent plus
uides. Le stress des Mauriciens baissera,
nos maigres ressources économiques se-
ront mieux utilisées. Profi tons aussi de
cette crise pour prendre des décisions
politiques sensibles, telles qu’une saine
gouvernance des institutions para- éta-
tiques dans le respect de l’éthique et
des principes de la gestion fi nancière.
Il convient enfi n que tous les agents
économiques — apporteurs de capitaux,
gestionnaires, syndicats et employés se
mettent à l’ouvrage pour accroître la pro-
ductivité dans nos entreprises. Car c’est
ainsi que nous pourrons mieux nous battre
avec succès sur des marchés internatio-
naux .Ces derniers deviennent de plus en
plus compétitifs puisqu’ils se rétrécissent
et nous ne savons pas combien de temps
encore cela durera.
Pierre Dinan
10 mars 2009
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