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La Lettre
et médias
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Editeur : Editions HF
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Editions HF
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Charles Juster, Nathalie Bevan (Médiamé-
trie) / Denis Gaucher (Kantar Media) /
Eric André (DJ BUZZ) / Olivier Cousi (GIDE)
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papier et PDF
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p.2
RADIO
La Lettre
et médias
2/12/2011 - n°7
(suite de la p.1)
L’oreille de Denis Rostagnat
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"L'érosion des musicales est logique, elles sont de plus en plus concur-
rencées par le net, le téléchargement, les webradios... Les généralistes
offrent des programmes uniques, elles sont en plus favorisées par la
volonté de plus en plus grande des auditeurs de suivre l'actualité.
Les musicales doivent se singulariser, par exemple ne pas offrir des
matinales ou des émissions du soir qui font toutes la même chose au
même moment. Communiquer plus, et mettre en avant leur singularité.
Un bon programme musical ne
suffit plus, le savoir-faire c'est
bien, le faire-savoir c'est mieux.
Une solution ? Faire appel à des
animateurs connus aux heures
stratégiques pour donner du
sens et de la couleur à leur
concept"
L’oreille de Frédéric Jouve
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"D'abord, c'est une vague de sondage courte puisque la période son-
dée est seulement de 45 jours avec, de surcroît 10 jours de congés
scolaires qui ont pour effet de lisser ces résultats. Pour moi les vrais ré-
sultats se présenteront sur la prochaine vague. Nous pouvons toutefois
constater les bons résultats du groupe Radio France.
Du côté des musicales, le format Chérie FM a clairement décroché, il
va falloir agir rapidement. Nostalgie, malgré des modifications efficaces
sur son antenne souffre d'un déficit d’image et d'une communication
inexistante. Concernant NRJ, la progression se confirme et il semblerait
Audience : l’oreille des pros
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que la nouvelle équipe travaille dans la sérénité. Du coup ça s'entend
à l'antenne. Le format RMC est toujours payant, bien calibré et ré-
colte un succès mérité. Concernant Europe 1 et RTL ça n'est pas
une belle vague c'est sûr.
Concernant la forte baisse des musicales, elle est à mon sens iné-
vitable. Le contenu "purement" musical ne se suffit plus à lui même.
Les stations musicales doivent travailler leur image au travers de
partnerships divers et variés sous peine de ressembler à des pro-
duits figés et vieillissants. Fun Radio a été une des premières stations
à l'avoir compris, ils surfent sur une tendance "Dancefloor chic" et
de très bons partenariats".
L’oreille de Nicolas Lespaule
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"Les radios musicales perdent de l’audience de-
puis 5 ans. Ce n’est pas une surprise même si
je constate que personne ne semble vouloir apporter de réponses
autres que le traditionnel mercato de fin saison et de lourds investis-
sements consacrés a la recherche musicale. Si cela a fonctionné
jusqu’à la fin des années 90, force est de constater que cela ne fonc-
tionne plus.
Il faut donc revoir le système et commencer à réfléchir à une façon
de réinventer la radio : deux tiers de l’audience se construisent entre
06h et 09h. Le tiers de 10h à 05h59. Donc : mettre le paquet sur la
matinale. La première chose que doit vendre une radio musicalea
c’est de la musique et là, j’ai l’impression que nous l’avons un peu
oublié. Recentrons-nous sur les valeurs génétiques des musicales,
pas celles pour plaire au
plus grand nombre mais,
d’abord, à la cible. Nous
sommes là pour provoquer
des émotions. On n’écoute
plus la radio comme on
l’écoutait il y a encore 5
ans. Et puis… arrêtons de
fabriquer de la radio consanguine : rue Bayard, rue Boileau et rue
François 1er représentent aujourd’hui cette consanguinité de la
radio.
B7CB7@IG=CB
stopper les dépenses en recherche musicale, ne
plus marcher dans le hold-up des pseudos gourous de la program-
mation musicale robotisée à 150 K€ annuels et revenir aux fonda-
mentaux de la radio musicale. De la musique pour créer des
émotions". ◗ *FCDCGF979I=@@=GD5F"9FJU*CI7<C@DCIF&&*
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Un bon programme
musical
ne suffit plus
Arrêtons de fabriquer
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