%58,76GH N° 64 Les coups de coeur des étapes du camion pédagogique ÉDITORIAL Dunkerque Lycée Ile Jeanty du 07/12/2009 au 010/12/2009 Calais Lycée du Détroit du 14/12/2009 au 17/12/2009 Voici notre dernier périple en terre nordiste. Et avec elle, une sélection qui se complète et qui s’affine. A l’issue de cette première période de sélection, nous formons le vœu que la promotion qui en résulte soit aussi motivée et courageuse que sa devancière nordiste ; si le cru de l’hiver 2009 fut un très bon cru, celui de l’hiver 2010 est très prometteur ; en effet, nous avons eu beaucoup de mal à dégager les 16 élèves de la sélection, ce qui prouve bien que le choix fut très difficile, tant étaient proches les élèves qui nous ont été confiés ; ceci est surtout vrai pour les cuisiniers ; c’est ainsi que nous avons été obligés de laisser de côté des élèves qui n’avaient pas démérité ; ils auraient tout aussi bien pu être dans la sélection, mais voilà… nous étions limités à 16. Nous avons également noté que les filles s’étaient une fois de plus particulièrement distinguées ; attention messieurs ! Si vous n’y prenez garde, nous aurons bientôt des promotions largement féminines, tant en salle qu’en cuisine. Pour l’heure, cette 9ème promotion – baptisée « Vincent La Chapelle » - sera équilibrée, puisque composée de 8 jeunes filles et de 8 jeunes gens, comme l’an passé ; cet équilibre est si parfait que chaque valence – cuisine et salle – sera composée de 4 jeunes de chaque sexe, exactement comme l’année dernière là-aussi. Ils n’auront pas beaucoup à attendre avant de nous rejoindre, puisqu’ils seront à pied d’œuvre dès le dimanche 3 janvier. A peine sortis des fêtes de fin d’année, ils devront s’attaquer à 6 semaines d’une rare intensité. Mais ils le savent et ils s’y préparent. Nous les attendons donc avec impatience. Philippe Gombert Président de Patrimoine & Terroirs 1 &28/(856GH LES ORIGINES ments. Au début du XVII ème siècle, les espagnols renforcent les fortifications vieilles de 200 ans par une nouvelle enceinte. En 1638 est construit le Canal de Furnes qui facilite le commerce entre Dunkerque et le reste de la Flandre. En 1646, la ville après 17 jours de siège devient française, grâce à Condé. Le 16 septembre 1652, Dunkerque est à nouveau espagnole. C'est vers le VII ème siècle que Dunkerque prend naissance sous la forme d'un établissement de pêche qui se fixe au bord d'une petite crique abritée par les dunes. Dès lors, les habitants établissent une première chapelle qui donne bientôt son nom à la localité : l'église des dunes (Duyn Kerke en flamand). Très vite, la petite communauté de marins s'organise : un mur de défense levé en 960 et un hôtel de ville bâti en 1233 attestent que l'essor urbain démarre véritablement à cette époque. Spécialisé dans la pêche au hareng, le port se développe lui aussi, en même temps que d'importants aménagements hydrauliques, assèchements, creusement de canaux interviennent dans l'arrière pays. C'est à la fin du 2 XIV ème siècle que l'activité portuaire découvre une nouvelle activité : la course. Ecumant les mers, les Dunkerquois se forgent rapidement une réputation sur laquelle reposera l'histoire maritime de la cité. Dunkerque reste cependant une ville sur la défensive qui pour se protéger, doit maintenir autour d'elle un corset de fortifications. Dunkerque subit de nombreux sièges bien souvent dévastateurs comme celui de 1558. Dunkerque suscite de plus en plus les convoitises. Pour protéger son port, on construit, en 1622, le fort de Mardyck. Les Hollandais font plusieurs fois le blocus du port, qui sont vaincus par les corsaires ou par les élé- Le 25 mai 1658, le maréchal Turenne fait le siège de la ville. Dix-neuf jours plus tard, le 14 juin 1658, une coalition franco-anglaise menée par Turenne et Lockhart attaque la ville, c'est la bataille des Dunes. Le 25 juin 1658 la ville se rend aux Français. Le soir même, Louis XIV la remet à Olivier Cromwell. La « folle journée » venait de se dérouler : en l'espace de 24 heures, la ville a été espagnole, française et enfin anglaise. En 1662, le gouverneur de la ville Godefroi d'Estrades négocie pour Louis XIV le ra- LES chat de Dunkerque aux Anglais. Le 27 septembre 1662, Dunkerque devient définitivement française. Le 2 décembre, le Roi Soleil y fait une entrée triomphale. Vauban entreprend alors de fortifier la ville et développe son port, qui devient le plus grand port de guerre du royaume. Dès 1670, Louis XIV encourage la course à Dunkerque. C'est à cette époque que Dunkerque va connaitre le plus célèbre de ses corsaires : Jean Bart. Il est rapidement incorporé dans la Royale par Colbert puis anobli aux vues de ses faits d'armes et de ses prises, notamment celui de la bataille du Texel, le 29 juin 1694, où le corsaire dunkerquois reprend aux Hollandais 120 navires de blés et sauve ainsi la France de la famine. En 1700, apparait à Dunkerque, la chambre de commerce qui fait prospérer les commerçants, la ville est alors une puissante place commerciale. À ce moment de l'Histoire, Dunkerque est imprenable sur la mer du Nord derrière les défenses de Vauban et possédant de redoutables corsaires. ORIGINES (SUITE) pas détruit. Louis XV la fortifira de nouveau la ville durant plus tard. C'est en 1879 que s'engage une transformation radicale du port qui lui permet de concurrencer ses voisins et de devenir le principal débouché du pays sur la Mer du Nord. Désormais 3 ème port de France, Dunkerque est frappé par les deux conflits mondiaux. Violemment bombardé en 1915 et 1917, thèâtre de l'Opération Dynamo en mai 1940, elle sera largement détruite avant sa libération en mai 1945. Au lendemain de la guerre, Dunkerque est détruite à plus de 70 %. Etrangement la statue de Jean Bart, érigée en centre ville, reste intacte au milieu des ruines : les Allemands, malgré le manque de métal l'ont en effet épargnée car l'épée de la statue est pointée vers l'Angleterre. Le port restera inaccessible jusqu'en juin 1946. La reconstruction du tissu urbain est entreprise par Théodore Leveau. L'architecte Jean Niermans aura la responsabilité de la reconstruction de l'habitat. En 1957, le groupe sidérurgique Usinor décide l'implantation d'une usine de production d'acier à Dunkerque. Suite à son ouverture en 1963, l'agglomération passe très rapidement de 70000 habitants à 200000 habitants. Dunkerque devient une grande agglomération industrielle. Cependantle reste du pays n’est pas aussi puissant et la France est obligée de signer est contrainte de signer le traité d'Utrecht en 1713 qui lui impose de combler le port et de raser les fortifications. Toutefois, les conditions du traité ne sont qu’en parties remplies et tout n’est 3 &28/(856GH LE PORT DE DUNKERQUE fic vers l’Angleterre et la Hollande. Conjointement à l’essor de la ville qui, en 1311, obtient le privilège de s’administrer ellemême par la voie d’un corps municipal et judiciaire, le port dont l’activité majeure était jusqu’alors la pêche au hareng, développe ses relations commerciales. Cette réussite économique ne tarde pas à s’afficher dans le paysage urbain, avec l’élévation de la fortification bourguignonne, hérissée de 28 tours, et la construction de l’imposant beffroi en 1440. Les origines de la fondation de la ville de Dunkerque restent floues et sujettes aux conjectures. On suppose qu’un hameau de pêcheurs apparaît, vers l’an 800, dans une crique naturelle laissée par le retrait de la mer. Ce village primitif serait devenu « ville » vers 960 sous les auspices de Baudouin III, comte de Flandre, qui l’aurait entouré d’une palissade de bois. Mais la première mention écrite de l’existence d’une paroisse sur cette portion de territoire maritime figure seulement dans un texte de 1067. C’est cette date qu’il faut retenir pour inscrire Dunkerque dans une destinée qui va se confondre avec l’histoire tourmentée de la Flandre. Du IXème au XIIème siècles, ce premier site de peuplement, constituant une simple bourgade, végète, faute de pouvoir résoudre le délicat problème de l’eau qui sera partiellement ré- 4 glé par les travaux de drainage des sols initiés par les institutions monastiques. Survient alors l’intervention déterminante de Philippe d’Alsace qui a compris que l’avenir des villes réside dans leur capacité à afficher une puissance commerciale. Ce comte de Flandre donne à Dunkerque le droit de s’ériger en commune et engage divers travaux pour stabiliser le cordon de dunes. Il octroie en outre, en 1183, aux bourgeois de cette nouvelle « cité flamande », l’exemption de certains droits de péage sur le trafic des marchandises. Seul problème : Gravelines est alors prédominant en sa qualité d’avant-port de Saint-Omer pour l’importation des laines anglaises et l’exportation de ses draps vers l’Angleterre. À la fin du XIIIème et au début du XIVème siècle, Dunkerque s’impose, suite à l’ensablement du havre de Gravelines, et devient la plaque tournante du tra- L’activité à la fois maritime et portuaire de la ville reste soumise aux fortunes de l’histoire et aux guerres que se livrent alors la France, la Hollande, l'Angleterre et l'Espagne. Dans ce contexte, certaines pratiques de piraterie et de brigandage, commencent à se codifier pour donner naissance à la guerre de course visant à s’approprier les navires et les cargaisons voguant sous pavillon ennemi. La flotte harenguière ayant été détruite lors de la révolte des Hollandais pour leur indépendance, les marins dunkerquois, restés fidèles à l’Espagne, deviennent corsaires dès 1567. Mais en termes d’infrastructures, le port se résume à deux jetées de 350 mètres de long et à un simple quai longeant la muraille bourguignonne. Ses possibilités nautiques demeurent bien modestes car les Espagnols ont seulement concentré leurs efforts sur le renforcement des défenses maritimes. LE Après avoir racheté Dunkerque aux Anglais, Louis XIV s’empresse de confirmer tous les anciens droits et privilèges de la ville et accorde l’entière franchise de son port, mesure qui permet de concurrencer le port d’Amsterdam. De plus, pour réglementer notamment la guerre de course, un édit royal institue en 1700 une Chambre de commerce ayant pour mission « de faire fleurir le commerce de la ville, de maintenir le crédit des marchands et négociants, d’empêcher toutes espèces d’abus, de prévenir les désordres qui pourraient se commettre et généralement de veiller sur tout ce qui est capable de bonifier et d’augmenter le commerce ». À ces dispositions d’ordre économique, s’ajoute la volonté royale de transformer Dunkerque en place forte de premier ordre et en havre militaire. L’intervention de Vauban est alors décisive, tant pour la ville, dotée d’une enceinte bastionnée, que pour le port. Commence alors une période de grands travaux: L’écluse de Bergues est restaurée, le canal de Bourbourg est creusé en 1670 et son écluse rétablie en 1704. Après le percement du banc Schurken le chenal est prolongé par des jetées de 1200 mètres de longueur, protégées par des forts maritimes. De plus, le bassin de l’actuel bassin de la Marine permet d’accueillir, à flot, dès 1685, une escadre de frégates tandis que l’arrière-port est approfondi et aménagé pour la construction et le lancement de navires de guerre. Une citadelle est érigée afin de protéger l'ensemble. PORT DE DUNKERQUE (SUITE) Après avoir pris part, avec des armements considérables, aux guerres de la fin du règne de Louis XIV qui firent les beaux jours des corsaires et immortalisèrent l’épopée de Jean Bart, Dunkerque est contraint de se soumettre à la ruine que lui impose le traité d’Utrecht (1713). Ses fortifications doivent être rasées et son port comblé. Par la suite, Louis XIV autorise le creusement du canal de Mardyck destiné à devenir un port de substitution relié à la mer. Mais ces efforts de redressement sont très rapidement s'avèrent vite inutiles: En janvier 1717, le traité d’union de La Haye consacrant une alliance de la France avec la Hollande et l’Angleterre contre le royaume d’Espagne, sacrifie Dunkerque sur l’autel de la diplomatie. Les Anglais exigent et obtiennent la démolition de la plus grande des deux nouvelles écluses de Mardyck. Le 31 décembre 1720, une violente tempête rompt le batardeau, édifié en travers du chenal six ans plus tôt sur ordre des Anglais. Profitant de cette aubaine, les Dunkerquois agrandissent immédiatement les brèches et les bateaux peuvent de nouveau entrer dans le port. Le commerce reprend sous surveillance anglaise, avec les ports du Nord, Londres, Amsterdam… mais aussi avec les Antilles, Dunkerque ayant reçu de Louis XV le privilège de faire le commerce avec les Iles d’Amérique. En 1730, trois corvettes sont armées pour la pêche à la morue marquant le début d’une autre grande épopée de l’activité portuaire. La guerre de succession d’Autriche épargne Dunkerque qui protège son port par des batteries. Quand, en mars 1744, la guerre est déclarée à l’Angleterre, les corsaires repartent en mer et compensent, le commerce en déclin. La paix, signée à Aixla-Chapelle, en 1748, contraint Dunkerque à détruire ses défenses mais son chenal d’accès est préservé. S’ouvre alors une courte période de prospérité. Mais une nouvelle guerre, celle dite de Sept ans qui éclate en 1756, ralentit les transactions et relance la course. Pour finir, le traité de Paris signé en 1763 entérine une nouvelle ruine du port : le bassin de la Marine et son écluse doivent être détruits. Les Dunkerquois l’ont bien compris : le relèvement du port passe par l’industrie et, dès la fin du règne de Louis XV, s’établissent successivement une manufacture de toiles à carreaux, une verrerie, une fabrique de pipes, des raffineries de sel, une distillerie, deux tanneries. Commence aussi à se développer la fabrication des tabacs. Les affaires reprennent, soutenues par diverses libéralités royales. Louis XVI encourage en effet, par des primes, la pêche de la morue et du hareng et favorise la création de nouvelles fabriques. Cependant, le commerce maritime, redevenu florissant, ne tarde pas à subir le contre-coup de la guerre de l’Indépendance américaine au cours de laquelle la France s’oppose à l’Angleterre. Les 5 LE Dunkerquois renouent alors avec la tradition ancestrale de la course et un grand nombre de navires sont armés pour cette activité très lucrative. Le traité de Versailles, signé le 3 septembre 1783, ne sacrifie pas Dunkerque aux ressentiments de l’Angleterre et efface définitivement la honte du traité d’Utrecht. Néanmoins le trafic portuaire éprouve bien des difficultés à se relever car les navires des négociants étrangers ont perdu l’habitude de fréquenter Dunkerque. Louis XVI ne tarda pas à répondre aux vœux des instances municipales et de la chambre de commerce en confirmant au mois de mars 1784, les franchises et privilèges accordés au port. Cette mesure stimulante produit alors les meilleurs effets. A partir de 1785, le port bénéficie d’importants travaux : le bassin de la Marine est rétabli, les jetées basses et une partie des anciennes estacades, les quais de la Citadelle sont reconstruits en pierre. L’amélioration des infrastructures favorise le développement et les Dunkerquois commercent avec les principales places portuaires de l’Europe du Nord, mais aussi avec l’Espagne, le Portugal, l’Italie, les Colonies et la côte occidentale d’Afrique. Le port, renferme tous les corps de métiers. Les premières grues mobiles, encore mues à la main, font leur apparition sur le quai de la Citadelle. Pendant quelques années, on arme avec succès pour la pêche à la baleine tandis que le hareng et la morue rapportent de substantiels bé- 6 PORT DE DUNKERQUE (SUITE) néfices. Dans le même temps, l’industrie se développe singulièrement et Dunkerque compte notamment 24 manufactures d’où sort le tabac le plus renommé de France. Mais la Révolution et l’Empire vont provoquer un complet bouleversement. En 1791, la chambre de commerce est dissoute et les franchises sont supprimées trois ans par la Convention. Napoléon 1er, délaisse Dunkerque et mise sur Anvers devenue une ville française. En 1815, le port est en bien triste état, du fait d’un abandon prolongé. La chute de l’Empire et, consécutivement, la perte d’Anvers par la France, ne tardent pas à donner un nouvel élan au port de Dunkerque, en dépit de l’insuccès des démarches visant à lui rendre sa franchise. Le trafic commercial est rapidement doublé pour atteindre les 200 000 tonnes, grâce à quelques travaux d’amélioration des infrastructures existantes ce qui reste insuffisant car la ville ne dispose toujours que d'un seul bassin à flot. L’arrivée du chemin de fer, en 1848, est décisive pour donner une nouvelle impulsion au commerce: Dunkerque est reliée à son arrière pays et à Paris. Dans le même temps, les travaux assurent la transformation d’une partie du port d’échouage en bassin à flot. Le bassin du Commerce entre ainsi en service, en 1852, et connaît une fréquentation qui frôle la saturation. Le mouvement maritime enregistre une progression constante et régulière. Cette croissance des échanges donnera lieu provoquera la réalisation d’infrastructures complémentaires. Le décret du 14 juillet 1861 figure parmi les premières grandes décisions prises pour l’avenir du port. Le programme des travaux comprend le creusement d’un nouveau bassin à flot dit « Bassin de l’Ouest », doté d’une écluse de 21 mètres de LE largeur, et le déplacement des remparts pour permettre cette extension. Son coût, estimé à 15 millions de francs, dépasse cependant les capacités financières de l’État qui ne peut allouer que 500 000 francs par an. Cette question trouve sa solution en mai 1868 quand la ville est autorisée à percevoir un droit de tonnage sur tous les navires entrant au port, la manne lui permettant de faire l’avance des fonds. Seul problème : les crédits affectés à ce programme sont amplement absorbés par les travaux strictement militaires. Par ailleurs, la construction, par le génie, de la nouvelle digue entraîne, dès 1870, la disparition de la première station balnéaire. La première pierre de l’écluse du bassin de l’Ouest n’est posée qu’en septembre 1874. Certes le port fourmille d’activité mais il étouffe et son agrandissement s’effectue bien trop lentement aux yeux de ses utilisateurs qui envient le succès d’Anvers. PORT DE DUNKERQUE (FIN) Entrepreneur, président de la Chambre de commerce (1875) et premier député républicain de Dunkerque élu en 1876, Jean-Baptiste Trystram s’emploie à convaincre le gouvernement que le développement du port de Dunkerque représente un enjeu national, du fait de sa position stratégique et de ses capacités à concurrencer les grands ports de la mer du Nord. Charles de Freycinet, ministre des Travaux publics et lui-même très lié au monde de l’industrie et de la finance, se montre sensible à cette argumentation. En visite à Dunkerque au mois de septembre 1878, dans le cadre de l’élaboration de son plan de grands travaux pour la France, il se rallie aux thèses de Trystram et tient des propos réconfortants : « Nous ne pouvons oublier que Dunkerque est la sentinelle avancée de la France au-delà du détroit et le port peut-être le mieux situé pour disputer à Anvers le sceptre de la mer du Nord. La question du port de Dunkerque dépasse les limites de cette ville, dépasse les limites du département et est pour nous une question française ! ». La persévérance de Trystram a ainsi porté ses fruits et le résultat acquis symbolise les liens étroits qui unissent les notables et les intérêts économiques. La loi promulguée le 11 juillet 1879 consacre l’extension et la modernisation du port, par la construction de nouveaux bassins reliés entre eux par un bassin d’évolution relié au chenal. Le projet comprend le prolongement du bassin de l’Ouest et l’achèvement de l’écluse Guillain pour constituer la darse 1 ; le creusement des darses 2, 3 et 4 et du canal de l’Ile Jeanty pour relier le réseau des canaux intérieurs aux darses 1 et 2 de façon à permettre aux péniches de charger ou décharger directement les navires ; la construction de quatre formes de radoub pour la réparation navale. Pour parachever cet édifice, une nouvelle écluse, non programmée dans le plan Freycinet et à laquelle on donnera le nom de Trystram, est inaugurée en septembre 1896. L’extension du port, réalisée de 1880 à la fin du siècle, attire les investisseurs privés qui installent leurs entreprises le long des canaux reliant les bassins maritimes aux voies navigables de la Flandre. Concomitamment, la Chambre de commerce, reçoit, en 1888, la concession de l’outillage public, entreprend l’édification d’une série de hangars et d’entrepôts, et équipe les quais de grues hydrauliques. Le trafic s’accroît de façon spectaculaire : il double en 10 ans pour dépasser les 2,5 millions de tonnes. En 1891, Dunkerque accède, par son mouvement commercial, au rang de 3ème port de France. 7 &28/(856GH L’ÉGLISE ST-ÉLOI ET LE BEFFROI DE DUNKERQUE tecte parisien Victor Louis un projet de façade pour remplacer la vétuste arcade qui relie le beffroi à l'église. Un premier sanctuaire fût fondé en 646 par Saint Eloi: il porte le nom d'église de la dune (dune-kerke) au milieu d'un hameau de pêcheurs qui prendra plus tard le nom de Dunkerk pour devenir plus tard Dunkerque. L'église d'origine construite à partir de 1450 était une hallekerque, ou église-halle, à 3 vaisseaux d'une hauteur de 20 mètres recoupés transversalement par un transept, formant une croix. La construction de la hallekerque ne prit que 15 ans. A partir de 1460 les inhumations dans l'église des "personnes de distinction" fut autorisée en contre-partie du versement d'une taxe . Le 1er juillet 1558, la cavalerie française menée par le maréchal de Thermes s'empare de Dunkerque qui est pillée et la hallekerque incendiée . 8 En 1559, le magistrat et son conseil municipal décident de rebâtir l'église sur un plan plus vaste. Après 7 ans de travaux, un manque de ressources mets fin au chantier. L'édifice est fermé en avant du beffroi par un mur aveugle de 40 mètres vestige intact de la hallekerque. En 1583, l'église est consacrée par l'évêque d'Ypres. De style gothique flamboyant, elle possède une nef sans transept flanquée de bas cotés ouverts sur 15 chapelles latérales. La stabilité de l'édifice est assurée par des contreforts extérieurs et des tirants intérieurs qui traversent la nef. En 1591, une voie publique est percée entre le beffroi et l'église pour faciliter les communications. En 1782 , l'intendant De Calonne demande à l'archi- La nouvelle façade se présente sous la forme d'un portique de style classique avec fronton et colonnes. L'intérieur est ensuite modifié pour donner plus de place aux fidèles. Les murs présents entre les chapelles latérales sont détruits et les murs latéraux sont reportés au-delà des contreforts extérieurs, ce qui donne un effet plat aux murs coté rue. En 1787, l'église compte désormais 5 vaisseaux parallèles et ne sera plus jamais reliée au beffroi. En 1882, cette façade est démolie suite à de graves dégradations dues à la mauvaise qualité des matériaux et à des vices de construction. En 1883, un concours est organisé pour l'élévation d'une nouvelle façade et le projet de l'architecte local Van Moë est retenu. La première pierre est posée le 11 avril 1887 et la façade est achevée en 1889. Touchée à deux reprises durant la première guerre mondiale, l'église est très abîmée. Elle fût classée en 1916 monument historique. Après une longue restauration avec les dommages de L’ÉGLISE ST-ÉLOI guerre, elle est réouverte mais elle sera de nouveau touchée par les bombes en mai et juin 1940 et seuls les murs restent debout. Elle fera l'objet d'une nouvelle restauration et sera réouverte en 1977. L'église St Eloi abrite les restes de Jean Bart. En 1928, des fouilles furent entreprises et des restes identifiés plus tard comme ceux du corsaire furent identifiés. Ils furent enfermés dans un nouveau cerceuil et remis dans l'église. ET LE BEFFROI DE DUNKERQUE (SUITE) Construit vers 1450 en lieu et place d'une ancienne tour de guet, le Beffroi de style gothique haut de 58 mètres est à l'origine rattaché à l'église St-Éloi à laquelle il sert de clocher. Le beffroi sera modifié une première fois en 1835, son couronnement subira des modifications. Une seconde modification inter viendra après la seconde guerre mondiale, en 1923 : la base est modifiée afin de recevoir un cénotaphe à la mémoire des morts de la Grande Guerre. Le Beffroi sert encore à l'heure actuelle de clocher et abrite un carillon de 48 cloches remis en service en 2009 et datant de 1962 parmi lesquelles le bourdon Jean Bart pesant 7 tonnes. Le beffroi a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2005. 9 0(02,5(GH LA DENTELLE DE CALAIS La beauté mérite bien quelques efforts, la dentelle de Calais y répond merveilleusement. Voilà sans nul doute la raison pour laquelle la Haute couture continue de lui faire honneur. Ce n’est pas un hasard si Calais reste la capitale de la dentelle qui a durant longtemps fait la richesse et la renommée de la ville. En effet, n’est-ce pas dans le Nord que le premier métier à tulle a été introduit, en provenance d’Anvers ? Oui ! La tradition textile est intimement liée à cette région accueillante. On ne compte plus les récompenses et distinctions dont peut se glorifier la dentelle de Calais, sa notoriété est devenue au fil du temps internationale, eu égard à la qualité et à la précision du travail fourni par les ateliers de Caudry. Ils ont su en effet traverser fièrement le temps, braver les révolutions technologiques et se jouer au mieux des nouveaux matériaux venus sur le marché juste après guerre. 10 0(02,5(GH LE MUSÉE PORTUAIRE DE Le musée Portuaire de Dunkerque est sis dans l'ancien entrepôt des tabacs et magasins Bourdon, un bâtiment datant du milieu du XIXème siècle, l’un des rares du port de Cherbourg à avoir survécu aux bombardements allemands de la Seconde Guerre mondiale. Constitué de deux parties, il est né de l'initiave des dockers de la ville qui souhaitaient garder l'empreinte dans la mémoire collective de ce qu'avaient été leur métier et la vie sur le port avant que l'évolution constante et rapide de leur travail et des outils qui le rendaient possible ne les effacent à jamais. Au commencement musée professionnel, le musée portuaire à évolué et retrace aujourd'hui fidèlement l'histoire du port indissociable de celle de la ville. Une première partie de visite concerne le musée à flot, qui vous invite à pénétrer dans dif- DUNKERQUE férents bateaux amarrés devant le musée. C'est ainsi que l'on visitera tout à tour trois bateaux : le Sandetti, un bateaufeu datant de 1948; le Duchesse-Anne, un navire-école construit en 1901 et utilisé pour la formation des officiers et des matelots de la marine marchande allemande; enfin, le visiteur fera escale sur la Guilde, une péniche de 1929 dans laquelle il pourra voir l'exposition "Au fil de l'eau" qui retrace les évolutions de la batelerie au cours du XXème siècle. On parcourt ensuite les expositions du musée à quai, dans le bâtiment à l'arrière-plan. Pour les courageux, il est possible de monter en haut du phare de Dunkerque dont le sommet culmine à 62 mètres de hauteur et offre au terme d'une montée de 265 marches une vue époustouflante de la ville, de son port et de la digue. Mais ce panorama unique s'il est une vraie récompense, se mérite. La seconde partie de la visite concerne le musée à quai qui raconte l’histoire du port de Dunkerque sous ses aspects les plus divers : les aménagement successifs du port, ses activités portuaires et leurs métiers, le transport maritime... Le rez-de-chaussée est consacré à l'histoire du port, dont sont indissociables le corsaire Jean Bart et la pêche à la morue en Islande à bord de goêlettes qui fut l'activité principale du port durant le XIXème siècle. Une autre salle présente les outils traditionnels des dockers pour décharger les marchandises sur le port. À l'étage, on peut découvrir les divers aménagements progressifs ayant permis de faire de du port de Dunkerque ce qu'il est aujourd'hui. Sont aussi évoquées les destructions massives dues à la seconde guerre mondiale. Une autre salle présente les métiers et fonctions administratives du port au cours de l'histoire. Pour finir, le dernier étage est consacré à la galerie navale et sa collection de maquettes de bateaux, illustrant l’évolution des navires au fil des siècles. 11 ),*85(6GH J EAN B ART Corsaire dunkerquois issu d'une famille de marins et de militaires, il s'engage à 12 ans comme mousse sur un navire de contrebande. En 1666, La France s'allie aux Provinces-Unies contre l'Angleterre. L'équipage vaisseau sur lequel Jean Bart est embarqué comme lieutenant, est chargé de surveiller les Anglais. En été il s'engage comme matelot sur Les Sept Provinces, navire de la flotte hollandaise, sous les ordres du amiral de Ruyter. La flotte des Provinces-Unies remonte la Tamise et la Medway en 1667 et assiège Londres. Les Anglais et les Hollandais signent le Traité de Breda. Jean Bart se voit alors confier le commandement d'un brigantin. Lorsque Louis XIV entre en guerre contre la Hollande en 1672, Jean Bart regagne la France et embarque comme second à bord de L'Alexandre sous les ordres du câpre Willem Dorne, pour pratiquer la guerre de course. L'année suivante, il commande Le Roi David, galiote armée de deux canons. Le 2 avril 1674, il s'empare de sa première prise : un dogre hollandais. Le 17 février, l'Angleterre signe la paix avec les Provinces-Unies déjà alliés de l'Espagne. Le 6 avril, Bart s'empare d'une pinasse anglaise, le 16 mai d'un dogre. Cette année là, huit autres prises complètent le tableau. En avril 12 1676, il embarque sur La Royale, armée de huit canons, avec laquelle il s'empare de quatre bateaux de pêche. Puis à bord du Grand Louis il capture vingt-huit vaisseaux. En septembre, la France déclare la guerre à la Ligue hanséatique. À Hambourg La Royale est saisie. Le corsaire peut toutefois regagner Dunkerque. À bord de La Palme, frégate de vingtquatre canons, Jean Bart prend la mer à la tête d'une flottille de six navires en 1677, flottille qui s'empare d'une vingtaine de vaisseaux. À bord du Dauphin, frégate de quatorze canons, Jean arraisonne un quatre-mâts hollandais. Au large de l'île de Texel, en 1678, la petite escadre de quatre navires commandée par Jean Bart, s'attaque au Shiedam, puissant navire de guerre de la flotte hollandaise. Jean est sévèrement blessé aux mains et au visage par l'explosion d'une grenade, un boulet de canon emporte des lambeaux de chair de ses jambes. Le Shiedam est néanmoins remorqué jusqu'à Dunkerque. À bord du Mars, corsaire de vingt-six canons, il arraisonne encore quelques navires, lorsque le 10 août, France et Hollande signent le Traité de Nimègue, mettant ainsi fin à la guerre de Hollande. Le 8 janvier 1679, Louis XIV le nomme lieutenant de vaisseau. En 1683, La France est en guer- re contre l'Espagne. Jean Bart capture un ou deux vaisseaux du côté de la Méditerranée, mais la marine espagnole ne fait pas le poids face à la marine française ; Charles II d'Espagne signe bien vite une trêve. Le 14 août 1686, il est nommé capitaine de frégate de la marine royale, et commande La Serpente, frégate de vingtquatre canons. En 1688, La France alliée au Danemark et à l'Empire Ottoman, entre en guerre contre la ligue d'Augsbourg qui réunit l'Angleterre, l'Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas, la Savoie et la Suède. En compagnie de Forbin en 1689, il attaque deux navires anglais supérieurement armés pour protéger un convoi. Capturés, ils sont emprisonnés à Plymouth. Ils réussissent à s'évader et gagnent Erquy après trois jours de rame. JEAN BART ( SUITE ) En 1691 Jean Bart prend part à la Campagne du large sous le commandement de Tourville. La même année, alors qu'une flotte de trente-cinq à quarante navires anglais fait le blocus du port de Dunkerque, il parvient à prendre le large, de nuit, avec sept frégates et un brûlot. Dès le lendemain, il s'empare de quatre bâtiments chargés de marchandises pour la Russie et de deux navires d'escorte anglais. Mettant ses prises à l'abri d'un port de Norvège, alors en paix avec la France, Jean Bart reprend la mer pour s'emparer d'une flotte de pêcheurs hollandais et du navire de guerre qui l'accompagnait. Dans la foulée, il fait encore une razzia sur les côtes d'Écosse, où il pille un château et incendie quatre villages. prix du grain, les négociants spéculent, la France est affamée. Louis XIV achète alors plus de cent navires de blé norvégien. Cette flotte ayant été capturée par les Anglo-hollandais, Jean Bart est chargé par le roi de la récupérer. Au large de Texel, le Dunkerquois réussit à s'emparer des navires; la nouvelle de cette capture fait chuter les prix et met fin à toutes spéculations. Pour cet exploit, le 19 avril, Jean Bart reçoit des mains de Louis XIV, la croix de chevalier de l'Ordre de Saint-Louis. Le 17 juin 1696, il remporte encore une grande victoire au Dogger Bank sur les Hollandais, prenant ou détruisant quatrevingts navires marchands. Pour sa conduite au Dogger Bank, Jean Bart est nommé chef d'escadre de la province de Flandre, 1er avril 1697. Le 27 avril 1702, Jean Bart, meurt dans son lit des suites d'une pleurésie. En France, chacun a entendu parler des exploits du corsaire, aussi Louis XIV invite-t-il Jean Bart à la cour de Versailles afin d'honorer ses victoires maritimes. En 1694, le blocus de la Ligue d'Augsbourg fait monter le 13 LE PODIUM DE L’ÉTAPE DE CALAIS Lors de chaque étape, 8 menus thématiques sont servis aux 40 convives qui nous font le plaisir de participer aux soirées gastronomiques organisées à bord du camion Patrimoine & terroirs. Ces soirées sont autant d’occasions de faire un parcours initiatique dans la France des Terroirs, mais aussi, pour les élèves, de montrer l’étendue de leur talent, de leur volonté et de leurs progrès. Chaque soirée est consacrée à un terroir différent et donc à une des facettes de notre gastronomie. Tous ces menus sont notés par les convives, ce qui nous permet, au terme de l’étape, de dresser le bilan des préférences des invités, tant au niveau des mets que des boissons. Cela nous apporte également un bon instrument pédagogique pour débattre avec les élèves de la soirée de la veille. Le menu que nous vous proposons de découvrir ci-dessous est la synthèse de la semaine passée en terre nordiste, en compagnie des élèves du lycée du Détroit de Calais. LE PALMARÈS CULINAIRE Escapade viroise (Soirée Normandie) Dombrés aux camarons (Soirée Antilles) Papillote de daurade aux mangues rôties (Soirée Antilles) Foie gras poëlé sur son lit de pommes et rhubarbe compotées (Soirée Midi-Pyrénées) Plateau de fromages picards (Soirée Picardie) Duo de mousses antillaises et farandole de fruits exotiques (Soirée Antilles) LE Trou normand (Soirée Normandie) AOC Saumur (Vin blanc de Loire - Soirée Normandie) AOC Champagne Mercier (Vin de champagne - Soirée Picardie) 14 PALMARÈS BA CCHIQUE BACCHIQUE AOC Pacherenc du Vic Bilh (Vin blanc du Sud-Ouest - Soirée Midi-Pyrénées) AOC Bergerac rouge (Vin rouge d’Aquitaine - Soirée Normandie) Cidre fermier de Picardie (Soirée Picardie) LE PODIUM DE L’ÉTAPE DE DUNKERQUE Lors de chaque étape, 8 menus thématiques sont servis aux 40 convives qui nous font le plaisir de participer aux soirées gastronomiques organisées à bord du camion Patrimoine & terroirs. Ces soirées sont autant d’occasions de faire un parcours initiatique dans la France des Terroirs, mais aussi, pour les élèves, de montrer l’étendue de leur talent, de leur volonté et de leurs progrès. Chaque soirée est consacrée à un terroir différent et donc à une des facettes de notre gastronomie. Tous ces menus sont notés par les convives, ce qui nous permet, au terme de l’étape, de dresser le bilan des préférences des invités, tant au niveau des mets que des boissons. Cela nous apporte également un bon instrument pédagogique pour débattre avec les élèves de la soirée de la veille. Le menu que nous vous proposons de découvrir ci-dessous est la synthèse de la semaine passée en terre nordiste, en compagnie des élèves du lycée Ile Jeanty de Dunkerque. LE PALMARÈS CULINAIRE Gougères comtoises (Soirée Franche-Comté) Soupe cressonnière (Soirée Ile-de-France) Filet de truite à la Bleue de Fougerolles (Soirée Franche-Comté) Magret de canard à l’orange (Soirée Ile-de-France) Plateau de fromages franciliens (Soirée Ile-de-France) Pruneau d’Agen au sirop d’Armagnac et sa crème d’Ente (Soirée Aquitaine) LE AOC Floc de Gascogne (Vin de liqueur du S-O - Soirée Aquitaine) Bière Leffe triple (Bière du Nord - Soirée Nord-Pas de Calais) AOC Touraine-Mesland blanc (Vin blanc du Val de Loire - Soirée IDF) PALMARÈS BA CCHIQUE BACCHIQUE AOC Côteaux d’Aix-en-Provence (Vin rouge de Provence - Soirée Ile-de-France) AOC Irouléguy rouge (Vin rouge d’Aquitaine - Soirée Aquitaine) Cafés Illy 15 ILS SE SONT DISTINGUÉS LORS DE L’ÉT APE ÉTAPE Certains des élèves qui nous ont été confiés se sont particulièrement distingués, par leur envie, leur volonté et leur comportement général. Nous avons travaillé avec les élèves de 1 ère et de Terminale Bac Pro. Rappelons ici que 16 élèves formeront la Promotion « Vincent La Chapelle » (session de stage d’hiver), réservée aux élèves du Nord-Pas-de-Calais issus des établissements visités lors de notre périple en terre du Nord La sélection a débuté à Arras lors de la première étape et s’achève ici, à Calais, à la veille des vacances de Noël. Sept classes se sont succédées, soit à peu près 190 élèves. La liste définitive des élèves sélectionnés en Nord-Pas-de-Calais est donc désormais connue et est publiée en fin de ce Bruits de Terroirs. En plus des sélectionnés, des options ont été mises sur certains élèves et même si elles n’ont pas été toutes levées, elles indiquent à ceux qui les ont reçues, la reconnaissance des progrès accomplis et de l’investissement effectué lors de cette session pédagogique. 5 élèves ont été distingués à Dunkerque et 7 à Calais, ce qui démontre bien la grande qualité des classes qui nous ont été confiées pendant cette quinzaine. Sélection du lycée Ile Jeanty de Dunkerque Elodie BORREGO – 1 ère Bac Pro service (sélectionnée) Lloyd CARON – 1 ère Bac Pro cuisine (option) Marie MAHIEUX – 1 ère Bac Pro service (option) Florent NEIRYNCK – 1 ère Bac Pro service (option) Thomas RUHLAND – 1 ère Bac Pro cuisine (sélectionné) De gauche à droite : Thomas Ruhland, Élodie Borrego et Florent Neirynck 16 COMPOSITION DE LA PROMO TION PROMOTION VINCENT LA CHAPELLE CUISINE Sandy ANCEL – LP Henri Senez de Hénin-Beaumont Julie BLASSELLE – LP Henri Senez de Hénin-Beaumont Teva CANETTI – LP du Détroit de Calais Valentin FASQUEL – LP du Détroit de Calais Madeleine ROBILLARD – LP Baudrimont St-Charles d’Arras Thomas RUHLAND – LP Ile Jeanty de Dunkerque Morine SCHEER – LP Henri Senez de Hénin-Beaumont Maxime SROCZYNSKI – LP Henri Senez de Hénin-Beaumont SALLE Elodie BORREGO – LP Ile Jeanty de Dunkerque Claire COLLIER – LP du Détroit de Calais Florent NEIRYNCK – LP Ile Jeanty de Dunkerque Geoffrey DAUTRICHE – LP Baudrimont St-Charles d’Arras Cyril GORIN – LP Baudrimont St-Charles d’Arras Rémi GOUDAL – LP du Détroit de Calais Mathilde KONSEK – LP Baudrimont St-Charles d’Arras Mélodie SEGARD – LP Henri Senez de Hénin-Beaumont 17 SOUVENIRS 18 DE L’ÉT APE DE ÉTAPE DUKERQUE- CALAIS EN IMA GES (SUITE) IMAGES ILS NOUS ONT HONORÉS DE LEUR PRÉSENCE Chantal CHAVIN-GAZALIER – Inspecteur d’académie Christian CHAVIN-GAZALIER – Délégué académique à la formation continue Yvon DEHAY – Proviseur lycée du Détroit de Calais Michelle DUCLOY – Adjointe au Maire de Calais Eric JOURDAIN – Inspecteur Education Nationale Evelyne LABRANCHE – Proviseur du Lycée Alphonse Daudet Madame REMBOTTE – Conseillère Régionale Nord-Pas-de-Calais Michèle VANDAELE – Proviseur Lycée Ile Jeanty de Dunkerque Ainsi que les 285 autres convives qui sont venus dîner à bord de notre camion pédagogique itinérant. Qu’ils soient remerciés de leur présence. Sans eux, les élèves n’auraient pas pu exercer leurs talents ni montrer leur compétence. 2, rue de l’aubrac - V.1.P - 94595 Rungis Cedex 517 Tél.: 01.55.52.16.11 - Fax : 01.55.52.16.17 Site internet : http://www.patrimoine-et-terroirs.fr