LA SEMAINE FINANCIERE au 04 mars 2016
TENDANCES au 04 mars 2016 : p 1
A l’International : est-ce la reprise tant attendue . p 2
En Tunisie : une amélioration des liquidité.. p 4
VOTRE ARGENT VOS PLACEMENTS : p 6
BVMT : ... deuxième engourfement baisser... p 6
VALEURS A SUIVRE : p 10
ATB au 04 mars 2016: Achat sur repli. Potentiel : 11.87%
HEXABYTE au 04 mars 2016: Achat sur repli. Potentiel : 1.83%
TENDANCES au 04 mars 2016
A l’International : est-ce la reprise tant attendue ?...
USA : l'économie américaine reste solide.
La première économie mondiale a en effet créé 242.000 emplois le mois dernier, contre
'seulement' 190.000 attendus, tandis que le taux de chômage est resté stable à 4,9%,
conformément aux anticipations des économistes.
« L'économie américaine a créé 228.000 par mois sur les trois derniers mois et 225.000 en
moyenne sur les 12 derniers mois', ont relevé les observateurs, qui soulignent que « les
créations d'emplois ne marquent pas d'inflexion malgré le tassement récent de la croissance ».
Pour autant, sans surprise, l'industrie manufacturière a détruit des emplois sur le mois, environ
16.000.
A contrario, la construction en a créé 19.000, soit grosso modo le même nombre d'emplois que
ceux détruits par le secteur minier.
D'une façon générale, la grande satisfaction du mois écoulé a été le secteur des services, qui a
créé 245.000 postes.
Le dynamisme du commerce de détail s'est par ailleurs confirmé avec 54.900 nouveaux
emplois.
Au bout du compte, ces données 'confirment que la mauvaise santé du secteur minier/industriel
pèse sur l'emploi, mais aussi que le reste de l'économie est suffisamment dynamique pour
compenser largement ces destructions d'emplois', expliquent les analystes qui constatent
également constaté une contraction de 0,4% de la masse salariale en février, ce qui est
surprenant au regard de la faiblesse chronique du taux de chômage.
Par ailleurs, le déficit commercial américain s'est accentué en janvier, a rapporté le
Département américain du Commerce. Il est en effet ressorti à 45,7 milliards de dollars, contre
44,7 milliards en décembre 2015 (chiffre révisé de - 43,4 milliards).
Ce chiffre constitue une mauvaise surprise dans la mesure les économistes s'attendaient à
une amélioration autour de -44 milliards de dollars
Il reste que ces chiffres supérieurs aux attentes militent pour une poursuite de la normalisation
de la politique monétaire, estime le bureau d'études, selon lequel la Fed ne pourra pas
éternellement différer sa prochaine hausse des taux directeurs, même si le statu quo paraît être
la tendance à brève échéance.
ZONE EURO : Un semblant de reprise ?
A 53 points en février, l'indice PMI final Markit composite de l'activité globale dans la zone euro
s'est inscrit au-dessus de son estimation flash (52,7), qui était aussi le niveau que les analystes
s'attendaient à voir confirmé.
La lecture de l'indicateur se révèle un peu meilleure que prévu.
Et ce bien que ce chiffre représente un point bas depuis janvier 2015, et qu'il soit inférieur à
celui de janvier 2016 (53,6).
« Les données de l'enquête suggèrent un nouvel affaiblissement de la croissance au premier
trimestre 2016, après une hausse du PIB de la zone euro déjà très faible (+0,3% seulement) au
dernier trimestre 2015 », préviennent les économistes.
Du coté des BOURSES Europe: Des gains...
Les indices actions européens affichent pour la plupart des gains, à l'instar du DAX de Francfort
(+0,3%), dans l'attente du rapport mensuel du Départment of Labor (DoL) américain en début
d'après-midi. « A l'image de la séquence fortement baissière que nous avons connu en début
d'année, la violence du mouvement haussier que nous vivons depuis le 11 février laisse
perplexe » estiment les gérants de fonds mutuels.
Selon eux, la hausse actuelle des indices repose notamment sur l'anticipation d'une action forte
de la BCE jeudi prochain.
En attendant, les regards vont se braquer, sur la publication du rapport sur l'emploi américain,
pour lequel le consensus vise officiellement 185.000 postes créés le mois dernier.
Pour les stratèges, « bon nombre d'investisseurs redoutent que le chiffre des créations
d'emplois aux Etats-Unis ne se trouve autour de 150.000 en février.
Avec, un air de fatigue du côté des acheteurs sur un certain nombre de marchés développés,
même s'ils continuent à aller de l'avant', estiment-t-ils.
Le FTSE progresse de 0,5% à Londres, malgré les réactions plutôt négatives des opérateurs
aux résultats annuels dévoilés par London Stock Exchange (-1,1%) et par le groupe de
communication WPP (-0,5%).
Le CAC40 parisien monte de 0,3%, tiré entre autres par le groupe parapétrolier Technip
(+2,9%) après qu'il ait bouclé avec succès une émission complémentaire à son financement
obligataire synthétique.
A Amsterdam l'AEX gagne 0,5%, le spécialiste de la sécurité numérique Gemalto caracole
loin en tête en s'envolant de 10%, salué pour des résultats rassurants au titre de 2015.
Le Bel20 de Bruxelles reste à peu près atone malgré les gains affichés notamment par le
métallurgiste Bekaert (+2,5%) et par le géant de la bière AB InBev (+1,3%).
Le PSI de Lisbonne avance de 0,3%, emmené par le groupe postal CTT (2,9%) et par
l'opérateur télécoms NOS (+2,1%), alors qu'EDP-Energias recule de 2,7%.
Au niveau des CHANGES : une petite hausse.
Malgré des indicateurs mitigés de la zone, la monnaie unique européenne s'offrait une petite
hausse sur le marché des changes face à ses grandes contreparties.
Ainsi l'euro prenait-il environ 0,15% contre le dollar, tout en se reprenant de 0,44% face au yen.
D'une manière générale, l'appétence globale pour le risque est repartie de l'avant dans le
sillage des cours du pétrole, commentent ce matin les cambistes. Le marché des changes l'a
reflété, ce que traduit notamment la reprise des devises émergentes d'Asie, jugées plus
risquées que le dollar américain.
Enfin, le PETROLE repart.
Décidément bien orienté, le cours du Brent est bien parti pour terminer la semaine sur une
hausse de plus de 6%.
A mi-journée en cette dernière séance de la semaine, le baril de Brent de mer du Nord livrable
en mai 2016 grappillait 0,5% à 37,3 dollars, le WTI américain de livraison avril le suivant de
0,3% à 34,7 dollars.
Bref, le cours du Brent semble tout faire pour confirmer que l'incursion sous la barre des 30
dollars le baril, survenue à la fin du mois de janvier, constituait son niveau plancher.
Après que la thématique de la suroffre et de la 'politique de part de marché' de l'Arabie saoudite
aient pesé, depuis fin 2014, le marché semble avoir changé de braquet : place maintenant, et
malgré l'Iran, aux anticipations d'une offre disciplinée.
Les regards sont d'ailleurs braqués sur les accords de gel” de production conclus par un
nombre croissant de grands pays producteurs, qui enchaînent les réunions.
Pour Emmanuel Ibe Kachikwu, ministre du Pétrole nigérian, « On commence à observer une
remontée très lente du prix du brut. Mais avec la réunion que nous prévoyons (qui) devrait
avoir lieu en Russie, entre producteurs Opep et non-Opep, aux environs du 20 mars, on devrait
assister à un mouvement spectaculaire des prix ».
En Tunisie : une amélioration des liquidités...
FMI soutient les réformes structurelles, tout en étant critique quant à la l’attentisme.
Une mission du FMI a séjourné 18 février au 3 mars 2016 à Tunis pour traiter des modalités
relatives à l’accord de quatre ans au titre du mécanisme élargi de crédit du FMI, pour un
montant qui devrait avoisiner 2,8 milliards de dollars, à l’appui du programme de réformes
économiques du pays. À l’issue de la mission, une déclaration a été publiéeci-après:
« L’équipe a eu des entretiens productifs avec de hauts responsables du gouvernement et de la
banque centrale. Elle a rencontré aussi des membres du Parlement, ainsi que des
représentants du secteur bancaire et du secteur privé, des partis politiques, des syndicats, des
bailleurs de fonds et de la société civile. Les entretiens ont porté principalement sur le
programme de réformes économiques du gouvernement, les priorités en matière de politiques
en vue d’accélérer la croissance économique et le rôle que le FMI peut jouer à l’appui de la
reprise de l’économie tunisienne.
« Face à plusieurs obstacles importants, il est crucial de poursuivre les réformes économiques.
La croissance économique est freinée par l’attentisme des investisseurs et l’incertitude
régionale, le chômage est élevé et le déficit du compte courant reste considérable. Il est
important de promouvoir le développement du secteur privé et de moderniser le secteur public.
Des financements additionnels seront nécessaires pour reconstituer les marges de manœuvre,
tout en corrigeant les inefficiences structurelles qui réduisent la capacité de création d’emplois
et le potentiel futur de la croissance.
« L’équipe soutient le programme exhaustif de réformes économiques du gouvernement,
énoncé dans sa vision économique, qui serait exposée en détail dans son prochain plan
de développement quinquennal. Ce programme met l’accent à juste titre sur l’accélération de
la croissance économique, la création de plus d’emplois et l’augmentation du niveau de vie de
tous les Tunisiens. Globalement, le programme contribuera une croissance inclusive et une
réduction des disparités régionales. Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement s’est engagé
à continuer de mener des politiques macroéconomiques prudentes et d’accélérer la mise en
œuvre de son programme ambitieux de réformes structurelles. La mission a examiné ses
observations concernant le programme de réformes économiques avec les autorités
tunisiennes.
« Les négociations relatives à un nouvel accord avec le FMI pour appuyer le programme
de réformes économiques du gouvernement sont à un stade avancé. Pour la suite, l’équipe
poursuivra ses discussions avec les autorités tandis que ces dernières finalisent leurs priorités
en matière de réformes et peaufinent leurs projets relatifs à l’exécution du budget et les besoins
de financement pour cette année. Dans les semaines prochaines, l’équipe a l’intention de
finaliser les détails de l’accord au titre du mécanisme élargi de crédit à l’appui du programme
économique de la Tunisie. « La mission tient à remercier les autorités et toutes les personnes
qu’elle a rencontrées de leur accueil chaleureux, ainsi que des entretiens francs et productifs. »
MONNAIE-TAUX ET CHANGES : au 04 mars 2016
LE MARCHE MONETAIRE
La tendance du marché monétaire s’est desserrée au niveau des liquidités : +11.5% d’une
semaine à l’autre contre +3.5% la semaine précédente.
Le Total des transactions interbancaires s’est replié d’une semaine à l’autre de +32.0% contre
12.8% la semaine précédente.
Les besoins de financement en hausse se sont matérialisés par un taux de l’intérêt au jour le
jour sur le marché interbancaire, à 4.29% contre 4.24% la semaine précédente.
LE TAUX D’INFLATION ?
Ce dernier a atteint les 3.5% au 31/01/2016, contre 5.5% au cours de la même période de
2015.
LES AVOIRS EN DEVISES ?
Le compte a affiché 12637.6 MDT (et 116 jours d’importation) contre 12695MDT (et 117 jours
d’importation) d’une semaine à l’autre.
Ce qui indique une gression de la position financière extérieure à court terme.
ET LE DINAR ?
Enfin, la semaine a été clôturée (au 03/03/2016) avec un dinar (d’une semaine à l’autre) qui
s’est apprécié par rapport au dollar et déprécié par rapport à l’euro , au dirham et au yen.
VOTRE ARGENT VOS PLACEMENTS
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