ŒNTRE AFRICAIN D'éTUDES SUPERIEURES EN GESTION Cen ll(llllc!a'urd •lu (,Juéraf (le fttwfh• /l/1. 3.'11J1J>uJ.ur- ,\'1:.~\'E(i Il. T,•/.•'l.l'l - i MJ F1n. Sll 31 /5 ,\'itc! ll'c!/1: U,I,I: ('L'\U.f.'. \Il CESAG Afrtcain d'Etud s Sup rieures en Gestion ES C AG IB -B E U EQ TH O LI •Encaclre cJ'ar; lê (Prnju.reur} f6Jôufa)•t OUjf'11l..J" ftR.lf (j(çspcmsa6fc: liu DES.S !Marf(,stino tt .\tratioit (UE.VJÇ~j _'h:nf200J M0013MS06 2 111111111111111111111111111 111111111111111111111111111 CENTRE AFRICAIN D'ETUDES SUPERIEVRES EN GESTION JJrml<'nTrd tlu Gt!w!m//)e (;m,llc HP. 31W1 Dakar- SE,VEOAJ /'d .~39 ·3 flfl F rtx. HZ! 3? l ."i A Centna Africain d'Etudu Supéri-eures n CêStlon Sae weh: U'll'li".Ct'\1/g. \11 !Mémoire de fin de Jème eyck en 'VUe de Co6tention du lJYFSS !Mafi.!ti111J et Stratégie C G A ES -B TH O LI IB ELABORATION DE STRATE6IE MARKETIN6 EN VUE I)U lA'NCEMENT D'UN NOUVEAU CENTRE COMMERCIAL : CA.S DE DAKAR HORIZON E U EQ eJ>risentl_par: )f tnaâou '1(Jt (DESJ'/ 9t1..~· (JCIU <I'mmofion) tEncfUfti 'Par : fe œroje.sseur )16cfoufaye OV)to/.O!·:JUI <J<çsprmsa6k tfu îJYL~j 'Marf(çtmB etStratégi~ (C.lLS/tt;i) DEDICACES Ce travai{est cfécfié à: • )1 toute ma fami{(e pour son soutien sansfai{fe. C A ES • )f_ mes camarades de promotzon pour toutes ses mervei{{euses G années passées ensem·6-{e O LI IB -B fes personnes qui ae prés ou ae &Jin ont contri6ué à sa réa(isation. TH • )f toutes E U EQ S01\'1MAIRE DEDICACES REJVIERCIEMENTS SOMMAIRE RECAPITULA1IFS DES TABLEAUX ET SCHEMAS lërc PARTIE: CADRE THEORIQUE ET CONTEXTE DE L'ETUDE CHAPITRE 1 : AS'PECTS THEORIQUES ET CONCEPTUELS SECTION 1 :DEFINITION DES CONCEPTS CLES SECTION 2: LA DEMARCHE D'ELABORATION D 'UNF STRATEGIE !vf.ARKETING C ES CHAPITRE 2: PRESENTATION DU GROUPE CCBM SECTION 1: ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU GROUPE CCBM AG 2ème PARTIE: CADRE PRATIQUE DE L'ETUDE RELATIVE A LA PROPOSITION D'UNE STRATEGIE MARKETING POUR DAKAR HORIZON -B CHAPITRE 1 : ANALYSE DE L 'ENVIR ONNEMENT ET DU MARCHE DES CENTRES L IB COMlvfERCIA UX A DAKAR SECTION 1 :ANALYSE DU MACROENVIRONNEMENT DE DAKAR HORIZON IO SECTION 2 :ANALYSE DU A1ICROEl'..,TVIRO!v'l\fE.A1ENT DE DAKAR HORIZON TH SECTION 3: ANALYSE INTERNE DE DAKAR HORIZON COMMERCMLDAKARHORIZON U EQ SECTION 4: SYNTHESE DU DL4GNOSTIC EXTERNE ET INTERNE DU ('f:."NTRE E CHAPITRE 2: PROPOSITION D'UNE STRAIEGJE MARKET[}lG POUR LE CENTRE CO~ERCMLDAKARHORIZON SECTION 1 : LES OBJECTIFS VISES SECTION 2: CHOIX DES OPTIONS STRATEGIQUES FONDAMENTALES 3ème PARTIE: STRATEGIQUES BIBLIOGRAPHIE ANN.f..XES GLOSSAIRE TABLL DESMATIERES CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS RECAPITl~ATIFSDESTABLEAUX ET SCHEMAS FIG.l : DEMARCHE D'ELABORATION D'UNE STRATEGIE MARKETING (P. 13) FIG. 2: SCHE1VA D'FLABORATION D'UNE STRATEGIE MARKETING (P. 24) FlG. 3 : ORGANIGRA!vfME DU GROUPE CCBM HOLDING (P. 29) FIG. 4: ANALYSE DE LA CONCURRENCE DE DAKAR HORIZON PAR LA .MEJHODE DE ES C PORTER (P. 49) TABLEAU DU BUDGET DE COMMUNICATION DE DAKAR HORIZON (P. 56) AG TABLEAU DE SYNTHESE DU MACROENVIRONNEMENT (P. 59) -B TABLEAU DE SYNTHESE DU MICROEJ.lv1RONNEMENT (P. 60) L IB TABLEAU DES FORCES ET FAIBLESSES DE DAKAR HORIZON (P. 61) TABLEAU DU PLAN D'ACTION MARKETING (P. 64 ET 65) TH IO E U EQ AG ES C -B TH IO L IB INTRODUCTION GENERALE E U EQ Le terme «marketing» est apparu aux Etats- Unis dans les années 50. Si aujourd'hui le marketing semble indispensable au succès de toute entreprise, il n'en a pas toujours été de même. De la fin du 19ème à 1920 enviro~ les entreprises se trouvaient en phase de production. Pendant cette phase, les conditions suivantes prévalaient : - les entreprises commercialisaient des produits satisfaisant les besoins essentiels de la société; - les limites de la fabrication dictaient la conception et la gamme de produits; - une place subalterne était accordée à Ja « gestion commerciale» accomplie par le responsable de production ou le responsable financier ; -le rôle du chef des ventes consistait à vendre tous les produits fàbriqués. C Dans cette phase, c'est l'offre qui est dominante (économie classique 19ème siècle). ES Au cours de la période de 1929 à 1950, les revenus ont augmenté, les individus commencent à AG souhaiter une gamme plus étendue de produits, la concurrence s'est accrue. Les excédents et la surproduction devinrent des facteurs économiques importants. Les entreprises prirent -B conscience qu' il ne suffit pas de produire pour vendre. La demande exprimée par les agents L IB économiques joue un rôle essentiel. Des aménagements importants apparaissent dans l'organisation commerciale : adaptation des circuits de distributio~ modification des procédés communicatio~ IO de perfectionnement des tecluùques d'enquête et de sondage d'opinion etc. TH Le début de la phase de marketing se situe dans les années 50. Après la seconde guerre EQ mondiale, on a enregistré un très fort accroissement du pouvoir d'achat et de la demande de biens et services. Les habitudes d'achat évoluent, le cycle de vie des produits se raccourcit, les U marchés se segmentent, s'élargissent et se complexifient. Cette phase est caractérisée par le E passage des techniques agressives de vente à la volonté de satisfaire les besoins des consommateurs. Le client occupe le centre de la réflexion économique de l'entreprise. Aujourd'hui, un grand nombre d'entreprises dans le monde sont en phase de marketing, même si certaines d'entre elles sont encore en phase de vente, voire de production. D 'autres encore les plus modernes, ont commencé une phase sociéta:ie à la suite d'une adhésion à une législation restrictive voire à une prise de conscience de l'impact de leurs décisions sur la société (préoccupations liées à l'environnement, aux réactions négatives des consommateurs etc.) mais ne sont encore qu'une minorité. 1 L'élaboration et la mise en œuvre d'une stratégie marketing est un processus de plus en plus dynamique. Et sur un marché global hyperconcurrentie~ il devient indispensable de rompre avec la mentalité traditionnelle (« on fabrique et on vend») pour adopter une démarche nouvelle, fondée sur l'anticipation et la capacité de réaction face aux attentes du client. Qu'entendons- nous par stratégie marketing ? Quelle stratégie marketing adopter pour la mise en place d'un nouveau produit? Pmrr répondre à toutes ces questions, nous allons axer ce mémoire par un cas pratique avec le nouveau centre commercial, Dakar Horizon. AG ES C -B TH IO L IB E U EQ 2 INTERET DE L'ETUDE Pour le Groupe CCBM, ce mémoire permettra d'augmenter son espace commercial et de gagner plus de parts de marché dans l'immobilier à usage commercial. En ce qui concerne l'Etat du Sénéga4 la construction de ce nouveau centre commercial permettra de mettre en œuvre une bonne politique de mobilité urbaine dans la circulation à Dakar. Et pour terminer, ce mémoire permettra aux étudiants, d'avoir une bonne documentation lors de leurs recherches et de se faire une idée précise sur la démarche à adopter pour la m.ise en place d'une stratégie de communication, particulièrement dans le domaine de l'immobilier. OBJETIF DE L'ETUDE Le mémoire va porter sur la proposition d'une stratégie marketing pour un nouveau centre C commercial, cas d Dakar Horizon, qui est une nouvelle filiale du groupe CCBM. Il permettra AG ES d'identifier les opportunités et menaces dans Je domaine de l'immobilier à usage commercial et d'avoir une idée précise sur les forces et les faiblesses du centre commercial Dakar Horizon. -B L'objectif de cette étude est d'effectuer d'abord, le diagnostic interne et externe de Dakar O LI IB Horizon, a.fin d'élaborer un bon plan marketing pour la commercialisation du centre d'affaires. Et ensuite de concevoir une stratégie marketing permettant de rentabiliser la vente des espaces commerciaux du centre commercial. EQ TH PROBLEMATIQUE Dakar, capitale du Sénégal, compte près de 2 milJions d'habitants, soit 21% de la population E U nationale. Elle est la capitale industrielle du pays, elle bénéficie d'un port et d'un aéroport qui font d'elle, une plaque tournante des affaires en Afrique de J'Ouest et abrite le siège social de plusieurs organismes internationaux. L' importance de la Mairie et ses capacités financières en fait un interlocuteur privilégié avec le gouvernement central du Sénégal. Cette relation s'est raffemrie depuis la décentralisation amorcée en 1996, qui s'est traduite par Je transfert des responsabilités du gouvernement vers les municipalités. De plus, en sa qualité de Président de 1'Assemblée Nationale, donc deuxième personnage de l'Etat, le Maire de Dakar possède une inf1uence politique importante et bénéficie de leviers puissants lui garantissant une collaboration étroite entre les divisions de sa ville et les différents ministères. 3 Par ailleurs, il importe de souligner le penchant marqué du Maire pour une implication visible du secteur privé, tant national qu'étranger, dans le développement économique et social de la ville. Avec une densité d'environ 300 habitants au km2 , Dakar s'étend sur 525 km2 • Cette forte concentration humaine qui caractérise cette ville entrame une série de difficultés qui ont pour nom : pauvreté, chômage, insalubrité, indiscipline caractérisée de la population et déficits de toutes sortes. Ces problèmes sont autant de défis que la Mairie de la ville s'efforce quotidiennement à relever. A l'aube de la régionalisation, cette dernière s'est faite l'artisan d'une série de réfonnes visant à améliorer substantiellement le bien-être des populations, mais auss~ à maîtriser l'essor urbain tout en préservant une certaine qualité de la vie. L'objectif est également d'inscrire Dakar dans la mouvance d'un développement durable au moyen d'actions spécifiques ayant pour but de répondre aux besoins fondamentaux de ses C populations. La vision du Maire est illustrée par des projets visant une amélioration notable de AG ES la qualité de vie des résidents de Dakar, avec une attention portée sur les questions environnementales. Ainsi, pour la réussite totale de ces projets, la Mairie de Dakar Ville a jugé nécessaire de -B collaborer avec le secteur privé, moteur du développement de l'économie sénégalaise. C'est O LI IB dans ce cadre, que le projet de l'un des plus grands centres commerciaux de la capitale, Dakar Horizon a été mis en place en partenariat avec le groupe CCBM Holding. TH METHODOLOGIE EQ Pour aborder ce sujet, j'ai du signer un contrat de 9 mois avec le Groupe CCBM comme responsable marketing de Dakar Horizon. C'est dans ce cadre que la Direction générale m'a E U donné comme principal objectif de mettre en œuvre une stratégie marketing afm de permettre une bonne conunercialisation ct rentabilisation de ce nouveau centre corrunercial. C'est ainsi que j'ai été amené à réaliser une étude de marché sur les clients potentiels de Dakar HotÎL.on ttl fencontnuit ie;:, coüunet·çants de ious les marchés de Dakar, ceux des centres commerciaux concurrents et à participer à la dernière Foire Internationale de Dakar, afin de prospecter de nouveaux clients. De plus, les sénégalais vivant à l'étranger (Etats- Unis, Italie et Espagne) ont été ciblés pour leur présenter les produits et services offerts par le nouveau centre commercial Dakar Horizon. Je me suis appuyé aussi, sur la recherche documentaire, 1 C est-à-dire les ouvrages spécialisés du marketing, les mémoires de fm d'études ct les cours reçus en DESS Marketing ct Stratégie du CESAG, ainsi que les sites Internet sur le marketing, pour mener à bien notre travail. 4 PLAN D'ETUDE Le mémoire est composé de deux parties comprenant chacune deux chapitres. Dans la première partie, nous allons développer d 'abord, les aspects théoriques et conceptuels se rapportant au marketing et à la stratégie marketing. En dernière partie, nous allons traiter le cadre pratique en s'appuyant sur Dakar Horizon, une filiale du Groupe CCBM. AG ES C -B TH IO L IB E U EQ 5 AG ES C O LI IB -B PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET CONTEXTE DE L'ETUDE EQ TH E U CHAPITRE 1: ASPECTS THEORIQUES ET CONCEPTUELS Le début de la phase du marketing se situe dans les années 50. Après la seconde guerre mondiale, on a enregistré un très fort accroissement du pouvoir d'achat et de la demande de biens et services. Les habitudes d'achat évoluent, le cycle de vie des produits se raccourcit, les marchés se segmentent, s'élargissent et se complexifient. Cette phase est caractérisée par le passage des techniques agressives de vente à la volonté de satisfaire les besoins des consorrunateurs. Le client occupe le centre de la réflexion économique de l'entreprise : -les techniques de distribution s'affinent (grandes surfaces en libre- service intégral) ; - le commerce de détail se transforme ; - création des départements marketing dans les entreprises, dirigés par des spécialistes qui C analysent les besoins et les attentes du marché pour les départements de recherche et ES développement, de conception et de production. AG Aujourd 'hui, un grand nombre d'entreprises dans le monde sont en phase de marketing, même si certaines d 'entre elles sont encore en phase de vente, voire de production. -B D'autres encore, les plus modernes ont corrunencé une phase sociétale à la suite d'une L IB adhésion à une législation restrictive, voire à une prise de conscience de l' impact de leurs décisions sur la société (préoccupations liées à l'environnement, aux réactions négatives des IO consommateurs... ) mais ne sont qu'encore qu'une minorité. TH Ce chapitre que nous allons traiter porte sur les aspects théoriques et conceptuels du EQ marketing et de la stratégie marketing. Il présente deux sections. La première section porte sur la définition des concepts clés du marketing et la dernière section sur la démarche E U d'élaboration d'une stratégie marketing. SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS- CLES 1.1 DEFINITION DU MARKETIN~ Les définitions du marketing sont nombreuses, mais elles traduisent toutes une même originalité. Le marketing représente un nouvel état d'esprit s'appuyant sur des techniques précises qui visent à satisfaire dans les meil1eures conditions les besoins de la clientèle. C'est une démarche qui, fondée sur l'étude scientifique des désirs des consommateurs, permet à l' entreprise, tout en atteignant ses objectifs de rentabilité, d 'offrir à son mar~.:hé- cible un produit ou service adapté. 6 1.1.1 L'évolution du marketing Dans le passé, la préoccupation majeure des dirigeants d'entreprise était la fabrication. Les problèmes de commercialisation n'étaient abordés qu'une fois le produit mis au point et fabriqué. L'entreprise ne cherchait pas vraiment à adapter son produit à sa clientèle. Puis au fù des ans, la démarche marketing s'est imposée dans les entreprises. Contrairement à la conception précédente, l'optique marketing cherche à satisfaire les besoins des consommateurs ; elle est orientée vers le client. Cette démarche recormaît donc la souveraineté du consonunateur. L'entreprise ne se définit plus par rapport à son produit, mais par rapport à des besoins qu'elle cherche à satisfaire afrn de mieux s'adapter au marché. Le responsable commercial doit analyser les besoins des clients avant de prendre des C décisions commerciales :telle est la condition nécessaire du succès de l'entreprise. ES Notons cependant, que de nos jours, le client n'est pas toujours en mesure de déterminer ses AG besoins, car les produits et les services sont de plus en plus innovants et relèvent de technologies très différentes. Dès lors, il devient très délicat d'interroger le consommateur -B avant de lancer le produit. Dans ce cas, la seule solution est «d'oser» un lancement et L IB d'espérer que l'offre créera sa propre demande (offre créatrice). 1.1.2 L'organisation de la fonction marketing IO L'organisation de la fonction marketing vise à créer une structure qui prendra co charge les TH activités de marketing et assurera leur coordination avec les autres fonctions de l'entreprise. )> EQ Il existe plusit:tlïS modèles d'organisation : Le modèle d'organisation fonctionnelle : le directeur marketing coordonne des U directions spécialisées qui prennent en charge les diffén::ntes activités marketing : >- E distribution, communication, force de vente. Le modèle d'organisation par produit : le poste clé est celui du chef de produit, qui est responsable des résultats opérationnels d'un produit. A ce titre, il élabore le plan marketing du produit et assure sa mise en œuvre (fLxation des prix, décision de conununication etc.) >- Le modèle d'organisation par marché : ce modèle conduit souvent à faire appel à un chef de marché. Celui- ci est chargé de gérer toutes les activités concernant un même segment de la clientèle. 7 1.2 CONCEPTS ET APPLICATIONS DU MARKETING' Il apparaît tout d'abord de définir le marketing afrn de mieux saisir le rôle de cette discipline. Ensuite, nous préciserons ses caractéristiques. Enfm, la présentation de La démarche utilisée par le marketing permettra de mieux cerner les méthodes qu'il utilise. Les nombreuses défmitions du marketing illustrent sa réelle complexité. Le marketing, qui a été identifié comme une activité comnierciale et comme un phénomène d'échange, peut être défini comme étant un ensemble de techniques et de moyens dont disposent les individus et les organisations pour conquérir des marchés. Selon Kotler et Dubois, le marketing est « le mécanisme économique et social par lequel individus et groupes satisfont leurs besoins et désirs au moyen de la création et de J'échange de produits et autres entités de valeur pour autrui ». C D'autres théoriciens du marketing mettent l'accent sur le fait que le marketing est un état ES d'esprit ou un ensemble de méthodes mises en œuvre par les organisations. Par exemple, pour AG Lendrevie et Lindon, le marketing apparru"t comme« l'ensemble des méthodes et moyens dont dispose une organisation pour promouvoir, dans les publics cibles, des comportements -B favorables à la réalisation de ses propres objectifs». L IB 1.2.1 Les caractéristiques du mark-eting Elles sont relatives à 3 points essentiels : un ensemble de techniques d'analyse et de décision, IO une philosophie t:t w1e positiuu ù'iult:r1a\.:t: (:slrai~giqut:). TH Le marketing regroupe un ensemble de techniques. En effet, les responsables d'entreprises ont souv~,;nt rccotrr:, à des techniques -varÏ<5cs. Ces dernières sont, par exemple, relatives EQ le plus aux activités suivantes : développement du produit, packaging, design, promotion des ventes, U animation des réseaux de distribution ct communication publicitaire. C'est au1._.;;i que les E activités marketing permettent de mieux connaître les clients, de les servir et de prendre des décisions appropriées. En tant que philosophie, le marketing utilise une démarche privilégiant la satisfaction des besoins des agents du marché. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il est considéré comme un système de pensée. Il sert de trait d'union entre l'entreprise et le marché. Cette position privikgiéc permet de diffuser au sein de l'entreprise, les informations collectées sur le marché. C'est ainsi que les dirigeants d'entreprise parviennent à orienter les activités des autres fonctiun.-; ut: l 'eulrvJH.i~ (Fiuau(;c:s, Stu\.:kagt:, Producliuu, D~vdùppt:t.ncat de pwùuii.~ nouveaux etc.) 1 OUATTARA Abdoulaye, Le MarkeJing en Afrique: Concepts et Appliccuions, Etudis Conseils ._,; Star Ld.irii;::.,, 2003, p. 261 8 1.2.2 Démarche du marketing La démarche générale du marketing intègre 2 préoccupations essentielles : la connaissance du marché et les actions à entreprendre. La connaissance du marché relève du domaine du marketing stratégique qui s'appuie sur l'analyse des besoins des individus et des organisations. L'objet du marketing stratégique est de préciser la mission de l'entreprise et de conduire celle- ci vers des opportunités attractives adaptées à ses ressources et à son savoir faire. Les actions à entreprendre ont trait au marketing opératiormel qui est une démarche volontariste de conquête des marchés existants. Le marketing opérationnel s'appuie sur des moyens tactiques relevant de la politique de produits, de distribution, de prix et de communication C 1.2.3 Le marketing en Afrique ES Le marketing a connu une évolution durant ces dernières années. Il a élargi son champ AG d'action en franchissant ses limites traditionnelles, ceHes des biens de grande consommation. Dans les pays industrialisés, cette discipline s'applique aujourd'hui dans de nombreux -B domaines. C'est à juste titre que l'on entend parler du marketing de la santé, du marketing IO L IB bancaire, du marketing industriel, pour ne citer que ceux- là. 1.3 NOTION DE LA STRATEGIE MARKETING EQ *Genèse de la stratégie de l'entreprise TH 1.3.1 La notion de stratégie Le mot stratégie vient du Grec « strategos » et signifie « conduite des armées » ; elle a donc U une origine militaire et son histoire est riche de plus de 2500 ans d'écrits et de pratiques. F.lle E était pratiquée dans les cités grecques par un stratège qui était un magistrat élu auquel on octroyait les pleins pouvoirs en cas de guene. <<Il faut distinguer les stratèges (praticiens) parmi lesquels, ii faut citer Hannibal, Jules César, Napoléon, Chaka... des stratégistes (théoriciens), qui tirent des leçons de l'a.".alyse des batailles ~ 2 A l'époque, la stratégie était la matière qui étudiait la répartition des moyens et des mouvements de l'année avant la guerre elle-même; déjà y figure la notion de futur d'anticipation et de long tenne. Cette science est apparue dans la gestion des entreprises aux Etat-Unis dans les années 60. 2 DIA Amadou Lamine, Gestion stratégique de l 'entreprise, FASEG, jalTVier 2003, p. 113 9 *Définition de la stratégie d'entreprise et marketing Dans la littérature, plusieurs définitions ont été retenues pour le mot stratégie. « La stratégie d'entreprise se défmit comme étant une allocation des ressources qui engagent l'entreprise dans le long terme. Les ressources allouées pouvant être humaines, technologiques, industrielles, commerciales ou financières. »3 «Ce qu'on appelle stratégie de marketing sur un marché est une combinaison cohérente de ces différents moyens d'action en vue d'atteindre des objectifs fixés dans un contexte concurrentiel. En d'autres tennes, une stratégie globale de marketing inclut les politiques de produit, de prix, de distribution. etc. pour le marché considéré. Une stratégie de marketing ainsi défmie reste encore relativement abstraite. Pour pouvoir être effectivement mise en œuvre, elle doit être prolongée par des plans d'action opérationnels et détaillés, comportant C 4 des calendriers, des budgets, la désignation de responsables de l'exécution, etc. » ES Il faut noter aussi, que la notion d'engagement implique que les décisions stratégiques sont AG peu réversibles et doivent par conséquent être mûrement réfléchies avant d'être prises. Des études ont d'ailleurs montré que les entreprises changeant fréquemment de stratégie ont des -B performances moyennes. L IB Cette notion d'engagement se trouve aussi dans la définition suivante : « la stratégie est un ensemble de décisions visant à anticiper ou à se prémunir face à un environnement futur TH IO incertain. >> 5 Ces défmitions portent en particulier sur le choix des domaines d ' activités dans lesquels EQ l'entreprise s'engagera et sur la nature ct l'intensité de cet engagement. La stratégie pour d'autres auteurs (Fahey, 1997) signifie tout simplement choix: •!• choix des objectifs que l'..~utrçprisc E •!• choix des consonunateurs qu'elle cherche à offrir, U •!• choix des produits que l'entreprise offre, souhaite pourstÜ\Te. La somme des choix selon Fahey détermine si l'entreprise a une chance de gagner sur le marché. Enfin, une autre défmition de la stratégie proposée par Porter ( 1999) met l'accent sur le rôle économique de l'entreprise. En effet, Porter définit la stratégie co1mne une modification de la chaîne de valeur. Pmrr lui, toute modification de la chaîne de valeur de l'entreprise peut être considérée comme une décision stratégique. La chaîne de valeur est un outil qui met en évidence la succession des 3 Idem LEN DREVIE Jacques, LEVY Julien et LIN DON Denis, Mercator: Théorie et pratique du marketing. 2003 (7ème édition), p. 1168 ' DESS Marketing el stratégie (2003- 2004), Cours de Planification stratégique 4 10 étapes qui légitiment le prix de vente aux yeux des clients. L' entreprise ayant un but lucratif, elle doit générer une valeur supérieure à son coût. AG ES C O LI IB -B EQ TH E U Il SECTION 2 : LA DEMARCHE D'ELABORATION D'UNE STRATEGIE MARKETING Ce n'est pas tous les jours que les responsables marketing d'une entreprise se livrent au travail lourd et complexe d'élaboration d' une stratégie globale de marketing pour les produits dont ils s'occupent. Cette réflexion se situe à des moments précis et relativement rares. Le premier de ces moments est celui où la décision est prise de lancer un nouveau produit. Il est clair, en effet, qu'un tel lancement ne peut se faire efficacement que sur la base d'une stratégie explicite. Le deuxième moment auquel les responsables marketing sont appelés à se pencher sur les stratégies globales est celui qui correspond à l'établissement des plans et budgets annuels de l' entreprise ; à cette occasion, il est souhaitable d'évaluer les stratégies de marketing C antérieures et, s'il y a lieu de les modifier. ES Enfin, en cours d'année, un responsable marketing peut être exceptionnellement amené à AG remettre en question et à modifier une stratégie de marketing si des événements imprévus se produisent, tels que l'apparition d'un nouveau concurrent, ou encore si les résultats de la -B stratégie en cours d'exécution se révèlent inférieurs aux objectifs ou aux prévisions. L IB La démarche généralement suivie pour Félaboration d' une stratégie de marketing comporte quatre étapes principales, qui sont schématisées dans la figure suivante TH IO EQ FORMULATION STRATEGIQUE E U MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE Fig. l : Dém.arebe d'élaboration d'une stratégie marketing S011rce : Théorie et pratique du marketing, Mercator, Lendrevie, Lévy, Lindon, 1003 (7ème édition) p. 1168 12 l.l.FORMULATION DE LA STRATEGIE Les 2 premières étapes de la figure ci- dessus concernant la fonnulation de la stratégie : - La phase de diagnostic: elle permet d'identifier les problèmes majeurs concernant la survie et le développement de l'entreprise. Ce diagnostic comporte 2 volets: le diagnostic interne, qui s'attache à mettre en évidence les forces et les faiblesses; et le diagnostic externe, qui analyse les menaces et les opportunités. Cette démarche s'inspire du célèbre modèle SWOT (tiré des initiales des mots anglais Strengths, Weaknesses, Opportunities et Threats). Le diagnostic se fait souvent sous la forme de deux tableaux récapitulatifs l'un consacré aux forces et faiblesses de l'entreprise, et l'autre aux opportunités et menaces qui ont été identifiées au cours de l'analyse du marché et de la concurrence. - La phase de proposition : elle a pour rôle de formuler les choix qui s'imposent à C l'entreprise. Celle-ci a-t-elle intérêt à se diversifier ou à recentrer son activité ? Doit- elle ES rechercher une domination par les coûts ou par la différenciation de ses produits? Peut- elle AG faire cavalière seule ou a-t- elle intérêt à nouer des alliances avec d'autres entreprises? -B 2.2 LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATEGIE L IB Les deux étapes suivantes concernent la mise en oeuvre concrète de la stratégie : L' entreprise est placée dans un environnement en constante évolution où se situent pour celle- IO ci, les principales menaces et opportunités. Il convient de scruter en permanence cet TH environnement de manière à anticiper ces évolutions ct à défmir des stratégies permettant de EQ faire fuce aux menaces ou de tirer parti des opportunités. Pour la mise en œuvre de ces stratégies, l' entreprise possède des forces, mais présente U également des faiblesses, l'ensemble définit les « compétences distinctives)) de l'entreprise. E On devra construire sur les forces, atténuer les faiblesses ct adapter les compétences distinctives aux évolutions anticipées de l'environnement. On vérifiera également que Ies orientations ainsi défmies sont conformes aux « valeurs des dirigeants ». Les choix stratégiques résultant de cc processus s'expriment en termes de domaines d'activités (couples produit- marché), d ' objectifs et de définition de moyens. La mi:;ç ~::ft ~uv1e û~;: la st1ai~gie débouche sw· w1e plani.fica tion (plan pluriannuel) et un contrôle qui vise à vérifier la bonne réalisation des objectifs et l'identification, le cas échéant, des actions correctives nécessaires. 13 2.3 LE DIAGNOSTIC GLOBAL DE LA FIRME Le diagnostic (définition du problème) est le fundernent de toute résolution de problème. Il met en évidence des écarts par rapport à une situation souhaitée ou par rapport à une nonne, des satisfactions et des insatisfactions, il doit mettre aussi en évidence Jes causes de ces écarts, les causes des causes, les conséquences des écarts et les conséquences des conséquences. La mise en évidence des conséquences (réelles ou potentielles) permet de trouver de nouveaux problèmes et d'évaiuer l'urgence et l' importance (donc les priorités) de résolution. Pour conduire le diagnostic, il est fréquemment proposé de se servir des grilles d'analyse (Desresmaux, 1993) énumérant les rubriques et questions clés auxquelles, il faut répondre. Ces grilles peuvent revêtir une formule purement descriptive, selon une démarche analogue à celle d' une check- list, où être bâties pour permettre l'exploitation de certains outils C théoriques exprimant les conceptions quant aux déterminants des jeux concurrentiels et de AG ES leurs résultats. Il existe un grand nombre de propositions de grilles de diagnostic permettant de structurer la recherche et l'analyse d'informations aux fins d'analyses stratégiques. -B Bien qu'elles soient largement redondantes et attirent ainsi l'attention sur les mêmes thèmes O LI IB ou questions fondamentales, il n'existe pas véritablement de grilk universelle : la démarche doit en fuit être adaptée à chaque cas. Au- delà du contenu de la grille se posent par ailleurs des problèmes d'opérationnalisation de son crr..plo i. TH Analyses externe et interne forment 2 volets du diagnostic. Ell~s sont bien sûr inl~rs rdi~~s. EQ au poinl que Cl:rtain!:> propo:scnt de ks cunùuin.: selon une gtille unique organis&e aulour des grandes fonctions telles que les fmances, les ventes, etc. Mais le plus souvenl sont introduils E U des éléments de différenciation. Le volet e)l."terne peut constituer le point de départ du travail de diagnostic dans la mesure où, k çatactèrc pertinent d\::s comportements de l'entreprise s'apprécie au regard des exigences dans l'envirormement dans lequel elle se trouve. 2.4 ANALYSE DE L'E~TVIRONNEMENT DE L ' ENTREPRISE L' envirormement est constitué de toüt ce qui est eil.'teme et Ïi1teme à l'entreprise. Il doit être analysé, afin de repérer les grandes tendances susceptibles d' cxcrc.cr une influence sur le développement et la pérennité de l' entreprise. Les mutations de l' environnement peuvent consüi.ucr d~;~ menaces ou contraintes qui gêr.cnt ou empôchcnt le développement ; mais au!'s i les opportunités qui facilitent le développement. 14 2.4.1 L'ANALYSE EXTERNE DE L'ENTREPRISE . 2.4.1.1 Le macroenvironnement Les comportements des clients et les actions des entreprises sont influencés par des tendances et des évolutions globales qu'on regroupe sous le terme d'environnement (ou de macroenvironnement). En ce qui concerne ce mémoire, nous allons identifier six composantes dans l'environnement d'un marché: al-L'environnement économique PNB, revenu par habitant, croissance ou stagnation économique, évolution des taux d'intérêt et de l'inflation, développement du commerce international etc. Ces indicateurs généraux ont une influence sur le niveau de la demande locale, soit de façon globale, soit de façon directe. bi- L'environnement politique eJ légal C C'est la législation nationale, ou communautaire, réglementation, déréglementation, etc. Ces AG ES évolutions créent parfois de nouvelles opportunités et souvent de nouvelles contraintes. cJ. L'environnement technologique Le développement technologique en matière de production ou entraînant Wle substitution de -B produits, innovations en biotedmologies, innovations électroniques et informatiques etc. Face O LI IB au.-x mutations technologiques, il y a l'attitude passive qui consiste à surveiller l'évolution pour s'y adapter rapidement, et l'attitude active en prenant le devant avec une stratégie d'innovation. TH Le macroenvironnement est constitué du monde extérieur à l'entreprise en dehors du secteur présente 3 étapes analytiques essentielles : EQ d'activité. Sa prise en compte étant très importante dans l'analyse stratégique, Fahey (1997) E U • contrôler les tendances pour déterminer l'évolution, • prévoir l'orientation future des changements de l'environnement, • évaluer les changements de l'environnement actuel et futur. L'environnement de l'entreprise appara.t1 donc comme un facteur clé pour la mise en œuvre des stratégies; mais ces dcrn.îèr~s doivent être assez souples pour s'adapter au.x changements environnementaux tant les fluctuations sont fréquentes et imprévisibles. 2.4.1.2 Le microenvironnement Il est constitué de toutes les données concernant les clients, les concurrents, les circuits de distribution ct les fournisseurs. Il s'agit donc de l'environnement immédiat de l'cntccprise. Son analyse permet de relever les faits marquants de la situation et les évo lutions d'un marché et de ses segments de produits. 15 al- Les clients On distinguera ceux qui achètent, les consommateurs appelés parfois, « destructeurs » et tous ceux qui ont une influence sur les raisons et les comportements d'achat et de consorrunation. bi- Les fournisseurs Ils apportent la matière première à l'entreprise cl- Les concurrents C'est une partie importante et spécifique dans !'analyse externe portant sur l'étude des concurrents. Une analyse de la concurrence passe d'abord par l'identification des différents concurrents, ensuite par l'étude des concurrents prioritaires, enfm par une analyse des positions concurrentielles. C 2.4.2 L'ANALYSE INTERNE DE L'ENTREPRISE ES Le deuxième volet de l'analyse, appelé «analyse interne» mais aussi parfois, «revue de AG performance», a pour objet de décrire et d'évaluer la stratégie et la position actuelles de l'entreprise sur le marché considéré. Elle pennet de faire le diagnostic des ressources et de -B fournir les éléments pour expliquer les raisons profondes des performances ou contre L IB performances de l'entreprise face à la concurrence. A partir des indicateurs de performance, on recherche progressivement les causes de l'état de IO compétitivité, en analysant la valeur des ressources et l'efficacité de leur mise en œuvre. TH L'analyse va porter sur les ressources financières, les ressources humaines et les compétences EQ techniques. Les ressow·ces fmancières d'une entreprise déterminent directement sa capacité à croître et à U se développer. Les compétences techniques et les ressources humaines déterminent la capacité E d'une entreprise à créer de la valeur. 2.4.2.1 Les ressources financières Les outils de hase du di.agnostü: fmancier sont les doctunents comptables de l'entreprise : les bilans financiers, les comptes de résultats et le tableau pluriannuel des flux financiers. La fonction financière doit prendre en charge l'objectif de survie de l'entreprise. C'est-à-dire percevoir, analyser et satisfaire les contraintes spécifiquement nécessaires à cette survie. Ces contraintes sont la solvabilité, la rentabilité et la flexibilité. 16 2.4.2.2 Les ressources techniques Les faiblesses au niveau des ressources techniques expliquent une part des dysfonctionnements repérés lors du diagnostic fmancier. L'objectif est aussi de savoir si l' entreprise tire au maximum parti de ses ressources techniques. L'analyse des ressources techniques est fondée sur 2 principes : •:• évaluer d'abord les indicateurs de performance pour approfonctir les problèmes clés déjà identifiés et pour vérifier l'efficacité de l'exécution des tâches clés, (• évaluer ensuite la valeur des actifs, communs à toutes les activités ou spécifiques à une activité. 2.4.2.3 Les ressources humaines Le diagnostic des ressources humaines évalue si l'entreprise dispose des hommes, en nombre C et en compétences, pour répondre aux exigences des tâches clés et pour assurer le AG ES développement. Il évalue aussi le degré d'implication du personnel dans le projet coJJectif, le climat social et les comportements. -B 2.4.3 LA FIXATION DES OBJECTIFS O LI IB Dans tous les domaines d' activité, il est utile de savoir où l'on veut aller avant de choisir son chemin. Mais s'agissant de la stratégie marketing, le choix préalable des objectifs est particulièrement important pour au moins 4 raisons. TH En premier lieu, la formulation des objectifs est nécessaire pour s'assurer qu' ils sont en tigne EQ avec l'analyse- diagnostic qui a été établie préalablement. Si des opportunités de marché ont été soulignées et que les objectifs ne les prennent pas en considération, il faut soit revoir les E U opportunités, soit les objectifs. En deuxième lieu, expliciter les objectifs assignés à une stratégie de marketing est nécessaire si l' on veut s' assurer de la cohérence de cette stratégie avec la politique générale de J'entreprise. En effet, au même titre que la po litique fmancière, i.ndusui elle et du personnel, la stratégie marketing est subordonnée à la politique générale de l'entreprise. Et pour que la direction générale de l'entreprise, puisse vérifier la co hérence de la stratégie marketing avec sa politique générale, il faut que les objectifs spécifiques de la stratégie marketing soient clairement formulés. En troisième lieu, l'élaboration et J' approbation d'une stratégie marketing sont généralement un travail collectif, faisant inten·en1r plusieurs personnes : un chef de produit, un chef de groupe, le directeur de marketing, etc. 17 Il est donc indispensable que tous ceux qui y participent se mettent d'accord clarrement sur les buts qu'ils visent, fuute de quoi ils ne parviendront sans doute jamais à s'entendre sur les moyens à mettre en œuvre. Enfin, il est clair qu'on ne peut juger a posteriori l'efficacité d'une stratégie de marketing que par rapport aux objectifs qui lui avaient été préalablement assignés. En d 'autres termes, ce sont les objectifs qui constitueront les indicateurs de performance de la stratégie retenue et les critères d'évaluation des responsables chargés de la mettre en œuvre. Pour pouvoir servir de critères d'évaluation a posteriori, les objectifs d'une stratégie de marketing doivent être formulés d ' une manière chiffrée et dans un horizon temporel détemùné: il ne suffit pas, par exemple, de se fixer pour objectif « d'accroître notre part de marché», il faut dire de combien on veut l'accroître au cours de la période de temps couverte C par la stratégie envisagée. ES 2.4.3.1 Les différents types d'objectifs d'une stratégie marketing AG Trois principaux types d'objectifs généraux peuvent être assignés à une stratégie marketing, étant entendu que, dans la plupart des cas, une même stratégie marketing se verra fixer des -B objectifs de plusieurs types. L IB *Les objectifs de rentabilité et de retour sur investissement Cette première catégorie d'objectifs a trait aux objectifs financiers. Il.s peuvent être fixés en IO termes de profits, de rendement des capitaux investis, ou encore (et c'est le cas le plus TH fréquent) en termes de contribution du produit aux frais fixes et aux profits de l'entreprise. chiffre d'affaires. *Les objectifs de volume et de part de marché E U EQ Les objectifs de contribution peuvent formulés soit en valeur absolue, soit en pourcentage du Cette deuxième catégorie d'objectifs a trait à la taille que l'on souhaite atteindre sur le marché considéré. Les objectifs de ce type peuvent être formulés, alternativement ou conjointement, en tennes de : • volume des ventes (en tonnes, en wll.tés de vente, etc.) • chiffre d'affaires • part de marché en volume et en valeur. *Les autres objectifs marketing Il est fréquent que, en plus des objectifs de volume et de rentabilité, on se fixe des objectifs ayant trait, par exemple : 18 • à l'image de la marque auprès des clients, prescripteurs ou distributeurs (résultat du positionnement et de la politique de communication) • à la satisfaction des clients. 2.4.4 LES CHOIX STRATEGIQUES FONDAMENTAUX Il serait peu avisé, Wle fois qu'on a procédé à l'analyse diagnostic de la situation et qu'on a arrêté les objectifs généraux de la stratégie marketing, de se lancer immédiatement dans la formulation du marketing- mix, c'est-à-dire que l'ensemble de ses composantes soit inspiré par certaines idées directrices communes. Ces dernières qui constituent les (05) options fondamentales de la stratégie marketing concernent le choix des sources de volume, des cibles, du positionnement, de la politique de marque et des axes stratégiques prioritaires. C 2.4.4.1 Le choix des cibles ES Parnù les cibles d'une politique marketing, il peut être nécessaire de distinguer entre autres, AG les utilisateurs, acheteurs, les prescripteurs ou décideurs. On peut distinguer (04) grandes options stratégiques : -B 1. La politique de masse ou stratégie indifférenciée : refusant de segmenter, l'entreprise L IB s'adresse à un client moyen et n'adapte pas son offre à la diversité des clients. 2. La politique différenciée: l'entreprise fait le choix d'adapter son offre à des segments IO différents de clients en proposant Wle ganune de produits ou de marques. TH 3. La politique concentrée : le choix de l'entreprise est d'adopter Wle stratégie concentrée qui EQ dble un segment partkulier du marché. Le ciblage peut porter sur le segment principal du marché ou sur un marché étroit et relativement protégé de la concurrence (niche). E U 4. La p olitique individualisée ou one- to- one L'entreprise conçoit son système de production ou de servuction de façon à adapter son offre à des micro segments ou à des clients individuels ; ce tYPe de politique se retrouve dans les services et les politiques destinées aux grands comptes (en B to B), dans les marchés du très haut luxe ou de l'artisanat. 2.4.4.2 Le choix des sources de volume Le choix des cibles est étroitement lié à un choix d'une autre nature, qui est celui des sources de volume. Alors que le choix des cibles consiste à décider par qui on va s'efforcer de faire acheter ou utiliser son offre, le choix des sources de volume consiste à déterminer à la place de quoi ce produit sera acheté ou, en d'autres termes, avec quels autres produits il entrera en concurrence. 19 Etant dormé que les ressources fmancières des clients sont limitées, tout achat d'un produit implique le renoncement, pour un montant équivalent, à d'autres achats qu'ils auraient pu faire. Dès lors, pour une entreprise qui s' apprête à lancer un nouveau produit ou qui cherche à accroître les ventes de l'un de ses produits actuels, il est nécessaire de se demander aux dépens de quels autres achats (ou dépenses) se feront ces ventes supplémentaires. Qu'il s'agisse d'un lancement ou d'un accroissement souhaité des ventes d'un produit existant, on peut considérer qu'il existe 3 sources de volume possibles; auxquelles correspondent 3 options stratégiques principales : 1. Première source possible de volume: d'autres produits de l'entreprise (la cannibalisation volontaire) Une entreprise peut chercher à développer les ventes de l'un de ses produits aux dépens C d'autres produits similaires dans sa propre gamme. AG ES Cette stratégie de cannibalisation volontaire peut se justifier dans 2 cas : • lorsque la cannibalisation est nécessaire pour bloquer ou contrer la concurrence; • lorsque la vente de ce produit est plus avantageuse pour l'entreprise que celle des -B produits cannibalisés, en termes de rentabilité ou de fidélisation de la clientèle. concurrence (la concurrence directe) O LI IB 2. Deuxième source possible de volume : les produits de même catégorie vendus par la La source de volume la plus fréquemment choisie par les responsables marketing est celle des TH produit:s directement concurrents : les produits appartenant à la même catégorie vendus par EQ d'autres entreprises. Ce choix, que l'on appelle stratégie de concurrence directe, suppose que l'on ait choisi comme cibles de clientèle les clients exclusifs de la concurrence ou les clients E U mixtes de l'entreprise et de la concurrence. 3. Troisième source possible de volume: des produits appartenant à d'autres catégories (la concurrence élargie ou diffuse) Une troisième source potentielle de volume pour un produit peut parfois être trouvée dans la consommation de produits appartenant à d'autres catégories. Il s 'agit alors d'augmenter la demande primaire de la catégorie de produits à laquelle on s'intéresse, au détriment de catégories voisines (pwduits qui répondent, au moins prutiellement, aux mêmes types de besoin) ou même complètement différentes. 20 2.4.5 LE PLAN MARKETING ET LE CONTROLE DES RESULTATS Au sens où nous l'entendons ic~ un plan est la traduction opérationnelle d'une stratégie : il consiste en une liste d'actions précises, assorties de leurs dates, de leurs coûts, d'une description des moyens matériels, humains et financiers qui leur seront alloués et de la désignation de leurs responsables. 2.4.5.1 Planification des activités marketing Les plans marketing sont souvent classés en catégories, soit en fonction de leur objet, soit en fonction de leur horizon. * La classification par objet L'objet d'un plan de marketing peut être plus ou moins général. Au degré de généralité le plus grand, la planification peut concerner 1' ensemble de la stratégie de marketing de l'entreprise. C Il s'agit alors, en partant d' objectifs très généraux (rentabilité, croissance, diversification, AG ES vocation générale de l'entreprise), et en s'appuyant sur une analyse prévisionnelle également très générale de l'environnement (économique, institutionnel, sociologique, etc.) de décider à l'avance à quels marchés s'intéressera l'entreprise et quels produits ou services elle vendra -B A ce niveau de généralité, les plans de marketing, il faut le noter, se confondent avec les plans O LI IB de politique générale de l'entreprise, ou du moins en sont partie intégrante. A un niveau un peu moins élevé de généralité, nous trouvons des plans de marketing relatifs à une activité ou à un produit particulier de l' entreprise. Il s'agit alors de définir d'une manière TH précise, en les situant dans le temps, les opérations nécessaires à la mise en œuvre d'une EQ stratégie globale de marketing déterminée. L'une des missions principales des chefs de produits dans les grandes entreprises consiste à élaborer et à proposer à la direction du E U marketing des plans de marketing relatifs aux produits dont ils ont la charge. En descendant encore d'un cran dans l'échelle de généralité, on trouve les plans relatifs à une composante particulière du marketing- rrùx un produit déterminé. * La classification par horizon Sur cette première classification des plans de marketing en fonction de leur objet, vient se greffer une deuxième classification en fonction de leur « horizon». En effet, il faut distinguer des plans à court terme, à moyen terme et à long terme. Le court terme concerne les plans dont le délai d'application est inférieur à un an. Le moyen terme va de plus d'un an à 5 ans. Le long terme, enfin, se réfère à un horizon supérieur à 5 ans. 21 2.4.5.2 Les variables du marketing- mix );> 6 LE PRODUIT C'est une combinaison d'éléments matériels, fonctionnels et symboliques. Il est caractérisé par sa nature économique, par sa place dans le processus de production et par sa durée de vie. Les produits peuvent être regroupés en gamme de largeur et de profondeur variables. La marque les identifie. Les caractéristiques du produit sont à la fois : - matérielles : il a des caractéristiques physiques et techniques. La notion de produit incorpore autant celle de bien matériel que celle de service produit par une entreprise ; -fonctionnelles: il remplit des fonctions d'usages spécifiques ; - symboliques: il véhicule une image perçue par les consommateurs et liée à son histoire, à son positiormement, à l'image de son fabricant. LE PRIX AG ES C );> Il est une caractéristique du produit, il agit directement sur les recettes de 1' entreprise et donc sur le niveau des profits, sur la position concurrentielle, sur le volume et la spécificité de la demande. Mais des contraintes externes limitent la liberté de l'entreprise dans la fixation de -B ses prix. Ce dernier est une variable déterminante du profit. L'entreprise doit retenir le prix O LI IB qui maximise son profit sans entraver les ventes. Le prix est aussi une arme pour gagner des parts de marché: quand l'entreprise a l'avantage d' une forte capacité de production, on donne parfaite maîtrise de ses coûts de production ou TH d'une parfaite maîtrise de ses coûts de production, elle peut développer ses parts de marché EQ grâce à une politique de prix agressive. C' est enfin un moyen d ' influencer Ja qualité perçue du produit : un prix élevé est souvent );> LA DISTRIBUTION E U interprété comme gage de borme qualité (et inversement). Pour vendre ses produits, l'entreprise doit entrer en contact avec ses clients. Généralement, la liaison est indirecte : le produit transite via plusieurs intermédiaires qui forment le circuit de distribution et qui facilitent le processus d' échange. Le nombre des intermédiaires varie suivant le type de distribution. Le circuil de distribution est l'ensemble des intermédiaires intervenant dans le circuit de commercialisation qui relie le producteur au vendeur. 6 EDIGHOFFER Jean- René, Précis de gestion d 'entreprise, Nathan, août 1996, p. 159 22 Le choix du circuit dépend de la nature du marché (spécialisé ou généraliste), de l'image associée au produit (grande consommation ou haut de ganune), ainsi que des volumes produits (fuibles ou élevés). Il y a 3 catégories de circuits de distribution. Il peut être ultracourt, ce qui correspond à la vente directe, du producteur à l'acheteur. Lorsqu'un seul intermédiaire fait la jonction entre le producteur et l'acheteur, le circuit est qualifié de court. Enfin, le circuit est long si deux intermédiaires, au moins, s'insèrent entre le producteur et 1' acheteur. }> LA PUBLICITE ET LA PROMOTION L'entreprise doit, un jour ou l'autre, faire connaître son produit, en vanter les mérites et développer ses ventes. C'est le rôle de la publicjté et de Ja promotion, qui peuvent prendre des C formes diverses. La campagne publicitaire s'inscrit dans la politique de communication. AG ES La publicité est l' ensemble des activités visant à présenter à un groupe d'individus un message non personnalisé concernant un produit, un service ou une idée. Ce message, appelé publicité est véhiculé par un ou plusieurs médias. Il est payé par un annonceur nommément -B désigné. O LI IB En fonction de son objet, on distingue la publicité de marque, collective, institutionnelle. Elle change avec la cible concernée : elle est soit professionnelle soit grand public. Enfin, la nature de Ja communication employée détermine différentes catégories de publicité : médias TH traditionnels, marketing direct (téléphone, mailing). EQ L'annonceur ou l'entrep1ise qui souhaite faire connaître ses produits élabore une politique de conununication. Il a recours à une agence de publicité, qui construit la campagne publicitaire. E U Elle sélectionne aussi : les médias (affichage, presse, radio, TV) et les supports (le moyen particulier utilisé pour la transmission du message. 2.4.5.3 Evaluation du plan d'action marketing Quel que soit le soin apporté à la préparation d'une stratégie ou d 'un plan de marketing, leur réalisation doit en être contrôlée ensuite en permanence. Avant d' examiner, d'une maruère plus détaillée, sur quels aspects principaux de ses activités de marketing une entreprise doit exercer des contrôles, et par quelles méthodes elle peut le faire, il convient de se demander, d 'une manière plus générale, quels sont les principes, quelle est la démarche générale du contrôle et quelles activités mentales il recouvre. 23 Tout contrôle comporte nécessairement 3 étapes: •!• la 1ère consiste à défm.i.r avec précision les objectifs poursuivis et les normes à respecter; •!• la 2ème étape consiste à comparer la situation réelle à un moment dormé, avec la situation «normale», et à noter et expliquer les déviations éventuelles; c'est une étape d'informatio~ de comparaison et d'explication; •!• enft~ la 3eme étape consiste à prendre des mesures correctives, permettant de pallier les déviations constatées. SCHEMA D'ELABORATION D'UNE STRATEGIE MARKETING l- ANALYSE- DIAGNOSTIC C l11olt \t'de la AG ES ln,J!r,c· du 11/llrt /r,: -B - l-------! O LI IB L------ 1 tlllt 111'/"l'llC(' 2- FIXATION DES OBJECTIFS TH ~ 3- CHOIX DES OPTIONS STRATEGIQUES FONDA MENTALES EQ ( ihf,., ' ' 1~~ • \if 11 •1111 t'Ill t 'f 1( .\oun n dt· 1 E U l'Ofll/111' 1 ( Jzoh de' priorité' l 4- FORMULATION ET EVALVATI ON DU MARKETING- MIX l PLANS D'ACTIONS A COURT TERME Fie. 2: Schéma d'élaboration d'une str!ltégie marketing Source : Théorie et pratique du marlcetin~, Mercator, Lendrevie, Lévy, Lindon, 2003 (lème édition) p. 1168 24 EXPLICATION DU SCHEMA La démarche généralement suivie pour l' élaboration d'une stratégie de marketing comporte 5 étapes principales, qui sont schématisées dans la figure ci~ dessus. La 1ère étape est une analyse diagnostic de l'environnement, du marché, des clients et de la concurrence d'une part et de l'entreprise d 'autre part. La 2ème étape consiste à formuler, d' une manière, prée~ les objectifs qui seront assignés à la stratégie. La 3 ème étape définit les options stratégiques fondamentales, à savorr les cibles, le positionnement, les sources de volume, la politique de marque et le choix des priorités. La 4 ème étape consiste à formuler et évaluer, à partir des options fondamentales retenues, un marketing~ mix précis, c'est~ à- dire une combinaison de politique de produit, de p~ de C distribution et de communication. La 5ème étape, enfin, permet d'évaluer et de valider les plans G A ES d'actions proposés. TH O LI IB -B E U EQ 25 CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU GROUPE CCBM La société a la forme d'une S.A (Société Anonyme) régie par l'Acte Uniforme de l'OHADA (Organisation pour l'Harmozùsation du Droit des affaires en Afrique) du 17 avril1997, relatif au droit des soçiétés commerciales et du OIE (Groupement d'Intérêt Economique). Le capital social est fixé à 100 000 000 de F CFA. Il est divisé en l 0 000 actions de 10 000 F CFA chacune, réparties entre les associés. L'entreprise a pour dénomination « CCBM » et son siège social se trouve à Dakar, principalement au Centre Commercial Touba Sandaga (au 6ème étage). Sa durée est fixée à 99 années depuis la date de son immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier (RCCN), sauf les cas de dissolution anticipée ou prorogation prévus par les statuts. Le groupe CCBM est une société anonyme en pleine expansion avec un chiffre d'affaires qui C A ES a progressé de plus de 40% entre 2001 et 2002 en passant de 25 à plus de 35 milliards de FCFA Durant la même période le personnel est passé de 464 à 608 agents. Référence nationale en matière de commerce et d'industrie, la société est organisée en holding comptant G une dizaine de filiales sous la coordination de l'entité CCBM qui fait office de Direction -B Générale, responsable des choix stratégiques et du contrôle du groupe. IB Ce deuxième chapitre met en exergue la présentation du groupe CCBM. Il est composé d'une TH O LI section parlant de l'organisation et du fonctionnement du groupe CCBM. SECTION I: ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU GROUPE CCBM Le Centre Commercial Touba Sandllga U EQ 1.1 LES DIFFERENTES FILIALES DU GROUPE CCBM Le Centre Commercial TOUBA SANDAGA est une filiale du groupe CCBM inaugurée le E 9 novembre 2001, par Son excellence Abdoulaye WADE, Président de la République du Sénégal. Premier centre commercial moderne de Dakar, il est situé en plein centre ville, sur l'avenue Lamine Guèye. Touba Sandaga dispose de 174 magasins répartis sur 5 niveaux + rez de chaussée pour une superficie de 11 000 m2 avec parking au sous sol. Outre le commerce, le centre abrite différents services : bureaux de change, cabinets comptables, transitaires, agences de voyage, banques, etc. ..&- CCBM Electronique (CCBME) CCBME est spécialisé dans l'électronique et l'électroménager. Il est le représentant exclusif des marques SAMSUNG et SONY au Sénégal. 26 CCBME dispose d'un réseau d'une centaine de distributeurs sur l'ensemble du territoire et permet ainsi au groupe d'être classé leader dans ce domaine. CCBME a développé, à travers son entité AFRICA TECHNOLOGIES, et en partenariat avec des multinationales~ des châmes de montages : • de téléviseurs et de climatiseurs sous licence coréenne (Sarnsung) ; • de cuisinières et de réfrigérateurs sous licence italienne (Xpert). CCBME prend en charge également le service après vente (SAV) de tous matériels vendus CBME dispose deux types de canaux de distribution : • ceux rattachés directement à CCBME : les Showrooms de Lamine GUEYE et Pompidou, dans certaines filiales du groupe CCBM (Master Office et Pridoux), • les distributeurs agrées (Dakar ville, Pikine, Rufisque, les Régions) C Les principaux clients sont : l' achalandage (clients occasionnels), les circuits traditionnels de A ES distribution issus du milieu informel, le secteur formel (les entreprises privées et 1' administration). G -B '""- SBA-IA IB Cette filiale est spécialisée dans la production des produits alimentaires tels que le lait en O LI poudre conditionné (BARALAlT), les pops corn, le lait concentré, les confiseries et les détergents tels que le javel KLlNET et la lessive en poudre SOKLIN. TH EQ $. MASTER OFFICE Filiale du groupe CCBM créée en Mars 2000, cette société peut être considérée comme « le U premier supermarché de l'Afrique de l'Ouest spécialisé dans la vente de produits E bureautiques ». Tous les articles et mobiliers de bureau y sont commercialisés sous la formule:« Absolument tout pour votre bureau ». ~ PRIDOUX SARL filiale du groupe CCBM créée en 2000, PRIDOU:X est spécialisée dans l'implantation et l'exploitation de supérettes en direct ou en franchise (première société sénégalaise à développer les franchises). Les Pridoux comme leur nom l'indique proposent des biens de consommation courante à des prix abordables. Ce réseau de supérettes très modernes a opté pour la qualité et la proximité en ouvrant au cœur des quartiers de Dakar et dans les régions, des points de ventes agréables et ouverts sept jours sur sept. 27 * AFRICA TRANSIT Société anonyme, filiale créée en Juin 1999. Spécialisée dans toutes les opérations en douane : transit (import- export), entreposage, assurance d'un crédit constant, transport etc. ATLAS VOYAGE Filiale du Groupe spécialisée principalement dans la billetterie, le réceptif. les séminaires, les conventions et progranunes événementiels (restauration et logistique de secrétariat). WISE Fidèle à son credo d'offrir des produits et services adaptés aux réalités et caractéristiques C économiques, socio -culturels du Sénégal, l'Agence WISE a choisi une option résolument A ES moderne et innovante en matière de communication et d'affichage urbain, d'élaboration et d'exécution de recommandations stratégiques, de conception et de réalisation de tous supports G de communication : conception graphique, infographie, conseils en marketing etc. TH O LI IB -B E U EQ 28 ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION GENERALE DE CCBM C ES f - ~~~H:s~n~: \T 1 - -- - ·-· - - ~I>IIH~ FI I>IIH ( llO\ 1 H 11\l(ll 1 1· 1 1\ H Hn 1 \ 1 H) 1 1 R I>F"IHSSOI IH'FS L Ill \1 \1\FS --- l _1·-I~~~DI(H 1· l --- -..t·ln 1< 1· IH-.. 1'1~( ).J 1 1\1\101!11 -l 11~"-J 1 .... - - - - - - ---~ .._,. H\ H T ' r l <mn111« 1 \1 - ___j E U Fig. 3 : Organigramme du Groupe CCBM Source : Direction générale de CCBM 1 ____J r - -..1 H \ 1< 1· < 0\ Il \Ill· 1 \ EQ TH ~11· 1\\~~ (;F\LI~ \1 '""""' O nmH l'FIt< \1.)\tl \ ISTI~ \ 1 n 1 LI --J- 1 ' \ n : l>r DIIH ( 1'10\ l IB -B --1 1 AG l__ -·· nmH ' IU R - 29 1.2 ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU GROUPE CCBM 1. 5. 1 Le Président Directeur Général Il veille à l'exécution des tâches suivantes : •:• le contrôle général de l'entreprise, des filiales, ainsi que toutes leurs activités, •) la planification, l'organisation et l'exécution de tous les projets se rapportant à chaque filiale. 1. 5. 2 Le Directeur Administratifet financier Son rôle s'articule autour des points suivants : •:• gestion des encaissements et des liquidités de l'entreprise •:• gestion des obligations financières de l' entreprise •:• tenue des comptes et des rapports financiers du Groupe C 1.5.3 Le Directeur des Ressources Humaines ES (• gère le personnel et l'organisation des postes de travail AG •:• contrôle la productivité et la fonnation du personnel 1.5.4 La Direction technique et informatique -B •) met en œuvre des moyens pour la production IB •!• fournit des produits et services pour l'entreprise •:• il règle et traite les affaires juridiques EQ 1.5.6 Le service des projets immobiliers TH O 1.5.5 Le Service contentieux et juridique LI •) gère et entretient le parc informatique •:• étudie la rentabilité des projets immobiliers de l'entreprise E 1.5. 7 Le Service commercial U •!• recherche des fmancements pour les projets •:• veille à la prospection et à la satisfaction de la clientèle 30 C G A ES TH O LI IB -B DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE DE L'ETUDE RELATIVE A LA PROPOSITION D'UNE STRATEGIE MARKETING POUR DAKAR HORIZON E U EQ CHAPITRE l : ANALYSE DE L'ENVIRONNEMENT ET DU MARCHE DES CENTRES COMMERCIAUX A DAKAR L'environnement peut être présenté comme étant l'ensemble des conditions naturelles et culturelles susceptibles d'agir sur les organismes vivants et les activités humaines. II se présente sous deux formes : - Le macroenviroilllement : il est défini comme étant l'environnement général de l' entreprise qui l' influencera et auquel celle-ci devra s'adapter. L'environnement est en perpétuelle mutation : nouvelles idées, nouveaux produits, nouvelles techniques de communication etc. autant d'opportunités pour les entreprises qui savent les anticiper ou s'y adapter, autant de menaces pour les autres. Il est composé de quatre élément : l'environnement socio- culturel, C l'environnement démographique, éconorrùque et social, l'environnement institutionnel et A ES juridique et l'environnement teclmologique. - Le microenvironnement : il doit permettre de mettre en évidence les principales forces de G l'entreprise, c'est-à-dire son savoir- faire, son métier, ses compétences etc. mais ses -B faiblesses auss~ dans les différents domaines (Marketing, Finance, Production, Ressources IB Humaines etc.), afin de consolider ou d'améliorer ses performances. O LI Quand au marché, il peut se définir par la demande avec l'ensemble des clients capables et désireux de procéder à un échange leur permettant de satisfaire un besoin. TH Par l'offre, c'est- à- dire par l'ensemble des produits (biens et services) dont les composantes (marque, garanti~ EQ matérielles (caractéristiques physiques, conditionnement, qualité etc.) et immatérielles ·services .. .) satisfont les mêmes types de besoins et de désirs des E U conso mrnateurs. Ce chapitre comporte quatre sections, qui sont des éléments fondamentaux de ce mémoire. La première section permet de faire l'analyse du macroenvironnement de Dakar Horizon, la deuxième section l'analyse du mÏ(,Toenvironnement du centre commercial Ensuite, nous avons la troisième section qui traite de l'analyse interne de Dakar Horizon. Et pour terminer, la denùère section fait la synthèse des analyses externe et interne de Dakar Horizon. SECTION l ANALYSE DU MACROENVIRONNEMENT L' entreprise est soumise à de nombreuses contraintes, provenant de son milieu, qu'elle ne maîtrise pas. Son objectif va être de réduire cette incertitude ; par conséquent, elle se doit d'analyser, de comprendre son environnement. 31 Au mveau général, l'environnement est un ensemble de forces démographiques, économiques, technologiques, politiques, réglementaires, sociologiques et culturelles. A l'échelle de l'entreprise, il est formé d 'un groupe d'acteurs: concurrents, clients fournisseurs, distributeurs. L'analyse des tendances, des opportunités et des contraintes est essentielle avant de faire des choix en matière de localisation de produits, de fmancement etc. L'entreprise peut enfin modifier l' environnement par son activité. 1.1 L'ENVIRONNEMENT JURIDIQUE ET FISCAL *Opportunités sur l'environnement juridique et ftscaf Un cadre juridique et fiscal rénové ; avec la récente réfonne fiscale, le code général des C impôts rapproche ce dispositif des normes internationales en jetant les bases d'une baisse A ES substantielle du taux marginal de taxation du capital. En effet, la baisse de la fiscalité est amorcée grâce à la réforme de la patente, à la réduction du taux de l'impôt sur les sociétés G (qui passe de 35% à 33%) et à l'extension du régime de l'amortissement accéléré. -B Dans le cadre du processus d'amélioration constante de l'environnement des affaires en vue IB de stimuler l'investissement privé, l'Etat du Sénégal a promulgué un nouveau code des O LI investissements. Ce dernier répond aux objectifs ci- après : amélioration de la compétitivité des entreprises sénégalaises • mise en cohérence avec la réforme fiscale • création d'emplois • décentralisation des activités de production • densification du tissu industriel existant TH • E U EQ Le nouveau code se singularise par un ensemble d'innovations majeures visant à adopter l'investissement privé dans des secteurs stratégiques, parmi lesquels : • l'institution d'un système de crédit d'impôts pour investissements d'un montant égal à 40% des investissements en immobilisation, sur une période de 5 ans et plafonné, pour chaque exercice, à 500/o du bénéfice imposable pour les entreprises nouvelles et 25% pour les • e~1:ensions ~ l'élargissement du champ d'application du code à des secteurs stratégique (téléservices, parcs industriels, cyber- villages, complexes commerciaux etc.) • déplafonnement du montant des investissements projetés dans les services; 32 • î'encouragement des activités à haute intensité de main- d'œuvre et l'incitation à la création d'emplois dans les régions autres que celle de Dakar; • la délimitation entre la phase d'investissement et celle d'exploitation, ce qui permet à l'investisseur de jouir entièrement des avantages d'exploitation pendant la durée prévue de 5 ans et à l'Administration de collecter toutes les informations relatives à la réalisation du programme agréé et au démarrage des activités; • le respect des dispositions du code de l'environnement la suppression du minimum de fonds propres exigibles. La nouvelle loi sur les BOT: votée par le parlement du Sénégal le 13 avril 2004, la nouvelle loi sur le BOT vient combler un vide juridique car jusqu'ici, il n'y avait pas de réglementation formelle en matière de partenariat public- privé pour le financement, la réalisation et C A ES l'exploitation d'infrastructures d'intérêt public. La loi sur le BOT régit désormais le cadre juridique permettant l'exercice de ce nouveau partenariat. EUe s'applique à tous les contrats dits « Construction, Exploitation, Transfert» G (CET) par lesquels l'Etat, une collectivité locale, un établissement public ou une société à -B participation publique majoritaire (appelé autorité concédante) confie à un tiers (dit opérateur IB du projet) tout ou partie, la conception, le financement, la réalisation et l'exploitation d'une des redevances versées par les usagers. TH O LI infrastructure d'intérêt public, dès lors que l'opérateur privé se rémunère essentiellement par La nouvelle loi privilégie la transparence dans les procédures de sélection tout en garantissant aux principes de publicité et de mise en concurrence. U EQ la bonne exécution des engagements contractuels. Ainsi, tous les contrats CET sont soumis E Notons Ja création pour ces marchés d'une commission d'appel d'offres dont les travaux font l'objet d'un procès- verbal qui est rendu public. Le projet Dakar Horizon va bénéficier de ces avantages dans la mesure où, il va créer des emplois pour lutter contre le chômage à Dakar. *Les menaces sur l'environnement fiscal et juridique Nous pouvons mettre en évidence les menaces suivantes: • l'augmentation du taux de l' impôt sur les sociétés • l'instabilité dans la formation d'un gouvernement (changement de gouvernements en permanence) • la non transparence dans l'attribution des marchés et des appels d'offres. 33 1.2 L'ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE *Opportunités sur l'environnement économique Un secteur privé moteur de l'économie: Je Sénégal s' est engagé au cours de ces dernières années dans un vaste programme de privatisation des entreprises publiques touchant de longs secteurs de l'économie. Des investisseurs de grande notoriété sont aujourd'hui présents dans les secteurs stratégiques comme l'eau. les télécommunications, l'énergie, le tourisme, les transports, etc. Ces réformes économiques ont conduit dans certains domaines à la mise sur pied d'organes de régulation chargés d'assurer une concurrence saine entre acteurs économiques. Un dispositif d'appui aux investisseurs plus opérationnel: depuis les programmes d'ajustement structurel des années 80, 90, le Sénégal s' est inscrit dans une dynamique C d'amélioration du client des affaires. A ES C'est dans ce contexte que furent adoptées les mesures qui ont conduit à la création du code des investissements et au « re- profilage » de tout le dispositif de promotion des G investissements, notamment à travers l'adoption du statut d' entreprise franche d'exportation. -B Une économie saine et compétitive : l'économie sénégalaise reste dominée par les activités secondaires contribuent chacune pour 20%. O LI IB tertiaires qui contribuent pour 60% à la formation du PIB. Les activités primaires et Le Sénégal est le premier pays à avoir été noté B+/stable/B en Afrique de l'Ouest par la TH prestigieuse agence internationale de notation internationale Standard and Poor's, ceci EQ pendant trois années consécutives. Cette excellente note attribuée au Sénégal est un indice palpable des niveaux de performances réalisés. Elle conftrme la bonne image du pays et U conforte la stabilité politique et sociale, limitant ainsi de façon considérable le risque pays E investissement. Restauration de la capacité financière de l'Etat: grâce à une gestion rigoureuse des finances publiques, l'Etat du Sénégal a progressivement restauré sa capacité financière. La politique de stabilisation des finances pubJiques a enregistré de bons résuhats. L'Etat a même réalisé des excédents budgétaires qui offrent des possibilités de diversification des investissements, notamment vers les secteurs sociaux. Ce phénomène permet de nouer des partenariats avec le secteur public pour le financement des projets de certaines entreprises privées. C'est ainsi que Dakar Horizon a pris naissance avec l'appui de la Mairie de Dakar. 34 *Menaces sur l'environnement économique Parmi les menaces, nous pouvons citer : • les fluctuations économiques (crise du do1lar, augmentation du baril de pétrole etc.) • la dévaluation du F CFA • la crise politique (crise dans la sous région : la crise ivoirienne, togolaise ... ) • un niveau de corruption élevé 1.3 L'ENVIRONNEMENT TECHNOLOGIQUE *Les opportunités sur renvironnement technologique L'évolution des technologies de l'information et de la communication représente pour le Sénégal à la fois une contrainte et une opportunité. D'une part, elle contribue à C AG ES l'accroissement de la dépendance économique et culturelle d'un pays consommateur vis- àvis des pays producteurs de technologies. D'autre part, leur généralisation est un réel outil d'intégration régionale et d'ouverture au monde pour le pays, notamment par l' utilisation du courrier électronique, du commerce en ligne, de la formation à distance ... qui sont autant de -B facteurs de développement. C'est à cet effet, que la fondation Trade Point Sénégal a mis en O LI IB place un site Web qui hébergera plusieurs boutiques virtuelles sénégalaises avec option d' achat, pour permettre aux entreprises nationales d' intégrer le commerce électronique. Dakar Horizon semble bien comprendre l'importance des nouvelles technologies de TH l' information et de la communication, en mettant en œuvre un site Internet permettant aux EQ sénégalais de l'extérieur de s'inscrire en ligne pour la réservation des boutiques et magasins. De plus, des escalators sonl prévus dans ce nouveau centre commercial pour faciliter la E U circulation des clients, des écrans publicitaires pour favoriser l'animation du centre commercial et des caméras de surveillance dernières générations pour la sécurité des visiteurs et des commerçants. *Les menaces liées à l'environnement technologique Elles résident dans les coûts pour l'acquisition et l' entretien de ces nouvelles technologies et à leur non maîtrise pouvant entramer leur détérioration. 35 SECTION 2: ANALYSE DU MICROENVIRONNEM.ENT Il est constitué de toutes les données concernant les clients, les concurrents, les circuits de distribution et les fournisseurs. Il s'agit donc de l'environnement immédiat de l' entreprise. Son analyse permet de relever les faits marquants de la situation et les évolutions d'un marché et de ses segments de produits. 2.1 ETUDE DE MARCHE SUR LES CLIENTS POTENTIELS DE DAKAR HORIWN Du 05 octobre 2004 au 25 octobre 2004, une étude a été réalisée sur les clients potentiels du nouveau centre conunercial Dakar Horizon. Le but de l'étude était de mesurer le degré de notoriété des commerçants en matière de centres commerciaux afm de cerner leurs besoins et attentes et leur offrir ainsi, nos services de qualité. C interrogées : A ES Au cours de l' enquête, 100 personnes se trouvant dans les marchés ci- dessous furent le marché de Sandaga (30% des répondants) • le marché de Tilène (18% des réponses) • le marché des .l-aM (8%) • le marché de Colobane (22%) • le marché de Grand Yoff(ll% des répondants) G • TH O LI IB -B Il faut noter aussi que l'enquête s' était déroulée dans des conditions difficiles. En effet, la du fisc) et s'étaient montrés peu coopératifs. U EQ plupart des commerçants se méfiaient des questions (pour eux, ils avaient affaire à un agent E Parmi les personnes interrogées, on notait 79 hommes et 2 1 femmes, les 96% de l'échantillon étaient composés de commerçants et 79% d'entre eux avaient une tranche d'âge variant entre 26 et 60 ans. 2.1.1 Objectif de l'étude de marche L'objectif de 1'étude est de connaître le degré de notoriété des différents centres commerciaux de Dakar par les commerçants des marchés cités plus haut, et en même temps, leur faire découvrir le nouveau centre commercial Dakar Horizon. Taille de l'échantillon: 100 personnes (exclusivement des commerçants). 2.1.2 Informations à recueillir de l'étude de marché ~ les différentes activités des commerçants : commerce de tissus, prêts-à-porter, soins et beauté, joaillerie, vaissellerie etc. 36 ~ leurs opinions et appréciations sur les différents centres commerciaux de Dakar ~ leurs attentes d'un nouveau centre commercial comme Dakar Horizon 2.1.3 Choix de la technique de recueil des données et des sources d'information ~ Etudes documentaires (études réalisées sur les centres commerciaux à Dakar : Direction de la Prévision et des Statistiques, Internet, le Mercator) ~ Enquêtes terrain précédentes ~ Entretiens avec les cibles et observation 2. 1. 4 Analyse et traitement des données Ils se feront par le logiciel de traitements et d'analyses des données : le Sphinx. 2.1. 5 Rapport de synthèse et analyses de 1'étude de marche C *Notoriété des clients sur les centres commerciaux AG ES En ce qui concerne cette première modalité, il faut noter que 5 centres commerciaux affichent une forte notoriété: Touba Sandaga (100% des réponses), El Malick (82%), Touba Khelcom (71%), les 4C (47%) et le centre commercial Elisabeth Diouf(21%). -B La notoriété de Touba Sandaga, El Malick et le centre commercial Elisabeth Diouf pourrait O LI IB s'expliquer par le fait qu'i1s ont été les premiers centres commerciaux à être expérimentés à Dakar. Touba Khelcom et les 4C sont des centres commerciaux récents, qui sont déjà ou presque opérationnels avec une communication axée à la TV, la radio, les panneaux TH publicitaires et même la presse écrite. EQ Le centre commercial Dakar Horizon enregistre un score faible (13%) et la plupart des réponses viennent des commerçants de Sandaga qui sont plus proches du site. E U " Centre commercial présentant le plus de confort, de qualité et le mieux placé. Sur le plan du confort, 3 centres commerciaux se positionnent : Touba Sandaga (85% des réponses), El Malick (6%), Touba Khelcom (6%). Cela se traduit par le fait que ce centre constitue une révolution en matière de centres commerciaux à Dakar: l'un des centres commerciaux les plus modernes de Dakar ; sans oublier que le gardiennage y est effectif 24h/24 avec tous les dispositifs de sécurité (caméra, alarmes etc.) Sur le point de vue de la qualité, le CCTS bat de loin tous les autres centres comme El Malick (~/o), 4C (2%), Touba Khelcom (1%) et Petersen (1%). Pour le centre commercial le mieux placé pour la clientèle, El Malick enregistre le plus bon score (49% des réponses), suivi de Touba Sa.ndaga (16%), Elisabeth Diouf (12%), Touba Khelcom (7%) et Petersen (5%). 37 *Informations recueillies sur les commerçants 30% des commerçants consacrent 10 000 à 50 000 F CFA pour leur location, d'autres 50 000 à 100 000 F CFA (40% des interrogés) et les 26% sont propriétaires de leurs sites. En outre, 71% de ces commerçants ont l'ambition de quitter leurs sites pour un grand centre commercial soit pour fuire plus de bénéfices, soit pour avoir plus de clients et chercher un bon emplacement pour des activités rentables. Par contre, 28% des commerçants sont réticents à l' idée de rejoindre un autre grand centre commerciaL du fait des loyers et taxes qu'ils jugent excessifs, de la forte concurrence dans les centres commerciaux pouvant engendrer une mévente ou simplement parce qu'ils ne sont pas intéressés du tout à cause d'une clientèle qui leur est fidèle. C Pour ceux qui sont intéressés par le centre, 39% des répondants comptent s'investir dans le AG ES prêt-à-porter, 29% dans les cosmétiques, 26% dans la vente des tissus, 14% dans l'électroménager et les 17% dans les autres activités comme : la quincaillerie, la couture, les soins et beauté et la bureautique. -B Parmi les niveaux qui ont été les plus cités, 53% des questionnés optent pour le rez de chaussée, 30% pour le 1er étage, le 2eme et 3eme étage enregistrent les plus mauvais scores avec O LI IB respectivement 1% et 4%. Ce phénomène trouve son explication par le fait que les clients ont tendance à s'arrêter au 1er étage pour leurs achats car ils ont la paresse de monter jusqu'au 3ème étage. TH Il fuut y ajouter aussi, que les surfuces intéressant le plus les clients varient entre 5 à 15 m 2 EQ (60% des répondants). services suivants : • Banques (73% des réponses) • Agences de voyages (67%) • Assurances (54%) • Cabinets médicaux et pharmacies (52%) • Cabinets de communication (44%) • Restaurants (28%) • Cabinets juridiques et fiscaux (24% des répondants). E U Une fois le centre commercial mis en place, les commerçants aimeraient y retrouver les 38 Ces services facilitateurs jouent un rôle majeur dans la fidélisation des clients de Dakar Horizon. En effet, il ne faut pas perdre de vue que la plupart des commerçants voyagent beaucoup vers l'international (la sous région, l'Asie, l'Europe et l'Amérique) et qu'ils font beaucoup de transactions commerciales ou des transferts d'argent avec les banques telles que la BICIS, la SGBS, la BST etc., des importations de marchandises. D'où la nécessité de ces services dans ce nouveau centre commercial. L'entreprise a tout intérêt à faciliter la tâche du client, soit pour réduire son anxiété, soit pour rendre moins complexe sa tâche, soit pour l'aider à obtenir le service qu'il désire et donc qui le satisfera. Une entreprise peut fonder sa compétence- clef sur cette aptitude à aider son client dans le processus de service. C AG ES En ce qui concerne l'Internet, il faut noter qu' il joue un rôle fondamental dans l'esprit des commerçants. En effet, 60% des répondants pensent que c'est un bon moyen pour faire la promotion de leurs produits, 33% affirment le contraire et 7% de non réponses. D'ailleurs, 48% des interrogés sont favorables à ce que Pon diffuse leurs produits sur le site Web de -B Dakar Horizon et 33% trouvent que ce n'est pas utile. O LI IB 2.1. 6 Recommandations de l'étude de marche Concernant la notoriété de Dakar Horizon, il faut souligner qu'elle est relativement fuible marché de Sandaga. EQ TH (13% panni les 100 personnes interrogées). De plus, les répondants se trouvent dans le ll serait nécessaire donc d'orienter une campagne de communication à travers les marchés de E U Tilène, HLM, Castors, Colobane et Grand Yoff. Cela suppose de mettre des panneaux publicitaires (grand format) dans ces endroits et le long de l'autoroute. En effet, la plupart des commerçants habitent les banJieues (Pikine, Guédiawaye, Parcelles Assainies, Cambérène etc.) et emprWltent cette voie en rentrant chez eux le soir. De plus, il serait aussi intéressant de rencontrer ces commerçants en partenariat avec la Mairie de Dakar, afin de leur donner des informations précises sur le centre commercial (sa position géographique car les commerçants ont tendance à le confondre avec les 4C, les modalités pour y souscrire, le plan du centre, ainsi que les avantages que l'on peut bénéficier dans ce centre. Ce sera l'occasion aussi, de distribuer les prospectus réalisés sur Dakar Horizon pour toucher le maximum de clients. 39 2.1. 6 Etude de la zone de chalandise La zone de chalandise est l'aire géographique d'influence d'une unité commerciale d'où provient l'essentiel de sa clientèle et d'où sont issus les 80 à 95% de son clùffre d'affaires. L'étude de la zone de chalandise obéit à des fins différentes selon qu'il s'agit d'étudier l'aire d'influence d'un magasin existant ou qu'on veut choisir un lieu d'implantation et évaluer son potentiel. Si nous prenons comme exemple le centre commercial Touba Sandaga, il faut noter que la plupart des clients (70 à 75%) habitent les banlieues (Dakar, Pikine et Guédiawaye). Cela peut être expliqué par le fait, que les occupants du centre commercial habitent ces mêmes endroits et souvent ils sont familiers à ces clients. Mais l'essentiel du chiffre d'affaires est généré par les clients habitant le centre- ville (Dakar Plateau) et les quartiers résidentiels C AG ES que les Sicaps, les Amadies, Fann, Mermoz etc. En général, c'est le domaine de la classe moyenne et bourgeoise de Dakar. En outre, la plupart des achats sont effectués durant les grandes !etes: !etes de fin d' année, -B religieuses (Korité et Tabaski). Les produits les mieux vendus portent sur les prêts-à-porter, et les appareils électroménagers. Plus de 80% des visiteurs sont représentés par les femmes et les O LI IB 90% fréquentant le centre commercial sont en majorité les jeunes. CONCURRENTS DE DAKAR HORIWN EQ TH 2.2 ANALYSE DE LA CONCURRENCE ET DES PRIX PRATIQUES PAR LES « La concurrence concerne la rivalité entre les entreprises qui opèrent sur un marché et E U satisfont les mêmes besoins des consommateurs ».7 Afm de se maintenir ou de croître sur son secteur, l'entreprise doit comprendre la manière dont la concurrence s'exerce. Identifier la situation concurrentielle du marché étudié donne un prenùer niveau d'indication sur le degré de concurrence d'un marché. A l'évidence, la concurrence sera plus vive sur un marché oligopolistique dans lequel les principaux concurrents disposent de ressources importantes et équivalentes entre etL'<, que sur un marché à tendance monopolistique. Il faut signaler qu'au début, les centres commerciatL'( ne rapportaient pas beaucoup d'argent. Mais aujourd'hui, avec leur nombre qui croit sans cesse et les prix que leurs promoteurs pratiquent, nous ne pouvons plus soutenir le même discours. 7 JOUBERT A PL Dubois, Le marketing, fondements et pratiques, Ed. Economia 40 C'est certainement une vraie mine d' or qui se cache derrière les centres commerciaux. Une explication parmi tant d'autres de ce grand intérêt que les promoteurs immobiliers portent à ce secteur. En effet, pour avoir l'opportunité de s'installer dans ces luxueux centres commerciaux qui sont de plus en plus nombreux, il faut avoir des fonds consistants. Nous ne sommes plus à l'ère des cantines ou petits magasins, où il suffisait tout juste de débourser 20 000 à 30 000 F CFA par mois. Aujourd'hui, ce sont plusieurs dizaines de millions de F CFA et parfois même des milliards qui sont mobilisés. Parmi les concurrents directs de Dakar Horizon, nous pouvons citer 7 centres commerciaux les plus grands de Dakar: le centre commercial Touba Sandaga (une filiale du groupe CCBM), la galerie commerciale Touba Khelcom, le Centre commercial de la SI CAP Plateau, les Quatre C, le centre commercial de Petersen, El Malick et Elisabeth Diouf se trouvant au AG ES C marché des HLM. 2.2.1 Le Centre Commercial Touba Sandaga Dans le premier centre commercial moderne qu' a connu Dakar (Touba Sandaga), il faut mettre en place d'importants fonds pour pouvoir s'installer et exercer son activité. Les prix -B varient selon les paliers. Au rez de chaussée par exemple, Je m 2 est vendu à 800 000 F CFA, et O LI IB 12 000 F CFA le m2 pour le loyer mensuel. Au premier étage, le m 2 est vendu à 500 000 F CFA et 10 000 F CFA le m2 pour le loyer mensuel. Les deuxième et troisième étages connaissent les mêmes tarifs. Le pas de porte est vendu à TH 300 000 F CFA le m2 et 8 000 F CFA le m2 pour le loyer. EQ 2.2.2 Le Centre Commercial Touba Khelcom A la galerie commerciale de Touba Khelrom située sur la rue Jean Jaurès, il faut payer entre E U 20 et 25 millions pour pouvoir occuper un magasin. Cette variation dans le prix étant liée à l'emplacement du magasin sur lequel on a porté son choix. Dans cet établissement, tous les magasins situés au rez de chaussée ont déjà lrouvé acquéreur. Ces derniers, après avoir versé 25 millions paient tous les mois 150 000 F CFA pour la location. Les occupants des magasins à 20 millions quant à eux donnent 100 000 F CFA pour la location. Et pour assurer la gestion de ces lieux de commerce, les propriétaires font appel souvent à des sociétés immobilières. 41 1.1.3 Le centre commercial de laS/CAP Plateau Ce nouveau centre commercial inauguré récemment par le premier ministre appartient à l'Etat du Sénégal. Il présente tous les aspects d'un centre commercial moderne (ascenseurs, escalators, centre d'affaires, bureaux, etc.). Presque toutes les boutiques ont été occupées du fait des longues échéances de paiement qu'offre ce centre. 1.1.4 Le centre Commercial/es Quatre C Pour ce centre commercial qui est toujours en construction, 53% des 200 boutiques qu'il propose ont déjà trouvé des acquéreurs. Ces derniers doivent débourser entre 9,9 millions et 17,7 millions de F CFA. La variation du prix d'acquisition dépend, là auss4 de l'emplacement de la boutique et la location varie entre 75 000 F CFA et 125 000 F CFA Les prix pratiqués dans ces centres commerciaux modernes n'ont donc rien à voir avec ceux C des centres commerciaux de la première génération. Ce centre commercial sera d'un tout AG ES autre geme. Son promoteur Philippe Buchbinder disait tout au début des travaux dont la première phase devait se terminer en novembre 2003, que les Quatre C s...<>ra différent par rapport aux autres centres commerciaux. Son projet bat tous les records d'investissement. -B En effet, c'est plus de Il milliards de F CFA qui ont été mobilisés pour mener à bien ce O LI IB projet. Et contrairement aux magasins et autres cantines proposés dans les autres centres connnerciaux, c'est carrément des boutiques avec tous les accessoires qui sont proposés dans ce centre commercial. C'est ce qui explique que malgré les 22 000 m2 que va occuper le EQ 1.2.5 Le Centre Commercial de Petersen TH centre commercial, il n'y aura que 200 boutiques. Ce centre commercial présente une surface de 1,5 hectare dans le périmètre du garage de E U Petcrsen. D'un montaut de 18 milliards de F CFA, il devTait accueillir 3 500 magasins et de nombreux services. Outre des galeries commerciales disposant de 3 500 esp~es- ventes, les complexes regrouperont des restaurants panoramiques, une piscine, des espaces loisirs, des télécentres, des cybercafés, ainsi que deux immeubles de 10 étages à usage de bureaux. Pour faciliter les transactions commerciales, des agences bancaires, des distributeurs automatiques et des sociétés de prestation de services seront implantés sur le site. A l'intérit:ur, les dernières technologies seront utilisées. Les magasins sewnt desservis par des tapis roulants et le câblage leur permettra de se connecter à l'Internet. Le coût d'une cantine dans ce nouveau centrt> commercial est évalué à 6 millions de F CFA 2.1.6 Le Centre Commercial E/1~/a/ick et Elisabeth Diouf Au Centre Commercial El Malick et Eli::;abeth Diouf, certains occupants ont tout juste déboursé 600 000 F CFA pour s'installer. 42 A la fin du mois, ces occupants paient entre 26 000 et 30 000 F CFA. Cependant, ce ne sont pas seulement les promoteurs qui y trouvent leur compte. En effet, les occupants de cantines font des transactions entre eux. Aujourd'hui, pour acheter une cantine à El Malick, l'aspirant doit donner 8 et 10 millions de F CFA. Ces gains restent très intéressants et n'attirent plus les privés seulement, puisque 1a Mairie de Dakar et la SI CAP ont eux aussi leurs centres commerciaux. IJ faut noter que ces 2 centres commerciaux n'ont rien de moderne. C'est tout juste, llile construction en hauteur de cantines que l'ont trouve habituellement dans les marchés traditionnels comme Sandaga et Tilène. A El Malick, on compte plus de 150 cantines et à Elisabeth Diouf des HLM, 518 boutiques. Ces centres commerciaux qui sont aujourd' hui dépassés parce que ne présentant aucun C confort, ont toujours eu des difficultés pour remplir toutes les cantines. En tant que pioruùers, AG ES ils ont souffert du fait que les sénégalais n'avaient pas encore acquis la culture du marché en hauteur. C'est pourquoi les taux de remplissage ne dépassaient guère les 70%. Cependant, ils ont eu le mérite d'avoir exploré un créneau qui représente l' avenir. -B C'est dans la brèche qu'ils ont ouverte que se sont engouffrés les promoteurs des centres O LI IB commerciaux qui sont aujourd'hui à la mode. Il s'agit de Touba Sandaga, de Petersen, des Quatre C et du centre commercial sur la rue Jean Jaurès qui appartient à la Société Immobilière du Cap Vert (SICAP), mais aussi de la Galerie Commerciale Touba Khelcom. TH L'analyse de la concurrence nous montre que le Centre Commercial Touba Sandaga reste boutiques, 176 ont déjà des acquéreurs :ce qui fait W1 EQ leader dans le secteur des immeubles à usage commercial. En effet, sur W1 total de 180 taux d'occupation de 98%. Cette bonne E U position peut être expliquée, par le fuit que le CCTS est l'un des premiers à être expérimenté dans le pays et surtout, en raison de son placement : en plein cœur du marché de Sandaga. De plus, le Centre conunercial offre d'autres se: ; ices tels que les banques, le transit, les assurances, la restauration, des agences de voyages, des cybers etc. Ces services sont très prisés par les commerçants et les particuliers. Il tHJI y ;:~jouter aussi que le centre fait beaucoup de communication (presse écrite, radio et TV) pour mieux assister ses clients. Ce centre est suivi de très près par le Centre Commercial Touba Khelcom, qui n'a pourtant pas fait llil an d'existence. Il enregistre un total de 35 boutiques avec 30 occupées. Ce qui fait un taux d'occupation de 86%. Cela se traduit, par le nombre peu élevé de magasins (35) et la bonne position du centre (dans le marché de Sandaga). 43 Il ne communique pas beaucoup et les frais de publicité sont à la charge du client et il faut y ajouter le manque sérieux d'assistance des occupants. Le centre commercial de la Sicap affiche le 3tme rang, malgré le nombre de boutiques vendues (55 sur un total de 73 boutiques : taux d'occupation 75%). Ce bon score trouve son explication, par le fait que la Société vend ses boutiques au comptant avec des échéances de paiements longues (IOans). Le centre sera opérationnel à partir d'avril 2005. H affiche cependant, une absence totale de communication. En 4ème position, arrive le Centre Commercial les « 4C ». Sur 330 magasins, 76 ont été vendus. Ce qui donne Wl taux d'occupation de 23%. Depuis sa construction, il affiche des problèmes de finition dus certainement à un épuisement du budget. C Le centre fonctionnera à partir de juillet 2005. Le centre fait beaucoup de communication AG ES notanunent par la presse, des spots publicitaires à la TV avec des leaders d'opinions tels que des journalistes de renommée, des artistes, et Miss Sénégal. En dernières positions, nous pouvons citer respectivement, les nouveaux centres commerciaux -B Dakar Horizon (11% de taux d 'occupation avec 34 boutiques vendues sur un total de 302 magasins) et Petersen (3% avec seulement 12 cantines occupées sur un total de 180). Cette O LI IB mauvaise place occupée par Dakar Horizon pourrait s'expliquer par les retards enregistrés dans le démarrage des travaux et une campagne de communication relativement faible. Les de données sur leur taux d'occupation. EQ E U 2.3 LES CIRCUITS DE DISTRIBUTION TH centres commerciaux El Malick et Elisabeth Diouf n'ont pu être classés du fait de l'absence Concernant les circuits de distribution la plupart des centres commerciaux (le Centre commercial Touba Sandag~ les Quatre Cet le Centre conunercial Touba Khelcom) préfèrent faire appel aux agences immobilières qui ont une longue expérience dans la gestion de i'inuno bilier à Dakar. Par exemple à Touba Sandag~ c'est STANDING IMMOBILIER qui gère ses affaires, pour Touba Khelcom, c'est l'agence de gestion inunobilière, GAKOU I.M:MOBlLIER qui s'occupe de cette tâche. Quant aux Quatre C, il fait appel au cabinet CORFITEX pour la commercialisation du centre. Il faut noter aussi, que tous ces centres commerciaüx utilisent les brochures et les catalogues pour satisfaire les demandes de leurs clients. Par contre, d'autres utilisent le téléphone et les mailings pour informer leurs clients des différents magasins et boutiques disponibles. 44 2.4 LES FOURNISSEURS Au Sénégal, le secteur des Bâtiments et Travaux Publics (BTP) occupe une place importante dans l'économie nationale. Sa contribution au PIB varie de 4,7% en 1999 à 5,2% en 2000 à la faveur des différents programmes publics et des investissements dans le bâtiment initiés par les particuliers, les coopératives, les promoteurs publics et les ONG. Objectivement, le marché immobilier sénégalais notamment dakarois est en plein essor du fait de l'augmentation des constructions dans le centre ville et aux alentours, ainsi que de la demande au point qu'eUe est finalement supérieure à l'offre. Un phénomène important, qui a contribué à donner une nouvelle impulsion au secteur est celui de l'investissement continu réalisé depuis la dévaluation du F CFA en 1994, par la population sénégalaise établie à l' extérieur. C 2.4.1 Les acteurs du BTP AG ES Le marché de la construction est partagé entre les opérateurs formels et informels. Le secteur informel regroupe des entreprises qui ne sont généralement pas enregistrées et qui exercent leurs activités en dehors de la sphère légale et fiscale. EUes représentent une bonne moitié des -B entreprises du secteur. Il va sans dire que les sociétés du secteur formel se sentent lésées par O LI IB cette concurrence déloyale. Cependant, il convient de préciser que le secteur infonnel est plus faible dans le BTP que dans les autres secteurs pour une raison simple: pour répondre aux appels d'offres sur des marchés TH publics ou pour travailler avec les dormeurs d' ordres importants de la place, il faut être en EQ règle avec l'administration. Grâce atDc marchés publics, qui bénéficient de l'aide intemationale, les entreprises d'une E U certaine dimension ont de plus en plus tendance à opter pour le secteur formel. Depuis quelques années un boom de l'irmnobilier est visible à Dakar. Les riches autochtones ou les expatriés investissent dans l' immobilier. L'offre en matière immobilière est assez complète mais très hétérogène dans sa qualité. La concurrence est surtout locale, et les entreprises s'efforcent de faire la différence grâce à leur réseau d'influence. Le dynamisme du marché a parfois attiré une concurrence malsaine, avec l'apparition de nombreux petits opérateurs (entreprises à deux ou trois persormes, souvent du secteur infonnel) qui ciblent des micromarchés et utilisent les matériaux les moins chers au détriment de la qualité et des normes en vigueur. Ce phénomène existe de fait sur le marché sénégalais sous la forme de tâcheronnage. Cette nouvelle concurrence, s'ajoutant à celle déjà existante, ne fait qu'amplifier le sentiment d'hétérogénéité de l' offre. 45 Le marché est théorique, accessible sans contraintes particulières, mais en pratique, il est nécessaire de posséder un solide réseau d' influence solide pour réussir. L'accès au marché est cependant probablement trop facile : le dynamisme du secteur a entraîné une arrivée massive de petits entrepreneurs plus ou moins compétents et scrupuleux. Les organismes de contrôle et les cabinets d'études sont peu sollicités par ces entreprises soucieuses d'éviter des coûts supplémentaires, d'où le manque de sécurité de nombreuses constructions. Mis à part ce facteur d'hétérogénéité du marché de la construction, on peut distinguer les acteurs du secteur selon qu' ils appartiennent au secteur privé au secteur public. 2.4.2 Les promoteurs du secteur public Les principaux promoteurs immobiliers sont la SICAP et la SN HLM. Ces derniers ont une longue expérience dans le domaine des constructions et leurs chiffres d'affaires ne cessent de C croître d'année en année . A ES ...&.. La SICAP (Société Immobilière du Cap- Vert) C'est une société mixte avec une participation de l'Etat à hauteur de 94%, les 5% restant du G capital appartiennent à des entreprises privées qui n'appartiennent pas nécessairement au -B secteur de la construction. Depuis 1951, date de sa création, à 2000, elle a réalisé 13 360 IB habitations. C'est un promoteur immobilier, ce qui signifie que tant pour les travaux O LI d'urbanisations que pour les édifices, elle soutraite avec les entreprises de construction. C'est dans ce cadre qu'elle a réalisé son premier centre commercial: celui de l'Avenue Jean Jaurès Ul SN HLlvi (Société Nationale ti'Hahitittion à Loyer Modéré) EQ • TH d'un coût de 1 788 000 000 de F CFA. Elle a remplacé l'ancien bureau de HLM. Elle a réalisé de 1960 à 2000 un total de 14 121 E U constructions. Elle a exécuté depuis 1974, le programme des Parcelles Assainies, projet de l'Etat et fmancé, en partie, par la Banque Mondiale. Les parcelles ont été aménagées en installant les prises d'eau et de courant et en adaptant les terrains pour leur construction postérieure par les particuliers. Finalement, l'Etat a obtenu un prêt de la Banque mondiale pour fmancer la construction des parcelles devant l'impossibilité manifeste des propriétaires à le faire eux- mêmes. 2.4.3 Les constructeurs privés et les promoteurs particuliers Ils comptent avec l'appui fmancier de distinctes institutions bancaires, comme la Banque de l' Habitat du Sénégal (BHS), qui a pour objet de fmancer les promotions qu'elles soient privées ou publiques. 46 Les principales entreprises de construction sont la CDE (Consortium d'Entreprises) qm construit d'ailleurs le Centre commercial Dakar Horizon. Les autres entreprises sont: JEAN LEFEBVRE, FOUGEROLLES, SIPRES, la CSE (Compagnie Sahélienne d'Entreprise), AREZKI et RAZEL. Ces entreprises emploient entre 120 et 300 travailleurs de façon permanente, auxquels s'ajoute le personnel contractuel et jownalier. Certaines ont diversifié leurs activités, comme FOUGEROLLES, à capital français, qm travaille dans 5 secteurs : ouvrages maritimes, routes, installations agricoles, hydra agriculture et construction. Son principal secteur d'activité sont les ouvrages publics et les appels d'offres internationaux, les entreprises à capital public diverses en phase de privatisation (SENELEC, SONES, PORT AUTONOME DE DAKAR). C La CDE au contraire doit 70% de son volume d 'affaires à la construction qu'ils gagnent lors A ES des concours publics. Les particuliers représentent une inftme partie de sa clientèle. 2.4.4 Les matériaux de construction G Le ciment -B Le Sénégal peut valoriser ses abondantes réserves de calcaire et d'argile à travers cette IB industrie. Une nouvelle cimenterie, dont le développeur est la société Ciments du Sahel O LI (Groupe Layousse), ajoutera 644 000 tonnes de capacité de production annuelle. La SOCOCIM (Groupe VICAT) vient de réaliser une extension de 350 000 tonnes qui porte à TH 1, 3 millions de tonnes la capacité totale de sa cimenterie de Rufisque, laquelle est à ce jour 56% grâce à cette extension. U EQ encore l'tmique cimenterie du Sénégal. De ce fait, la production de ciment a bondi en 2000 de La consommation de ciment est tirée par la bonne demande dans le BTP, et croit à un rythme E de 13% par an, soit une demande supplémentaire annuelle de l'ordre de 120 000 à 150 000 tormes. Elle serait au minimum de 2 millions de tonnes en 2005 et de 3 millions en 2010. .,. Autres matériaux et équipements de second œuvre La plupart des matériaux sont importés (peintures, charpentes métalliques, aluminium, carrelages, robinetterie etc.), notanunent par des implantations françaises comme SENAC, BATIMAT, DAlvŒTAL, SOFICA, BERNABE et CAOUTCHOUC ET PLASTIQUES. Elles se fournissent essentiellement de France, mais aussi d'autres pays européens (Italie, Espagne, Allemagne etc.). Les opérateurs du bâtiment les plus importants achètent cependant, directement en Europe. C'est le cas de FOUGEROLLES, de la CSE ou de la CDE. 47 Parmi les principales menuiseries, on peut citer : SOA BOIS, AFRO CONSTRUCTION, LE BOIS, LA BOISERIE, SENEGAL BOIS. Les principales entreprises spécialisées dans les profilés d' aluminium sont : SODACOM, MISCHLER., SIBA et CDE qui font également de la menuiserie. Ces dernières sont également présentes dans la verrerie, aux côtés de SOMAF. Les principaux installateurs- distributeurs de matériel électrique sont : LES, CGE, NORELEC et COSELEC, ABB. Certaines entreprises du bâtiment comme EERI et ERTB sont également installateurs de matériel électrique. La SOSENAP produit des tubes annelés pour entourer les câbles et les fils électriques sur les chantiers, tandis que MAD RELEC et MATELEC produisent de l'appareillage électrique basse tension. C G A ES TH O LI IB -B E U EQ 48 LES CONCURRENTS DE DAKAR HORIWN PAR LA METHODE DE PORTER SOCOCIM et CIMENTERIE DU SAHEL pour le ciment La CDE pour la construction totale du centre commercial La SENELEC pour la fourniture en électricité MENACE DE NOUVEAUX ENTRANTS C AG ES POUVOIR DE NEGOCIATION DES FOURNISSEURS Cenh·e commercial de Touba Khelcom, les Quatre C, Centre commercial de Petersen, l'Etat du Sénégal avec le Centre commercial de la SICAP et les comme•·çants chinois POUVOIR DE NEGOCIATlON DES CLIENTS ~ O LI IB -B Dakar Horizon et Touba Sandaga filiales du Groupe CCBM U EQ E Fig. 4 : Analyse des concunents de Dakar Horizon par la méthode de Porter TH Centre commercial El Malick, centre commercial Elisabeth Diouf, les petits magasins, les vendem·s de cantines et de tables, les vendeurs à la sauvette, les marchés municipaux MENACE DE PRODUITS SUBSTITUTS Le lobby mouride détenant plus de 70% du commerce sénégalais, l'Union Nationale des Consommateurs et Industriels du Sénégal (UNACOIS), l'Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN) SOURCE DE L'ETUDIANT 49 SECTION 3 : ANALYSE INTERNE DE DAKAR HORIZON L'analyse interne doit permettre de mettre en évidence les principales forces de l'entreprise, c'està-dire son savoir-faire, son métier, ses compétences etc. Mais aussi, ses faiblesses dans les différents domaines (Marketing, Finance, Technologie et Ressources Humaines) afin d' améliorer ou de consolider ses performances. 3.1 ANALYSE DES VARIABLES DU MIX DE DAKAR HORIWN *Présentation du produit et des services offerts par le centre commercial Dakar Horizon « Le produit est un bien ou un service offert sur le marché de façon à y être remarqué, acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoin ».8 C'est pour appuyer cette affirmation que le Centre commercial Dakar Horizon offre 302 magasins, 132 places de parking, et des bureaux sur plus de C 5000 nr. Il s' articule de la manière suivante : A ES Le sous- sol, réserve aux clients (1 02 places de parkings sécurisées 24 h /24) G -B Le demi sol, accueille 29 magasins de prêt a porter avec 30 places de parking sur une surface de 400,33 m 2 2 O LI IB Le rez de chaussée comporte 36 magasins de tissu sur une surface de 665,5 rn Le lrr étage est composé de 79 boutiques de prêt a porter et cosmétique sur une surface de 682,46m2 TH EQ Le 2~mr étage est constitué de diverses activités de commerce au total de 79 BOUTIQUES sur une surface de 682,46 m 2 E U Le 3èmr étage est constitué de diverses activités de commerce au total de 79 BOUTIQUES sur une surface de 682,46 m 2 4ème étage: 25 bureaux sur une surface de 449,96 m 2 s~Hir étage: 23 bureaux sur une surface de 399,54 ffi 2 6èmr étage: 21 bureaux sur une surface de 367,07m2 7lmr étage: 18 bureaux sur une surface de 335,19 ffi2 8 KOTLER et DUBOIS, Marlceting Management, Ed- Publi Union, <Jm• édition 50 *Services offerts par le centre commercial Dakar horizon • Un emplacement idéal à l'entrée de Dakar . Directement accessible depuis l'autoroute, l'Avenue Lamine GUEYE x Laperrine en allant vers Sandaga, Dakar Horizon est idéalement situé. • Un confort inégalé pour les clients Son parking souterrain sécurisé de 132 places, garantit au Centre commercial une accessibilité parfaite à toute heure de la journée. Ses escalators et ascenseurs, la climatisation de tous ses espaces communs font de Dakar Horizon, un espace où l'on se sent bien. • Une diversité de commerces Plus de 300 boutiques modulables entre 3 et 150m2 , pouvant accueillir tous types de commerces et de semees: prêt-à-porter, ameublements, informatiques, pharmacies, électroménagers, C • A ES téléphonies, sports, restauration, banques, assurances, cybers café, agences de voyage etc. Une architecture futuriste et conviviale sur 7. -B • G Une surface totale de 5 000 m2 dont plus de 3 000 m2 de boutiques, sur 7 niveaux ouverts 7jours Gardiennage avec télésurveillance 24h sur 24 IB Une sécurité maximum au service de la clientèle et des commerçants: contrôle d'accès intégré à O LI carte pour les boutiques, système de vidéo surveillance centralisé au PC. Toutes les précautions et équipements nécessaires sont prévus pour la sécurité incendie. Service de nettoyage permanent TH • une hygiène et un enviroMement irréprochable. E Services exceptionnels pour les clients U • EQ Une règle d'or pour Dakar Horizon et tous les centres commerciaux aux normes internationales : Kiosques d'information, centre de premiers soms, garderies pour les enfants, espaces verts, esplanade extérieure ajoutent plus de confort et de bien être. • Equipements à la disposition des commerçants Groupes électrogènes, quai de livraison, monte charge, affichage et sonorisation pour les opérations de communication interne du centre conunercial Dakar Horizon. 51 3.1.1 Tarifs appliqués pour les clients voulant souscrire au centre commercial Dakar Horizon Toutes les entreprises doivent déterminer un prix de vente pour leurs produits et les services. Le prix est la seule variable du mix qui génère des revenus. Toutes les autres variables n'engendrent que des dépenses pour l'entreprise. On saisit donc toute l'importance de la fixation des prix et de leur variation. • TARIFS SOUS· SOL ET RDC Les pas de porte = 1 000 000 F CFA • TARIFS rr ETAGE Pas de porte == 750 000 F CF A • TARJFS zème et re étage Pas de porte = 500 000 F CFA C A ES Pour le sous- sol il est prévu d'y mettre du prêt-à-porter, les cosmétiques, la bijouterie ... , le RDC pom les tissus, le 1er étage du prêt-à-porter aussi. En ce qui concerne le t~me et le 3ème étage, ce sont les divers. G Du 4éme au geme ce sont des bureaux et appartements -B Pom le loyer, il dépend de la surface occupée par le client. Si la surface est supérieure à 15 rn2 , son O LI CFA le m2 • IB prix s'élève à 8 000 F CFA le m2 • Si elle est inférieure à 15m2 , le prix du loyer sera de 10 000 F NB : Pour les clients intéressés, il faut verser un acompte de 15% du prix des pas de porte et le TH reste est payable en 12 mensualités. De plus, toutes les taxes sont inclues dans le prix. Il s'agit de la EQ TOM (Taxe sur les Ordures Ménagères qui est de 3,6%), la TVA de 18%, la TLV (Taxe sur la Location Verbale 5%) et les charges des parties communes (électricité, eau, gardiennage, E U nettoyage). 3.1.2 La politique de distribution de Dakar Horizon Distribuer des produits, c'est les amener au bon endroit en quantité suffisante, avec le choix requis, au bon moment, et avec les services nécessaires à leur vente, à leur consommation et, le cas échéant à leur entretien. A Dakar Horizon, cette politique n'est pas du tout respectée. En effet, la responsable commerciale ne fait aucun effort pour la distribution du produit, à part la présence de prospectus pour les clients voulant des informations sur le centre commercial. 52 3.1.3 La force de vente La force de vente d'une entreprise se compose de l'ensemble des personnes qui ont pour nùssion principale de vendre ou de faire vendre les produits de l'entreprise au moyen de contacts directs avec les clients potentiels, les distributeurs ou les prescripteurs de ces produits. Toutes les entreprises ont une force de vente qui peut, dans certains cas, se limiter à une seule personne, mais qui peut aussi compter plusieurs centaines de vendeurs. - Organisation de la force de vente de Dakar Horizon Elle s' articule autour de 4 personnes: le chef des projets inunobiliers, la responsable commerciale et les 2 commerciaux. - Objectifs assignés aux commerciaux vendre 302 boutiques et magasins dans un délai de 6 mois et avant le début des travaux C du centre commercial, A ES rencontrer 10 à 20 prospects par jour et arriver à fa ire signer au moins 5 contrats de souscription à Dakar Horizon, G se déplacer dans les grands marchés de la place (Sandaga, Tilène, Colobane, HLM et -B Castors) afin de détecter les clients potentiels intéressants et les convaincre de faire une O LI IB réservation au niveau du nouveau centre commercial. 3.1.4 Stratégie de communication du centre commercial Dakar Horizon TH Une stratégie de communication est l'ensemble des décisions majeures et interdépendantes sur les EQ objectifs à atteindre et les moyens principaux à mettre en œuvre pow- les réaliser. Une stratégie de corrununication, c'est donc les réponses qu'on apporte aux questions suivantes : U E Que peut- on atteindre? Quels objectifs et auprès de quelles cibles ? •:• Comment pense-t-on y arriver ? Avec quels moyens publicitaires? Quelle stratégie de création et de média ? Quel budget ? 3.].4.1 Les axes de communication Le Centre Commercial Dakar Horizon c' est : )> une irmovation à Dakar en termes de confort : 302 boutiques et magasins climatisés et des bureaux sur 5000 or, escalators et commodités de circulation, des parking sur 2 niveaux ; )> des tarifs de location défiant toute concurrence : tarifs allégés et incluant toutes les taxes professionnelles (TV A, TOM, TM, TLV ou TPB) et les autres charges communes (gardiennage, électricité, entretien etc.) )> une diversité en termes d'offres pow- les clients (Grand public) )> une bonne situation géographique facilitant l'accès et la circulation. 53 3.1.4.2 Le positionnement o Chic et chouette votre Nouveau Centre Commercial, Dakar Horizon ! ! ! o Dakar Horizon, faites vos shoppings dans le confort ! ! ! o Dakar Horizon, faire le shopping reste W1 plaisir ! ! ! 3.1.4.3 Principes de communication La présente recommandation prévoit une campagne en 2 étapes. D'abord, une cérémonie de pose de 1ère pierre afin de dévoiler et d'officialiser le projet. Pour cela, il faut inviter les autorités, les journalistes, les convier à un cocktail de presse, distribuer des prospectus et accompagner également une couverture nationale de l'événement par la TV. » Supports à produire : articles de presse et dépliants C Il s'agit de faire une commWlication très ciblée, orientée spécialement aux potentiels locataires A ES (c'est à dire aux commerçants, entreprises et particuliers) pour la location et la commercialisation des espaces. Ceci peut être accompagné éventuellement, par des actions de marketing direct G (mailing personnalisé), annonces presse, communiqués télévisés et la radio FM. -B Une seconde action pourrait être élaborée, pour informer le grand public de l'ouverture du Centre IB Commercial pour appuyer les locataires et en favoriser la visite et la fréquentation. Il reste évident O LI que, cette dernière action devra faire l'objet de rappels tout au long de l'année pour rester toujours présent dans l'esprit des consommateurs et créer tm reflex naturel quand on pense au « shopping ». EQ -Les cibles TH 3.1.4.4 Les cibles et objectifs o Commerçants : pour la location des boutiques E o Grand public : pour la fréquentation et les achats. U o Entreprises : pour la location des bureaux - Les objectifs o Informer les différentes cibles de l'ouverture du Nouveau Centre Commercial o Susciter la demande d' informations o Appuyer la vente o Faciliter la collecte des« pas de porte>>. 54 3.JA.5 Les actions publicitaires * Les potentiels locataires PRE- CAMPAGNE ).> Mailing : il sera sous la forme d'un fichier à envoyer à une liste de prospects avec la présentation détaillée du Centre Commercial et les informations relatives aux tarifs de location; ).> Production de supports de communication imprimables : dépliants, flyers etc. ~ Radio :diffusion pendant 1 mois (une semaine avant la pose de la 1ère pierre et 3 semaines après), d'tme bande annonce présentant l'offre et corrununiquant en même temps sur Je contact du service commercial. * Le Grand public C DES ACTIONS MEDIAS DES L'OUVERTURE A ES ).> La presse quotidienne: (encartage dans Le Soleil, Walfadjri, le Populaire et Sud Quotidien) et dans la presse spécialisée (Nouvel Horizons) G Distribution de F/yers au niveau des grands axes routiers à tous les automobilistes ).> Affichage : utilisation du réseau de Wise 50 faces de 12 m2 pendant 1 mois (une semaine avant la pose de la 1ère pierre). Radio : bandes annonces sur Walf FM, Sud FM, RFM et Lamp FM, RSI (Radio Sénégal Internationale). EQ ).> TH JUSTIFICATIFS DES ACTIONS O LI ).> IB -B ).> L'affichage : un média puissant, un outil à fort impact visuel, des contacts multiples et E ).> U gratuits. La presse : pour ses fortes aptitudes démonstratives et son fort taux de reprise en main. En effet, elle permet de montrer le produit et de donner éventuellement ses caractéristiques. ).> La radio : un média accessible, tout Je monde en dispose, les coüts de diffusions sont accessibles et permettent une répétitivité des messages. 55 3.1.4. 6 Le budget estimatiffiXe pour la campagne de communication Dakar Horizon LIDELLES ·:· MONTANTS Création (forfait pour toute la campagne) 500 000 F CFA •!• Impressio.n numérique (55 affiches) 2 600 000 F CFA ·:· 2 780 000 F CFA Location réseau 50 faces TOTAL CREATION ET AFFICHAGE ·:· ·:· ·:· 5 880 000 F CFA Sud FM (pour 24 diffusions) 240000 F CFA WalfFM (pour 24 diffusions) 165 000 F CFA RFM (pour 30 diffusions) 180 000 F CFA 240 000 F CFA ~· Lamp FM (24 diffusions) 825000 F CFA C TOTAL BUDGET RADIO •:• Nouvel Horizon : 1 page entière de couverture A ES Quantité : 02 1 000 000 F CFA PU : 500 000 F CFA 1 100 000 F CFA PU: 550 000 F CFA -B Quantité : 02 G •:• Le Quotidien : 1 page entière à la der 1 300 000 F CFA •:• Walf Quotidien : 1 page entière en quadri (intérieure) IB Quantité: 02 PU : 652 500 F CFA O LI •:• Le Soleil: 1 page entière en quadri (intérieure) Quantité : 02 PU: 675 000 F CFA 1 350 000 F CFA TH 300 000 F CFA •:• Frais techniques (photogravures pour films en quadri) MONTANT NET 11755 000 F CFA E COMMISSION AGENCE 15 % 5 050 000 F CFA U MONTANT TOTAL HT EQ TOTAL BUDGET PRESSE 1763 250 F CFA 13 518 250 F CFA 3.2 ANALYSE DES RESSOURCES FINANCIERES DU GROUPE CCBM Les bilans des exercices 2002 et 2003 du Groupe CCBM nous permettent de procéder à l'analyse fmancière de la structure de cette entreprise à l'aide de quelques ratios. Il faut y ajouter aussi, qu'il nous était difficile d'obtenir les chiffres nécessaires pour l'analyse financière vu leur confidentialité et la réticence de la Direction générale 3.2.1 Les ratios de structure financière (voir annexes) * Capacité de remboursement : Emprunts 1 CAFG = 9 (pour N) et 17 (pour N-1) 56 * Indépendance financière : Ressources propres 1 Endettement à terme = 0,024 (pour N) et 0,018 (pour N-1) Ces deux ratios nous permettent de jauger la capacité de l' entreprise à faire face à ses dettes. Le ratio de la capacité de remboursement correspond au calcul théorique du nombre d'années d'autofinancement nécessaires pour rembourser totalement les emprunts contractés. Plus il est faible et plus l'entreprise a la possibilité de s'endetter. Généralement, ce ratio doit êtreS 3 années d'autofinancement. Dans le cas de CCBM, ce ratio est de 17 pour l' année 2002 et 9 pour 2003, ce qui est excessif. Le ratio d'indépendance financière nous permet de mesurer la dépendance financière extérieure. Les normes bancaires recommandent rapport > à 1. Dans le cas du Groupe CCBM, il est \lll inférieur à 1. C 3.2.2 Les ratios de la rentabilité financière AG ES L'analyse financière des comptes de gestion du Groupe CCBM potrr l'exercice 2002 et 2003 laisse apparaître les conclusions suivantes : -le résultat net est passé d'une perte de 123 723 247 F CFA en 2002 à un bénéfice de 43 664 245 F -B CFA en 2003. Ce chiffre est passé de 662 220 796 F CFA en 2002 à 349 372 042 F CFA en 2003 O LI IB soit une baisse de 4 7% ; - la mesure de la rentabilité de CCBM fondée sur les valeurs comptables grâce au ratio (résultat net 1 capitaux propres) laisse apparaître \lll taux de rentabilité de 33% pour l'année 2003. TH EQ 3.3 ANALYSE DES RESSOURCES HUMAINES DE DAKAR HORIZON Le diagnostic des ressources humaines évalue si l'entreprise dispose des hommes, en nombre et en E U compétences, pour répondre aux exigences des tâches clés et pour assurer le développement. Il évalue aussi le degré d'implication du personnel dans le projet collectif, le climat social et les comportements. Trois personnes gèrent la commercialisation des pas de porte de Dakar Horizon: l> un chef de projets immobiliers : iicencié en sciences naturelles, il est le responsable du projet Dakar Horizon et de la formation des commerciaux. Il est payé à 300 000 F CFA par mois. l> Une secrétaire commerciale (responsable commerciale): elle a un niveau Bac + 1 et est chargée de la commercialisation des pas de porte et de la réalisation de contrats de réservation. Elle gère aussi Je centre commercial Touba Sandaga. 57 );;> Deux commerciaux : l' un est titulaire d' un DESS en marketing et stratégie et sa tâche consiste à démarcher et prospecter les commerçants dans les différents marchés de la place et leur établir des contrats de réservation. L'autre commerciale (niveau BAC) assure le secrétariat et l'accueil des commerçants. Ils sont sous contrat renouvelable tous les 3 mois avec des salaires peu motivants (50 000 F CFA pour chaque commercial et sans taux de commission fixe). 3.4 ANALYSE DE LA TECHNOLOGIE UTILISEE À DAKAR HORIWN Grâce à l'expérience de son premier centre commercial (Touba Sandaga), le Groupe CCBM a ajouté une nouveauté pour le nouveau centre commercial. En effet, en plus des ascenseurs, des escalators sont prévus pour fuciliter le déplacement des clients dans le centre. En outre, l' entreprise C a mis à la disposition des commerçants, un site Internet pour leur permettre de vendre leurs A ES produits en ligne (e- marketing) et un Cali Center pour nùeux suivre leurs commandes de marchandises et les procédures de dédouanement. Il faut signaler auss4 la présence d'écrans G géants pour la publicité et l'animation du centre commercial. -B Cependant, toutes ces nouvelles technologies risquent de se détériorer étant donné que de tels IB centres commerciaux ne sont pas encore ancrés dans les mentalités sénégalaises où le taux O LI d'alphabétisation est extrêmement faible. Ce qui fait des investissements supplémentaires dans les entretiens et réparations de ce nouveau centre commercial. TH E U EQ 58 SECTION 4 : SYNTHESE DU DIAGNOSTIC EXTERNE ET INTERNE DU CENTRE COMMERCIAL DAKAR HORIWN 4.1 TABLEAU DE SYNTHESE DU MACRO ENVIRONNEMENT OPPORTUNITES MENACES ENVIRONNEMENT JURIDIQUE ET FISCAL - Cadre juridique et fiscal rénové avec la promulgation du nouveau code des investissements. - Réglementationformel/e en matière da partenariat public- privé pour la réalisation d 'infrastructures d'intérêt public - Augmentation du taux de l 'impôt sur les sociétés - Non transparence dans l 'attribution des marchés et des appels d 'offres, Changementpennanentde gouvernements - Un secteur privé moderne de 1'économie sénégalaise - Un dispositif d 'appui aux investisseurs plus opérationnel - Bonne notation économique du Sénégal par les organisations internationales - Crise politique dans la sous- région - Dévaluation du FCFA - FluCtuations économiques (crise du dollar, augmentation du baril de pétrole etc.) - Grande évolution dans les NTIC et des centres de commerce (escalators, ascenseurs, systèmes de sécurité informatisés etc. - Non maîtrise de ces nouvelles technologies, gros investissements pour leurs entretiens C ENVIRONNEMENTS G A ES ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE TH O LI IB -B ENVIRONNEMENT TECHNOLOGIQUE EQ Ce tableau permet de faire une synthèse plus simple sur les opportl.Jnjtés et menaces portant sur et fiscal, l' environnement économique et E juridique U l'environnement l'environnement teclmologique. Le tab1eau suivant aussi est une synthèse du microenvironnement de Dakar Horizon. Ce qui permet de comparer les forces et faiblesses de tous les concurrents de ce nouveau centre commercial. 59 4.2 TABLEAU DE SYNTHESE DU MICRO ENVIRONNEMENT CONCURRENTS FORCES TOUBA KHELCOM LES QUATREC FAIBLESSES C - Bon emplacement en - Prix des magasins et plein cœur du marché loyers très élevés -Le centre ne Sandaga - Gestion du centre communique pas du tout commercial par une et absence de services agence immobilière facilitateurs (Banques, - Toutes les boutiques assurances, cabinets sont presque occupées d'études etc.) - 53% des boutiques ont -Mauvais emplacement été vendues (Avenue Malick Sy x - Gros budgets dégagés Autoroute prolongés) pour la campagne de - Taxes très élevées communication - Gestion par une agence immobilière - Gros investissements de - Les 1ères boutiques 1'Etat (1 8 milliards de F sont de qualité inadéquate CFA) -Loyers souples - Tarifs bas de gamme - Grand retard dans les délais de construction - Loyers et/axes élevés - Très bon emplacement (marché de Sandaga) - Etroitesse et manque centre commercial d 'aération des magasins - Inondation durant moderne de Dakar - Sécurisé, hygiénique 1'hivernage avec divers services (Banques, assurances, cybers, appartements etc.) - Taux d 'occupation (98%) - Communication et pub - Centre commercial de - Tarifs extrêmement 1'Etat, longue expérience chers dans le domaine des BTP -Absence de publicité - Non assistance des - Toutes les boutiques commerçants ont été vendues - Bon emplacement et sécurisé - Tarifs abordables pour - Pas modernes et traditionnels tous les commerçants - absence de confort, de -Pionniers dans les sécurité, d 'hygiène et de centres commerciaux à communication étages G A ES E U EQ TOUBA SANDAGA TH -rr O LI IB -B PETERSEN SICAP PLATEAU ELMALICKET ELISABETH DIOUF 60 4.3 LES FORCES ET FAIBLESSES DE DAKAR HORIZON RESSOURCES FORCES FAffiLESSES RESSOURCES FINANCIERES - Partenariat avec la Mairie - Ratios de capacité de de Dakar pour la construction remboursement et du centre commercial d 'indépendance financière élevés du Groupe CCBM -Acquisition d 'un financement par le biais de -Mauvaise gestion comptable l 'APIX (Agence pour la et non maîtrise des charges de Promotion de 1'Investissement 1'entreprise et des Grands Travaux) d 'un montant de 6 milliards de F CFA C A ES - 4 personnes pour la commercialisation des pas de porte RESSOURCES HUMAINES G -B - Non maîtrise de ces nouvelles technologies entraînant des investissements supplémentaires dans les entretiens et réparations TH RESSOURCES TECHNIQUES O LI IB - Bonne expérience dans la construction des centres commerciaux modernes (exemple de Touba Sandaga) - Importance accordée aux NTIC pour la gestion d'un centre commercial (sites Web, système informaJisé, calf center, caméras sophistiquées etc.) - Mauvaise organisation des fonctions managériales (pas de Direction marketing ni de Direction commerciale) - Les commerciaux ne sont pas motivés et ils manquent d'ambitions E U EQ Ce dernier tableau met en œuvre les forces et les faiblesses de Dakar Horizon sur le plan des ressources fmancières. des ressources humaines et des ressources techniques. 61 CHAPITRE 2: PROPOSITION D'UNE STRATEGIE MARKETING POUR LE CENTRE COMMERCIAL DAKAR HORIZON Le terme « stratégie >> peut parfois sonner creux aux oreilles de praticiens, surtout dans le contexte africain, on a peut être dans les pays du nord, trop attendu des grilles d'analyse stratégique, et on peut penser qu' il s' agit là d'une mode passagère. Il y a pourtant un message à retenir, qui est simple et de bon sens : toute entreprise, même s'il s'agit d'une PME africaine, doit bien définir sa vocation, son« métier», réfléchir à ce qui constitue son avantage distinctif et se concentrer sur celui~ci. Elle doit aussi orienter son développement de façon volontariste et non au simple gré des opportunités, en choisissant ses marchés, ses produits, ses axes d'attaque en fonction d'une analyse interne d'une part (nous, nos produits, nos points forts), et externe d'autre part (l'environnement) régulièrement renouvelée. C Elle y sera aidée par des « grilles d'analyse stratégique », simples outils au service d'une volonté A ES de développement cohérent. Ce dernier chapitre présente la stratégie marketing à adopter en vue du lancement du nouveau G centre commercial de Dakar Horizon Il composé de deux sections : la première section porte sur -B les objectifs visés et la deuxième section sur les choix des options stratégiques fondamentales. O LI IB SECTION 1 : LES OBJECTIFS VISES La commercialisation des pas de porte dans le cadre du projet Dakar Horizon requiert une TH démarche axée sur les réseaux. Elle sera surtout basée sur la prospection de plusieurs cibles : les EQ commerçants qui sont dans les marchés tels que Sandaga, Tilène, HLM, Castors, Colobane, les clients des centres commerciaux concurrents, les sénégalais de l'extérieur et les entreprises de la U place. E Tout d'abord, nous allons tirer profit de l'expérience et du portefeuille relationnel du Centre de Gestion de Touba Sandaga, c'est-à-dire, organiser des réunions et des rencontres avec les commerçants de ce centre commercial, pour leur faire part du nouveau projet. Les objectifs visés pour la commercialisation du centre sont les suivants : •:• amener 302 commerçants à signer un contrat de réservation dans le centre commercial de Dakar Horizon, à raison de 150 clients pour chaque commercial dans un délai de 3 mois ; •:• accompagner les clients à signer leurs contrats, les amener à s'acquitter des versements dus et les fidéliser d'avoir opté pour le nouveau centre commercial Dakar Horizon ; •:• faire de Dakar Horizon J'un des centres commerciaux le plus moderne et le plus fréquenté de Dakar. 62 Dans ce cas, nous allons opter d'être plus présents des commerçants évoluant dans le domaine des prêts-à-porter, des cosmétiques, de la bureautique, de l'électroménager, la vente de joaillerie etc. Nous allons aussi mettre l'accent sur les caractéristiques et avantages qu'offrent le centre commercial Dakar (302 boutiques climatisées sur 5 000 rn2, 132 places gardées et sécurisées sur 2 niveaux, un centre pour les opérations de change, des services comme la restauration, les agences de voyage, les salles de jeux , commodité de déplacement des clients : escalators, ascenseurs etc. ), présenter le site Web du projet en offrant aux potentiels clients des prospectus et des cartes de visite, identifier le choix des clients sur les plans du projet selon le types de magasins optés, encadrer et recommander les clients auprès du centre de gestion de Touba Sandaga pour faciliter les réservations, inscrire tous les clients prospectés, rencontrés ou intéressés par le projet, dans une base de données, afm d'identifier leurs besoins et attentes d'un nouveau centre commercial, pour C leur offrir les meilleurs services. A ES SECTION 2 : CHOIX DES OPTIONS STRATEGIQUES FONDAMENTALES Pour que la commercialisation du centre commercial Dakar Horizon soit efficace, nous allons nous G orienter sur deux options stratégiques fondamentales : la première sera une politique de -B concentration et la deuxième portera sur une source de volume axée sur la cannibalisation des IB produits. O LI 2.1 LA POLITIQUE DE CONCENTRATION Le choix de l' entreprise est d 'adopter une stratégie concentrée ciblant deux segments particuliers TH du marché : commerçant des différents marchés de la place et qui sont dans la commercialisation EQ des produits tels que l'habillement, les cosmétiques, la joaillerie etc. L'autre segment porte sur les entreprises évoluant dans les secteurs tels que les banques, les assurances, le transit, les cabinets de E U communication etc. 2.2 LA SOURCE DE VOLUME AXEE SUR LA CANNIBALISATJON DES PRODUITS Le choix des cibles est étroitement lié à une autre stratégie fondamentale, qui est celle de la source de volume axée sur la cannibalisation volontaire. En effet, il ne faut pas perdre de vue que l'autre objectif de Dakar Horizon est de contrer une concurrence agressive de certains centres commerciaux, par rapport à celui du centre commercial T ouba Sandaga, qui est le premier centre commercial moderne de Dakar et une des fùiales du Groupe CCBM. Ces concurrents se regroupent dans de petits centres commerciaux moyens qui ont des taux d 'occupation non négligeables. Nous pouvons citer par exemple, la Galerie commerciale Touba Khelcom, le centre conunercial Petersen, El Malick et surtout les asiatiques qui commencent à occuper une grande partie du commerce sénégalais. 63 Ainsi, pour faire face à cette concurrence, le Groupe CCBM a jugé nécessaire de lancer un autre centre commercial présentant les mêmes offres que Je centre commercial Touba Sandaga ; mais cette fois avec l'appui de la Mairie de Dakar. Ce qui permet de rentabiliser l'entreprise et de fidéliser la clientèle. Le tableau suivant permet d'avoir une idée précise sur tout ce qui a été réalisé dans le domaine marketing en vue de la préparation du lancement du nouveau centre commercial. Cela représente le plan d'action de Dakar Horizon élaboré par le responsable marketing. 2.3 PLAN D'ACTIONS DU NOUVEAU CENTRE COMMERCIAL DAKAR HORIWN ACTIONS DATES BUDGETS MOYENS RESPONSABLES Recrutement de 2 commerciaux A partir du 1 juU/et 2004 50000FCFA pour chaque commercial 20 000 F CFA pour les frais de déplacement et le téléphone Chef des projets immobiliers et la responsable commerciale C pour la commercialisation des pas délai de 9 mois A ES de porte de Dakar Horizon dans un Responsable commerciale Réalisation de contrats de Responsable commercial et les commerciaux G Formation des commerciaux sur les Du 8juillet néant au 23 produits de Dakar Horizon juillet 2004 2005 pour présenter le centre commercial E commerçants des marchés de Dakar Octobre au 31 janvier U Rencontre avec les différents Commerciaux EQ Dakar Horizon TH Sandaga et le centre commercial Durr octobre au 31 décembre 2005 O LI le centre commercial Touba IB Réalisation d'études de marché sur -B réservation pour les futurs clients Depuis juin 2004 Prospectus, sites Web, téléphone et fax Ordinateurs, 100 000 F CFA/mois pour imprimantes, téléphone, les consommables Internet et fax informatiques Néant Outils infonnatiques, logiciel sphinx JO 000 FCFA/ Téléphone, fax, Internet et mois pour chaque prospectus commercial Commerciaux 20000FCFA pour les badges d'exposants Chefs des projets immobiliers elles commerciaux et prospection vers les sénégalais de l'extérieur Participation à la FIDAK 2005 pour les nouveaux clients 24 novembre au 08 décembre 2004 Pavillon du groupe CCBM SOURCE DEL 'ETUDIANT 64 Ce plan d'actions a été réalisé par le responsable marketing de Dakar Horizon. Il permet de voir les actions à mener dans les mois suivants le lancement du centre commercial, la date d'exécution, les budgets et moyens à accorder pour chaque action ainsi que leurs responsables. PLAN D'ACTIONS DU NOUVEAU CENTRE COMMERCIAL DAKAR HORIZON (SUITE) DATES ACTIONS Réalisatwn du plan de communication pour la campagne de lancement Juin 2004 au 31 janvier 2005 BUDGETS 13 518 250 FCFA C du nouveau centre Horizon Envoi de cartes de vœux et Panneaux publicitaires de 12 m1 sur le site du projet, réalisation de JO 000 prospectus (format A3 et A4), Pubs radios FM, TV nationale et presse écrite Imprimeries (Société Africaine d 'Imprimerie} et cabinets de communication (WISE et OPTIMA) RESPONSABLE DE L'ACTION Chef de projets immobiliers et commerciaux Direction générale TH O LI de Dakar Horizon IB aux fournisseurs et clients Non connu De novembre à février 2005 -B des cadeaux d'entreprises G A ES commercial Dakar MOYENS E U EQ 65 C G A ES TH O LI IB -B TROISIEME PARTIE : CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS E U EQ 3.1 CONCLUSION GENERALE Nous pouvons retenir pour terminer, que le marketing est l'une des disciplines la plus jeune des sciences de gestion. C'est un ensemble d'actions qu~ dans une économie de marché, ont pour objectif de prévoir ou de constater, et le cas échéant de stimuler, susciter ou renouveler les désirs _des consonunateurs pour une catégorie de produits et de réaliser l'adaptation continue de l'appareil productif et de l'appareil commercial d'une entreprise aux désirs ainsi déterminés. Dans la démarche d'élaboration d'une stratégie marketing, 4 grandes phases doivent être repérées: l'analyse, la stratégie, l'action et le contrôle. La stratégie marketing est assurément un vaste domaine qui doit susciter une attention particulière de la part des responsables des entreprises. En outre, l'environnement influence l'activité de l'entreprise. Celle- ci doit composer avec les contraintes que l'environnement lui impose et saisir les opportunités. Les menaces émanent du C marché (intensité concurrentielle, dynamique du marché etc.), de l'industrie (maturité, A ES concentration, contrainte de coût...) de l'économie générale (conjoncture, lois aides gouvernementales etc.). Par contre, l'entreprise peut parfois transformer Wle menace en G opportunité. Les effets de son activité sont appelés externalités, elles peuvent être favorables ou -B néfastes. Les incertitudes proviennent de l'instabilité et de la perpétuelle évolution de O LI s'adapter pour rester performante. IB l'environnement. Sources de complexité pour l'entreprise, celle- ci doit donc anticiper, prévoir et Pour réussir dans les pays africains et contribuer réellement à leur développement, le marketing a TH tout particulièrement besoin d'être transposé et adopté aux spécificités de leurs cultures et de leur EQ environnement économjque. Cependant, l'application des théories et principes de marketing s'heurtent à de nombreux obstacles: U -De principe d 'abord: la théorie selon laquelle certains stades de développement sont à respecter, E le marketing n'intervenant qu'au stade final ; les coûts élevés de l'activité marketing ; enfin, la doctrine socialo- marxiste qui s'oppose à l'économie de marché inséparable du marketing. - Mais aussi pratiques: « l'esprit production» et « l'optique import » souvent rencontrés en Afrique, la structure des circuits de distribution, l'absence d'économie monétaire, l'analphabétisme, enfin, l'insuffisance des infrastructures. Le marketing est cependant une condition du développement: non seulement «passive», en favorisant la démocratie économique et en permettant aux consommateurs de choisir. 66 Mais aussi «active», en permettant une distn1>ution plus efficace, en élargissant les marchés et l'économie monétaire, en stimulant les besoins des consommateurs, en suscitant l'innovation et l'esprit d 'entreprise, en contribuant à améliorer la capacité managériale dans les entreprises, enfin, en amenant un rehaussement du niveau de la morale des affaires. Mais fàut- il adapter le marketing à l'Afrique, ou créer un marketing spécifiquement africain ? L'étude de la société africaine peut nous éclairer. La théorie générale de comportement du consommateur se veut universelle. Cependant, les modes de consommation sont liés aux types de sociétés dans lesquels ils s'insèrent, et les sociétés africaines présentent bien des particularités : leur caractère encore en majorité rural et communautaire, l'importance du contact humain. une perception du temps différente, etc. La situation socio- économique en Afrique est bien différente de celle des pays du Nord, même à l'aube de leur industrialisation, ce qui renforce l'idée qu' il C faudrait sans doute imaginer pour l' Afrique de nouveaux modèles de marketing. En attendant, il A ES convient d' y adapter les méthodes et techniques existantes, notamment en matière de connaissance des marchés et de stratégies de produit, de prix ou de communication. G EVALUATION PLAN D'ACTION ET STRATEGIES IB RECOMMANDEES DU -B 3.2 O LI Il faut noter que les objectifs visés n'ont pas du tout été atteints. Pour le MARKETING ze·- objectif: amener 302 commerçants à souscrire dans le nouveau centre commercial, sur un total de 302 magasins, 33 TH seulement ont pu trouver des acquérerns. Ce qui fait un pourcentage de 11% des ventes. ;tme objectif: accompagner les clients à signer leurs contrats, les amener à s'acquitter des EQ Pour le versements dus et les fidéliser, sur 285 personnes prospectées, 150 seulement étaient intéressées U par le projet et 135 avaient réservé des magasins sans pour autant signer un contrat de souscription. E Concernant le i"'eobjectif: faire de Dakar Horizon, 1'un des centres commerciaux le plus moderne et le plus fréquenté de Dakar ; jusqu 'à présent, les travaux n'ont pas démarré. Cependant, toutes les études de sols ont été faites et l'entreprise qui s' occupe de la construction du centre commercial en l'occurrence la CDE (Consortium d 'Entreprises) a reçu une avance et les appels d'offres pour la boiserie, la métallurgie, l'électricité, les ascenseurs et escalators ont déjà démarré. Cet échec dan:s la conunercialisation peut être expliqué par le fait qu ' il n'existe pas de Direction Marketing encore moins de Direction Commerciale à CCBM Holding et à Dakar Horizon. 67 En effet, le chef de projets et la secrétaire commerciale assment la commercialisation des pas de porte suppléés dans leurs actions par les commerciaux peu motivés et sans grande expérience dans la gestion immobilière. Ce qui est une mauvaise image de marque pour un grand groupe comme CCBM. L'importance reconnue aux activités marketing, et par voie de conséquence la position hiérarchique occupée par les services qui en sont chargés, varie selon les secteurs d'activités et les entreprises. Dans certains secteurs, le marketing est considéré comme une fonction primordiale de l'entreprise et occupe dans l'organigramme une position prééminente. Les structures internes adoptées dans les départements marketing des entreprises sont multiples. Nous pouvons cependant en proposer 4 types pour Dakar Horizon et surtout pour CCBM Holding: )> une organisation fonctionnelle: c'est la structure la plus ancienne et encore la plus C répandue. Le Directeur Marketing s'entoure de spécialistes : directeur de la promotion des ES ventes, de la publicité, des ventes, des études de marché, etc. C'est une organisation simple AG sur le plan administratiL mais qui rencontre ses limites en cas de développement des produits ou des marchés. Organisation géographique : régionale, nationale ou internationale IB Organisation par chefs de produits : à côté de services fonctionnels (recherche, LI »- -B »- O fabrication, logistique ... ) Nous trouvons plusieurs chefs de groupes qm supervisent responsabilité pour chaque produit. EQ »- TH chacune une équipe de chefs de produits. Ce système pennet une centralisation de la Organisation par chefs de marchés : structure similaire à celle par produits, mais les chefs E U de produits sont remplacés par des chefs de marché (catégories de clientèles distinctes selon leurs habitudes d'achat). Chaque chef de marché est supervisé par un Directeur de clientèle faisant appel aux différents services fonctionnels. )> Organisation par couples produits/ marchés (structure matricielle) : concerne les entreprises qui commercialisent de multiples produits destinés à de multiples marchés. Il serait nécessaire de réorganiser l'organisation de l'équipe commerciale de Dakar Horizon par le recrutement d'un Directeur Marketing et commercial. Son rôle consistera à élaborer et mettre en œuvre la stratégie marketing et commerciale, à former et motiver les commerciaux et à assurer la veille concurrentielle. Il sera appuyé dans sa direction par un Chef de produit qui aura pour tâches : de faire des plans de commande, d'élaborer el de piloter les opérations promotionnelles, de développer des outils d'aide à la vente et de réaliser des études de marché. 68 Quant aux Commerciaux (4 à recruter de niveau Bac+ 2 et Bac+ 3 en gestion commerciale), ils doivent être bien motivés par un salaire de 150 000 FCFAI mois, en plus d'un taux de commission fixé par la Direction générale de CCBM Holding. IJ leur faudra aussi, des moyens de déplacement et de téléphone suffisants, pour une prospection plus simple des clients. Leurs tâches consisteront à assurer la vente des pas de porte de Dakar Horizon, établir des prospects clients et remonter les informations stratégiques à la Direction Marketing et Commerciale. En ce qui concerne les stratégies que nous pourrions retenir pour le nouveau centre commercial Dakar Horizon pour qu'il soit plus rentable, elles sont dans l'ordre de trois (3) : 3.2.1- Une stratégie de spécialisation L'entreprise ne peut pas attaquer l'ensemble du marché. Elle doit spécialiser ses activités dans certains segments en choisissant un type de produit ou de marché. Une telle stratégie lui donne un C avantage concurrentiel que nous pouvons évaluer en termes de coût et de position. ES Les marchés sont nombreux, dispersés et hétérogènes. Pom Dakar Horizon, il serait préférable totalité du marché. AG d'adapter son offre de produits à des sous- marchés déjà édifiés plutôt que d'attaquer de front la -B Pour cela, les responsables de Dakar Horizon devraient segmenter leur marché : le découper en IB sous- marchés distincts à l'aide de nombreux critères fondés sur les caractéristiques de la clientèle LI ou sur ses réactions par rapport à l'offre. Cela permettra au centre commercial d'évaluer l'attrait de TH O chacun des segments et de choisir ensuite, ses cibles. Ils défmiront ensuite le positionnement, auquel ils adopteront un marketing mix et duquel Le groupe CCBM étant le 1er EQ découlera sa stratégie de couverture du marché. à construire un centre commercial respectant les normes U internationales et avec sa grande expérience dans la gestion des centres commerciaux, il serait E préférable qu'il adopte une stratégie de spécialisation sélective. En effet, cette dernière permet de limiter les risques liés au marché ou au produit, car elle consiste à vendre certains produits sur certains marchés en fonction des opportunités. 3.2.2- Une str.ltégie de diversification Elle s'impose dans la mesure où, le marché des centres commerciaux est saturé avec une concurrence de plus en plus agressive. Il serait préférable d'exploiter d'autres régions qui ont grandement besoins de centres commerciaux. Nous pouvons prendre l'exemple des régions de Thiès, Diourbel, Louga et Saint- Louis. 69 3.2.3- Une stratégie de l'internationalisation Aujourd'hui, les entreprises ont intérêt à s'ouvrir sur les marchés internationaux. Les moyens de communication réduisent les temps et les distances, les marchés et les produits se mondialisent, la concurrence devient internationale. Sortir du marché intérieur et s'ouvrir à l' international est désormais une question de survie à long terme pour de nombreuses entreprises. Le groupe CCBM pourrait expérimenter cette stratégie en orientant son savoir- faire vers les pays de la sous région (Cap- Vert, Gambie, Guinée, Mali et la Mauritanie) par le biais de partenariats ou coopération avec les gouvernements respectifs de ces pays. ES C AG IB -B E U EQ TH O LI 70 ( BIBLIOGRAPHIE 1. OUVRAGES SPECIALISES DU MARKETING IIJ DETRIE Jean Pierre, Strategor: politique générale de 1'entreprise, DUNOD (3ème édition), août 2000, p. 551 IIJ DIA Amadou Lamine, Gestion stratégique de 1'entreprise, F ASEG, janvier 2003, p. 113 IIJ EDIGHOFFER Jean René, Précis de gestion d'entreprise, NATHAN, août 1996, p. 159 IIJ JOUBERT A. PL Dubois, Le Marketing: fondements et pratiques, Ed. ECONOMIA IIJ KOTLER et DUBOIS, Marketing Management, Ed. PUBLI UNION (9ème édition) IIJ LENDREVIE, LEVY et LINDON, Mercator: théorie et pratique du marketing, DALLOZ C ermeédition), 2003, p. 1168 A ES IIJ OUATTARA Abdoulaye, Marketing en Afrique : Concepts et Applications, ETUDIS CONSEILS et STAR EDITIONS, 2003, p. 261 G IIJ WESTPHALEN Marie Hélène, Communicator : Guide pratique de La communication -B d'entreprise, DUNOD (3ème édition), 1999 O LI IB 2. COURS ET MEMOIRES DU CESAG SUR LE MARKETING ET LA STRATEGIE Cours de planification stratégique, DESS marketing et stratégie (2003- 2004) ~ HASSAN Souley, Analyse de la stratégie marketing d 'une entreprise de service: cas du TH ~ NDIAYE Ibrahima, Réflexion sur une stratégie marketing pour la Banque de 1'Habitat du Sénégal (BHS), CESAG, décembre 2003, p. 105 E U ~ EQ service mobile de la SON/TEL, CESAG, 2000, p. 120 3. SITES INTERNET SPECIALISES DU MARKETING Q ABC du marketing: www.tardivon.com Q Cours complet de marketing: www.marketing.thus.ch Q Cours de marketing : www.lea. up. univ-aix.fr/ www. club-ihec. com Q L'étude de marché : www.cyberbusiness.auere.com Q Marketing en Afrique: www.bibliotheque.refer.org Q Stratégies et politiques marketing : www. univ-pau.fr 71 ( > ANNEXES ANNEXE 1 : Aperçu du nouveau centre commercial Dakar Horizon ANNEXE 2: Fiche de prospection des clients ANNEXE 3: Echantillon mailings pour les clients étrangers ANNEXE 4: Contrat de réservation ANNEXE 5: Modèle de questionnaire sw le Centre commercial de Dakar Horizon ANNEXE 6: Bilan comptable et financier du Groupe CCBM Holding AG ES C O LI IB -B EQ TH E U 72 ANNEXE 1 : APERCU DU NOUVEAU CENTRE COMMERCIAL DAKAR HORIZON ES C AG IB -B E U EQ TH O LI ANNEXE 2 FICHE DE PROSPECTION (clients rencontrés ou reçus au téléphone) No Activités Prénom et nom Téléphone Adnsses Comment avez-vous Local découvert l 'existence désiré Résultat Plannification(RV) (niveau 1 1 1 1 du centre Dakar surface) 1 C Horizon 1 AG ES 1 2 3 - -B 4 1 1 IB 5 1 O LI 6 1 7 TH 8 EQ 9 10 U 11 E 12 13 --- 14 15 - - --- --- ANNEXE 3 : ECHANTILLON MAILINGS POUR LES CLIENTS ETRANGERS Dakar, le 16 septembre 2004 )f. Monsieur Malllûur FAYE LECCO (Italie) Réf Dossier suivi par MR AMADOU KA GSM: 65619 68 Objet: lancement d'un nouveau centre commercial Dakar Horizon ES C Monsieur le Président, AG Nous vous félicitons pour tout ce que vous faites pour vos compatriotes dans le cadre de votre Association, et vous recommandons d'être notre interlocuteur auprès des commerçants -B sénégalais vivant à l' étranger et qui désirent développer des activités au Sénégal. IB En effet, le Groupe CCBM, propriétaire du Centre Commercial Touba Sandaga dans le but de nouveau centre commercial Dakar Horizon TH O LI faciliter l'insertion des émigrés dans les affaires au Sénégal, a entrepris la construction d'un Ce Centre Commercial offre 302 magasins et boutiques propices, pour la commercialisation EQ de produits tels que les prêts-à-porter, les tissus, les cosmétiques, la joaillerie, l'électronique etc. Il dispose aussi de 132 places de parkings, des bureaux et appartements sur plus de 5 000 E U Vou·s y trouverez des services facilitateurs comme les bureaux de change, les banques, les agences d' assurances, de transit, la restauration, et même des agences médicales. Pour toutes informations, veuillez contacter les numéros indiqués ci- dessus ou visiter notre site Web: www.dakarhorizon.com Vous en souhaitant bonne réception, nous vous prions de bien vouloir r ecevoir, Monsieur, l'assurance de notre très haute considération. Bahacar CISSE le ( h{'f des projets i mmllhili~r.,. habnrar.rtss<' a cc hm. sn RUE LAMJNE GUEYE X LAPERINNE TEL 889 89 10 FAX 889 89 11 Site Web : www.dakarhorizon.com ANNEXE 4 : CONTRAT DE RESERVATION CONTRAT DE RESERVATION Entre d'une part, La société Dakar Horizon -SA représentée par son Directeur, Général Monsieur Serigne Mboup, ci-après dénommée le réservant Et d'autre part, Monsieur Ameth Ndiegane 573 69 23 Ci -après dénommé le bénéficiaire ; JI a été convenu et arrêté ce qui suit : C A ES Article 1er : EXPOSE DES FAITS G Dakar-Horizon SA va entreprendre la construction d'un centre commercial sur le TF374/ DG sis à l'avenue Lamine Gueye x Laperrine à Dakar. IB -B Article 2 : RESERVATION Art1cle 3 : JOUISSANCE TH O LI Par les présentes, Monsieur le bénéficiaire s'engage à réserver îes magasins N°25 sous-sol et N°4 1er étage d'une superficie de 10,45m2 / 20,58 et dépendant de l'immeuble dont il s'agit dans l'exposé ci-dessus. E U EQ A ce titre, il aura la jouissance du local à l'achèvement des travaux après s'être libéré de la totalité des ses engagements financiers. D'ores et déjà les parties conviennent d'un loyer fixé à 269 140 HT. Un contrat de location en bonne et due forme sera établi entre les parties. Les droits d'enreg~rement son-t à la charge du bénéficiaire. Article 4: ENGAGEMENT FINANCIER La mise en jouissance, si elle se réalise, aura lieu, moyennant le versement au réservant d'une somme de 25 885 000 HT. Article 5: ACOMPTE Sur ce montant, le bénéficiaire a effectué, à titre de dépôt et garantie la somme de 3 882 750 francs CFA égale à 15% du prix de la cession du fonds de commerce. Article 6 : SOLDE Le reste devra être soldé dès le début des travaux. Le réservant offre au bénéficiaire la faculté de s'exécuter par remise de chèques ou de traites, à son ordre, étalés sur 12 mois à compter de septembre 2004. Article 7: FIN DES TRAVAUX La fin des travaux est prévue le 31 Décembre 2005. Cette date est susceptible d'être modifiée sans que la responsabilité du réservant puisse être invoquée par le bénéficiai re. Article 8 : DESISTEMENT La faculté de désister est ouverte au bénéficiaire dans l'un des deux cas suivants: • • il a trouvé un repreneur à qui incombe le restant de l'engagement financier ; sur correspondance adressée au Directeur Général de Dakar-Horizon. il l'informe de sa volonté de désistement. Le remboursement interviendra après que Dakar Horizon ait trouvé un nouvel acquéreur. Article 9 ~ UTIGES C AG ES En cas de litiges dans l'exécution des présentes, les parties privilégient un règlement à l'amiable. A défaut de règlement à l'amiable, les conflits seront traités par le Tribunal Régional de Dakar. Le Bénéficiaire O LI IB -B Fait à Dakar (en 3 exemplaires) le 17 août 2004 ACOMPTE RESTANT 3 882 750 1 833 520 22 002 250 EQ E U MOIS JUIN 04 JUILLET04 AOUT04 SEPT04 OCT04 NOV04 DEC04 JANV05 FEV05 MAR SOS AVRILOS MAlOS JUINOS Serigne Mboup TH ECHEANCIER le Réservant ANNEXE 5 QUESTIONNAIRE SUR LES POTENTIELS CLIENTS DE DKR HORIZON Mesdames, messieurs Nous réalisons une enquête dans le but de voir, les diffé rents problèmes que vous rencontrez dans vot.re site et et vous offrir ainsi. nos meilleurs sen•ices. merci de répondre aux questions suivantes. 1. Quels types d~activités exercez- vous ? a Prêt à porter a Cosmétiques a Tissus a Autres (précisez) _ __ __ _ _ 2. Depuis combien de temps êtes- vous sur votre site ? a 3 à 6 mois a 6 à 9 mois a 9 à 12 mois a plus d 'lan 3. Comment trouvez- vo11s votre site où votts exercez votre activité actuellement ? a Excellent a Très bien a Bien a Mauvais C 4. Quels sont les différents problèmes que volts rencontrez dans votre site ? a sécurité a Hygiène a Emplacement a loyers et taxes élevés a Communication A ES G 5. Seüm vous, qu'est ce qu'il fallt améliorer, pour que vos locaux soient opérationnels ? a Agrandir les boutiques et magasins a Renforcer la sécurité a Réparer les locaux a Diminuer les loyers et taxes a Autres (précisez) _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ IB -B 6. Connaissez- vous le Centre Commercial Touba Sandaga ? aoUJ a NON O LI 7. Si oui, qu·e pensez- vous de ce centre comntercial ? a Excellent a Très bon a Bon a Moyen a Mauvais a NSP TH 8. A vez- vous déjà entendu parler du Nouvea11 Centre Commercial Dakar Horizon ? aouJ aNON EQ 9. Si o11i, par quels nwyens ? a Presse a Radio a TV aAjfiches a Autres (à préciser) _ _ __ _ _ __ U E JO. Etes- vous aujourd'hui prêts à quitter le lieu où vous exercez votre activité, pour ce nouveau site? a OUI a NON a NSP Si oui, (reportez vous à la QJJ) Sinon pourquoi?_ 11. Quels sont les niveaux qui vous intéressent dans ce nouveau Centre Commercial ? a Sous- sol a RDC a r' étage a 2 ème étage 12. Quelles sont les suifaces qui vous intéressent dans ce Nouveau Centre Commercial? a3à5m 1 a5àl0m 1 a J0àl5m 2 aPtusde l5m 1 FICHE SIGNALETIQUE Prénom et nom ... ... ...... ... ... ... ......... Adressse ......... ...... ... .................. ... ..... . aF Profession ...... ... ...... ... ... ... ... Tel... ... .. .............. Sexe aM - 8- B ILAN SYSTEME NORMAL PAGE 1/4 BILAN 1 J j Dénomination sociale de l'entreprise : ~-C_O_M_~TOIR COMMERCIA~~ARA _MBOUP -._ _:.__.._..._ _ ---- - - -·--·-- C.C.B.M.H. -.............. - ··----- - ---- -- - -----·-···--- -- -···- - Sigle usuel : Adresse : 128, Avenue Pdt. Lamine GUEYE -DAKAR ...-.--~---- -- _ ........ . _ _ _ _ __.. ........................1 " ' ' ' ' ' ' ' '' ' ' " ' ' "' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' " ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' " ' ' '' ' ' ' '' ' '' ' '' ' ' ' ' ' ' ' " ' ' ' ' ' " ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' " ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' " ' " ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' '' ' ' ' " ' ' ' ' '' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' " ' " ' ' ' ' ' ' ' ' " " ' " ' " " ' ' ' ' '' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' ' --~-~-~~-~69_3_~~···---··--~·· Exercice clos le : ......J..:U.!.P.?.~_O..J.~···· Durée (en mois) : ............•....!..2................. N• d'identification fiscale: l Ref. ACTIF Exercice N Amort. 1 Prov. Brut . Ex. N- 1 Net Net ACTIF IMMOBILISE (1) . Charges immobilisées AG ES C ...·:··1 · !V< Frais d'établissement AY Charges à répartir AC Primes de remboursement des obligations IB -B Immobilisations incorporelles 'H: . ~: {;T 0 'i~fif-1!:::t:h .. 0 0 ....................................... :th~,-:-l:h?1 :""'f:;:: ~ ~:< ~~...t;.; ,.'n>l~) - ~~-t':.;:.:j:~ ...................................... .................................... . 0 '~ro'd'-~·"·~-i"r;.;·~,,,: • 0 0 1----~-- IT;i-<-">Siv}~j ~~~5:~s:-~r;m-&;~~~l+~.~~~~~ ..J<;.,<·..~ •:%- ---~---11 - -- - -1 0 ··~4.iftd#~- M,.,r,;V,......, "~ 0 0 .·;··· ................................. ·~h ...... ..M.ti~...i.::~...:it..~;·.~:;~:~. ,···································... ..................................... . 0 Frais de recherche et de développement AF 5 605 896 ...................... 4 997 360... . . ..... 0 0 0 0 ....................................(). ...........................;;:;···(; ....................................() .................................() Brevets, licences, logiciels ~ Fonds commercial AH Autres immobilisations incorporelles Al Immobilisations corporelles AJ Terrains AK Bâtiments :· . ' ,- 41 568 129 ~~ · ··· 0 41 568 129 . 35 793 006 -------~- 1------------H·-------~3074923689 2957592761 ...................... -.................... --·-·····117330928 .... ,.,____........................................... ..... ....,._...,.-· .. _..2986 .. , ,,_,_...,558964 , .... . ..... __ _ - _. 2 100 000 0 2 1 00 000 ...................................... 2 1 00 000 .................................................................................................................. 899 524 537 703 005 134 196 519 403 406 302 532 Installations et agencements AM Matériel ANI Matériel de transport AP Avances et acomptes versés sur _ _ , ,, ,, ___ ,.,...., ...,.,..,.,_ ., ,_~.,,,, · ~ •-• ......,._ .. _,. ,,...~ ,,_,.,. ,. ,,._. ,..,. _ ,,-.,., _,.,. _ ~....._., _.._..,... _ _ ...,u,,..,,,., .. _, ,,_. , ,.,_~'"" ' 152 901 951 6 868 630 146 033 321 112 257 008 0 0 0 0 20 770 000 20 020 000 immobilisations l( i ,_, ; ~. .~ .. .. ~;~ ' ~ . . ... . .... ...... . E ~ AL 1 016 064 U EQ TH O AG 6 621 960 .............,....., .......................... _................ ,........ ....... .................................. LI ............ ~ ~ AQ Immobilisations financières AR Titres de participation 20 770 000 0 AS Autres Immobilisations financières 30 382 341 0 30382341 37964341 4 228 792 607 828 220 756 3 400 571 851 605 993 211 -3--=--=·· _,_ . .. : ~ ····-······················~-·······-···········-····· ············ ·························· ····· - (1) dont H.A.O: AW Brut: ~ Net: AZ ::.. ~ . L__ _L ~ - -- - - -- -- ---111--- -- - - -- -- 1 -·~:::.' . .-:::(! ..;; . ...} -.~...~: :-~. .-:··~~:-::-:~·~"':" : ·. . :: · . ··: ..}~j~~:..;:~:;.~- ... :';: ·TOTAL ACTIF. tMMOOIUSEi (l)' , "~ : ...::; ''.:....::_ :: ...;; . i:_ . ·,::...........·-· _;; 'i_;;, <~_····'_ ' _... - · ··-···_· .._. .._•.._ ,.. - ,. _.-_-L-..-·---··_-·_-_-_._-_-_-.L--_·--_·-..:.·'·-_·-_-_-_·-- -__-_..lL-_ ·:.._· '··_..;:'..:. :.~....:. · ···.·....:.'·..:.:.: <<·,····...:. ··.·--l..~_ --_._· '-·_ ···_ ·--_-_·-·_··_ - .... _j_. GETA fi ·/ 1 - 9- J BILAN SYSTEME NORMAL PAGE 2/4 BILAN - )énomfnalion sociale de l'entreprise : COMPTOIR COMMERCIAL BARA MBOUP ···-----·- ---··- ...- ...-.- ...------·------·---·-~-.. ---~--·-·--- Sigle usuel : .dresse : 128, Avenue Pdt. Lamine :GUEYE -DAKAR · --... . .. ... - ._..,..,_.____ c.c.B.M.H. ·~...--~ - ..-. ~ __ ___... .._ ............... ._ ,. d'identifica~·i·;;~~~·~;;~-'j~·5Jl6·9·2·~~3. . .. ..~~·.~·~·=·E~·~;~i~·~. ~Ï~·;·i·~·~··. =~~.i!_i2ï~·~·~·;. . .~. ;.~;~·~(·~~. ;;;;;~·;··:· ···~·.·:~:·~·=~~'X~·~·~~·.·.·~ ACTIF . . ) Exercice N . Brut . Ex. N- 1 A..m'ort. 1 Prov. Net . Net 1' 1 1 lAz 82~ 220 756 4 228 792 607 : ,Report total acti f immobilisé: l ........ ·-........__..................................................-..................................·:.~~·.~·-~·:.~·:.~~·.~·.:·.~·:.~·.~·:.:~~::::·.:·. :.:·:.::·.~·::.~:~·.:~::::~·::::.:·.::·.·.~·.::: BA Actif circulant H.A.O. AG ES C ACTIF CIRCULANT 0 ~ BC Marchandises BD Matières premières et autres approvisionnements BE En-cours BF Produits fabriqués BG Créances et emplois ass imilés BH Fournisseurs, avances yersées BI CNents BJ Autres créances - ·- "-'·· ......... . IB -B Stocks . 3 605 993 211 ·.:~:·.·:.::·:.::·.::·:.:·.::·.:::::·.::·.~·:.:·: ::·:.~·.:·.:·.~·.:·:.:~:~:·:.~·:.:~::·.:·.·.·.·:::. 522 940 602 0 .......,.,..-··-·--- ~· -·· .... 0 . , , .......... . ........................... 0... -- .. ............-.....--.... -.. .-....-~ ., ·- ~ 0 522 940 602 522 940 602 0 0 ·------0 -·-·- - - ,____________o, ___________ol-----------0·11 ----------o~l LI 0 U EQ TH O --------~~-1·-----------11 0 0 0 0 0 0 557 355 148655981 149 213 336 ................... .....--..-..-. ---·--···········-····-·....... -.. ····--------···----····--· 1 322 367 593 0 1 322 367 593 ,...-~.-. 0 0 126 011 006 · -···· ---·· --·-··---~· "· E 440183317 TRESORERIE ACTIF BQ Titres de plac ement 0 0 0 0 BR valeurs à encaisser 19 905 845 0 19905845 97 458 766 BS Banques, chèques postaux, caisse 167444 0 167 444 3116 232 BT BU :~i t9J'Afi,.i i(RÊ~'HR:È]~t~}.::ÀlG:if:f~Hùf-~.: :-- ;};[ :.-:... :;~.t. ~::::-·.;:::::::;~-!)-! •. :.:~.;-_~~ -:::~~- •. ·. . ~--~=·)_:-:-:-::··:<· •'.:'!:·:=::· ..·.·:· ' .·· : ·:·.;.·. ..•.·. ,•. .. .. Ecarts de conversi on ~Actif (IV) !, l 1 Î ...-......... .........., ....../'....-......... . ..... 88 3 400 571 851 20 073 289 0 . . . . . . . . . . . . . . . ,., •• •• ••• • • •• ••••• 0 • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • • ••••• ••••• •• •• • 20 073 289 •• • • . . ••• •• . . •• •• •• • • •••••• • •• • • • . . . . • 100 574 998 • .. ..... . .... ... ........... ' •••• • • ••• 0 ..................................... - ........................................................... -.............................0 .................._.... .._ .... -.- 0 .. . (Perte probable de chanb e) 4 795 703 134 G ETAfl 1 - 10- BILAN SYSTEME NORMAL PAGE 3/4 BILAN ï 1 Dénomination sociale de l'entreprise : COMPTOIR COMMERCIAL BARA MBOUP - . . _ ·_··- - -- - -- - -- - - - -- - -- - ·· Sigle usuel : . C.C.B.M.H. Adresse 128, Avenue Pdt. Lamine GUEYE -DAKAR N"d'identification fiscale : Ref. ,··. .. . .. 00538692G3 31/12/2003 Durée ( en mois ) : ., ,. $ -- ccc12 r• PASSIF .... . -·· Exercice 1 (N - 1) ~ r-o~ CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ·cA Capital AG ES C ASSIMILEES . ... Action_naires capital non·appelé cc Primes et Réserves .. CD Primes d'apport, d'émission, de fusion CE Ecarts de réévaluation CF Réserves indisponibles CG Réserves libres CH Report à nouveau Cl Résultat net de l'exercice CK Autres capitaux propres CL Subventions d'investissement CM Provisions réglementées et fonds assimilés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -11 637 455 112 085 792 43 664 245 .:-1.23 .723_24.7 +ou- ,..-' (bénéfice + ou perte - ) :..P,' .. , ...... ~~~- · ·· 1 -~-· .. . · ~· ·.·#· ·•"l.• .......... ~~ ........ . . ~ . "! •••': , _ E U EQ TH O • .A· ,~, .... . ,\.1.4 . ·100 000 000 LI 1 100 000 000 IB -B CB >\;··~... _.,.,.,,,.,,~,-..,. ,_~v.••1·~ -·;:n:1~•v";',;:-=..,,:. ·. ';"~..,.,~~~(Jt.n~?~ •f>i~V)~,~~--·.-.•· . ~~OTAU'CAP-ITAUX·P..ROP-RES· (: I :) ~~~~ ,,. <-t- ':.\·~~ ; CP ,;,ï> ......, ,. ......:··-·· ..·~- .{ ''J'"J~:-7~>i1~"'"' 't<:>i· ·'·' ,.,....... 't'! ··<~'"!~~~ ~ " ~~~ ...~: [ .. Exercice N ._,_ ù~ (avant répartition) -- . [ Exercice clos le : . . 0 0 . 0 0 132026790 88 362 545 456 015 294 0 0 2 389 425 642 2 097 794 472 0 0 0 2 553 809 76G 2 389 425 642 2 685 836 55G 2 477 788 187 . . . ~ . .. ... , DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES [ ASSIMILEES ( 1 ) · DA 1 Emprunts DB Dettes de crédit-bail et contrats assimilés oc Dettes financières diverses DO Provisions financières pour risques et charges L DE (1) dont H.A.O.: 1 . .. ' . .: . \\ ... . ., OF ii-~ÎôÎ/&';ôËJ.iÉs=· f:TN'ÀNëiEkiis' .. \i·;:~~sf'~;,\.~~~~~~x~:1W1·î:Jlr~;,;.;~1·';t·\:}r 1~. "•'·· ·~·~''f'(· '-'•! ' ·).{.·{·: •j,.,1.,' •'')..;f.i.tç<·l~ ·.: ~,t.· ·,~G~·t~"-~~.. ;~·· · v:v~-v4i"1-:i "-''./;. ~)(~· ~~-~~~~-Jl;c 1' t. ·\ · ~,.,_,._,....-:.;.·;t:··:.:••<.·...·· ~.·~~ " " •.•N I-i:l'll'l·~;.· .~ ,....• ..;:• ..... ~:.( !'· s-.:J:t~:r(~.'.::.·~~,~~~-~'if~"~·-~"'!~ "-t·< 1 1 1 .... ,, l DG If . ' . . ..... ·~"t~-"". ·'· • ' . " , ..), ..... , • f 1 . . . . . . · ·-·· ... -. '(.:' . ~· · · ·":•• • • • • ' • • 1 •• .; T.O'fAC::BESSO U~ES'STABl:ES . ··~.+;11 ) ' ~.~,:;t;':l~,.,...., . . ru : 1tJ"~~~~) ~ ., .....~:'!-':f:·l-,,t.:.~ ..:.:::.:.:::;.~·q·r): ,·. t ...~î-t~f\'\~:"(.·.:-",r; ..~::.... l:•,..~· -:~ ~·/i~#.: !'·.:~~~f,'i~~ih.-~~. ' '··~ ~ .. l~ ·t - li- BILAN SYSTEME NORMAL PAGE 4/4 . BILAN Oénominatio(l sociale de l'entreprise : COMPTOIR COMMERCIAL BARA MBOUP Sigle usuel : Adresse 128, Avenue Pdt. Lamine GUEYE -DAKAR Wd'identfficalion fiscale: 00538692G3 1 Durée (en mois) 12 PASSIF Exercice Exercice (avant répartition) N Ref. Exercice clos le: 3111212003 C.C.B.M.H. ---------------------------- PASSIF CIRCULANT 1 AG ES C Report total ressources stables DG (N - 1) 2 685 836 556 2 477 788 187 Dettes circulanles et ressources assimilées H.A.O. 0 0 Dl Clients, Avances reÇues 0 0 DJ Fournisseurs d'exploitation 474 775 948 47 180 090 DK Dettes fiscales 6 356 338 5 580 457 U EQ TH O LI IB -B OH .,-' DL Dettes sociales DM Autres dettes ON Risques provision-nés 2 555 646 1 638 325 1 733 886 107 1 667 513 506 0 0 2 217 574 039 1 721 912 378 .:r;~~.~:~~-~~r;Y.jJ:i~·:t~'-::.<f1;,!-:::$:r;F{,,.:P,~.~ ~~ ..:--!_ ·:"'.:.! j-;~~!i1~'$~~~ ~.t"'Ï~~~'ft..~~~\~ ·~·~ li~ ~~':!': ~~~.~ . E OP ?TOTAE<:P.ASSIE:CIRCUEANT!( llrf •. '):~~~tl:~~!~~~0~i:\1.i:?-~.~~-~~:t::lfN:; ::~_t:..t:;~~.;~. ~·':~;.or . :v.t:~!~~-~~\1..-·~:"'~!!(t':~--·~:~~ ...~;~'..~-. . ~\:~ -t*'~~ \~}···-:~· ,J t-:; ·._;~t:J~ù~1r~":'~ TRESORERIE PASSIF 1 DQ Banques, crédits d'escompte 0 0 DR Banques, crédit de trésorerie 0 0 os Banques, découverts 511 198 721 596 002 569 511 198 721 596 002 569 0 0 5 414 G09 316 4 795 703134 DT ou ~~~:T:oift..t::TFiês~&RÊRiÈ'·t RAs·s'IF.t::tv2~'W:~>.t;;,s~~~~h~~$1:r(:$l~~t:f; ;:•kl:':;p:.*~'-'~. ~~lli-~•·r~"~ti.t'i'.?;.!>·'.•.,,~,~.•~~J'b.··: ..,!~f:,\::~...~~~~· :,J.:.iE.,,-:-:,.:.~~~,,~ E.carts de conversion :Passif (V) (Gain probable de change) 1 .. oz 1 ~ l" ,, {~.: •.:, ·J;,,.<--::;Ml···:·~. ·~jJ \':~:'-':.... . .,.·~....:.~.~ ·~s~~.~~~:)i,.~i:.q.-·;;. ""·:t:w~'~:!i·l F~~·,j·-i-·~ ''GENERAL . l'·;t.'Ill ;~·: ' .IV. .;+." . .•V)" ... .~ .. .....:.•;,{~·.·· . . ·~..;,::·h~û1'.:: ... · ·c'·; • >TOT AU· . .. . ·.(.1·t..l .i ,..~w~:.;::..·~·;j:; !( : f \·~ '!''-'1•;-t..... ·.~" ...,~.....-:, ~ .... ,....,, --.~:.'·. , ·....._': '•, '"' v . J. •~• ": • ._, . ,...,..,,. · ~·-. ~·-::.. ·~ :" 1 \ ' , 1•. ' ~··: ~~; .-!.} ~( '· :' · , .. ""' ':".. • o 0 ) uT lA Il f - 12- 1 .___c_o _ M_Pr_E_o_E_R _E_s_u_L_T_A_r_s_Y_s_T_E_M_E_ NORMAL __jl_ COMPTE DE RESULTAT Dénomination sociale de l'entreprise : ! COMPTOIR COMMERCIAL BARA MBOUP - ------------------------~~~~~---------------- Sigle usuel : Adresse : 128, Avenue Pdt.Lamine GUEYE -DAKAR 00538692G3 N"d'idenlilication fiscale: Ref. Exercice clos le: 31/12/2003 CHARGES (1re partie) c.c.s.M.H. ------------------Durée (en mois): 12 Exercice Exercice N (N - 1) AG ES C ACTIVITE D'EXPLOITATION RA Achats de marchandises RB - Variation de stocks (-ou +) -4 493 906 0 970 640 821 366 439 747 0 0 0 0 91 367 886 37 784 008 0 0 34 150 490 - - -- ---1 (Marge brute sur marchandises voir., TB ) IB -B RC Achats de Matières pr_emières et fournitures liées RD - Variation de stocks (-ou +) LI (Marge brute sur matières voir TG) 1 ~ Autres achats RH - Variation de stocks RI Transports RJ Services extérieurs RK Impôts et taxes RL Autres charges (-ou +) 17 903 822 223499118 216803741 14 776 353 9 560 321 21 809 564 3 469 954 193 872 524 108 423 382 227 306 190 2oo 177 070 1 772 929 040 1 020 562 045 E RE U EQ TH O 1 ( Valeur ajoutée voir TN) _J 1 ~ RP Charges de personnel(1) (1) dont personnel extérieur RQ RS 34 555 857 1 0 (Excédent brut d'exploitation voir TQ ) Dotations aux amortissements et aux provisions 1\ ' (Résultat d'exploitation voir TX) GETA FI - 13- COMPTE DE RESULTAT 1 1 ' Dénomination sociale de l'entreprise : COMPTOIR COMMERCIAL BARA MBOUP Sigle usuel : Adresse : .. c.c.e.M.H. ------------------------ 128, Avenu e Pdt. Lamine GUEYE -DAKAR N"d'idenlification fiscale: 00538692G3 Exercice clos le: 31f12/2003 Durée(en mois): 12 Exercice Exe rcice N (N - 1) • ,r PRODUITS (1re partie} Ref. - . ·- ,. ACTIVITE D'EXPLOITATION · -· TA Ventes de marchandises MARGE BRUTE SUR MARCHANDISES TB 1. .. -901 460 511 1 AG ES C 64 686 404 426 160 195 0 0 46 983 0 0 0 0 0 284 638 655 236 060 601 59 720 448 TC Ve~tes de produits fabriqué s TD Travau x, s ervices vendus ( + ou - ) TE Production stockée ou ( destockage ) TF Production immobilisée IB -B ·- TG MARGE BRUTE SUR MATIERES TH Produits accessoires Tl CHIFFRE D'AFFAIRES (1) (TA+TC+TD+TH) 1 0 469831 TJ (1) dont à rexportalion 1 1 U EQ TH O LI 1 349 372 042 0 TK Subventions d'exploitation 1 662 220 796 ' 2 526 257 0 987 832 235 2 413 546 E TL A utres produits VALEUR AJOUTEE TN 1 TQ EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION ! 1 -1 2 019 7921 12 672749 -205 892 3161 -95 750 633 1 1 TS 1 , COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL PAGE 2/4 Reprises de provisions TI Transferts de charges TW TX r o' 'f"t"((> ·· cc··c~a·· •'t!''(<?.':t"'t'~.-:··~~t.fu~-~{~i~~~a. ~ s··~•''"" ·pr.o s_, :.e.xp a 1.00)~,~t .~... ,.S · _.....~~ ·, ', . ,.:!J·,~,,.. .. ... , ~,;~.: ~a : ·-:·~· ·v. .-·~~ ... ..U! _, .... ,,.,;t·-'é'l'.:. ~t~ ~"':•L; .. ._~.. , •f,~"·*· <:"J.-·~~J-i··:; s..~f~"-·' - J;l • • .._ ... ; .. .. · . .. ......... t, .....,.; ..... t .. !\.\,..• RESULTAT D' EXPLOITATION 4 386 489 635 090 525 690 439 363 357 971 1 869 807 462 1 028 627 403 1 1 96 878 4221 8 065 358 Bénénce(+); Perte( - ) ... GElA 1-1 - 14- COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL ' 1 COMPTE DE RESULTAT Dénomination sociale de l'entreprise : COMPTOIR COMMERCIAL BARA MBOUP ~ --------------------~--~~~~~------~-------Sigle usuel : Adresse 128, Avenue Pdt. Lamine GUEYE - DAKAR N"d'idenliricalion risca!e: 00538692G3 Exercice clos le: 31/12/2003 CHARGES (2ème partie) Ref. RW Report total des charges d'exploitation c.c.B.M.H. -------------------------Durée (en mois} : 12 Exercice Exercice N (N- 1) AG ES C 1 772 929 040 1 020 562 045 78 203 479 0 45 865 128 534 032 0 17 154 78 249 344 128 551 186 ACTIVITE FINANCIERE SA Frais financiers sc Pertes de change SD Dotations aux amortissements et aux provisions ! IB -B :' 1 SF • ,Tota·l des charge~' tï'rî~~cièrès.. ....:. _!~\:~;;;J;·.~~:l~i#l~i.~~ifl~~~Si~~ii~~·~· . . ' . ~ • . ;. ~,-·l!'' t· ~· -' · t· i ... . ..... '!. :., ... , ,.. •.!j--....-i~'\"· ·.·~-J -., 'C . ~:- .... • .• . - 1 U EQ TH O LI (Résultat (inancier voir UG) SH .l-ofa 1 .dè~· ·chargë·;(d~§\3"c tiyi~~~·~féù~:~r(ès~~~1}!~)~::~~~tt: ,( ~;1. ~ .~ ~....... • • • • ' . ••• ·l . ....f' •• '•' 'l• . .... ,... ... _ . . ..... • • • • \ : .... .. • .. , .. ... ; , ..... . . ... .... . .. , . ') t, o.. - 1 851178 384 1 149 113 231 Résuflat des activités ordinaires voir Ut) HORS ACTIVITES ORDINAIRES {H.A.O. ) valeurs comptables des cessions d'immobilisations 52 101 186 SL Charges H.A.O. 0 10 000 895 303 388 SM Dotations H.A.O. 0 0 52 111186 895 303 388 0 2 000 000 0 1 000 000 1 :iüt~~··' P..articlpktiü~~· ~fimilôis~;;._~;~;,~~:t. ~~;fr,}~~;!t~~1it!t~~~r..;~~~ ~-·· ~ · ·. ·:-.:· : ~ .-~ :~:·· '"'to;··.-. ... ~·\•.\"_..~ .........."':~'; ....~~:~r....··..·t.·,:.~~:·W,.:., .-.-:."~-:: 2 000 000 1 000 000 vTOTAC GENERAii·: oËs~·d-u\RGES·~.\~:~·L!~;~\":~~~~~'i~~i·: ST .1\··'·· ),, .. , ;. t··· .-:: ~ ·.. ·:·...\~(':·.::J'~,,.~·-rJ;!~.r..~!",:~·t · ~- ... ~ ·•\.. ·,,~ !~l;f~.;.-1'if.il&,.~~f t~'!'!",;~•~ ·..t,:J~ ... ·.' .. y:.tioo.-...""'..:••.);' 1 905 289 570 2 045 416 619 so ' ,•·~· .1 ': · • ,' o~ , E •, ,..JO,~ #.~··;-tr. ~ "'!';" "••;•!'Ot • \4"1'"•~-Â~"~ .g·~ c;;l:A_~~ -.r ""•~'"'-'1 ~~~;oo~.,f:;·:•.,.•:S,f ilot~! ·~.e.:s :,c.h~ ~.9~~~r.r:.{\;.~ iff\~:~jj.;.rrj.';ft;.~~~f~·t~~~#~~~;\ ~~::~~~ E SK , ( Résullat H.A. O. voir UP) SQ Participation des travailleurs SR Impôts sur le résultat ss . •: ... . • · \ : . : ·-:.. ... , ... l . ... . ( RésufléJI ne/ voir UZ) GETA 1'1 - l 5- 1 COMPTE DE RESULTAT SYSTEME NORMAL PAGE 4/4 COMPTE DE RESULTAT ;... '• . - i; . 1 1 ' Dénomination sociale de l'entreprise : COMPTOIR COMMERCIAL BARA MBOUP Sigle usuel : C.C.B.M.H. )--------------------------------. 128, Avenue Pdt. Lamine GUEYE -DAKAR Adresse J N"d'identification fiscale : 00538692G3 tl Ref. - Exercice clos le : 31112/2003 Ourée(en mois): - --12-- - Exercice Exercice N (N - 1) PRODUITS (2éme partie) Report total d es produits d'exploitation TW 1 869 807 462 1 028 627 403 18 813 600 0 220 580 388 0 0 0 . 0 18813820 580 388 1 ACTIVITE FINANCIERE 1 uouc Gains de change AG ES C UA Revenus financiers Reprises de provisions UE Transferts de charges 1 ·Tat~I ·è1ë';tp'r6dùits ·fin~ r1êie· ~~~~i>~~%~~~~\Vqi~#.~~~~ "·· t(,.r·:·r .....,. .•.. r..._,:t;_ • {_,.._ "\.ii : . 1.. ·'· #..;- ~ -:•• · -.~--~ '. ·.·., .t: : ~~"';. IB -B UF \ =7"'! ..~ { ~-•""'~ ' UG RESULTAT FINANCIER (+ou -~ ,,.'~ .!-. ~- \..._"..t 1 -127 970 798 -59 435 5241 LI .. 14"""~.. 1: ... RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES Ul (+ou-) ... 1 l (\)dont lmpOt correspondant l- 0 3? 442 898.J_ - 1 8 88 621 282 1 029 207 791 -119 905 440 1 . 1 E UJ 1 <> U EQ TH O Totat .d"ë.~ pro·d~h·s~d~s~~ ~~èl1vf~é~~~ fdrr~i~~1;.f:~\~~.;~~~~~J~l:~~E UH. ·•.. -: . ·- - .,_,· ·• .·t..J- ..; • 4.,.:,"' :-· ,-,.' · ~_ .. \ .,.,~-.. :!-''1"· . ..... , \,·:; ~ f·~ ' - . ... -:•\ ~-~!t_ ..... -~ .., -"" ·~ ..- .. ,_-. ~ HORS ACTIVITES ORDINAIRES HAO UK Produits des cessions d'immobilisations ~ 58 733 172 376 023 UL Produits H.A.O. 1 599 361 892 109 558 UM Reprises H .A.O. 0 0 UN Transferts de charges 0 0 60 332 533 892 485 581 1 948 953 815 1 921 693 372 'u ' uo 1 UP .:.·· · · ·, ,........,....... -~.·! '"·'' ' ·.,.....,. · ·.o:: ;·J'· ·~r •a(W'"';.~ A'~- ·~:-.~~'t~;·Jt....,~~tu~-"~.; .,.,.,;. ··rptal'.des.:prodt,Hts ,H ..A..O;!-~~~J.J:~,. ?rn~~• ~--~;~~ t-~, ~· ·. , <' ~~~"!: ~ ... .... ,.~. · -~"' ··Ut"-"":.. r.t.J.... :n::t.-~1~.~... ; - ~ 1':~-· -~ ... ~.·· • • t'\ .... !" RESULTAT H.A.O. (+ou -) 1 8 221 3471 . r·....t.~ ..-t.~. . ~t;: _,. ~ ..'f"-. -2 817 807 UT ...TOTA0·dENERA0~0ÉS' F'RDDÜlTStr~~t!~.~~~t.\~i,li~~~~L~~t~OCt{~~· · _ :- ,., ..... _ , ,, .,\ ·,.',. ... .,~...•.... :...~"· ~./.. -..t,,.-<.l._ .•. :o.:_;"" .f'.,~- ·~ ··!..,..t;:.... !'"'-•.:r~:..'(l~.~--"~t"~t..·{;J~ .-":. ~-~·•;-!.• \';:(Ï~~~~ : . __.) · ,~• , ., Ai"? ,.: ~ uz Ill RESULTAT NET Bénéfice + ' (,__ . 43 664 24~1. -123 723 247 Perte (j t:TA 1'1 • '/ - 16- r1 TAFIRE SYSTEME NORMAL PAGE 1/4 1 .TABLEAU FINANCIER 1 / Dénomination sociale de l'entreprise : DES RESSOURCES ET EMPLOIS (TAFIRE) COMPTOIR COMMERCIAL BARA MBOUP Sig le usuel : C.C.B.M.H. Adresse : 128, Avenue Pdt. Lamine GUEYE -DAKAR W d'identification fiscale : 00538692G3 Exercice clos le : 31/12/2003 ------------- Durée (en mois): 12 ----------- PARTIE : DETERMINATION DES SOLDES FINANCIERS DE L'EXERCICE N • CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT GLOBALE (C.A.F.G.) 1ère CAFG = EBE Charge décaissables restantes } + Produits encaissables restants } à l'exclusion des cessions d'actif immobilisé E.B.E. -205 892 316 (TI) Transferts de charges d'exploitation (UA) Revenus financiers 525 690 439 18 813 600 (TQ) (SA) Frais financiers 78 203 479 (SL) Charges H.A.O. AG ES C (SC) Pertes d e change (UE) Transferts de charges financières ' 1 (UC) Gains de ch ange (UL) Produits H.A.O 0 2 000 000 IB -B (SQ) Participation (SR) Impôts sur le résultat ilS 865 10 000 0 220 1 599 361 0 (UN) Transferts de charges 80 259 344 : Total (11) - Total ( 1) • AUTOFINANCEMENT ( A.F.) AF AF = U EQ TH O CAFG H.A.O. LI Total (1) : 259 951 960 XA Tota! (Il) 340 211 304 (N - 1) : 135442710 (N-1): 135442710 = CAFG- Distribution de dividendes dans l'exercice (1) 0 = 259 951 960 259 951 960 xs': Var. B.F.E. = Var. Stocks t.<:J + Var. Créances Variation des stocks : N - (N - 1) E • VARIATION DU BES OIN DE FINANCEMENT D'EXPLOITATION ( B.F.E.) (:tJ + Var. Dettes circulantes Emplois: augmentation(+) l:tJ Ressources : dim inution(-) (SC) Marchandises 0 ou 0 (BD) Matières premières 0 ou 0 (BE) En-cours 0 ou 0 (BF) Produits fabriq ués 0 ou 0 0 ou 0 (A} Variation globale nette des stocks (1) Dividende s mis en paiement au cours de l'exercice y compris les acomptes sur dividendes (2) A r exctuslon des ôléments H.A.O. GETA FI ( GLOSSAIRE BHS: Banque de l 'Habitat du Sénégal B TO B : Business To Business (terme du marketing industriel) BTP: Bâtiments et Travaux Publics CAFG: Capacité d'Autofinancement Globale CCBM : Comptoir Commercial Bara Mboup CCBME : Comptoir Commercial Bara Mboup Electronique CCTS : Centre Commercial Touba Sandaga C CDE: Consortium d'Entreprises AG ES GIE : Groupement d'lnJérêt Economique OHADA : Organisation pour 1'Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique RDC : Rez de chaussée -B SA : Société Anonyme SICAP : Société Immobilière du Cap Vert O LI IB SNHLM: Société Nationale d'Habitation à Loyer Modéré SOSENAP :Société Sénégalaise de nattes en plastique Menaces) TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée E U TOM : Taxe sur les Ordures Ménagères EQ TLV: Taxe sur la Location Verbale TH SWOT: Strenghts, Wealcnesses, Opportunities, Treats (Forces, Faiblesses, Opportunités et 73 TABLE DES MATIERES DEDICACES REMERCIEMENTS SOMMAIRE RECAPITULATIFS DES TABLEAUX ET SCHEMAS INnODUCTION ................................................................................... P 01 Intérêt de l'étude......... ..... ....... .. ................................................................................... P 03 Objet de l'étude ... .... ........ .. ... .. ... ... ....... .... ... ........ .. ..... ....... ... ....... ... ..... ...... P 03 AG ES C Problématique .......................................................................................... P 03 Méthodologie ........... .. ..... ... .. .... ... .. .... .. .... ....... ............... ... ..... .... ........... .. .. P 04 Plan de l'étude.. ...... ....... ... ..... ........ .... .... .... .......... ..... ... ........ ... .... ... ........... P 05 1~re PARTIE: CADRE THEORIQUE ET CONTEXTE DE L'ETUDE................. P 06 -B CHAPITRE 1 : ASPECTS THEORIQUES ET CONCEPTUELS ...........•.......•.... P 06 SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS CLES ....••.••.••....•••.......•.•....•...-P 06 O LI IB 1.1 Définition du marketing ..... . .......... .. ... ........ .... ... .. .. ..... ..... ...... .. ................P 06 1.2 Concepts et applications du marketing ......... ... .................................... ........ P 08 TH 1.3 Notion de la stratégie marketing ... .... ...... ..... ... ... ... ... ...... .. . ... ...... .. ...... .... ... P 09 SECTION 2 : LA DEMARCHE D'ELABORATION D'UNE STRATEGIE EQ MARK.ETING ................................................................................... ......P 13 E U 2.1 Formulation de la stratégie ...... ................................................................. P 13 2.2 La mise en œuvre de la stratégie ................................................................ P 13 2.3 Le diagnostic global de la firme ................................................................ P 14 2.4 Analyse de l'environnement de l'entreprise .... ........ .. .... ....... ... ........ .... .. ........ P 14 2.4.1 L'analyse externe de l' entreprise ............................................................ P 15 2. 4.1.1 Le macroenvironnement 2. 4.1.2 Le microenvironnement 2.4.2 L'analyse interne de l'entreprise ... .......................................................... P 16 2. 4. 2.1 Les ressources financières 2. 4. 2. 2 Les ressources techniques 2.4.2.3 Les ressources humaines 2.4.3 La :fixation des objectifs .......... .......... ...... ....... .. ................ ... ....... .. .... .. ... P 17 74 2.4.3.1 Les différents types d 'objectifs d 'une stratégie marketing 2.4.4 Les choix stratégiques fondamentaux ..... ................. ...... ....... ..... . ... .. ...... . .... .. P 19 2. 4. 4.1 Le choix des cibles 2. 4. 4. 2 Le choix des sources de volume 2.4.5 Le plan marketing et le contrôle des résultats ........ . ... ............ ..... .. .......... .........P 21 2.4.5.1 Planification des activités marketing 2. 4. 5. 2 Les variables du marketing mix 2.4.5.3 Evaluation du plan d'action marketing CHAPITRE 2: PRESENTATION DU GROUPE CCBM .................................... P 26 SECTION 1 : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU GROUPE CCBM ..... P26 1.1 Les différentes filiales du Groupe CCBM .............. . ................................... ..... P 26 C 1.2 Organisation et fonctionnement du Groupe CCBM .............................................P 30 AG ES 2ème PARTIE : CADRE PRATIQUE DE L'ETUDE RELATIVE A LA PROPOSITION D'UNE STRATEGIE MARKETING POUR DAKAR HORIZON ......................... P 31 CHAPITRE 1 : ANALYSE DE L'ENVIRONNEMENT ET DU MARCHE DES CENTRES -B COMMERCIAUX A DA.KAR........................... ........ .................................... P 31 O LI IB SECTION 1: ANALYSE DU MACROENVIRONNEM.E NT ................................. P 31 1.1 L'environnement juridique et fiscal. . ......................................................... ....P 32 1.2 L'environnement économique ................................ . ............ .. ...... .... ........... P 34 TH 1.3 L'environnement technologique . .. ..... . .......... ...... ...... ..... ...... .. .. .................... P 35 EQ SECTION 2 : ANALYSE DU MICROENVIRONNEMENT................................. P 36 2.1 Etude de marché sur les clients potentiels de Dakar Horizon .... ...... ..... ........ .. .. .. ... .P 36 E U 2.2 Analyse de la concw-rence et des prix pratiqués par les concurrents de Dakar Horizon.. P 40 2.2.1 Le centre commercial Touba Sandaga 2.2.2 Le centre commercial Touba Khelcom 2. 2. 3 Le centre commercial Sicap Plateau 2. 2. 4 Le centre commercial les 4 C 2.2.5 Le centre commercial de Petersen 2.2. 6 Le centre commercial El Malick et Elisabeth Diouf 2.3 Les circuits de distribution.................. .. ... . .......... ... .......... .. ...................... P 44 2.4 Les fournisseurs .... ...... ...... .. .................... ............................ ............ ...... P 45 2. 4. 1 Les acteurs du BTP 2.4.2 Les promoteurs du secteur Public 2.4.3 Les constructeurs privés et les promoteurs particuliers 75 2. 4. 4 Les matériaux de construction SECTION 3 : ANALYSE INTERNE DE DAKAR HORIZON ......•............•....•....P 50 3.1 Analyse des variables du mix de Dakar Horizon .......................... . ...................P 50 3.2 Analyse des ressources financières du Groupe CCBM.......................................P 56 3.2.1 Les ratios de structures financières 3.2.2 Les ratios de la rentabilité financière 3.3 Analyse des ressources humaines de Dakar Horizon ............ ... ......................... P 57 3.4 Analyse technologique de Dakar Horizon.. . ...... .. ......... . ................................. P 58 SECTION 4: SYNTBESE DU DIAGNOSTIC EXTERNE ET INTERNE DU CENTRE COMMERCIAL DAKAR HORIWN .......................................................... P 59 4.1 Tableau de synthèse du rnacroenvironnement.. ....... ....................................... P 59 C 4.2 Tableau de synthèse du microenvironnement. ................................................ P 60 ES 4.3 Les furces et faiblesses de Dakar Horizon ......... ............ ........... ................. .... P 61 AG CHAPITRE 2 : PROPOSITION D'UNE STRATEGIE MARKETING POUR LE CENTRE COMMERCML DAKAR HORIZON ........................ .. .................................P 62 -B SECTION 1: LES OBJECTIFS VISES ......................................................... P 62 L IB SECTION 2: CHOIX DES OPTIONS STRATEGIQUES FONDAMENTALES ...•.. P 63 2.1 La politique de concentration.... ... .. .......... .... .... ...... ...... .. ....... ......... .......... P 63 IO 2.2 La source de volume axée sur la cannibalisation des produits ......... ..................... P 63 TH 2.3 Plan d'actions du nouveau centre commercial Dakar Horizon.... ...... ......... . ....... P 64 EQ 3t"'ePARTIE: CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS ............ P 66 3.1 Conclusion générale ................................................................................P 66 U 3.2 Evaluation du Plan d'action et stratégies marketing recommandées .. .................. .. .. P67 E 3.2.1 Une stratégie de spécialisation 3.2.2 Une stratégie de diversification 3. 2.3 Une stratégie de l'internationalisation BffiUOGRAPHJE .................................... ........... ~ .................................. P 71 ANNEXES ............................................................... ............ .................. P 72 GLOSSA~ .•.•......•..•.......•..•..•...••...•..........•...•...................•.......... .•...... P 73 TABLE DES MATIERES ......................................................................... P 74 76