(é − ℎé)2
ℎé = (765 −739)2
1109 +(404 −370)2
1109 = 1,7
Pour une erreur de 5%, avec 2 phénotypes, et donc un degré de liberté de 1, le χ² doit être inférieur à
3,8 pour vérifier l’hypothèse. On peut donc confirmer notre hypothèse.
Interprétation des croisements de deuxième génération :
On constate que des œufs ont été pondus, mais qu’il n’y a eu descendance que dans le cas ou c’est le
père qui portait la mutation, on observe alors des larves. Les œufs, issus du croisement où la mère
porte la mutation, n’ont pas dépassé le stade œuf, ils ne sont pas parvenus au stade larvaire,
contrairement à l’autre croisement.
On peut supposer que dans le cas où la mère portait la mutation X//X, qu’il y a eu un effet maternel
sur le développement de la descendance. Nous avons observé des coupes d’embryon aux stades
précoces, et on a constaté une disposition spécifique de denticules, crochets qui serviront au
déplacement de la larve.
On constate chez le sauvage une
disposition en 8 rangées de
denticules, à intervalles réguliers,
de la partie antérieure à la partie
postérieure de l’embryon.
A l’inverse, sur la larve mutée, on constate une
désorganisation des denticules, il n’y a pas de
formation d’une partie antérieure, mais de 2
parties postérieures.