Simonnet Jean Semestre 5 Chateigner Aurélien
a Y b c b a
Ch normal
e d c d e
Ch balancé
On obtient donc un chromosome avec 2 centromères qui sera détruit lors de la division cellulaire et
un deuxième qui sera perdu car il ne possède pas de centromère.
Les gamètes issus de crossing-over ne seront donc pas viables, seuls ceux de phénotypes parentaux
seront conservés.
Cette technique permet de conserver des individus hétérozygotes au fil des générations. On a donc
une lignée pure hétérozygote.
B. Souche balancée X
Faisons le tableau de croisement :
On sait que Bal//Bal est létal. Dans 2/3 des cas, on aura X//Bal, et dans 1/3, X//X. On pose donc
l’hypothèse que X//X donne le phénotype sauvage observé, étant donné qu’on observe à peu près
1/3 de mouches sauvages en apparence. On n’observe donc que ¾ des descendants théoriques, et
ici, 2/3 de ces descendants sont sensé être de phénotype Bal. Nous avons, 765 mouches sur 1109
mouches qui sont de phénotype Bal, d’après les comptages totaux, et 404 de phénotype sauvage en
apparence.
A la vue de ce total de drosophiles, on aurait théoriquement dû obtenir un nombre de mouches de
phénotype Bal de 739, et 370 de phénotype sauvage. Pour valider notre hypothèse, il faut faire un
test de χ2.
(𝑂𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣é𝑠 − 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠)2
𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 = (765 −739)2
1109 +(404 −370)2
1109 = 1,7
Pour une erreur de 5%, avec 2 phénotypes, et donc un degré de liberté de 1, le χ² doit être inférieur à
3,8 pour vérifier l’hypothèse. On peut donc confirmer notre hypothèse.
Interprétation des croisements de deuxième génération :
On constate que des œufs ont été pondus, mais qu’il n’y a eu descendance que dans le cas ou c’est le
père qui portait la mutation, on observe alors des larves. Les œufs issus du croisement où la mère
porte la mutation n’ont pas dépassé le stade œuf, ils ne sont pas entrés en stade larvaire,
contrairement à l’autre croisement.