2014
D’ACTIVITÉ
RAPPORT
639
adhérents cotisants
représentant 792 entreprises.
75 %
du Top 100 des annonceurs
investissant en communication
sont adhérents de l’ARPP
3,4 M€
de budget de fonctionnement
en 2014
39 543
interventions au total,
soit une moyenne de 160
par jour ouvré
15 309
conseils tous médias :
un record jamais approché
2 jours
de productivité gagnés sur le traitement
en back office grâce aux nouveaux
systèmes d’information ARPP.pro.
Tout en conservant le même temps
de « juriste-conseil », la plus grande
rapidité de la réponse permet
de traiter davantage de demandes.
20 081
Avis TV et SMAd (systématiques)
avant diffusion, soit près de
1 700 par mois
25 %
des demandes d’avis TV et SMAd
(soit 3 958) ont été rendues dans l’heure
(pour toute soumission entre 9h et 17h30)
selon le niveau de service «Premium »
mis en place en avril.
69,8 %
des projets vus en conseils
tous médias (soit 10 686) engagés
à être modifiés avant diffusion
et 71% des projets Internet
144
interventions après diffusion, dont
112 suite aux bilans d’application
des règles déontologiques
3 171
plaintes de consommateurs
dont 2 316 pour une seule
campagne
93 %
de publicités conformes à la
Recommandation « Développement
durable », soit le meilleur bilan
«Publicité et environnement»
depuis 7 ans
2 191
messages conformes
sur 2 200 dans le 3e bilan
« Publicité et Jeux d’argent »
89,3 %
de taux de satisfaction
des clients de l’ARPP
en moyenne
350 000
films publicitaires examinés
par l’ARPP depuis 1991
L’ARPP EN CHIFFRES
LE MESSAGE
DU PRÉSIDENT
LE MESSAGE DU
DIRECTEUR GÉNÉRAL
L’ARPP EN BREF
L’ARPP EN LIGNE
DÉONTOLOGIE
TOUR D’HORIZON
PARTAGE
NOS ADHÉRENTS
ACTIVITÉS
OPÉRATIONNELLES
QUALITÉ
NOS RESSOURCES
BILANS
GOUVERNANCE
LES ÉQUIPES
RSE
INTERNATIONAL
PISTES POUR 2015
2
4
6
8
10
12
20
28
34
48
50
54
58
86
88
90
96
ARPP RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014
L
a publicité est indispensable à l’activité écono-
mique pour soutenir la consommation, et donc
nos emplois. Néanmoins, elle n’est pas valorisée,
subissant la mauvaise image des entreprises
dont on parle davantage, en France, sous l’angle
des conflits sociaux, des délocalisations, etc.,
que sous celui du dynamisme et de la création d’emplois
(dans son Avis «Publiphobie, attitude des citoyens face à la
publicité», le Conseil de l’Éthique Publicitaire n’a pas manqué
de le rappeler).
Pour exercer sa fonction, la publicité a besoin de liberté et,
bien que la France soit le pays en Europe où elle est – et de
loin ! – la plus réglementée, elle reste en butte aux tentations
de toujours plus légiférer.
Ainsi, il me paraît important de veiller à ce qu’il ne se crée
pas de nouveaux secteurs interdits de publicité alors que les
produits ou services demeurent. La pression existe sur le
vapotage, les sites qui proposent d’investir sur le Forex…,
des sujets de préoccupation légitimes, sur lesquels l’ARPP
a déjà réagi.
Le secteur de la communication est l’un des rares systèmes
économiques à pouvoir se prévaloir d’une organisation éthique
fondée en 1935. En France comme à l’étranger, l’ARPP est de
plus en plus interrogée comme modèle d’un système faisant,
au quotidien, la preuve de son efficacité. Notre organisation
internationale – l’AEEP/EASA – vient justement de rappeler
(dans son enquête sur les recommandations des bonnes pra-
tiques) que l’Autorité remplit l’ensemble des caractéristiques
que doit avoir un organisme d’autorégulation publicitaire,
selon les engagements de la Charte signée en juin 2004 et
contrôlée chaque année par la Commission Européenne.
Depuis le rapport, en 2013, de M. Jacky Richard au Conseil
d’Etat, le «droit souple» s’affirme comme une voie à suivre, en
complément du cadre législatif et comme un moyen de lutter
contre l’inflation normative que nous déplorons. La recon-
naissance par la Commission européenne, sous la nouvelle
présidence élue de Jean-Claude Juncker de la better regu-
lation, une régulation intelligente signifiant justement moins
de réglementation et davantage de régulation, ainsi que la
nomination d’un premier Vice-président chargé de poursuivre
les travaux dans ce sens, sont des signes très positifs qui ont
été salués par l’AEEP/EASA. Encore faut-il que ces bonnes
intentions affirmées soient suivies d’effets. Nous l’espérons et
sommes déjà présents pour les soutenir, les faire partager…
La réactualisation engagée le 8 août 2014, par le Conseil
d’Administration de l’ARPP, des 44 Recommandations créées
librement, depuis 40 ans, par les professionnels dans leur
diversité (annonceurs, agences, médias), illustre aussi par-
faitement le bien-fondé de la déontologie et le dynamisme
de l’autodiscipline publicitaire. Cette entreprise de relecture
ouverte des règles déontologiques n’avait jamais été menée,
avec une telle ampleur, par le passé. Elle va permettre d’alléger
un millefeuille composé de couches successives qui, malgré
un travail régulier d’actualisation, se sont parfois superposées,
au fil des années, ou ne correspondent plus aux besoins
actuels, notamment en raison de nouvelles réglementations.
Aujourd’hui, ces règles déontologiques couvrent globalement
l’ensemble des sujets de préoccupation des consommateurs
comme des Pouvoirs publics. Un soin particulier est apporté à
la protection des publics vulnérables. Et, si une nouvelle thé-
matique apparaît, il est facile de l’intégrer, si nécessaire, après
écoute de toutes les parties prenantes au sein du Conseil
Paritaire de la Publicité.
Ces règles déontologiques concernent également l’ensemble
des médias. Très tôt, l’ARPP a fait en sorte que, ce que les
professionnels ne se permettaient pas sur les médias tradition-
nels, ne le soit pas non plus sur les «nouveaux médias» et elle
s’est adaptée, dès l’an 2000, pour couvrir la publicité digitale.
FRANÇOIS D’AUBERT
PRÉSIDENT DE L’ARPP
FAIRE RIMER
CRÉATIVITÉ, LIBER,
ET RESPONSABILITÉ
LE MESSAGE DU PRÉSIDENT
2
ARPP RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 3
Toute préoccupation légitime du public devrait donc, en
premier lieu, rechercher des solutions dans la régulation
professionnelle, qui a probablement déjà bien travaillé et
œuvré pour qu’il n’y ait pas de dérive possible et dont les
engagements s’inscrivent dans des Chartes signées de
longue date, avec les Pouvoirs publics, qui devraient aussi
y voir une simplification promise, et des pistes d’économies
budgétaires, que d’autres pays européens ont su faire,
sans que l’on puisse dire que leurs consommateurs sont
bien moins protégés.
LE MESSAGE DU PRÉSIDENT
Le secteur de
la communication
est l’un des
rares systèmes
économiques à
pouvoir se prévaloir
d’une organisation
éthique fondée
en 1935.”
Depuis que les administrateurs de l’Autorité m’ont deman-
dé d’en prendre la présidence, le 4 novembre 2011, la
feuille de route n’a pas changé. L’ARPP est tournée vers
un seul objectif: préserver la liberté de création publicitaire
dans le cadre d’une communication responsable. Car il
ne peut y avoir de liberté sans responsabilité. C’est notre
credo, et je me réjouis que vous soyez de plus en plus
nombreux à le partager, la dimension éthique étant une
demande impérative de la société connectée et ouverte
d’aujourd’hui et, encore plus, de demain.
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