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• Les assurances change : pour opérations ponctuelles ou régulières. Elles couvrent le
risque de change pendant le délai de paiement accordé par le contrat de vente
internationale à l’acheteur.
• La couverture sur les marchés à terme : l'exportateur, pour se couvrir contre le risque de
change lié à la dépréciation éventuelle d'une devise, vend à terme à sa banque le
montant de sa créance. L'importateur, quant à lui, pour se couvrir contre le risque de
change lié à l'appréciation éventuelle d'une devise, achète à terme les devises
correspondant au montant de sa dette. Il connaît ainsi avec précision le montant en
monnaie nationale qu'il devra payer.
• Les prêts et emprunts en devises : Le prêt en devises permet à l'importateur d'acheter des
devises au comptant et de les placer sur les marchés jusqu'au jour de l'échéance de la
facture commerciale. A l’inverse, l’exportateur emprunte auprès d’un organisme
bancaire ou financier les devises correspondant au montant de la créance à recevoir et
les vend aussitôt pour obtenir de la monnaie nationale. Il remboursera ensuite
l'emprunt avec les devises versées par son client, en règlement de la facture.
L'entreprise annule ainsi le risque de change, et reconstitue sa trésorerie en monnaie
nationale
• L’option de devises : Contrat optionnel qui permet d’acheter ou de vendre une devise
contre une autre à un taux de change spécifié et à une période déterminée.
Partie n°1 (8 points)
Après avoir exposé, lors de l’assemblée générale, avec beaucoup de fierté, sa politique
d’investissement et de financement ayant permis d’augmenter la valeur des actions de
l’entreprise « Gamma », Mr Adel, le directeur financier, confiant de soi même et ne
s’attendant pas à des critiques sérieuses, ouvre le débat….
La première intervention était choquante, du moins pour le directeur financier. Un
actionnaire, Mr Rayèn intervient pour exprimer son mécontentement. « Monsieur, dit-il, la
performance dont vous parlez n’est pas mauvaise, mais on aurait pu faire mieux en investissant une
somme importante en bourse. Il ajoute qu’il ne faut pas perdre l’opportunité d’acheter l’actif « Beta »
puisque sa valeur marchande est de 30 D, alors que sa valeur comptable est de 45 !». La remarque
suscite de nombreuses réactions dans l’assemblée.
Certains actionnaires vont même plus loin. La société est, selon eux, trop conservatrice en
matière d’investissement en bourse. Madame Sarra déclare que l’investissement en bourse
doit être une priorité pour la société. Elle ajoute qu’il vaut mieux investir dans plusieurs
titres et constituer des portefeuilles optimaux plutôt que se concentrer sur un seul titre.
Quelques jours après l’assemblée, et suite à des séances de discussion avec ses
collaborateurs, Mr Adel, le directeur financier de la société, est bien embarrassé et se penche
vers vous pour obtenir de l’aide. Pour ceci, il met à votre disposition les données suivantes.