REPUBLIQUE TUNISIENNE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Année Universitaire : 2013/2014 Examen de CES Révision Comptable Session de Rattrapage Epreuve : Finance Durée : 3 heures Cette épreuve contient 3 pages Questions de cours (4 points) Q 1 : Quels sont les déterminants des taux de change ? (2 pts) Q 2 : Quelles sont les techniques de couverture du risque de change ? (2 pts) Réponses : Q1: Les déterminants des taux de change 1. Les déterminants du taux de change dans un régime de change flottants : a. La PPA. b. L'approche monétaire à prix flexibles c. L'approche monétaire à prix "rigides" d. L'approche par les choix de portefeuille 2. Limites et renouveau des théories du change a. Spéculation et imprévisibilité à court terme du taux de change b. Vers une détermination du taux de change de long terme (en fonction du temps restant) Q2: Les techniques internes de couverture du risque de change y Le choix de la monnaie de facturation y Le termaillage: cette technique consiste à accélérer ou à retarder les encaissements ou les décaissements des devises étrangères selon l'évolution anticipée de ces devises. y La compensation (« netting ») : technique par laquelle une entreprise limite son risque de change en compensant les encaissements et les décaissements dans la même devise. Cette technique est possible si l’entreprise possède d’établissements dans le pays de la devise. y Les swaps : accord conclu entre deux parties qui s'échangent un montant déterminé de devises étrangères et s'engagent mutuellement à effectuer régulièrement des paiements correspondant aux intérêts ainsi qu'à se rendre le montant échangé à une échéance déterminée Les techniques externes de couverture du risque de change Page 1 • Les assurances change : pour opérations ponctuelles ou régulières. Elles couvrent le risque de change pendant le délai de paiement accordé par le contrat de vente internationale à l’acheteur. • La couverture sur les marchés à terme : l'exportateur, pour se couvrir contre le risque de change lié à la dépréciation éventuelle d'une devise, vend à terme à sa banque le montant de sa créance. L'importateur, quant à lui, pour se couvrir contre le risque de change lié à l'appréciation éventuelle d'une devise, achète à terme les devises correspondant au montant de sa dette. Il connaît ainsi avec précision le montant en monnaie nationale qu'il devra payer. • Les prêts et emprunts en devises : Le prêt en devises permet à l'importateur d'acheter des devises au comptant et de les placer sur les marchés jusqu'au jour de l'échéance de la facture commerciale. A l’inverse, l’exportateur emprunte auprès d’un organisme bancaire ou financier les devises correspondant au montant de la créance à recevoir et les vend aussitôt pour obtenir de la monnaie nationale. Il remboursera ensuite l'emprunt avec les devises versées par son client, en règlement de la facture. L'entreprise annule ainsi le risque de change, et reconstitue sa trésorerie en monnaie nationale • L’option de devises : Contrat optionnel qui permet d’acheter ou de vendre une devise contre une autre à un taux de change spécifié et à une période déterminée. Partie n°1 (8 points) Après avoir exposé, lors de l’assemblée générale, avec beaucoup de fierté, sa politique d’investissement et de financement ayant permis d’augmenter la valeur des actions de l’entreprise « Gamma », Mr Adel, le directeur financier, confiant de soi même et ne s’attendant pas à des critiques sérieuses, ouvre le débat…. La première intervention était choquante, du moins pour le directeur financier. Un actionnaire, Mr Rayèn intervient pour exprimer son mécontentement. « Monsieur, dit-il, la performance dont vous parlez n’est pas mauvaise, mais on aurait pu faire mieux en investissant une somme importante en bourse. Il ajoute qu’il ne faut pas perdre l’opportunité d’acheter l’actif « Beta » puisque sa valeur marchande est de 30 D, alors que sa valeur comptable est de 45 !». La remarque suscite de nombreuses réactions dans l’assemblée. Certains actionnaires vont même plus loin. La société est, selon eux, trop conservatrice en matière d’investissement en bourse. Madame Sarra déclare que l’investissement en bourse doit être une priorité pour la société. Elle ajoute qu’il vaut mieux investir dans plusieurs titres et constituer des portefeuilles optimaux plutôt que se concentrer sur un seul titre. Quelques jours après l’assemblée, et suite à des séances de discussion avec ses collaborateurs, Mr Adel, le directeur financier de la société, est bien embarrassé et se penche vers vous pour obtenir de l’aide. Pour ceci, il met à votre disposition les données suivantes. Page 2 Données relatives au titre « Béta » que Monsieur Rayèn propose d’acheter en grande quantité : − Le dividende, distribué l’année dernière, et qui restera constant, est de 2 D ; − Le prix de vente dans dix ans est de 40 D ; − Le taux de rendement exigé est de 10% ; L’équation de la frontière efficiente constituée exclusivement des actifs risqués est : σ 2p = 4rp2 − 0,8rp + 0,05 (où rp est la rentabilité espérée du portefeuille Xp et σ 2p sa variance). Questions 1. Calculer la valeur fondamentale de l’action béta. Faut-il l’acheter ? (1 pt) 2. Faut-il acheter ce titre si le taux actuariel attaché à ce titre est de 9% ? 3. Dans l'hypothèse de marché parfait, à votre avis, faut-il acheter cet actif après distribution ou à la veille de la distribution du dividende pour l’encaisser le lendemain ? (0,5 pt) 4. Répondre à la question 1 en supposant que les flux monétaires (dividendes) sont perpétuels et que les taux de croissance des dividendes sont de 6% pour les 10 premières années (à partir d’aujourd’hui), 4% pour les 5 années suivantes et de 2% à partir de l’année 16 jusqu’à l’infini. (1 pt) 5. En vous basant sur l’équation de la frontière efficiente constituée exclusivement des actifs risqués, déterminer la rentabilité espérée (r0 ) et la variance (σ 20 ) du portefeuille optimal à variance minimale (1 pt) ; 6. Trouver le taux sans risque et la nouvelle équation de la frontière efficiente constituée aussi bien des actifs risqués que de l’actif sans risque (droite du marché des capitaux) si on suppose que la rentabilité espérée du portefeuille du marché est de 18%. (1 pt) ; Pour les questions 7 et 8, on suppose que le taux sans risque (Rf) est de 7% 7. Quelle est l’équation de la droite du marché du titre (Security Market Line) ? (1 pt) 8. Soit un titre dont la rentabilité espérée est de 20% et dont le risque, mesuré par la variance est de 5%, on demande de décomposer le risque total en risque systématique et risque spécifique. (1 pt) Partie n°2 (8 points) Le directeur financier de la société « ABC » vient d’apprendre qu’une nouvelle machine vient d’apparaître sur le marché et qui pourrait être utilisée à la place d’une machine, achetée il y a deux ans pour fabriquer l’un de ses produits. L’ancienne machine coûtait 80 000 D et s’amortit linéairement sur 10 ans (ceci correspondrait aussi à sa durée de vie, à l’issue de laquelle elle serait mise à la ferraille). Cette machine peut être vendue actuellement au prix de 40 000 D. Page 3 La nouvelle machine coûterait 120 000 D et serait amortie linéairement sur sa période de vie utile estimée à 8 ans et à l’issue de laquelle elle sera totalement obsolète et en conséquence invendable. Le niveau de production de 100 000 unités par année ne connaîtra aucune évolution même avec l’achat de la nouvelle machine. Le tableau 1 présente les composantes du coût unitaire liées à chacune des deux machines et celles liées au besoin en fonds de roulement (BFR). Les chiffres sont donnés en D. Tableau 1: Données prévisionnelles liées à l'exploitation MOD M. premières Autres CV Frais généraux (1) BFR Ancienne machine 1,6 1,83 1,2 0,22 43,2j CAHT Nouvelle machine 1,4 1,73 1,2 0,22 43,2j CAHT (1) Frais généraux y compris l’amortissement L’entreprise est soumise à un taux d’impôt de 30% et son coût moyen pondéré (CMPC) de 12% a été calculé à partir d’un ratio d’endettement (Dettes/Actif total) de 47,62% 1. En utilisant l’approche différentielle, dites si l’entreprise « ABC » a intérêt à acheter la nouvelle machine. Le financement de l’achat de la machine ne modifie en rien la structure actuelle de l’entreprise. (1,5 pts) 2. Répondre à la première question en supposant que : − Le prix de vente unitaire est de 5 D ; − Le BFR passe de 43,2j CAHT à 36j CAHT seulement ; − La VAN différentielle calculée à la première question est de 66 000 D (0,75 pt) 3. Etant convaincu de l’achat de la nouvelle machine, le directeur financier de l’entreprise décide de quitter l’entreprise « ABC » pour bâtir sa propre entreprise. Evidemment les données relatives aux flux monétaires sont les mêmes que celles fournies au tableau 1 pour la nouvelle machine avec les précisions suivantes : − Le prix de vente unitaire est de 5 D ; − Le BFR reste toujours égal à 43,2j CAHT ; − Le taux d’impôt sur les bénéfices est de 30% ; − Le projet nécessite, à côté de l’achat de la nouvelle machine, des installations pour 70 000 D amortissables sur 10 ans. Ces installations peuvent être vendues à la fin du projet pour 30 000 D; − Le financement de tout le projet sera assuré exclusivement par des capitaux propres. Vous êtes appelé à calculer pour le directeur financier : (a) La VAN du projet ; (2,5 pts) (b) Le TRI du projet ; (1 pt) (c) Le délai de récupération tout en précisant les limites de ce critère ; (1,25 pts) Page 4 (d) Le critère adéquat pour la prise de décision en cas où la réplication à l’identique du projet est possible indéfiniment (pour un nombre de fois infini). Faites les calculs en utilisant deux méthodes. (1 pt) Page 5 Corrigé Examen de CES Révision Comptable Session de Rattrapage 2013-2014 Epreuve : Finance Questions de cours (4 points) Q1: Les déterminants des taux de change (2 points) 1. Les Déterminants monétaires: La PPA: Sur des marchés concurrentiels et en l’absence de coûts de transport et de barrières commerciales, des biens identiques devraient se vendre au même prix dans les différents pays, une fois celui-ci exprimé dans la même monnaie. Ce principe bien connu s’appelle «loi du prix unique». Si la loi du prix unique valait pour l’ensemble des biens, elle pourrait aussi s’appliquer au niveau général des prix dans différents pays. D’où la notion de parité des pouvoirs d’achat, qui pose que le niveau des taux de change nominaux doit être établi de manière que le prix d’un large panier de biens et services soit le même d’un pays à l’autre. Par conséquent, un pays dont les prix augmentent plus vite que ceux de ses partenaires commerciaux doit connaître une dépréciation compensatoire de sa monnaie s’il veut que ses prix restent comparables à ceux des autres pays actifs sur les marchés internationaux. Parité des taux d’intérêt La loi du prix unique s’applique également aux marchés financiers. Les forces du marché tendent à équilibrer les taux de rendement attendus des investissements financiers présentant des risques analogues. Il s’ensuit que le taux de rendement d’un actif libellé en monnaie nationale doit être égal à celui d’un actif libellé en monnaie étrangère plus tout gain (toute perte) attendu(e) de capital imputable à la variation prévue du taux de change de la monnaie nationale par rapport à la monnaie étrangère, sur la période de détention de l’actif, plus toute prime (tout escompte) reflétant le risque que court le créancier du fait des variations imprévues du taux de change. Si la prime de risque ou l’escompte est négligeable, la relation entre les taux d’intérêt et les taux de change correspond à la parité des taux d’intérêt sans couverture des risques de change. Si les investisseurs achètent à terme (c.-à-d. à un prix prédéterminé) leurs devises étrangères, la condition de parité s’appelle parité des taux d’intérêt avec couverture. 2. Les facteurs non monétaires La piètre performance des modèles monétaires de taux de change s’explique peut-être par l’omission de chocs importants de nature non monétaire qui pourraient nécessiter des variations des taux de change réels. De nouvelles mesures budgétaires, les fluctuations des prix mondiaux des exportations, la découverte d’importantes ressources naturelles ou encore les variations de la productivité sont des exemples de chocs du genre. La réaction du taux de Page 6 change réel sera fonction d’un certain nombre de facteurs, dont la nature du choc. De plus, ses réactions à court terme et à long terme peuvent non seulement être d’ampleur différente, mais aussi de sens contraire . Q2: Les techniques internes de couverture du risque de change (2 points) y Le choix de la monnaie de facturation y Le termaillage: cette technique consiste à accélérer ou à retarder les encaissements ou les décaissements des devises étrangères selon l'évolution anticipée de ces devises. y La compensation (« netting ») : technique par laquelle une entreprise limite son risque de change en compensant les encaissements et les décaissements dans la même devise. Cette technique est possible si l’entreprise possède d’établissements dans le pays de la devise. y Les swaps : accord conclu entre deux parties qui s'échangent un montant déterminé de devises étrangères et s'engagent mutuellement à effectuer régulièrement des paiements correspondant aux intérêts ainsi qu'à se rendre le montant échangé à une échéance déterminée Les techniques externes de couverture du risque de change • Les assurances change : pour opérations ponctuelles ou régulières. Elles couvrent le risque de change pendant le délai de paiement accordé par le contrat de vente internationale à l’acheteur. • La couverture sur les marchés à terme : l'exportateur, pour se couvrir contre le risque de change lié à la dépréciation éventuelle d'une devise, vend à terme à sa banque le montant de sa créance. L'importateur, quant à lui, pour se couvrir contre le risque de change lié à l'appréciation éventuelle d'une devise, achète à terme les devises correspondant au montant de sa dette. Il connaît ainsi avec précision le montant en monnaie nationale qu'il devra payer. • Les prêts et emprunts en devises : Le prêt en devises permet à l'importateur d'acheter des devises au comptant et de les placer sur les marchés jusqu'au jour de l'échéance de la facture commerciale. A l’inverse, l’exportateur emprunte auprès d’un organisme bancaire ou financier les devises correspondant au montant de la créance à recevoir et les vend aussitôt pour obtenir de la monnaie nationale. Il remboursera ensuite l'emprunt avec les devises versées par son client, en règlement de la facture. L'entreprise annule ainsi le risque de change, et reconstitue sa trésorerie en monnaie nationale • L’option de devises : Contrat optionnel qui permet d’acheter ou de vendre une devise contre une autre à un taux de change spécifié et à une période déterminée. Partie n°1 (Finance du marché) (8 points) Page 7 Finance de marché (8 points) Première question 1 − (1,1) −10 V0 = 2 + 40(1,1) −10 = 12,289 + 15,422 = 27,711 ; (0,5 pt) 0,1 La valeur au marché du titre est de 30, alors que sa valeur ne doit valoir à l’équilibre que 27,711, il faut donc se débarrasser du titre. (0,5 pt) Deuxième question Si on achète le titre juste après la distribution du dernier dividende, on devra payer 27,711. Si on l’achète la veille, on devra payer 2 + 27,711 = 29,711. (0,5 pt) Acheter le titre la veille de la distribution des dividendes à 29,711 pour encaisser le lendemain un dividende de 2 D ou l’acheter le lendemain à 27,711 revient à la même chose. (0,5 pt) Troisième question 10 5 10 2 × 1,06 ⎡ ⎛ 1,06 ⎞ ⎤ 2 × (1,06 ) × 1,04 ⎡ ⎛ 1,04 ⎞ ⎤ −10 V0 = ⎟ ⎥+ ⎟ ⎥ (1,1) ⎢1 − ⎜ ⎢1 − ⎜ 0,1 − 0,06 ⎣⎢ ⎝ 1,1 ⎠ ⎦⎥ 0,1 − 0,04 ⎣⎢ ⎝ 1,1 ⎠ ⎦⎥ 2 × (1,06 ) × (1,04 ) × 1,02 (1,1)−15 = 16,406 + 5,854 + 13,3 = 35,560 0,1 − 0,02 10 + (1,5 pt) 5 1 pt pour avoir écrire la formule exactement et 0,5 pt pour le résultat. Quatrième question La rentabilité espérée du portefeuille optimal à variance minimale (r0) s’obtient en annulant la dérivée partielle de la variance par rapport à rp, on aura : ∂σ 2p ∂rp = 0 ⇒ 8rp − 0,8 = 0 ⇒ rp = r0 = 10% (0,5 pt) La dérivée seconde étant égale à 8 > 0, l’extremum correspond bien à un minimum (0,25 pt) σ 20 = 4 × (0,12 ) − 0,8(0,1) + 0,05 = 1% (0,75 pt) Cinquième question σ 2p = 4rp2 − 0,8rp + 0,05 ⇒ σ 2p − 0,05 = 4rp2 − 0,8rp = 4(rp2 − 0,2rp ) ⇒ σ 2p − 0,05 4 = rp2 − 0,2rp (a) ( ) ( ) Par ailleurs, on a rp − 0,1 = rp2 − 0,2rp + 0,01 ⇒ rp − 0,1 − 0,01 = rp2 − 0,2rp 2 D’après (a) et (b) on peut écrire : rp = σ − 0,01 2 p 4 σ 2p − 0,05 4 2 = (rp − 0,1) − 0,01 ⇒ 2 σ 2p − 0,01 4 (r p (b) − 0,1) ⇒ 2 + 0,1 Page 8 On constate d’abord que le portefeuille du marché (XM) appartient à la frontière efficiente. Le marché étant supposé à l’équilibre, s’il existe un taux sans risque, ce dernier est l’ordonnée à l’origine de la tangente menée à partir de XM à la frontière efficiente. La pente de la tangente en XM est alors : E(R M ) − R F σM ∂rM 1 ; = × = σM ∂σ M 4 σ 2M − 0,01 4 On a rM = 0,18 ⇒ σ 2M = 0,0356 ⇒ 1 × 4 0,18 − R F 0,0356 = ⇒ R F = 6,875% (0,5 pt) 0,0356 − 0,01 0,0356 4 La nouvelle frontière efficiente (CML) est donnée donc par : E(R p ) = rp = 0,06875 + 0,18 − 0,06875 σ p ⇒ rp = 0,06875 + 0,5896 × σ p (0,5 pt) 0,0356 Sixième question R̂ i = R F + β i (E(R M ) − R F ) = 0,07 + β i (0,18 − 0,07) ⇒ R̂ i = 0,07 + 0,11β i (0,5 pt) Septième question βi = 0,13 ≈ 1,18 ; (0,5 pt) 0,11 σ i2 = β i σ 2M + σε2 ⇒ 0,015 = 1,182 × 0,0356 + σ ε2 ⇒ σ ε2 = 0,00043 (1 pt) 0{ ,05 = 01 ,04957 ,00043 4 24 3 + 01 4 24 3 Risque Total Risque Systématique Risque Spécifique Finance de l’entreprise (8 points) Première question Achat de la nouvelle machine Vente de l’ancienne machine Impôts sur moins value (1 − T )Δ (R − D ) 0 (120 000) 40 000 7 200 25 900 2 100 T Δ Amortissements Flux Monétaires VAN D = −72800 + 28000 1-8 (72 800) 28 000 1 − (1,12) −8 = 66 293,913 (2 pts) 0,12 Les 2 points sont à distribuer sur les éléments constitutifs du tableau et le résultat final. Deuxième question BFR1 = 60 000 ; BFR2 = 50 000 ⇒ ΔBFR = -10 000 VAND2 = VAND1 + 10 000 – 10 000(1,12)-8= 71 961,168 (1 pt) Page 9 Troisième question 3.1. (a) On calcule d’abord le taux d’actualisation approprié : B⎞ ⎛ ρ l = ρ u ⎜1 − T ⎟ ⇒ 0,12 = ρ u (1 − 0,3 × 0,4762) ⇒ ρ u = 14% (1 pt) V⎠ ⎝ (b) 0 (120 000) (70 000) (60 000) Achat de la nouvelle machine Installation Investissement en BFR (1 − T )Δ (R − D ) 1-7 42 000 60 000 42 000 2 100 4 500 2 100 4 500 T Δ Amortissements/Installations T Δ Amortissements/Machine Vente des installations Impôts sur plus value Flux Monétaires 30 000 (4 800) (250 000) VAN = −250000 + 48600 8 48 600 133 800 1 − (1,14) −7 + 133800(1,14) −8 = 5316,416 (1 pt) 0,14 (c)Pour calculer le TRI, on essaie d’actualiser les FM avec k = 15% VAN = −250000 + 48600 k = 15% TRI ? k = 15% 1 − (1,15) −7 + 133800(1,15) −8 = −4064,144 0,15 VAN = -4064,144 VAN = 0 VAN = 5316,416 TRI = 14% + 1% 5316,416 = 14,57% (1 pt) 5316,416 + 4064,144 Le délai de récupération étant de 5ans, 1mois et 22 jours. (0,5 pt) 3.2 (a) On calcule la VAN répliquée à l’infini qu’on note par VAN(∞) Projet en question (i) VAN(∞) = VAN(N) (1 + k) n (1,14) 8 5316 , 416 = = 8186,142 (1 + k) n − 1 (1,14) 8 − 1 (ii) On calcule l’AEQ telle que : 5316,416 = AEQ 1 − (1,14) −8 ⇒ AEQ = 1146,060 (0,5 pt) 0,14 Projet dont la VAN est de 7000 et la durée de vie est de 10 ans. Page 10 (i) VAN(∞) = VAN(N) (1 + k) n (1,14)10 = 7000 = 9585,677 (1 + k) n − 1 (1,14)10 − 1 (ii) On calcule l’AEQ telle que : 7000 = AEQ 1 − (1,14) −8 ⇒ AEQ = 1341,995 (0,5 pt) 0,14 Dans les deux cas, il faut opter pour le projet dont la durée de vie est de 10 ans et qui a une VAN de 7 000 D. (0,5 pt) Page 11