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MF/MM SEANCE DU 2 JUILLET 2012
2012/4607 - ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS DE
FONCTIONNEMENT A 46 LIEUX ET COMPAGNIES
ŒUVRANT DANS LES DOMAINES DU THEATRE ET DU
CIRQUE POUR UN MONTANT GLOBAL DE 309 000 EUROS
- FIC - APPROBATION DE TROIS CONVENTIONS :
THEATRE DES ASPHODELES, ASSOCIATION THEATRE
DE LA CROIX-ROUSSE ET TURAK THEATRE.
(DIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES)
Le Conseil Municipal,
Vu le rapport en date du 11 juin 2012 par lequel M. le Maire expose
ce qui suit :
« Le territoire lyonnais compte nombre d’équipes artistiques qui
travaillent dans les domaines du théâtre et du cirque. Ainsi, en 2012, au titre du
Fonds d’Intervention Culturelle, 82 structures ont sollicité l’aide financière de
la Ville de Lyon pour leurs activités.
Lors de la séance du 16 janvier 2012, vous avez voté une attribution
globale de 220 000  au bénéfice des cinq lieux « Scènes Découverte »
suivants, pour leur implication dans l’accompagnement de l’émergence :
• le Théâtre des Clochards Célestes (65 000 ) ;
• l’Espace 44 (45 000 ) ;
• le Théâtre des Marronniers (45 000 ) ;
• l’Association Si Tu …- Théâtre de l’Elysée (55 000 ) ;
• la MJC de Ménival – Ecole de Cirque de Lyon (10 000 ).
Lors de la séance du 2 avril 2012, vous avez approuvé une attribution
complémentaire de 15 000  à la Compagnie des Zonzons, exploitante du
Guignol de Lyon, pour l’organisation de l’édition 2012 de sa biennale Moisson
d’Avril. Pour mémoire, les Zonzons avaient déjà reçu une avance de 30 000 
en novembre 2011 au titre de la manifestation précitée.
Par ailleurs, la subvention allouée à la Compagnie Image Aiguë, soit
10 000 , au titre des activités culturelles du développement territorial, provient
également du FIC.
Aujourd’hui, 46 autres attributions vous sont soumises. Comme
l’année précédente, ces dossiers ont été examinés par des experts consultants,
au regard de quatre critères inscrits au plan de mandat :
• l’émergence des formes et des équipes ;
• la permanence d’un travail artistique dans la cité ;
• l’implication dans des actions de proximité en direction du public
lyonnais ;
• le rayonnement national et international.

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Tous les projets retenus prennent en compte l’intérêt communal :
• par la qualité artistique des prestations offertes au public lyonnais ;
• par leur engagement à rencontrer un public le plus diversifié
possible ;
• en contribuant au rayonnement artistique de la ville, notamment
lors des reprises de leurs productions en tournée.
1 L’émergence des formes et des équipes :
Ampoule Théâtre est une compagnie fondée en 2004, dirigée par un
jeune metteur en scène, Nicolas Zlatoff. Ses créations réunissent des artistes
d’horizons divers : comédiens issus de la Scène sur Saône ou de l’ENSATT,
metteurs en scène, scénographes, créateurs lumière… Elle a pour objectif de
« faire résonner les textes au présent, qu’ils soient contemporains, en prise
directe avec les préoccupations actuelles ou dits « classiques », tout en en
posant la question : qu’ont-ils à nous dire aujourd’hui ? ». Elle crée également
des formes mixtes, théâtre et musique, intitulées Concerts de Textes et donne
des cours de théâtre dans deux grandes écoles. Pendant ses premières années
d’existence, elle a successivement porté à la scène :
• « La ville » d’Evguéni Grichkevets, à Lyon, Villeurbanne,
Villefranche sur Saône et Saint-Etienne ;
• « Macbeth Horror Suite » de Carmelo Bene d’après William
Shakespeare, à Villeurbanne (création en 2008, reprise en 2009) ;
• « Tu oublieras Tom » de Claude Monteil, au Théâtre Instant T en
2009, repris à l’Espace 44 en 2010.
L’année dernière, elle a donné trois créations :
• « L'étranger » adapté du roman d'Albert Camus, à l'Espace 44 en
novembre, à l'Astrée de Villeurbanne et au Théâtre du Verso en février
(22 représentations au total) ;
• « Dans la solitude des champs de goudron », spectacle solitaire et
déambulatoire, dans le cadre du festival « Avril » organisé par la Compagnie
des Sept Sœurs ;
• un nouveau concert de textes, en partenariat avec le groupe de jazz
Picasol, à partir de « Mort à crédit » de Louis Ferdinand Céline.
Pendant la saison 2011-2012 :
• elle a joué un concert de textes, en partenariat avec le groupe de
jazz Picasol, à la MJC de Monplaisir en novembre 2011 ;
• elle a préparé « Les noces de Sisyphe », production de théâtre
musical, d'après « Noces » et « Le mythe de Sisyphe » d'Albert Camus. La
compagnie, qui bénéficie de plusieurs résidences de création à la MJC de
Monplaisir, créera le spectacle au Théâtre de L'Elysée, à l'automne 2012 ;
• elle a créé un spectacle avec des avocats lyonnais, en partenariat
avec le Théâtre de la Croix-Rousse, dans le cadre du volet « accueil des
amateurs » du théâtre qui intègre aussi les comédiens du spectacle à son projet
« Notre West Side Story » ;

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• elle a joué « L'étranger » en tournée dans le Limousin.
Proposition de subvention : 2 000 .
Anteprima est une compagnie de théâtre fondée en juin 2008 par
Antonella Amirante. Cette artiste, danseuse et comédienne d'origine italienne, a
longtemps travaillé avec plusieurs compagnie de théâtre, notamment au
Cosmos Kolej, sous la direction de Wladislaw Znorko.
Depuis quelques années, elle s’est engagée dans la découverte de
textes contemporains, le plus souvent italiens et dans la mise en scène. Elle a
d’abord créé « Parole in Anteprima », une lecture mise en espace d’auteurs
contemporains italiens, qu’elle a donné au Théâtre Les Ateliers de Lyon, à
Marseille, à Toulouse et au TNS de Strasbourg. Ensuite, elle a mis en scène
« Mère et fille » de Laura Forti, au Théâtre Massalia de Marseille, au Théâtre
Nouvelle Génération de Lyon, en tournée nationale puis italienne (en version
originale et dans une nouvelle distribution) et au festival off d’Avignon 2010.
En 2011, elle a proposé plusieurs projets :
• Une production jeune public intitulée « Joyeux anniversaire »,
qu’elle a jouée à Saint-Nazaire, Toulon, Apt et Vienne.
• La préparation d’une nouvelle création, « Ma …l’Amore », dont
elle a commandé le texte à Antonio Tarantino, auteur dramatique italien
contemporain dont plusieurs pièces sont déjà traduites en français et publiées
par les Solitaires Intempestifs. Une première version sous forme de lecture
mise en espace, a été présentée au Théâtre Les Ateliers, en décembre 2011
dans le cadre d’une manifestation intitulée « Face à face : paroles d’Italie pour
les scènes de France », organisée dans cinq théâtres français dont Les Ateliers.
• Une tournée française de « mère et fille » a donné lieu à huit
représentations.
L’année 2012 est consacrée essentiellement au travail de création :
• Le projet « Ma ... l'Amore ? » en coproduction avec le Théâtre de
Vienne, le Teatro Piemonte Europe de Turin et le Théâtre de la Tête Noire de
Sarran, est différé. En effet, s'agissant d'une commande d'écriture, l'auteur
apporte encore des modifications au texte, dans le cadre d'échanges avec la
compagnie. Dans ce contexte, Antonella Amirante préfère laisser « murir »
cette création.
• En remplacement, elle prépare la mise en scène d’un autre texte
italien fraîchement traduit, « Variations sur le modèle de Kraepelin », d'un
jeune auteur, Davide Carnaveli. Le spectacle sera créé fin janvier 2013 à
l'Elysée puis joué à Sarran, Bron, Vienne et Marseille.
Proposition de subvention : 1 500 .
La Compagnie du Bonhomme a été fondée en 2000 par des élèves
de la promotion sortante de l'ENSATT. Entre 2000 et 2006, ils ont créé quatre
textes de Sarah Fourage (membre de l’équipe issue du département d’écriture
dramatique de l’école), mis en scène par Marie-Sophie Ferdanne. Ces
productions ont été jouées aux Subsistances, au Théâtre du Point du Jour et au

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Théâtre des Célestins. A ce titre, l'Association a reçu 3 000  sur le Fonds
d’Intervention Culturelle, en 2004 puis en 2005. Les membres de l’équipe
n’ont pas travaillé ensemble pendant les années suivantes et la compagnie est
restée « en sommeil » jusqu’en 2010, année où Thomas Poulard, comédien
dans tous les spectacles du Bonhomme a repris la direction de la compagnie et
mis en scène, en partenariat avec Adeline Benamara, « Triptyque.com … ou
ma langue au diable » qui regroupait trois textes (dont un de Sarah Fourage)
lauréats d'un appel à projets du Groupe des Vingt.
La saison 2010-2011 a été consacrée à la création et à la diffusion de «
Triptyque.com … ou ma langue au diable », coproduit par le Groupe des Vingt
et soutenu par la DRAC, la Région et l'ADAMI. Le spectacle a d’abord été
joué au Théâtre de Givors, puis est parti en tournée dans toute la région Rhône-
Alpes, jusqu'à la fin de l’année.
En 2012, Thomas Poulard développe un nouveau projet de création
théâtrale, « Les physiciens » de Friedrich Durrenmatt. Cette pièce, écrite dans
les années 1960, traite de la responsabilité du savant face au pouvoir
économique et politique ainsi que du progrès scientifique et de ses
répercussions sur la société. La Compagnie a déjà effectué deux chantiers de
travail : en novembre 2011 et fin janvier/début février 2012, à l'école des
Mines de Saint Etienne, en partenariat avec le Centre de Culture Scientifique,
Technique et Industrielle de la Loire. A l'issue de cette résidence, une première
forme du spectacle, complétée d'interviews vidéo de chercheurs autour des
thématiques précitées, a été présentée. La création définitive est prévue pour
l'automne 2012 à Vienne, Albertville, Pont de Claix, Annemasse (sept dates) et
à Lyon, au Théâtre de l'Elysée (sept dates).
Proposition de subvention : 3 000 .
La Chambre Noire est née début 2012 à l’initiative de Raphaël
Patout, comédien et metteur en scène formé en arts du spectacle à l'université
de Franche-Comté. Depuis 2002, il a mis en scène plusieurs spectacles et
collaboré aux travaux de plusieurs équipes théâtrales, dont la Compagnie Mala
Noche de Besançon. C'est au sein de cette structure qu'est née, en 2005, l'idée
d'un Festival des Caves, à la suite d'un premier spectacle créé et joué dans les
caves de particuliers de la ville. Depuis, le festival bisontin a grandi (2012 sera
sa huitième édition) et il a essaimé dans d'autres villes (vingt-trois en 2012),
dont Lyon où Raphaël Patout a déjà proposé une première édition en 2011 sous
l'égide de Mala Noche. Ensuite, il a créé une association spécifique pour
donner davantage d'autonomie au volet lyonnais de la manifestation. Raphaël
Patout travaille également avec Charly Marty dans la Compagnie Ubris.
En 2011, deux spectacles ont été joués à Lyon, dans le cadre de la
manifestation portée par la Compagnie Mala Noche de Besançon, et ont
accueilli 150 spectateurs :
• « Le salut de Narcisse », d'après Ovide, Gide, Rousseau, Dante…
adaptation et mise en scène Raphaël Patout (deux représentations) ;
• « La douzième bataille d'Isonzo » d'Howard Barker, mise en scène
Guillaume Dujardin, Compagnie Mala Noche (deux représentations).

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L’édition 2012 a pour partenaires le Théâtre de l'Elysée, le restaurant
Les Bons Vivants et deux librairies : Le Bal des Ardents et Les Vengeances
Tardives. Elle était programmée du 12 au 17 juin et a proposé quatre
spectacles :
• « Charly chanteur » (ballades spleenétiques et poèmes poubelles),
récital de Charly Marty, artiste issu du conservatoire de Lyon. La plupart des
chansons sont extraites d'un de ses premiers spectacles « Spleen » ;
• « Les chroniques d'un supra sensuel » d'après « La Vénus à la
fourrure » de Sacher-Masoch, adaptation et mise en scène Raphaël Patout ;
• “After the end” de Denis Kelly, mise en scène Olivier Werner ;
• « Les nuits blanches » de Dostoïevski, adaptation et mise en scène
Damien Houssier.
Une conférence de presse a été organisée le 13 mars dans la cave de
l'Elysée. Elle était complétée d’une exposition de photos des anciennes éditions
qui est restée installée dans le hall du lieu jusqu'au 15 avril. Les spectacles ont
été joués dans des caves des 1er et 7e arrondissements (commerces et
particuliers). La Compagnie envisage déjà l'édition 2013, qu'elle souhaite
ouvrir à des compagnies de Nantes, Lille, Cannes et Lyon.
Proposition de subvention : 1 500 .
Le Chœur des Fous est né en 2007, à l’initiative d’un jeune metteur
en scène lyonnais, Mathieu Gerin, qui réunit autour de lui des comédiens
récemment sortis de diverses formations artistiques, pour la plupart lyonnaises
telles qu’Acteurs en Jeu, l’ENSATT ou la classe d’art dramatique du
Conservatoire de Lyon. Son premier spectacle, « Les souliers rouges » de
Tiziana Lucattini, a été créé en 2009 à la MJC de Monplaisir.
Une première version de sa deuxième création, « Maladie de la
jeunesse » de Ferdinand Bruckner a été programmée par le Théâtre de l’Elysée
en février 2011.
Une deuxième version du spectacle a été créée au Théâtre des
Célestins les 8 et 9 février 2012 (salle Célestine). C'était l'occasion d'inciter des
programmateurs à venir voir le travail de cette jeune compagnie et d'envisager,
à leur tour un accueil dans leurs lieux. Une lecture de la pièce a également été
donnée au Goethe Institut de Paris. Le Théâtre des Célestins projette de
coproduire la version définitive de « Maladie de la jeunesse » lors de la saison
2013-2014.
Proposition de subvention : 2 000 .
Le Comité 8.1 est une jeune compagnie dont les activités ont débuté
en 2010. Elle est dirigée par un auteur dramatique et un metteur en scène tous
deux issus de l'ENSATT. Samuel Gallet a intégré le département d'écriture
dramatique de l'école en 2003, après des études de lettres et de théâtre à Paris.
Depuis la fin de son cursus, il a bénéficié d'une résidence d'écriture à Montréal,
collabore régulièrement aux activités de la Comédie de Valence, est auteur en
compagnonnage au Théâtre de Privas et fait partie de plusieurs collectifs
d'auteurs. Sa pièce « Communiqué n° 10 » est lauréate des Journées d'Auteurs