Le capital circulant désigne, quant à lui, l’ensemble des matières premières utilisées dans le processus de production. Ce capital, à la différence du capital technique, ne sert qu’à un seul cycle de production. Il s’agit des consommations intermédiaires par exemple l’huile, les œufs ou l’électricité. II. La combinaison des facteurs de production Pour produire il faut associer travail et capital. L’entrepreneur a donc le choix entre plusieurs combinaisons ; ce choix se fait en fonction de la caractéristique des facteurs. • Les facteurs sont soit complémentaires soit substituables : dans le premier cas, ils sont indissociables, on ne peut donc utiliser de capital sans utiliser de travail, dans le second cas on considère que le travail peut être remplacé par le capital et vice versa, dans ce cas on aura une production soit capitalistique soit travaillistique. • Le choix de la combinaison productive la plus efficace se fera en fonction des prix de chacun des facteurs, l’objectif étant de produire le plus possible à un coût moindre (économie d’échelle). Pour produire plus sans accroître le coût de cette production l’entrepreneur peut agir sur la productivité des facteurs. La productivité est le rapport entre les quantités produites et les facteurs de production utilisés. Dans les faits, l’accroissement de la productivité du travail se traduira par l’intensification de celui-ci, autrement dit l’employé devra produire plus dans le même temps (productivité horaire) ce qui permettra de réduire les coûts unitaires moyens. III. La valeur ajoutée et sa répartition La production ainsi obtenue pourra être mesurée par la valeur ajoutée. En France, selon les TEF 1999/2000 de l’INSEE, la valeur ajoutée était de plus de 7600 milliards de francs. Elle s’obtient en ôtant de la valeur de vente de la production (chiffre d’affaires) la valeur des consommations intermédiaires. • Les consommations intermédiaires : elles correspondent à la valeur des biens qui sont consommées lors du processus de production. En conclusion, la production finale de l’entreprise ne permet pas d’évaluer son activité productive. Lorsque l’on additionne les valeurs ajoutées de chacune des unités de production, on aboutit au produit intérieur brut (PIB), qui permet d’évaluer la richesse générée par un pays. La variation de ce PIB permet de déterminer le taux de croissance économique. • La répartition de la valeur ajoutée. Cette valeur ajoutée fait l’objet de redistribution notamment envers l’état (impôts), les employés (salaires et charges sociales) mais aussi vers les actionnaires sous la forme de dividendes. Après cette première phase de redistribution, on aboutit à l’excédent brut d’exploitation (EBE) ou bénéfices. De cet excédent une partie restera dans l’entreprise, elle servira soit à financer les investissements (autofinancement), soit elle sera affectée aux réserves ce qui pourra permettre de faire face à des difficultés futures. Cette répartition de la valeur ajoutée dépendra essentiellement des rapports qui existent entre le chef d’entreprise et les salariés. A ce propos, pour déterminer quelle est la ventilation de cette répartition entre capital et travail on calcule le taux de marge. C’est le rapport entre l’EBE et la valeur ajoutée. Plus ce taux est faible plus la situation est favorable aux salariés et inversement, un taux de marge élevé est favorable à l’entreprise. Selon l’INSEE, en 1980, en France, le taux de marge était de 25% ; il était de 33% en 1998. Editeur : MemoPage.com SA © / 2006 / Auteur : Sébastien KNOCKAERT La facteur capital !" La notion de capital recouvre traditionnellement deux sens. Le capital fixe (ou technique) désigne l’ensemble des machines ou bâtiments qu’utilise une unité de production lors de son activité. Le capital technique, à lui seul, ne permet pas la satisfaction des besoins des consommateurs toutefois, il permet, entre autres, de faciliter le travail de la main d’œuvre et contribue ainsi à l’activité économique. Le capital fixe possède une durée de vie importante et ne s’use que progressivement ; il participe donc à plusieurs cycles de production. Le travail !" Ce facteur est constitué par l’ensemble de la main d’œuvre qui travaille en contrepartie d’un revenu. Les facteurs de production sont constitués par l’ensemble des éléments qui une fois combinés concourent à la production d’un bien ou d’un service. On distingue le facteur capital du facteur travail. I. Les facteurs de production Après avoir défini les actifs et les organisations productives nous allons les associer ce qui nous permettra d’étudier la production et plus particulièrement la combinaison productive. Nous verrons les facteurs de production (I) qui entrent dans la combinaison productive (II) qui permet de déterminer la valeur ajoutée et son partage (III). La combinaison productive