LES FABLES
ENCHANTÉES
Quinze fables de Jean de La Fontaine mises en
musique par Isabelle Aboulker pour soprano,
mezzo, baryton et ensemble instrumental
Une production de la Compagnie In-Sense
Mise en scène : Anne Marion-Gallois
Contact : info@compagnie-in-sense.fr
Administrateur – Philippe Scagni : 06 87 44 58 83
Chargée de diffusion – Delphine Ceccato : 06 74 09 01 67
http://www.compagnie-in-sense.fr
La Compagnie In-Sense crée et produit des spectacles vivants dans le domaine de
l'opéra et de la musique classique au sens large (opéra, théâtre musical, oratorio,
récitals, etc…). En outre, elle organise des ateliers pédagogiques et des stages d'art
lyrique. L’objectif principal d’In-Sense est de tisser des liens entre des formes
musicales souvent considérées comme élitistes, et un public plus large et populaire.
Pour ce faire, la Compagnie unit un collectif d'artistes (chanteurs, instrumentistes
et metteurs en scène) tous rassemblés autour dume concept d’accessibilité.
En adaptant ces formes lyriques à des lieux de théâtre et des salles municipales, In-
Sense souhaite en effet redonner un sens social et politique à l’opéra afin de faire
partager la joie et l'émotion qui s'en dégagent.
La compagnie développe de plus en plus son activité auprès des enfants et des
jeunes, grâce à ses ateliers pédagogiques. C’est dans cette démarche qu’elle engage
sa future production : Les Fables Enchantées d’Isabelle Alboulker (15 fables de La
Fontaine adaptées pour 3 voix lyriques et pour ensemble instrumental).
UN MOT DE LA COMPOSITRICE …
« En choisissant d'adapter sous forme "d'opéras miniatures" des fables de Jean de
la Fontaine dont l'interprétation serait confiée à des chanteurs lyriques, j'ai souhaité
sensibiliser un jeune public à la puissance évocatrice et à la modernité de cette
oeuvre du XVIIè siècle, géniale et intemporelle.
Belle rencontre que la mienne, (musicienne aimant les voix et le théâtre), avec la
Compagnie In-Sense, dont les artistes talentueux, chanteurs remarquables,
excellents codiens, familiers des ouvrages lyriques dupertoire, offrent aux
publics les plus divers, des spectacles de très grande quali avec une grande
générosité. »
Isabelle Aboulker
NOTE D’INTENTION
Pourquoi les Fables aujourd’hui ?
De courtes histoires, fortes de sens, qui développent des valeurs parfois oubliées ?
D’un autre temps ? Qu’il serait bon de remettre au goût du jour ?
Inutile de rappeler les vertus éducatives des Fables de Jean de La Fontaine.
Je dois dire que lorsque que la Cie In-Sens m’a parlé de ce projet, j’ai tout de suite
été séduite. J’avais hâte d’écouter la partition d’Isabelle Aboulker. Celle-ci ne m’a
pas déçue. Sa composition sensible et fine renforce les vertus des Fables et en
souligne toute la diversité, la fantaisie et la gravité.
Dès ma première écoute des images précises d’un univers drolatique, cruel, sombre
et ludique me sont apparues. Les Fables enchantées sont terriblement enfantines,
avec toute la cruauet la malice que cela implique. Le bestiaire de La Fontaine ne
nous fait pas de cadeau. Les fables frappent sans tour nos fauts et faiblesses
humaines. Les animaux chez La Fontaine sont entiers et sans pitié entre eux, comme
peuvent l’être parfois les enfants dans une cour de récréation. Tout cela bien sur
avec humour ou ironie, et souvent légèreté.
Loin d’être un inventaire, ces Fables enchantées veloppent un univers cohérent et
riche de diversité. Pétillant ou sombre. Drôle ou inquiétant. Onirique. Tellement
humain.
Afin de rendre la richesse de cet univers palpable et de profiter pleinement de la
palette de jeu que nous offre La Fontaine et qu’a su repérer et renforcer Isabelle
Aboulker, je souhaite m’amuser dans la mise en scène avec une multitude de
possibilités théâtrales. Dans ma verie, le conte croise la licatesse d’un théâtre
« d’ombre » ; et le jeu très incarné, celui de l’évocation. Ainsi tour à tour les
chanteurs sont conteurs, animaux, et manipulateurs de théâtre d’objets.
Les enfants ainsi voyagent également à travers les formes théâtrales, pour leur plus
grand bonheur. Leur regard et leurs oreilles s’aiguisent et leur aptit de spectacle
vivant grandit.
Anne Marion-Gallois
Metteur en scène
Premières esquisses de mise en scène
par Anne Marion-Gallois :
Créer un spectacle… à partir de ces fables
L’idée est vraiment de créer un objet théâtral cohérent à partir de ces fables.
Pour cela il s’agit de trouver le bon ordre, le bon enchaînement afin de construire un
seul « objet-spectacle » et non une suite de fables.
L’unité se trouve bien sûr dans le contenu lui-même des fables mais aussi dans les
formes théâtrales qu’elles m’inspirent.
En effet, je me suis aperçue en faisant un premier jet de mise en scène sur chaque
fable qu’il y avait différents groupes de fables qui pouvaient s’apparenter à une
seule et me forme théâtrale. Par ailleurs, la forme théâtrale évolue parfois au sein
me d’une fable.
À partir de ces différents éléments, nous allons sculpter le spectacle, comme une
seule et me pièce. Les différents thèmes et formes théâtrales vont nous
permettre de créer des unités, des moments, comme des actes au sein du spectacle.
Quelles sont ces formes théâtrales ?
Tout d’abord, il y a des fables que je trouve très contées, très racontées. « Les Loups
et les Brebis » en est l’exemple le plus flagrant.
Beaucoup par contre glissent en cours de fable vers un jeu plus théâtral qui
pourrait s‘apparenter à l’interprétation d’un personnage.
Avec « La Laitière et le Pot au lait », on est face à une forme de conte, qui prend chair
petit à petit. Au départ du « Le Pot de terre et le Pot de fer », j’entends clairement un
narrateur, puis on assiste également à la mise en marche de deux personnages. Dans
cette dernière, je sens un rapport assez frontal d’adresse direct au public, dans une
histoire qui se raconte.
On retrouve ce rapport direct au public à plusieurs reprises. Dans « Le Loup et le
Chien », ou encore « La Tortue et les deux Canards » j’ai également cette sensation
d’être sur un chemin, que quelque chose est en marche, avance.
Dans « La Belette entrée dans un grenier », j’imagine les deux personnages qui sont en
narrateurs au point de départ, plutôt en avant scène, avec en fond de scène le
personnage de la belette, dont la présence est traitée par un travail presque
chorégraphique. À la fin de la fable, un des narrateurs (le baryton) entre en jeu et
rejoint la belette pour une scénette, dans un jeu « classique » de dialogue de théâtre.
Ce glissement du conte au théâtre entraîne le spectateur au cœur même des
aventures de ces animaux.
De même certaines fables sont pour moi clairement à mettre en scène comme des
scènes de théâtre : « Le Rat de ville et le Rat des champs », « Le Laboureur et ses
Enfants », « Le Corbeau et le Renard »
Je souhaite aider les chanteurs à trouver la drôlerie (parfois de l’ordre du dessin
animé), l’amusement et la précision dans l’interprétation des animaux.
Comment sont incarnés les animaux ?
Il s’agit de trouver différents niveaux de jeu, allant de la simple évocation de
l’animal à l’incarnation drolatique. Les enfants ont l’habitude des univers
imaginaires et fantastiques, ils ne sont pas choqs qu’un animal parle, mais
s’intéressent à ce qu’il dit et comment ! Il s’agit donc de s’attacher particulièrement
au caractère de ces animaux, à leurs humeurs, leur tempérament et leursir
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