Jean Kaléodis, Paris VIII Philosophie des sciences L`empirisme

Jean Kaléodis, Paris VIII
Philosophie des sciences
L’empirisme, connaissance et expérience.
Nicolas Chauvet.
I. le problème de l’origine de la connaissance est l’empirisme classique.
a. Présentation du problème.
i. Indications d’ordre historique : controverse sur les idées innées
ii. Signification philosophique sur l’origine des représentations (idées).
b. Rapport de la connaissance et de l’expérience thèse de l’empirisme classique
i. Formulation.
ii. Illustrations et développement.
II. Le problème des universaux
a. Le problème des universaux. /les idées sens platonicien.
b. Idées générales et universaux.
c. Termes généraux et empirisme.
III. L’a priori
a. Position du problème de l’a priori.
b. Le point de vue kantien.
i. Jugement analytique et jugement synthétique.
ii. Nature et étendue de la connaissance a priori selon Kant.
c. Le point de vu néo-positiviste ou de l’empirisme logique.
i. Analyse de la connaissance.
ii. Distinction entre énoncé analytique et énoncé synthétiques.
iii. Nature et étendue de la connaissance selon l’empirisme logique.
d. Distinction analytique / synthétique considéré comme un dogme de
l’empirisme contemporain.
Bibliographie :
Hume – traité de la nature humaine (1739)
Kant préface critique de la raison pure
Introduction.
Epistémologie :
- Théorie de la connaissance.
- Epistémologie générale ou théorie de la connaissance.
- Epistémologie des sciences particulières.
A quels sont les liens entre ces trois domaines
1 l’objet de la théorie de la connaissance.
2 Théorie de la connaissance et philosophie des sciences particulières.
B théorie de la connaissance et philosophie.
1 théorie de la connaissance et philosophie du passé.
2 théorie de la connaissance et philosophie analytique.
Gnoséologie (l’objet de la connaissance et…) : elle veut spécifier les différents types de
connaissances, veut imposer une hiérarchie des savoirs, celle-ci se veut une critique du savoir,
elle définie nature et valeur de celle-ci.
Etudes des principes techniques, les méthodes de recherche de preuves dans une discipline
donnée.
Néo-positivisme : critique des idées innées, de la métaphysique.
I le problème de l’origine de la connaissance.
A la controverse sur les idées innées.
La science peut elle donc s’enseigner ?
L’innéité et la marque de la vérité. Il y a une adéquation entre le monde et mes théories.
Descartes est le porte parole des rationalistes innéistes. Il est réfuté par Locke.
Pour Descartes, la connaissance innée est virtuelle. Qu’est ce qu’une connaissance virtuelle.
Elle N’est pas une croyance vraie et vérifiée. (Connaissance).
Le problème des idées innées se pose dès l’acquisition du langage par les enfants. D’une
manière analogue aux connaissances. Les enfants sont au contact de données représentatives
de la langue. Il aboutit à une maîtrise de sa langue aussi facilement que l’on apprend à
marcher.
Nous aurons une sorte de savoir sur ce que c’est une langue possible.C’est un savoir innée qui
s’actualise et qui se spécifie au contact d’un environnement linguistique. (Référence à la
théorie de la connaissance de Descartes). Hypothèses de l’innéisme.
L’innéité n’est pas un critère de vérité. (cela l’est pour Descartes).
Ce dont les psycholinguistes parlent c’est d’acquisition. Problème (=/= innéité) connaissance
a priori. Pour Descartes l’innéité est la marque de la vérité. Elle est reconnue comme vraie
indépendamment de l’expérience au sens précis ou l’expérience ne la prouve ni ne la réfute.
La justification est indépendante de l’expérience.
Elle se définie par rapport aux conditions de sa validation. (=/= des conditions d’acquisition
des connaissances).
Il n’y a pas de contradiction entre connaissance a priori et une idée innée. Etre a priori
n’implique pas d’être inné.
Thèse empiriste, soutient que l’expérience est à l’origine des idées innées.
Ces deux doctrines précédentes sont liées par un postulat méthodologique question de
l’origine est de la valeur de la connaissance authentique. L’approche est l’étude de la genèse
des concepts.
L’expérience est le critère d’une philosophie authentique. Qu’est ce qui fait que la
métaphysique est différente de la physique ? en tant que science.
Quelle est la structure d’une théorie scientifique. Quels sont les concepts structuraux qui
permettent de produire une connaissance scientifique ?
Thèses : il y a une identité de nature et de continuité entre la connaissance commune et la
connaissance scientifique.
Il y a un objet au delà de toute la physique.
B
1
Théorie de la connaissance et philosophie du passé
La science n’est pas la sensation.
Platon : quelle connaissance convient au monde du devenir ?
Savoir c’est se souvenir. (Théorie de la réminiscence, rationalisme innéisme, maïeutique).
Pose le problème de l’origine du savoir. Platon est le premier qui pose le problème. La
connaissance va être une sous classe des croyances. Qu’est ce qui distingue les opinions des
croyances. Il existe des opinions vraies et d’autres fausses. Celui qui sait ce qui est vrai sait la
distinction du vrai et du faux, mais il aura la possibilité d’apporter une justification, une
raison.
La s’arrête les thèses de Platon qui définie une aporie.
Comment fonder la connaissance ? En trouvant sa justification. Ainsi elle devient une
croyance vraie, c'est-à-dire doué de raison.
Le problème de la connaissance est celui de son fondement.
- Descartes, le doute méthodique
- Hume, traité de la nature humaine
- Kant critique de la raison pure
- Philosophie contemporaine. De la philosophie analytique à la philosophie de la
connaissance.
Qu’est ce que l’analyse ?
Décompose pour obtenir une meilleure compréhension des systèmes conceptualisables.( mère
à l’analyse du langage).
C’est l’énoncé qui juge de la nécessité de l’expérience ou non.
Thèse de l’empirisme classique : Toutes nos représentations sont issues de l’expérience
immédiate ou s’en réduisent en dernier analyse à des idées issues de l’expérience.
(Forme scolastique) rien n’est dans l’esprit qui n’ait déjà été dans les sens.
Hume : traité de la nature humaine.
Toutes les perceptions de l’esprit se rapportent à deux genres distincts, les impressions et les
idées. (Perception, ce dont nous avons conscience).
Les impressions sont de deux types
- de sensations : les données. On ne s’intéresse pas à savoir comment elles naissent dans
l’esprit.
- Réflexions. Les idées sont ce qui est présent à l’esprit lorsque l’on se souvient où
lorsqu’on imagine.
Dans un sens large, l’imagination s’oppose à la mémoire. Elle est la faculté qui nous permet
de formuler les idées les plus faibles (elle comprend l’entendement), faible = perçues avec
moins de vivacité par rapport aux impressions.Les idées de la mémoire sont plus fortes que
l’imagination.
Distinction entre perception simple, (idées simples) et perceptions complexes (idées et
impressions).
Le problème est de savoir d’où viennent les impressions mais comment s’établie la relation
entre impressions et idées. Les idées peuvent se réduire aux impressions.
Toutes nos idées simples dérivent de nos impressions simples et nos idées simples
représentent exactement ces impressions. L’origine d’une idée simple est une impression
simple, elle est la copie de cette dernière. Les impressions viennent de l’expérience (formule
scolastique).
Exemple de Paris, impression complexe, tout le pouvoir créateur de l’esprit se réduit à rien de
plus qu’à la faculté de composer, de transposer, d’accroître ou de diminuer les matériaux que
nous apporte les sens et l’expérience.
Les idées complexes se réduisent à des idées simples (philosophies analytiques). Toutes les
idées renvoient à des impressions.
L’introspection est un outil qui analyse les diverses facultés de l’esprit. Comment les idées
tirent leur origine des impressions ? Toutes les perceptions des idées se réduisent à des
perceptions que nous laissent les sens ?
La connaissance est une relation entre idées pour Hume. Si les idées n’ont pas de contenu,
elles sont de pseudo idées et entraînent de pseudo connaissances.
Nous ne pouvons connaître qu’une chose. Les impressions dont nous formons les idées. La
question de l’être des choses est hors de portée.
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