Terminale S Partie 3 – Stabilité et variabilité des génomes - Évolution Fiche #12 – Les innovations génétiques De la variabilité génétique à la sélection 10 Les fréquences des allèles d’un gène, dans une population donnée, ne sont pas égales. Comment expliquer qu’un allèle soit plus fréquent qu’un autre ? 10.1 I/C Décrivez les différents phénotypes possibles pour la phalène du bouleau (doc. 3.3 et 148.A). À quel milieu chaque phénotype semble-il adapté ? 10.2 Ra/C D’après les docs. 3.4 et 149.B2, rédigez les étapes de la démarche expérimentale adoptée par Kettlewell (rappel des étapes : Observation, Problème, Hypothèse, protocole Expérimental, Résultats, Interprétation, Conclusion). 10.3 Re/C En utilisant le tableur Excel, représentez sous forme d’un graphique l’évolution des captures de phalènes (onglet ‘Exp. De Kettlewell’), ainsi que l’évolution de la fréquence des formes typica et carbonaria au cours des 100 dernières années (onglet ‘Fréquences allèles phalène’) 10.4 I/Re À l’aide du logiciel de simulation Sélection naturelle (http://darwin.eeb.uconn.edu/simulations/selection.html), testez l’influence de l’avantage sélectif apporté par une mutation sur sa fréquence dans une population, avec : p = 0,1 fréquence de départ de l’allèle C w11 = 1,0 avantage sélectif d’un individu homozygote (C//C)[C] dans un milieu pollué w12 = 1,0 avantage sélectif d’un individu hétérozygote (C//c)[C] dans un milieu pollué w22 = 0,6 (dés)avantage sélectif d’un individu homozygote (c//c)[c] dans un milieu pollué Faites varier w12, en envisageant le cas d’une codominance. Interprétez la courbe obtenue. Puis modélisez le cas d’une population de type carbonaria dont l’environnement devient non pollué. C Tracez les résultats obtenus sur un graphique 10.5 De la variabilité génétique sans sélection 11 11.1 11.2 Certaines mutations, à cause du caractère dégénéré du code génétique, n’ont aucune répercussion sur le phénotype (mutations silencieuses). Comment ces mutations se propagent-elles dans une population ? I/Ra Interprétez les résultats du doc. 153.B3 I/Re À l’aide du logiciel de simulation Dérive génique (http://darwin.eeb.uconn.edu/simulations/drift.html), testez l’influence de la taille de la population sur l’évolution de la fréquence d’une mutation silencieuse. Résumez les résultats obtenus, en les comparants au doc. 3.5. Maintien d’un désavantage sélectif 12 12.1 12.2 12.3 Comment un allèle constituant un désavantage sélectif peut-il se maintenir dans une population ? I/C Comparez les aires de répartition du paludisme et de la drépanocytose (doc. 150.A) I/C Commentez le document 3.6. Ra Mettez en relation les deux informations précédentes. 12.4 Ra/Re Trouvez les valeurs appropriées pour simuler ce cas à l’aide de simulation Sélection naturelle. Terminale S Partie 3 – Stabilité et variabilité des génomes - Évolution Fiche #12 – Les innovations génétiques Les observations En Grande-Bretagne, la forme noire (mélanique) [de la phalène du bouleau] fut signalée pour la première fois en 1848. Par des croisements contrôlés, le biologiste anglais Kettlewell et son équipe ont montré dans les années 1950 que le phénotype mélanique est dû à un allèle dominant (C) et que les individus clairs sont homozygotes pour l'allèle récessif (c). À partir de la fréquence des phénotypes typica et carbonaria, les généticiens ont calculé les fréquences des deux allèles dans la population de phalène de la région de Manchester entre 1848 et 1948. Cette fréquence est le rapport, au sein d'une population, du nombre d'exemplaires de l'allèle considéré au nombre total d'exemplaires des allèles pour ce gène. Document 3.3 – Fréquence des phénotypes carbonaria et typica de la phalène du bouleau et localisation des régions industrielles (en foncé). Dans les régions industrielles, la pollution est responsable de la mort des lichens. Données de 1950. Document 3.4 – Expériences de Kettlewell et leur interprétation théorique. 1848 1858 1868 1878 1888 1898 1908 1918 1928 1938 1948 Dans les années 1950, le biologiste Kettlewell et son équipe ont noté le nombre d'individus des deux formes capturés par piégeage lumineux dans une région industrielle (Birmingham) et dans une région rurale (la forêt de Dean End Wood) (expérience 1). Ils lâchèrent ensuite des papillons marqués des deux formes dans chacune des deux régions (expérience 2). Quelques jours après, ils ont déterminé le nombre d'individus marqués, des deux formes, recapturés dans les deux sites. Enfin, ils ont exposé à la prédation par les oiseaux le même nombre de papillons des deux formes sur chacun des deux sites (expérience 3) et ils ont mesuré le nombre de papillons capturés dans chaque cas. Fréquence allèlique C c 0.00 1.00 0.00 1.00 0.03 0.97 0.45 0.55 0.76 0.24 0.86 0.14 0.90 0.10 0.92 0.08 0.94 0.06 0.96 0.04 0.96 0.04 « Pour qu'il y ait sélection naturelle, quatre conditions doivent être remplies. [ ...] Il faut que les organismes se reproduisent pour engendrer une nouvelle génération [...] que cette reproduction soit globalement conforme [c'est-à-dire qu'il y ait hérédité]. [...] Les caractères individuels héréditaires doivent varier parmi les membres d'une population. [...] [Il faut] qu'un certain état d'un caractère héréditaire confère, [dans certaines conditions de l'environnement], à certains membres de la population une probabilité de reproduction plus grande que les autres [c'est-à-dire un avantage sélectif].» Marc Ridley, Évolution Biologique, De Boeck, 1997, pp. 71-72 Protéine ou peptide Fonction de la protéine ou du peptide Fibrinopeptide Fragment du fibrinogène. Son excision permet la transformation du fibrinogène en fibrine, protéine qui intervient dans la coagulation du sang. Le fibrinopeptide libéré n'a pas de fonction connue. 8,3 Enzyme digestive 2,1 Transport du dioxygène dans les érythrocytes 1,2 Ribonucléase pancréatique Globine α Vitesse d'évolution Molécule de la mitochondrie indispensable à la respiration 0,3 cellulaireentre dansdeux toutes lesde cellules. À partir de la date de divergence lignées deux espèces (déterminée grâce à la paléontologie) et d'une Cytochrome C Document 3.5 – Vitesse d’évolution de différents gènes comparaison de la séquence d'une protéine entre ces deux espèces, on peut calculer une vitesse d'évolution globale 9 de la protéine. Elle s'exprime en nombre de substitutions par acide aminé et par 10 ans. Il est de même possible de comparer la vitesse d'évolution de différentes régions d'une même protéine. Impossib le d'afficher l'image liée. Le fichier a peut-être été déplacé, renommé ou supprimé. Vérifiez que la liaison pointe v ers le fichier et l'emplacement corrects. Document 3.6 – Prévalence de l’allèle drépatnocytaire S (gauche) et du paludisme (droite) Impossib le d'afficher l'image liée. Le fichier a peut-être été déplacé, renommé ou supprimé. Vérifiez que la liaison pointe v ers le fichier et l'emplacement corrects.