Depuis les années 60, l’utilisation du charbon a été abandonnée pour laisser place à des énergies moins polluantes. Il s’en est suivi d’une réapparition des
lichens dans les régions industrialisées comme celle de Manchester.
En utilisant le logiciel http://www.ac-orleans-tours.fr/SVT/infossvt/form/Ts/ressources/darwin/selection.html et ses fonctionnalités :
- Modéliser l’évolution des fréquences alléliques au cours de la période écoulée
- Prévoir l’évolution de la fréquence des différents phénotypes dans la région de Manchester.
♫ Appeler le professeur pour vérification ♫
A partir de l’article de Marc Ridley (document 5 p 111), montrer que l’évolution de la fréquence des deux allèles dans la région de Manchester résulte d’un
processus de sélection naturelle.
Partie 2 - Innovation génétique et décrive génétique
Le cas des populations insulaires méditerranéennes de Rat noir
Le rat noir a de grandes oreilles, un museau pointu, et de grands yeux ronds et brillants. Contrairement à ce que son nom laisse supposer, une grande
diversité de couleurs est possible, le plus souvent quand même gris-bleu à noir.
Dans quelques pays, on a observé des sous-espèces qu’on peut reconnaître aux différentes variétés de couleur comme le rat alexandrin avec dos brun-gris et
ventre jaune-blanc et le Rattus rattus frugivorus avec poil de ventre blanc. Ces sous-espèces sont largement interfécondes en condition de sympatrie (lorsque les
deux cohabitent au même endroit).
Dans les plus grandes des îles de Marseille cohabitent les deux formes. Certaines des petites îles ne sont peuplées que par l’une ou l’autre des deux variétés.
Bien que les densités soient fortes (environ 120 rats par hectare), la taille des populations est forcement limitée, et probablement issue dans chaque cas d’un très
petit nombre d’immigrants fondateurs. Cet effet fondateur a souvent été mis en avant pour justifier les variations de peuplements constatées. Une autre explication
peut tenir à la faible taille de la population.
On suppose que la couleur du ventre des rats est sous la dépendance d’un gène présent sous la forme de 2 allèles.
À l’aide du logiciel suivant : http://www.ac-orleans-tours.fr/SVT/infossvt/form/Ts/ressources/darwin/drift.html :
Modéliser l’évolution des fréquences alléliques en fonction de la taille des populations, en partant d’une équirépartition des allèles dans une population
initiale de taille forcement faible.
♫ Appeler le professeur pour vérification ♫
Faire plusieurs tests pour dégager des règles générales : dans quelles conditions est-il possible de prévoir l’évolution de la fréquence allélique de la
population au cours du temps ? Dans quel cas est-elle aléatoire ?