DOSSIER n°5

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GUAD
GUADELOUPE
DOSSIER n°5
La Première Année Commune aux Etudes de médecine
et ses poursuites d’Etudes
Avril 2014
Sommaire
1) Le Numérus Clausus
2) La PACES
Panorama des études
3) La réorientation
4) Pour plus d’informations
5) Les professions accessibles dans
le cadre des filières médicales proposées après la PACES
- Médecine
- Pharmacie
- Maïeutique
- Odontologie
6) Les professions accessibles dans
le cadre des filières paramédicales
proposées après la PACES
- Ergothérapie
- Masso-kinésithérapie
- Psychomotricité
7) Etudier à l’étranger
- En Roumanie
- En Belgique
1) Le Numérus Clausus
Le nombre d’étudiants autorisés à passer en 2ème année (médecine,
odontologie, maïeutique, pharmacie, ergothérapie, masso-kinésithérapie,
psychomotricité) est fixé annuellement par arrêté ministériel.
A titre indicatif, les numerus clausus des concours 2013 et 2014 pour
les antilles Guyane : 165
M
e
d
i
c
a
l
P
a
r
a
M
e
d
i
c
a
l
2013/2014
Médecine : 95
Odontologie : 11
maïeutique : 24
pharmacie : 5
ergothérapie : 3
masso-kinésithérapie : 20
psychomotricité : 5
2014/2015
Médecine : 95
Odontologie : 11
maïeutique : 24
pharmacie : 5
ergothérapie : 5
masso-kinésithérapie : 20
psychomotricité : 5
2) La PACES
La Première Année Commune aux Etudes de santé (PACES) a été
mise en place à la rentrée 2010. Elle a remplacé le PCEM1 (Première
année de Médecine, Odontologie, Maïeutique) et le PCEP1 (Première
année de pharmacie).
La préinscription en PACES se fait par le bais du site «admissionpostbac.fr» (du 20/01 au 20/03), avec une inscription définitive au
mois de juillet sur le site «univ-ag.fr», après l’obtention du bac.
Si vous n’avez pas été retenu pour intégrer cette formation (le nombre
de demandes est plus important que le nombre de places), et que
vous avez eu le bac (S de préférence) avec mention, vous pourrez
engager un recours auprès du doyen de l’UFR de médecine.
Cette première année conduit à quatre filières médicales : médecine,
pharmacie, odontologie (dentiste), maïeutique (maïeutitien,
maïeuticienne (sage femme), sanctionnées chacune par un concours très
sélectif.
Parallèlement cette première année permet aussi de préparer les
concours d’accès aux écoles paramédicales de kinésithérapeute,
psychomotricité, ergothérapie (certaines écoles organisent leur
propre concours d’entrée).
Panorama des études
médecine
Admission
généraliste
spécialiste
généraliste
spécialiste
Pharmacie
Maïeutique
Odontologie
généraliste
spécialiste
Ergothérapie
Masso-kinésithérapie
Psychomotricité
PACES
PACES
PACES
PACES
PACES
accès sur concours
directement après le bac
PACES
accès sur concours
directement après le bac*
PACES
accès sur concours
directement après le bac
Nombre d’années
d’études
8 ans
10 ans
5 ans
8 ans
4 ans
5 ans
8 ans
3 ans
3 ans
3 ans
* De nouvelles modalité de recrutement sont à l’étude : se renseigner dans les Instituts de Formation en
Masso-Kinésithérapie. Actuellement en 3 ans, la formation devrait être redefinie en 4 ans.
Avantage aux bacheliers S avec mention
Sans le bac S, les chances de réussite au concours
sont moindres. Plus la mention au bac
Pour les bacheliers L ou ES très motivés, les universités
est élevée, plus les chances sont grandes.
Paris-Sud 11, Bobigny-Paris 13, Blaise-Pascal de Clermont
Aucune spécialité de bac S n’est à privilégier. Ferrant, Nantes et Bordeaux proposent une année de
remise à niveau : Préparation aux cursus scientifiques
année 0 (PCS0), bien adapté avant la PACES. L’université
Paris 13 propose aussi, après sélection une année
L’inscription à ces formations préparatoire aux études de santé (APES).
s’effectue par le biais du site
Les université catholique de l’Ouest, de Lille et d’Etudes
admission-postbac.fr
supérieures (ICES), ainsi que l’institut Limayrac de
Toulouse proposent également ce type de formation.
La formation étant dispensée sur les trois pôles universitaires (Guadeloupe, Guyane, Martinique), la présence
physique des professeurs n’est pas toujours assurée, d’où l’utilisation de vidéoconférences. Cela permet la
diffusion en direct des cours, simultanément sur les 3 sites.
Outre ces cours, sont proposés des enseignements dirigés en demi «promo». Ils permettent de revoir les
bases de certains cours en fonction du questionnement des étudiants et de réaliser des exercices.
Le tutorat : Il s’agit d’un soutien ouvert à tous étudiants inscrits en PACES. Les tuteurs sont des étudiants en
2ème année des différentes filières santé. Ils travaillent en relation étroite avec les professeurs du PACES. Ce
tutorat se fait par le biais d’internet, avec des exercices proposés. Les tuteurs répondent aux questions qui
peuvent être posées.
L’année se divise en 2 semestres :
Le 1ier semestre est formé d’un tronc commun composé d’Unités d’Enseignement (UE)
UE1 : Atomes, Biomolécules, Génome, Bioénergétique, Métabolisme;
UE2 : La cellule et les tissus;
UE3 : Organisation des appareils et systèmes;
UE4 : Evaluation des méthodes d’analyse appliquées aux sciences de la vie et de la santé.
A l’issue de ce semestre, des épreuves portant sur les enseignements reçus sont organisées. Les 15% des
inscrits les moins bien placés seront invités à se réorienter vers une autre filière.
Les autres étudiants sont admis à suivre les cours du second semestre. C’est à ce moment là qu’ils choississent de se
présenter aux différents concours proposés (médecine, pharmacie, odontologie, maïeutique, Kinésithérapeute,
psychomotricité, Ergothérapie). Ils devront suivre, en plus des enseignements communs, des enseignements
spécifiques (UEs) leur permettant de préparer et passer l’un des 4 concours «santé» ou l’un des 3 concours
«paramédicaux».
L’étudiant peut s’inscrire à une ou plusieurs filières et concourir pour le nombre de filières qu’il aura
choisi. En fonction du nombre choisi, il aura à suivre, en plus des enseignements communs (qui prendront des
coefficients différents selon la filière choisie), les enseignements spécifiques choisis.
Toutefois, il est fortement conseillé de ne se positionner au maximum, que sur 2 filières : la somme de
travail permettant difficilement de s’investir sur l’ensemble des filières.
Le 2ème semestre est formé d’un tronc commun composé d’Unités d’Enseignement (UE)
UE3B : Organisation des appareils et systèmes : bases physiques des méthodes d’exploration;
UE5 : Organisation des appareils et systèmes : aspects morphologiques et fonctionnels;
UE6 : Initiation à la connaissance du médicament;
UE7A : Santé, société, humanité - Module santé publique.
S’y ajoutent des enseignements spécifiques à chacune des sept filières
UE8s : Unité foeto placentaire;
UE9s : Méthode d’études et d’analyse du génome;
UE10s : Anatomie du petit bassin chez la femme;
UE11s : Anatomie et histologie de l’appareil reproducteur et du sein;
UE12s : Anatomie tête et cou;
UE13s : Morphogénese craniofaciale;
UE14s : Les médicaments et autres produits de santé;
UE15s : Bases chimiques du médicament.
A la fin du 2nd semestre, les étudiants seront classés dans les filières choisies. Ceux qui sont classés en rang utile
(numérus clausus) sont admis en seconde année de la filière choisie.
Pour les autres, peuvent redoubler les étudiants classés après le dernier admis et au maximum avant 3 fois le
numérus clausus (pour la Guadeloupe, environ 100 étudiants). Il n’est possible de passer le concours que deux fois.
Bon à savoir Attention, en fonction du lieu où vous passez votre PACES, vous n’avez accès qu’à une
seule école ou université, que ce soit pour les filières médicales ou paramédicales : c’est
celle pour laquelle vous passez votre concours.
Pour votre 4ème année, qui à l’heure actuelle n’existe pas en Guadeloupe, vous aurez le choix entre certaines
universités avec lesquels l’UAG a passé des accords. Le choix est tributaire de votre classement en PACES.
3) La réorientation
A la fin du premier semestre, les 15% des étudiants les moins bien classés seront invités à se réorienter et ne
pourront passer les concours qu’après 18 mois, s’ils ont validé les 60 ETCS* (crédits européens) de leur nouvelle
formation.
A la fin du second semestre, ceux qui sont classés après le dernier admis et au maximum avant 3 fois le numérus
clausus sur l’ensemble des classements sont admis à redoubler. Ils peuvent également, s’ils ont validés 60
ETCS, capitaliser cet acquis pour une inscription en L2.
Pour les autres, ils seront réorientés et ne pourront pas repasser les concours avant un an et seulement s’ils ont
validés les 60 ETCS requis de leur formation (par le biais d’une autre filière).
Les possibilités de réorientation se développent :
Les réorientations peuvent se faire vers une «L1 Biologie Santé», une1ère année de «DUT Biologie», ou encore
vers des domaines sans lien avec la santé, tels que le droit ou le sport.....
1) Le projet Avostti (Accompagnement des vocations scientifiques et techniques vers le titre d’ingénieur) :
Dans ce cadre, le réseau Polytech élargit les débouchés des étudiants de PACES en leur proposant de rejoindre un cursus
d’ingénieur sans reprendre à zéro (http://www.polytech-reseau.org). Ils peuvent entrer directement en 2ème année
de cycle préparatoire pour accéder ensuite au cycle ingénieur en 3 ans, soit 4 ans pour obtenir un diplôme d’ingénieur.
Sur les 13 écoles du réseau Polytech, 10 participent à cette première session de recrutement en 2013 selon trois
modalités de concours différentes. Le nombre de places varie selon les établissements. À Polytech Paris-UPMC, rattaché
à la même université que la fac de médecine Pierre et Marie Curie (Paris 6), 36 places sont ouvertes.
Au total, près de 250 places sont mises au concours dans l’ensemble du réseau. À terme, ce nombre devrait passer à 500.
http://www.onisep.fr/Toute-l-actualite-nationale/Etudes-apres-le-bac/Actus-2013/Fevrier-2013/Les-ecoles-dingenieurs-Polytech-s-ouvrent-aux-etudiants-de-PACES
2) A partir de la rentrée 2014, dans le cadre d’une expérimentation, sept universités vont proposer de nouveaux
dispositifs pour intégrer les cursus de médecine, de pharmacie, d’odontologie ou de maïeutique. Au total, elles
représentent 1 étudiant sur 5 de PACES . Il s’agira d’une admission parallèle, une part des places du numérus clausus
sera réservé aux élèves ayant suivi une licence aménagée. La séléction se fera sur dossier et entretien. Les étudiants qui
n’auront pas été retenus pourront continuer en licence, master ou dans des filières médicales.
- A Paris 5, Paris 7, Paris 13 et Saint Etienne ; dans toutes les licences de sciences dures, biologie ou sciences humaines,
des étudiants pourront suivre des modules complémentaires du programme de PACES. Dès 2016, à l’issue de la L2 ou de
la L3, ils pourront postuler pour la 2ème année de l’une des filières médicales.
- A Rouen ; dès la rentrée 2014, les étudiants pourront s’inscrire dans une nouvelle licence consacrée à la santé. Ceux
qui visent les cursus médicaux, suivront des cours supllémentaires. Dès 2016, à l’issue de la L2 ou de la L3, ils pourront
candidater pour la 2ème année de l’une des filières médicales.
- A Angers ; à la rentrée 2015, l’université créera un parcours «pluri-santé». Les étudiants suivront un programme
composé essentiellement de sciences médicales, de sciences du vivant et de sciences de l’ingénieur. En fin de L1, ils
pourront candidater pour entrer en 2ème année des études médicales. Ceux qui n’ont pas réussi pourront réessayer en fin
de 1ier semestre de la L2.
- A Strasbourg ; le projet est axé sur la pharmacie où le nombre de places consacré sera plus important que dans les
autres filières. Les étudiants en licence de chimie (pour pharmacie) ou en licence «sciences du vivant» (pour médecine,
odontologie et maïeutique pourront suivre des cours complémentaires. En 2016, à l’issue de la L2 ou de la L3, ils pourront
candidater pour la 2ème année de l’une des filières médicales.
A la rentrée 2015, il se peut, mais sans certitude, que les universités de Nancy, Tours et Aix Marseille adhérent à ce projet.
Les étudiants, d’autres académies, souhaitant intégrer l’un de ces dispositifs devront expliquer leur choix et leur
motivation.
* European Train Control System
4) Pour plus d’informations
http://www.reussirmapaces.fr/
http://www.onisep.fr/Mes-infos-regionales/Bretagne/Dossiers/Dossier-Sante : Formations accessibles par
concours à l’issue de la PACES ou avec une 1ère année de licence, ou sur concours ouverts aux élèves de
terminale (nov 2013)
http://www.supsante.com/infos-etudes-sante/index.php/la-paces-en-quelques-chiffres : La PACES en quelques
chiffres
Taux moyen de réussite par concours au niveau national
Pharmacie
Médecine Odontologie Maïeutique
27 %
19 %
9,1 %
9,5 %
Candidats admis à poursuivre en 2ème année,
toutes filières confondues
Primants
Redoublants
40 %
60%
5) Les professions accessibles dans le cadre des filières médicales proposées après la PACES
Le Médecin généraliste est polyvalent. Il accueille toute sorte de patients
(du bébé à la personne âgée) et traite des pathologies variées (angine, hypertension,
entorse...). Dans son cabinet ou en visite à domicile, la consultation suit un rituel :
entretien avec le patient sur ses troubles (fièvre, douleurs...), suivi d’un examen clinique
durant lequel le médecin prend la tension, écoute le coeur, palpe les ganglions... Une
fois le diagnostic posé, il prescrit des médicaments - en expliquant leurs effets - ou des
examens complémentaires (prise de sang ou radio). Il peut effectuer certains soins luimême (pansements, injections), pratiquer des actes de gynécologie, de pédiatrie ou de
petite chirurgie (sutures). Dans d’autres cas, il réoriente vers des médecins spécialistes.
Au-delà de l’action ponctuelle, il est souvent l’interlocuteur médical qui a la vision la plus
complète du patient, ce qui permet un suivi efficace et coordonné. Souvent choisi pour
être
le
médecin traitant (de toute la famille), il connaît bien ses patients et leur environnement (hygiène de vie,
habitudes ou antécédents familiaux). Ce qui l’aide à comprendre leurs maux. Enfin, la prévention constitue
l’un de ses axes prioritaires : bilan de santé, dépistage ou vaccinations.
Le généraliste, par définition, doit avoir des connaissances médicales très étendues pour dépister les
affections de ses patients. Grippe, entorse ou pathologie plus lourde : il a pour vocation de tout soigner. De
plus, comme tous les médecins, il est « étudiant » toute sa vie car il doit se tenir au courant des évolutions
de la médecine.
Outre ses compétences médicales, il possède des capacités d’endurance, aussi bien physiques que
psychiques. Face à des pathologies en tout genre, équilibre personnel et sens de l’observation sont des
qualités indispensables. Pour exercer ce métier complexe, il faut, en plus d’être résistant, savoir faire preuve
de compréhension et de tact.
Intervenant tantôt dans l’urgence avec sang-froid, tantôt dans la durée avec patience, ce praticien est
pleinement responsable des actes qu’il dispense. Soumis à un code de déontologie, il est tenu au secret
professionnel. Sauf exceptions (actes de violence, épidémies...), il sait rester discret à propos de l’état de
santé de ses patients.
Durée des études :
La PACES + 8 ans
Le Médecin spécialiste
Anesthésie, dermatologie, pédiatrie, chirurgie (cardio-vasculaire, esthétique…), phlébologie, obstétrique,
gériatrie, rhumatologie, psychiatrie… La liste des spécialités vers lesquelles peut se tourner le médecin
est longue. Les activités du spécialiste varient selon les pathologies à traiter, les techniques à maîtriser
(chirurgie, radiologie, prise en charge plus globale…), le public concerné (nouveau-nés, personnes âgées,
femmes enceintes…) et le lieu d’exercice (hôpital public, clinique privée, cabinet en ville). C’est également
valable pour son rythme de travail : certaines disciplines nécessitent d’effectuer de nombreuses gardes;
d’autres exigent de se tenir informé des progrès de la recherche...
Parfois moins connu, le créneau des soins non curatifs : médecine du travail, médecine légale, expertise,
laboratoires, etc. Dans ces domaines, les médecins-spécialistes ne soignent pas, ils rédigent des rapports,
aiguillent vers leurs confrères…
Comme un médecin généraliste, le médecin spécialiste accompagne parfois ses malades sur la durée.
Son rôle de prévention et de surveillance est important, par exemple : le dépistage de risque de cancer
pour le gynécologue, le suivi des vaccinations pour le pédiatre, des contrôles réguliers de la vision pour
l’ophtalmologue… A contrario, son intervention peut être ponctuelle, pour un examen, une urgence…
Pour les Antilles-Guyane, il y a 95 places proposées en médecine pour 2014. A partir de la 4ème année,
la scolarité se poursuit en métropole.
Durée des études :
La PACES + 10 ans
Le Pharmacien
est là pour délivrer et expliquer le traitement prescrit
par le médecin. Sa responsabilité est engagée en cas d’erreur. Connaissant
la composition des médicaments, il vérifie la cohérence des prescriptions
(posologie, interactions médicamenteuses). Il écoute et oriente les clients vers
les médicaments délivrés sans ordonnance, la parapharmacie et l’appareillage
(canne, minerve...). C’est à lui que l’on s’adresse pour de l’automédication en
cas de pathologie légère (rhume, maux digestifs...). Rigoureux dans ses conseils, il oriente
vers le médecin, le kiné, le dentiste..., lorsque le cas l’exige. Par ailleurs, il commande les produits, gère les
stocks et tient la comptabilité.
Durée des études :
La PACES + 5 ans
Le pharmacien spécialisé en analyses biologiques travaille
en laboratoire privé ou public. Avec les techniciens et les biologistes, il effectue toutes sortes d’examens
(analyses de sang, recherche de bactéries...). À l’hôpital, il fournit aux infirmiers les traitements et les matériels
destinés aux malades. Il réalise des préparations, contrôle les médicaments et participe à divers protocoles
d’expérimentation avec les médecins.
Dans l’industrie pharmaceutique, il peut participer à la mise au point de nouveaux médicaments, animer
un atelier de fabrication ou superviser le contrôle qualité. Ces fonctions peuvent également s’exercer dans
les industries des cosmétiques, du médicament vétérinaire et de l’agroalimentaire. Autres activités possibles:
la recherche fondamentale au sein d’un organisme de recherche public (CNRS — Centre national de la
recherche scientifique, Inserm — Institut national de la santé et de la recherche médicale...), l’enseignement
et la recherche à l’université.
Le pharmacien se doit d’être rigoureux et vigilant : Seul habilité à délivrer des médicaments, le pharmacien a
un sens aigu des responsabilités. Inscrit à l’Ordre des pharmaciens, il est soumis au code de déontologie de
la profession. Une erreur dans un traitement peut avoir de lourdes conséquences. Quand une ordonnance
lui paraît inappropriée, il téléphone au médecin pour s’assurer qu’il n’y a pas d’erreur ou il se renseigne
auprès des infirmières. La vigilance s’impose également pour analyser des prélèvements sanguins ou pour
préparer une solution destinée à soigner un malade hospitalisé.
Il doit avoir le sens de l’écoute et du dialogue afin de conseiller au mieux les clients. Parfois, expliquer
un traitement demande beaucoup de pédagogie. La loi HPST (hôpital, patients, santé et territoires) tend
à conforter les patrons d’officine dans leurs prestations de conseil et de service au patient (prévention,
dépistage...).
Le pharmacien possède non seulement des compétences scientifiques, mais aussi le sens des affaires
et un talent de gestionnaire, nécessaires pour superviser son équipe, ses stocks ainsi que les finances. C’est
un chef d’entreprise qui fait tourner sa « boutique » et rembourse la dette qu’il a contractée au moment de
l’installation.
Pour les Antilles-Guyane, il y a 5 places proposées en pharmacie pour 2014. La suite de la formation
se fera à l’université de Bordeaux.
Durée des études :
La PACES + 8 ans
Le Maïeuticien, la sage-femme assure le suivi prénatal avec le suivi de
la grossesse normale. Son intervention est d’ordre à la fois médical (échographies,
surveillance du foetus, dépistage des facteurs de risques...) et psycho-social (suivi
psychologique de la future mère, séances de préparation à l’accouchement). Dans
un centre de PMI (protection maternelle et infantile) ou de planification familiale,
la sage-femme joue surtout un rôle d’information et de prévention : séances
d’information, visites à domicile, sensibilisation aux risques d’accouchement
prématuré...
À l’hôpital, elle assure les accouchements seule dans 70 % des cas. Elle surveille,
pas à pas, l’évolution du « travail » jusqu’à la naissance. Si un risque se révèle ou qu’une
césarienne est à prévoir, elle fait appel au gynécologue-obstétricien ou au chirurgien. Après la naissance,
avec la puéricultrice, elle examine le nouveau-né, contrôle ses réflexes et sa bonne santé. Lorsqu’elle
exerce en libéral, au domicile, elle intervient sans la présence d’une équipe médicale : mieux vaut avoir
une solide expérience derrière soi.
Elle assure un suivi postnatal; durant les jours qui suivent, elle surveille le nouveau-né et prodigue les
soins nécessaires à la mère. Il y a les suites de couches, la visite post-natale, voire la rééducation postnatale. Au-delà, les sages-femmes sont maintenant autorisées à proposer à toute patiente en bonne
santé des consultations de contraception et de suivi gynécologique de prévention.
Dotée de compétences scientifiques et médicales, la sage-femme ou le maïeuticien possède aussi un
excellent sens relationnel. Sa capacité à établir une relation de confiance avec la femme enceinte est
primordiale. C’est un métier d’aide et de soutien, où pédagogie et disponibilité sont indispensables.
Une grande résistance physique et nerveuse est attendue, notamment à cause des horaires variables
(gardes, travail de nuit et le week-end)... Les bébés n’arrivent pas toujours aux heures de bureau ! La
sage-femme doit pouvoir enchaîner les accouchements même si elle est fatiguée. Sans compter que sa
responsabilité est lourde, et le stress jamais loin. Mieux vaut donc avoir les nerfs solides.
Si la sage-femme partage des moments forts avec les futurs parents, elle fait parfois face à des situations
difficiles : un handicap à annoncer ou des complications de grossesse à gérer. Rassurante, elle doit
répondre avec pertinence aux inquiétudes ou aux interrogations des parents. Il arrive même qu’elle soit
confrontée à la mort. Savoir prendre du recul est indispensable.
Pour les Antilles-Guyane, l’entrée en formation se fera à l’Ecole interrégionale de Sages-femmes de
Fort-de-France. 24 places sont proposées par le biais de la PACES à l’université des Antilles Guyane.
ZOOM
A la rentrée 2013, le diplôme d’état de sage femme achève sa rénovation. Dès 2015, les élèves qui
valident leur 5ème année auront un diplôme d’état de sage femme et également le diplôme de formation
approfondie en sciences maïeutiques reconnu au grade de master.
Durée des études :
La PACES + 4 ans
Le Dentiste; son domaine d’intervention ? Les dents, les gencives et
les mâchoires. Avant de manier la roulette, il pose son diagnostic,
effectue des radiographies si nécessaire. Puis il réalise les
soins, au besoin prescrit des médicaments (antibiotiques, antiinflammatoires...). Il choisit et adapte un appareillage (une
couronne, un bridge...), qu’il fera réaliser par le prothésiste dentaire.
Auparavant, il prend des empreintes ou effectue des moulages de la
dentition de ses patients pour une adéquation parfaite des prothèses.
S’il est spécialisé en orthodontie, il se consacre à l’implantation des
dents et à l’articulation des mâchoires.
Chirurgien de formation, le dentiste peut mener des interventions chirurgicales, sous anesthésie,
directement dans son cabinet ou à l’hôpital. Par exemple, il extrait des dents de sagesse, réalise une
greffe de gencive lorsque les dents se déchaussent, implante des pivots dans l’os de la mâchoire. Son
intervention doit restaurer l’efficacité de la mastication, mais elle a aussi des visées esthétiques.
Autre pan de son travail : donner des conseils en matière d’hygiène bucco-dentaire ou d’alimentation,
effectuer des visites de contrôle (dépistage, bilans...) ou un détartrage destiné à diminuer les risques
de problèmes dentaires.
Les soins sont parfois douloureux et la peur de la roulette bien présente. Au chirurgien-dentiste d’user
de psychologie pour écouter ses patients, les rassurer et exécuter les soins sans stress. Quand un
enfant est récalcitrant, il prend le temps de bien lui expliquer en quoi consistent l’anesthésie ou les
soins. Parfois, ce sont les parents qui sont les plus inquiets...
Ce métier très technique requiert douceur et habileté manuelle : soigner une dent en regardant
un miroir dans une bouche exige des gestes précis. La dextérité, la minutie, le sang-froid sont
indispensables pour garantir la sécurité des interventions. La position de travail (les bras tendus,
parfois debout ou assis), l’effort de concentration et de vision sont des exigences supplémentaires.
Un chirurgien-dentiste possède des compétences médicales pointues. À côté de la « fraise » qu’il manie
au quotidien, de nouveaux équipements de plus en plus sophistiqués (imagerie, soins au laser...)
l’amènent à actualiser en permanence ses connaissances. Nombreux sont ceux qui se forment en
cours d’activité, en pédodontie (soins aux enfants), en prothèses, en odontologie conservatrice...
Il y a 11 places proposées en 2014 par le biais de la PACES à l’université des Antilles Guyane. La
formation a lieu sur Bordeaux.
Durée des études :
La PACES + 5 ans
6) Les professions accessibles dans le cadre des filières paramédicales proposées après la
PACES
Certains établissements recrutent par le biais d’un concours qui leur est propre, d’autres via la PACES (première
année commune aux études de santé). Sont principalement concernés les instituts de formation en massokinésithérapie, mais aussi certaines écoles d’ergothérapeutes et de psychomotriciens. D’autres accès
existent, via une L1 en STAPS ou sciences de la vie.
L’ergothérapeute prend en charge le patient dès lors qu’un problème de
santé limite ses possibilités d’effectuer ses soins personnels, de se déplacer et
de communiquer.
Manger, s’habiller, se déplacer... seul. Ces actes de la vie quotidienne peuvent
poser des difficultés insurmontables après un accident ou un traumatisme.
L’ergothérapeute contribue au traitement des situations de handicap chez
des personnes de tout âge. Il propose des solutions techniques (activités
utilitaires, créatives, récréatives) empruntées aux métiers manuels et
aux gestes de la vie quotidienne et professionnelle.
Dans un premier temps, l’ergothérapeute doit analyser la nature du handicap de
son patient afin de lui proposer une aide sur mesure.
Puis il effectue un bilan de ses capacités gestuelles portant par exemple sur la
rapidité et la précision de ses mouvements. Il dresse ensuite un bilan de son autonomie (pour s’habiller,
se déplacer, s’alimenter...). À partir des besoins identifiés, il établit enfin un programme individualisé.
Face au handicap lourd et parfois définitif de ses patients, l’ergothérapeute ne peut pas se contenter de
solutions toutes faites. Chaque cas nécessite la mise en place d’un programme de rééducation adapté et
élaboré en concertation avec la famille et l’équipe soignante.
Il analyse les besoins, les habitudes de vie et l’environnement du patient. Il établit un diagnostic qu’il
est amené à réajuster au fil de la rééducation. Son sens de l’observation, ses expériences sont des atouts
précieux.
Sans goût pour les relations humaines, impossible de pratiquer ce métier. La patience et le tact sont
essentiels. L’ergothérapeute établit un climat de confiance propice à la réadaptation. Un solide équilibre
personnel, une bonne stabilité mentale et physique sont donc nécessaires. Autres qualités requises : le
goût du travail en équipe associé à un réel intérêt pour l’artisanat, les activités manuelles et créatives.
Les ergothérapeutes sont titulaires d’un Diplôme d’Etat qui se prépare en 3 ans après le baccalauréat
ou après une PACES. Des accès sont également possibles si vous êtes titulaire d’une L1 en Sciences et
Techniques des Activités Physiques et sportives (STAPS) ou d’une L1 Sciences de la Vie et de la Terre.
L’institut peut être public ou privé : dans ce dernier cas, la formation est payante. Il existe 19 établissements,
dont 10 privés.
Les ergothérapeutes peuvent évoluer vers la fonction de cadre de santé ou accomplir un cursus
universitaire en vue d’obtenir un master, voire un doctorat, dans la discipline scientifique de leur choix.
Le plan Alzheimer a notamment prévu une augmentation considérable des quotas d’entrées en
formation d’ergothérapeute pour tenir compte des besoins de la population vieillissante.
Pour les Antilles-Guyane, l’entrée en formation d’ergothérapeute se fait à l’Institut de formation en
Ergothérapie à Bordeaux. 5 places sont proposées par le biais de la PACES à l’université des Antilles
Guyane.
Durée des études :
La PACES ou un concours d’entrée après le bac + 3 ans de
formation. Des spécialisations en ergonomie, neuropsychologie,
biomécanique, vieillissement peuvent être envisagées par la suite.
Le Masseur-Kinésithérapeute intervient souvent à la
suite d’une entorse, d’une scoliose, de difficultés respiratoires... D’abord, il
étudie le dossier médical (radiographies, ordonnances du médecin référent...)
du patient et pratique un examen clinique pour définir les méthodes et les
moyens à mettre en oeuvre.
Le kinésithérapeute fait ensuite appel à de nombreuses techniques :
massages répétés sur une zone douloureuse, mouvements de gymnastique
à l’aide d’appareils, de poids... Il peut aussi utiliser l’eau (les séances se déroulent alors dans
une piscine), la chaleur, la ionisation ou les ultrasons.
Sur prescription médicale, le kiné peut réaliser des bilans de capacité. Il intervient parfois, sans prescription
médicale, dans le domaine sportif (remise en forme, relaxation, massage...) ou esthétique (exercices de
relaxation pour le visage, par exemple).
Une bonne résistance physique est requise pour manipuler les patients, répéter des exercices de rééducation,
réaliser des gestes et des massages.
Du nourrisson au sportif de haut-niveau en passant par le cadre fatigué ou la personne âgée... les patients
sont tous différents. Au kinésithérapeute de tenir compte de leur état physique et de leurs besoins. Il doit
leur donner confiance, les encourager à persévérer dans leurs efforts, les remotiver et les stimuler dans leur
parcours de soins. L’observation de l’évolution du patient est indispensable pour travailler efficacement.
Un bon équilibre émotionnel, une implication réelle dans la recherche de solutions adaptées à chaque
situation et un accompagnement souple (selon l’évolution des patients) sont indispensables pour travailler
avec des personnes parfois en grande difficulté (poly-traumatisés, malades chroniques, handicapés...).
Pour rester au meilleur niveau et s’ouvrir des nouvelles possibilités d’intervention, les kinésithérapeutes
s’informent et se forment tout au long de leur vie professionnelle.
Le Diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute se prépare en 3 ans. L’institut peut être public ou privé : dans
ce dernier cas, la formation est payante. L’accès se fait par concours après le bac ou après une 1ère année
commune des études de santé à l’université. Des accès sont également possibles si vous êtes titulaire
d’une L1 en Sciences et Techniques des Activités Physiques et sportives (STAPS) ou d’une L1 Sciences de la
Vie et de la Terre.
Compte tenu du caractère très sélectif de ce concours, la grande majorité des étudiants le préparent en
faisant une année de classe préparatoire. En général, cette année les prépare également à d’autres concours
destinés aux paramédicaux (pédicurie-podologie, psychomotricité, …).
Pour les Antilles-Guyane, l’entrée en formation de masseur-kinésithérapeute se fait à l’Institut de
formation en Masso-kinésithérapie de Fort-de-France. 20 places sont proposées par le biais de la
PACES à l’université des Antilles Guyane.
ZOOM
Le Grade de licence pour le diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute.
En 2013, la formation des kinés qui dure quatre ans (un an de préparation + trois ans d’école) est reconnue au
grade de licence (180 crédits) auquel sera ajouté 60 crédits (ECTS) permettant d’entrer en deuxième année de
master, sur la base de conventions passées avec les universités. La mise en oeuvre du nouveau programme
de formation est prévue pour la rentrée de septembre 2014. Les ministères de la Santé et de l’Enseignement
supérieur envisagent également que la seule voie d’accès à la formation de masseur-kinésithérapeute soit
la voie universitaire (PACES en particulier). Il pourrait ainsi ne plus y avoir de concours d’entrée, directement
mis en place par les écoles, au printemps 2014. Actuellement 13 écoles proposent une entrée en formation sur
concours directement après le bac (100 places pour environ 3000 à 4000 candidats.
Source : Assemblée nationale, question n° 34947 publiée au JO le 30/07/2013, réponse publiée au JO
le 27/08/2013
Durée des études :
La PACES ou un concours d’entrée après le bac + 3 ans de formation
Des spécialisations en sport, pédiatrie, ergonomie, voie respiratoire
et cardiovasculaire peuvent être envisagées par la suite.
Le Psychomotricien rééduque, sur prescription médicale et sous contrôle
médical, les troubles liés à des perturbations d’origine psychologique, mentale ou
neurologique. La thérapie psychomotrice intervient sur des dysfonctionnements
du mouvement et du geste : tics nerveux, agitation, difficultés de concentration ou
de repérage dans l’espace et le temps, maladies psychosomatiques.
Le psychomotricien évalue les capacités psychomotrices de son patient et cherche
à identifier l’origine de ses difficultés. Pour cela, il prend le temps de dialoguer
avec lui. Il établit un projet de soins et anime les séances de rééducation motrice.
En travaillant sur le corps, le psychomotricien favorise une évolution psychique
chez le patient susceptible de lui apporter un meilleur équilibre. La rééducation proposée prend
différentes formes: gymnastique, expression gestuelle, relaxation... Et s’adapte aux différents publics.
Avec les plus jeunes : jeux de ballon, créations en terre, chansons, danses... Avec les plus âgés : activités
d’équilibre, travail sur la mémoire. Chaque séance, individuelle ou collective, vise à procurer au patient
une aisance gestuelle et une sensation de bien-être physique.
Le psychomotricien met au point toutes sortes d’activités physiques pour favoriser les mouvements,
les gestes et l’expression corporelle. Il fait preuve d’imagination et conçoit des exercices de rééducation
« à la carte » pour chacun de ses patients.
Le psychomotricien utilise tous les outils de communication à sa disposition : informatique, vidéo... Il a
également recours aux arts plastiques, à la musique, au théâtre, à la danse... Il recherche en permanence
des solutions et des techniques novatrices pour répondre au mieux à la diversité des troubles et des
patients qu’il doit rééduquer.
De la patience, de l’écoute et du tact sont nécessaires pour obtenir l’adhésion active du patient et
donc de meilleurs résultats. Surtout quand le psychomotricien soigne les troubles moteurs de jeunes
enfants. Un solide équilibre (personnel et émotionnel) est également indispensable pour exercer
ce métier dans de bonnes conditions. Face à des patients fragilisés, en difficulté avec leur corps, une
attention bienveillante est de mise. La réussite d’une thérapie psychomotricienne repose aussi sur la
qualité des entretiens préliminaires à la rééducation.
Une seule voie est proposée pour exercer ce métier paramédical : le Diplôme d’État de psychomotricien.
Il se prépare en 3 ans après le bac sur concours ou après une PACES, dans l’un des 11 instituts de
formation (3 d’entres eux proposent cette formation en apprentissage).
Le titulaire du diplôme de psychomotricien peut rentrer directement en 2ème année de formation
de masseur-kinésithérapeute ou d’ergothérapeute.
Pour exercer ce métier à l’hôpital, il peut être nécessaire de réussir les épreuves d’un concours, organisé
au niveau national ou au niveau local.
Pour les Antilles-Guyane, l’entrée en formation de psychomotricien se fait à l’Institut de formation
en Psychomotricité de Bordeaux. 5 places sont proposées par le biais de la PACES à l’université
des Antilles Guyane.
Durée des études :
La PACES + 3 ans
7) Etudier à l’étranger (en pays francophone)
Zoom sur les études de médecine en Roumanie
Il est possible de suivre en Roumanie des études de premier et deuxième cycles en médecine, médecine dentaire
ou pharmacie, en langue roumaine, française ou anglaise.
L’entrée de la Roumanie dans l’Union européenne (UE) en 2007 a permis de parachever le processus avec la
reconnaissance du diplôme dans tous les pays de l’union. Pour exercer en France avec un diplôme roumain en
médecine, il faut s’inscrire auprès du Conseil de l’Ordre des médecins.
A partir de la quatrième année, cependant, à cause des besoins de communication avec les patients, les stages
cliniques se déroulent en langue roumaine. Le roumain doit donc être appris obligatoirement.
La durée des études proposées est de six années pour la médecine et la médecine dentaire, et de cinq années
pour la pharmacie.
Pour les cursus en langue française (ou anglaise) :
Le recrutement se fait sur dossier. Les critères de sélection sont spécifiques à chaque faculté. De manière
générale sont pris en compte :
- Les résultats obtenus au diplôme de fin d’études secondaires,
- Les études éventuellement entreprises post-bac,
- Les activités extra scolaires dans des domaines connexes à la médecine ou la biologie,
- Une lettre de recommandation d’une personne appropriée,
- Des preuves de connaissance de la langue choisie.
Les candidats admis par analyse des dossiers paient des frais de scolarité annuels de l’ordre de 5000 Euros (s’y
ajoute une taxe de gestion du dossier de candidature, non remboursable, de 250 Euros).
Les dossiers doivent être présentés avant le 30 juillet, qu’ils soient déposés directement auprès de l’Université
ou envoyés par voie postale.
En parallèle, il faudra obtenir auprès du Ministère de l’Education Nationale roumain, une reconnaissance de vos
études de lycée. Cette reconnaissance est indispensable pour pouvoir finaliser l’inscription à l’Université.
Le document type est téléchargeable à l’adresse suivante : http://cnred.edu.ro/#Activitati
Si vous souhaitez finir vos études en France, Le retour ne peut normalement se faire qu’au moment de l’internat
en passant l’ECN (Epreuves Classantes nationales) comme les étudiants des facultés françaises.
Pour plus d’informations :
Université « Iuliu Hatieganu » de CLUJ NAPOCA
Université « Victor Babes » de TIMISOARA
Département des étudiants étrangers
Département des Relations Internationales
Tél. (40) 264 406 843
Piata Murgu Eftimie, 2
Fax (40) 264 597 257
300041 TIMISOARA
http://www.umfcluj.ro/index.php/fr/
Tél. (40) 256 434 418
Fax (40) 256 220 482
Courriel : [email protected]
http://www.etudier-en-roumanie.com
http://www.medecineroumanie.org
Zoom sur sur les études de médecine en Belgique
Pour exercer en France avec un diplôme en médecine belge, il faut s’inscrire auprès du Conseil de l’Ordre des
médecins.
A ce jour, le baccalauréat français n’est pas automatiquement équivalent au diplôme de l’enseignement
secondaire belge. Il faut préalablement à l’inscription et le plus tôt possible (avant le 15 juillet), établir un
dossier de demande d’équivalence. http://www.equivalences.cfwb.be/accueil.asp
Depuis la rentrée 2013, les candidats à l’entrée en 1ère année de bachelier de sciences médicales doivent passer
un test de niveau avant l’admission Cet examen de niveau a pour objet de permettre à l’étudiant d’évaluer ses
connaissances dans les matières sollicitées durant les études médicales : biologie, mathématiques, chimie,
physique, français et anglais. Il se présente sous forme d’un QCM et peut être passé dans l’université de
son choix pendant 1 journée, en juillet ou en septembre. Il se tiendra simultanément dans les 5 universités
offrant ce cursus au sein de la Communauté française (3 proposent le cursus complet.).
Les inscriptions au test se font exclusivement sur le site du Conseil Interuniversitaire de la Communauté
française (CIEF) : https://inscription-test-medecine.ciuf.be/CIUF/entree.do?as_myArgs=24727251
- Les inscriptions pour le test du 02/07/2014 sont ouvertes du 02/04/2014 au 22/06/2014 à minuit.
- Les inscriptions pour le test du 04/09/2014 sont ouvertes du 23/06/2014 au 31/08/2014 à minuit. Si vous avez
déjà passé le test du 02/07/2014, vous pouvez vous réinscrire pour le test du 04/09/2014 via le compte que
vous aviez créé et vous ne paierez pas une deuxième fois. 30€ seront demandés à chaque personne à titre de
participation aux frais d’organisation, payables uniquement en ligne par carte de crédit (Visa ou Mastercard) ou
carte bancontact/Mistercash. Ces 30€ seront remboursés après votre participation au test.
Une fois votre inscription validée, vous devrez imprimer votre convocation (voir rubrique FAQ). Le jour
du test, munissez-vous de cette convocation et d’un document d’identité personnel (ex : carte d’identité,
passeport, permis de séjour,…)
Ce test est «obligatoire mais non contraignant». Cela signifie que la décision d’inscription appartient à
l’étudiant quel que soit le résultat obtenu à cette évaluation, mais sous réserve d’être tiré au sort : www.testmedecine.ciuf.be/jcms/c_6413/fr/accueil
En effet, l’admission aux études de médecine en Belgique n’est pas de droit
En date du 12 juillet 2012, le décret intégrant les cursus de médecine et de sciences dentaires dans le
dispositif mis en place par le décret du 16 juin 2006 régulant le nombre d’étudiants dans certains cursus
de l’enseignement supérieur a été voté par le Parlement de la Communauté française de Belgique (http://
www.fundp.ac.be/etudes/inscription/procedures-inscription/veterinaire/Cte-Fr.-Decret-non-residents.pdf).
Depuis 2012-13, ce décret vise les étudiants qui s’inscrivent pour la 1ère fois dans ces cursus en Communauté
française. Tous les candidats désireux de s’inscrire aux études de bachelier en médecine devront se rendre
personnellement au service des inscriptions de l’université choisie durant une période précise, généralement
3 jours vers la fin août. L’ordre d’arrivée des dossiers durant ces 3 jours n’interviendra pas dans l’établissement
de l’ordre de priorité des inscriptions. Tout dossier incomplet sera considéré comme irrecevable.
Si le quota maximal d’inscriptions tel que fixé par le décret du 16 juin 2006 précité est dépassé (30%), les
dossiers déposés durant ces 3 jours, seront classés par ordre, sur la base d’un tirage au sort, effectué sous le
contrôle d’un huissier de justice. Pour les frais d’inscription, il faut compter une somme d’environ 1000 euros
pour l’année scolaire.
Adresses des universites francophones proposant les études de médecine complètes :
Université Libre de Bruxelles
- ULB Avenue Franklin Roosevelt 50
1050 IXELLES
T: 02-650 21 11 / F: 02-650 35 00
Université Catholique de Louvain
- UCL Place de l’Université 1
1348 LOUVAIN-LA-NEUVE
T: 010/47.27.06 / F: 010/45.88.14
Université de Liège
- ULg Place du 20 Août 7
4000 LIEGE
T: 04-366 21 11 / F: 04-366 57 00
Site web : http://www.ulb.ac.be
Site web : http://www.uclouvain.be/
Site web : http://www.ulg.ac.be
Courriel : [email protected]
Courriel : [email protected]
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