Chapitre 2-CHOIX ET ECHANGE

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Chapitre 2-CHOIX ET
ECHANGE
sensibiliser
Citer de situations où la ressource est rare, les
contraintes possibles :!
•  Un espace limité pour ranger ses vêtements,
un temps restreint dans la journée pour faire
beaucoup d activités
•  la rareté relative est celle des éléments qui
sont reproductibles :qui peut évoluer selon
l'intensité des efforts éventuellement pour
reproduire et accroître le nombre et/ou la
disponibilité !
I) Les choix dépendent de l utilité des biens
A)De la rareté des ressources aux choix des
individus
•  1) La rareté des ressourcesdocument1p14
•  Q1) Une ressource c’est ce qui peut être
utilisé pour produire autre chose d’après P
Krugman. Les ressources comprennent la
terre y compris l’eau les matières premières
et énergétiques , le temps de travail offert par
les travailleurs , le capital comme les
machines ,le capital humain c’est à dire les
travailleurs selon leur niveau d’éducation et
de qualification.
Document1 suite
•  Q2) La rareté des ressources signifie
que les ressources ne sont pas
suffisantes pour assurer les besoins des
hommes. Le temps de travail est
limité .Donc les richesses créées sont
aussi limitées.
•  Q3) Les ménages et la société doivent
faire des choix car il est impossible de
Document1 suite
de satisfaire tous les désirs.
• Q4) L’économie est l’étude de la manière
dont la société gère les ressources rares
selon GN Mankiw et MP Taylor
•  La rareté concerne les ressources
disponibles pour produire les biens et
services qui permettront de satisfaire les
besoins et aspirations des individus, qu il
s agisse des ressources naturelles, des
biens de production ou de la quantité de
travail dont dispose une société à un moment
donné.
•  De ce fait, et alors que l on considère
généralement que les aspirations sont
illimitées, il n est pas possible de produire de
tout en quantité illimitée, ce qui pose la
question de l allocation des ressources et de
la répartition des biens et services.
•  Tout choix impliquant un renoncement, le
coût de ce renoncement est pris en
considération par l analyse économique sous
le terme de « coût d opportunité »., ce
concept indique que, dans un monde de
rareté où il est impossible de tout obtenir à la
fois, toute décision implique un sacrifice, un
manque à gagner ; il est d une portée très
générale et s applique à tous les arbitrages,
qu il s agisse des choix des individus, des
entreprises, des pouvoirs publics.
Des arbitrages
Face à la rareté, les individus et sociétés
sont contraints de faire des choix et
donc de réaliser des arbitrages : la
science économique est l analyse des
choix rendus nécessaires par la rareté
des ressources
•  Condillac fait le lien entre rareté et utilité et
consécutivement entre utilité et valeur
•  La rareté d'un élément, appréciée en regard
de l'intensité du besoin qu'il peut satisfaire,de
l'utilité et de la capacité qu'il représente pour
satisfaire ce besoin ,influence de manière
déterminante sa valeur .
La démarche de l économiste
•  Pour étudier le comportement des agents
face à ces choix, et afin de dégager des
éléments de compréhension et
d interprétation, les économistes posent des
hypothèses et proposent des représentations
partielles de la réalité, autrement dit élaborent
des « modèles ». La démarche peut être
illustrée par les choix auxquels sont
confrontés les individus en matière de
consommation ou d usage de leur temps.
2-L utilité varie selon la rareté du bien
. L abondance est le contraire de la rareté.
. L utilité de l eau dépend de sa rareté : elle est
plus utile « dans un lieu aride ».
L utilité et la valeur d un bien dépendent de sa
rareté, mais assez paradoxalement la valeur ne
dépend pas de l utilité
3 
L utilité varie selon la quantité document1 p16
l’utilité totale et l utilité marginale
Q1.L’utilité totale de Claire quand elle
consomme 4 parts de pizza par rapport à son
utilité quand elle consomme 1 part de pizza :
48/15 ou 3,2
Consommer 4 parts de pizza procure une
satisfaction 3,2 fois supérieure à celle
obtenue par une part de pizza.
Q2. L’utilité totale n’est pas toujours croissante
elle diminue après la 9 ème part de pizza car
la satisfaction du consommateur n’augmente
pas indéfiniment
Document1 p16 suite
•  Q3) Quand les quantités de parts de
pizza augmentent l’utilité marginale
l’utilité due à la dernière part de pizza
consommée diminue :15 pour la
première part de pizza ,7 pour la
cinquième ,1 pour la huitième
conclusion
•  Prenons l’exemple de l’eau.Donc
chaque verre supplémentaire augmente
notre satisfaction, mais de - en –
fortement
•  L utilité marginale est donc la
satisfaction apportée par un verre
supplémentaire.
•  L utilité totale est la satisfaction apportée
par tous les verres d eau bus (le 1er, le 2e,
etc.) alors que l utilité marginale est la
satisfaction apportée par le dernier verre bu.
•  L utilité marginale est décroissante car
chaque verre bu en plus apporte une
satisfaction de moins en moins forte. Mais
elle est positive car on suppose que chaque
verre supplémentaire augmente, même un
minimum, notre utilité totale. La somme des
utilités marginales est égale à l utilité totale.
B)Les choix dépendent des contraintes budgétaires
1-Les choix dépendent du budget
•  1) les choix dépendent des prix
•  Prix relatif : Le prix relatif de deux biens est le
prix du bien en quantité de l'autre bien.
•  Si un DVD vaut 16 € et qu une place de
cinéma coûte 8 € alors le prix relatif d un
DVD équivaut à 2 places de cinéma
•  Prix nominal :C'est le prix exprimé en unités
monétaires.Prix réel :C'est le prix d'un bien,
compte tenu de l'effet de l'inflation.
•  Le prix relatif du tabac correspond au prix
nominal du tabac divisé par l'indice général
des prix
2) Les choix dépendent du
budget
•  la contrainte budgétaire : la limite imposée par les
revenus et les prix des biens et services aux
possibilités de consommation pour un individu ou un
ménage
•  Appelée aussi droite de budget, n'est rien d'autre que
le revenu dont dispose le consommateur lui
permettant d'acheter des biens dont les prix sont
inférieurs à son revenu. L'agent économique
considère donc le budget comme une contrainte, les
produits sont dans une situation concurrentielle
Explications➜document2 p16
Q4) M Martin ne peut pas partir 6jours au ski et
3 jours à la mer: cela lui couterait 1500 euros
alors qu’il ne dispose que de 1000 euros. La
combinaison 6 ,3 n’est pas située sur la droite
de budget. Il peut partir 4 jours au ski et 2
jours à la mer: cela lui coute 1000 euros. La
combinaison 4,2 est bien sur la droite de
budget. L’équation de la droite de budget est
1000 = 200 x nombre de jours de ski + 100 x
nombre de journées à la mer/200+5
Document2 suite
•  Le nombre de journées au ski dépend
donc du prix relatif d’une journée à la
mer par rapport à une journée de ski et
du budget dont dispose M Martin divisé
par le prix d’une journée au ski.
•  le consommateur n'a pas de marge de
manœuvre, il lui est impossible de dépasser
son budget. Le panier de consommation
optimal est celui qui maximise son utilité, sa
satisfaction.
•  Avec cette représentation on visualise les
possibilités de consommation , la satisfaction
selon les quantités consommées de deux
biens (il ne peut consommer plus de l un
qu en consommant moins de l autre.
Document2 suite
•  Q5) M Martin n’est pas rationnel s’il
décide de partir 3jours au ski (cout 600
euros) et un jour à la mer (cout 100
euros). Il dépense 700 euros alors qu’il
pourrait dépenser 1000 euros. La
combinaison3,1 n’est pas situé sur la
droite de budget. Mr Martin ne
maximise pas sa satisfaction sous sa
contrainte budgétaire
Document 2 suite
•  Q6) La contrainte budgétaire dépend du
budget du consommateur et du prix
relatif des biens ou des services
consommés
document2
•  1. Point A : l’individu consacre tout son
revenu (1 000 € ) à consommer des pizzas,
soit 100 pizzas à 10 pièce.
•  Point B : l’individu consacre tout son revenu à
consommer du Pepsi, soit 500 verres à 2€
pièce.
•  Point C : l’individu décide de dépenser ses 1
000 € de revenu en consommant 250 verres
de Pepsi (soit 2 x 250 = 500 €) et 50 pizzas
(soit 10 x 50 = 500)
Document2 suite
•  2. La contrainte budgétaire est de 1 000 €, c’est le
montant maximum que l’individu peut consommer
(mais il n’est pas obligé de tout consommer, il peut
aussi épargner).
•  3. Le triangle AOB représente tous les choix
possibles de consommation pour l’individu : s’il se
situe sur la droite AB, il consomme tout, s’il se situe
dans le triangle, il ne consomme pas tout.
II)Les échanges marchands permettent de se
procurer tout ce dont on a besoin
A) L interdépendance et l échange
.
1)La nécessité des échanges marchands selon
Adam Smith
Q1. La division du travail signifie, d après ce
texte, que chacun, dans une société, est
spécialisé dans une activité particulière : l un
produit des arcs, l autre du bétail.
Q2. En se spécialisant, les hommes deviennent
efficaces dans leur activité, échangent ce
qu ils produisent soit contre d autres
marchandises (troc), soit contre de la
monnaie (échange marchand), pour ensuite
acquérir d autres marchandises.
•  Chaque individu est alors plus riche en se
spécialisant. C est donc par « calcul
d intérêt » que les hommes se
spécialisent : ils y sont gagnants
économiquement.
Q3. Il y a entre les hommes une « diversité de
talents » qui est mise à profit par la division
du travail et les échanges.
Selon Smith, les individus sont mus par un
penchant naturel à échanger, d où la division
du travail pour pouvoir échanger ce que l on
a produit (et donc satisfaire ce penchant
naturel) ;
Cette division du travail s appuie sur la «
diversité de talents », c est-à-dire les
différences entre individus. Cela crée une
interdépendance.
Adam Smith
Q4. La division du travail peut s exercer
aussi au sein d une entreprise
(taylorisme) et également entre les
nations : les unes produiront des
denrées agricoles, les autres des
produits industriels par exemple.
•  Adam Smith a lui-même perçu ces
différentes dimensions de la division du
travail, avec l exemple de la
manufacture d épingles (division dans
l entreprise) et la théorie des avantages
absolus
•  se spécialiser dans la production où le pays
est le meilleur et acheter le reste
……..>division entre les nations).
•  Exemple :Un jour de travail par homme
actif permet de produire une certaine
quantité de produits. !
Quelle est la production mondiale de blé et de
textile en l'absence de commerce
international ?
•  La production mondiale de blé est de 3
unités, celle du textile est de 10 unités en
l'absence de commerce international.
•  Supposons que chaque pays se spécialise où
il dispose d un avantage absolu quel bien
sera produit par chaque pays et en quelle
quantité ?
•  Les Etats unis vont se spécialiser dans la
production de blé et pourront produire 4
unités (le travailleur du textile abandonne son
travail pour travailler dans l agriculture),
La Grande Bretagne va se spécialiser dans le
textile et va produire 12unités
Ainsi, la division du travail apparaît comme un élément essentiel
pour comprendre l ensemble des mécanismes qui sont à
l origine de l apparition du capitalisme et de la grande industrie
dans nos sociétés.
•
2)- les moyensSelon Adam
Smith :
1er moyen d augmenter la production est de diviser
le travail. 2nd moyen d enrichir la nation est de
laisser les individus s enrichir ; car en oeuvrant pour
leur intérêt personnel, ils enrichissent naturellement
la nation toute entière ; c est la fameuse notion de «
main invisible ». pour s enrichir, les individus doivent
créer des activités, qui profiteront à toute la société.
• 3ème moyen pour s enrichir consiste à se procurer
les produits au meilleur prix. Sur le marché intérieur,
cela est possible par la concurrence que se livrent les
différentes industries. Il est également possible
d acheter à l extérieur ce que le marché intérieur ne
peut offrir à un prix plus bas. Smith préconise donc le
libre-échange entre les nations.
B)La spécialisation favorise l efficacité et les
gains à l échange
•  Avantages de la spécialisation
En exerçant toujours la même activité, on devient très
habile, les gestes deviennent presque automatiques, ce
qui rend le salarié plus efficace, plus productif : il
réalise, pour un même temps de travail, plus de
production.
Inconvénients Avoir toujours la même activité peut
devenir lassant, ennuyeux, voire déqualifiant. Le salarié
met alors moins de cœur à l ouvrage, ce qui peut
devenir contre-productif
Ricardo David
Dans la théorie des avantages comparatifs (de
David Ricardo), la spécialisation est la
capacité d'un pays à concentrer sa capacité
de production sur un type de biens pour
lequel sa compétence est la meilleure ou la
moins désavantageuse.
B) La spécialisation favorise l’efficacité et les
gains à l’échange
Tout le monde est –il gagnant à
l’échange?
• 732,8
x3,9
• Selon la cnuced 87 %
• Gagnante
exportations
• perdants
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