Résumé II
Résumé
Introduction : Le diabète de type I (DT1), c’est une maladie auto-immune qui cause
aujourd’hui un véritable problème sanitaire .cette maladie est caractérisée par la
destruction auto-immune des cellules beta des ilots pancréatiques, impliquant les
lymphocytes TCD4+ et TCD8+ auto réactivés ainsi les macrophages et les cellules
dendritiques.
Par ailleurs plusieurs recherches ont montré que les HDLs ont un rôle à jouer dans la
pathogénie des maladies auto-immunes.
Dans cette optique un essai ex-vivo a été réalisé au niveau de laboratoire de biologie
moléculaire appliqué et immunologie faculté des sciences de la nature et de la vie et
sciences de la terre et de l’univers département de biologie université Aboubaker
Belkaid Tlemcen.
Objectif : étudier l’effet des HDLs sur l’activité des macrophages/cellules T au début
de DT1.
But : montrer que les HDLs pourraient avoir un rôle à jouer sur l’activité des
macrophage/cellules T au début de DT1.
Matériels et méthodes : Deux type cellulaire : MDM (monocyte derived
macrophage) et lymphocytes T CD4+ isolés a partir des PBMC (peripheral blood
mononuclear cells) d’un sujet sain et d’un diabétique nouvellement diagnostiqué,ont
été soumis à un ex-vivo.
Résultats :la production d’IFN ᵧ et d’IL-2 est significativement diminuée (p=0.003) au
niveau des co-cultures (macrophages/cellules T) de contrôle et de DT1 traitées par
les HDLs à 50 µg/ml comparé aux contrôle et DT1 non traité par les HDLs. La
production d’IL-4 et d’IL-10 est nettement élevée (p=0.003) et (p=0.001)
respectivement au niveau des co-cultures (macrophages/cellules T) de contrôle et de
DT1 traitées par les HDLs à 50 µg/ml comparé aux contrôles et DT1 non traité par
les HDLs. Parallèlement les taux de phosphorylation des STAT4 sont
significativement diminués (p=0.003) au niveau des co-cultures
(macrophages/cellules T) de contrôle et de DT1 traitées par les HDLs à 50 µg/ml
comparé aux contrôle et DT1 non traité par les HDLs et les taux de phosphorylation
des STAT6 sont significativement élevés (p=0.003) au niveau des co-cultures
(macrophages/cellules T) de contrôle et de DT1 traitées par les HDLs à 50 µg/ml
comparé aux contrôle et DT1 non traité par les HDLs.