Jiro sy Rano Malagasy
Direction Générale
MASTER PLAN
PREMIERE PARTIE :
VISION, MISSION, VALEURS
«Une JIRAMA de classe mondiale en 2010 »
Octobre 2006
SOMMAIRE
PREAMBULE ...................................................................................................................... 3
1. INTRODUCTION ............................................................................................................. 4
2. GENERALITES SUR LES SECTEURS ELECTRICITE ET EAU ................................. 4
L’environnement international................................................................................................................................... 4
La Politique nationale .................................................................................................................................................. 5
Situation actuelle de la JIRAMA ................................................................................................................................ 5
3. NOTRE VISION, MISSION ET VALEURS..................................................................... 7
3.1 Vision....................................................................................................................................................................... 7
3.2 Mission .................................................................................................................................................................... 7
3.3 Valeurs .................................................................................................................................................................... 8
Respect mutuel, honnêteté, et loyauté : .............................................................................................................. 8
Esprit d’entreprise ............................................................................................................................................... 8
Culture de l’excellence et performance .............................................................................................................. 8
Esprit d’équipe ..................................................................................................................................................... 8
4. ORIENTATIONS STRATEGIQUES .............................................................................. 9
4.1 Au niveau des activités........................................................................................................................................... 9
4.2 Au niveau de la structure et de l’organisation..................................................................................................... 9
4.3 Au niveau de la gestion ........................................................................................................................................ 10
5. OBJECTIFS ET STRATEGIES .................................................................................... 10
5.1 STRATEGIES DE REDRESSEMENT............................................................................................................. 10
5.2 OBJECTIFS DE REDRESSEMENT ................................................................................................................. 11
PREAMBULE
La lutte contre la pauvreté et le défi du développement engagé par la nation malagasy
s’inscrivent dans le cadre d’un changement au niveau mondial. La mondialisation se traduit
principalement par l’internationalisation du libre échange, d’abord des marchandises, puis des
services, de la connaissance, du savoir-faire, de la technologie, de la main d’oeuvre mais aussi,
des capitaux. Les vertus de la loi du marché sont rappelées à l’ordre du jour avec ses principes et
méthodes mais également avec ses risques et menaces.
Au moment les nations, y compris celles d’Afrique et de l’océan indien, recherchent la force
dans l’union à travers les COMESA, SADC et autres organisations, les grandes puissances
cherchent à mettre de l’ordre dans le marché qui est devenu mondial. L’OMC est plus que jamais
une nécessité pour le développement de la concurrence internationale. Les groupes financiers
multinationaux se ramifient au rythme des localisations, de rachat, de fusion ou de nouvelles
implantations sous toutes ses formes. Les institutions internationales et les bailleurs de fonds
semblent devenir incontournables dans les combats pour le développement…
En mal d’idéologie de développement, les pays pauvres doivent s’intégrer dans ce mouvement
mondial sous peine d’être marginalisés. Désormais, les mots clés sont « bonne gouvernance »,
« avantages concurrentiels », « investissement direct étranger » « innovations » et « ouverture ».
Le développement tiré par les investissements privés ne peut se faire efficacement que si les
conditions de fonctionnement du système libéral sont en place. Ceci veut dire que tous les acteurs
sont prêts et que les institutions sont structurées et fonctionnent conformément aux nouvelles
règles. Bref, le changement consiste tout d’abord pour tous, la mise en place d’un environnement
propice au fonctionnement efficace du système. A l’échelle de l’entreprise, il s’agit de changer
de paradigme, de structure et de systèmes afin de s’adapter aux nouvelles exigences du
développement.
Ainsi, après presque trente ans d’expériences, la JIRAMA doit s’adapter au nouvel
environnement pour survivre. Plus encore, étant un secteur stratégique appuyant les secteurs
porteurs de l’économie et la lutte contre la pauvreté, elle doit se dépasser et accéder au niveau des
grandes entreprises d’électricité et d’eau de classe internationale.
Le présent écrit résume les grandes orientations stratégiques décidées par la Direction générale
pour faire face à ce défi. Il s’agit, bel et bien, de créer une nouvelle JIRAMA. La route est
désormais tracée, il reste à la suivre…
1. INTRODUCTION
L’électricité et l’eau sont considérées désormais à la fois comme des droits acquis et comme
un service essentiel de première cessité pour le ménage et un facteur essentiel de
production pour les industriels. Pour tous, il est primordial d’avoir un tarif compétitif et
abordable pour les deux produits.
Cependant, la JIRAMA, Société nationale d’électricité et d’eau ne parvient plus à assurer ses
missions de base qui est de fournir l’électricité et l’eau à une économie et une population
croissante. La demande globale a été modeste, de l’ordre de 5 % par an, pendant les dix
dernières années pour une croissance moyenne du PIB de 3% par an. Or, le Gouvernement
table à partir de 2012 sur une croissance économique très supérieure à 10%. Ce qui
équivaudrait à une augmentation annuelle de la demande de 15 à 20%. Les secteurs
prioritaires sont les industries minières, l’agro-industrie, le tourisme et l’infrastructure et la
JIRAMA a un rôle important à jouer dans la satisfaction de la demande de ces secteurs
pilotes.
Pour faire face à ce défi, le Gouvernement de Madagascar a entamé une réforme du sous-
secteur électricité et eau avec la ferme volonté de :
a. Faire de l’eau et de l’électricité des secteurs prioritaires pour l’avenir économique
de Madagascar ;
b. Faire de la JIRAMA une entreprise commerciale efficace capable d’assurer sa
mission de base ;
c. Privilégier le partenariat public-privé comme structure institutionnelle pour
l’avenir de la JIRAMA
2. GENERALITES SUR LES SECTEURS ELECTRICITE ET EAU
L’environnement international
La mondialisation implique que les investisseurs de n’importe quelle région du globe ont le choix
de la localisation sur la base des avantages concurrentiels de chaque pays. Les facteurs de
production tels la main d’œuvre, les infrastructures de base, les matières premières, l’énergie sont
aussi importants en tant que critère de choix, que les facteurs tels la bonne gouvernance, le
respect de l’Etat de droit, la sécurité, etc.
Sur les marchés mondiaux, la concurrence est très dure. Les avantages concurrentiels d’un pays
hier peuvent subitement être dépassés par un autre le lendemain, et ainsi de suite…Une recherche
et une adaptation continuelle est obligatoire pour survivre et rester compétitif.
Partout dans le monde, le secteur de l’eau et de l’électrici est sujet comme les autres aux
processus de libéralisation ou de désengagement de l’Etat.
Mise en forme : Puces et
numéros
La Politique nationale
Afin d’éradiquer la pauvreté, le pays choisit de développer rapidement l’économie mais la
développer durablement également. Pour ce faire, de grandes orientations ont été prises :
La mise en place et le renforcement de réformes institutionnelles, notamment du
rôle de l’Etat qui devient un catalyseur définissant les règles et les politiques à
suivre. L’Etat se désengage du secteur productif et se concentre sur la mise en
place des systèmes de sécurité au sens large et d’un environnement économique et
social propice aux développement (Etat de droit, bonne gouvernance, stabilité
politique et sociale).
L’Etat se recentre donc sur la défense nationale, la justice, l’éducation et le social.
Cependant, l’insuffisance d’épargne et de compétences nationales nécessite
l’appel aux investisseurs directs étrangers (IDE). L’Etat doit mettre en place des
systèmes attractifs à cette fin.
En matière d’électricité et d’eau, les points faibles se situent à deux niveaux,
la faiblesse de l’accès au service : 11% pour l’électricité et 20% pour l’eau
potable.
La compétitivité au point de vue rapport qualité/prix : les prix de l’électricité
entrent dans les facteurs de production des entreprises
Le point fort est constitué par l’existence d’une entreprise nationale dotée d’une expérience
éprouvée dan le domaine de l’électricité de l’eau. La menace consiste en sa faillite suite à
l’incapacité à trouver les fonds nécessaires pour redresser la situation. Par contre, la grande
opportunité de développement réside dans l’existence d’une demande potentielle énorme.
Le Document de Stratégies pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP) vise l’atteinte de 50% de
taux de couverture électricité dans les centres urbains, 10% dans les centres ruraux et 100% de
taux de couverture Eau dans les quinze prochaines années.
Les institutions prévues pour dynamiser et réguler les secteurs ont été mises en place :
L’ADER ou Agence de Développement de l’électrification rural
Le fonds national d l’électricité
L’Office de régulation de l’électricité
L’Office de régulation de l’Eau ou l’ANDEA, l’agence nationale de l’Eau et de
l’Assainissement
Situation actuelle de la JIRAMA
En fin 2005, le taux de recouvrement était de 86% grâce aux efforts effectués par l’Etat. La
JIRAMA exploitait 115 centres électricité et 68 centres eau.
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