Séquence 3 4a

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Entrée : Dire l'amour
Problématique : comment exprimer l'amour à travers les mots ?
Séquence 3 : L'Amour en poésie
ILLUSTRATION
Séance 1 : Marche
texte : "Demain, dès l'aube", dans Les Contemplations, Victor Hugo, 1856
objectif : lecture analytique
Ce poème de Victor Hugo raconte une marche pensive, sorte de pèlerinage sur la tombe de sa
fille Léopoldine. Or, jusqu'au vers 11, le lecteur a l'impression que le poète va retrouver une
amante. Mais le mot "tombe" ramène à la mort. La première strophe comporte beaucoup
d'indicateurs spatiaux-temporels ("Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit" ; "la campagne",
"la forêt", "la montagne" -> ce qui montre la diversité des paysages traversés). C'est un
voyage symbolique : son esprit est obsédé par la mort de sa fille. Le poète semble déterminé
comme le montre l'utilisation du futur ("je partirai", "j'irai"). Cet itinéraire semble d'abord
sentimental : le lecteur a l'impression d'assister à un dialogue (à l'absente) avec
l'omniprésence des "Je" et des "Tu". Le poète semble indifférent à ce qui l'entoure : "sans
rien voir [...] sans entendre aucun bruit". La comparaison "le jour sera comme la nuit" introduit
une confusion. "Seul", "triste" : domine le champ lexical de l'affectation. Léopoldine accède à
l'immortalité avec le bouquet de "houx vert", éternellement vert. Elle échappe au temps.
L'originalité de ce poème est d'offrir une double-lecture : naïve (quand on ne connaît pas la
vie du poète) et experte.
Séance 2 : Indéfini
support : manuel pages 298 et 299
objectifs : travailler la notion d'indéfini, distinguer déterminants et pronoms indéfinis.
"Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit," Poème de Victor Hugo.
rien : pronom indéfini,
aucun : déterminant (précise le nom "bruit") indéfini.
Activité 2
Pronoms variables
aucun, certain, chacun, le même, quelqu’un, tout
Pronoms invariables
beaucoup, on, personne, peu, plusieurs, quiconque, rien
Activité 3
b. Il perdait toutes ses forces, ne spéculait sur aucun sentiment.
c. Cette transformation montre que la négation est associée à aucun, que les déterminants
aucun et tout sont variables.
Activité 4
1. Tel est pris qui croyait prendre.
2. Il a fait preuve d’une telle audace que nous avons été stupéfaits.
3. J’ai cherché et n’ai trouvé nulle part.
4. Nul ne comprendrait son absence en de telles circonstances.
Repérer
1/ b. 1. On n’entend que des cris, on ne voit que des larmes.
2. Quand on rend la justice, on met tout en balance.
3. On a tué ton père, il était l’agresseur ; Et la même équité m’ordonne la douceur.
4. Non, Sire, il ne faut pas différer davantage : On est toujours trop prêt quand on a du
courage.
c. On précède immédiatement le verbe dans les phrases affirmatives.
2/ Les pronoms indéfinis sont « quelque chose » (phrase 1), « quelqu’un » (phrase 4), «
personne » (phrase 5).
3/1. Aucune nouvelle information.
2. De telles précisions ; la situation.
3. Tout le pays ; son souffle.
4. Un tel silence ; aucun bruit ; les quelques instants qui suivent son discours.
5. Ses paroles ; la plupart des invités.
Manipuler
6/ 1. Chaque année, ils invitent les mêmes amis à leur anniversaire.
2. Depuis quelques jours, il semble soucieux.
3. Tous les dossiers seront examinés.
4. Quelques projets étaient disposés sur le bureau ; aucune page n’avait encore été
lue.
7/ 1. Le maire s’est adressé à chacun.
2. Quelqu’un / on m’a appelé.
3. Il parle couramment l’italien ; il comprend tout.
Séance 3 : Paradoxe
Texte : "Quand vous serez bien vieille", Sonnets pour Hélène, Pierre de Ronsard, 1578
objectif : lecture analytique
Pierre de Ronsard insère un futur dans le titre du poème ("vous serez"), un sonnet (écrit en 4
strophes, 2 quatrains et 2 tercets -> ici rimes embrassées ABBA et suivies DD) car il avertit
Hélène du passage du temps. Il la décrit quand elle sera vieille, insiste sur le phénomène avec
l'adverbe "bien". Sa beauté est décrite au passé. Il la décrit en train d'effectuer des tâches
ménagères. La vieillesse est accentuée par l'indicateur temporel "au soir". Le poète lui prédit
une vie monotone. Ronsard insiste sur la fuite du temps. Il est autant présent
linguistiquement que la "destinatrice" du poème : "Ronsard", "je", "me" : cela souligne son
caractère plutôt narcissique.
Mais ce poème est aussi une invitation au "carpe diem" (profite de l'instant présent). Donc,
ici, le futur est injonctif. Ronsard invite Hélène à céder à la demande amoureuse : "cueillez
dès aujourd'hui les roses de la vie", avant qu'elles en se fanent. Il se fait aussi une publicité :
sa poésie "émerveille".
Grâce à ce poème, après l'avoir un peu châtiée, Ronsard fait acquérir l'immortalité (littéraire)
à son Hélène.
Séance 4 : La tribu de l'attribut
texte : manuel pages 312 et 313 + tablette
objectif : étudier les verbes évaluatifs
Activité 1
a. Le verbe être est employé cinq fois.
b.
Adjectif : généreux, économe, beau, grand
GN : bon maitre, fidèle parent
c. Leur fonction grammaticale est attribut du sujet.
d. Dans ce texte, il est question de Booz. Les qualités qui lui sont attribuées sont : la
générosité, la fidélité, la bonté, la beauté, la grandeur (d’âme).
Activité 3
a. Les sujets sont : « Le lion » (1), « Il » (2), « Tout » (3), « Booz » (4), « Tous les élèves » (5),
« Ils » (6).
b. Les attributs sont : « calme et tranquille » (1), « bien » (2), « silencieux » (3), « un sage »
(4), « fascinés » (5), « l’ » (6).
c.
Adjectif (ou participe passé employé comme adjectif) : calme, tranquille, silencieux, fascinés
Groupe nominal : Un sage
Pronom : l’
Adverbe : bien
La classe grammaticale la plus représentée est celle des adjectifs.
Activité 4
a. 1. La nuit estivale s’annonce douce.
2. L’étoile semble une pépite jetée dans le ciel.
3. L’homme se prend pour un roi perdu dans le désert.
4. L’animal se montre paisible.
5. Le personnage demeure confiant.
b. 1. Les nuits estivales s’annoncent douces.
2. Les étoiles semblent des pépites jetées dans le ciel.
3. Les hommes se prennent pour des rois perdus dans le désert.
4. Les animaux se montrent paisibles.
5. Les personnages demeurent confiants.
On remarque que les compléments après le verbe (les attributs du sujet) s’accordent en
nombre avec le sujet.
Repérer
1/ Les attributs des sujets en gras sont :
1. pressée. 2. en retard. 3. quelqu’un de plus âgé. 4. très mauvais. 5. opposé à cette idée.
2/
1. « très mal » n’est pas un attribut du sujet.
2. « très mal » est un attribut du sujet.
3. « une fille très sympathique » est un attribut du sujet.
4. « près de chez moi » n’est pas un attribut du sujet.
5. « impatients » n’est pas un attribut du sujet.
6. « leur impatience » n’est pas un attribut du sujet.
Pour justifier qu’il s’agit d’un attribut du sujet, il faut qu’il y ait un accord en genre et en
nombre entre le sujet et le complément. De plus, l’attribut du sujet apporte une information
sur ce qu’est le sujet.
Séance 5 : Chanter l'amour
support : "Tant que mes yeux", Sonnets, Louise Labé, 1555
objectif : lecture analytique
Le poème ne comporte que deux phrases qui marquent deux temps : de "Tant que" (je suis en
vie) à "Mais" (l'approche de la mort).
Le connecteur logique « mais » au vers 10 marque une rupture. Les verbes sont rejetés à la fin
des vers jusqu'à cette rupture (comme s'ils rendaient compte du passage de la vie à la mort).
L’expression « tant que » est la condition sine qua non de son envie de vivre et de l'inspiration
artistique. La présence de l'antithèse : « noircir mon plus clair jour » (v. 14) exprime son envie
de mourir.
Le titre que nous pourrions donner à ce poème est "Chanter l'amour", car Louise Labé nous
montre son désir d'aimer et d'écrire. C'est plutôt l'état amoureux qui l'intéresse que l'objet
d'amour. Neuf occurrences de la première personne du singulier contre trois pauvres
occurrences de la deuxième personne du singulier : preuve que c'est bien l'amour en lui-même
et les sentiments que cela procure qui lui importe. On ignore tout de l'être aimé. C'est un
amour du chant qui est ici exprimé.
Le jour où la poétesse sera proche de la mort, elle ne pourra plus écrire, ne pourra plus
aimer : sa vie n'aura alors plus de sens, elle ne voudra pas aller plus loin.
Séance 6 : HDA
supports : Le Baiser de l'Hôtel de ville, Robert Doisneau, 1950 + Psyché ranimée par le baiser
de l’Amour, Antonio CANOVA, 1787-1793 + Le Baiser, Gustav Klimt, 1908-1909 +
Métamorphose de Narcisse, Salvador Dali, 1936-1937
objectif : observer comment exprimer l'amour dans les arts
Analyses des groupes :
Le Baiser de l'Hôtel de ville, Robert Doisneau, 1950 : cliché pris dans la foule. Peut-être une
scène de retrouvailles ou un coup de foudre. Certains personnages sont flous (les passants)
quand le couple est net. L'observateur est assis "avec" le photographe et contemple la scène.
Psyché ranimée par le baiser de l’Amour, Antonio CANOVA, 1787-1793 : sculpture de Canova.
Sont représentés un homme et une femme. L'homme est ailé et ressemble à un ange; Avec son
carquois et ses flèches, nous comprenons qu'il s'agit de Cupidon. L'amour peut faire renaître.
Le Baiser, Gustav Klimt, 1908-1909 : un homme et une femme, dans une cape d'or. Côté
homme, les motifs sont rectangulaires, noirs et blancs tandis que chez la femme, ils sont
fleuris ou circulaires. La cape serait une bulle protectrice, comme l'amour (?).
Métamorphose de Narcisse, Salvador Dali, 1936-1937 : Ici est représenté l'amour de soimême. Dans la main de chaque Narcisse, un œuf : dans un, la fleur éclot ; dans l'autre, elle se
fane. Comprendre ici peut-être que trop d'amour de soi conduit à la destruction.
Liens avec l'objet d'étude :
- la sculpture : l'amour permettant de faire revivre,
- la photographie : l'amour est le centre de l'attention et fixe l'existence,
- tableau de Klimt : l'amour permet de s'isoler, se protéger (au sens positif),
- tableau de Dali : l'amour de soi-même peut entraîner à la destruction.
Séance 7 : Lexique
support : manuel pages 286 et 287
objectif : observer et comprendre les règles poétiques et percevoir ses ressources
expressives
Activité 1
a. Voici la forme originale du poème.
Leurs jambes pour toutes montures,
Pour tous biens l’or de leurs regards,
Par le chemin des aventures
Ils vont haillonneux et hagards.
Le sage, indigné, les harangue ;
Le sot plaint ces fous hasardeux ;
Les enfants leur tirent la langue
Et les filles se moquent d’eux.
C’est qu’odieux et ridicules,
Et maléfiques en effet,
Ils ont l’air, sur les crépuscules,
D’un mauvais rêve que l’on fait ; […]
b. Le poème est écrit en octosyllabes avec des rimes croisées : le compte des syllabes et le
repérage des rimes permettent de retrouver la mise en page originale du poème.
Activité 2
a. Certains mots ne sont pas prononcés comme dans le langage ordinaire, en prose.
b. On veillera à ce que les élèves respectent la règle des « e » finaux. Ceux qui sont soulignés
sont à prononcer.
1. Les étoiles, points d’or, percent les branches noires.
2. Allons ! La belle nuit d’été !
3. Le bleu fouillis des claires étoiles ! (on fait la liaison entre claires et étoiles)
4. Ce soir encore je t'ai vu m’apparaitre.
Activité 3
a. 1.
--------------/--------2. - - - /- - - / - - - - /- -----------3. - - -/ - - - - - - - - -----------b. Les trois exemples montrent au contraire que l’unité syntaxique ne coïncide pas toujours
avec l’unité du vers : la lecture d’un vers doit parfois être poursuivie sans pause par la lecture
des premiers mots du vers suivant pour former un ensemble cohérent. Il s’agit d'un
enjambement (avec rejet dans l’exemple 1 et contre-rejet dans l’exemple 2).
Dans les exemples 1 et 2, on ne peut pas séparer le sujet du verbe (« Le colchique couleur de
cerne et de lilas » - « Y fleurit » ; « L'automne » - « faisait »). Dans l’exemple 3, on ne peut
pas séparer le nom de son complément (« dedans » - « du noir logis muet »).
Activité 4
a. Ils contiennent 12 syllabes : ce sont tous des alexandrins.
b. On remarque dans les vers d’Aragon la répétition du son [f], dans le vers de Baudelaire la
répétition du son [k] et [l] et dans les vers de Mallarmé la répétition du son [k] : ce sont des
allitérations.
Repérer
1/ a. Il s’agit d’un poème en prose.
b. Les allitérations en [l] et [p], l’assonance en [ε], les reprises anaphoriques (« vous êtes » ; «
dans… ») et l’attention portée au rythme donnent sa musicalité à l’extrait.
Manipuler
5/ a. Ce sizain est composé de : deux alexandrins, un hexamètre, deux alexandrins, un
hexamètre.
b. Les hexamètres rompent le rythme des alexandrins : cette alternance, répétée tout au long
du poème, donne ici de la légèreté aux évocations nostalgiques.
6/ a. Les vers 3 et 4 comportent tous les deux neuf syllabes.
b. Le vers 2 se termine par « l’impair » : chaque vers de l’extrait contient neuf syllabes,
compte impair.
s7 bis :
objectifs : distinguer sentiment et sensation, nuancer l’expression du sentiment amoureux,
distinguer et comprendre le lien entre sens propre et sens figuré
Activité 1
a. « Transport » signifie action de porter d’un lieu à un autre, de déplacer. Au pluriel, «
transports » correspond à l’ensemble de moyens utilisés pour l’acheminement des personnes
et/ou des marchandises : transports en commun. C’est sur le sens vieilli du mot qu’on attire
l’attention des élèves : effusion, exaltation, vive émotion.
b. Il s’agit d’un avis de recherche sous la forme d’une petite annonce parue dans un journal :
Esther souhaite retrouver un homme qu’elle a croisé dans l’avion à destination de Nice. Le
titre de la rubrique « Transports amoureux » joue donc à la fois sur le sens ordinaire relatif
au déplacement et au moyen de locomotion (ici l’avion) et sur le sens vieilli qui renvoie au
sentiment amoureux.
c. C’est la vue qui est ici mise en valeur : « regards furtifs échangés» ; « perdu de vue » ; «
ces yeux qui se sont retournés ».
Activité 2
a. estime – attachement – sympathie – amour – passion – idolâtrie.
b. Le mot « idolâtrie » suggère un amour démesuré.
Activité 3
a. L’association des préfixes et suffixes permet de former les adjectifs suivants.
antipathique ; agoraphobe ; xénophobe ; philosophe ; anthropophile ; agoraphobe ; misogyne ;
misanthrope ; sympathique.
b.
Gout : philosophe, sympathique, anthropophile
Rejet : antipathique, agoraphobe, xénophobe, agoraphobe, misogyne, misanthrope
Activité 4
Les adverbes qui évoquent la durée du verbe aimer sont : encore, toujours, instantanément,
éternellement, ne … plus.
Ceux qui évoquent son intensité sont : éperdument, follement.
Repérer
1/ Les sentiments suivants peuvent être rapprochés du sentiment amoureux : affection –
attirance – ferveur – sympathie – penchant – attachement.
Les autres évoquent la colère (fureur ; courroux), la joie ou la tristesse (allégresse ;
mélancolie) ou le sentiment de confiance en l’avenir (espérance).
2/ b. Les manifestations physiques de l’amour sont évoquées dans les expressions suivantes : «
je rougis » ; « je pâlis » ; « mes yeux ne voyaient plus » ; « je ne pouvais parler » ; « mon
corps, et transir et brûler ».
c. L’antonyme de « transir » est « brûler », l’antonyme de « pâlis » est « rougis ».
Manipuler
6/ a. Tous ces verbes évoquent au sens figuré le trouble qui saisit quiconque tombe amoureux.
Voici leur sens propre :
– bouleverser : mettre en désordre, modifier totalement l’organisation d’une chose, d’un lieu,
etc. ;
– ravir ; ôter quelque chose à quelqu’un, enlever quelqu’un ;
– chavirer : pour un bateau, s’incliner fortement et se retourner ;
– troubler : altérer la transparence de quelque chose.
7/ Ô vous que je déteste ! ô toi que j’exècre (j’abomine, je hais) ! ô vous, qui avez commencé
mon malheur (ma perte) ! ô toi qui l’as creusé(e) ! Amie indifférente (insensible), brutale
(rude) amante, pourquoi le souvenir de ton plaisir vient-il troubler le charme que j’éprouve ?
Ah ! Madame, agitez-vous (agacez-vous), c’est l’inimitié (la haine, l’antipathie, l’animosité) qui
vous le demande. Ô ! mon ennemie, sois malheureuse ! c’est la prière de la haine.
Interpréter
10/ – En anglais, love signifie « aimer, avoir de l’amour pour » tandis que like a le sens de «
avoir
du gout pour ».
– En allemand, lieben signifie « aimer d’amour », tandis que mögen a le sens d’« apprécier ».
- On peut aussi donner les exemples de amare et piacere en italien, ou de amar et gustar en
espagnol.
11/ b. L’amour filial lie les enfants aux parents, l’amour fraternel les frères et sœurs, l’amour
conjugal les époux, l’amour paternel un père à son ou ses enfant(s), l’amour maternel une mère
à son ou ses enfant(s), la charité les âmes généreuses aux nécessiteux, la philanthropie ceux
qui sont attentifs aux autres au reste de l’humanité.
Séance 8 : Techniques
support : manuel pages 290 et 291
objectif : travailler les figures de style
Activité 1
a. 1. Les vagues, troupeau de chevaux au galop, faisaient jaillir une écume bleutée.
2. Les vagues, telles des chevaux furieux, galopaient vers le rivage.
b. On met en valeur la force, la violence et la vitesse des vagues traduites par la fougue des
chevaux au galop.
Activité 2
a. Dans l’extrait d’E. Poe, les éléments soulignés ont pour point commun le rythme et le volume
sonore : c’est un battement assourdi et régulier.
Dans l’extrait de J. Verne, le point commun est la propension à gonfler, à monter.
Dans l’extrait de Maupassant, le point commun est l’amour viscéral que rien ne peut étouffer
ni éteindre.
b.
Élément décrit : Bruit qu’entend le narrateur, Tic-tac de la montre, Orgueil
Élément évoqué pour ses points communs avec l’élément décrit : Mercure dans le
thermomètre, Amour pour la nuit, Amour pour son pays ou sa maitresse
Activité 3
Les mots qui témoignent de la personnification des éléments sont : « sanglot » (1) ; «
exténuée », « s’assoupit », « baiser » (2) ; « sereine » (3).
On attend ici que les élèves fassent appel à leurs souvenirs et écrivent une définition avec
leurs propres mots.
Repérer
1/ a. 1. Il s’agit d’une comparaison : la relation entre les deux éléments est établie avec l’outil
« comme ».
2. La figure de style est ici une personnification (on pourra accepter métaphore) : le mot «
joues » donne à l’oreiller une caractéristique humaine.
b. Avant que les élèves n’écrivent, ils sont invités à faire une liste des différentes parties du
visage et à écrire, en regard, des éléments de la nature par exemple qui peuvent être mis en
relation avec chacun d’eux. On demande également aux élèves d’indiquer le point commun
entre comparé et comparant (forme, couleur, etc.).
2/ Les termes et expression utilisés pour personnifier le mot sont : « monte l’escalier » ; «
ouvre la porte », « entre », « railleur », « regardant », « dit ».
Manipuler
5/ a. Toutes les figures de style utilisées sont des métaphores.
b.
Mme Hanska
Comparé : Vous (l’être aimé : il s’agit ici de Balzac)
Comparant : Météore lumineux
Point(s) commun(s) : Éclat, rôle de guide
M. Duras
Comparé : La relation des amants
Comparant : Eaux tièdes
Point(s) commun(s) : Tiédeur, médiocrité
V. Hugo
Comparé : Celle à qui le vers est adressé (il s’agit de Juliette Drouet)
Comparant : Mon ange
Point(s) commun(s) : Sainteté, pureté
6/ Comparaison 1 : « eût volontiers pris son nez pour le style d’un cadran solaire. »
Comparé : Nez
Comparant : Style d’un cadran solaire
Point(s) commun(s) : Finesse, aspect pointu
Outil de comparaison : eût pris pour
Comparaison 2 : « ses dents […] ressemblaient aux engrenages d’une roue. »
Comparé : Dents
Comparant : Engrenages d’une roue
Point(s) commun(s) : écart et disposition
Outil de comparaison : ressemblaient à
Comparaison 3 : « son cœur battre comme le tic-tac d’une horloge. »
Comparé : Battements du cœur
Comparant : Tic-tac d’une horloge
Point(s) commun(s) : Régularité de la pulsation
Outil de comparaison : comme
Séance 9 : Moments
texte : "Une Allée du Luxembourg", dans Odelettes, Gérard de Nerval, 1853
objectif : lecture analytique
VOIR le pdf en haut de cette page (Lecture analytique poème de Nerval).
Séance 10 : Voix active/passive
support : manuel pages 316 et 317
objectif : distinguer le rôle du sujet grammatical dans les phrases actives et passives
Amorce :
1/ Nerval raconte la perte de l'inspiration créatrice. (voix active le sujet grammatical fait
l'action)
2/ La perte de l'inspiration créatrice est racontée par Nerval. (voix passive, le sujet
grammatical subit l'action)
Activité 1
Pour décrire le tableau, on peut imaginer ce type de phrases.
– Les voiles ont été déchirées par le vent.
– Les planches des bateaux ont été arrachées par les vagues.
– Les marins sont effrayés par le bruit.
– Les marins sont saisis par la peur.
Activité 2
a. Le verbe conjugué dans la phrase soulignée est « avait été déraciné ». Il est composé de
trois éléments.
b. – Le navire a / avait été tordu par le tourbillon de vent.
– Le navire a / avait été retenu par le tourbillon de mer.
c. La préposition qui introduit les deux groupes de mots en gras est « par ». Le verbe
n’exprime pas une action réalisée par le sujet grammatical mais par le complément.
d. Ces phrases sont à la voix passive.
Activité 3
a. – Les matelots avaient été sauvés.
– La chaloupe a été emportée.
– Le bateau est amarré.
– Les voiles furent arrachées.
b. Dans l’emploi de la voix passive, il faut être attentif à bien accorder en genre et en nombre
le participe passé avec le sujet.
Exercices n° 1, 2, 3 et 6 page 317.
Repérer
1 Les compléments d’agent sont : 1. par 70 % des électeurs. 2. par des investisseurs. 3. de son
retour. 4. par l’hôtesse.
2 1. voix passive. 2. voix active. 3. voix active. 4. voix active. 5. voix passive. 6. voix active.
3 a. 1. voix active. 2. voix active. 3. voix passive.
b. 1. passé simple / plus-que-parfait. 2. imparfait. 3. imparfait.
Manipuler
6/ 1. Les enfants seront accompagnés par leurs parents pendant la sortie.
2. Tous les élèves ont été angoissés par l’attente des résultats.
3. La semaine dernière, la connexion Internet avait été rétablie par le technicien.
4. Des desserts innovants ont été élaborés par notre chef.
5. Le lecteur est enchanté de / par cette rencontre avec l’écrivain.
Séance 11 : sens net et sens imagé
support : manuel pages 276 et 277
objectif : renforcer les notions de sens propre et figuré
Le sens propre et le sens figuré p. 276-277
a. Les nues désignent de manière poétique les nuages et, par métonymie, le ciel.
b. La définition correspondant au tableau de Magritte est : « tomber du ciel ».
c. Cette définition n’est pas possible dans la réalité : les humains ne tombent pas du ciel.
d. 1. sens premier. 2. sens imagé.
Activité 2
Faire la pluie et le beau temps : être tout-puissant.
Se ressembler comme deux gouttes d’eau : se ressembler énormément.
Ne pas être tombé de la dernière pluie : avoir de l’expérience.
Tomber des cordes : pleuvoir à verse.
Être ennuyeux comme la pluie : être terriblement ennuyeux.
Activité 3 b.
Sens premier : couvrait, venait, regardait, marchait
Sens imagé : couraient, engloutissait
c. Le narrateur donne vie aux éléments qui constituent le décor de l’hypermarché en les
personnifiant grâce à l’emploi imagé de certains verbes d’action. La façon dont ils semblent
s’animer les rend hostiles et effrayants. Cette description annonce la dénonciation du
consumérisme.
Repérer
1/ 1. Cette maison respire le bonheur : sens figuré.
2. À la montagne, on respire le grand air : sens propre.
3. Il a heurté un véhicule par inadvertance : sens propre.
4. Ses propos agressifs l’ont heurté : sens figuré.
5. Elle profère des paroles venimeuses : sens figuré.
6. La morsure de ce serpent est venimeuse : sens propre.
7. La campagne est illuminée par le soleil matinal : sens propre.
8. Cette jeune fille a illuminé ma vie : sens figuré.
Manipuler
5/ 1. J’ai posé mes clefs sur la table et elles n’y sont plus.
2. Il a pris la dernière barre chocolatée.
3. Je vois beaucoup mieux depuis que je porte des lunettes.
4. Il a attrapé le ballon au vol.
5. Nous avons muré notre terrain afin d’éviter toute intrusion.
6. Il compte l’argent de ses économies à la fin du mois.
7. J’ai gouté ce fruit pour la première fois.
8. Ils ont dévoré leur plat sans échanger un seul mot.
6/ 1. Il perd le fil de ses idées.
2. Ce plat est exquis.
3. Le feu se propage vers le village.
4. Le chat joue avec la bobine de fil.
5. En Norvège, la pêche est un pilier de l’économie.
6. Nous avons fait le tour de la question.
7. Il a le cœur fragile.
8. Le pilier de l’édifice menace de s’effondrer.
9. Elle n’y a vu que du feu.
10. J’aimerais entreprendre un tour du monde.
11. Il a mis les pieds dans le plat.
12. Il n’a pas de cœur.
Dictée préparée :
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