Correction de l’AE : Corrosion des métaux et protection
On prendra soin de mesurer au préalable la masse de la plaque de fer de manière à pouvoir déterminer
la masse de zinc qui y sera déposée.
Exploitation des résultats
a. Demi-équation électronique de la réaction se produisant à la cathode (plaque de fer) :
Zn2+ (aq) + 2 e–→Zn (s)
b. D’après la demi-équation précédente, 1 mol de zinc métallique est déposée à la cathode pour 2 mol
d’électrons échangées. On a donc :
n(Zn) = 1
2nech(e–)
Or d’après le document 4 :
n(e–) = I·∆t
NA·e=I·∆t
F
D’où :
n(Zn) = I·∆t
2F
La masse théorique de zinc qui devrait être déposé à la cathode a donc pour expression :
m(Zn) = I·∆t·M(Zn)
2F
avec Il’intensité du courant circulant dans l’électrolyseur pendant la durée ∆t.
c. L’intensité du courant circulant dans l’électrolyseur est restée à peu près constante et égale à I=
0,35A. La durée de l’électrolyse est égale à ∆t= 15min = 900s.
La masse de zinc qui devrait déposer à la cathode vaut donc :
m(Zn) = 0,35 ×900 ×65,4
2×9,65 ×104
m(Zn) = 0,11g
La masse de zinc réellement déposée est mexp(Zn) = 0,09g, soit un pourcentage d’erreur de 18%.
Plusieurs choses peuvent expliquer cet écart entre masses théorique et expérimentale :
– l’intensité du courant n’a pas été constante au cours de l’électrolyse et a été sous-estimée ;
– une partie du zinc formé s’est « détaché » de la plaque et n’a pu être pesée ;
– des réaction parasites ont lieu à la cathode, tous les électrons atteignant la cathode ne servent
donc pas à la réduction des ions Zn2+.
Dans le cas où la masse expérimentale est supérieure à la masse théorique, on peut proposer que :
– l’intensité du courant n’a pas été constante au cours de l’électrolyse et a été surestimée ;
– le séchage de la plaque de fer à la fin de l’électrolyse n’a pas été correctement réalisé ;
– des réaction parasites ont lieu à l’anode.
d. Demi-équation électronique de la réaction se produisant à l’anode (plaque de zinc) :
Zn (s) →Zn2+ (aq) + 2 e–
e. L’anode de zinc est peu à peu consommée lors de l’électrolyse d’où le terme de « procédé à anode
soluble ».
2 Deuxième méthode de protection de l’acier
a. Demi-équation électronique d’oxydation du fer :
Fe (s) →Fe2+ (aq) + 2 e–
b. On observe une corrosion du fer pour le clou A. En effet, la présence des ions fer Fe2+ est mise en
évidence par la coloration bleue des ions hexacyanoferrate [Fe(CN)6]3– (voir document 8).
Il s’agit d’une corrosion différentielle car la surface du métal est uniquement attaquée aux extrémi-
tés du clou.
TS – Spécialité Physique-Chimie – Matériaux / Cycle de vie des matériaux 2 / 3