
Mots  clés  -  Variateur  de  lumière ;  modélisation ; 
Matlab/simulink ; Synchronisation en tension 
I. INTRODUCTION 
Depuis  quelques  années  de  nouvelle  charge  se  développe 
particulièrement  avec  l’arrivée  des  LED  sur le  marché.  C’est 
pourquoi  les  variateurs  de  lumières  doivent  anticiper  ces 
changements  afin  de  pouvoir  adapter  à  ces  évolutions.  La 
structure  des  premiers  variateurs  était  basé  sur  des  TRIAC 
mais cette technologie de composant étant limité et ne permet 
pas  la  variation  de  tous  les  types  de  charge  (halogène,  CFL, 
etc.).  D’où  le  choix  de  HAGER  d’une  structure  à  base  de 
MOSFET  qui  permet  de  pallier  à  cette  limitation.  Le  but  de 
cette étude est de concevoir un modèle complet des variateurs 
de l’entreprise. Ce modèle devrait être capable de simuler les 
contraintes  thermiques  auxquels  sont  soumis  les  composants 
électroniques (modélisation multi domaine) dans les produits. 
Cette modélisation permettra aussi d’optimiser et de réduire le 
temps  de  développement  en  simulant  le  comportement  du 
variateur.  
Ce  résumé  présente  de  façon  générale  le  principe  de 
fonctionnement  d’un  variateur  de  lumière  c’est-à-dire  le 
découpage  de  phase.  Ensuite  je  présenterai  la  brique  de 
variation  ainsi  que  son  synoptique.  Une  fois  le  variateur  de 
lumière  introduit,  je  traiterai  en  détails  les  résultats  de 
simulation obtenue sur la fonction de détection de passage par 
zéros  de  la  tension  secteur.  La  conclusion  synthétisera  les 
résultats  obtenus  et  présentera  les  perspectives  d’évolutions 
possibles. 
II. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT : DECOUPAGE DE PHASE 
Le principe utilisé dans les différents variateurs Hager est 
celui  du  découpage  de  phase
 c’est-à-dire  que  l’on  va  venir 
conduire la phase (alimenter la charge) pendant une faction du 
temps de la demi-période du secteur. Il faut savoir qu’il existe 
d’autre principe de variation comme par exemple la  variation 
de  fréquence  comme  dans  les  ballasts  à  large  plage  de 
variation  (cf  [3]).  Les  TRIAC  bien  que  de  plus  en  plus 
obsolète dans les applications de variation de lumière peuvent 
tout  de  même  faire  varier  d’autre  type  de  charge  que  les 
lampes  à  incandescence  comme  par  exemple  les  ballasts 
électronique  à  deux  fils  présenté  dans  [4].  [5]  introduit  la 
complexité  de  faire  varier  des  charges  récentes  comme  des 
LED ou des CFL en utilisant ce type de technologie.  Il existe 
deux  modes  de  découpage  suivant  la  nature  de  la  charge 
présente  sur  la  sortie  du  variateur.  C’est  deux  modes  sont  le 
mode  coupure  à  l’angle  (« trailing  edge »)  soit  le  mode 
conduction à l’angle (« leading edge »). Ces deux modes sont 
illustrés sur la Figure 1. 
A. Coupure à l’angle 
Le  mode  coupure  à  l’angle consiste  à  alimenter  la  charge 
du début de la demi-période jusqu’à une certaine fraction de la 
demi-période.  On  utilise  ce  mode  de  conduction  pour  les 
charges  de  nature  capacitive.  Par  définition  ces  charges  sont 
sensibles  aux  variations  de  tension  à  leurs  bornes,  c’est 
pourquoi on vient fermer les interrupteurs commandés de type 
MOS au passage par zéros de la tension secteur. 
B. Conduction à l’angle 
Le  mode  conduction  à  l’angle  consiste  à  alimenter  la 
charge à  partir  d’un  certain instant jusqu’à  la  fin  de  la  demi-
 
 Le découpage de phase est un peu détaillé dans [1] – [2] 
mais avec une structure à TRIAC. 
période. On utilise ce mode de conduction pour les charges de 
nature inductive. Par définition ces charges sont sensibles aux 
variations  de  courant  à  leurs  bornes,  c’est  pourquoi  on  vient 
ouvrir les  interrupteurs commandés de  type  MOS au passage 
par zéros du courant secteur. 
  
(a) 
  
(b) 
Figure 1: Secteur et tension de charge en fonction du temps: Coupure à 
l’angle (a) et conduction à l’angle (b) 
III. LA BRIQUE DE VARIATION 
Le  variateur  de  lumière  est  proposé  au  catalogue  Hager 
depuis plusieurs années  et est donc mature dans son cycle  de 
vie  et  de  développement.  Une  problématique  telle  que  le 
scintillement
 (« flickering ») est déjà maîtriser. 
Dans cette section je présenterai le synoptique fonctionnel 
implémenté  dans  les  variateurs  de  lumière  HAGER.  Après 
avoir  exposé  cet  élément  j’expliquerai  brièvement  le  rôle  de 
chacune de ces fonctions. On appelle ce synoptique la « brique 
de variation ». Comme on peut le voir  sur la    on y trouve un 
microcontrôleur dont le rôle principal est de piloter une paire 
de  MOSFET.  Cette  fonction  de  contrôle  est  rendue  possible 
grâce  à  l’acquisition  de    nombreux  paramètres  mesurés  via 
différents  capteurs.  Je  vais  maintenant  présenter  chacune  des 
fonctions constituants ce synoptique. 
A. L’étage de puissance : il s’agit de deux MOSFET Canal N 
de  tension  Drain  Source  600V  et  de  résistance  RdsON  140 
mΩ. Ces MOSFET vont conduire chacun une alternance de la 
sinusoïde  secteur  en  synchronisation  avec  la  commande 
appliquée sur leur grille commune. 
B. Les  deux  varistances  (entre  la  phase  P  et  le  neutre  N  et 
entre la phase P et la sortie charge ɛ). La varistance entre P et 
N permet de protéger le produit contre les surtensions réseaux 
mais  également  contre  un  mauvais  câblage  de  la  part  de 
l’installateur.  La  varistance  entre  P  et  ɛ  est  présente  pour 
protéger la sortie du produit contre les surtensions.  
C. Il s’agit d’une alimentation de type Flyback qui va fournir 
les  diverses  tensions  continues  au  reste  de  l’électronique 
embarqué  dans  les  variateurs.  En  l’occurrence  ces  deux 
niveaux de tension sont le 12 et le 3.3V. 
D.  La  « synchro  U »  est  un  circuit  qui  permet  de  détecter 
précisément  le  passage  par  zéros  de  la  tension  secteur.  De 
cette façon, on sera capable de couper des charges capacitives 
précisément au zéros tension. 
 
 As presented by C.-S. Wang in [6].