
Cours de psychiatrie légale - Faculté de droit et des sciences
criminelles, UNIL, novembre 2006
Choix de la mesure tutélaire
• Attention à respecter le principe de
proportionnalité
• Toute mesure ne doit être instaurée que si
aucune autre mesure, portant moins atteinte
aux droits et libertés de l’individu, ne peut être
mise en place pour assurer une protection
juridique et une assistance personnelle
appropriée
• La mesure ne doit être appliquée que si elle
permet vraiment d’atteindre le but visé
Cours de psychiatrie légale - Faculté de droit et des sciences
criminelles, UNIL, novembre 2006
La curatelle de représentation
Art. 392 du Code civil
L’autorité tutélaire institue une curatelle soit à la
requête d’un intéressé, soit d’office, dans les cas
prévus par la loi et, en outre:
1. Lorsqu’un majeur ne peut, pour cause de maladie,
d’absence ou d’autres causes semblables, agir dans
une affaire urgente, ni désigner lui-même un
représentant;
2. Lorsque les intérêts du mineur ou de l’interdit sont
en opposition avec ceux du représentant légal;
3. Lorsque le représentant légal est empêché.
Cours de psychiatrie légale - Faculté de droit et des sciences
criminelles, UNIL, novembre 2006
Pour qui?
• Sont concernées les personnes
majeures qui se trouvent dans
l’incapacité d’agir elle-même ou de
gérer une affaire d’une manière
conforme à ses intérêts à cause d’une
maladie physique, d’une infirmité ou
d’une affection mentale légère ou
passagère
Cours de psychiatrie légale - Faculté de droit et des sciences
criminelles, UNIL, novembre 2006
Pour quoi?
• Elle est destinée, dans les cas urgents,
à suppléer une carence légère ou
passagère
• Elle permet d’accepter ou de refuser un
traitement thérapeutique chez une
personne incapable de discernement
Cours de psychiatrie légale - Faculté de droit et des sciences
criminelles, UNIL, novembre 2006
L’expertise psychiatrique
• C’est l’art. 374 du Code civil qui institue
la nécessité d’une expertise
psychiatrique pour prononcer une
« interdiction pour cause de maladie
mentale ou de faiblesse d’esprit »
Cours de psychiatrie légale - Faculté de droit et des sciences
criminelles, UNIL, novembre 2006
L’expertise psychiatrique
• L’expertise peut être demandée contre
l’avis de l’intéréssé
• La forme de l’expertise n’est pas
prescrite, elle doit simplement contenir
les «constations nécessaires»
• Le juge n’est pas lié par les conclusions
de l’expert
Cours de psychiatrie légale - Faculté de droit et des sciences
criminelles, UNIL, novembre 2006
L’expertise psychiatrique
• Faits /Affection actuelle
• Anamnèse
• Indications sujectives de l’expertisé
• Status psychique
• Examens complémentaires
• Diagnostic
• Discussion
• Réponses formelles aux questions
Cours de psychiatrie légale - Faculté de droit et des sciences
criminelles, UNIL, novembre 2006
Les questions
• 1. La dénoncée est-il atteint de maladie mentale ou de faiblesse d'esprit ?
•
Réponse :
•
• 2. Dans l’affirmative, s’agit-il d’une affection momentanée et curable dans un laps de temps
plus ou moins bref ou, au contrainte, d’une maladie dont la durée ne peut être prévue ?
•
• 3. Cette affection est-elle de nature à empêcher le dénoncé d’apprécier sainement la portée
de ses actes et de gérer ses affaires sans les compromettre ?
•
Réponse :
•
• S’agit-il d’une affection curable dans un délai plus ou moins bref ou d’une maladie
dont la durée ne peut être prévue ?
•
• 4. L’audition dela personne dénoncé, par les Autorités judiciaires, est-elle ou non admissible
du point de vue médical ?
•
Réponse :
Cours de psychiatrie légale - Faculté de droit et des sciences
criminelles, UNIL, novembre 2006
• 1.
La dénoncée est-il atteint de maladie mentale ou de faiblesse d'esprit ?
•
Réponse :
•
• 2. Dans l’affirmative, s’agit-il d’une affection momentanée et curable dans un laps
de temps plus ou moins bref ou, au contrainte, d’une maladie dont la durée ne
peut être prévue ?
•
• 3.
Cette affection est-elle de nature à empêcher le dénoncé d’apprécier sainement
la portée de ses actes et de gérer ses affaires sans les compromettre ?
•
Réponse :
•
• S’agit-il d’une affection curable dans un délai plus ou moins bref ou d’une
maladie dont la durée ne peut être prévue?
•
• 4. L’audition de la personne dénoncé, par les Autorités judiciaires, est-elle ou non
admissible du point de vue médical ?
•
Réponse :