-choix du type de court-circuit (mono, bi, tri) …
- choix de l'emplacement du défaut
- prise en compte ou non des charges
- impédance de défaut
- avec liste des contributions spécifiques
2.1.4. RÉSULTATS
Les résultats sont accessibles à la fois dans des tableaux
récapitulatifs contenant toutes les valeurs relatives à la
zone sélectionnée et graphiquement. A titre d'exemple,
une surcharge sur une portion de réseau apparaît
graphiquement à l'écran dans une couleur spécifique et
paramétrable. Il est aussi possible de distinguer
plusieurs stades de surcharge et de leur associer, bien
sûr, une couleur différente. Le dépassement d'une
puissance de court-circuit en un nœud donné par
rapport à un seuil paramétrable peut également être
visualisé graphiquement. Cette surveillance est réalisée
pour tous les éléments du réseau, qu'il s'agisse d'un
câble, d'une barre, d'un disjoncteur … Les valeurs
calculées sont également accessibles graphiquement,
sur les objets concernés.
2.2. Gestion de la qualité
2.2.1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE
COMPTABILISATION DES COUPURES
Le logiciel de gestion de la qualité permet la
comptabilisation des coupures en tout nœud du réseau
et jusqu'au départ basse tension des postes HTA/BT
(limite de représentation actuelle du réseau). A terme,
lorsque le réseau basse tension sera représenté (par
importation des données du SIG) la comptabilisation
des coupures pourra se faire jusqu'au client final,
individuellement.
Les coupures peuvent être comptabilisées de 2
manières :
- comptabilisation en durée et en nombre, avec un
lien avec l'incident qui est à l'origine du défaut
- comptabilisation suivant les règles du contrat
Emeraude, avec gestion et surveillance des seuils
contractuels à ne pas dépasser (en particulier, suivi
des coupures longues et coupures brèves).
SUIVI ET GESTION DES INCIDENTS
Parallèlement à la gestion de cette qualité vue du client,
un suivi des incidents à l'origine des coupures est
réalisé. Ainsi, pour chaque défaut, une fiche d'incident
est ouverte. Elle permet la saisie d'informations
complémentaires, entre autres, sur les causes et le siège
du défaut, ainsi que sur les éventuels facteurs
aggravants comme les conditions météorologiques au
moment de l'incident. Cela permet de disposer d'une
typologie des incidents ainsi que de statistiques riches
d'enseignement dans le cadre de l'exploitation des
réseaux.
Ces deux modules confondus fournissent donc une
double vision de la qualité :
- la qualité vue du client (respect de règles
contractuelles, respect de la qualité standard …)
- la qualité vue du réseau, avec une mise en évidence,
portion de réseau par portion de réseau, ouvrage par
ouvrage, des points faibles du réseau, pour un
retour d'expérience vers les entités chargées de la
planification (renouvellement /investissement /
maintenance sélective)
2.2.2. PRINCIPES DE GESTION
Pour chaque incident, un opérateur rejoue, en mode
étude, la chronologie des manœuvres effectuées (celle-
ci incluant la chronologie des automatismes de réseau),
de la manière suivante :
A partir d'une empreinte de réseau, correspondant en
principe à une empreinte mémorisée automatiquement
par le système suite à un déclenchement, l'opérateur
saisit, avec horodatation (hh, mn, ss, ms) tout
changement de position des organes de manœuvre.
Lorsque la chronologie est rejouée, un algorithme de
calcul scrute la topologie du réseau et affecte, en
chaque nœud jusqu'au départ BT, les coupures en
temps et en nombre. Un second algorithme de calcul
interprète dans la foulée ces coupures au sens du
contrat Émeraude. Pour les clients Émeraude, il est
ainsi possible de visualiser l'historique des coupures et
des incidents en se positionnant simplement sur le poste
de transformation alimentant le client. Le même
principe est utilisé pour un départ BT. Lorsque la
chronologie est entrée dans le système, elle peut être
rejouée en pas à pas par le système, associée à une
visualisation graphique (coloration dynamique du
réseau) permettant de visualiser l'incidence de chaque
manœuvre.
Remarque : UEM a fait le choix de rejouer la
chronologie des incidents car il paraît très difficile
d'automatiser cette gestion, pour plusieurs raisons :
- un incident ne correspond pas forcément à une seule
coupure. La génération d'une fiche d'incident ne
peut donc pas être associée automatiquement à
l'apparition d'une coupure
- lors d'une panne, l'agent intervenant sur le terrain ne
prévient pas en temps réel et au fur et à mesure le
dispatcher des manœuvres qu'il effectue sur le
terrain. Il y aurait donc tout de même une saisie
complémentaire à réaliser a posteriori.