Z[1
√2,p2 + √2,p2−√2], et pour x∈ A, on a |x|2∈Z[√2,p2 + √2,p2−√2].
La difficult´e a ´et´e ici de montrer que le sde en base √2 pouvait toujours dimi-
nuer si l’on appliquait le bon HT k. Seulement, l’analyse du sde dans le nouvel
anneau Bavec la nouvelle porte Test plus difficile qu’avec la porte Tinitiale.
En effet, dans la premi`ere situation, on dispose de propri´et´es pratiques et de
caract´erisations assez faciles pour le sde. Par exemple, on avait la propri´et´e que
sde(xy) = sde(x)+sde(y), ce qui n’est plus vrai maintenant : sde(p2 + √2) = 0
et sde(p2−√2) = 0, pourtant sde(p2 + √2p2−√2) = sde(√2) = 1. Aussi,
il ´etait plus facile de caract´eriser les ´el´ements de sde 0 : si xs’´ecrit a+b√2
avec a, b ∈Z, alors xest de sde 0 si et seulement si aest impair. Donc regarder
un coefficient individuellement peut suffire `a obtenir une information sur le sde.
Alors que dans la nouvelle situation, les coefficients peuvent interf´erer entre eux.
Par exemple, si xs’´ecrit ap2 + √2 + bp2−√2, connaˆıtre la parit´e de aou de
bne suffit pas `a conclure. En effet : sde(p2 + √2 + 2kp2−√2) = 0, mais
sde(p2 + √2 + (2k+ 1)p2−√2) = 1.
Cependant, vu que l’on peut encore g´en´eraliser l’analyse modulaire, on arrive
`a se ramener `a d´eterminer le sde d’un nombre fini de cas (par exemple : quel
est le sde de xen sachant que x≡a+b√2 + cp2 + √2 + dp2−√2 (mod 8)
avec a, b, c, d ∈Zfix´es), ce que l’on r´esout `a main.
Puis, on utilise la mˆeme m´ethode : on g´en`ere tous les classes modulaires,
puis on ne garde que celles qui sont possibles (en utilisant le fait que le vecteur
colonne que l’on analyse est norm´e).
Cependant, j’ai r´eussi `a montrer qu’il n’´etait n´ecessaire de faire une analyse
modulo 4 seulement.
3 Caract´erisation dans SO3pour Tπ
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On remarque que la phase dans les portes quantiques n’a pas d’importance.
En effet, ajouter une phase `a un vecteur repr´esentant plusieurs qubits ne change
pas les probabilit´es de mesure (ce qui est au final notre seul interaction avec le
monde quantique). Cependant, dans U2, deux portes Uet Vavec V=eiθUsont
consid´er´ees comme diff´erentes, alors qu’on les consid`ere comme ´equivalente du
point de vue de l’informatique quantique.
Se placer dans U(2) n’est donc pas totalement satisfaisant. Cependant, il
existe un morphisme de U2dans SO3que l’on notera φtel que φ(U) = φ(V).
Il s’av`ere aussi que l’analyse dans SO3admet une analyse de sde qui peut ˆetre
consid´er´ee comme plus simple.
Comment obtient-on ce morphisme de U2dans SO3?
Tout d’abord, on fixe une matrice U∈U2et on s’int´eresse `a l’application
γ:V→UV U†comme endomorphisme de M2(C).
On remarque alors que si Vest hermitienne (c’est-`a-dire V=V†), UV U †est
`a son tour hermitienne. Ainsi, si l’on choisit une base de l’espace des op´erateurs
hermitiens, on peut regarder comment les images de cette base se d´ecomposent
sur celle-ci. La base que l’on prend est la base de Pauli, constitu´e de l’identit´e
I=1 0
0 1 , de l’op´erateur X=0 1
1 0 , de l’op´erateur Y=0−i
i0
et de l’op´erateur Z=1 0
0−1. Une base ´etant fix´ee, on peut ´ecrire la
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