quelles vitamines pour mes enfants

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Édito
Le dictionnaire définit l’enfance comme la période de la vie humaine
qui va de la naissance à l’adolescence. C’est le point de départ, la
période des fondamentaux. Pendant les premières années, le jeune
enfant va évoluer plus vite et de façon plus spectaculaire que le reste
de sa vie : la prise de conscience de l’environnement, la parole, la
marche… et les centimètres en plus ! Découvrez dans notre dossier
les grandes étapes de la croissance, de la naissance à la puberté
(p. 4). Et comme l’arrivée d’un enfant au sein de la famille est un
grand chamboulement, nous vous donnons des astuces pour mieux
appréhender le contenu de la trousse de toilette de votre petit bout
(p. 8), pour l’aider à brosser ses premières dents (p. 10), pour lui faire
manger des légumes (p. 24) ou encore pour mieux gérer les douleurs
et la fièvre... (p. 12) D’ailleurs, en parlant de douleur et de sa prise
en charge, certaines pharmacies en ont fait leur cheval de bataille
et vous proposent des services sur mesure pour soigner vos maux
(p. 20). Si votre enfant a un coup de mou, optez pour une cure de
vitamines ! Nos conseils pour savoir lesquelles choisir (p. 26). Avec
l’arrivée du printemps, on reprend le sport. Pourquoi ne pas tester
une activité qui allie physique et mental ? (p. 27) Pour finir sur une
note enfantine, dans le thème de ce numéro printanier d’Activ’Santé,
nous vous posons la question : avez-vous gardé votre âme d’enfant ?
(p. 30) Bonne lecture ! Hélène, Rédactrice en chef
Sommaire
S’INFORMER
P. 04
La croissance P. 08
Les essentiels
de bébé
P. 10
Santé bucco-dentaire
P. 12
Douleur chez l’enfant
P. 14
Enfants et soleil
P. 18
Actus
RENCONTRER
P. 07
Interview : ma relation
avec mon pharmacien
P. 20
Zoom sur le soulagement de la douleur
DÉCOUVRIR
P. 16
Le top 5
des indispensables
du printemps
P. 23
P. 22
La check-list :
accueillir les beaux jours
en 8 points
P. 28
Santé au naturel :
quelles vitamines pour
mes enfants ?
Micro-comptoir : votre
bêtise d’enfant la plus
mémorable ?
Les réponses du Dr Gérald
Kierzek sur les bons
réflexes à adopter pour
des enfants en forme
SE DIVERTIR
P. 24
Menu santé
spécial enfant :
des légumes pour tous !
P. 30
Test : avez-vous gardé
votre âme d’enfant ?
P. 26
P. 27
Le judo : une
philosophie de vie
Activ’Santé Directeur de la rédaction : Serge Carrier • Rédactrice en chef : Hélène Touminet • Comité de rédaction : Didier Bertholleau, Diane Cantan,
Amel Magmagui, Jonathan Yampolsky, Victoire Guillot, Elisabeth Pompé • Photo de couverture : © Yuryimaging - iStock • Conception/réalisation : Expressions
Pharma - 75011 Paris • Imprimerie : Groupe Prenant
Ce numéro a été tiré à 200 000 exemplaires • Dépôt légal à parution 1er semestre 1995 • ISSN 1264-7500
Société Pharmactiv Distribution : 2, rue Galien - 93587 Saint-Ouen Cedex • Tél. : 01 49 18 73 20 • Fax : 01 49 18 73 27
E-mail : [email protected] • www.pharmactiv.fr • SAS au capital de 304 000 € • RCS Bobigny - B351 984 026
www.pharmactiv.fr I
03
S’INFORMER
La croissance
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La croissance
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psychoaffectif
Les grandes étapes
de la croissance
© SerrNovik - iStock.
Pour le Dr Jean-Pierre Charvet, endocrino­
pédiatre et secrétaire du Groupement
français d’Auxologie (GFA), la croissance
commence même avant la naissance. On
distingue ainsi quatre grandes étapes de
la croissance :
• La gestation, durant les 9 mois de la grossesse. « Durant cette étape, la croissance
est fulgurante », indique le médecin.
• De la naissance à 4 ans. La croissance se
poursuit de manière intense jusqu’à 1 an,
puis diminue jusqu’aux 4 ans de l’enfant :
- De 0 à 1 an : la taille passe de 50 à
75 cm
- De 1 à 2 ans : de 75 à 85 cm
- De 2 à 3 ans : de 85 à 93 cm
- De 3 à 4 ans : de 93 cm à 1 m
• De 4 ans à la puberté. La croissance se
fait de manière linéaire, avec en moyenne
une augmentation de 5 à 6 cm/an.
• La puberté. Elle correspond au deuxième
LE REBOND D’ADIPOSITÉ,
QU’EST-CE QUE C’EST ?
04 I Activ’Santé I PRINTEMPS 2017 I N° 78
L’indice de masse corporelle (poids
en kg sur la taille en m au carré)
est un indice de la corpulence d’un
pic de croissance, avec une phase d’accélération importante précédant l’arrêt de
cette croissance.
Les courbes de croissance
Un suivi régulier est primordial pour déceler un éventuel trouble de la croissance.
Ainsi, il est recommandé de faire mesurer
son enfant tous les mois jusqu’à 6 mois,
tous les 3 mois jusqu’à 18 mois, tous les
6 mois jusqu’à 3-4 ans, puis tous les ans
jusqu’à la fin de la croissance. Les courbes
de croissance présentes dans le carnet de
santé sont pour cela un outil indispensable (cf. page suivante). Elles permettent
de renseigner les mesures de taille, de
poids et du périmètre crânien. La zone qui
correspond à des mesures “normales” est
délimitée par les courbes “+2σ” et “-2σ”
(écarts-types). Cela permet de visualiser
en un clin d’œil si l’enfant grandit bien,
une bonne croissance étant le reflet d’une
bonne santé.
Les hormones impliquées
dans la croissance
Plusieurs types d’hormones agissent de
concert au cours de la croissance. Les principales sont les suivantes :
• L’hormone de croissance, sécrétée par
l’hypophyse, une petite glande située
dans le cerveau.
• Les hormones thyroïdiennes, produites
par la glande thyroïde.
• Les hormones sexuelles, synthétisées
dès la puberté. Il s’agit de la testostérone
produite par les testicules chez les garçons
et des œstrogènes et de la progestérone
produits par les ovaires chez les filles.
individu. Il augmente pendant la
première année de vie puis diminue jusqu’à l’âge de 6 ans, âge au-
Déceler un trouble
de la croissance
Pour détecter un trouble de la croissance,
le médecin dispose de plusieurs outils :
• Les courbes de croissance. Toute mesure
qui se situe en dehors de la zone “normale” doit attirer l’attention.
• L’interrogatoire. Le médecin se renseigne sur la taille des parents, cherche à
savoir si l’enfant est né à terme…
• La mesure de l’âge osseux. Il s’agit d’une
radiographie du poignet (le gauche, par
convention). « À l’âge adulte, la radio est
foncée, car l’os est complètement formé.
La radio est plus claire lorsque le poignet
est encore cartilagineux », explique le
Dr Charvet. Si l’os n’est pas totalement
soudé, la croissance est encore possible.
• Le dosage des hormones. Les hormones
étant les garantes d’une bonne croissance, un déficit ou au contraire un surplus
d’hormones peut entraîner un trouble de
la croissance, c’est pourquoi il est important de mesurer leur taux sanguin en cas
de trouble de la croissance.
EN
CHIFFRES
175 cm
C’est la taille moyenne
des hommes
163 cm
C’est la taille moyenne
des femmes
POUR ALLER
PLUS LOIN
La puberté
Elle survient en moyenne autour de 11 ans
chez les filles et 13 ans pour les garçons. Il
y a donc un décalage de 2 ans entre les
filles et les garçons. « La croissance peut se
poursuivre jusqu’à 18 ans chez les filles et
jusqu’à 20 ans chez les garçons », précise
le pédiatre. Contrairement à une idée reçue, la croissance des filles ne s’arrête pas
après la survenue des premières règles,
mais se poursuit au moins 2 ans après. En
cas de puberté précoce, l’enfant sera assez
grand pour son âge, mais sera finalement
quel survient ce qu’on appelle le rebond d’adiposité : l’IMC augmente
de nouveau jusqu’à l’âge adulte.
Trop petit ou trop
grand, on n’est jamais
content, ou La croissance des enfants
expliquée aux parents
par le Dr J.-P. Charvet, à paraître aux éditions ALPEN
au cours du printemps
Lorsque le rebond d’adiposité survient de manière trop précoce, il
peut révéler une obésité.
www.pharmactiv.fr I
05
Les courbes de croissance sont un outil indispensable pour le suivi
de la croissance des enfants.
Les troubles
de la croissance
Les troubles de la croissance
peuvent avoir des origines diverses et variées. Ils peuvent
être liés à une consommation
maternelle d’alcool ou de beaucoup d’autres toxiques durant
la grossesse, à un déficit d’hormones (hormone de croissance,
hormones thyroïdiennes), à des
infections chroniques ou bien à
diverses pathologies qui peuvent
survenir pendant l’enfance,
comme les maladies digestives,
notamment l’intolérance au
gluten, la mucoviscidose, les maladies cardiaques. En général,
la prise en charge de ces pathologies suffit à rétablir une croissance normale.
Dans certains cas, un retard de
croissance intra-utérin peut survenir : c’est lorsque le poids de naissance ne correspond pas au poids
attendu pour le terme de la grossesse. Lorsque le retard est très
important, les enfants sont alors
traités par hormone de croissance. « Dans la majorité des cas,
06 I Activ’Santé I PRINTEMPS 2017 I N°78
les enfants retrouvent une taille
normale en moins de deux ans »,
précise le pédiatre.
Le traitement par hormone de
croissance est aussi indiqué dans
les cas suivants : déficit de l’hormone de croissance, insuffisance
rénale ou syndrome de Turner
(une anomalie chromosomique
de la fille).
Une hypothyroïdie congénitale
peut aussi être à l’origine d’un
trouble de la croissance. Le test
de Guthrie, une petite prise de
sang réalisée au niveau du talon
au 3e jour de l’enfant, permet
notamment de détecter cette
pathologie. Ainsi, une prise en
charge adaptée peut être mise
en place dès le plus jeune âge et
assurer à l’enfant une croissance
normale.
Et concernant les prématurés ?
« Un enfant né prématurément
à 7-8 mois rattrapera rapidement son retard, pour ceux nés
à 5-6 mois, c’est moins garanti »,
indique le Dr Charvet.
Pour une croissance
optimale
Une alimentation équilibrée
(fruits, laitage…) est bien sûr préconisée, tout autant qu’une durée
de sommeil adaptée à l’âge de
l’enfant, l’hormone de croissance
étant synthétisée au début de la
nuit. Le Dr Charvet recommande
également une activité sportive
régulière.
© GFA
de taille adulte peu élevée. « Il
existe un traitement pour arrêter
cette puberté intempestive dans
les deux sexes. Chez les filles, cela
retarde l’apparition des règles et
évite chez les garçons comme
chez les filles un arrêt prématuré
de la croissance », ajoute le médecin.
Courbes de croissance présentes
dans le carnet de santé.
RENCONTRER
INTERVIEW
> Comment décririez-vous
votre pharmacie ?
Elle est grande, spacieuse, avec
beaucoup de choix. Je viens
exprès dans cette pharmacie
depuis quelques mois car mon
ancienne pharmacie était trop
petite et il manquait toujours
des choses. Ici, tout le monde
est sympathique, à l’écoute.
> Quel est le meilleur
conseil que vous ayez reçu
en pharmacie ?
Pour mes dents : je souffre
de gingivites et le produit qui
m’a été conseillé a fait des miracles ! Depuis, je rachète systématiquement le même, et je
n’ai plus de problèmes.
> À quelle fréquence vous
rendez-vous en pharmacie ?
Quand j’ai besoin de quelque
chose ou pour une ordonnance,
deux fois par mois en général.
> Si on ouvre votre armoire
à pharmacie, qu’est-ce
qu’on y trouve ?
Le minimum vital ! Je la trie
régulièrement.
> Le dernier produit que
vous ayez acheté ?
Du Forcapil®, pour faire une
cure pour mes cheveux et
ongles. D’ailleurs là, je vais en
commencer une autre, mais
pour ma peau cette fois-ci, je
pars bientôt en vacances en
Martinique.
> Le petit truc en plus de
votre pharmacie ?
Ils ont tout ! Et il y a du choix.
N
MA RELATIO
AVEC MON
PHARMACIEN
Véronique
54 ANS
M
DUTTLENHEI
AUXILIAIRE
DE VIE
A TOUJOURS
UNE TOUCHE
É !
D’ORIGINALIT
Médicament classique
médecine douce ?
Médecine douce ! Plutôt des
produits naturels, des plantes…
Hypocondriaque
zéro médecine ?
Zéro médecine. Je prends un
médicament que quand ça
ne va vraiment pas, quand
c’est nécessaire.
Vitamines le matin
12 h de sommeil ?
Vitamines le matin, je ne suis
pas une dormeuse.
Détox de printemps
mardi gras tous les jours
de la semaine ?
Pas vraiment de détox, mais
j’essaie de faire attention
toute l’année !
Douche vivifiante
bain relaxant ?
Un bon bain avec de l’eau
bien chaude !
Pour votre peau, plusieurs
produits par jour
crème
hydratante une fois de
temps en temps ?
J’ai la peau sèche, il faut
l’entretenir tous les jours !
Prescription du
médecin
conseil du
pharmacien ?
Plutôt médecin quand même,
mais je demande aussi à mon
pharmacien quand ce sont de
petites choses.
Comprimés à avaler
effervescents ?
À avaler, c’est plus pratique !
www.pharmactiv.fr I
07
S’INFORMER
L’actualité de
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LES ESSENTI
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Le point su
Les indispensables
- Des compresses stériles
- Des dosettes de sérum physiologique
- Du liniment
- Des cotons pour le change
- Une crème contre les érythèmes fessiers
- Du lait ou une eau nettoyante sans rinçage spéciale Bébé pour nettoyer le visage
- De la crème hydratante spéciale Bébé
- De l’huile d’amande douce pour hydrater les peaux qui pèlent, très sèches ou
08 I Activ’Santé I PRINTEMPS 2017 I N°78
simplement pour faire des massages
- Du gel lavant ou une huile lavante pour
le bain
Les accessoires
- Une paire de ciseaux à ongles : à partir d’1 mois, on estime que les “premiers
ongles” sont tombés d’eux-mêmes (car
trop fragiles pour être coupés) et ceux qui
poussent peuvent désormais être coupés.
Attention, là aussi, assurez-vous qu’elle
est adaptée aux ongles des bébés !
- Un mouche-bébé : selon les marques,
il peut être utilisé à partir d’1 ou 3 mois.
Avant, il est conseillé d’utiliser les dosettes de sérum physiologique pour rincer le nez et faciliter la respiration.
- Un thermomètre : classique, auriculaire,
infrarouge, etc. Le choix est varié et les prix
tout autant ! Un thermomètre classique est
utile pour la prise de la température rectale
ou axillaire (sous le bras, dans ce cas, ajoutez 1 °C au résultat). Certaines marques
proposent également des thermomètres
qui permettent aussi de mesurer la température de l’eau du bain ou du biberon,
pratique !
- Un thermomètre de bain : indispensable dès la sortie de la maternité !
- Une petite brosse douce : utile pour
les premiers cheveux de bébé, mais aussi
en cas de croûtes de lait pour les retirer
en douceur mais efficacement.
En cas de fièvre,
de douleurs
Avant 3 mois, tout symptôme (vomissements, fièvre, diarrhée, etc.) doit faire
l’objet d’un avis médical par le médecin
qui suit votre bébé. Certains médicaments sont disponibles sans ordonnance
et il est utile de les avoir chez vous : une
dose d’antalgique ou des solutions de
réhydratation orale en cas de diarrhée
par exemple. Avoir en stock quelques
médicaments courants pour votre bébé
vous fera gagner du temps et baisser
votre stress ! Demandez conseil à votre
pharmacien pour vous constituer une
armoire à pharmacie adaptée à bébé !
© matka_Wariatka-iStock.
Lavage du cordon et du nombril, des yeux,
du nez, etc. Ces petits soins à faire quotidiennement nécessitent des produits que
l’on a rarement dans nos pharmacies
d’adultes. Une partie de ces produits peut
même être achetée en grande quantité :
vous allez en utiliser beaucoup !
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L’ennemi juré des
dents : le sucre
© Kenishirotie - iStock.
Si les enfants raffolent généralement
des sucreries, ces dernières représentent cependant une menace pour
leurs petites quenottes. En effet, le
sucre nourrit certaines bactéries buccales produisant un acide qui attaque
et fragilise les dents : c’est la porte
ouverte aux caries ! Et plus il y a de
sucre, plus la plaque dentaire – cette
pâte qui recouvre les dents – s’épaissit. Cela facilite la prolifération des
bactéries sécrétant de l’acide, augmentant ainsi le risque carieux. Pour
contrer cette réaction en chaîne, il est
notamment conseillé aux enfants de
ne pas abuser du sucre, sans pour autant devoir le supprimer totalement.
Quand ils en consomment, il leur est
recommandé de manger ensuite
des aliments protégeant des caries
– volailles, lait, viandes, œuf, fromage,
etc. – et de boire de l’eau pour se rincer la bouche.
L’art de se brosser
les dents
“Lutter contre la plaque dentaire” passe
également par un brossage efficace.
Avant 2 ans, les parents peuvent bros-
10 I Activ’Santé I PRINTEMPS 2017 I N°78
ser les dents de leurs enfants une fois
par jour et sans dentifrice. À partir de
2 ans – et s’il sait recracher – l’enfant
peut se brosser les dents lui-même, sous
la surveillance de ses parents. Dès lors, il
est recommandé de se brosser les dents
deux fois par jour – le matin et le soir –
pendant 2 minutes. Le dentifrice utilisé
doit être fluoré et adapté aux enfants.
Les quantités de fluor diffèrent selon
l’âge, tout comme les techniques de
brossage recommandées. Prendre le
réflexe d’utiliser du fil dentaire tous les
jours dès le plus jeune âge est également important, car il permet d’éliminer
plus efficacement la plaque dentaire.
Petite astuce : il existe désormais des
applications destinées à accompagner
les enfants pendant qu’ils se brossent les
dents. Elles représentent une alternative
plus moderne au classique sablier.
Les rendez-vous
chez le dentiste
Se rendre chez le dentiste n’est certainement pas ce que préfèrent nos
chères têtes blondes. Il est pourtant essentiel de faire vérifier la santé de leurs
dents. L’Union française pour la santé
bucco-dentaire (UFSBD) recommande
une première visite chez le dentiste
entre 1 et 2 ans. Par la suite, l’Assurance maladie propose des visites gratuites – dans le cadre du programme
M’T dents – aux jeunes de 6, 9, 12, 15
et 18 ans. Il s’agit de visites préventives
au cours desquelles le dentiste part
à la chasse aux caries, au tartre, aux
éventuels problèmes d’alignement des
dents, etc. C’est également l’occasion
de vérifier que l’enfant prend soin de
sa santé bucco-dentaire et de faire un
rappel des bonnes pratiques si besoin.
En règle générale, il est recommandé
d’effectuer une visite chez le dentiste
au moins une fois par an, et ce à n’importe quel âge.
La sélection de Pharmactiv
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L’UFSBD
recommande
une première
visite chez le
dentiste entre
1 et 2 ans. Elmex
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de se brosser les
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par jour, pendant
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chez les enfan
À travers ses différentes expériences, l’enfant découvre l’univers des douleurs banales : blessures superficielles, maux de
ventre, de dents, brûlures légères... Ce parcours initiatique de la douleur lui permet
de se créer un “référentiel de la douleur”,
qui lui servira plus tard à faire la distinction
entre une douleur banale et une douleur
qui mérite une attention particulière.
© AGrigorjeva - iStock
Reconnaître la douleur
Comme chez l’adulte, plusieurs seuils de
douleur existent chez l’enfant. D’abord, la
douleur aiguë, qui se manifeste par des
cris, des pleurs, des grimaces, une agitation particulière, etc. Lorsque la douleur
s’installe et se prolonge, l’enfant peut
adopter le comportement inverse, caractérisé par une perte d’intérêt pour le jeu,
une perte d’appétit, une immobilité, un
visage inexpressif... Il faut donc se méfier
de “l’enfant trop sage”, dont le comportement peut masquer une douleur qui lui
est impossible d’exprimer autrement. Enfin vient la douleur chronique, qui peut
avoir des effets négatifs durables sur la
santé de l’enfant, tels une perte de poids,
voire un ralentissement de la croissance.
Évaluer l’intensité
de la douleur
Chez les enfants de moins de 4/6 ans,
12 I Activ’Santé I PRINTEMPS 2017 I N°78
l’évaluation de la douleur se fait par les
soignants (hétéro-évaluation). Pour les
plus de 4/6 ans, l’auto-évaluation est
privilégiée. L’enfant évalue lui-même sa
douleur grâce à des échelles spécifiques
comme l’échelle verbale simple (EVB),
l’échelle numérique simple (ENS), l’échelle
des visages...
Prendre en charge
la douleur
Seul le paracétamol peut être utilisé en automédication chez l’enfant,
pour une douleur légère à modérée.
Tout autre médicament nécessite l’avis
d’un médecin.
Il existe plusieurs paliers d’antal-
giques. Tout d’abord, les antalgiques
de niveau 1, dont le paracétamol fait
partie, aux côtés des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS, qui incluent l’aspirine et l’ibuprofène). L’aspirine doit systématiquement être
évitée chez les enfants. L’ibuprofène
peut être utilisé chez l’enfant de plus
de 3 mois pour des douleurs modérées
à intenses, sur avis du médecin ou du
pharmacien.
Les antalgiques de niveau 2 comportent
des morphiniques faibles, dont la codéine. Les dernières recommandations
de l’agence nationale de sécurité du
médicament (ANSM) incitent à ne pas
utiliser la codéine chez les enfants de
moins de 12 ans, en raison de la survenue d’effets indésirables respiratoires.
Enfin, viennent les antalgiques de niveau 3, parmi lesquels la morphine, destinés aux douleurs intenses.
Le médecin peut également prescrire
des antispasmodiques en cas de douleurs liées à des spasmes du tube digestif et conseiller des médicaments antalgiques locaux (pommades, crèmes,
gels, etc.) en cas de douleur musculaire,
ou après un petit traumatisme. Pensez
également à l’application de froid pour
soulager les douleurs dues à un coup ou
un traumatisme.
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la douleur
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des parents
perçoivent de
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douleur de leur
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l’enfant, car
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L’actualité de
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protection, le
Il n’y a pas d’âge pour se protéger contre
les méfaits du soleil : les études ont prouvé que l’exposition au soleil des enfants et
des adolescents favorise le risque de cancer de la peau à 40 ans. La protection,
par crème et vêtements, est indispensable : les bébés et les enfants ne doivent
pas être nus à la plage, même dans l’eau.
L’eau ne protège pas des coups de soleil,
au contraire : elle reflète le soleil !
Crèmes solaires :
comment choisir ?
L’achat des crèmes vendues en pharmacie permet de s’assurer qu’elles ont été
testées et qu’elles sont aussi efficaces
que l’étiquette l’indique. Il faut toujours
se référer à l’indice en prenant celles
adaptées aux enfants et en appliquer
régulièrement.
Ne pas oublier la tête !
Nous avons des cheveux, mais attention tout de même au crâne : les coups
de soleil existent aussi sur la tête ! Les
plus petits et les enfants aux cheveux
courts sont les plus concernés. Préférez
les bobs ou chapeaux qui couvrent les
oreilles et la nuque, contrairement aux
casquettes. Sur un crâne peu chevelu, n’hésitez pas à le tartiner de crème
solaire en plus de le couvrir : ce sera
toujours plus simple que si vous devez
l’enduire de Biafine® en cas de brûlures !
Problèmes de peau
et soleil : meilleurs
ennemis ?
Les enfants, bébés ou plus grands,
peuvent avoir des petits problèmes de
14 I Activ’Santé I PRINTEMPS 2017 I N°78
peau. Attention au soleil dans certains
cas :
• Eczéma : c’est très variable, certaines
personnes voient leur eczéma diminuer
au soleil, d’autres non.
• Acné : l’acné est aggravée par le soleil
puisque la peau va être épaissie avec
le soleil, l’acné se dessèche et donne
l’impression de régresser, mais généralement il y a une poussée d’acné à la
rentrée. Certaines personnes font également une acné solaire.
• Psoriasis : le soleil fait du bien au
psoriasis, mais attention à ne pas trop
s’exposer et surtout ne pas oublier la
crème ! Les UV peuvent en effet avoir
un effet bénéfique, mais là aussi, il faut
en parler avec son médecin.
Sports extérieurs :
protection indispensable,
exposition involontaire…
Les enfants aiment courir dehors lorsqu’il
fait beau, mais attention : toute activité
à l’extérieur nécessite une protection
avec casquette, lunettes, manches longues, pantalon (pensez aux vêtements
anti-UV adaptés aux fortes températures)… et crème solaire !
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Enfants, adolescents,
personnes âgées :
tous vulnérables !
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protéger du soleil
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l’agression du
soleil.
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16 I Activ’Santé I PRINTEMPS 2017 I N°78
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sodium micropulvérisé, ce dentifrice contribue à éliminer les
taches dentaires superficielles tout en respectant l’émail de vos dents. Allié à une fraîcheur
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véritable moment de plaisir. Gardez le sourire !
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jusqu’à amélioration*, pour soulager les courbatures.
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décontracter et soulager les muscles fatigués.
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sur les zones endolories, muscles sollicités.
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fatigue musculaire, lors d’efforts sportifs ou surmenage physique, aux 3 substances actives. Sporténine n’est pas un produit
dopant. Il est vendu exclusivement en pharmacie. Pas avant 6 ans. Demandez conseil à votre pharmacien. Lire attentivement
la notice. Si les symptômes persistent après 3 jours, consultez votre médecin. Arnigel (Arnica montana teinture mère),
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l’absence de plaie (ecchymoses, contusions, fatigue musculaire). Pas avant 1 an. Demandez conseil à votre pharmacien.
Lire attentivement la notice. Si les symptômes persistent, consultez votre médecin. Visa 15/12/60019350/GP/001.
© BrianAJackson - iStock.
S’INFORMER
UN NOUVEAU SITE POUR
LES PATIENTS HOSPITALISÉS
La Haute autorité de santé (HAS) vient de lancer
un nouveau site internet après avoir mesuré la
satisfaction de plus 56 000 patients hospitalisés
dans près de 1 000 établissements en France. Différentes thématiques ont été étudiées comme la
gestion de la douleur, la prise en charge, la sortie
de l’hôpital, etc. L’objectif de la HAS est que le site
contienne des informations utiles aux patients
qui souhaitent choisir leur établissement de santé. Pour les établissements, c’est aussi un moyen
de connaître les points à améliorer. Pour en savoir
plus : www.scopesante.fr
Source : HAS
© matka_Wariatka - iStock.
POURQUOI IL NE FAUT PAS DIRE
« FINIS TON ASSIETTE ! »
Tous les parents l’ont dite au moins une fois cette phrase : « Finis
ton assiette ! » Et pourtant, elle ne serait pas sans conséquence. En
effet, une équipe de chercheurs anglais vient de publier que, parmi
les étudiants interrogés pour leur étude, ceux qui finissent leurs assiettes ont un indice de masse corporelle plus
élevé que ceux qui ne finissent pas. Les chercheurs indiquent que l’incitation parentale
pendant l’enfance, mais aussi l’envie de ne
pas gâcher la nourriture sont associées à
ce comportement chez le jeune adulte qui
a des conséquences directes sur son
poids et donc sa santé (présente
et future).
Source : European Journal of
Clinical Nutrition
UN COMPLÉMENT
ALIMENTAIRE
POUR LES PATIENTS
DIABÉTIQUES ?
18 I Activ’Santé I PRINTEMPS 2017 I N°78
Le diabète de type 1 se développe lorsque les
cellules bêta pancréatiques qui produisent l’insuline sont détruites en trop grande quantité.
Résultat : l’organisme ne peut plus diminuer le
niveau de sucre dans le sang et on parle alors
UVESTÉROL D :
SUSPENDU PAR
PRÉCAUTION
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé une procédure de suspension de la commercialisation de l’Uvestérol D®. La vitamine D
est prescrite à tous les nouveau-nés et
doit être prise quotidiennement jusqu’à
18 mois. Cette suspension n’est pas
liée au produit en lui-même (pas de
panique !), mais à son mode d’administration : la pipette. Celle-ci n’est pas
adaptée au petit enfant si “l’injection”
est réalisée lorsqu’il est allongé et dans
la gorge et non dans la joue comme
recommandé. Elle peut alors entraîner
une réaction de surprise du bébé qui
va se mettre en apnée, faire une fausse
route, voire un malaise vagal (très impressionnant pour les parents, mais
sans conséquence pour l’enfant). Pour
toute question : 0 800 636 636. Source : ANSM
de diabète de type 1. Des chercheurs du sud
de la France ont démontré que chez la souris,
le GABA, un neurotransmetteur parfois utilisé
comme complément alimentaire, pouvait entraîner une régénération des cellules alpha (cel-
© FabioBalbi - iStock
80 MILLIONS D’E
UROS
POUR LE 30E TÉL
ÉTHON
Début décem
VÉGÉTALIENS
Attention aux
carences en iode !
L’iode est indispensable au bon fonctionnement de
notre thyroïde. Une alimentation qui n’en contient pas
assez peut entraîner des pathologies comme un goitre, une hypothyroïdie ou encore une diminution de
la fertilité. C’est dans le lait de vache que l’on retrouve
le plus d’iode avec en moyenne 13,6 µg/100 g (Table
Ciqual, Anses). Une étude américaine vient de comparer la concentration en iode de près d’une vingtaine de
jus végétaux de marques différentes, parfois abusivement appelés “lait”, que les végétaliens consomment
en remplacement du lait de vache. Leur conclusion est
claire : ils ont une concentration en iode largement inférieure à celle du lait de vache. Quelques exemples :
le jus d’amande (0,84 à 1,28 µg/100 g en moyenne),
le jus de noix de coco (0,32 à 2,68 µg/100 g en
moyenne), le jus de soja (1,12 à 4,36 µg/100 g en
moyenne). Ces valeurs varient selon les marques étudiées, mais confirment que les personnes souhaitant
suivre un régime végétalien doivent être attentives à
leur consommation de produits iodés, voire se renseigner auprès de leur médecin pour obtenir une complémentation.
Source : Thyroid
lules également présentes dans le pancréas)
et surtout leur transformation en cellules productrices d’insuline. Ces cellules alpha modifiées sont parvenues à soigner un diabète induit chez la souris. Sur des cellules humaines,
bre avait lieu le 30e
Téléthon qui s’est
achevé sur une co
llecte de promesse
s de dons de
80 319 113 euros.
Les familles de m
alades et les malades se réjouissen
t donc de ce compt
eur qui permettra de faire avance
r la recherche sur
les maladies
génétiques rares.
Si vous souhaitez
augmenter
encore ce chiffre,
connectez-vous su
r le site
de l’association AF
M-Téléthon :
www.afm-teletho
n.fr
Source : AFM-Télétho
n
MÉDICAMENTS ET
DISPOSITIFS MÉDICAUX :
LA PAROLE AUX PATIENTS
La Haute autorité de santé (HAS) a annoncé qu’elle
souhaitait prendre en compte le point de vue des
patients concernés par une maladie pour évaluer
les médicaments et les dispositifs médicaux. Une
liste des produits concernés par la contribution
des patients est mise à jour sur le site de la HAS.
À partir d’un questionnaire type disponible sur le
site, les patients pourront partager leur point de
vue pendant 30 jours. On ne peut que se féliciter
de ce type d’initiatives et espérer qu’elle sera poursuivie après sa période d’évaluation de 6 mois.
Pour en savoir plus : www.has.fr
Source : HAS
les chercheurs ont démontré qu’au bout de
14 jours de culture en présence de GABA,
le nombre de cellules alpha productrices de
glucagon (une autre hormone) diminuait de
37 % alors qu’on pouvait observer une aug-
mentation de 24 % de cellules productrices
d’insuline. Ces travaux, publiés dans la revue
Cell, sont encourageants et seront suivis d’essais thérapeutiques afin de prouver l’efficacité du GABA.
Source : Cell
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Si on ne pose pas de question, le patient
ne parle pas toujours librement. Il faut gratter
un peu pour parfois découvrir des douleurs
chroniques non ou mal traitées.
Ce sont les principales raisons qui font
entrer un patient dans une pharmacie. Et si l’on pense principalement
aux médicaments par voie orale, sous
toutes leurs formes, pour y remédier,
il existe une multitude d’autres pro-
20 I Activ’Santé I PRINTEMPS 2017 I N°78
duits qui peuvent entrer en jeu pour
une prise en charge globale de la
douleur. Ceinture lombaire pour un
mal de dos, contention veineuse pour
des douleurs de jambes, huiles essentielles, plantes… Ce sont autant de
solutions efficaces à ne pas négliger.
De plus, certains patients n’osent pas
toujours évoquer leurs douleurs chroniques, même avec leur médecin. Il
faut pouvoir les orienter, et Thierry l’a
bien compris ! Depuis quelques mois,
On pense souvent aux deux molécules de base, le paracétamol
et l’ibuprofène, mais il existe de nombreuses autres solutions
pour les douleurs du corps humain, de la tête aux pieds !
Beaucoup de patients se rendent spontanément devant
notre meuble dédié à la douleur. Il nous permet aussi d’entamer
la discussion, pour trouver une solution adaptée.
sa pharmacie communique davantage sur son expertise dans la prise
en charge de la douleur. Avec son associée Rose-Marie, leur pharmacien
adjoint et leurs cinq préparatrices,
ils peuvent désormais orienter leurs
patients devant un espace dédié
aux solutions antidouleur, et leur
délivrer des conseils associés et un
accompagnement personnalisé. Finis
les linéaires, cette pharmacie moderne est également équipée d’écrans
derrière les comptoirs, pour présenter
facilement aux patients les produits
conseillés. Prochaine étape : une application mobile pour la pharmacie,
afin de faciliter les échanges et offrir
de nouveaux services !
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Patrick Christiane
> Une bagarre avec un garçon
à l’école, j’ai été envoyée au coin,
mais je suis partie toute seule à pied
chez moi. Inquiétude pour tous
et belle punition pour moi !
Bernard
Mes parents partis,
je jouais à faire la
cigogne en haut d’une
commode. Sauf qu’en
voulant descendre, je
suis restée accrochée
en haut par ma jupe !
> Je jouais avec des fléchettes et
l’une d’elle a atterri juste au coin
de l’œil d’un ami… Ouf, c’était
des ventouses ! Mais je me suis
bien fait gronder.
Clarisse
> J’ai fabriqué des pétards
avec un ami. On jouait avec,
mais l’un d’eux était
à l’envers et m’a explosé
à la figure !
Aimée
> J’en ai tellement fait…
Par exemple, chiper des
pommes dans les arbres !
Christiane
> Petite, j’allais piocher des
paquets de gâteaux dans les
placards, je les mangeais tous
avant de remettre le paquet
vide à sa place…
Vers 7-8 ans avec des
copains, nous avons
essayé de fumer. Sauf que
nous avons aussi allumé
un petit feu dans l’herbe,
et de peur, avons rameuté
tout le monde !
22 I Activ’Santé I PRINTEMPS 2017 I N°78
Maxime
À la sortie du collège,
j’ai volé des bonbons
à la boulangerie…
Mon père m’y a
raccompagné en me
tirant par l’oreille pour
que j’aille m’excuser.
Valérie
> Je ne me souviens pas…
Non, je vous promets,
rien ne me vient à l’esprit !
Pourtant, j’en ai sûrement fait,
mais toutes oubliées !
Solène
À 6 ans, j’ai coupé
les cheveux de
ma petite sœur de
4 ans. J’étais très
fière du résultat,
mes parents
un peu moins.
Quentin
J’ai dessiné
avec des feutres
sur les billets
trouvés dans le
portefeuille de
mon père… Ça n’a
fait rire que moi.
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Check-list
Une brume anti-UV
Un stick anti-cernes
Le 25 mars, on avance sa montre d’une
heure ! Camouflez vos mines fatiguées grâce
à un stick anti-cerne teinté !
Du sérum
physiologique
De l’huile de jojoba
Incontournable de la trousse beauté ! L’huile
de jojoba, anti-âge naturel, hydrate le corps
et les cheveux et régule le sébum des peaux
grasses.
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Doux, sans alcool et adaptés aux peaux
sensibles : les déo-crèmes sont les meilleurs
amis des aisselles irritées.
Les allergènes sont de sortie ! Pour éviter les
symptômes gênants, et notamment oculaires,
glissez des dosettes dans votre sac pour
éliminer rapidement les poussières irritantes !
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Plus de pluie, plus de verglas : le mini
commence à courir partout !
Attachez la sucette pour éviter de la voir
ricocher sur les trottoirs.
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Pour protéger le visage des UV “citadins”
à toute heure de la journée et fixer le
maquillage ! Un format pratique, à emporter
partout.
Des protections
auditives
Bientôt les révisions ? L’heure est donc au
calme et à la sérénité. Atténuez les décibels
pour mieux vous concentrer !
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L’essentiel en 8 points
pour accueillir
les beaux jours !
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DÉCOUVRIR
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À utiliser en cure, ou ponctuellement, les
dentifrices blancheur donnent de l’éclat à
votre émail pour un sourire radieux !
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SE DIVERTIR
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Ingrédients pour
4 personnes
• 2 avocats bien mûrs • 2 petites
tomates • Le jus d’un demi-citron
• Une pincée de sel
CAROTT CAKE
© UCARI - iStock
© cjm1 - iStock.
GUACAMOLE
Ingrédients pour 4 personnes
• 200 g de carottes • 100 g de farine
• 100 g de sucre roux (cassonade)
• 1 cuillère à soupe d’huile (tournesol
ou colza) • 2 œufs • 1 sachet de levure
chimique • De la cannelle
Préparation : Dans une assiette
Pour parfaire cette entrée en
restant dans le thème des
légumes (et en évitant les
chips), proposez aux enfants
de déguster le guacamole avec
des bâtonnets de carottes, de
concombres ou encore des poivrons ou des feuilles d’endives.
24 I Activ’Santé I PRINTEMPS 2017 I N°78
Préparation : Épluchez et râpez les carottes.
Dans un saladier, mélangez la farine, le sucre, la levure et 2 à 3 cuillères de cannelle (selon votre goût).
Ajoutez les œufs, l’huile, puis les carottes râpées.
Versez dans un moule préalablement beurré. Enfournez 30 minutes environ dans un four préchauffé à
180 °C (thermostat 6). Vérifiez la cuisson avec une
lame de couteau : elle doit ressortir propre.
Ce dessert, original chez nous mais
classique dans de nombreux pays du
nord de l’Europe, est aussi surprenant
pour les enfants que pour les adultes
qui ne le connaissent pas !
© Lisovskaya - iStock
creuse ou un bol, à l’aide d’une fourchette, écrasez la chair des deux avocats.
Ajoutez le jus de citron, les tomates coupées en petits cubes et la pincée de sel.
Mélangez et réservez au frais pendant
30 à 60 minutes avant dégustation.
Ingrédients pour
4 personnes
• Une pâte à pizza
• Une boîte de concentré de
tomates
• Des champignons frais
• Un petit poivron (ou 2 demis pour
plus de couleurs)
• Des brocolis précuits (ou de
l’aubergine)
• De la mozzarella
• Des feuilles fraîches de basilic
(origan ou autres…)
Le plat
PIZZA VÉGÉTARIENNE
Préparation :
Étalez la pâte à pizza. Tartinez la
pâte de concentré de tomates en veillant à laisser une bordure (la future
croûte). Ajoutez les champignons et
le poivron émincés, les brocolis et la
mozzarella coupée en tranches de façon harmonieuse. Mettez à cuire 20
à 30 minutes dans un four préchauffé à 210 °C (thermostat 7). Avant de
déguster, ajoutez les feuilles fraîches
de basilic.
La pâte à pizza est plus légère que la pâte brisée ou feuilletée, et pour cause : sa fabrication ne contient pas de
beurre mais seulement un peu d’huile. La proportion en matières grasses est près de trois fois plus faible pour cette
pâte. Un bon plan !
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bons appétissants et attiser la curiosité des
enfants. Mieux vaut donc toujours les ranger
loin de leur portée. Attention enfin à ne pas
surmédicaliser son enfant. Une alimentation
équilibrée doit en théorie apporter l’ensemble
des vitamines et minéraux essentiels à son bon
développement. Cependant, les repas à la cantine peuvent parfois être boudés, ou manquer
de fruits et légumes...
Conseil n°2 : n’hésitez pas
avec la vitamine C
tout comme les produits à base de caféine ou
de guarana, qui n’ont pas d’effet durable et
ne sont donc pas adaptés aux enfants. Autre
atout de la vitamine C : elle favorise l’absorption du fer chez l’enfant. Pour être efficace,
la vitamine C doit être donnée en quantité
suffisante, en respectant toujours les apports
recommandés en fonction de l’âge. N’hésitez
pas à demander à votre pharmacien.
Conseil n°3 : testez
les probiotiques
risant l’absorption de certains nutriments indispensables. Par ailleurs, ils diminuent la nervosité
et la fatigue psychologique. Cependant, leur
efficacité dépend de la souche de bactérie utilisée, ainsi que des dosages.
Conseil n°4 : ne négligez
pas l’alimentation
kiwi sont très riches en vitamine C. Par ailleurs,
pour améliorer le sommeil de vos enfants,
optez pour le magnésium, présent dans le
chocolat noir, l’amande ou la banane. Enfin,
pourquoi ne pas tester les fruits de mer ? Les
huîtres ou les moules sont riches en iode, en
fer et en zinc.
© FatCamera
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k.
En cure de 2 à 3 semaines, la vitamine C est
un atout essentiel pour prévenir les petites infections hivernales. À long terme, elle va venir
booster les défenses du système immunitaire
et pourrait permettre, par exemple, d’éviter un
mauvais rhume. À court terme, la vitamine C
permettra de lutter contre la fatigue physique,
© BugTiger -
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Conseil n°1 : choisissez des
produits adaptés aux enfants
Les produits vitaminés fleurissent en pharmacie, mais tous ne conviennent pas aux
enfants ! Pour être sûr de faire le bon choix,
choisissez toujours des vitamines adaptées,
car la posologie ne sera pas la même. Sirops,
comprimés acidulés et sucrés... ces produits
peuvent parfois ressembler de près à des bon-
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contre les petits co
jamais se trompe
Les probiotiques permettent de renforcer la
flore intestinale des enfants et ainsi de consolider leurs défenses immunitaires, tout en favo-
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Toutes ces vitamines se retrouvent naturellement dans l’alimentation ! Misez donc sur
des menus équilibrés, arrosés d’huiles riches
en oméga 3, comme l’huile de colza ou de lin.
Le cassis, le poivron cru, le persil ou encore le
26 I Activ’Santé I PRINTEMPS 2017 I N°78
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Littéralement “m
i bien le corps qu
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• Comme tout art martial,
le judo est un sport complet
qui permet de tonifier
l’ensemble du corps. Les
membres supérieurs sont
particulièrement sollicités
lors des prises, alors que les
abdominaux, les muscles
profonds du dos et les cuisses
sont intensément requis lors
des mouvements au sol ou
des rotations.
• En s’appuyant sur un code
moral strict, le judo apprend
des valeurs telles que le
respect, l’honneur, la modestie,
le courage et la maîtrise de soi.
Les bénéfices
• Développe la concentration,
la motricité et l’équilibre.
• Apprend à se défendre et à
bien tomber sans se faire mal.
• Crée du lien social.
• Fatigue le corps et libère
l’esprit, évacue le stress.
• Permet aux enfants
introvertis de se libérer et de
prendre confiance en eux.
• Aide à effacer
certains complexes
morphologiques (surpoids).
Le déroulement
d’une séance
• Échauffement : étirements,
assouplissements des grosses
articulations et de la colonne
vertébrale et augmentation
progressive de la fréquence
cardiaque.
• Opposition/coopération :
reproduction des mouvements,
soit en collaboration
(apprentissage du geste et
accompagnement), soit en
opposition (simulation de
combat).
• Étirements de fin de séance
pour éviter les courbatures.
Les principes
fondamentaux
• La souplesse : il est de bon
ton de plier comme le roseau
plutôt que de rompre comme
le chêne.
• L’échauffement : il est
primordial de bien préparer le
corps à l’effort.
• Le respect : pas de confiance
sans respect.
• La précision : être précis
techniquement permet de
s’affranchir de la force brute.
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Les objectifs
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RENCONTRER
Vos questions
sur…
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EN
Par le
Dr Gérald
Kierzek
médecin
urgentiste,
auteur de
Ayez les bons
réflexes
(Éd. Fayard)
QUELLES SONT
LES VITAMINES
RECOMMANDÉES POUR
MON ENFANT ?
Les vitamines, substances indispensables à la
physiologie du corps, sont particulièrement
nécessaires pour la croissance. Sans pathologie chronique, nos enfants ne risquent pas de
carences et les besoins en vitamines sont couverts avec une alimentation équilibrée. Seules
les vitamines D et K doivent être administrées
dans certaines circonstances.
La vitamine D joue un rôle important dans
la formation des os et pour prévenir le rachitisme chez l’enfant. L’exposition à la lumière
est essentielle pour la synthèse de la vitamine D par la peau mais certaines personnes
présentent un risque accru de déficit : enfants
et adultes à la peau pigmentée, nourrissons
nourris au sein exclusivement, exposition solaire diminuée par le port de vêtements couvrants, pollution atmosphérique importante,
personnes âgées sortant peu, etc.
28 I Activ’Santé I PRINTEMPS 2017 I N°78
Les laits infantiles enrichis en vitamine D
apportent une solution, mais les recommandations actuelles sont les suivantes :
- femme enceinte : 80 000-100 000 UI au
début du 7e mois de grossesse ;
- nourrisson allaité : 1 000-1 200 UI/j ;
- enfant de moins de 18 mois, recevant
un lait infantile enrichi en vitamine D :
une dose supplémentaire de 600-800 UI/j ;
- enfant de moins de 18 mois recevant un
lait de vache non enrichi en vitamine D :
dose supplémentaire de 1 000-1 200 UI/j ;
- enfant de 18 mois à 5 ans puis adolescent
de 10 à 18 ans : deux doses trimestrielles
de 80 000-100 000 UI en hiver (novembre
et février).
Il est, par ailleurs, bien sûr conseillé de s’exposer à la lumière naturelle au moins 10 à
15 min par jour voire 3 à 10 fois plus en
fonction du type de peau.
Pour la vitamine K, deux doses sont recommandées dans les 7 jours suivant la naissance puis une seule dose supplémentaire
un mois après la naissance.
COMMENT OPTIMISER
LE SOMMEIL
DE MON ENFANT ?
La durée du sommeil et sa nature évoluent beaucoup entre les premiers mois
de la vie et l’adolescence. Les heures
régulières apparaissent, puis les siestes
disparaissent peu à peu et à partir de
6 ans, le temps de sommeil par jour
diminue régulièrement jusqu’à l’âge
adulte. Mais à tout âge, le sommeil a
un rôle réparateur indispensable pour
l’organisme et participe à l’apprentissage, la mémorisation et la croissance.
Un temps de sommeil réduit pourrait
aussi favoriser l’obésité infantile.
Les nouveau-nés dorment en moyenne
16 heures par jour. Le sommeil diurne
diminue rapidement vers l’âge de 2
MON ENFANT EST
TOUT LE TEMPS
MALADE DEPUIS QU’IL
EST À LA CRÈCHE.
COMMENT LE
PROTÉGER ?
Les collectivités d’enfants (école,
crèche, halte-garderie) mettent en
contact de nombreux individus dans
un espace restreint : la transmission
des agents infectieux comme les virus
est alors favorisée et, avec elle, son cortège de petites maladies, le plus sou-
ans et le temps de sieste quotidien
commence à disparaître vers 3 ans. À
partir de 6 ans, on observe chez l’enfant une réduction de la longueur des
nuits et un allongement du temps d’endormissement. Entre 10 et 20 ans, le
temps de sommeil se réduit d’environ
2 heures par nuit. Une bonne hygiène
de vie évite les troubles du sommeil.
Un emploi du temps régulier, un environnement calme et l’activité physique
sont indispensables à un sommeil réparateur, tout en limitant le temps passé
devant les écrans.
d’assainir l’air et la température idéale se
situe entre 18 et 20 °C.
Afin de favoriser un bon endormissement,
privilégiez une régularité dans les horaires
des repas, des activités (moments de
jeux, d’échanges…) et des couchers et
des levers (heures fixes). La chambre doit
être calme et avec peu de lumière. L’aération quotidienne de la chambre permet
Évitez la télévision ou tout écran le
soir, de même que les jeux vidéo sur
console, tablette ou ordinateur et
l’utilisation du téléphone mobile sont
déconseillés avant le coucher. L’usage
des écrans est fortement déconseillé
aux enfants de moins de 3 ans. Optez
pour des activités calmes (lecture...)
avant de le coucher. Chez l’enfant,
l’activité physique régulière (au moins
une heure par jour) est recommandée, mais pas dans les 3 heures qui
précèdent le coucher pour éviter toute
gêne à l’endormissement. Attention
également aux boissons énergisantes
qui contiennent des quantités élevées
de caféine (Coca-Cola® par exemple),
car il s’agit d’un puissant stimulant qui
accroît la vigilance.
vent bénignes.
S’il est impossible de les éviter totalement, quelques conseils permettent
de limiter leur propagation ou d’alléger les symptômes :
- Lavez-vous les mains très régulièrement (ainsi que celles de l’enfant).
- Nettoyez le nez de votre bébé et/ou
mouchez-le efficacement.
- Désinfectez les jouets et objets utilisés.
- Aérez le plus possible, matin et soir
en évitant de surchauffer les pièces.
- Respectez le sommeil (avec siestes)
de votre enfant : bien dormir dope le
système immunitaire.
-
Favorisez une alimentation variée
et équilibrée avec des vitamines et
minéraux.
- Évitez les bisous lors des épidémies
et surtout si un membre de la famille
est atteint.
- Demandez conseil à votre médecin
et pharmacien : ils peuvent vous
aider avec la médecine douce par
exemple et vous proposeront les vaccinations recommandées.
Et puis bonne nouvelle : les enfants
qui fréquentent une garderie ou une
crèche contractent plus de maladies
infectieuses, mais sont moins à risque
d’allergies ultérieures !
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SE DIVERTIR
Test
RDÉ
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D
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VOTRE Â
C’EST PÂQUES ! UNE CHASSE AUX ŒUFS
EST ORGANISÉE DANS VOTRE VILLE
VOUS INSCRIVEZ-VOUS ?
oui
non
L’EXCITATION
M’EMPÊCHE DE
DORMIR
non
AVEC UN
PSEUDO
oui
oui
mais
pourquoi ?
non
JE PASSE LA NUIT
À ÉLABORER DES
STRATÉGIES
JE N’ASSUME PAS
non
PETIT
JOUEUR
RIEN À VOIR,
J’AI BU TROP
DE CAFÉ
J’ACCOMPAGNE
MES NEVEUX
non
oui
MYTHO
non
TU NOUS
EMBROUILLES
OU QUOI ?
30 I Activ’Santé I PRINTEMPS 2017 I N°78
TROP PEUR
DE PERDRE !
non
oui
BLACKLISTÉ !
J’AI TOUT
PIQUÉ L’ANNÉE
DERNIÈRE
C’EST PAS
DU JEU
« Grand est celui qui n’a pas perdu son cœur d’enfant », Meng-Tsen, penseur chinois
GRÂCE À CE TEST,
NOUS AVONS
RETROUVÉ NOS
BOUILLES D’ENFANTS !
CE N’EST PLUS
DE MON ÂGE
VIEUX
SCHNOCK
AH, OK…
OH LA MENTEUSE, ELLE
EST AMOUREUSE
oui
LA HONTE
oui
CHOCHOTTE !
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oui
mais
L’ESSENTIEL POUR MON BOUT’CHOU
à prix tout doux
Douceur
Tolérance
Sécurité
L
D
OT E
32 I Activ’Santé I PRINTEMPS 2017 I N°78
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