27 oct. 16 2
A retenir. Théorème des élasticités critiques : ηx + ηm > 1 . Problème des effets-revenus.
Validation empirique de la condition de Marshall-Lerner : non dans les années 1920-
1930, oui dans les années 1960-70, oui mais + faibles ensuite. Question de l’horizon
temporel : condition vérifiée 1 an minimum après la dépréciation-dévaluation.
La courbe en J
A retenir. Masera (1973). Cas de la dévaluation de la livre sterling en 1967. Cas de la dévaluation
du dollar en 1971 : dévaluation d’environ 8% (Smithonian Institute, 18 décembre 1971)
⇒ la balance commerciale continue à se dégrader (-6.8 mds USD en 1972, après -2.7
mds USD en 1971), excédent en 1973 (+8.8 mds USD). Cas de la dépréciation du dollar à
partir de février 1985 (chute de 50%) : redressement de la balance commerciale + de 2
ans et demi plus tard. Rôle des comportements de marge : assez systématiques (cas de
la dépréciation du dollar à partir de 2002 ⇒ augmentation des marges des exportateurs
américains, compression des marges des exportateurs européens et japonais) et
contribuant à retarder le rééquilibrage de la balance courante.
L’hystérèse
A retenir. Définition générale : « la propriété d’un système qui tend à demeurer dans un certain
état quand la cause extérieure qui a produit le changement d’état a cessé. ». Cas de la
surévaluation du dollar avant 1985 : persistance du déficit commercial malgré la sous-
évaluation qui va suivre. Une explication par les « têtes de pont » (Baldwin (1988)).
La question des changes flottants
c) Restaurer de la compétitivité
A retenir. Compétitivité-prix, compétitivité-change, compétitivité-coût. Compétitivité hors-prix,
compétitivité qualité.
Les différentes composantes de la compétitivité-prix
La compétitivité hors-prix
Compétitivité ou productivité ?
II. Taux de change, marché des changes et régimes de change
1) Taux de change : définitions
A retenir. Taux de change au certain / à l’incertain. Taux de change nominal / réel. Taux de
change effectif ; problème de la pondération : exemple des 2 taux de change effectifs de
l’euro calculés par la BCE (20 pays / 20+19 pays).
2) La fixation des taux de change
3) Le marché des changes : acteurs, instruments et opérations
a) Définition, acteurs et évolution du marché
A retenir. Acteurs : banques (marché interbancaire) et banques centrales mais aussi institutions
financières non bancaires. Opérations de gré à gré (principalement) / marchés
organisés. Volume des transactions quotidiennes : 650 mds USD en 1989, environ 5000
mds USD en 2013 (données de la BRI). Place du marché spot : + de 50% des transactions
dans les années 1980, moins d’1/3 aujourd'hui place croissante des marchés dérivés.
Transactions de change liées à des opérations financières : 50 à 100 fois celles liées à
des opérations sur B&S aujourd'hui. Domination du USD : 80% des transactions, contre
40% pour l’EUR et 20% pour le JPY (sur un total de 200%).
b) Transactions spot, forwards et futures, swaps, options
A retenir. Opérations à terme : forwards (gré à gré), futures (marchés organisés : contrats
standardisés, chambres de compensation : appels de marge… ; Chicago Mercantile
Exchange) ; Non-Deliverable forwards. Swaps : swaps cambistes et swaps de devises.
Options : call, put ; Black et Scholes (1973), Merton (1973).