Initiation à la science des aérosols

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Initiation à la science des aérosols
Dr. Martin Aubé
Groupe de recherche et d'applications en physique au Collège de Sherbrooke
Département de physique
Cégep de Sherbrooke, Canada
09/2003
1 Les aérosols
Les aérosols sont des petites particules en suspension dans l'air. À l'instar des gaz à effet de
serre, les aérosols jouent un rôle important dans le bilan radiatif de l'atmosphère. Toutefois
ce rôle est mal quantifié jusqu'à présent ce qui justifie l'intensification des efforts consacrés à
leur étude. En plus de leur impact sur le climat, les aérosols perturbent les observations
astronomiques et les mesures de télédétection.
La taille des aérosols s'étend du centième de micron à quelques dizaines de microns. Plus
la taille d'un aérosol est importante plus son temps de résidence dans l'atmosphère sera
court car il est plus sensibles à la sédimentation gravitationnelle. La sédimentation
gravitationnelle est en effet dominée par le poids de la particule.
Les aérosols sont émis soit par voie naturelle ou soit suite à l'activité humaine (émissions
anthropiques). Les sources peuvent être directes ou indirectes en ce sens qu'il est possible
que certains aérosols prennent naissance suite à la condensation de gaz atmosphériques
alors que d'autres sont directement émis sous forme de particule. Les principales sources
naturelle directes sont les volcans, le feux de biomasse (feux de forêts), le soulèvement de
poussières par les vents au sol (plus important dans les régions arides), par la vaporisation
de l'eau de mer provenant de l'écume en surface (encore une fois provoqué par le vent à la
surface), par la végétation (pollen, spores), etc. Les sources naturelles d'aérosols
secondaires proviennent de réactions chimiques basées sur la conversion de la phase
gazeuse à la phase solide qui prennent place dans la brume et les nuages. Les sources
anthropiques sont principalement concentrées autour des installations industrielles lourdes
telles que les fonderies ainsi que dans les zones à forte densité de population (urbaines) et
proviennent soit de réactions chimiques produites par l'activité humaine, par la combustion de
carburants fossiles et de biomasses ainsi que par la circulation (poussières). Le tableau 1
résume les différentes sources d'aérosols et leur composition.
Tableau 1: Sources d'émissions d'aérosols
Sources naturelles
Primaires
Secondaires
Sources anthropiques
Primaires
Secondaires
Poussières (vent sur
Sulfates à partir de
Poussières de la
Sulfates à partir du
le sol nu)
gaz biotiques
circulation et de
SO2 industriel
l'industrie
Sels marins (vent sur Sulfates à partir du
Suie (combustion de
Organiques carbonés
l'océan)
SO2 d'origine
carburants fossiles et à partir de VOC
volcanique
biomasse)
(Volatile Organic
Compound)
Cendres volcaniques
Organiques carbonés Organiques carbonés Nitrates à partir du
à partir des VOC
(combustion de
NOx
biomasse)
Organiques carbonés Nitrates à partir du
(feux de forêts)
NOx
Suie (feux de forêts)
La composition chimique des aérosols est très variable et dépend à la fois de la répartition
géographique des sources et de la dynamique atmosphérique. La détermination de la
proportion des différents types d'aérosols à un endroit et pour un moment donné n'est donc
pas aisée. Néanmoins, un certain nombre de modèles ont été élaborés afin de décrire la
composition moyenne de la population d'aérosols selon le type d'environnement. Parmi ces
modèles, les travaux de Shettle and Fenn (1979) demeurent une référence valable. Le
tableau 2 résume chaque modèle décrivant la composition de la population d'aérosols pour
les régions rurales, urbaines, maritimes et troposphériques (z>2 km). Notez que le modèle
troposphérique est sensiblement le même que le modèle rural, les grosses particules en
moins (r2 est supprimé).
Tableau 2: Modèle d'aérosol.
χSU
Modèle
χBC χSD χSS
η1
ρ1
log(σ1)
η2
r2 [mm]
log(σ2)
[mm]
0,7
Rural
0
0,3
0
0,999875
0,027
0,35
0,000125
0,43
0,4
0,2 0,24
0
0,999875
0,025
0,35
0,000125
0,4
0,4
(100%)
Urbain (100%)
0,56
Maritime
0
0
0
1
1
0,16
0,4
0
-
-
0,7
0
0,3
0
1
0,027
0,35
0
-
-
(100%)
Troposphère
(z>2 km)
Adapté de Shettle and Fenn (1979) pour une humidité relative de 0% (tableaux 1 et 2). Les
indices 1 et 2 se réfèrent aux modes 1 et 2 de la distribution de taille de l'équation 2.
Dans ce tableau η 1=contribution relative à la concentration totale en particules du mode de
rayon moyen r1, η2=contribution relative à la concentration totale en particules du mode de
rayon moyen r2, σ1 et σ2 =largeur de la distribution de taille correspondante, et χSU, χBC, χSD, χSS
représentent les contributions relatives de chaque type d'aérosols à la concentration totale en
particules.
Tel que l'ont démontré bon nombre de campagnes de mesures sur les aérosols, la
distribution de tailles des aérosols est assez bien décrite par une distribution lognormale
exploitant bon nombre des paramètres décrits ci-haut:

2
2
log 10 r−log10 r i 
i
d r 
n r =
=tot ∑
×exp −
dr
2 log10  i 2
i=1 ln 10r log 10  i   2 

(1)
r = rayon géométrique de la particule
ρtot = concentration totale en particules
Cette distribution n'est ni plus ni moins qu'une distribution normale ou gaussienne exprimée
sur une échelle logarithmique. La figure 1 donne un exemple de ce type de distribution pour
le modèle rural de Shettle and Fenn 1979 tel que décrit au tableau 2.
n(r)
1E+02
1E+01
1E+00
1E- 01
1E- 02
1E- 03
1E- 04
1E- 05
1E- 06
1E- 07
1E- 08
1E- 09
1E- 10
1E- 11
mode 2
grossier
0,00
mode 1
fin
0,01
0,10
1,00
10,00
100,00
r (micron)
Figure 1: Distribution de taille bi-modale lognormale pour le modèle rural de Shettle and
Fenn (1979). La courbe violette représente la somme du mode grossier et du mode fin.
Le profil vertical des aérosol est très variable mais dans l'ensemble l'essentiel des aérosols
est contenu dans les deux premiers kilomètres de l'atmosphère. Il est assez usuel d'adopter
un profil moyen de forme exponentielle décroissante avec une échelle de hauteur de H=2 km.
Il va de soi qu'à proximité de sources importantes, le profil vertical peut s'écarter largement
de ce profil exponentiel.
−z
 z =0e H
(2)
2 Optique atmosphérique
L'atmosphère terrestre absorbe ou rétrodiffuse vers l'espace la presque totalité des longueurs
d'ondes de la radiation solaire incidente. En fait il n'existe essentiellement que deux fenêtres
spectrales pour lesquelles l'atmosphère se montre relativement transparent. La première
fenêtre couvre le spectre visible (0,4 à 0,7 µ m) et les longueurs d'ondes voisines du proche
infrarouge et proche ultraviolet. La seconde couvre le domaine du spectre radio des
longueurs d'ondes de ~0,1 mm jusqu'à ~15 m. La figure 2 illustre la transparence de
l'atmosphère telle que modélisée pour un atmosphère standard des latitudes moyennes
(US62) par MODTRAN. Un agrandissement de cette figure est présenté à la figure 3 pour la
région visible et proche infrarouge. Nous y avons identifié les bandes exemptes de l'effet des
gaz atmosphériques qui sont sujets à une plus grande variabilité (dans l'ordre décroissant
d'importance: H2O, CO2, O3). La contribution individuelle de chacun de ces gaz est illustrée à
la figure 4. Par souci de simplicité, l'étude des aérosols doit se faire à des longueurs d'ondes
peu affectées par ces gaz, ce qui permet d'éviter le problème complexe de la modélisation
spatiale et temporelle de ces gaz. La contribution des autres gaz peut être considérée
essentiellement constante (pour une pression atmosphérique constante) et par conséquent
facile à modéliser. Effectivement, une pression atmosphérique supérieure est indicatrice
d'une masse d'air plus grande et ce qui influe directement (de façon linéaire) sur la
contribution des gaz. Pour l'étude des aérosols, la contribution de ces molécule est vue
comme un bruit qu'il faut soustraire au signal détecté.
Transmission atmosphérique
(modtran)
1
0,9
Transmission
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0
5000
10000
15000
20000
25000
Longueur d'onde (nm)
Figure 2: Transmission atmosphérique telle que modélisée par modtran pour un atmosphère
standard aux latitudes moyennes (US62).
Figure 3: Transmission atmosphérique dans le visible telle que modélisée par modtran pour
un atmosphère standard aux latitudes moyennes (US62). Les zones bleues correspondent
aux bandes spectrales peu influencées par les gaz à grande variabilité.
Transmission de la vapeur d'eau VIS- PIR
1
0,9
Transmission
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
400
500
600
700
800
Longueur d'onde (nm)
900
1000
1100
Transmission de l'ozone VIS- PIR
1
0,9
Transmission
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
400
500
600
700
800
900
1000
1100
longueur d'onde (nm)
Figure 4: Transmission atmosphérique dans le visible telle que modélisée par modtran pour
un atmosphère standard aux latitudes moyennes (US62) pour la vapeur d'eau et le l'ozone.
3 L'épaisseur optique et le coefficient d'Ångström
L'intensité d'un faisceau qui traverse un milieu absorbant et diffusant est diminuée en raison
de l'atténuation par un facteur e
−a
,
où a est défini comme étant l'épaisseur optique des
aérosols (AOD). En réalité il faudrait tenir compte de l'épaisseur optique moléculaire mais
comme nous l'avons identifié précédemment nous considérons que les observations ont été
corrigées pour ce phénomène. L'AOD est le résultat de l'atténuation totale sur toute la
colonne atmosphérique. Il peut être exprimé en fonction du coefficient d'atténuation k e .
z haut
a = ∫ k e  z dz
z bas
(3)
Le coefficient d'atténuation, qui possède des unités de m-1, dépend de la section efficace
d'atténuation pondérée par la concentration en particules. La section efficace  e représente
la surface effective d'interaction couverte par une particule de telle sorte que le rapport de
cette surface sur une surface de référence de 1 m2 soit égale à la probabilité d'interaction
entre la radiation lumineuse et la particule. La section efficace est intimement liée à la taille
de la particule par le biais de l'efficacité d'atténuation Q e . L'efficacité d'atténuation est en
effet définie comme le rapport de la section efficace d'atténuation sur la section géométrique
de la particule.
Q e≡
e
(4)
r2
Le coefficient d'atténuation k e peut être exprimé comme l'intégration sur la taille des
particules de la section efficace  e multipliée par la concentration par unité de taille de
particule d r /dr [unités de particules . m-4], r  étant le nombre de particules par unité
de volume [particules . m-3].
r max
k e = ∫  e  , r 
r min


d r 
dr
dr
(5)
L'atténuation est provoquée par deux types d'interaction entre la matière et la radiation soit
l'absorption et la diffusion (figure 5). Lorsqu'il y a absorption, le photon (grain de lumière) est
capturé par la particule pour être ultérieurement réémis sous une forme dégradée suite à
divers processus thermiques. Lorsqu'il y a diffusion, la radiation est simplement déviée dans
une autre direction. Si nous observons une source lumineuse à travers un milieu translucide,
et que la lumière de la source est plus intense que la lumière diffuse ambiante, les deux
phénomènes conduisent à une réduction de l'intensité de la lumière sortante ou atténuation.
diffusé
absorbés
rétrodiffusé
Avant
Après
Figure 5: Origine de l'atténuation de la radiation. Les petites sphères correspondent au
photons alors que les grandes sphères marrons représentent les aérosols.
La section efficace d'atténuation est simplement la somme de la section efficace de diffusion
et de la section efficace d'absorption.
 e  , r = sc  , r  ab  , r 
Petite démonstration 1: Probabilité de collision
A
σe
Figure 6: Géométrie du problème de l'atténuation
dl
(6)
dP=
N e
A
(7)
N =V = A dl
(8)
dP= e dl
dP
= e =k e
dl
(9)
(10)
Petite démonstration 2: Atténuation exponentielle
dI
dP
=−I
dl
dl
(11)
dI
=−I k e
dl
(12)
dI
=−k e dl
I
(13)
ln  I =−k e lc
(14)
I =e
−k e lc
I =e c e−k
e
l
−k e l
I =I 0 e
(15)
(16)
(17)
Nous définissons a =k e l .
La section efficace et par conséquent a est dépendante de la longueur d'onde. Dans le
spectre visible, a varie en − où  , le coefficient d'Ångström, avoisine l'unité pour une
distribution de taille log-normale centrée sur une taille moyenne de quelques centièmes de
microns. En d'autres termes, dans ce cas, a varie en −≈1/ (diffusion de Mie, Van de
Hulst (1957)). Plus la taille des aérosols est petite, plus  est grand. Une valeur limite
supérieure est toutefois atteinte lorsque ≈4 alors que la limite inférieure est 0. La limite
supérieure correspond au comportement spectral de l'épaisseur optique d'atténuation
associée aux particules beaucoup plus petites que la longueur d'onde telles que les
molécules gazeuses de l'atmosphère (diffusion de Rayleigh). La limite inférieure correspond
au cas où la taille des particules est hautement supérieure à la longueur d'onde. Les micro-
gouttelettes d'eau contenues dans les nuages correspondent à cette condition, ce qui
explique la couleur blanche des nuages. En effet, dans ce cas, toutes les longueurs d'ondes
visibles sont essentiellement diffusées de la même façon.
Le comportement spectral de l'AOD peut donc être décrit à l'aide du coefficient d'Ångström 
par l'équation 2.4.
ln 
=
ln 
1
2
2
1

ou 1 =2 

2
1


(18)
Ici, 1 et 2 sont respectivement les mesures de l'épaisseur optique réalisées aux
longueurs d'ondes 1 et 2 . Le coefficient d'Ångström, comme l'épaisseur optique à deux
longueurs d'ondes, peut donc être considéré comme un indicateur de la taille moyenne de la
distribution de taille des aérosols. Généralement lorsque  est grand, la distribution de taille
est petite et inversement. Toutefois, lorsque la distribution de taille des particules est étroite
(gamme restreinte de tailles), il se peut que le comportement spectral s'éloigne
significativement de l'équation 18 car cette situation favorise le phénomène d'interférence
(constructive ou destructive) entre la lumière diffractée par la particule et la lumière transmise
à travers la particule. Ce phénomène se produit lorsque le retard de phase entre les deux
rayonnements est un multiple de  . La figure 7 illustre le phénomène pour une modélisation
du cas des sphères non-absorbantes. Le comportement spectral oscillatoire de l'efficacité
d'atténuation apparaît lorsque le diamètre des particules est supérieur ou égal à la longueur
d'onde  x=2  r / .
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
- 0,5
ln(Qe)
alpha
-1
- 1,5
-2
- 2,5
-3
0,1
1
10
100
Paramètre de taille (x=2πr/λ)
Figure 7: Comportement spectral de l'efficacité d'atténuation Q e et du coefficient d'Ångström
(alpha) pour une sphère non absorbante selon Van de Hulst (1957), section 11.22.
4 La mesure de l'épaisseur optique des aérosols
L'AOD peut être déduite à partir d'observations terrestres ou satellitaires. Les photomètres
solaires au sol (ou héliophotomètres), regroupés au sein de réseaux tels que AERONET
(Holben et al., 1998), AEROCAN (Bokoye et al., 1999), et MFRSR (Multi-Filter Rotating
Shadowband Radiometer, Harrison et Michalsky, 1994) permettent une caractérisation locale
de l'épaisseur optique des aérosols présents le long de la ligne de visée. Ces données sont
ponctuelles avec une très bonne couverture temporelle. L'inversion d'images satellitaires sur
des cibles sombres (DDV ou marines) permet de déterminer l'AOD sur un plus large domaine
spatial. Ce type d'inversion a d'abord été appliquée aux données du capteur AVHRR qui
possède deux canaux dans le visible. La méthode d'inversion repose sur l'hypothèse d'une
réflectance faible et invariante de la cible au sol. Elle a été appliquée avec succès aux
surfaces océaniques (Rao et al., 1989). Sur les cibles terrestres, les techniques d'inversion
des images satellitaires ont surtout été appliquées aux poussières du Sahara (p. ex. Dulac et
al., 1992). Aucune méthode systématique n'a été mise en place pour l'inversion à l'échelle
globale sur les cibles terrestres contiguës. Par contre, pour les cibles de végétations
sombres, quelques algorithmes ont été mis au point (p. ex. Holben et al., 1992). Le capteur
MODIS (Salomonson et al., 1989) offre un avantage certain sur AVHRR car il possède un
canal dans le bleu ainsi qu'un canal dans le proche infrarouge (SWIR). Dans le bleu, la
réflectance du sol est moindre et la diffusion par les aérosols est plus grande ce qui facilite
leur détection. La méthodologie développée sur la végétation sombre peut donc être étendue
à d'autres surfaces qui ne sont pas nécessairement sombres dans les autres canaux visibles
(Kaufman et Tanré, 1998). Le canal proche infrarouge facilite la discrimination de la
végétation. Le capteur POLDER est aussi particulièrement bien adapté à la détection des
aérosols car il possède des canaux polarisés. Le signal mesuré par les canaux polarisés est
dominé par la diffusion atmosphérique et la contribution du sol est relativement faible
(Herman et al., 1997; Deuzé et al., 2001).
Pour une région donnée, l'échantillonnage temporel des images satellitaires est faible
(quelques images par jour ou par semaine, sans compter l'absence de données pour les
zones et périodes nuageuses) et les techniques d'inversion satellitaires comportent une plus
grande incertitude que les mesures effectuées par les photomètres solaires. Il est bon de
noter que même si les mesures aux photomètres solaires sont filtrées et considérées plus
précises, elles peuvent tout de même être contaminées par la présence de fins nuages ce qui
représente une source d'erreur potentielle. Cette contamination peut être révélée par une
fluctuation temporelle en dent de scie (si les nuages ne sont pas trop homogènes) qui peut
être manuellement détectée par l'utilisateur. Ce phénomène est bien visible sur les données
de la figure 8 (b) qui proviennent de la station AEROCAN à Sherbrooke. Sur la figure 8 (b),
les valeurs les plus faibles seraient plus représentatives de la contribution des aérosols.
Les erreurs typiques liées aux mesures de l'AOD sont de ±0,02 pour les photomètres solaires
et 0,05±0,2 AOD (pour le capteur MODIS).
(a)
(b)
Figure 8: Épaisseur optique des aérosols mesurée par la station AEROCAN à Sherbrooke
pour (a) un ciel dégagé et (b) un ciel partiellement nuageux.
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