Centre International de Recherche sur l’Environnement et le Développement UMR 8568 (ENPC / CNRS / AgroParisTech / EHESS) UMR CIRAD Demande de reconnaissance Contrat quadriennal 2010-2013 Dossier administratif et scientifique Département SHS et/ou EDD du CNRS 10 octobre 2008 BILAN DOSSIER SCIENTIFIQUE I-1 Les programmes de recherche I-2 Bilan quantitatif Table des matières I.1 Les Programmes de recherche Le CIRED : un itinéraire scientifique.………………………………………………………3 I.1.1 Croissance, modes de développement et capital naturel.................................................. 13 I.1.1.1 Le programme de modélisation « hybride » Imaclim/ Nexus.............................. 13 I.1.1.2 Scénarios énergétiques et stratégies de réduction des gaz à effet de serre .......... 14 I.1.1.3 Les tensions énergie-alimentation : Nexus agriculture-usage des sols................ 15 I.1.1.4. Couplage usages des sols et cycle du carbone : le modèle OSCAR................... 16 I.1.2. Coûts environnementaux, vulnérabilités et adaptation..................................................17 I.1.3. Décision en Univers controversé et principe de précaution ..........................................19 I.1.3.1. Tempo des décisions face au changement climatique ........................................ 19 I.1.3.2 Approches alternatives au modèle bayesien ........................................................ 20 I.1.3.3. Comprendre la formation des perceptions .......................................................... 20 I.1.4. Economie et gestion publique : entre régulation par le marché, contraintes de service public et exigence environnementales ...................................................................................21 I.1.4.1. Politiques publiques et soutenabilité des réformes concurrentielles dans l’électricité et le gaz ........................................................................................................ 21 I.1.4.2. Instruments d’internalisation des coûts environnementaux en contexte de ‘second rang’ ................................................................................................................... 23 I.1.4.3. Gestion de l’eau, entre nouvelles raretés et nouvelles exigences ....................... 25 I.1.5. Contributions en théories de la négociation et de la délibération..................................26 I.1.5.1. Rôle de la prospective dans la gestion des écosystèmes et des ressources en eau ......................................................................................................................................... 26 I.1.5.2. Rôle de l'analyse économique dans la négociation climat .................................. 26 I.1.5.4. Eclairages de la théorie des jeux sur l’analyse historique de la négociation climat............................................................................................................................... 27 I.2.1. Articles dans des revues internationales ou nationales avec comité de lecture répertoriées dans les bases de données internationales (ACL)............................................32 I.2.1.1 ACL A paraître .................................................................................................... 37 I.2.1.2 Articles soumis..................................................................................................... 39 I.2.2. Articles dans des revues avec comité de lecture non répertoriées dans des bases de données internationales (ACLN) ............................................................................................39 I.2.3. Articles dans des revues sans comité de lecture (ASCL) .............................................40 I.2.4. Conférences données à l’invitation du Comité d’organisation dans un congrès national ou international (INV) .............................................................................................................42 I.2.5. Communications avec actes dans un congrès international ou national (ACT) ............47 I.2.6. Communications orales sans actes dans un congrès international ou national (COM) 51 I.2.7. Communications par affiche dans un congrès international ou national (AFF).............57 I.2.8. Ouvrages scientifiques (ou chapitres) (OS) ..................................................................58 I.2.9. Ouvrages de vulgarisation (ou chapitres de ces ouvrages) (OV)..................................62 I.2.10. Directions d’ouvrages (DO) .........................................................................................62 I.2.11. Autres publications (AP)..............................................................................................63 I.2.12. Thèses soutenues (TH)...............................................................................................65 I.2.13. Habilitation à diriger les recherches (HDR) .................................................................67 I.2.14. Rapports / Expertise (RAP) .........................................................................................67 I.2.15 Valorisation et brevets, Autres formes de production (brevets, ouvrages, rapports d’expertise,…) (VAL) ..............................................................................................................70 I.2.16 – Enseignement et formation par la recherche 2004-2008 ..........................................72 I.2.16.1 Importance de la formation par la recherche dans l’unité.................................. 72 1 I.2.17. Liste des enseignements du CIRED ...........................................................................76 I.2.18 Information et culture scientifique et technique ............................................................85 I.2.18.1 Diffusion de l’information et de la culture scientifique et technique ................ 85 I.2.18.2 Liste des différentes actions I . C. S .T .............................................................. 85 I.2.19. Actions de formation permanente des personnels de l’unité.......................................88 I.2.20 - Hygiène et sécurité ....................................................................................................89 2 Le CIRED : un itinéraire scientifique (1971- 2008) Le projet scientifique du CIRED reste marqué par son origine. Fondé en 1971 à l’EHESS sur une problématique de l'harmonisation environnement-développement en réponse aux thèses du club de Rome sur les limites de la croissance, le CIRED est un centre dédié à l'étude des relations entre les modes de régulation économique et la genèse des univers techniques qui structurent les rapports entre les activités humaines et l’environnement biophysique naturel et construit. Il s'agit d'appréhender comment les institutions, les incitations économiques et les conventions sociales formatent les choix techniques et les modes de consommation, puis d'étudier les rétroactions économiques et sociales de leurs impacts environnementaux. Ces questions touchent à l’articulation court terme - long terme. C’est pourquoi les travaux en économie du développement, en économie publique et en analyse institutionnelle conduits au CIRED ont toujours été sous-tendus par un effort de modélisation prospective et par un dialogue constant avec les sciences de la nature et les sciences de l'ingénieur. Cette pluridisciplinarité, transcrite dans la composition même de l’équipe lui a permis de relever le défi d’une analyse intégrée des enjeux du développement durable : prise en compte des interdépendances entre secteurs d’activité et entre types d’enjeux (sécurité énergétique et alimentaire, climat, risques technologiques, globalisation économique, résorption de la pauvreté). Cette pluridisciplinarité explique l’adossement institutionnel actuel du CIRED. Equipe EHESS puis URA EHESS- CNRS en 1977, elle intégra le dispositif de recherche de l’ENGREF en 1996, de l'ENPC en 2000 et du CIRAD en 2004, lorsque ces institutions se saisirent des questions que la problématique du développement durable posait aux secteurs d’activité dont elles ont la charge, affirmant ainsi leur volonté de les traiter dans un cadre intégré et non par juxtaposition d’approches sectorielles. Le CIRED a en outre toujours marqué son souci de lier des contributions théoriques et méthodologiques à des travaux visant à éclairer la délibération publique. Ceci explique une tension permanente entre la validation académique et une présence dans les cercles d’expertise au niveau international et national. Outre l’intérêt scientifique de l’accès à des données de première main, du repérage des questions émergentes et de la compréhension des pratiques décisionnelles, ce style d’intervention nous a historiquement permis de participer directement à de processus internationaux d’expertise débouchant sur des décisions institutionnelles importantes dans le champ de l’environnement1. Le CIRED a ainsi assuré depuis 1994 l’essentiel de la contribution française au groupe III du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat, le Giec, prix Nobel de la Paix. 2007, avec dix auteurs principaux et, à deux reprises, un Convening Lead Author. 1 Lien environnement/développement : Conférence de Stockholm (1972) ; dossier nucléaire dans les pays en développement ; Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement, Agence Internationale de l’Energie Atomique 1978-1981) ; usage international des outils d’incitation économique, Organisation de Coopération et de Développement Economiques 1994 ; stratégies climatiques : Rio de Janeiro (1992), deuxième, troisième et quatrième rapport du Giec 1994-2000), Protocole de Kyoto (1997-2004), économie des psychotropes, Programme des Nations Unies de Contrôle International des Drogues, impact des politiques climatiques sur les politiques de développement (Banque Mondiale 2006-2008). 3 En France, en dehors de son soutien technique à la négociation climat depuis 1992, l’équipe est régulièrement appelée par les principaux ministères (travaux du CAS 2 , présidence du conseil scientifique « Concertation Décision et Environnement » du MEDAD et contribue aux interventions de l’IDDRI 3 . Elle a aussi une longue expérience de collaboration avec les principales entreprises énergétiques françaises (EDF, Total), de grandes entreprises industrielles, en particulier dans le cadre du réseau Entreprises pour l’Environnement avec Véolia, Suez, Lafarge, Arcelor-Mittal, la SNCF, des agences de développement (l’AFD, l’ADEME), des organisations non gouvernementales (CFDT, WWF, Réseau Action Climat, réseau Pugwash, 4 ) Ce positionnement explique que, pour sa stratégie de publication, le CIRED ait été conduit à : - diversifier ses supports de publications scientifiques qui vont aujourd'hui de revue d'économie généralistes ou spécialisées à des revues interdisciplinaires à dominante sciences humaines comme sciences a-humaines, en passant par des revues d’autres disciplines (météorologie, biogéochimie, mathématiques appliquées) - être présent dans des revues intellectuelles généralistes - participer à des expertises et des rapports officiels pour l’administration publique française, des institutions internationales, ou pour des organisations professionnelles. Ainsi, le CIRED contribue à la production annuelle du World Energy Outlook de l’Agence Internationale de l’Energie, à l’expertise de la Banque Mondiale sur le dossier climat-développement et aux travaux de l’Ocde sur l’évaluation des risques climatiques. La présence de l’équipe dans plusieurs réseaux d’excellence internationaux au-delà du GIEC et des réseaux établis lors de réseaux d’excellence européens sera détaillée dans la description des opérations de recherche. On notera simplement que le CIRED est membre actif du Energy Modelling Forum animé par l’université de Stanford et l’International Energy Workshop animé par l’International Institute for Applied Systems Analysis, de Climate Strategy, consortium européen sur l’interface science/décision en matière de changement climatique, du Réseau Recipe avec le Potsdam Institute Climate Impact Research, Imperial College (London) et la Fondazione Eni Enrico Mattei (Italie), du réseau TRANSUST 5 , du Réseau Emerging Energies, Emerging Landscapes financé par l’ESF (European Science Fondation). En France, au-delà des réseaux établis lors de divers projets ANR, le CIRED est aujourd’hui situé au cœur d’un dispositif francilien de recherche sur les questions de développement durable : - Direction du GIS R2DS en Ile-de-France sur le développement durable (70 équipes rattachées à un nombre important d’institutions d’enseignement et de recherche de la région parisienne 6 ) 2 Centre d’Analyse Stratégique 3 Institut du développement durable et des relations internationales 4 Le réseau Pugwash rassemble des personnalités des mondes universitaire et politique qui œuvre à réduire les dangers de conflits armés et travaille à la recherche de solutions coopératives dans la résolution des problèmes globaux. 5 Le projet TranSust rassemble une communauté de 11 équipes de recherche européennes autour de la modélisation de la transition vers un développement durable. Il s'est construit autour de deux contrats successifs avec la Commission Européenne qui ont permis une comparaison approfondie et le développement concerté des modèles maintenus par chacune des équipes participantes dont le modèle IMACLIM du CIRED dans sa version statique. L'opportunité et les modalités d'un troisième contrat sont en cours de discussion entre les équipes constituant le noyau dur du projet. 6 Universités de Paris I, Paris VI, Paris XI, Paris XII, Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Paris Est, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Ecole Normale Supérieure, Ecole Polytechnique, Ecole des Mines de Paris, Ecole des Ponts, AgroParisTech, Ecole Centrale de Paris, Supelec, Cemagref, IRD, CNRS 4 - Membre du GIS-Climat Ile-de-France : Cnrs, Commissariat à l’Energie Atomique, Ecole Polytechnique, Universités Versailles Saint-Quentin et Pierre et Marie Curie Direction du GIS Larsen (Electricité de France, Paris-Sud) sur les systèmes électriques Participation au programme Cirad-Inra Agrimonde. En matière de formation supérieure, notre positionnement est marqué par le fait que, dès les années quatre-vingt dix, l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées et l’Ecole Nationale du Génie Rural et des Eaux et Forêts ont souhaité intégrer la dimension développement durable dans les formations d'ingénieurs, y compris celles des Corps d’Etat. Le CIRED était alors en France le seul point d'appui crédible pour ce faire et il a été un des centres porteurs du DEA « Economie de l’Environnement et des Ressources Naturelles » créé dans les années 1990, et précurseur du Mastère Economie du Développement Durable 7 . Au-delà, le CIRED intervient à L’Ecole Nationale des Ponts et Chaussée, l’Ecole Normale Supérieure, AgroParistech ENGREF, l’Ecole Nationale des Techniques Avancées, l’Université Paris-Est et l’Université du Mans. Le CIRED est ainsi particulièrement impliqué dans le cursus post master de l’Engref (économie, sociologie et gestion de l’environnement, prospective…). Au total, le défi relevé depuis 33 ans est celui de la construction en France d’un centre de taille suffisante pour contribuer de façon efficace à la forte dynamique de recherche enclenchée à l’échelle internationale autour des dossiers du développement durable. L’enjeu est ici de disposer d’un lieu d’accumulation de compétences sur la durée permettant entre autres une mémoire longue des faits et des confrontations scientifiques, une maîtrise de données primaires de plus en plus diversifiées et une capacité d’initiative intellectuelle dans le formatage des débats internationaux. Une marque concrète de la réussite de ce projet est le rôle du CIRED comme formateur de chercheurs et d’experts internationaux : si l’on s’en tient aux doctorants ou chercheurs ayant séjournés au le CIRED depuis 1985, on notera outre six chercheurs CNRS 8 , un enseignant-chercheur à l’université de technologie de Troyes 9 et au centre de recherche sur l’écologie industrielle et le développement durable, deux experts à l’OCDE 10 , un à la Commission Européenne 11 , quatre à la Banque Mondiale 12 , un chercheur au CIRAD et un à l’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité 13 , quatre professeurs d’université au Brésil 14 dont l’un a été vice-ministre de l’énergie, le directeur de service d’économie maritime de l’IFREMER 15 , le directeur général du département de la science, de la technologie et de la normalisation de l’agence chinoise de protection de l’environnement 16 , un fonctionnaire du Ministère de l’Environnement 17 un expert d’ONG internationale 18 , un membre du Cabinet du Ministre de l’Agriculture 19 et enfin huit cadres du secteur Université Paris X, Ehess, AgroParistech, Ecole des Ponts, Mines de Paris, Polytechnique, Institut Français du Pétrole, 7 8 Philippe Menanteau, Jean-Michel Salles, Frederic Ghersi, Minh Ha Duong, Sandrine Mathy. 9 Nicolas Buclet 10 11 Giap Van Dang 12 Philippe Ambrosi, Christophe de Gouvello, Pierre Audinet, Azedine Ouerghi 13 Abigaïl Fallot, Nacer Lalam 14 Mauricio Tolmasquim , Gisela Pires Do Rio, Emilio La Rovere, Ricardo Cunha da Costa 15 Régis Kalaydjian 16 Yu De Hui 17 Christine Cros 18 Damien Demailly 19 Vincent Gitz Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires. Richard Baron, Ysé Serret 5 industriel 20 . Au total, il s’agit bien d’un centre de formation à la recherche et par la recherche semble-til assez efficace. Tableau synthétique des publications 2004-2008 21 Articles dans des revues internationales ou nationales à comité de lecture répertoriées dans les bases de données internationales TOTAL 126 Revues d’Economie 69 Revues de Gestion, Sciences Sociales 16 Revues Interdisciplinaires et autres disciplines 41 Articles dans des revues à comité de lecture non répertoriées dans les bases de données internationales 7 Articles dans des revues sans comité de lecture 35 Communications avec actes dans un congrès international ou national 60 Communications orales sans actes dans un congrès international ou national 90 Communications par affiche dans un congrès international ou national 6 Ouvrages et contributions à des ouvrages scientifiques 67 Ouvrages de vulgarisation (ou chapitres de ces ouvrages) 6 Directions d’ouvrages 13 Thèses soutenues 19 TOTAL 429 Le contrat quadriennal portait sur la période 2005-2008. Les recommandations reçues nous ont incités à rapporter les résultats sur la période de 2004-2007. Nous agrégeons ici les résultats sur la période 2004-06-2008. Ceci ne correspond pas à une volonté de gonfler artificiellement les résultats. 20 Christophe Defeuilley, Lionel Cauret, Thierry Chapuis, Emmanuel Fages, Thierry Lepesant, Benoît Simon, Khalil Helioui, Laurent Gilotte, Mourad Ayouz. 21 Pour les chercheurs attachés au CIRED n’ont été retenues que les publications résultant de travaux en relation avec les programmes de l’équipe. 6 Ce tableau correspond à 253 publications de rang A (articles dans des revues internationales ou nationales à comité de lecture répertoriées dans les bases de données internationales, communications avec actes dans un congrès international ou national, ouvrages et contributions à des ouvrages scientifiques) au sens de l’AERES soit sur une période de 4,5 ans 56,5 publications en moyenne, soit 3,1 publications par chercheur en équivalent temps plein en moyenne annuelle pour un nombre total de chercheurs de 18,5. En s’en tenant strictement aux revues à comité de lecture, cela donne un ratio de 1,51 publications par chercheur en équivalent temps plein en moyenne annuelle. Répartition des publications dans les revues à comité de lecture Publications CIRED 2001-2004 dans des revues à comité de lecture TOTAL DES PUBLICATIONS TOUTES REVUES A COMITE DE LECTURE REPERTORIES DANS LES BASES DE DONNES INTERNATIONALES Revues internationales d'économie à comité de lecture répertoriées dans les bases de données internationales Actualité Economique AEI Brookings Joint Center Annals of Public and Cooperative Economics Ecological economics Economic and Political Weekly Economic Modelling Energy Economics Energy Journal Energy Policy Energy Studies Review Environmental and Resource Economics Environmental Modeling and Assessment Forest policy and Economics Futures International Labour Review Journal of Comparative Social Welfare Journal of Economic Behavior and Organisation Journal of Economic Theory Journal of Risk and Uncertainty Land use policy Post-Communist Economies Public Choice Recherches Economiques de Louvain Resource and Energy Economics Risk Analysis Theory and Decision Utilities Policy World Development World economics Nbre de publications 126 Nbre de publications 2 1 1 9 1 1 3 6 7 1 4 1 1 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3 1 2 1 1 7 Total Revues nationales d'économie à comité de lecture répertoriées dans les bases de données internationales Economie appliquée Economie rurale Economies et Sociétés Revue d'Economie Politique Revue Economique Revue Française d'Economie Revue Tiers Monde Total 58 Nbre de publications 1 1 2 3 2 1 1 11 Revues internationales de gestion, sciences sociales répertoriées dans Nbre de publications les bases de données internationales Cahiers de Géographie du Québec Environmental Science and Policy Technology Analysis and Strategic Management 1 1 1 Total 3 Revues nationales de gestion, sciences sociales répertoriées dans les Nbre de publications bases de données internationales Annales des Mines, gérer et comprendre Futuribles Hermès Les cahiers de la sécurité Négociations Non proliferation Review Pensée (la) Politique et Management Public Revue Oceanis Total Revues internationales interdisciplinaires et autres disciplines répertoriées dans les bases de données internationales Agricultural and Forest Meteorology Agroforestry Systems 1 2 1 1 3 1 1 2 1 13 Nbre de publications 1 1 8 Annals of Operation Research Applied Mathematics Letters Climate Policy Climatic Research Climatic Change Ecological Modelling Environmental Modelling and Science Environmental Sciences Europhysics letters Global Environmental Change Hydrology and Earth System Sciences International Journal of Approximate Reasoning International Journal of Global Environmental Issues ICES Journal of Marine Science Journal of Applied Meteorology and Climatology Journal of Atmospheric Science Journal of Climate Journal of Functional Analysis Journal of Geometry and Physics Journal of Mathematical Biology Journal of Theoretical Biology Landscape Research Science System and Control Letters Transportation Science Waste Management Journal Total 1 2 2 1 5 1 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 36 Revues nationales interdisciplinaires et autres disciplines répertoriées Nbre de publications dans les bases de données internationales 1 Comptes Rendus de l'Académie des Sciences 1 Comptes rendus Géoscience 1 Espace Géographique 2 Natures Sciences et Sociétés Total 5 9 Classement des revues par ordre décroissant du nombre de citations « g » selon la base de données « Harzing Publish or Perish » Revue Nombre d'ACL Science Journal of Climate World Development Ecological Modelling 1 2 1 1 Facteur d'impact source : HPP 20002008 H = 388 ; g = 595 H = 83 ; g = 120 H = 74 ; g = 109 H = 50 ; g = 83 Journal of Theoretical Biology Climatic Change 1 H =53 ; g = 78 1.414 5 H =55 ; g = 77 1.870 B Ecological Economics 9 H = 60 ; g = 82 1.549 A* Journal of Economic Theory Agricultural and Forest Meteorology Europhysics Letters 1 1 H = 54 ; g = 79 H = 50 ; g = 76 0.816 2.323 A 1 H = 52 ; g = 73 2.6 Journal of Economic Behavior and Organisation Energy Policy 1 H =50 ; g = 72 0.722 A 7 H = 43 ; g = 63 1.901 A Environmental and Resource Economics Systems and Control Letters Climate Research Waste Management Journal Journal of Risk and Uncertainty Journal of Functional Analysis Annals of Operations Research Energy Economics 4 H = 35 ; g = 58 1.237 A 1 1 1 1 H=35 ; G=58 H =33 ; g = 54 H = 35 ; g = 52 H =34 ; g = 51 1.071 0.710 1.3 1.122 A 1 H =38 ; g = 50 0.893 1 H =35 ; g = 49 0.504 A 3 H = 34 ; g = 49 1.557 A Economic and Political Weekly Transportation Science ICES Journal of Marine Science Risk Analysis Climate Policy 1 H = 33 ; g = 49 1 1 H=36 ; G=49 H=31 ; G=48 1.427 1.934 3 2 H = 32 ; g = 47 H =29 ; g = 44 1.9 0.667 Journal of Mathematical Biology Economic Modelling Journal of Geometrics and Physics Land Use Policy Applied Mathematics Letters Hydrology and Earth System ScienceS Global Environment Change 1 H=33 ; G=44 0.806 1 1 H=22 ; G=41 H=28 ; G=40 0.375 0.769 1 2 1 H = 26 ; g = 40 H = 24 ; g = 39 H = 25 ; g = 39 1.213 0,699 2.270 2 H = 54 ; g = 38 3.9 Facteur d'impact ISI 26.372 3.6 1.565 2.077 Classement CNRS - section 37 A* A* B A B 10 Energy Journal 6 H =25 ; g = 37 1.575 A Economie et société 2 H = 34 ; g = 37 International Journal of Approximate Reasoning Environmental Science and Policy Futures Technology Analysis and Strategic Management Agroforestry Systems La revue économique Forest Policy and Economics Environmental Modelling and Assessment Theory and Decision World Economics Annals of Public and Cooperative Economics Revue d'Economie Politique Utilities Policy Hermès Landscape Research Post-Communist Economies La Pensée Resource and Energy Economics AEI Brookings Joint Center 1 H = 27 ; g = 36 1.220 1 H =25 ; g = 34 1.415 2 1 H=25 ; G=33 H = 21 ; g = 33 0.843 1 2 1 H =24 ; g = 31 H = 10 ; g = 27 H = 20 ; g = 26 0.603 0.898 1 H = 18 ; g = 26 1.279 A 1 1 1 H=16 ; G=26 H = 16 ; g = 26 H =18 ; g = 24 0.377 0.715 A 3 2 1 1 1 1 1 H = 17, g = 24 H = 15 ; g = 21 H = 14 ; g = 21 H = 12 ; g = 21 H = 14 ; g = 19 H = 11 ; g = 16 H = 11 ; g = 15 1 H = 10 ; g = 14 International Journal of Global Environmental Issues Revue Tiers Monde Public Choice Cahiers de géographie du Québec Futuribles Annales des Mines, gérer et comprendre Recherches Economiques de Louvain Journal of Applied Meteorology and Climatology Journal of Atmospheric Science Nonproliferation review Environmental Sciences Cahiers de la sécurité Economie appliquée Natures, Sciences, Sociétés Revue française d'économie Négociations Economie rurale Energy Studies Review l’Espace Géographique 1 H = 10 ; g = 13 1 1 1 H = 9 ; g = 13 H = 4 ; g = 12 H = 9 ; g = 11 2 1 H = 8 ; g = 11 H = 7 ; g = 11 1 H = 8 ; g = 11 1 H = 8 ; g =10 1.888 1 H = 7 ; g = 10 2.755 1 1 1 1 2 1 3 1 1 1 H = 8 ; g = 10 H=6;g=8 H=6;g=7 H=4;g=6 H=5;g=6 H=4;g=6 H=4;g=5 H=5;g=5 H=4;g=5 H=5;g=5 A B B B 0.340 0.033 1.050 A A B B 0.1 B 11 Actualité Economique 2 H=4;g=5 Journal of Comparative Social Welfare Politique et Management Public Environmental Modelling and Science Compte-rendu Académie des Sciences Revue Océanis C.R. Géosciences International Labour Review 1 H=3;g=3 2 H=2;g=3 1 H=2 ; G=2 1 H=2;g=2 1 1 1 H=2;g=2 H=1;g=1 H=1;g=1 Revue Nombre d'ASCL La recherche Etudes Pour la Science Projet Courrier de la Planète Revue de l’énergie Les Cahiers Français Ecologie et Politique Environnement et technique Liaison Energie et Francophonie Oil, Gas and Energy Law 1 1 5 1 2 6 3 2 1 2 Facteur d'impact source : HPP 20002008 H=16 ; G=29 H=6 ; G=17 H=5 ; G=9 H=6 ; G=7 H=4 ; G=4 H = 4; G = 4 H=3 ; G=3 H=3 ; G=3 H=2 ; G=2 H=2 ; G=2 2 H=2 ; G=2 C B B Facteur d'impact ISI Classement CNRS - section 37 Devant le caractère encore instabilisé des systèmes de référencement de publications, la coexistence de plusieurs types de facteurs d’impact et l’inégale couverture des disciplines, nous avons choisi de classer cette liste de publication par ordre décroissant avec le « g » de Harzing calculé sur la période 2000-2008, afin de tenir compte de la dynamique récente des différents supports de communication. Ceci donne la couverture la plus large des revues qui ne présente pas d’incohérence graves par rapport au facteur d’impact Web of Knowledge. Par ailleurs, il a été décidé, ce qui est la règle générale au CIRED, de rendre explicite dans le rapport global de l’équipe le classement des supports bibliométriques auxquels les chercheurs de l’équipe ont recours en y reportant les trois principales grilles disponibles mais sans demander aux chercheurs de les reporter sur leurs fiches personnelles. 12 I.1 Les programmes (2004-2008) et leurs résultats I.1.1 Croissance, modes de développement et capital naturel Les problèmes d’articulation court terme/long terme posées par les enjeux de développement durable ne peuvent être traités en disposant d’outils de prospective des interdépendances entre l’économie, les techniques et l’environnement naturel et construit. C’est pourquoi nous avons ouvert dès les années quatre-vingt dix un chantier qui a connu une avancée décisive dans le précédent contrat quadriennal, à savoir la construction d’une architecture de modélisation, Imaclim-Nexus, qui vise à dépasser les limites des modèles d’équilibre général existants de façon à avoir une meilleure représentation : - des liens dynamiques entre la croissance économique et les styles de développement (modes de consommation (C), styles technologiques (T), mode de localisation (L)) ; cela suppose un modèle de croissance endogène articulé avec une description du contenu technique du développement, - de la liaison entre les équilibres en quantités physiques et les équilibres en valeur; l’enjeu est de s’assurer, par un dialogue rigoureux entre ingénieurs et économistes, que les images économiques projetées soient à la fois cohérentes et soutenues par des systèmes technologiques plausibles, - de l’hétérogénéité des comportements décisionnels des agents et secteurs économiques, le recours systématique à l’hypothèse d’anticipation parfaite devenant peu tenable en raison des incertitudes, de la volatilité des signaux économiques, des controverses sur la technologie, des paramètres politiques et géopolitiques des décisions, et des horizons temporels impliqués, - de déséquilibres dus à des erreurs d’anticipation que l’inertie des systèmes technicoéconomiques empêche de corriger aisément. Représenter des économies en dehors de leur sentier de croissance optimal est nécessaire pour étudier les coûts d’adaptation face à des chocs endogènes ou exogènes (chocs pétroliers, risques climatiques) et les espaces possibles de stratégies sansregret. I.1.1.1 Le programme de modélisation « hybride » Imaclim/ Nexus Une des percées méthodologiques majeures du programme Imaclim-Nexus est la possibilité de s’affranchir des fonctions de production standard (KLE ou KLEM) dont le domaine de validité pour la description des possibilités technologiques est restreint au voisinage d’un sentier optimal. Appliquées pour étudier des distorsions fortes par rapport au sentier de référence (prix du carbone entraînant de profondes modifications des prix relatifs par exemple) elles ne garantissent pas que les systèmes techniques qui sous-tendent implicitement les économies projetées sont techniquement faisables (voire ne violent pas les lois de la thermodynamique). On est aujourd’hui à la fin d’un cycle initié au début des années quatre-vingt dix et où, malgré la mise en garde de Solow 22 , les modèles d’équilibre 22 « this ’Wrinkle’ is acceptable only at an aggregate level (for specific purposes) and implies to be cautious about the interpretation of the macroeconomic production functions as referring to a specific technical content » in Solow RM. (1988) « Growth Theory and After », American Economic Review 78(3), 307-317 13 général se sont fondés sur une interprétation abusive des fonctions de production qui ont été une source de malentendus avec les sciences de l’ingénieur. La solution que nous avons élaborée pour éviter le recours à des fonctions standard consistent en une procédure « d’hybridation » où les équilibres à chaque point du temps sont respectés en valeur et en indicateurs physiques ; ces indicateurs permettent de traduire les expertises d’ingénieur sur les potentiels technique ou sur les niveaux de consommation de biens et services (voyageurs – kilomètres, surfaces habitées etc …). Les comportements sont décrits soit via des fonctions compactes soit par des spécificités de chaque secteur, soit des formes réduites (dites Nexus) de modèles sectoriels plus désagrégés. Cette dernière option est aujourd’hui retenue pour le NexusEnergie avec le modèle Poles du Lepii, le modèle World Energy Model de l’Agence Internationale de l’Energie, pour le Nexus – Industrie (en collaboration avec le Lepii et Enerdata) et pour le Nexusagriculture usages des sols. La procédure de résolution, par pas annuel, est itérative : les équilibres statiques, où les coefficients techniques et les équipements des consommateurs sont constants (seul peut évoluer le taux d’utilisation des capacités productives) envoient des vecteurs de signaux économiques aux modules Nexus qui, à leur tour, déterminent les nouveaux coefficients techniques pour le calcul de l’équilibre suivant. L’inadéquation des stocks d’équipements résultants des décisions passées et des « stocks optimaux » pour les systèmes de prix en vigueur est source de déséquilibres transitoires qui compliquent la résolution du modèle. Le modèle ne reposant pas sur les fonctions de production « well behaved » et permettant l'existence de sur ou sous capacité de production des équipements, sa résolution plus difficile à maîtriser, algorithmiquement, que celle des modèles d'équilibre classique, et est plus gourmande en temps de calcul. Ces difficultés ont été désormais maîtrisées grâce à une programmation sur un logiciel Scilab mis au point à l’Enpc. Le modèle a été publié in International Journal of Global Environmental Issues [ACL à paraître n°23] et est en cours de parution comme Working Paper de la Banque Mondiale. Par ailleurs, comme il participe d’un effort mené sur les modélisations hybrides dans quelques équipes mondiales de référence (MIT, Maryland, PIK) ce travail, et sa reconnaissance internationale, nous a permis de coordonner un numéro spécial de The Energy Journal [ACL 70] et [ACL 46]. I.1.1.2 Scénarios énergétiques et stratégies de réduction des gaz à effet de serre Sur ces quatre dernières années, Imaclim-R a tout d'abord été utilisé pour éclairer les enjeux macroéconomiques des politiques énergétiques sous contrainte d’objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre : redéploiement industriel, flux de capitaux, marchés de l’emploi, dualisme social et pauvreté, pays émergeants. Ces travaux se sont déployés avec le soutien, en France, du Programme GICC (Gestion et Impacts du Changement Climatique) du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable et Ademe [Val 6], [Val 21] et [RAP 11], MIES (Mission Interministérielle de l’Effet de Serre), de l’ONERC (Observatoire National des Effets du Réchauffement Climatique) [RAP 16] et de la Fonddri dans le cadre d’un programme pluriannuel soutenu par Entreprises pour l’Environnement (un consortium de 12 entreprises industrielles dont EDF, Suez, Total, SNCF, Ciments Lafarge, Arcelor-Mittal), 2004- en collaboration avec le Lepii (CNRS) et Enerdata [RAP. N° 10]. 14 Ils ont été présentés lors de plusieurs colloques scientifiques nationaux [COM 75 et 58] et internationaux ( l’IEW 2007 et 2008) [COM 7, 8, 9]. ]: La reconnaissance internationale de l’originalité de notre contribution a été marquée par notre invitation au Réseau d’excellence européen ENSEMBLES [RAP 13] où nous avons participé à l’exploration de trajectoires intensives en carbone à la demande de la Banque Mondiale, à la préparation du rapport Dancing with Giants: China, India, and the Global Economy présenté lors de la conférence annuelle de l’Institute of Policy Studies (Singapore), au sein du chapitre « Energy and Emissions: Local and Global Effects of the Rise of China and India » [OS 9]. Le succès de cette expérience, a fait que le modèle Imaclim-R, cette fois couplé au modèle WEM (World Energy Model) de l’Agence Internationale de l'Energie, a été utilisé par cette organisation pour son World Energy Outlook en 2007 et 2008. Ces travaux ont permis de mettre en lumière l’importance des coûts de transition créés par l'inertie des systèmes sociaux techniques, et qui font que nos évaluations des coûts des politiques climatiques sont plus pessimistes que celles recensées dans le quatrième rapport du Giec. Ces coûts sont dus à la contradiction entre la nécessité de prix du carbone significatifs pour déclencher une bifurcation précoce des investissements d'infrastructures (énergie, bâtiment, transports), et le fait que de tels prix provoquent dans les pays émergeants un effet revenu négatif sur les ménages et une hausse des coûts de production (industries d’équipement, transformation des matériaux) d’une ampleur trop forte pour espérer les compenser par des transferts de revenus directs ou indirects (allocation généreuse de permis d'émission négociables). A cela se rajoute la force des « effets rebond » dans le secteur des transports si les gains sur l'efficacité des moteurs ne sont pas compensés par une fiscalité carbone et par des politiques d'infrastructures et de maîtrise de l'étalement urbain. Ces conclusions conduisent à réviser la conception des politiques climatiques en montrant l'importance de dispositifs de court terme pour la réorientation des investissements d'infrastructures des pays émergeants, d’une diversification des signaux économiques au-delà du seul prix du carbone (prix du foncier et de l'immobilier, coût du capital, choix inter-modaux dans le domaine des transports, plans d'urbanisme) et d’une évaluation des co-dividendes d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre : sécurité énergétique et maîtrise des besoins de capitaux dans les secteurs d'infrastructures. Comme nous venons de le voir, ces résultats sont très récents ce qui explique le décalage entre leur réception dans les cercles d’expertise et leur valorisation académique (hormis les communications dans des colloques internationaux). Une stratégie de publication dans des revues scientifiques a été lancée qui doit se déployer en 2008-2009. D’ores et déjà un premier article a été publié par The Energy Journal [ACL 20] dans un numéro spécial sur la modélisation du changement technique endogène et un deuxième par Climate Policy [ACL 27] sur les coûts économiques de la transition vers des sociétés à très basse intensité carbone (plafonds de concentration à 450 ppm tous gaz). I.1.1.3 Les tensions énergie-alimentation : Nexus agriculture-usage des sols La création d’un module Nexus agriculture - usage des sols a été lancée en 2006 pour saisir les liens entre la question alimentaire, le problème énergétique et la question climatique. Cela suppose de décrire les impacts des demandes alimentaires, énergétiques, de biodiversité et de stockage du carbone sur : les grandes filières de production agricoles et d'élevage, les forêts gérées et forêts primaires ; les transformations à long terme de l’usage des sols sous contrainte de ressource en eau ; les rentes foncières et celles associées à la chaîne de production des différentes commodités et services (agriculture familiale ou agri-business, classes de ménages, urbains ou ruraux etc.…). Ces paramètres sont critiques pour étudier les dynamiques de déforestation tropicale, la viabilité de la bio- 15 énergie à grande échelle, ou l’impact de la bio-énergie et du stockage de carbone sur le prix des aliments. Une pré-condition pour réaliser une modélisation hybride pour l’agriculture du même type que celles dont nous disposons pour l’énergie était de disposer d’équilibres en quantités physiques, autrement dit de bilans ressources/emplois de biomasses alimentaires. Ces derniers ont été élaborés en kilocalories alimentaires, pour 156 entités géographiques représentant la quasi-totalité des surfaces mondiales émergées, hors Sahara occidental et Antarctique, et ceci sur 42 années consécutives (1961-2003). Ils sont issus du traitement de plusieurs millions de données de la FAO relatives aux productions, échanges et usages (alimentation humaine, alimentation animale, valorisations agricoles non-alimentaires, semences, pertes…) de 120 lignes de produits représentant la quasi-totalité des volumes de biomasse utilisées dans le monde à des fins alimentaires. Ils sont doublement équilibrés à l’échelle globale : suivant cinq agrégats correspondant à l’origine des produits (végétaux, animaux ruminants, animaux monogastriques, eaux douces, eaux marines), et suivant les macronutriments alimentaires (glucides, lipides et protéines). Ces travaux sont largement mobilisés par la prospective INRA-CIRAD Agrimonde (« Agricultures et alimentations du monde en 2050 ») qui, engagée en juin 2006, s’appuient sur le MEA (Millennium Ecosystem Assessment) et l’IIASTD (Millennium Ecosystem Assessment). Les premiers résultats de cette prospective (cf. http://www.cirad.fr/upload/en/communique/Cirad-Inra-Agrimonde-GB.pdf) ont été présentés à l’occasion du colloque international « Partnerships-Innovation-Agriculture » qui s’est tenu à Paris le 3 juin 2008, colloque dont les conclusions ont été transmises au sommet sur l’alimentation qui se déroulait parallèlement à Rome. En parallèle, a été menée à bien la construction d'une version prototype du modèle Imaclim incluant le secteur agricole et les dynamiques d'usage des sols. Cette version a été testée sur le dossier de la compétition entre la production alimentaire et la production énergétique dans le cadre du projet européen Matisse. Elle a donné lieu à deux working papers [AP 22, AP 20]. Le premier décrit une première version du module Nexus et de son articulation avec Imaclim. Le second est une étude de cas sur l’impact de la production de biocarburants sur l’économie brésilienne et en termes d’usage des sols à l’horizon 2030. Une synthèse de nos travaux sur la biomasse au Brésil a par ailleurs été publiée dans World Development 23 [ACL à paraître 16]. Notre apport sur la compréhension des liens entre usage de la biomasse, usage des sols et développement s'est concrétisé par notre participation à un article publié dans Environmental Science & Policy [ACL à paraître 24] avec un réseau de chercheurs de plusieurs pays. I.1.1.4. Couplage usages des sols et cycle du carbone : le modèle OSCAR En préparation du couplage du futur du modèle Nexus Land-Use avec les modèles de cycle du carbone pour la prise en compte des interactions entre dynamiques d’occupation des sols et changement climatique, nous avons construit le modèle OSCAR, forme réduite du cycle global du carbone, mais incluant une partie détaillée des impacts anthropiques sur la végétation et développé 23 Through the assessment of three decades of the Alcohol Program in Brazil, the paper shows that adequate public policies regarding biomass production can deliver direct benefits like energy security improvement, foreign exchange savings, local employment generation, reduced urban air pollution and avoided CO2 emissions. Moreover, the paper shows that Brazilian produced ethanol has faced economies of scale, technical progress and productivity gains and is no longer dependent on subsidies to be competitive. The paper also examines the potential in Brazil for fostering other biofuels, namely biodiesel obtained from vegetable oils, as well as their implications on sustainable energy development. 16 en liaison avec le LSCE. Intégré dans un schéma économique d'optimisation intertemporelle (RESPONSE-sq), il a permis de repenser le statut de la séquestration biologique dans les stratégies climatiques. Les principaux résultats méthodologiques ont été présentés dans plusieurs colloques internationaux : AGU Chapman Conference, [AFF 1]; European Geophysical Society - American Geophysical Union; et publiés dans des revues interdisciplinaires (Global Biogeochemical Cycles; Climatic Change [ACL. 48]. La démonstration originale de l'existence d'une différence structurelle, du point de vue de l'atmosphère, entre les émissions liées à la déforestation et les émissions fossiles, a été retenue dans les Comptes-rendus de l’Académie des Sciences. Les implications de cette différence de statut sur les méthodes de calibrage du cycle du carbone lui-même (répartition des puits de carbone entre continents et océans) ont fait l'objet d'un chapitre dans un ouvrage scientifique [OS 8] à San Diego. I.1.2. Coûts environnementaux, vulnérabilités et adaptation Cette opération est dédiée à l’étude des mécanismes qui président à la transformation d’un impact environnemental en dommage (ou bénéfice) économique et social. Notre originalité est ici de considérer non pas la valeur d’un impact environnemental en soi, mais le fait que son coût social dépende du degré de fragilité des sociétés qu’il affecte. C’est une question de capacité prédictive, de gestion des alertes et de mécanismes de solidarité et d’assurance mais aussi de la capacité des économies affectées à résorber les déséquilibres engendrés. C’est pourquoi nous avons mené en parallèle des efforts méthodologiques portant sur : - la détection et le contrôle des dynamiques non-linéaires pouvant surgir de l’interface entre des systèmes gouvernés par des lois internes différentes et présentant des degrés d’inertie et des temps caractéristiques hétérogènes. Comme l’a montré l’expérience de la modélisation de l’interface océanatmosphère, de nombreuses difficultés apparaissent si on se contente de coupler ‘en l’état’ des modèles pré-existants sans identification des risques de dynamiques non linéaires donnant lieu à des « surprises ». La mise en place de cadres analytiques communs et de langages précis de traduction (type mini-ker) entre modèles a eu pour but de réduire la tension entre simulation prospective et analyse des mécanismes de base des systèmes modélisés. Cet outil, utilisé dans une partie des travaux ci-après à été publié dans un article pour Europhysics Letters [ACL 74], utilisé pour démontrer l’impact des temps caractéristiques des systèmes sur le coût économique du changement climatiques in Environmental Modelling and Assessment [ACL 58]. D’autres applications ont été présentées dans des conférences internationales (INV 32, INV 33, INV 34]. - l’élaboration de modèles de croissance avec déséquilibre comme ‘cœur économique’ de modèles intégrés couplant économie et changements de l’environnement global. Il est déterminant, pour traiter du développement durable, de reprendre le chantier des situations de transition vers des sentiers de croissance stabilisés (Solow, 1988 ; Arrow, 1989). Le point clef est ici de faire le lien entre les fluctuations de court terme – les cycles endogènes et/ou chocs externes – et les tendances de long terme, et d’étudier comment des sociétés soumises à des frictions techniques et institutionnelles sont plus vulnérables à des contraintes environnementales et à des chocs non anticipés, que les économies idéalisées des modèles d’équilibre. Dans le même esprit qu’Imaclim, on a travaillé ici sur le modèle NEDyM - Non-Equilibrium Dynamic Model qui peut être interfacé avec des formes réduites de modèles d’impact environnemental et des modèles de ressources. La structure de ce modèle a été publiée dans Journal of Economic Behavior and Organization [ACL 62]. Deux articles ont été publiés in Ecological Economics pour mettre en évidence l’importance d’une analyse des déséquilibres dans l’évaluation des effets dynamiques des catastrophes naturelles [ACL 64] et [ACL à paraître 15]. 17 - les conséquences socio-économiques des catastrophes naturelles : nous nous sommes ici attachés à aborder les différents aspects de l’évaluation économique des catastrophes : évaluation des pertes directes [ACL 58 et 59] et [ACL 17], des pertes indirectes liées aux interruptions de production et aux infrastructures, de la réponse des prix de la reconstruction, des risques pour le système financier, de la rupture des réseaux sociaux et familiaux, des coûts de la protection et de son efficacité (des digues jusqu’aux systèmes assurantiels). Les méthodes mises en jeu vont de modèles économiques « entrée-sortie » à des modèles économiques en réseau ou des modèles d’économie géographique, etc. On a également choisi de se focaliser, quand c’est possible, sur les systèmes urbains, dont la vulnérabilité est à la fois élevée et en forte augmentation. Le modèle ARIO (Adaptive Regional Input-Output Model) publié dans Risk Analysis [ACL 67], développé pour évaluer les conséquences de l’ouragan Katrina sur la Nouvelle Orléans [ACL 59], propose maintenant des versions sur Copenhague et Mumbai, développées dans le cadre du projet de l’OCDE sur la vulnérabilité des villes côtières. - l’évaluation des dommages du changement climatique, compte tenu des comportements d’adaptation. Le diagnostic qui sous-tend nos travaux, à savoir les biais méthodologiques qui expliquent que les dommages économiques et sociaux du changement climatique sont sous-estimés par les études existantes a été formulé in World Economics [ACL 65] et la Revue d’Economie Politique [ACL 63]. Des essais d’approches alternatives, permettant de représenter de façon plus réaliste les obstacles à l’adaptation ont été publiés in Climatic Change [ACL 60] sur l’adaptation des villes, sur les stratégies d’adaptation face à un climat incertain et sur les effets du changement climatique sur la stabilité et la sécurité [DO 6] Un volant de travaux spécifiques a été consacré au cas des cyclones sur la côte des USA avec des propositions méthodologiques publiées dans un chapitre de synthèse « A Roadmap to Assess the Economic Cost of Climate Change with an Application to Hurricanes in the United States » [OS 31] publié dans l’ouvrage « Climate Change and Hurricanes », Elsner et Jagger (Eds). Des travaux spécifiques ont également été consacrés à l'agriculture en Afrique de l'Ouest (Programme AMMA), où la forte variabilité inter-annuelle de la mousson permet d'évaluer les conséquences des variations de la pluviométrie en conditions réelles. Un article a été publié dans Agricultural and Forest Meteorology [ACL 8]. Enfin, la possibilité de couvrir les paysans contre cette variabilité à l'aide d'assurances basées sur des indices météorologiques a fait l'objet d'un article en préparation, présenté aux journées "environnement" 2008 de l'AFSE à Toulouse et au congrès annuel 2008 de l'AFSE. 18 I.1.3. Décision en Univers controversé et principe de précaution Pour beaucoup de questions de développement durable, il faut se résigner à décider « hors de toute connaissance de causes » et l’incertitude scientifique peut devenir l’otage de jeux stratégiques peu propices au discernement d’un consensus minimal pour agir avant qu’il ne soit trop tard. C’est pourquoi le CIRED a développé de longue date une problématique spécifique, celle de la décision en univers controversé et du principe de précaution dont l’enjeu est d’empêcher tout autant la préemption du futur par le présent qu’une dictature du futur sur le présent au nom de menaces sur les générations futures. La reconnaissance de l’originalité de l’approche du CIRED explique que Minh Ha Duong, membre de l’équipe du CIRED consacrée à ces questions ait participé au 4e rapport d'évaluation du Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat, en participant à la rédaction du chapitre II [RAP 25], au groupe transversal sur la bonne prise en compte de l'incertitude dans le rapport du groupe III [RAP 1] et au panel scientifique GIEC sur l'analyse de l'évolution des pratiques du GIEC au cours des 4 rapports successifs dans les trois Groupes de Travail dominés respectivement par la Climatologie, l'Ecologie et l'Economie. Outre les publications du GIEC, ces travaux qui portent sur la gestion des désaccords dans un processus de décision publique, ont été publiés in Climatic Change [ACL 86] et dans Global Environnemental Change [ACL 56]. I.1.3.1. Tempo des décisions face au changement climatique Les coûts économiques du décalage temporel entre le temps de la connaissance, et de l’expérience immédiate des problèmes et celui de l’action sont très fortement liés au couple inertie – incertitude : sans inertie, les coûts de la correction des erreurs sont négligeables et les capacités d’adaptation des sociétés illimitées. C’est en tirant les implications de ce constat que nous avons développé des outils pour l’analyse normative sur la base du contrôle optimal avec espérance d’utilité et révision bayésienne des croyances au fur et à mesure de l’acquisition de nouvelles informations. Le modèle Response, héritier des modèles Diam et Start, est un modèle intégré compact utilisé pour l’étude du tempo des politiques climatiques. Il incorpore un module de croissance économique, des courbes de coûts d’abattement des émissions, un cycle du carbone et un modèle de réponse climatique. Calé sur les résultats des deux programmes précédents, analyses de sensibilité comprises, il intègre les inerties spécifiques des phénomènes et les effets d’irréversibilité environnementale et technologique. Ce dispositif est utilisé pour étudier, pour différentes visions de la solidarité intergénérationnelle et divers degrés d’aversion au risque et à l’ambigüité de l’information, un ensemble de dossiers clefs du dossier climat. Sur la période 2004-2009, les travaux sur ce modèle ont donné lieu à trois types de production : - une contribution au débat suscité par le rapport Stern, rapport dont nous avons montré les limites en matière de traitement de l’incertitude et de prise en compte des mécanismes d’apprentissage sur le changement climatique et dont les résultats ont été publiés dans la Revue d’économie politique [ACL 71] et dans Ecological Economics [ACL 64], - une étude du tempo optimal de la séquestration biologique du carbone dans lequel nous avons récupéré les acquis du modèle OSKAR concernant le cycle du carbone pour discuter dans quelle 19 mesure une séquestration massive du carbone doit être faite dès aujourd’hui pour ralentir le rythme des émissions nettes ou plus tard, comme « safety valve » au cas où une aggravation des inquiétudes sur les risques climatiques exigeraient un pivotement particulièrement brutal des systèmes énergétiques. Ces travaux ont été publiés in Energy Journal [ACL 49] et présenté à l’International Energy Workshop [COM 1], - sur le rôle du captage et du stockage du carbone sur le tempo optimal de l’action notamment dans la perspective de technologies de rupture qui permettraient de capter le CO2 directement à partir de l’air. Dans un sens, cela réduit l’irréversibilité de l’accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, ce qui pourrait être vu comme un argument pour réduire le degré d’urgence de l’action à court terme. De l’autre cet effet peut être compensé par des risques de relargage en cas de non étanchéité absolue des réservoirs. Ces travaux ont été publiés in Climatic Change [ACL 73] et in Climate Policy [ACL 47]. Cette tradition de travaux au sein du CIRED nous a amené à participer à une réflexion internationale collective sur la question du tempo de l’action, publiée in Climatic Change [ACL 86]. I.1.3.2 Approches alternatives au modèle bayesien En situation de controverses scientifiques, les approches bayésiennes sont limitées par la nécessaire pondération des experts qui risque d’éliminer les opinions minoritaires et donner une cartographie biaisée des risques. C’est pourquoi nous avons travaillé sur la fusion des opinions d’experts à l’aide du Modèle des Croyances Transférables et proposé une procédure de fusion hiérarchique : partition des experts en écoles de pensée à l’aide des méthodes de sociologie des sciences ; agrégation des croyances à l’intérieur des groupes avec l’opérateur de conjonction prudente ; combinaison des croyances par l’opérateur de disjonction non-interactive (on suppose qu’au moins l’une des écoles de pensée s’imposera, sans dire laquelle). Cette procédure offre un meilleur équilibre des points de vue que la simple moyenne, en particulier elle ne pondère pas les opinions par le nombre d’experts qui y souscrivent. La méthode a été illustrée sur le cas de la sensibilité climatique (ACL à paraître 11] et au cas du cancer du poumon [Risk Analysis : ACL 55]. Dans ce dernier article, on a pu proposer une formalisation pratique de la notion de cohérence lorsque l’opinion des experts s’exprime sous forme de bornes à propos des risques attribuables à divers facteurs (une limite sur le risque du radon, à partir des opinions sur les effets de la cigarette et de l’amiante, sur le cancer du poumon). I.1.3.3. Comprendre la formation des perceptions Un troisième chantier est ouvert au CIRED qui porte directement sur la formation des croyances et des perceptions. Il se déroule selon trois modalités : - des développements en économie expérimentale ; outre une réflexion sur la notion même d’expérimentation en économie nos travaux se sont ici surtout centrés sur le rôle des incitations monétaires dans la révélation des préférences [Revue d’Economie Politique, ACL 31; ACT 9] et sur les liens entre probabilités subjectives et grandeurs des pertes (publication in The Journal of Risk and Uncertainty [ACL 33 ]. - des travaux sur les perceptions du captage et le stockage du CO2 avec un atelier d’observation les interactions des parties prenantes sur le sujet, y compris les ONG environnementales et un sondage TNS SOFRES. Les résultats obtenus ont été largement diffusés dans la presse nationale 20 (6% des Français donnent une définition exacte de la CSC, l’approbation de la technologie est de 59% a priori, tombant à 38% après un exposé orienté sur ces risques). Ceci ne constitue que le point de départ d’un travail en sociologie mené avec l’IFP, le BRGM, l’INERIS et d’autres partenaires privés, le pilote CSC de Total à Lacq. En attendant une valorisation des résultats définitifs dans les revues scientifiques internationales, nous avons publiés nos premiers acquis actuels dans Environnement et Technique [ASCL 21]. - des travaux sur valorisation des biens et services environnementaux, en particulier de la biodiversité. Autour du cas emblématique de l'indemnisation des dommages psychologiques causés par les marées noires, il s'agissait de confronter l'approche de l'indemnisation proposée par l'analyse économique au processus de négociation des dispositifs juridiques conduisant à la reconnaissance des types de dommages et des justifications à l'indemnisation en cas de dommages la biodiversité. Un article de synthèse a été retenu par la revue Océanis [ACL à paraître 14] dans son numéro spécial sur les marées noires. I.1.4. Economie et gestion publique : entre régulation par le marché, contraintes de service public et exigence environnementales Plusieurs composantes de la problématique du développement durable forcent à revisiter les outils de l’économie publique : longueur des horizons temporels, existence de controverses scientifiques, tiers absents (générations futures, déficit de porte-parole), boucles dynamiques entre institutions et systèmes techniques et genèse d'équilibres multiples, importance des effets d’équilibre général dans des économies sous contrainte de compétition internationale. Le programme développé au CIRED croise travaux en économie publique stricto sensu et travaux en sciences de gestion et ils portent, avec des poids inégaux, sur trois secteurs d’infrastructure publique à savoir l’énergie, les transports et l’approvisionnement en eau. I.1.4.1. Politiques publiques et soutenabilité des réformes concurrentielles dans l’électricité et le gaz Les nouvelles politiques énergétiques visent une maîtrise de la demande d’énergie et une diversification des portefeuilles énergétiques, intégrant une plus forte présence des technologies non carbonées. Elles s’inscrivent dans un mouvement de réformes concurrentielles des secteurs de l’électricité et du gaz soumis désormais à de nouveaux instruments dits « hydrides », en ce qu’ils croisent l’obligation propre aux normes et l’incitation propre aux instruments basés sur le marché. Nos travaux sont partis d’une interrogation sur la soutenabilité de réformes qui conduisent à l’abandon progressif des coordinations d’ingénieurs. Le nouveau régime de concurrence achoppe sur un certain nombre de réalités comme la volatilité des marchés qui résulte de la non-stockabilité de l’électricité et le caractère capitalistique des équipements. Ceci provoque trois niveaux d’effets inattendus: les nouveaux modes de formation des prix de court terme sont porteurs de risque et de renchérissement du coût du capital; une orientation des investissements vers des techniques peu capitalistiques mais plus émettrices de carbone ; la difficulté croissante à se doter des marges de capacités suffisantes pour assurer la sécurité de fourniture dans toutes les situations. 21 Nous avons en particulier montré : - la portée générale de la question du déficit des incitations à investir dans le cadre des nouvelles structures de concurrence, ceci par une analyse institutionnelle comparée entre pays développés et pays en développement dans Energy Policy [ACL 37], - la nécessité de tolérer l’intégration verticale et des arrangements contractuels de long terme contraires aux principes purs du marché dé-intégré verticalement [ASCL 14] et d’adjoindre une rémunération des capacités disponibles en plus de celle des marchés de gros pour susciter des investissements risqués en centrales de pointe. (Utilities Policy [ACL 40 et 45]) article en coordination d’un numéro spécial de cette revue [DO 5]), - les effets redistributifs résultant de l’intégration des marchés électriques en lieu et place des baisses de prix attendues de l’abaissement des barrières au commerce. Les parcs technologiques étant rigides, les prix s’alignent sur le producteur le moins efficace et les consommateurs des pays à production efficace subissent des hausses de prix par rapport à la situation antérieure. Ceci nous a conduit, dans un article en cours de révision pour Energy Policy à proposer une réallocation vers les consommateurs de leur pays du windfall profit reçus par les producteurs efficaces (ACL soumis 7), - les effets de concentration de l’oligopole électro-gazier sur le marché européen, avec le risque de pouvoir de marché renforcé et d’un pouvoir d’influence sur les politiques publique (barrière à l’investissement en technologies propres décentralisées, stratégie centrée sur le développement des productions, taxation environnementale, etc.) ; ces travaux, menés dans le cadre du projet REFORM group ont été publiés en 2004 dans un ouvrage co-dirigé chez Elsevier [DO 4], - les effets de pouvoir de marché de long terme sur les marchés électriques ; par des modèles de jeu en concurrence imparfaite, on a montré, dans un article pour Energy Economics [ACL à paraitre 8] des possibilités de retards à l’investissement pour faire monter les prix de court terme. On a identifié les effets positifs de l’intervention d’une entreprise « bénévolente » dans le jeu concurrentiel pour déjouer ces stratégies de restriction d ‘investissement, de même que ceux des contrats de long terme, - les effets sur la technologie nucléaire : une analyse menée dans le cadre des travaux du Comité pour l’histoire économique de la France [OS 24] montre comment l’efficacité du programme français est attribuable à l’existence d’une configuration institutionnelle appropriée pour accompagner les apprentissages industriels sur horizon lointain dans un contexte de fortes controverses technologiques, et comment cette efficacité associée aux notions de sécurité et de service public a conduit à la forte résilience de l’organisation industrielle du secteur électrique français face aux prescriptions de libéralisation radicale [ACL 38]. Une analyse de la sélection des combinaisons organisationnelles et financières qui peuvent accompagner le réinvestissement en centrales nucléaires dans les différents types d’industries libéralisées (ACL 40 et 41] a parallèlement été conduite pour : a) monter les limites de schémas décentralisés issus du paradigme de la Modern Finance avec financement sans recours où les producteurs prennent par projet tous les risques d’investissement, b) l’intérêt de modes d’organisation particuliers (coopérative de consommateurs ou de gros revendeurs), d’entreprises verticales à équipements pour le développement de nouvelles capacités nucléaires. Ces travaux se sont accompagnés d’un travail de structuration d‘une communauté de recherche autour de l’analyse des imperfections des réformes électriques et gazières, notamment par la création en 2006 du Gis LARSEN regroupant des équipes d’économistes de l’université Paris sud (ADISGRJM), d’EDF R&D et du CIRED. D’autre part l’intégration dans le réseau européen d’excellence 22 CESSA (Coordinating Energy Security in Supply Activities) regroupant des instituts leaders (EPRG Cambridge, Comillas Universitad Madrid, Network Institute Louvain, DIW Berlin, Cerna Ecole des Mines, etc.) et des industriels autour de la direction de la Commission européenne a créé l’opportunité de systématiser l’analyse des combinaisons institutionnelles encadrant la relance des investissements en technologies non carbonées centralisées et capitalistique en contexte concurrentiel. De même pour le réseau européen REFORM Group (Free University of Berlin, Technical University of Delft, Norwegian Business School, Greenwich University, etc,…) sur les réformes concurrentielles et les stratégies d’entreprises oligopolistiques. I.1.4.2. Instruments d’internalisation des coûts environnementaux en contexte de ‘second rang’ Les recommandations de l’économie publique pour internaliser les coûts environnementaux se heurtent à un implementation gap symptomatique, en dehors des contraintes d’acceptabilité politique, de la difficulté a) de l’arbitrage entre effet incitatif de long terme et effets de court terme dans un contexte d’incertitude, de changement technique endogène et d’articulation de plusieurs niveaux d’acteurs et de régulation b) de la co-existence de plusieurs enjeux environnementaux très hétérogènes de part leur capacité d’être traduits en signaux économiques simples c) des questions de compétitivité internationale en économie ouverte. Nous avons abordé cette thématique sous plusieurs angles : - Les choix des structures de coordination. Les travaux de Weitzman ont clarifié les termes du choix entre signaux-prix et normes dans un contexte d’incertitude sur les coûts environnementaux, mais ces termes peuvent changer si on introduit l’impact des instruments en contexte de changement technique endogène et d’incertitude. Nous avons montré dans un article in Environmental and Resource Economics [ACL 89] comment ces considérations augmentaient le domaine de validité d’une coordination par le prix. Au sein de l’option coordination par les quantités nous avons montré, in dans Resource and Energy Economics [ACL 92], pourquoi, contrairement à l’intuition l’incertitude était rarement un argument pour établir les obligations quantitatives en fonction des niveaux d’activité des industries (output based constraints) au lieu de contraintes globales. - L’hybridation des instruments d’incitation. La dernière décennie à vu se développer les recours à de nouveaux instruments de politiques énergétiques et environnementales appelés «hybrides » parce qu’ils jouent sur obligation et incitation (e.g. tarifs d’achat, certificats « verts », zones de développement éolien, certificats « blancs », labels énergie, normes minimales d’efficience énergétique …). Les politiques qui leur correspondent concernent l‘ensemble des acteurs, depuis des acteurs politiques impliqués dans la planification territoriale des infrastructures ou les industriels intervenant sur chacun des maillons de différentes filières, de la production à sa mise à disposition pour le consommateur. Un premier groupe de travaux sur les régimes de droits échangeables a montré que, s'agissant de technologies capitalistiques, la volatilité des prix et son impact sur la sécurisation des investissements dans la durée est un paramètre qui risque d'affaiblir l'efficacité dynamique de l'instrument avec des conséquences négatives qui l'emportent sur l’incitation à réduire les coûts en statique pour faire face à la concurrence de coordination par les prix à susciter chez les acteurs une gestion des risques de marché qui soit compatible avec des investissements sur des technologies capitalistiques. Ceci a en particulier été analysé dans le cas de la promotion des renouvelables dans des articles pour Ecological Economics [ACL 43] et pour Energy Studies Review, [ACL 36] et pour le Bulletin de la Banque Européenne d’investissement [OS 22]. 23 Un deuxième groupe a porté sur la maîtrise de la demande et la performance énergétique des produits finaux par les mix d’instruments comportant la labellisation, les règlementations, les taxes, les subventions publiques, et les obligations sur les fournisseurs d’énergie à subventionner l’efficacité énergétique chez leurs clients. L’efficacité de ces instruments est analysée, dans un article pour la Revue de l’Energie avec un régime de concurrence qui pousse les fournisseurs à transformer leur offre d’énergie en offre de services [ASCL 12 et 14 ; ACL 36]. - L’internalisation des coûts environnementaux en économie ouverte. Le renforcement des politiques environnementales se heurte aux risques que l’inégalité des contraintes entre pays fait peser sur la compétitivité des industries soit en termes de compétitivité produit soit en termes de valeur des firmes. Comprendre en quoi ce risque est aggravé ou atténué selon les outils de coordination employés passe par une clarification des mécanismes en jeu lorsqu’un même système couvre des secteurs hétérogènes quant à leur taux de croissance, à leur taux de rotation du capital, à leur taux de transmission hausse des coûts/hausse des prix, à leurs potentiels techniques d’abattement et à leur structure du capital. Cette clarification doit tenir compte des jeux stratégiques dans des procédures séquentielles de négociation des objectifs et où interviennent plusieurs niveaux de régulation (Etats nationaux, Union Européenne, Accords Internationaux). Pour les secteurs intensifs en énergie (ciment, aluminium, sidérurgie) nos travaux se sont appuyés sur le modèle CASE et nous ont permis d’examiner les types d’allocation et les risques de « fuites » de pollution dans le cas du ciment [ACL 28], de l’impact du système EU-ETS sur la compétitivité de l’industrie européenne [ACL 27]. Parmi les résultats collatéraux de ce programme, il y a la question des outils d’observance d’accords internationaux et/ou de protection par rapport à des contraintes environnementales fortement asymétriques, relative à la question des taxes aux frontières et des règles de l’OMC. Nous avons discuté leur efficacité dans un article de la Revue Economique [ACL 28] et dans un chapitre d’ouvrage co-édité à MIT press par Roger Guesnerie et Henry Tulkens [OS 12]. - La gestion des intégrations d’échelles: paysages et innovation dans le cas de l’éolien. les enjeux liés à l’articulation des échelles et à la prise en compte des hétérogénéités sociales ou territoriales sont particulièrement importants dans le cas des énergies nouvelles et décentralisées, comme le montre de façon claire le dossier éolienne. Nous avons conduit sur ce thème un programme de recherche international comparant le développement et la mise en œuvre des politiques éoliennes dans différents pays européens et ce programme a constitué une base de structuration d’un réseau international et interdisciplinaire qui couvre aujourd’hui une trentaine de partenaires et une 15 de pays : organisation d’un « Exploratory Workshop » financé par la Fondation Européenne pour la Science (ESF) [RAP 41]; organisation de session de conférence internationale [COM 64]; coordination de deux numéros spéciaux de Landscape Research [DO 8] et Land Use Policy [DO 9]. De premiers résultats sur la décentralisation de la politique énergétique française ont été publiés in Energy Policy [ACL 84], sur le rôle des planifications locales dans l’acceptabilité de nouvelles infrastructures énergétiques dans Land Use Policy [ACL à paraître 21] et sur les recompositions sociales et territoriales qui accompagnent le déploiement des éoliennes in Landscape Research [ACL à paraître 20]. Cette analyse des enjeux de la diversification énergétique en lien avec la planification territoriale et la recomposition des paysages à été généralisé dans [ACLN 6]. Elle devrait se poursuivre dans le cadre d’un projet de Theme EUROCORE coordonnée par le CIRED et conduit par 14 partenaires (11 pays) a été soumis en 2008 à l’ESF [VAL 25]. - Infrastructures de transports et systèmes urbains. A l’échelle macroéconomique, le modèle crée sera couplé au modèle d’équilibre général Imaclim dans lequel de nouveaux modules centrés sur la ville seront intégrés. Les interactions entre l’urbanisation, la croissance urbaine, le développement économique et leurs implications sur le changement climatique à l’échelle globale 24 seront ainsi analysées. Nous aurons également recours aux instruments de la nouvelle géographie économique présentés dans Environmental and Resource Economics [ACL 50]. L'organisation des systèmes urbains de transport joue un rôle important dans les trajectoires d'émissions de gaz à effet de serre en raison de son impact sur la mobilité. Nous avons montré, par exemple in Ecological Economics [ACL à paraître 10] l'influence des réseaux de transport sur les déplacements pendulaires. Or, jusqu'ici, les modèles énergétiques se sont développés hors de tout dialogue avec les modes de transport. Un premier enjeu était donc d'intégrer dans un même cadre analytique les différents déterminants de la consommation énergétique des zones urbaines que sont, avec les prix de l'énergie, la taille des villes et leur organisation spatiale, leur densité, les préférences individuelles de transport et de logement, et les infrastructures de transport. Cela s'est fait selon deux axes. Le premier a été la production d’un modèle d'arbitrage entre coût de transport et coût du foncier, dans la lignée de la nouvelle économie urbaine pour représenter les liaisons entre structures urbaines et les comportements individuels, modèle qui a donné des résultats empiriques suffisamment intéressants pour être publié dans Energy Policy [ACL 52]. Le second a consisté, dans un article publié dans Energy Policy [ACL 53] à intégrer les instruments de la nouvelle géographie économique pour représenter les interactions entre eux urbanisation, développement économique et évolution des besoins de mobilité et d'énergie. Dans les deux cas, cela conduit à faire apparaître la nécessité d'une hybridation des instruments encore plus complexes que dans le cas de l'électricité, puisqu'ici, on doit coupler des outils d'incitation gérés jusqu'ici de façon indépendante et ne relevant pas des mêmes dépendants ministériels. I.1.4.3. Gestion de l’eau, entre nouvelles raretés et nouvelles exigences La durabilité des services publics de l’eau peut être appréhendée d’une part, en regardant sur la durée, l’articulation entre types de choix technologiques et configurations sociales, économiques et politiques [ACL 2] ; d’autre part, en cherchant des cas où les autorités chargées des services ont passé des accords coopératifs avec les agriculteurs pour faire baisser la pollution diffuse à la source [ACL à paraître 26] ; enfin, en regardant les problèmes posés par la baisse de la consommation d’eau des villes et ses conséquences paradoxales en apparence sur les systèmes de tarification de l’eau favorables à une redistribution de l’eau [RAP4]. La gestion durable des ressources en eau a fait l’objet de travaux centrés sur les dispositifs de gestion et d’anticipation des situations de rareté aiguë, en Méditerranée et en Tunisie en particulier, dans le cadre d’une collaboration étroite avec le Plan Bleu (Centre d’activités régional du Plan d’action pour la Méditerranée, Programme des Nations Unies pour l’Environnement) [RAP 32]. Les dispositifs institutionnels, spécifiques à chaque contexte politique, mais influencés par la diffusion des procédures de concertation et de participation, sont au cœur de ces analyses, tant pour ce qui concerne la capacité d’anticipation et de planification, que pour la possibilité d’une remise en cause du partage de la ressource en eau entre différents usages. Un séminaire international a été coordonné pour le Conseil mondial de l’eau et la revue Water Policy sur la question centrale des rapports de pouvoir et la dimension politique, qui sont déterminantes pour la possibilité d’un partage et d’une gestion durable de la ressource en situation de rareté [ACT 55]. On relève en particulier sur ce thème une contribution au cadrage principal (keynote speech) [ACT 4] du 9e colloque Kovacs international de l’IAHS24 et de l’UNESCO en juin 2008, sur la gestion intégrée et participative de la gestion des ressources en eau dans une perspective de sciences sociales. 24 Association Internationale des Sciences Hydrologiques 25 I.1.5. Contributions en théories de la négociation et de la délibération Il est de tradition, au CIRED, de maintenir un style de travail qui n'isole pas les travaux sur des modèles quantitatifs ou analytiques d'approches institutionnelles sur les dynamiques de délibération publique et de négociation, depuis les conférences internationales sur les problèmes planétaires, jusqu'aux conflits d'aménagement local. Ceci ne constitue pas un programme à proprement parler, mais une série d'interventions sur le problème scientifique posé par la notion même de négociation. On peut les classer en deux catégories : des interventions ‘opportunistes’ permises par les compétences acquises lors des différentes opérations de recherche et par notre présence dans divers lieux d'expertise et un effort plus coordonné de dialogue entre une approche historique de négociations climat et une systématisation, par la théorie des jeux, des problèmes spécifiques qu'elle fait apparaître. I.1.5.1. Rôle de la prospective dans la gestion des écosystèmes et des ressources en eau. La gestion de la ressource en eau, parce qu'elle est très fortement conditionnée par les questions de rareté, est fortement dépendante de la façon dont sont mobilisées des analyses prospectives, que ce soit à l'échelle nationale ou locale. Ceci vaut aussi pour la gestion des écosystèmes ou de la biodiversité, qui suppose de fixer collectivement des objectifs long terme et pour laquelle sont mis en place des forums de discussion chargés essentiellement de prévenir les conflits potentiels. Sur la base de nos interventions en ces domaines depuis de longues années et, récemment, dans les forums prospectifs internationaux traitant de la gouvernance internationale de l'environnement (Millenium Ecosystem Assessment), nous avons travaillé sur le lien entre modalités de la prospective et efficacité de la délibération publique pour déboucher sur des diagnostics et propositions de méthode publiés dans Futures [ACL à paraître 9] et dans Technology Analysis and Strategic Management [ACL à paraître 26] et, surtout, dans un ouvrage de synthèse sur les démarches prospectives dans les politiques d'environnement [OS 44] I.1.5.2. Rôle de l'analyse économique dans la négociation climat. Le discours économique est très souvent convoqué dans la négociation climat, mais ceci de façon très ambiguë avec des phénomènes de rejet et, symétriquement, de surinterprétation des résultats de l'analyse économique et des travaux de modélisation. C'est ce que nous avons montré dans Ecologie et Politique [ASCL 23] avec un accent sur le rôle des glissements de sens entre les concepts de l'analyse économique et leur interprétation dans le langage courant, puis, dans les Cahiers Français [ASCL 4] en revenant sur la critique des instruments économiques comme participant à une ‘ marchandisation’ de l’environnement, et sur la façon dont cette thématique a été utilisée, stratégiquement, dans la phase de négociation entre Kyoto (1997) et la Sixième Conférence des Parties à La Haye (2000) qui marqua l'échec d'un accord sur les modalités pratiques d'une application du protocole de Kyoto. Enfin, un chapitre d’un ouvrage en cours de publication à MIT Press [OS 37] fait apparaître parmi les interprétations de la « vulgate économique » dans les cercles de négociation de la Convention Climat, celles qui font obstacle à un débat Nord/Sud fructueux sur la façon de dénouer le nœud gordien environnement/développement. I.1.5.3. Dimensions politiques et géopolitiques. Une erreur de perspective fréquente dans l'analyse de tel ou tel dossier de développement durable est de l'isoler de son contexte politique ou géopolitique alors même que, le plus souvent, c'est bien ce contexte qui explique à la fois sa mise en débat, et les formes prises par la délibération publique. C'est ce que nous avons montré dans le cas 26 de la charte de l'environnement dans un article publié dans Futuribles [ACL 12] et, plus généralement, à travers un historique de la notion de développement durable depuis 1970 [ASCL 24] qui fait apparaître le lien souvent sous-estimé entre la formation de l'agenda international de négociation et les évolutions de la géopolitique d'énergie. Dans ce contexte, une opération de recherche spécifique a été menée sur les questions du nucléaire civil, opération qui a débouché sur un ouvrage de synthèse co-écrit avec Georges Charpak, prix Nobel de physique [OS 7] et sur un article dans la Nonproliferation review [ ACL 6 ] du Monterey Institute of International Studies qui aborde les liens entre nucléaire civil et nucléaire militaire dans l'analyse de la bombe à hydrogène française (co-écrit avec Pierre Billaud). I.1.5.4. Eclairages de la théorie des jeux sur l’analyse historique de la négociation climat. L’analyse historique de la négociation climat fait apparaître un certain nombre de spécificités que les modèles en théorie des jeux ignorent jusqu'ici. En sens inverse, il était intéressant de vérifier si la théorie des jeux pouvait en rendre compte de façon pertinente. Un premier essai, publié dans Ecological Modelling [ACL 98] porté sur les jeux d'influence en systématisant les effets d'imitation de persuasion à partir d'un cadre de jeux évolutionnistes stochastiques ; son principal apport est la mise en évidence des raisons de l'échec pratique de la solution, classique dans la théorie, selon laquelle une politique de transfert permet d'élargir une coalition proactive en présence de comportements de passager clandestin. Un deuxième, publié dans La Revue Economique [ACL 100] porte sur les différences de comportement entre pays qui, institutionnellement, ont des procédures de ratification d'un accord négocié avec différents degrés d'autonomie entre l'exécutif et le législatif. Ils permettent d'éclairer en quoi l'asymétrie de situation entre les États-Unis et d'autres pays développés n'a pas été une source accidentelle de l'échec de Kyoto. On a pu en effet mettre en évidence des ‘structures de jeux’ plus fondamentales où cette asymétrie pourrait conduire à des échecs répétés, ou des concessions très fortes de la part de la coalition proactive qui n'a d'autre issue que de répondre aux exigences d'un partenaire contraint par le risque de non ratification. Un dernier essai, dans Ecological Economics [ACL 101] est une première tentative pour théoriser le rôle de la démocratie locale en matière d’environnemental. Quoique non centré sur des questions de climat, il s'inscrit dans notre approche générale en ce que, comme le montrent les analystes politiques comme D. Bodansky, les négociations climat se sont jusqu'ici insuffisamment enracinées sur des dynamiques politiques internes au pays. Ce papier montre que les chances d'un équilibre optimal sont plus grandes lorsque l'autorité publique s'inscrit dans un jeu plusieurs étapes et joue sur le principe de libre adhésion (open membership rule). 27 I.2 Bilan quantitatif : 2004/2008 28 Classement des revues par ordre décroissant du nombre de citations « g » selon la base de données « Harzing Publish or Perish » Revue Nombre d'ACL Science Journal of Climate World Development Ecological Modelling 1 2 1 1 Facteur d'impact source : HPP 20002008 H = 388 ; g = 595 H = 83 ; g = 120 H = 74 ; g = 109 H = 50 ; g = 83 Journal of Theoretical Biology Climatic Change 1 H =53 ; g = 78 1.414 5 H =55 ; g = 77 1.870 B Ecological Economics 9 H = 60 ; g = 82 1.549 A* Journal of Economic Theory Agricultural and Forest Meteorology Europhysics Letters 1 1 H = 54 ; g = 79 H = 50 ; g = 76 0.816 2.323 A 1 H = 52 ; g = 73 2.6 Journal of Economic Behavior and Organisation Energy Policy 1 H =50 ; g = 72 0.722 A 7 H = 43 ; g = 63 1.901 A Environmental and Resource Economics Systems and Control Letters Climate Research Waste Management Journal Journal of Risk and Uncertainty Journal of Functional Analysis Annals of Operations Research Energy Economics 4 H = 35 ; g = 58 1.237 A 1 1 1 1 H=35 ; G=58 H =33 ; g = 54 H = 35 ; g = 52 H =34 ; g = 51 1.071 0.710 1.3 1.122 A 1 H =38 ; g = 50 0.893 1 H =35 ; g = 49 0.504 A 3 H = 34 ; g = 49 1.557 A Economic and Political Weekly Transportation Science ICES Journal of Marine Science Risk Analysis Climate Policy 1 H = 33 ; g = 49 1 1 H=36 ; G=49 H=31 ; G=48 1.427 1.934 3 2 H = 32 ; g = 47 H =29 ; g = 44 1.9 0.667 Journal of Mathematical Biology Economic Modelling Journal of Geometrics and Physics Land Use Policy Applied Mathematics Letters Hydrology and Earth System ScienceS Global Environment Change 1 H=33 ; G=44 0.806 1 1 H=22 ; G=41 H=28 ; G=40 0.375 0.769 1 2 1 H = 26 ; g = 40 H = 24 ; g = 39 H = 25 ; g = 39 1.213 0,699 2.270 2 H = 54 ; g = 38 3.9 Facteur d'impact ISI 26.372 3.6 1.565 2.077 Classement CNRS - section 37 A* A* B A B 29 Energy Journal 6 H =25 ; g = 37 1.575 A Economie et société 2 H = 34 ; g = 37 International Journal of Approximate Reasoning Environmental Science and Policy Futures Technology Analysis and Strategic Management Agroforestry Systems La revue économique Forest Policy and Economics Environmental Modelling and Assessment Theory and Decision World Economics Annals of Public and Cooperative Economics Revue d'Economie Politique Utilities Policy Hermès Landscape Research Post-Communist Economies La Pensée Resource and Energy Economics AEI Brookings Joint Center 1 H = 27 ; g = 36 1.220 1 H =25 ; g = 34 1.415 2 1 H=25 ; G=33 H = 21 ; g = 33 0.843 1 2 1 H =24 ; g = 31 H = 10 ; g = 27 H = 20 ; g = 26 0.603 0.898 1 H = 18 ; g = 26 1.279 A 1 1 1 H=16 ; G=26 H = 16 ; g = 26 H =18 ; g = 24 0.377 0.715 A 3 2 1 1 1 1 1 H = 17, g = 24 H = 15 ; g = 21 H = 14 ; g = 21 H = 12 ; g = 21 H = 14 ; g = 19 H = 11 ; g = 16 H = 11 ; g = 15 1 H = 10 ; g = 14 International Journal of Global Environmental Issues Revue Tiers Monde Public Choice Cahiers de géographie du Québec Futuribles Annales des Mines, gérer et comprendre Recherches Economiques de Louvain Journal of Applied Meteorology and Climatology Journal of Atmospheric Science Nonproliferation review Environmental Sciences Cahiers de la sécurité Economie appliquée Natures, Sciences, Sociétés Revue française d'économie Négociations Economie rurale Energy Studies Review l’Espace Géographique 1 H = 10 ; g = 13 1 1 1 H = 9 ; g = 13 H = 4 ; g = 12 H = 9 ; g = 11 2 1 H = 8 ; g = 11 H = 7 ; g = 11 1 H = 8 ; g = 11 1 H = 8 ; g =10 1.888 1 H = 7 ; g = 10 2.755 1 1 1 1 2 1 3 1 1 1 H = 8 ; g = 10 H=6;g=8 H=6;g=7 H=4;g=6 H=5;g=6 H=4;g=6 H=4;g=5 H=5;g=5 H=4;g=5 H=5;g=5 A B B B 0.340 0.033 1.050 A A B B 0.1 B 30 Actualité Economique 2 H=4;g=5 Journal of Comparative Social Welfare Politique et Management Public Environmental Modelling and Science Compte-rendu Académie des Sciences Revue Océanis C.R. Géosciences International Labour Review 1 H=3;g=3 2 H=2;g=3 1 H=2 ; G=2 1 H=2;g=2 1 1 1 H=2;g=2 H=1;g=1 H=1;g=1 Revue Nombre d'ASCL La recherche Etudes Pour la Science Projet Courrier de la Planète Revue de l’énergie Les Cahiers Français Ecologie et Politique Environnement et technique Liaison Energie et Francophonie Oil, Gas and Energy Law 1 1 5 1 2 6 3 2 1 2 Facteur d'impact source : HPP 20002008 H=16 ; G=29 H=6 ; G=17 H=5 ; G=9 H=6 ; G=7 H=4 ; G=4 H = 4; G = 4 H=3 ; G=3 H=3 ; G=3 H=2 ; G=2 H=2 ; G=2 2 H=2 ; G=2 C B B Facteur d'impact ISI Classement CNRS - section 37 31 I.2.1. Articles dans des revues internationales ou nationales avec comité de lecture répertoriées dans les bases de données internationales (ACL) ACL 1. AMBROSI P., HALLEGATTE S., 2005, Changement climatique et enjeux de sécurité, Les cahiers de la sécurité, 58, pp. 297-318. ACL 2. BARRAQUÉ B., 2007, “Small Communes, Centralisation, and Delegation to Private Companies: The French Experience”, in Journal of Comparative Social Welfare, Routledge, Volume 23, Issue 2, October 2007, pp. 121-130. ACL 3. BARRAQUÉ B., FORMIGA JOHNSSON R. M., NOGUEIRA DE PAIVA BRITTO A. L., The development of water services and their interaction with water resources in European and Brazilian cities, Hydrology and Earth System Sciences, 12, 1153-1164, 2008. ACL 4. BARRAQUÉ B., « Eau des villes et eau des champs, vers des accords coopératifs entre services publics et agriculteurs ? », Economie Rurale n° 310, à paraître en 2009. ACL 5. BARTY K., CARPENTIER P., CHANCELIER J.-P., COHEN G., DE LARA M., GUILBAUD T. Dual effect free stochastic controls. Annals of Operations Research Volume 142, Number 1, February 2006, Pages 41 - 62. ACL 6. BILLAUD P., JOURNÉ V., “The Real Story Behind the Making of the French Hydrogen Bomb: Chaotic, Unsupported, But Successful”, Nonproliferation Review, Vol. 15, No. 2, July 2008, The Monterey Institute of International Studies Eds., James Martin Center for Nonproliferation Studies. ACL 7. BOEMARE C., TAZDAÏT T., PEREAU J-C, 2005, "Des Difficultés de l'Analyse Economique à Appréhender les Problèmes Environnementaux Globaux", Négociations, n° 4, 2, p. 3552. ACL 8. BLANC, E., P. QUIRION, STROBL E., 2008, “The climatic determinants of cotton yields: evidence from a plot in West Africa”, Agricultural and Forest Meteorology, Volume 148, Issues 6-7, 30 June 2008, pp. 1093-1100. ACL 9. BONY S., COLMAN R., KATTSOV V., ALLAN R.P., BRETHERTON C. S., J.-L. DUFRESNE, A. HALL, HALLEGATTE S, M. M. HOLLAND, W. INGRAM, D. A. RANDALL, B. J. SODEN, G. TSELIOUDIS, M. J. WEBB, 2006, “How well do we understand and evaluate climate change feedback processes ?”, Journal of Climate 19(15), pp. 34453482. ACL 10. BOULEAU, N., 2006, "When and how an error yields a Dirichlet form", Journal of Functional Analysis, Vol 240, n°2, (2006) p 445-494. ACL 11. BOULEAU N., 2008, « Error calculus and regularity of Poisson functionals , the lent particle method », Compte Rendu de l’Académie des Sciences, série I, 346, 779-782. ACL 12. BOURG D., GODARD O. et HOURCADE J-C., 2004, « Charte de l’environnement : jeux et controverses. », Futuribles, (297), pp. 59-86. ACL 13. BOUSSARD. (J-M.), GERARD. (F), PIKETTY. (M.G.), AYOUZ. (M.K), VOITURIEZ. (T), 2006: “Endogenous risk and long run effects of liberalisation in global analysis Framework”, Economic Modelling, 23 (3), 457-475. ACL 14. CAMPOS P., BONNIEUX F., CAPARROS, A., PAOLI J.-C., 2007: “Measuring Total Sustainable Incomes from Multifunctional Management of Corsican Maritime Pine and Andalusian Cork Oak Mediterranean Forests”, Journal of Environmental Planning and Management, 50 (1), 65-85. ACL 15. CAMPOS P., CAPARROS, A., 2006: “Social and private total hicksian incomes of multiple use forests in Spain”, Ecological Economics, 57, 545-557. Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 33 ACL 16. CAPARROS A., PEREAU J.-C., TAZDAÏT T., 2004, "North-South Climate Change Negotiations: A Sequential Game under Asymmetric Information", Public Choice, 121, (34), pp. 455-480. ACL 17. CASMAN E., HA-DUONG M., MORGAN M. G. Response to Sander Greenland’s critique on bounding analysis. Risk Analysis, 24 (5):1093-1095, 2004. ACL 18. CHANCELIER J.-P., DE LARA M., DE PALMA A.. Risk aversion, road choice and the onearmed bandit problem. In Transportation Science, 2006 Volume 41, Number 1, February 2007, Pages 1-14. ACL 19. COURTOIS P., PEREAU J.-C., TAZDAÏT T., 2004,. "Une Approche Evolutionnaire des Négociations Internationales en Présence de Problèmes Environnementaux Globaux", Recherches Economiques de Louvain, 70 (1), pp. 31-51. ACL 20. CRASSOUS, R., HOURCADE, J.-C., SASSI, O., “Endogenous Structural Change and Climate Targets. Modeling experiments with Imaclim-R.” In: “Endogenous Technological Change and the Economics of Atmospheric Stabilisation.” The Energy Journal, Special Issue, pp. 259-276, March, 2006. ACL 21. DE LARA M. “Mum, why do you keep on growing? Impacts of environmental variability on optimal growth and reproduction allocation strategies”. In Journal of Mathematical Biology, Volume 52, Number 5, May 2006, Pages 633-666. ACL 22. DE LARA M. On drift, diffusion and geometry, Journal of Geometry and Physics, Volume 56, Issue 8, August 2006, Pages 1215-1234. ACL 23. DE LARA M., DOYEN L., GUILBAUD T., ROCHET M.-J. Monotonicity properties for the viable control of discrete time systems. Systems and Control Letters, Volume 56, Number 4, 2006, Pages 296-302. ACL 24. 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MUIR-WOOD, 2007. “Screening Study: Ranking Port Cities with High Exposure and Vulnerability to Climate Extremes”, OECD Working Paper, available on: http://www.oecd.org/document/56/0,3343,en_2649_201185_39718712_1_1_1_1,00.html I.2.3. Articles dans des revues sans comité de lecture (ASCL) ASCL 1. APICELLA L., TALLET F., HALLEGATTE S., « Les effets du climat sur l’économie », encadré dans la Note de Conjoncture de l’INSEE, Mars 2007. ASCL 2. APICELLA L., TALLET F., HALLEGATTE S., NADAUD F., « Aléas climatiques, aléas économiques : les effets du climat sur l’activité économique en France », dossier de la Note de Conjoncture de l’INSEE, Juillet 2007. ASCL 3. BARRAQUE B., « Le lagunage: une rétro-innovation, ou comment l'hydrobiologie tropicale réhabilite une technique ancestrale ». Pour Mémoire (Revue du Comité d'Histoire du ministère de l'Ecologie et du Développement Durable) n°3, pp 61-69. ASCL 4. BOEMARE C., HOURCADE J.C., 2005, « Les instruments économiques au service de l’environnement : une efficacité mal comprise », Les Cahiers Français n° 327, pp. 73-77. ASCL 5. CRASSOUS R., HALLEGATTE S., 2008, « Le changement climatique, à quel coût ? », La Recherche, Janvier 2008, pp 60-63. ASCL 6. CRASSOUS R., MATHY S., 2005, Peut-on étendre le système des quotas échangeables aux PED. Liaison Energie Francophonie, 66-67, pp. 129-135. ASCL 7. FINON D., « La variété des trajectoires d’électrification des pays développés », Courrier de la Planète, Juillet-septembre 2005, p.54-58. ASCL 8. FINON D., 2004, “Incentives para l’ inversion en las industrias electricas liberalizadas del norte et delle sur : la necessidad de arreglos institucionales adecuados” . Energetica Economica, n°32, Diciembre 2004. ASCL 9. FINON D., 2004, « Las aportaciones de la economía de las instituciones a la definición de nuevos marcos regulatorios (L’apport de l’économie des institutions à la définition des nouveaux cadres régulatoires)”, Oil, Gas and Energy Law, 5, (4). ASCL 10. FINON D., 2004, « Les incitations à l’investissement dans les industries électriques libéralisées des pays du Nord et du Sud », Oil, Gas and Energy Law, 5 (4) (revue électronique en ligne). Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 41 ASCL 11. FINON D. 2004, « Prospective énergétique et modélisation de long terme : Les voies de progression méthodologique », Revue de l’Energie, n°553, Janvier 2004, p. 3-15. ASCL 12. FINON D., 2005, « La nouvelle concurrence sur le marché mondial des réacteurs nucléaires », Revue de l’Energie, n°5, Mai-Juin 2005, p. ASCL 13. FINON D., 2006, « Quelle régulation pour les industries de réseau ? Les Cahiers Français (« La nouvelle microéconomie »), janvier 2006, n°327, p. 49-53. ASCL 14. FINON D., 2006, « Les conditions de l’investissement nucléaire en environnement de marché, Revue de l’Energie, n° 569, mars-avril 2006, p. 152-163. ASCL 15. FINON D., 2007, « L’interdépendance gazière de la Russie et de l’Union européenne. Quel équilibre entre le marché et la géopolitique ? » Revue de l’Energie, n° 575, JanvierFévrier, p. 114−130. ASCL 16. FINON D., 2007, “Russia and the Gas−OPEC: real or perceived threat?” IFRI, NEI−Visions Letters, n°24, November, 21 p. ASCL 17. FINON D., 2008, Investment Risk Allocation in decentralised electricity markets. The need of long term contracts and vertical integration, OPEC Economic Review, n°2, July, 2008, p.150-185. ASCL 18. FINON D., GLACHANT J.M., 2008, « La hausse inéluctable des prix de l’électricité en France : Faut-il corriger les effets du marché continental européen ? », Revue de l’Energie, n°481, Janvier-Février, p. 205-218 ASCL 19. FINON D., HOURCADE J.C., 2006, « Les énergies renouvelables, une utopie incomplète ?, Projet, 2006, Mai, n°5, p.62-68. ASCL 20. FINON D., MENANTEAU P., 2004, « Coût et prix de l’intermittence de la production électrique à base de renouvelables, Revue de l’Energie, (554), pp.79-89. ASCL 21. GUILLEBON (de) B., HA-DUONG M. « Captage et stockage du CO2: Quels enjeux en France ? » Environnement & Technique 268, 36-39, July-August 2007. http://www.proenvironnement.com/. ASCL 22. HA-DUONG M., MATARASSO, P. « Comment intégrer l’économie, l’énergie et le climat ». Dossier Pour la Science 52, 92-97, 2006. http://interstices.info/modeles-integres. ASCL 23. HOURCADE J.-C., « Du bon usage de l’analyse économique pour les politiques climatiques », Ecologie & Politique, 33, 2006, 53-69. ASCL 24. HOURCADE J.-C « Développement durable : des alertes aux politiques », Cahiers Français n°337. In : La documentation Française, 2007, ASCL 25. HOURCADE J.-C, Enjeux géopolitiques du développement durable, Etudes, Février 2008, N° 408/2, pp. 175 – 186. ASCL 26. HOURCADE J.-C., « Peut-on agir contre le changement climatique ? », Revue de la CFDT, (83), 2007, pp. 11-19 ASCL 27. HOURCADE J.-C., « Un regard critique sur un évènement politico-scientifique majeur : le rapport de Stern sur le changement climatique », Science & Devenir de l’Homme. Les Cahiers du M.U.R.S., (50/51), 2006, 189-192. ASCL 28. HOURCADE J.-C., AMBROSI P., HALLEGATTE S., Faut-il agir ? Les raisons de l’urgence, Pour la Science, 54, 2007, pp. 58-62. ASCL 29. HOURCADE J-C, GHERSI F., La taxe carbone : une bonne idée à ne pas gâcher, Pour la Science 54 ‘Climat : comment éviter la surchauffe ?’, 2007, 68-71. ASCL 30. KOPF S., HALLEGATTE S., and HA-DUONG M. « L’évolution climatique des villes européennes. Climat: Comment éviter la surchauffe ? » Dossier Pour la Science 54, 4851, January / March 2007. http://www.pourlascience.com/. Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 42 ASCL 31. MATHY S., 2005, Le mécanisme de développement propre: à la recherche d’une synergie entre environnement et développement. Liaison Energie Francophonie, 66-67, pp. 136140. ASCL 32. MATHY S., 2007, « Développement rime-t-il avec environnement ? », Pour la Science, 54, 116-119. ASCL 33. MERMET L., BENHAMMOU F., 2005, « Prolonger l’inaction environnementale dans un monde familier : la fabrication stratégique de l’incertitude sur les ours du Béarn ». Ecologie et Politique, numéro 31, pp.121-136 ASCL 34. MICHEL, C., TREYER, S., 2006, « Pas de gestion des territoires sans dialogue. Prospective de la fréquentation et gestion des territoires », Revue POUR, « Tourisme en campagne : scénarios pour le futur », n°191, septembre 2006. ASCL 35. QUIRION P., 2004, « La politique climatique française reste en plan », Les Cahiers de Global Chance 19 / Courrier de la Planète 72, "Climat énergie – éviter la surchauffe", pp. 33-35; avril-juin 2004. I.2.4. Conférences données à l’invitation du Comité d’organisation dans un congrès national ou international (INV) INV 1. AOUDAI, M, CHAUMET, JM, DORIN, B., LE COTTY, T, PAILLARD, S., RONZON, T., TREYER, S. (2008) « Agrimonde : farming and food systems in the world in 2050 » Atelier international organisé dans le cadre du colloque « Partnerships Innovation Agriculture », Initiative française pour la recherche agronomique internationale, INRA-CIRAD, Paris, 3 juin 2008 INV 2. BARRAQUE B., La santé et la Gouvernance de l’eau, conférence invitée dans le Cycle Environnement et Santé : quelle place pour le droit ? Observatoire Euro-Méditerranéen en Environnement et Santé, Ville de Marseille, Faculté de droit, le 11 Janvier 2007 (publication Ville de Marseille pp 11-24. INV 3. BARRAQUE B., « Derecho al agua y derecho del agua: diferenciacion o integracion entre los recursos en agua y los servicios publicos”. Conférence invitée au séminaire international organisé par l'IFEA, le PIEB, l'IRD et l'Ambassade de France en Bolivie: Modelos de Gestion del Agua en ciudades y comunidades de los Andes MUSEF; La Paz, 5-8 Novembre 2007. INV 4. BARRAQUE B., « La Directive Cadre sur l'eau et son application en France ». Conférence invitée au séminaire Gestao sustentavel da Agua em areas urbanas, 12-13 Novembre, organisé par le programme Prourb de l'université fédérale de Rio de Janeiro dans le cadre de la coopération bilatérale CNPq-CNRS impliquant le CERNA le CIRED et le LATTS. INV 5. BARRAQUE B., Conférence invitée et animation d’une session sur les services d’eau et d’assainissement, Workshop on Actors, Policies and Urban Governance. Centre de Sciences Humaines, Ambassade de France, New Delhi, 20-21 Janvier 2007. INV 6. BOEMARE C. , 2005, European Clean Energy Programs and Emissions Trading : Overview of current approaches, Transatlantic Conference on Energy Policy Understanding US and EU Clean Technology Approaches and Goals, German Marshall Fund of the United rd th States, National Commission on Energy Policy, April 3 and 4 , 2005, Washington D.C. INV 7. BRICAS N., BROUTIN C., DORIN B., Concurrence Nord-Sud sur les produits vivriers (grains et viandes) : que peuvent faire les politiques de consommation ?, 4ème séminaire GREMA (groupe de recherche et d'échanges sur la régulation agricole) – HCCI (Haut Commissariat à la Coopération Internationale) « Stabilisation des prix et gestion des risques en agriculture », Paris, 15 janvier, 2007 Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 INV 8. INV 9. 43 Congress of the European Association of Agricultural Economists, Ghent, 26-29 August, 2008. DORIN B., Agrimonde and the ReProSpect Interactive Quantitative Module for Agriculture, Parnerships, Innovation, Agriculture, Open Science Network Meeting, French Initiative for International Agricultural Research, Paris, 3 juin, 2008. DORIN B., BENOIT-CATTIN M., Paths and Limits of Agricultural Growth, XIIth INV 10. DORIN B., Transmission des prix, partage de la valeur et politique de concurrence Nord/Sud, UNCTAD's Internal Seminar on Competition Policy, United Nations Conference on Trade and Development, Geneva, 25/01, 2008 INV 11. ETCHART-VINCENT N., 2007, “Probability Weighting and the Level and Spacing of Outcomes: An Experimental Study Over Losses”, Leeds University, Center for Decision Research, 21 février. INV 12. ETCHART-VINCENT N., 2007, « Monetary Incentives in the Loss Domain: An Experimental Comparison of Three Rewarding Schemes Including Real Losses », Journée de recherche : Développements Récents en Microéconomie de l'Incertain, LEN, Nantes, 14 décembre. INV 13. FINON D. 2006, La reprise du développement mondial du nucléaire: Les contraintes de l’environnement de marché, Congrès de la Société Française de Thermique, Oléron, 17 mai 2006, Publication dans les actes. INV 14. FINON D. 2007, “The Correspondence of energy models to different cultural paradigms: Need of convergence for better use in decision making”, Conférence invitée au colloque de la Swiss Association of Energy Economists, “Wechselwirkung zwischen Energiemodellen und Politik”, ETH Zurich, 30. November 2007. INV 15. FINON D., 2004 “Investment Incentives in Liberalised Electricity industries, A North/South comparison”, Colloque EDF-Electrobras, « Crises and Solutions in the World Power Industry”, Rio de Janiero, 28-29 June. INV 16. FINON D., 2004 « Les contraintes d’investissements nucléaire en régime libéralisé», Club ECRIN, « l’économie du nucléaire », 15 octobre. INV 17. FINON D., 2004 « Les contraintes d’investissements nucléaires dans les industries électriques libéralisées », Colloque de l’ADAPES/revue Passages, Sénat, 7 avril. INV 18. FINON D., 2004 « Les défauts d’incitation aux investissements dans les marché électriques libéralisés », Journée du CIGREE et la Société de l’Electronique et de l’Electricité « Marchés de l’électricité et Régulation », 9 avril. INV 19. FINON D., 2004 « Les politiques de maîtrise de la demande d’énergie des ménages et de l’habitat », Colloque professionnel des ingénieurs conseils des équipementiers du thermique, Nice, 13-14 septembre. INV 20. FINON D., 2004, “Industrial Competitiveness and Climate policy”, Annual Forum on “Energy and Sustainability”, Comillas University et Club des entreprises energétiques espagnoles (Club de energia), Madrid, 3-5 November. INV 21. FINON D., 2004, Contribution aux travaux du séminaire Etat et Politiques Energétiques du Comité d’Histoire Economique et Financières de la France. Présentation sur le thème « L’affirmation de la politique électronucléaire de la France » séminaire le 11 mai 2004. INV 22. FINON D., 2004, Editorial du bulletin du CNRS de Novembre 2004 sur l’Innovation pour préparer l’après-pétrole. INV 23. FINON D., 2004, Interventions devant l’Office Parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques dans le cadre de l’enquête sur la proposition de loi sur l’énergie et des articles concernant la promotion des énergies renouvelables, 4 juillet 2004. INV 24. GITZ V., 2004, «Greenhouse Gas emissions and abrupt climate change, policy options and robust policy: Technology portfolio for 'be prepared' strategy”, International Workshop on Abrupt Climate Change, 30 sept -oct, Paris. Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 44 INV 25. GITZ V., HOURCADE J-C., CIAIS P., 2004, «Optimal timing of biological carbon sequestration in the context of uncertainty and learning about climate damages », Communication à l’International Energy Workshop, Stanford-IIASA-IEA, 22-24 juin, Paris. INV 26. HA-DUONG M., 2007, Carbon capture and storage: socio-economic remarks. In AngloFrench scientific seminar, Imperial College, London, September 27 2007. http://www.ambascience.co.uk/. INV 27. HA-DUONG M., 2007, Une étude sur les perceptions sociales du captage et du stockage du CO2. In Séminaire Captage et Stockage du CO2, Pau, December 12-13 2007. INV 28. HA-DUONG M., CAMPOS A. S. Remarques socio-économiques sur la léthalité du CO2 et réaction citoyenne au concept de séquestration / stockage géologique. In Colloque NABILE 3 (Nouvelles Approches, Besoins et Innovations pour Limiter les Émissions de CO2). ENSIC, Nancy, 14 mars 2007. http://www.ensic.inpl-nancy.fr/nabile3/. INV 29. HALLEGATTE S., 16 Janvier 2008, Future Climate Change Impact Estimation: Focus on Adaptation, Séminaire de la Caisse des Dépôts, Paris. INV 30. HALLEGATTE S., 18 Décembre 2006, Climate change damages: what can science provide to decision-makers? European workshop on Science, Complexity, and Decision-makers, Brussels. INV 31. HALLEGATTE S., 2004, “Accounting for extreme events in the assessment of climate change”, 2nd International Workshop on Integrated Assessment, Trieste, November 2004. INV 32. HALLEGATTE S., 2004, “The timescales of the climate-economy feedback and the TEF/ZOOM methodology”, Cambridge Workshop on Community Integrated Assessment Modelling of Climate Change Policy, Cambridge, UK, April 2004. INV 33. HALLEGATTE S., 2004, “Time scale interactions and climate change damages” ,2nd International Workshop on Climate Change and Integrated Assessment, Trieste, November 2004. INV 34. HALLEGATTE S., 2004, Feedbacks and time scale interactions in climate change, ESF workshop on Community Integrated Assessment Modelling of Climate Change Policy, Cambridge, April, 2004. INV 35. HALLEGATTE S., 23 Avril 2007, Méthodologie pour l’évaluation des dommages économiques du changement climatique, Groupe Interministériel sur l’évaluation des impacts du changement climatique, Paris. INV 36. HALLEGATTE S., 23 Mai 2007, The economics of Natural Disasters, AGU Joint Meeting, Acapulco, Mexico. INV 37. HALLEGATTE S., 28 Mai 2008, Time and Space Matter: How Urban Transition Create Inequality, International Transport Forum, Leipzig, Germany. INV 38. HALLEGATTE S., 6 Février 2007, The economic value of meteorological and hydrological information - The case of extreme events, World Meteorological Organization (WMO) workshop on the economic value of NMHS, Zagreb. INV 39. HALLEGATTE S., 7 Avril 2008, Soft vs. Hard Adaptation to Climate Change, Workshop de l'OCDE sur l'adaptation au changement climatique, Paris. INV 40. HALLEGATTE S., HOURCADE J.C., 2004, The climate-economy feedback, 1st International Workshop on Integrated Assessment, Trieste, October 2003 INV 41. HALLEGATTE S., LAHELLEC A., GRANDPEIX J.Y., 2004, The Water-Vapor feedback characterization, WGCM/CFMIP/IPCC Expert Meeting on Feedbacks and Climate Sensitivity, Exeter, UK, March 2004. INV 42. HOURCADE, J.C., 24 mars 2005 Colloque Conseil Supérieur de la Météo, «Le probable, le possible, l’improbable », Comm :-Scénarios d’émissions pour le XXI° siècle Quels déterminants? Quelles incertitudes?”, Meteo France, Paris Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 45 INV 43. HOURCADE, J.C., 4th to 6th April, 2005, Conference on Environment and Development, Comm: « Towards a integrated blueprint for cutting the Climate / Development Gordian Knot, Gokhale Institute of Politics and Economics”, Pune INV 44. HOURCADE, J.C., 6-10 juin 2005, IPCC Intergovernmental panel on climate changeworking group III-mitigation, Lead author, Lima INV 45. HOURCADE, J.C., 20 23 Juillet 2005, Colloque ‘the design of Climate Policy”, Comm:” breaking the Climate Development Gordian Knot: What economic options in a politically constrained world?”, FEEM, Venise INV 46. HOURCADE, J.C., November 9, 2005, DEC Climate Change Workshop, Washington World Bank, Comm: «developing countries and climate policy cutting the Gordian knot”, INV 47. HOURCADE, J.C., 14 février 2006, Intergouvernemental Panel On Climate Change (IPCC), 3d LA meeting, UNEP, Beijing INV 48. HOURCADE, J.C., 9mars 2006, Les ateliers de l’environnement, Comm : « Trancher le nœud Gordien Climat/Developpement : Options économiques et contraintes politiques », Université catholique de Louvain, Louvain INV 49. HOURCADE, J.C.,16-17 mars 2006Colloque « Low stabilisation scenarios-strategies, technologies and costs », PIK/FEEM, Potsdam INV 50. HOURCADE, J.C., 20-21 mars 2006, Second IPCC meeting on « New Emission Scenarios », UNEP, Barcelone INV 51. HOURCADE, J.C., 4 avril 2006, Séminaire, « Vers une représentation des économies sous contrainte carbone », FONDDRI, Paris INV 52. HOURCADE, J.C., 22 mai 2006, Journée « Transport, Energie, Environnement », Comm : « Dynamique des transports et régimes climatiques post Kyoto », THEMA/CIRED, Paris INV 53. HOURCADE, J.C., 29-30 mai 2006, Annual Bank Conference on Development Economics (ABCD), World bank, Tokyo INV 54. HOURCADE, J.C., 13-16 juin 2006, Colloque “Developping visions for a low carbon society through sustainable development”, Comm: “French scenarios development method”, NIES, Japon INV 55. HOURCADE, J.C., 20-22 septembre 2006, Colloque Development and Climate, « Integrated Development and Climate Policies: how to realise benefits at national and international level?” UNEP, Paris INV 56. HOURCADE, J.C., 9-13 octobre 2006, Colloque IPCC « Four Assessement Report, WG III », UNEP, Nouvelle Zélande INV 57. HOURCADE, J.C., 20-24 Novembre 2006, Meeting « ENSEMBLES », Third General Assembly, Lund University, Lund INV 58. HOURCADE, J.C., 5 décembre 2006, Présentation du rapport » Global Economic Prospects 2007 : Managing the next wave of globalization », Banque Mondiale/CEPII, Paris, INV 59. HOURCADE, J.C., 14-15 décembre 2006, Colloque « helping the invisible hand », Laboratoire d’Econométrie de Polytechnique, Paris INV 60. HOURCADE, J.C, Rencontre débat avec sir Nicholas Stern, IDDRI/CNRS/Ambassade Grande Bretagne, Paris INV 61. HOURCADE, J.C., 29 mars 2007, Meeting Franco Britannique sur le nucléaire, Economic Environment », « Markets Fundamentals », Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable/D4E, Londres INV 62. HOURCADE, J.C., 29 mai 2007, Meeting, IEA World Energy Outlook “China and India insights implications for energy markets and the environment”, International Energy Agency, Paris Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 46 INV 63. HOURCADE, J.C., 15 juin 2007, Séminaire PREDIT “Coûts environnementaux des transports: quels usages dans le cadre de politiques de mobilité durable », Comm : « Effets de serre et changements climatiques », Université Paris XII/GREQAM, Paris INV 64. HOURCADE, J.C., 25-28 juin 2007, International Energy Workshop (IEW), Comm: “Investigating the Interplay betweenClimate Change Policies and the Strategic Behavior of Middle-East Oil Producers”, EMF/IEA/RFF, Stanford INV 65. HOURCADE, J.C., 19 septembre 2007, Intergovernmental panel on Climate Change (IPCC), “Towards new scenarios for analysis of emission, climate change, impacts, and reponse strategies”, UNEP, Amsterdam INV 66. HOURCADE, J.C., 5 mars 2007, MATISSE Final Conference, Comm.: “agriculture/land use case study”, ERASMUS University Rotterdam, Nice INV 67. HOURCADE, J.C., 30 juin 2008, Opening meeting of the International Energy Workshop (IEW), OECD /IEA, Paris INV 68. JOURNE V., “Renewable energies as a sustainable component of the solution to climate change” à la VII International Castiglioncello Conference “Ressources, Proliferation, conflicts”, Castiglioncello (Italie), septembre 2007 (sous les auspices du Ministère italien des Universités et de la recherche scientifique et technique). INV 69. JOURNE V., "Towards disarmament: What role for Middle Nuclear Powers ?", Erice International Seminars, 40th session, Disarmament and non-proliferation regime, 18-25 août 2008. INV 70. JOURNE V., “Renewable energies to mitigate climate change” Hanoï, Workshop on efficient energy planning and management, Korea Energy Economics Institute, 7-8 juin 2008. INV 71. LLULL C., SCHNEIDER U.A., HAVLIK P., OBERSTEINER M., HUCK I., DORIN B., SAUER T., SCHMID E., International Food Security Impacts of European Non-Food Options, ENFA final meeting, EU Sixth Framework Programme, Brussels, 23-24 April, 2008. MATHY S., “Climate Change and Technological Transfer”. Communication à l’International Workshop on “Modeling Technology Oriented RD&D Strategic Cooperation for Climate Change Mitigation: Methodological Issues and Alternative Policy Scenarios"? Venise, Monday 17 Mar. 2008 - Tuesday 18 Mar. 2008 - Venice, Italy. INV 72. INV 73. MERMET, L., “Between international standards and specific national contexts, initiatives and perspectives: Teachings from a French research program on public participation and environmental governance”. UNITAR-Yale Conference on “Environmental Governance and Democracy”, Yale University, May 10-11 2008 INV 74. PEREIRA A.S “Avoided CO2 emissions due to ethanol production and use in Brazil”. IAEA CRP Consultancy meeting, Trieste, Italy, May 2006. INV 75. PEREIRA A.S “The historical responsibility approach: The Brazilian Proposal and some of its variations” IAEA CRP Consultancy meeting, Trieste, Italy, May 2006. INV 76. PEREIRA A.S « Construire un approvisionnement énergétique suffisant pour les 220 millions d’habitants prévus en 2025 ». CNRS - Maison de l’Amérique Latine, Novembre 2005. INV 77. PEREIRA A.S, “From a Fund to a Mechanism: Origins, Characteristics and Perspectives for the Clean Development Mechanism” IAEA CRP Consultancy meeting, Trieste, Italy, May 2006. INV 78. PEREIRA A.S, « El Ciclo del Pryjecto MDL » in : Desarrollo Limpio: Oportunidades para la Cooperación al Desarrollo en los Mercados de Carbono. Ecología y Desarrollo, Madrid, 29 à 30 octubre 2007. Spain, October 2007. INV 79. PEREIRA A.S, « Le cas de l’éthanol: les enjeux sociaux, environnementaux, techniques et économiques » in : Le rôle et le potentiel des sources renouvelables d’énergie au Brésil, ADEPBA, Maison du Brésil, APEB-Fr, Paris, May 2006. Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 47 INV 80. PEREIRA A.S, « MDL y Desarrollo Sostenible » in : Desarrollo Limpio: Oportunidades para la Cooperación al Desarrollo en los Mercados de Carbono. Ecología y Desarrollo, Madrid, 29 à 30 octubre 2007. Spain, October 2007. INV 81. PEREIRA A.S,”Varieties of Carbon Governance: The Clean Development Mechanism in Newly Industrializing Countries”. International Expert Workshop. Potsdam & Berlin July 3-4 2008. Comments on the paper and participation on the panel about CDM in Brazil. INV 82. TAZDAÏT T, 4ème Colloque International sur les Méthodes d'Optimisation d'Aide à la Décision, Université de Bejaia, 18-20 novembre 2007. INV 83. TAZDAÏT T, Public Economic Theory Conference, Université de la Méditerranée, 16-18 Juin 2005. INV 84. TAZDAÏT T, Workshop on Global Public Goods Management, Universidad Complutense de Madrid, 17-18 Novembre 2005. INV 85. TAZDAÏT T., 1er Séminaire International sur l'Environnement et ses Problèmes Connexes, Université de Bejaia, 5-7 juin 2005. I.2.5. Communications avec actes dans un congrès international ou national (ACT) ACT 1. AMBROSI P., 2004, « Politiques climatiques et incertitudes sur la sensibilité du climat, sur le rythme et le niveau critiques de réchauffement : leçons du modèle RESPONSE », Communication au LIIIème Congrès annuel de l’AFSE, Paris, 16 septembre. ACT 2. AYOUZ (M.), CHABE-FERRET.(S.), GÉRARD. (F.) et VOITURIEZ. (T.) (2004).- “Are Bhagwati’s arguments against free trade restricted to capital flows?”.- Communication au 85th EAAE Seminar "Agricultural Development and Rural Poverty under Globalization: Asymmetric Processes and Differentiated Outcomes", Florence, 8-11 September. ACT 3. BARRAQUE B., « Les arrangements coopératifs entre services publics d'eau potable et agriculteurs », in Actes du colloque de la Société Hydrotechnique de France, Gestion sociale et économique de l'eau, 17-18 oct. 2007, pp. 113-130. ACT 4. BARRAQUÉ B., 2008, « Gestion intégrée et participative des ressources en eau : une perspective de sciences sociales », keynote speech in the 9th Kovacs Colloquium, UNESCO : Demuth S., Hubert P., & Tchiguirinskaia I., River Basins −From Hydrological Science to Water Management, International Association for Hydrological Science, publication n°323, June 2008, pp. 111-123. ACT 5. CAPARROS A., PEREAU J.-C., TAZDAÏT T., 2004, "The Impact of Labour Market Rigidity on the Industrial and Environmental Policies", Communication au 13th Annual Conference of the European Association of Environmental and Resource Economists, Budapest, Juin. ACT 6. CAPARROS A., PEREAU J.-C., TAZDAÏT T., 2004, "Transfers and Scission in Climate Change Negotiations", Communication au 13th Annual Conference of the European Association of Environmental and Resource Economists, Budapest, Juin. ACT 7. DEMAILLY D., QUIRION P., Changing the allocation rules for EU greenhouse gas allowances: Impact on competitiveness, revenue distribution and economic efficiency, presented at the European Association of Environmental and Resource Economists 2007 Conference, June 2007. Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 48 ACT 8. ETCHART-VINCENT N., 2007, "Hétérogénéité des agents et coopération dans un dilemme social : une étude expérimentale ", Journées de l’AFSE, Lyon, 24-25 mai 2007. ACT 9. ETCHART-VINCENT N., 2008, "Monetary Incentives in the Loss Domain : An Experimental Comparison of Three Rewarding Schemes Including Real Losses", FUR XIII, Barcelone, 25 juillet 2008. ACT 10. ETCHART-VINCENT N., 2008, "Monetary Incentives in the Loss Domain : An Experimental Comparison of Three Rewarding Schemes Including Real Losses", 10th Experimental Economics Days (JEE), Dijon, 15-16 mai 2008. ACT 11. FINON D., 2004, “Incentives to invest in liberalised electricity industries in the North and South. Differences in the need for suitable institutional arrangements”.- Colloque de la revue Energy Policy 30 years of World Energy Policy, March 23-25, Hong Kong Baptist University.- A paraître dans un numéro special d’Energy Policy. ACT 12. FINON D., 2004, « L’inertie de la politique nucléaire française : du centralisme institutionnel à la libéralisation des marchés ».- Communication au Séminaire Etat et Politiques Energétiques du Comité d’histoire économique et financière de la France, Paris, 11 mai (à publier dans un ouvrage en 2005). ACT 13. FINON D., 2007, “Pros and cons of alternatives policies aimed at promoting renewables”, Colloque de European Bank of Investment (BEI) “An Efficient, Sustainable, and Secure Supply of Energy for Europe”, January 25, 2007 (Publication dans les European Bank Investment ( EIB) Papers, Vol. 12, n°2, p.110-124. ACT 14. 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HOURCADE J.-C, 2006, Modèles intégrés et évaluation des risques climatiques : usages et mésusages des métaphores économiques, Communication au Colloque Modèles et Fabrication des futurs, Centre Alexandre Koyré, Centre de Recherche en Histoire des Sciences et des Techniques, CNRS-EHESS et CIRED Paris, 2-3 mars 2006. ACT 25. KOPF S., HA-DUONG M., HALLEGATTE S. Using maps of city analogues to display climate change scenarios and their uncertainty. In Berlin conference on the Human Dimensions of Global Environmental Change, Berlin, 21-22 March 2008. ACT 26. LA ROVERE, E.L. et al. “Demand scenarios for Otto cycle engine fuels and CO2 abatement due to the production and use of alcohol in Brazil”. XI Brazilian Energy Congress, Rio de Janeiro, August 2006. ACT 27. 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Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 50 ACT 40. NADAÏ A., 2006, “Site ou l’émergence d’un paysage”, Séminaire international « De l’esthétique environnementale à l’action publique : vers un « paysage durable » ?, LADYSS, Institut de géographie, Paris La Sorbonne, Mai 2006. ACT 41. NADAÏ A., 2008, «Wind power landscapes», « Quelles energies pour le futur ? », Institut Français, Budapest (Hongrie), 14 et 15 Avril. ACT 42. NADAUD F., 2004, « Les enjeux de la péréquation et la mutation du secteur de l’électricité ».- Communication à l’Atelier Comment assurer le service public de l’électricité des Cinquièmes Assises Nationales de l’Energie, Dunkerque, janvier. ACT 43. NADAUD F., 2004, « The demand for car gasoline in France : a long run perspective ».Communication au Sixième Colloque IAEE, Zurich, 2-3 septembre. ACT 44. QUIRION P., 2004, “Does the CO2 emissions trading directive threaten the competitiveness of European industry? 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Colloque international « L’Afrique et l’Europe dans la nouvelle géopolitique mondiale », organisé à Dakar, les 25 et 26 janvier 2008, par la Fondation Gabriel Péri et le Laboratoire d’études et de recherches philosophiques et sociales contemporaines sur l’Afrique et le monde (LERPSCAM) de la Faculté des Lettres et sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop, Communication : « Afrique/Etats-Unis, une relation singulière » (10 p.) Publication des actes en cours. ACT 48. ROGALSKY M. Colloque international « Pour de nouvelles relations entre la France et l’Afrique », organisé à Dakar, les 1er et 2 décembre 2005, par la Fondation Gabriel Péri et le Parti de l’Indépendance et du Sénégal (PIT) Communication : « Migrations internationales : le double défi de la solidarité et du développement », Actes publiés par la Fondation Gabriel Péri, pp. 77-80 ACT 49. TAZDAÏT T., 13th Annual Conference of the European Association of Environmental and Resource Economists, Budapest University of Economic Sciences and Public Administration, 25-28 Juin 2004. ACT 50. TAZDAÏT T., 15th Annual Conference of the European Association of Environmental and Resource Economists, University of Macedonia Thessaloniki, 27-30 juin 2007. ACT 51. TAZDAÏT T., 2005 Annual Meeting of the Public Choice Society, New Orleans, 10-13 Mars 2005. ACT 52. TAZDAÏT T., 3rd Spain, Italy, Netherlands Meeting on Game Theory, Universidad Complutense de Madrid, 4-6 juillet 2007. ACT 53. TAZDAÏT T., 5th Conference of the Italian Association of Operation Research, Lecce, 7-10 septembre 2004. ACT 54. TAZDAÏT T., IVème Journée d'Economie Financière, Université de Mahdia, 21-22 Avril 2005. ACT 55. TREYER, S., 2004, “Introducing political issues in the debate on water resources planning in Tunisia : a necessity for the implementation of water demand management policies”, Water and Politics Workshop, World Water Council, Marseille, 27 février 2004 ACT 56. TREYER, S., 2004, “Making water scarcity a global issue? The role of scientific communities, articulating a global agenda with national policy debates”, Conference “International Environmental Governance”, IDDRI, Paris, 15 mars 2004 Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 51 ACT 57. TREYER, S., 2005, « Anticipation et décision publique d’environnement : le processus de planification pour la gestion des ressources en eau à l’épreuve des questions politiques », Colloque de la revue « Politiques et management public », IEP Bordeaux, « Le management public à l’épreuve de la politique », 16 et 17 mars 2005. ACT 58. TREYER, S., 2007, « Anticiper la rareté future de l’eau : les bassins versants sont-ils l’échelle pertinente ? », Séminaire international Echanges méditerranéens – FARM, 14 mars 2007, Paris, « Gestion de l’eau en situation de pénurie en zone méditerranéenne » ACT 59. TREYER, S., 2007, « Considering Foresight as an intervention on an already existing future oriented debate : renewing the approach for the design, implementation and evaluation of foresights ? », Conference « From Oracles to Dialogue », Conférence finale de l’Action COST A 22 « Advancing Foresight methodologies », Athènes, 9-11 juillet 2007 ACT 60. VINAVER, K., 2007, « Signes d’identification de la qualité et de l’origine des produits : l’expérience française et les enjeux pour la ruralité polonaise ? », Communication au Séminaire franco-polonais « L’agriculture française et l’agriculture polonaise dans l’Europe 2007 : expériences partagées et intérêts communs ? » organisé par le Centre de l’Académie polonaise des sciences à Paris (avec le concours de l’Institut de l’économie rurale de Varsovie) et Centre d’Economie de la Sorbonne, 5-7 octobre 2007 (publication sous presse) I.2.6. Communications orales sans actes dans un congrès international ou national (COM) COM 1. AMBROSI P., GITZ .V, CIAIS P., MAGNE B., 2005, “Multiple knowledge gaps towards climate stabilization : the value of information”.- Communication au International Energy Workshop 2005, Kyoto, 5-7 July COM 2. BOURGEON, J-M, OLLIVIER H., « Is trade of bioenergy good for the environment ? », Conférence de l’AFSE : Les Frontières de la recherche en économie de l’environnement, 911 juin 2008. COM 3. BRICAS N., BROUTIN C., DORIN B., Concurrence Nord-Sud sur les produits vivriers (grains et viandes) : que peuvent faire les politiques de consommation ?, 4ème séminaire Grema–HCCI « Stabilisation des prix et gestion des risques en agriculture », Paris, 15 janvier, 2007, 14 p. COM 4. CAPARROS (A.), PEREAU (J.-C.), TAZDAÏT (T.) (2004).- "The Impact of Labour Market Rigidity on the Industrial and Environmental Policies", Communication au Congreso Hispano Portugués de Economía de los Recursos Naturales y Ambientales, Vigo, Juin. COM 5. CONSTANTIN DE MAGNY G., PAROISSIN C., CAZELLES B., DE LARA M., DELMAS J.F., GUEGAN J.-F. Modeling environmental impacts of plankton reservoirs on cholera population dynamics. In ESAIM: Proceedings, Vol. 14, September 2005. COM 6. COREAU A., THOMPSON J., CHEPTOU P.-O. ET MERMET L. 2008. « Etudier les futurs possibles en écologie : analyse des pratiques et fondements mobilisés par les chercheurs ». in « Changements climatiques et biodiversité » 120ème colloque de l’AFAS, Paris, 22 et 23 mai 2008. COM 7. CRASSOUS, R., COLOMBIER, M., MATHY, S., 2008, ‘Low Carbon Scenarios for France’, 3rd UK-Japan LCS workshop, Tokyo, 13-15 février 2008 Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 52 COM 8. CRASSOUS, R., HOURCADE, J.-C., SASSI, O., SHUKLA, P., 2008, ‘Uses and Misuses of the notion of a unique world carbon price’, International Energy Workshop, 1st July 2008, International Energy Agency, Paris COM 9. CRASSOUS, R., SASSI, O., WAISMAN, H., HOURCADE J.-C., CRIQUI, P., MIMA, S., KITOUS, A., 2007, “Prospects for Energy-Intensive Industries under a 450 ppm CO2 constraint: lessons from an IMACLIM-POLES dialog”, International Energy Workshop, Stanford University, Stanford, California, 25-27June 2007. COM 10. 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FINON D., “Quelle conception efficiente des politiques de R&D et d’innovation pour le développement d’un ensemble technique complexe? Le cas de la capture et séquestration du carbone ». Colloque « Innovative CCS and Public policies »de la Chaire de Développement durable de Polytechnique, Paris, 28 janvier 2008. COM 30. FINON D., « Investment Risk Allocation and Need of Vertical Arrangements In Restructured Electricity Markets”, 10th Conference of Delft University, “Liberalization of infrastructures reconsidered. Experiences and prospects in energy, telecom, and water”, 1−2 June 2007, (sur le site web de TUDeflt) COM 31. FINON D., 2005, Les incitations à l’investissement dans les industries électriques libéralisées : La nécessité de corrections du modèle concurrentiel, Colloque de l’Institut Français de l’Energie « Marchés de l’énergie et investissement : de l’économie au politique », Paris, 13 janvier 2005. COM 32. FINON D., 2007, “Innovative Finance for new nuclear build in liberalized markets: the need of institutional and contractual arrangements for risk transfer”, Colloque CESSA (Coordinating Energy Security in Supply Actions) of 7th Framework Programme,13 −15 Decembre 2007 Judge Business School, Cambridge University. (Sur le site web du réseau CESSA). COM 33. GITZ (V.) et CIAIS (P.) (2004).- «Amplifying effects of land-use change on atmospheric CO2 levels ».- Poster présenté à l’AGU Chapman Conference on ecosystem interactions with land-use change, Santa-Fe, 11-16 june. COM 34. GITZ V., 2004, “Greenhouse Gas emissions and abrupt climate change, policy options and robust policy: Technology portfolio for 'be prepared' strategy”.- Communication à l’International ACC Workshop*, 30 sept - 1 oct , Paris. COM 35. HA-DUONG Minh and Ana Sofía Campos. C2S2R advances in France. 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HOURCADE J.C, Colloque Climate Stratégies, CIRED/IDDRI, September 13-14th 2007, Paris. COM 47. HOURCADE J.C, communication au RECIPE meeting, FEEM, Venise, 12/16 mai 2008 COM 48. HOURCADE J.C, Journées de micro économie, « Les économistes et le triangle des Bermudes de la négociation climat équité- efficacité-équitabilité », La Réunion, 26/30 mai 2008 COM 49. HOURCADE J.-C., 2006, Dynamique des transports et régimes climatiques post Kyoto, Communication aux Journées Transport, Energie, Environnement, THEMA (Théoriser et Modéliser Pour Aménager) - CNRS, CIRED et l’ENPC (Ecole Nationale des Ponts et Chaussées), Paris, 22 mai 2006. COM 50. LAUFFENBURGER M., KERGOMARD C., JOURNE V., 2005 : Validation d’un modèle climatique en vue d’une simulation du climat futur dans les Alpes du Sud (France), Actes du XVIIIème colloque de l’Association Internationale de Climatologie, Gênes, 7-11 septembre 2005, pp 377-380. COM 51. 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PASSARIS S., SOKOLSKA J., VINAVER K., Des territoires intercommunaux pour bâtir le développement durable, Série « Territoires, Hommes, Produits » n°3, Bialystok - Paris, 2004, 144p. OV 3. PASSARIS S., SOKOLSKA J., VINAVER K., Développement rural et tourisme, Série « Territoires, Hommes, Produits » n°2, Bialystok - Paris, 2002, 160 p. OV 4. SOKOLSKA J., VINAVER K., Culture et développement. Produits et services de qualité facteurs de développement local, Série « Territoires, Hommes, Produits » n°1, Bialystok Paris 2001, 136p. OV 5. VINAVER K., JASINSKI J., La République des produits régionaux, Série « Territoires, Hommes, Produits » n°4, Bialystok – Paris, 125 p. OV 6. VINAVER K., Pour un développement rural durable. Bilan d’une coopération France – Pologne, Série « Territoires, Hommes, Produits » n°5, Paris 2004, 48p. I.2.10. Directions d’ouvrages (DO) DO 1. BILLE R. MERMET L. (dir.), 2006 et 2007; Concertation, décision et environnement : regards croisés; La Documentation Française. (Volumes II parus en 2003, volumes III paru en 2006 et volume IV en 2007). DO 2. CARON P., T. LE COTTY (dir.), 2006. A review of the multifunctionality and their evolution European Series on Multifunctionality, n°10, 2006, 179 p DO 3. DORIN B., JULLIEN T. (Dir.), Agricultural Incentives in India. Past Trends and Prospective Paths towards Sustainable Development, Manohar, New Delhi, 2004, 334 p. (ISBN 817304-589-5). DO 4. FINON D. ET MIDTTUN A. (dir.) Reshaping of European Electricity and Gas Industry: Regulation, Markets and Business Strategie.- Londres : Elsevier, 2004 DO 5. FINON D., Direction du numéro spécial de la revue Utilities Policy Vol. 16, n°3, “Capacity payment in imperfect liberalised electricity Markets”, July 2008. Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 63 DO 6. HALLEGATTE S., AMBROSI P. (Eds.), Changement climatique, Environnement et Sécurité, Questions Scientifiques et Enjeux Opérationnels, numéro spécial des Cahiers de la Sécurité, Décembre 2006 DO 7. MERMET Laurent (dir.), 2005. Etudier des écologies futures – un chantier ouvert pour les recherches prospectives environnementales. PIE-Peter Lang, collection ECOPOLIS, 2005, 411 p. DO 8. NADAÏ A. & VAN DER HORST DAN Guest editor "Landscapes of Energies", Special Issue for Landscape Research. A paraître DO 9. NADAÏ A. & VAN DER HORST DAN, Guest editor "Planning Renewable Energy, Framing The Landscape", Special Issue for Land Use Policy. A paraître DO 10. ROGALSKY M. (dir.) La Société civile internationale, Recherches internationales, n°71 – 1/2004 DO 11. ROGALSKY M. (dir.) Le Traité de non-proliféraion nucléaire, Recherches internationales, n°79 – juillet/août/septembre 2007. Ce numéro a été traduit intégralement en anglais et va être publié par la revue internationale Atoms for Peace DO 12. ROGALSKY M. (dir.) Recherches internationales, n°74 - 4/2004, Démographie et les migrations mondiales DO 13. ROGALSKY M. (dir.) Renouveau de l’économie du développement, Recherches internationales, n°72 – 2/2004 I.2.11. Autres publications (AP) AP 1. APPICELLA, L. TALLET, F. HALLEGATTE, S. NADAUD, F., 2007, “Aléas climatiques, aléas économiques: les effets du climat sur l’activité économique en France”. Note de conjoncture de l’INSEE, Dossier de la Note de Conjoncture de l’INSEE, Juillet 2007. AP 2. BARBIER C., BARON R., BOEMARE C., COLOMBIER M. (2004) (co-auteur), Climate Change Policies – analysis of sectoral changes in Europe, Institut du Développement Durable et Des Relations Internationales, 33 p. AP 3. BOEMARE C, 2005, (1er auteur), Les biocarburants : une mise en perspective internationale, Note de l’IDDRI. AP 4. BOSETTI V., GILOTTE L., 2005, Carbon Capture and Sequestration: How Much Does this Uncertain Option Affect Near-Term Policy Choices? FEEM Working Paper No. 86.05. AP 5. BOULEAU, N. “Was Anthropic Climate Change falsifiable in 1925? Reflection on the scientific attitude” halshs 00125457 mars 2007 AP 6. CAPARROS A., HAMMOUDI A., TAZDAÏT T., 2004, "On Coalition Formation with Heterogeneous Agents", col. Coalition Theory Network, Fondazione Eni Enrico Mattei Nota di Lavoro 70.2004, Milan. AP 7. CRASSOUS R., HOURCADE J.C., SASSI O., GITZ V., MATHY S., HAMDI-CHERIF M., 2006, Imaclim-R a modeling framework for sustainable development issues. Note de description du modèle Imaclim-R. 40pp. disponible sur le site du CIRED (www.centrecired.fr). AP 8. CRASSOUS R., HOURCADE, J.-C., SASSI O., GITZ V., MATHY S., HAMDI-CHERIF M., 2005, “Imaclim-R: a modelling framework of sustainable development issues”, Working Paper,’ International Workshop on Hybrid Energy-Economy Modelling, Paris, April 2021. Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 64 AP 9. 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(Analyse et Politique Economiques): Hourcade (J-C): (dir.) : Paris, EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales). TH 13. HELIOUI K., 2004, Le choix des permis d’émissions négociables dans la lutte contre le réchauffement planétaire, 194 p.. Th. Doct. : SCI. ECON. (Analyse et Politique Economiques): HOURCADE (J-C): (dir.) : Paris, EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) TH 14. LEFEVRE M., 2007, Les firmes transnationales et l’institution social-historique du changement climatique. Th. Doct. : SCI. ECON. : Hourcade, J-C (dir.): Paris, EHESS, 372 p. TH 15. LEROY M., 2004, Gestion stratégique des écosystèmes dans un contexte d'aide internationale. Engagements internationaux et dispositifs de gestion dans la vallée du fleuve Sénégal. Th. Doct. : Sciences de l’Environnement : MERMET (L.): (dir.) : Paris, ENGREF (Ecole Nationale du Génie Rurale, des eaux et des Forêts). TH 16. MATHY S., 2004, Intégration des pays en développement dans les politiques climatiques. 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GHERSI F., 2004, Renforcement des capacités de scénarisation à long terme : maîtrise des données, couplage des modèles.- Rapport pour le Programme Gestion et Economic Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 69 Impacts du Changement Climatique du Ministère de l’Aménagement et du Territoire et de l’Environnement. RAP 24. HALLEGATTE S., HOURCADE J.C., AMBROSI P., PIGEON G., 2004, Conveying GCM information through Climate Analogues for an Economic Assessment of Climate Change Impacts in Urban Areas - PRUDENCE Final Report. RAP 25. HALSNÆS K., SHUKLA P., AHUJA D., AKUMU G., BEALE R., EDMONDS J. A., GOLLIER C., GRÜBLER A., HA-DUONG M., MARKANDYA A.,. MCFARLAND M, NIKITINA E., SUGIYAMA T., VILLAVICENCIO A., ZOU J. Framing issues. In IPCC Fourth Assessment Report, Contribution of the Working Group III, chapter 2. 2007. http://www.mnp.nl/ipcc/pages_media/ar4.html. RAP 26. HELIOUI K., MATHY S., 2004, Additionalité Développementale du Mécanisme de Développement Propre et Aide Publique au Développement. Contrat réalisé pour le GICC. 108 pp. RAP 27. HOURCADE J.-C., 2005, “Les changements climatiques, quels impacts en France ?”, Rapport scientifique publié par Greenpeace, Novembre 2005. RAP 28. HOURCADE J.C., HALLEGATTE S., 2008, Le rapport Stern sur l’économie du changement climatique : de la controverse scientifique aux enjeux pour la décision publique et privée. Etude pour l’Institut Véolia. RAP 29. LA ROVERE, E.L., PEREIRA, A.S Brazil & climate change: a country profile , November 2005 RAP 30. LE COTTY T., T. VOITURIEZ, L. TUBIANA, 2007. The potential role for collective preferences in determining the rules of the international trading system, Report for the European Parliament, March 2007, 35 p. RAP 31. LECOCQ F., 2004, State and Trends of the Carbon Market 2004 ?- Carbon Finance Business, World Bank, Washington DC. RAP 32. MARGAT, J., TREYER S., 2004, L’eau des Méditerranéens : situations et perspectives, Plan Bleu, MAP Technical Report Series, n°158. RAP 33. MATHY S., 2008. Climat et développement: Réconciliation entre contraintes environnementales et politiques nationales de développement dans les PED, GICC. RAP 34. MEUNIER G. Risque de sécurité collective, concurrence oligopolistique et incitation à l’investissement, rapport EDF, 2007. RAP 35. PEREIRA, A. S.; ROVERE, E. L. L. . Síntese dos diálogos pós-Quioto (Post-Kyoto Dialogues) . In: Emilio Lèbre La Rovere; Marcelo Khaled Poppe. (Org.). Mudança do Clima - Volume I - Negociações Internacionais sobre Mudança do Clima Vulnerabilidade, impactos e adaptação à mudança do clima. Brasília, 2005, v. I, p. 99146. RAP 36. QUIRION P., 2004, Effets environnementaux, économiques et sociétaux des politiques de développement des utilisations énergie de la biomasse. - Rapport pour l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie. RAP 37. QUIRION P., MONJON S., The political economy of Border Tax Adjustments. Briefing report for the European Parliament's Temporary Committee on Climate Change (CLIM), 2008. RAP 38. SASSI O (coord.), CRASSOUS R., GUIVARCH C, WAISMAN H., Agence Internationale de l’Energie, 2007, Bouclage macroéconomique des scénarios du World Energy Outlook 2007. RAP 39. TREYER, S., 2006, “How to identify emerging long term strategic issues for environmental research and policies? A diversity of possible approaches”, Rapport pour la DG Recherche, Projet ERA Net SKEP (Scientific Knwoledge for Environmental Protection) Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 70 RAP 40. TREYER, S., 2007, “Foresights for water policies and research: available methods and existing examples ”, Rapport pour la DG Recherche, Projet ERA Net IWRM (Integrated Water Resources Management) RAP 41. ESF, 2007, « Emerging Energies, Emerging Landscapes: Revisioning the Past, Constructing the Future – an ESF (LESC) Exploratory Workshop EW06-218, 5-8 June 2007, Nogent-sur-Marne, France » Scientific Report, http://www.esf.org/fileadmin/be_user/ew_docs/06-218_Report.pdf. I.2.15 Valorisation et brevets, Autres formes de production (brevets, ouvrages, rapports d’expertise,…) (VAL) VAL 1. CEE; 2004-2006; A quantitative and qualitative assessment of the socio-economic and environmental impacts of decoupling of direct payments on agricultural production, markets and land use in the EU VAL 2. CEE; 2005-2008; Asia Link – CLIMA VAL 3. ANR; 2006-2009; AUTREMENT - Aménager l'Utilisation des Terres et des Ressources de l'Environnement en Modélisant les Ecosystèmes aNTropiques VAL 4. LEPPI-EPE; 2003-2005; Base de données énergie, économie, environnement pour la modélisation et l'aide à la décision VAL 5. CEE; 2007-2010; Climate Change and Impact Research: the Mediterranean Environment: CIRCE. VAL 6. MEDD; 2006-2008; Conditions de l'attractivité d'un Kyoto réinterprété VAL 7. CNRS; 2003-2006; Confluence des prospectives énergétique et macro-économique dans la perspective d'un développement durable VAL 8. MEDD; 2004-2006; Définir et développer un jeu de scénarios décrivant les émissions et les capacités de séquestration de GES et aérosols anthropiques mondiaux, sur le XXIe siècle VAL 9. MRNT; 2004-2007; Démocratie participative et gestion d'un bien public global VAL 10. ANR; 2006-2008; Économie et Sociologie de la filière capture et stockage géologique du CO2 VAL 11. ADEME; 2002-2004; Efficacité et acceptabilité des scénarios d'engagement de réduction des émissions de gaz à effet de serre VAL 12. ANR; 2007-2011; Forecast and Projection in climate scenario of MEDiterranean intense events: Uncertainties and Propagation on environment. VAL 13. EDF/CNRS; 2006-2009; GIS Laboratoire d’Analyse Economique des Réseaux et des Systèmes Energétiques VAL 14. BRGM; 2006-2008; Méthodologie de sélection des sites de stockage du CO2 dans des réservoirs souterrains en France VAL 15. CEE; 2005-2008; Methods and Tools for Integrated Sustainability Assessment VAL 16. CEE; 2004-2006; New Energy Externalities Development for Sustainability Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 71 VAL 17. ANR; 2005-2008; Plan d'Action National sur l'Hydrogène et les piles à combustible VAL 18. Ville de Paris; 2005-2007; Représentation économique et évaluation éthique de la ségrégation urbaine à Paris VAL 19. IDF; 2005-2011; Réseau francilien de recherche sur le développement soutenable VAL 20. ANR; 2008-2009; Scénarios de développement économique sous stress climatique VAL 21. ADEME; 2006-2009; Scénarios économiques de long-terme : hypothèses et mécanismes déterminants pour les trajectoires d'émissions futures VAL 22. MRNT; 2003-2005; TESS - Transport, Environnement, Ségrégation Sociale VAL 23. Tackling Leakage in a World of Unequal Carbon Prices, a Climate Strategies project, 2008-2009. VAL 24. CLIM, 2007, The political economy of Border Tax Adjustments, briefing report for the European Parliament's Temporary Committee on Climate Change (CLIM), 2007. VAL 25. EEEL EUROCORE Theme proposal, submission to ESF 2008 call for themes; CIRED (Main Proposer) (FR) | New University of Lisbon (PT) | University of Bremen (DE) | Indiana University, Bloomington (US) | SLU-Alnarp (SE) | (UK) Brunel University | (US) University of Texas at Austin | University of Sevilla (ES) | Polytechnic of Milan University (IT) | University of Sheffield (UK) | University of Birmingham Edgbaston (UK) | University of Amsterdam (NL) | Univ. of St. Gallen (CH). Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 72 I.2.16 – Enseignement et formation par la recherche 2004-2008 I.2.16.1 Importance de la formation par la recherche dans l’unité Initialement engagé au sein du DEA « Analyse et Politique Economique » du DELTA (EHESS), du DEA « Recherches comparatives sur le développement » (EHESS) et du DEA « Economie de l’environnement et des ressources naturelles » (EERN, Université de Paris 1), l’effort du laboratoire en matière de formation par la recherche se concentre aujourd’hui autour de deux master (le MASTER EDDEE « Économie du développement durable, de l’environnement et de l’énergie » co-habilité par l’Université de Paris X, l’INAPG, l’ENGREF, l’EHESS, l’Ecole Polytechnique, l’ENPC, et l’ENSMP ; et le master TRADD « Transports et Développement Durable » de l'Ecole Polytechnique , l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris et l'Ecole des Ponts ParisTech avec le soutien de la Fondation Renault), deux ateliers « changement climatique » (Ecole nationale des Ponts et Chaussées et AgroParisTech), le projet CLIMA ainsi que de nombreux cours assurés par ses chercheurs au sein des universités et écoles d’ingénieurs de la région Ile-de-France (cf. liste jointe). 1. Master EDDEE : Économie du développement durable, de l’environnement et de l’énergie Co-habilité par : UP X, INAPG, ENGREF, EHESS, Ecole polytechnique, École des Ponts et Chaussées, Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris. L’objectif du Master "Economie du Développement Durable, de l’Environnement et de l’Energie" est de permettre la mobilisation de domaines de compétences très variés (économie, sciences de l’ingénieur, sciences du vivant) et la maîtrise des outils nécessaires (analyse économique, modélisation, analyse institutionnelle, gouvernance) par de futurs chercheurs et cadres de haut niveau. Il s’agit de leur offrir une bonne compréhension des enjeux et concepts et de leur permettre d’y répondre avec pertinence et créativité. Les différents enseignements du Master s’attachent à construire un panorama cohérent des enjeux du développement durable, à transmettre la culture scientifique (économie, énergétique, analyse de secteurs clés tels que les transports, l’agriculture, l’industrie), à présenter, faire maîtriser et utiliser à leur bon niveau les outils de modélisation mathématique (statistique, économie, optimisation), à ouvrir aux enjeux concrets de la durabilité mais également à des approches épistémologiques, managériales, politiques et éthique du développement durable. Pour cela, les établissements partenaires mobilisent des universitaires et chercheurs : - spécialistes des principaux domaines d’activité à l’interface entre environnement et développement économique : énergie, matières premières, transports, urbanisme, agriculture et forêt, industries… - couvrant l’ensemble des principaux dossiers concrets en cause pour la composante environnement du développement durable (changement du climat planétaire, énergie, pollutions atmosphériques, biodiversité, sécurité alimentaire, gestion de l’eau, gestion des déchets) à partir d’une gamme de connaissances qui va des bases physiques, chimiques et biologiques des problèmes environnementaux aux problèmes de gouvernance internationale et d’éthique publique en passant par les sciences de l’ingénieur, l’histoire des sciences et des techniques, les outils de la décision publique et privée et l’analyse des mécanismes de coordination collective à travers les marchés et les institutions, Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 73 - offrant à la fois une compétence en modélisation, dans chacun des champs considérés, en matière de prospective globale et d’approche intégrée des activités humaines et des processus naturels, et une réflexion approfondie sur les concepts et enjeux du développement durable, - ayant un fort ancrage dans l’approche économique des problèmes, qu’il s’agisse de microéconomie, d’économie du développement, d’économie publique ou d’économie d’entreprise, avec une ouverture sur les sciences de gestion. L'objectif est d'encourager les étudiants qui en ont la capacité et le goût à poursuivre leur formation par la réalisation d'une thèse soit en France soit à l'étranger. Le stage d’initiation à la recherche effectué en fin de formation doit permettre aux étudiants de s’insérer facilement dans un laboratoire public ou industriel, afin de continuer leur formation par la recherche. L’inscription en thèse est l’aboutissement logique du cursus. Il existe en effet un fort déficit d'experts français préalablement formés par la recherche au niveau doctoral sur ces sujets tant au sein des organisations internationales que des grandes entreprises. Or le doctorat constitue désormais le standard à respecter à ce niveau. On peut envisager qu'environ 30 % des étudiants de la spécialité poursuivent en études doctorales. 2. Master TRADD Les systèmes de transports représentent un des piliers fondamentaux d'un mode de développement durable des sociétés. Ils jouent en effet un rôle de structuration de la géographie humaine, ont un impact sur l'environnement global ou local, et se situent cour du développement des systèmes économiques et sociaux. L'aménagement du territoire, la ségrégation dans l'espace urbain, les problèmes de sécurité, de congestion, la pollution atmosphérique locale, l'effet de serre, l'explosion de la demande de mobilité sont autant de défis posés aux ingénieurs du 21ème siècle. Aussi, l'Ecole Polytechnique, l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris et l'École des Ponts ParisTech se sont associées au sein du Master Transports et Développement Durable (ParisTech) avec le soutien de la fondation Renault afin de fournir les outils nécessaires à l'inscription de ces enjeux dans une dynamique de développement durable. Elles ont ainsi voulu créer une formation internationale d'excellence ouverte sur les problèmes concrets de court terme et de long terme qui se posent à l'ensemble des agents (publics ou privés) des pays développés ou en développement. En apprenant aux étudiants à mobiliser des domaines de connaissances (ingénierie, économie, gestion, urbanisme) très variés, l'objectif de ce Master est de permettre aux diplômés de resituer les différents aspects sur lesquels ils seront amenés à travailler dans une perspective globale. Ils devront également témoigner d'une réelle aptitude à répondre à des enjeux concrets en manifestant une maîtrise pratique des outils (modélisation, analyse institutionnelle, négociation, communication). Ouvert aux étudiants étrangers issus des meilleures universités du Brésil, de Corée, d'Iran, du Japon, de Roumanie et de Russie, ce master accueille aussi des étudiants Français désireux de développer leurs compétences dans le transport et le développement durable au sein d'une formation très internationale. 3. Atelier changement climatique de l’ENGREF Le changement climatique est devenu un élément majeur des politiques publiques et des politiques industrielles du siècle à venir. Les activités économiques vont désormais devoir tenir compte, dans leur majorité, de contraintes résultant du changement climatique, que ce soit pour le prévenir ou s'y Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 74 adapter. Dans ce contexte il est essentiel de mettre en place des formations destinées à faire émerger une génération d'ingénieurs compétents et sensibilisés au thème du changement climatique. L'atelier implique un travail par équipe de trois à quatre étudiants sur les grands thèmes relatif au changement climatique. Plus précisément il est demandé à chaque groupe de réaliser une synthèse sur un thème, synthèse qui devra mettre à jour les grandes structures d'arguments autours desquelles se construisent les débats et les controverses. Six à huit sujets seront définit en fonction du nombre de participants. Les sujets de travail sont pris dans la liste suivante : 1. Les sciences du climat et la réalité du changement climatique : détection et attribution du changement climatique, évènements extrêmes, incertitudes, 2. Impacts, Adaptation, Dommages et Vulnérabilité, 3. Comment limiter les émissions et stabiliser la température (mitigation) : Les scénarios d'émissions de gaz à effet de serre, démographie, économie et progrès technique, 4. L'avenir de la Négociation Climat et le protocole de Kyoto, 5. Quotas, permis négociables et plafonds d'émissions, les débuts des marchés du carbones et certificats verts, libéralisation énergétique et marché du carbone? 6. Politique du changement Climatique au niveau de l'UE, 7. Comparaison de politiques sectorielle de réduction (bâtiments, transports, industrie, production d'électricité), comparaison des coûts de réduction selon les secteurs, 8. Les politiques énergétiques des grands pays (Chine Inde, USA?) et le changement climatique, 9. Equité et convergence des émissions au niveau mondial, 10. Les techniques de production d'énergie sans carbone, prospective sur les systèmes énergétiques à faibles niveaux d'émissions, 11. Les grandes industries face au Changement Climatique (pétroliers, gaz, électriciens, constructeurs automobile?), 12. Le plan national français et ses traductions dans les politiques territoriales 13. Modèles intégrés et politiques publiques. 4. Atelier changement climatique de l’ENPC L’Atelier Changement Climatique possède un double objectif : Dispenser une formation sur l’ensemble des connaissances, débats et controverses relatives au Changement Climatique dans le cadre des évolutions rapides du domaine, tant sur les plans scientifique et technique que politique. Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 75 Réunir un fond d’expertises, par la rédaction de synthèses, fond qui se concrétisera par la construction progressive d’un site Internet d’information sur l’actualité du Changement Climatique, en français. Méthode de travail : Nous sommes en présence d’un savoir en train de se construire dans une interaction constante entre les disciplines (climatologie, sciences de la vie, économie, technologies….). De ce fait l’enseignement doit s’appuyer principalement sur la seule source à jour de connaissances : l’Internet. Par ailleurs il fait une place centrale à l’expérience des différentes catégories d’acteurs impliqués : climatologues, économistes, spécialistes de la production d’énergie, agronomes…..La restitution des connaissances se fait donc aussi sur Internet. Le principe de l’Atelier est donc de former des petites équipes de travail (4 personnes) au sein des participants de l’Atelier pour travailler autour d’un thème sous la conduite des membres de l’équipe enseignante. Sur chaque thème, ce qui est demandé c’est la réalisation d’une synthèse qui sera mise en ligne sur Internet, synthèse faisant le bilan des débats et controverses et fournissant des sources d’informations à jour. La plupart des sujets sont des sujets que les chercheurs ont également à leur agenda. Il n’existe pas de « corrigé » du travail proposé. Le cycle annuel de l’Atelier Changement Climatique se clôture par un séminaire de restitution devant l’équipe enseignante et des personnalités extérieures de la communauté des recherches sur le Changement Climatique. 5. Projet CLIMA Le projet CLIMA s’intègre dans un projet plus large qui s’intitule AsiaLink. Il doit aboutir à la création d’un master international en ligne autour des thèmes Développement Durable et Climat. Ce projet vise aussi à créer un réseau collaboratif de chercheurs Asiatiques et Européens venant d’institutions académiques et à consolider le lien entre académies et décideurs politiques 25 . CLIMA a débuté en mars 2006 et devrait s’achever en février 2009. Il est financé par la Commission Européenne et coordonné par l’Université Internationale de Venise (VIU) à travers le Centre Interdépartemental IDEAS. Chacune de ces équipes est constituée d’un senior scientist, d’un local manager et d’un local tutor ainsi que des « trainees » (2 pour les européens et 4 pour les asiatiques). Ces trois membres de chaque équipe doivent suivre et encadrer les jeunes chercheurs du projet afin de construire le futur contenu du master. C’est pourquoi, tout au long de la durée du projet, toutes les équipes se sont réunies une fois dans chaque université participante : faisant des workshops de 15 jours afin de travailler sur une ou deux thématiques particulières. Ainsi, le CIRED (Meriem Hamdi Cherif et Sandrine Mathy) a organisé au mois de Novembre un workshop autour du thème « Energy and Climate Change » et « Biodiversity, Soil Protection an Climate Change ». Les équipes, européennes et asiatiques, travaillant sur ce projet sont : France, Paris : l’EHESS à travers le CIRED. Italie, Venise : Ca' Foscari University of Venice. Italie, Padoue : l’Université de Padoue. Pays Bas, Amsterdam: Vrije Universiteit Amsterdam à travers the Institute for Environmental Studies. Chine, Pékin: Tsinghua University. Chine, Pékin : Renmin University à travers School of environment &natural resources. 25 Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 76 I.2.17. Liste des enseignements du CIRED Enseignements 2004 • Atelier Changement Climatique, ENPC, Philippe Ambrosi, Olivier Sassi, François Gusdorf, Pierre Matarasso. • Croissance et développement, Université de Marne la Vallée, Master Politiques Publiques, Eliabeth Tovar, doctorante CIRED. • Econométrie, Université de Paris XIII, L3, Aïcha Ouharon, Maître de Conférences Université de Paris XIII. • Economie de l’environnement, ENSTA, Cours magistral, Emeric Fortin, Responsable du Master ParisTech Fondation Renault "Transport et développement durable" et chercheur CIRED. • Economie de l’environnement, ENSTA, Cours magistral, Jean-Charles Hourcade, Directeur de recherches CNRS, Directeur d’études de l’EHESS, Directeur du CIRED. • Economie de l’environnement, ENPC, Master « Transports et Développement Durable », Cours magistral, Jean-Charles Hourcade, Directeur de recherches CNRS, Directeur d’études de l’EHESS, Directeur du CIRED. • Economie de l’environnement, ENPC, Cours magistral, Emeric Fortin, Responsable du Master ParisTech Fondation Renault "Transport et développement durable" et chercheur CIRED. • Economie de l’environnement, Université de Marne la Vallée, L3, Cours magistral, Emeric Fortin, Responsable du Master ParisTech Fondation Renault "Transport et développement durable" et chercheur CIRED. • Economie de l’environnement, Université de Marne la Vallée, L3, Cours magistral, Catherine Boemare, chercheur contractuel CNRS, chercheur CIRED. • Economie de l’environnement, Université de Paris XIII, Master, Aïcha Ouharon, Maître de Conférences Université de Paris XIII. • Economie de l’environnement, Ecole Normale Supérieure, Master Sciences de la Planète Terre, Cours magistral, Patrice Dumas, ATER, Université du Mans, doctorant CIRED. • Economie, Energie et Environnement Global, Université de Paris-X Nanterre, EHESS, Ecole Polytechnique, ENGREF, ENPC et INAPG, DEA « Economie de l’environnement et des Ressources Naturelles », Cours magistral, Jean-Charles Hourcade, Directeur de recherches CNRS, Directeur d’études de l’EHESS, Directeur du CIRED. • Economie du changement climatique, Mastère ISIGE — commun ENSMP, ENPC, ENGREF, Renaud Crassous, Ingénieur de l’ENGREF, doctorant CIRED • Introduction à l’Analyse de la Croissance, Université de Marne la Vallée, Licence, TD, Elizabeth Tovar, doctorante CIRED. Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 77 • Introduction à l’Economie Politique, Université de Paris XIII, L1, Aïcha Ouharon, Maître de Conférences Université de Paris XIII. • Mathématiques pour économistes, Université du Mans, Travaux dirigés, DEUG Sciences Economiques, Patrice Dumas, ATER, Université du Mans, doctorant CIRED. • Mathématiques, Ecole Normale Supérieure de Paris, L3, Patrice Dumas, ATER, Université du Mans, doctorant CIRED. • Module optionnel « Changement climatique », ENGREF — semaine européenne ATHENS, 1ère année de formation de 3ème cycle Ingénieurs du GREF, Renaud Crassous, Ingénieur de l’ENGREF, doctorant CIRED. • Statistiques Informatique, Université de Marne la Vallée, Cours/TD/TP, Licence, Meriem Hamdi-Cherif, doctorante CIRED. Enseignements 2005 • Mastère EDDEE Economie du développement durable, de l’environnement et de l’énergie, UP X, INAPG, ENGREF, EHESS, X, ENPC, ENSMP. Politiques publiques environnement global et incertitudes dans la prospective énergie, J.C. Hourcade, professeur ; Commerce, Environnement et négociations internationales T. Tazdaït, chargé de recherche • Mastère TRADD : Transport et développement durable, ENPC Initiation à l'analyse économique TRADD/ENPC E. Fortin, responsable Problématiques et enjeux du développement durable TRADD/ENPC J.C. Hourcade, professeur Changement climatique TRADD/ ENPC H. Le Treut et J.C. Hourcade, professeurs ; P.A. Jayet, directeur de recherche ; E. Fortin, P. Dumas, P. Quirion, S. Mathy, assistants. Prospective et décision sous incertitude, TRADD/ ENPC M. Ha Duong, chargé de recherche Cnrs Instruments économiques des politiques de transports, TRADD/ENPC M. Glachant et E. Fortin, responsables ; Transport aérien et développement durable, TRADD/ ENPC O. Sassi, responsable de projet ; Les transports électriques à Paris, TRADD / ENPC économie, et Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 78 F. Gusdorf, responsable de projet; Mastère Spécialisé Action publique - ENPC Economie et politiques de l'environne-ment et du développement durable J.C. Hourcade, professeur P. Ambrosi, R. Baron, D. Demailly, V. Gitz, F. Gusdorf, L. Li, P. Quirion, O. Sassi, D. Théry, assistants • Enseignements ENPC Economie de l'environnement, VET/S3/ENPC/ J.C. Hourcade, professeur ; Histoire des Sciences et Epistémologie /ENPC N. Bouleau, professeur ; Avec B. Walliser et K. Chatzis, ENPC • Atelier Changement Climatique, VET/S3/ENPC P. Matarasso, responsable P. Ambrosi, D. Demailly, V. Gitz, P. Quirion, L. Li, V. Gitz, F. Gusdorf, O. Sassi, assistants • UMLV, Marne-la-Vallée Croissance et développement, Mastère Politiques publiques E. Tovar, doctorante Théorie des jeux, Mastère 1 « Management et Ingénierie économique », T. Tazdaït Introduction à l’Analyse de la Croissance, L, TD, E. Tovar, doctorante Economie de l'environnement, L3, E. Fortin et C. Boemare, responsables Statistiques et Informatique, Licence, Mériem Hamdi-Cherif, doctorante CIRED. • ENGREF Module « Changement climatique », ENGREF – semaine européenne ATHENS, Renaud Crassous, IGREF, responsable Patrice Dumas, chercheur CIRED • Autres DEA « Probabilités et applications » et DEA MMME « Sensibilité et calculs d’erreur, Application à la finance », (Paris 6) et (Paris I), Nicolas Bouleau, Mastère « Développement agricole et politique économique dans les PED », IEDES, Paris I, Site Jardin tropical, Nogent/Marne M. Ayouz et K. Helioui, chercheurs CIRED Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 79 Econométrie, L3, & Introduction à l’Economie Politique, L1, & Economie l’environnement, Master, Aïcha Ouharon, Maître de Conférences Université de Paris XIII de ENSTA, Economie de l’environnement Emeric Fortin, Jean-Charles Hourcade Ecole Normale Supérieure, Plateforme Environnement Patrice Dumas, ATER, doctorant CIRED Atelier modélisation : autour de la gestion des ressources renouvelables, L3, M1, M2 Patrice Dumas, ATER, doctorant CIRED Economie de l’environnement, Patrice Dumas, ATER, doctorant CIRED Economie du changement climatique, Mastère ISIGE – commun ENSMP, ENPC, ENGREF, Renaud Crassous, Ingénieur de l’ENGREF, doctorant CIRED Enseignements 2006 • Mastère EDDEE Economie du développement durable, de l’environnement et de l’énergie, UP X, INAPG, ENGREF, EHESS, X, ENPC, ENSMP. Politiques publiques environnement global et incertitudes dans la prospective énergie, économie, et J.C. Hourcade, professeur ; Commerce, Environnement et négociations internationales T. Tazdaït, chargé de recherche Organisation des industries des réseaux énergétiques et stratégies des firmes dans la filière Economie Politique de l’Energie et de l’Environnement (Ecole national supérieur du pétrole) D. Finon, directeur de recherche • Mastère TRADD : Transport et développement durable, ENPC Initiation à l'analyse économique TRADD/ENPC Responsable : E. Fortin Problématiques et enjeux du développement durable TRADD/ENPC J.C. Hourcade, professeur Changement climatique TRADD/ ENPC H. Le Treut et J.C. Hourcade, professeurs ; P.A. Jayet, directeur de recherche ; E. Fortin, P. Dumas, P. Quirion, S. Mathy, assistants. Prospective et décision sous incertitude, TRADD/ ENPC M. Ha Duong, chargé de recherche Cnrs Instruments économiques des politiques de transports, TRADD/ENPC M. Glachant et E. Fortin, responsables ; Transport aérien et développement durable, TRADD/ ENPC Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 80 O. Sassi, responsable de projet ; Les transports électriques à Paris, TRADD / ENPC F. Gusdorf, responsable de projet; • Mastère Spécialisé « Action publique » Economie et politiques de l'environnement et du développement durable J.C. Hourcade, professeur P. Ambrosi, R. Baron, D. Demailly, V. Gitz, F. Gusdorf, L. Li, P. Quirion, O. Sassi, D. Théry, assistants • Mastère biosphère continentale - INA-PG Contexte Anthropique : Economie et changement global Vincent Gitz • Mastère recherche SDMR Sciences de la Décision et Management du Risque, ENSAM, ESTP, IAE de Paris, Université Paris IX Méthodes expérimentales pour la décision Nathalie Etchart-Vincent • Enseignements Ecole Nationale des Ponts et Chaussées Economie de l'environnement, VET/S3/ENPC/ J.C. Hourcade, professeur ; Histoire des Sciences et Epistémologie /ENPC N. Bouleau, professeur ; Avec B. Walliser et K. Chatzis, ENPC Atelier Changement Climatique, VET/S3/ENPC P. Matarasso, responsable P. Ambrosi, D. Demailly, V. Gitz, P. Quirion, L. Li, V. Gitz, H. Ollivier, F. Gusdorf, O. Sassi, assistants • Université de Marne-la-Vallée Croissance et développement, Mastère Politiques publiques E. Tovar, doctorante Théorie des jeux, Mastère 1 « Management et Ingénierie économique », T. Tazdaït Introduction à l’Analyse de la Croissance, L, TD, E. Tovar, doctorante Economie de l'environnement, L3, E. Fortin et C. Boemare, responsables Statistiques et Informatique, Licence, Mériem Hamdi-Cherif, doctorante CIRED. Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 81 Introduction à la macroéconomie, L1, TD (cours de M. dos Santos) Henri Waisman, doctorant CIRED Economie de l’environnement, L3, TD (cours de E. Fortin) Henri Waisman, doctorant CIRED • ENGREF Cours Économie de l’Environnement, ENGREF, Tronc commun Renaud Crassous, IGREF, enseignant Module « Changement climatique », ENGREF – semaine européenne ATHENS, Renaud Crassous, IGREF, responsable Patrice Dumas, Stéphane Hallegatte, Vincent Gitz, intervenants Module « Dossiers d’Économie Publique », ENGREF, TD module optionnel Renaud Crassous, IGREF, responsable • Autres enseignements DEA « Probabilités et applications » et DEA MMME « Sensibilité et calculs d’erreur, Application à la finance », (Paris 6) et (Paris I), Nicolas Bouleau, Econométrie, L3, & Introduction à l’Economie Politique, L1, & Economie de l’environnement, Master, Aïcha Ouharon, Maître de Conférences Université de Paris XIII ENSTA, Economie de l’environnement Emeric Fortin, Jean-Charles Hourcade Ecole Normale Supérieure, Plateforme Environnement - Atelier modélisation : autour de la gestion des ressources renouvelables, L3, M1, M2 - Economie de l’environnement, Patrice Dumas, ATER, doctorant CIRED Economie du changement climatique, Mastère ISIGE – commun ENSMP, ENPC, ENGREF, Renaud Crassous, IGREF, enseignant Economie de l’environnement et contrôle optimal, Université de Nanterre, (cours de G. Rotillon) Henri Waisman, doctorant CIRED Enseignements 2007 • Master EDDEE : Économie du développement durable, de l’environnement et de l’énergie UP X, INAPG, ENGREF, EHESS, X, École des ponts, ENSMP. Politiques publiques environnement global et incertitudes dans la prospective J.-C. Hourcade, professor Commerce, Environnement et négociations internationales T. Tazdaït, Research Fellow énergie, économie, et Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 82 Organisation des industries des réseaux énergétiques et stratégies des firmes dans la filière Économie Politique de l’Énergie et de l’Environnement École national supérieur du pétrole et des moteurs D. Finon, Senior fellow • Master TRADD Économie de l'environnement J.-C. Hourcade, Professor • Atelier Changement Climatique ENPC P. Matarasso, manager P. Ambrosi, D. Demailly, V. Gitz, P. Quirion, L. Li, V. Gitz, H. Ollivier, F. Gusdorf, O. Sassi, Assistants • ENSTA Économie de l’environnement Emeric Fortin, Jean-Charles Hourcade Master PFR TRADD Master ParisTech Fondation Renault « Transport et développement durable » Initiation à l'analyse économique PFR TRADD/École des ponts Manager : É. Fortin Changement climatique PFR TRADD H. Le Treut and J.-C. Hourcade, Professors ; P. A. Jayet, directeur de recherche ; É. Fortin, P. Dumas, P. Quirion, Assistants Instruments économiques des politiques de transports PFR TRADD M. Glachant & É. Fortin, Managers Le facteur 4 dans les transports en Europe PFR TRADD O. Sassi, manager Les transports électriques à Paris PFR TRADD F. Gusdorf, manager • Master MISE : Management et Ingénierie des Services à l'Environnement Économie de l'environnement Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 83 É. Fortin. • Master CORPFIN : Ingénierie financière méthodes quantitatives Introduction à l'analyse économique É. Fortin - École des ponts • Mastère recherche SDMR (Sciences de la Décision et Management du Risque)/ ENSAM, ESTP, IAE de Paris, université Paris IX. Sensibilité et calculs d’erreur, Application à la finance Nicolas Bouleau • AGROPARISTECH-ENGREF Cours « Économie de l’Environnement » Renaud Crassous, IGREF, assistant professor « Changement climatique » European Week ATHENS Renaud Crassous, IGREF, manager avec Patrice Dumas, Stéphane Hallegatte, S. Treyer. « Dossiers d’Économie Publique » Renaud Crassous, IGREF “Economic policies for environ-mental resources” European Week ATHENS Sébastien Treyer, IGREF Module « Méthodes de prospective» Sébastien Treyer. Module « Prospective et gestion des bassins versants» « Voie d'approfondissement Eau » Sébastien Treyer. Module «Gestion forestière et projets de développement» "Voie d'approfondissement Forêt Nature Sociétés ", Montpellier Sébastien Treyer, IGREF. Module « Prospective», dans Gestion du vivant et stratégies patrimoniales. Sébastien Treyer. •Autres Histoire des Sciences et Épistémologie ENPC N. Bouleau, Professor With B. Walliser and K. Chatzis Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 Méthodes expérimentales pour la décision Nathalie Etchart-Vincent, research fellow Économétrie, & Introduction à l’Economie Politique Économie de l’environnement Aïcha Ouharon, Assistant Professor, Université paris 13. Atelier modélisation : autour de la gestion des ressources renouvelables & Économie de l’environnement Patrice Dumas, École Normale Supérieure, Plateforme Environnement Economie du changement climatique Renaud Crassous, IGREF, enseignant Mastère ISIGE Économie de l’environnement et contrôle optimal Henri Waisman, CIRED Ph D Student Université de Nanterre 84 Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 85 I.2.18 Information et culture scientifique et technique I.2.18.1 Diffusion de l’information et de la culture scientifique et technique II.2.18.a Base de données bibliographiques «Bibliographie Environnement/Sciences sociales (BESS - http://www2.msh-paris.fr/bess/BdEnv_Presentationl.htm), réalisée depuis 1989 au sein de la Fondation de la Maison des sciences de l’homme par l’Unité de Documentation et de Liaison sur l'Ecodéveloppement (UDLE), en coopération avec le CIRED a. La BESS a été mise en place en 1989 à la demande et avec le soutien du Programme Interdisciplinaire de Recherche sur l’Environnement du CNRS (PIREN). Son objectif est de mettre à la disposition des chercheurs, gestionnaires de la recherche, enseignants, étudiants, des informations sur les travaux de recherche publiés et non publiés en sciences sociales dans le domaine de l'environnement, effectués en France ou dans les pays francophones. Outil de repérage des thèmes en cours, émergents ou inexplorés, cette base veut aussi remplir une fonction de mémoire, rendant possible le suivi de l'évolution des problématiques, des objets et des méthodologies de la recherche. b. La base BESS, élaborée à l’origine en vue de la publication de la «Revue bibliographique Environnement/Sciences sociales, dont 27 numéros sont parus de 1989 à 2002, est hébergée depuis 2002 sur le site WEB de la FMSH Paris. Pour les raisons techniques, la BESS est actuellement divisée en deux sous-bases : celle citant les publications parues jusqu’à la fin de l’année 2002 et celle reprenant les documents publiés à partir 2003. Nous prévoyons la réunification de ces deux sous-bases. c. La base contient actuellement environ 14 000 références de travaux de recherche (ouvrages, rapports, thèses, articles de périodiques, communications à des colloques), émanant de chercheurs français, pour la plupart, ou de pays francophones, rattachés à l’Université, à des organismes de recherche et d’étude, à des grandes écoles, à des institutions internationales, ainsi qu’à des structures indépendantes. Les références sont, pour la plupart, accompagnées de résumés, et, depuis 2003, des URL utiles. d. La BESS couvre actuellement les disciplines des sciences sociales suivantes : l’anthropologie et l’ethnologie, le droit, l’écologie, l’économie, la géographie, l’histoire, la philosophie, la psychologie, la sociologie et les sciences politiques. e. Pour les travaux de recherche faisant appel ou relevant de plusieurs disciplines, une section «Travaux multidisciplinaires» a été créée Des mots clés sujets et géographiques sont également utilisés, et par croisement de termes permettent une plus grande précision dans la recherche bibliographique. f. Le nombre des consultations est évalué actuellement à environ 2500/an. I.2.18.2 Liste des différentes actions I . C. S .T 1. BARRAQUE B : La pollution des grands fleuves, ‘C’dans l’air , Yves Calvi, France 5, 19 Décembre 2007, 18h00. 2. BARRAQUE B. et BASTIEN-VENTURA C. Organisation et animation des Entretiens de Cargèse, Eau et Développement Durable, CNRS Département EDD, 20-24 mai 2007. 3. BELALIMAT N. : Refonte du site Web du laboratoire et suivi de production du développement des sites Web de l’équipe Imaclim et du réseau européen Emerging Landscape, Emerging Energy. Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 86 - Développement du site Web du GIS R2DS pour le CIRED en collaboration avec la chargée de communication du R2DS. Mise en ligne en mai 2008. - Introduction d’une plate-forme d’échange collaborative et d’une interface web complète avec le site du labo : suivi de production. 4. DORIN B, « Biocarburants : l’Europe fait-elle une erreur », X. Mestre, Journal de la Logistique, déc-janv 2008 5. DORIN B, « Crise alimentaire. Comment produire davantage et plus vite », Le Monde, 4 juin 2008 6. DORIN B, « Le marché du cacao », Interview par Isabelle Moncada (6 mn), « A bon entendeur » (20h10), Télévision Suisse Romande, Genève, 6 avril, 2004 7. DORIN B., « La crise alimentaire mondiale bouscule les Nations Unies », Tribune de Genève, 6 juin 2008 8. JOURNE V., Les Recherches françaises sur le changement climatique par Sylvie Jourssaume, Dominique Armand, Pascale Delecluse, Bernard Seguin Venance Journé, Robert Delmas, Marc Gillet, INSU. Document de présentation de la recherche française sur le changement climatique à l’occasion de la réunion plénière du groupe 1 du GIEC Janvier 2007, Paris 9. JOURNE V., Participation à la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable, (CDD-15), New York, Mai 2007.Rédaction de la position des ONG françaises sur l'énergie. 10. JOURNE V., Participation comme membre de la Délégation française aux Conférence des Parties de la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (Montréal en 2005 et Bali en 2007). 11. JOURNE V., Participation à la conférence « Iran's Nuclear Energy Program: Policies & Prospects » (Téheran – avril 2006) organisée par le Centre de recherche stratégique de Teheran. 30 participants occidentaux invités. 12. JOURNE V. Participation à une Table-ronde "Enjeux et dangers de la crise iranienne" le 19 mai 2006 : avec- Phillip Golub, professeur à Paris VIII et à l'IEPP / Startégie des Etats-Unis, Karim Pakzad, IRIS / Société iranienne et enjeux régionaux,, Daniel Durand, IDRP / Enjeux politiques de la prolifération nucléaire,, Venance Journé, EHESS-CNRS / Aspects techniques de la prolifération nucléaire. 13. HA DUONG Minh, HOURCADE Jean-Charles. DOSSIER RECHERCHE de l’École des ponts - n°10, mars 2007 Faut-il agir aujourd’hui face au changement climatique ? L’apport des modèles intégrés. 14. HA-DUONG Minh. HAL au CIRED : le point de vue d'un utilisateur. Communication invitée à la journée de présentation de l'archive ouverte HAL à l'École des Ponts, June 12 2006. [http://www.enpc.fr/fr/documentation/doc_electronique/Presentation HAL_HaDuong.pdf] 15. HA-DUONG : Introduction et promotion des archives ouvertes au laboratoire. Avec 132 documents sur HAL-SHS à la mi mai 2008, le CIRED est un des laboratoires pionniers en SHS. 16. HALLEGATTE S. : Conseiller scientifique pour un documentaire-fiction France 2 / Capa Drama : Les Temps changent (diffusion automne 2008). 17. HALLEGATTE S. : Interventions dans la presse écrite: New York Times, International Herald Tribute, The Guardian, Berliner Zeitung, Le Monde, Libération, L’Humanité, La Tribune, Economie Matin, Terra Economica, VSD, TV Grandes Chaînes, HVG (Hongrie), Diário de Notícias (Portugal), Eleftherotypia (Grèce). 18. HALLEGATTE S. : Interventions radio : France Info, France Inter, France Culture, RMC, Radio Canada, RFI, BFM 19. HALLEGATTE S. : Interventions Télé : TF1, France 2, France 3, LCI, BFM-TV, France 24, Arte. En particulier, les « cartes du changement climatique » publiés dans Climatic Change et Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 87 Pour la Science ont été reprises par Libération, The Guardian, HVG, Diário de Notícias, Terra Economica, et diffusées dans le 20h de TF1. 20. HALLEGATTE S. : Membre du Comité Scientifique de l’ANR pour l’appel d’offre VMCS (Vulnérabilité, Milieu et Climat, Société) 21. HOURCADE J.-C 2005, Séminaire Jeudis de l’Environnement du Cnam « Changement climatique » 22. HOURCADE J.C, « Scénarios sous contrainte carbone : quels enjeux industriels ? ». In: IDDRI/EPE, May 2d 2007, Paris 23. HOURCADE J.C, Programme interdisciplinaire énergie 2006-2009, CNRS, Poitiers, 6/7/8 février 2008 24. HOURCADE J.-C., Le climat va-t-il basculer ?, Communication à la Semaine de la Science, Saint Michel sur Orge, 25 janvier 2006. 25. HOURCADE J-C) Quelles perspectives pour le bois, source d’énergie, puits de carbone ?, Forum Ecofor (Ecosytemes Forestiers), Participation à la table ronde, Paris, 5 décembre 2006. 26. HOURCADE J.-C., 2005, « Les écotechnologies », Colloque Groupe de prospective du Sénat Rencontre de prospective du Sénat, 16 juin 27. HOURCADE Jean-Charles, DOSSIER RECHERCHE de l’École des ponts - n°15, février 2008 - Autour du prix Nobel de la paix pour le GIEC. 28. HOURCADE J.-C Trancher le nœud Gordien Climat / Developpement : Options économiques et contraintes politiques, Communication à l’Atelier de l’Environnement, Université catholique de Louvain, Suisse, 9 mars 2006. 29. LABUSSIERE O., Le défi esthétique en aménagement : vers une prospective du milieu. Séminaire de présentation de mon activité de recherche à l’EHESS, à l’invitation de Mme Marie-Vic Ozouf-Marignier, aux membres du Centre de recherche historique, le 1er février 2008. 30. LABUSSIERE O., Les enjeux esthétiques en aménagement : la planification travaillée par le « milieu ». Étude à partir des cas d’opposition à la ligne THT en Quercy Blanc (Lot) et du schéma éolien du PNR de la Narbonnaise (Aude). Séminaire de l’école doctorale du Laboratoire SET, le 6 avril 2007. 31. MATHY S., Différentes interventions média (radio + TV) : sur le rapport Stern et l’évaluation du coût de l’inaction dans le changement climatique/Animation et participation à des débats lors de projections du film d’Al Gore « Une vérité qui dérange » à Paris et en Région Parisienne / Grenelle de l’environnement concernant le groupe de travail 1 « Climat-Energie ». 32. MONJON S., « Alerte au climat », émission-débat (52 min.), Demain, 18 mars 2006. 33. MONJON S., « Touche pas à ma planète », émission-débat (65 min.), Direct 8, 15 octobre 2005. 34. NADAÏ A., 2007, “Les oiseaux et la fabrication des paysages éoliens dans le sud de la France (Aude)”, Intervention à la conférence « Projets éoliens et patrimoine : états des lieux et expériences», Direction de l’Architecture et du Patrimoine, Ministère de la Culture, Paris, Juin. 35. QUIRION P. : Participation au Bar des Sciences IPSL/IPGP/Mairie de Paris et aux Journées scientifiques de l'environnement (Université Paris 12 et CG 94) Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 88 I.2.19. Actions de formation permanente des personnels de l’unité BELALIMAT N. (IE 2 CNRS) a assuré, en relation avec le service formation du CNRS Paris A), la mise en œuvre d’une formation de laboratoire (stage pour 6 personnes, 4 ITA, 2 chercheurs) sur deux logiciels de traitement de l’information et de communication : spip et claroline. Stage en Mars 2008 ; Mise en ligne effectuée en mai 2008. La formation visait à développer les actions suivantes : Refonte du site Web du laboratoire (http://www.centre-CIRED.fr/) et suivi de production du développement des sites Web de l’équipe Imaclim (http://www.imaclim.centreCIRED.fr/) et du réseau européen Emerging Landscape, Emerging Energy (http://www.eeel.centre-CIRED.fr/). - En interne, Introduction d’une plate-forme d’échange collaborative (http://groupes.centreCIRED.fr/) et d’une interface web complète avec le site du labo : suivi de production. Elle a aussi coordonné le développement du site Web du GIS R2DS (http://www.r2ds.centreCIRED.fr/) pour le CIRED en collaboration avec la chargée de communication du R2DS. Bilan quantitatif de la production scientifique du CIRED 2004 - 2008 89 I.2.20 - Hygiène et sécurité Bilan des accidents et incidents survenus dans l’unité et mesures prises. Aucun accident ni incident n’a été à signaler sur le site de Nogent sur Marne dans l’exercice 20072008 Identification et analyse des risques spécifiques rencontrés dans l’unité. Il n’y a pas de risque particulier dans l’unité, ni sur le site. Dispositions mises en œuvre en fonction des risques. Priorités retenues. L’unité CIRED travaille au second étage d’un bâtiment de type R + 2. Ce bâtiment répond aux exigences règlementaires en matière d’hygiène et sécurité. Au niveau de l’accès handicapé, il dispose d’une rampe située en façade Est pour les fauteuils roulants. Un sanitaire a été aménagé spécialement pour les handicapés au rez-de-chaussée. Le risque incendie est pris en compte. Le bâtiment est règlementairement équipé de moyens individuels de lutte contre l’incendie (extincteurs à tous les niveaux), d’un réseau RIA (8 Robinets Incendie Armés), d’un SSI (Système de Sécurité Incendie avec centrale et détecteurs), de trappes de désenfumage, de portes coupe-feu, d’un ensemble de BAES (blocs d’éclairage de secours). Toutes ces installations sont vérifiées périodiquement et sont sous maintenance préventive et corrective. Le réseau incendie extérieur (1 bouche et un poteau) est vérifié régulièrement par les Pompiers de Paris L’information des personnels est assurée par une signalisation appropriée (panneaux et numéros d’urgence) Des exercices d’évacuation incendie sont organisés, toujours avec bilan positif. Une formation à la manipulation d’extincteurs est faite annuellement. L’entretien des locaux est assuré, en interne par une équipe de services généraux du Cirad et, en externe, par une société de ménage. Une société est chargée du contrôle régulier des installations de chauffage au gaz situées en soussol. Le bâtiment est sous contrôle d’accès et bénéficie d’un système de détection d’intrusion de nuit. Les locaux sont sécurisés par une société de gardiennage de nuit et pendant les week-ends et par une société de télésurveillance. Enfin, les visites médicales périodiques du personnel du site organisées avec l’Acms ne concernent que les agents du Cirad et ceux du Gret, un des partenaires sur site. Les agents CNRS du CIRED subissent une visite médicale annuelle, sur convocation individuelle. Le Cirad tient à jour les registres règlementaires. Fonctionnement des structures d’hygiène et de sécurité propres à l’unité. Chaque année, le CHSCT du Cirad Ile-de-France contrôle l’état des infrastructures des bâtiments dont celui qui accueille l’unité. L’ingénieur sécurité de l’Université de Paris 1 a assuré en Juin 2007 un Audit des installations accueillant un des partenaires de l’unité sur le site, l’Iedes. La dernière visite de l’ingénieur régional de prévention et de sécurité du Cnrs (Monsieur Chabane) et de la médecine de prévention du Cnrs (Docteur Dervieux) a eu lieu en Décembre 2004. PROJET DOSSIER ADMINISTRATIF Contractualisation vague D 2010-2013 Unité de recherche : dossier unique PROJET (Partie 2 : Formulaire) intitulé complet de l’unité de recherche Centre International de Recherche sur l'Environnement et le Développement responsable M./Mme M. ⌧ Nom Prénom HOURCADE Jean-Charles J’autorise la diffusion de mon nom sur internet (annuaire des unités de recherche) Corps-Grade Etablissement d'enseignement supérieur d'affectation ou organisme d'appartenance DR1 / DE EHESS établissement(s) de rattachement de l’unité Le label accordé à l'unité sera déterminé à l'issue du dialogue contractuel, sur la base de l'évaluation. établissement(s) d’enseignement supérieur et de recherche organisme(s) de recherche associés si le rattachement à plusieurs établissements est demandé, indiquer : département ou comm. de rattachement : établissement de rattachement support : EHESS organisme : CNRS (point de contact administratif) établissement de rattachement : AGROPARISTECH établissement de rattachement : ENPC organisme : CIRAD ….. département ou comm. de rattachement : …. Préciser (le cas échéant) le mandataire de gestion unique : CNRS autres partenaires de l'unité organisme(s) de recherche : entreprise(s) : SMASH autres : METEO France type de demande nouvelle unité (création « ex-nihilo ») ⌧ renouvellement de l’unité (avec ou sans changement de label) unité issue de l’éclatement d’une unité reconnue fusion de plusieurs unités reconnues « éclatement-fusion » de plusieurs unités reconnues filiation de l’unité (éventuellement plusieurs unités) Etablissement support Label(s) et n° dans le cadre du contrat précédent Nom du responsable précédent Intitulé de l’unité EHESS ……………………. UMR 8568 ……… HOURCADE …………… 1/4 CIRED ……………………. Info. adm. rattachement prévu à une école doctorale en 2010-2013 (établissement support envisagé, n° en cas de demande de renouvellement de l'ED, intitulé et responsable s'ils sont connus) Université de Cergy, EMPO N° 405, Economie et Mathématiques de Paris Ouest, Martine Carré "Une unité de recherche ne participe qu'à une seule école doctorale. Toutefois, si la taille de l'unité et l'étendue du spectre scientifique le justifient, les équipes de recherche qui la composent peuvent être réparties entre plusieurs écoles doctorales." (art. 3 de l'arrêté du 7 août 2006). Dans ce cas, préciser sur le tableau suivant l'ED de rattachement de chacune des équipes internes. participation prévue à une (exceptionnellement plusieurs) structure fédérative en 2010-2013 (établissement, intitulé, responsable) ……………………. classement thématique domaine(s) scientifique(s) indiquer, en début de ligne, "P" pour le domaine scientifique principal, "S" pour le ou les domaines scientifiques secondaires éventuels 1 Mathématiques et leurs interactions 2 Physique S 3 Sciences de la terre et de l'univers, espace 4 Chimie secteur(s) disciplinaire(s) (cf nomenclature) 5 Biologie, médecine, santé 6 Sciences humaines et humanités reporter les codes des secteurs par ordre d'importance : P 7 Sciences de la société 721 S 8 Sciences pour l'ingénieur 9 Sciences et technologies de l'information et de la communication S 10 Sciences agronomiques et écologiques mots-clés (cf nomenclature mots-clés) prédéfinis : Sciences économiques Développement durable, risque, microéconomie, modélisation, politiques libres : publiques, énergie, pollution, transport (4 maximum) domaine applicatif, le cas échéant indiquer, en début de ligne, "P" pour le domaine principal, "S" pour le ou les domaines secondaires éventuels Santé humaine et animale S Alimentation, agriculture, pêche, agroalimentaire et biotechnologies Nanosciences, nanotechnologies, matériaux et procédés Technologies de l’information et de communication Production de biens et de services & nouvelles technologies de production S Énergie nucléaire S Nouvelles technologies pour l’énergie P Environnement (dont changement climatique) Espace S Aménagement, ville et urbanisme S Transport (dont aéronautique) et logistique Cultures et société Economie, organisation du travail Sécurité Autre: Modélisation 2/4 Info. adm. nomenclature ERC (European Research Council) indiquer, en début de ligne, "P" pour le secteur principal, "S" pour le ou les secteurs scientifiques secondaires éventuels Physical Sciences & Engineering PE1 Mathematical foundations : all areas of mathematics, pure and applied, plus mathematical foundations of computer science, mathematical physics and statistics PE2 Fundamental constituents of matter : particle, nuclear, plasma, atomic, molecular, gas, and optical physics PE3 Condensed matter physics : structure, electronic properties, fluids, nanosciences PE4 Physical and analytical chemical sciences : analytical chemistry, chemical theory, physical chemistry/chemical physics PE5 Materials and synthesis : materials synthesis, structure-properties relations, functional and advanced materials, molecular architecture, organic chemistry PE6 Computer science and informatics : informatics and information systems, computer science, scientific computing, intelligent systems PE7 Systems and communication engineering : electronic, communication, optical and systems engineering PE8 Products and processes engineering : product design, process design and control, construction methods, civil engineering, energysystems, material engineering PE9 Universe sciences : astro-physics/chemistry/biology; solar system; stellar, galactic and extragalactic astronomy, planetary systems, cosmology, space science, instrumentation S PE10 Earth system science : physical geography, geology, geophysics, meteorology, oceanography, climatology, ecology, global environmental change, biogeochemical cycles, natural resources management Social Sciences & Humanities S SH1 Individuals, institutions and markets : economics, finance and management SH2 Institutions, values and beliefs and behaviour : sociology, social anthropology, political science, law, communication, social studies of science and technology P SH3 Environment and society : environmental studies, demography, social geography, urban and regional studies SH4 The Human Mind and its complexity : cognition, psychology, linguistics, philosophy and education SH5 Cultures and cultural production : literature, visual and performing arts, music, cultural and comparative studies SH6 The study of the human past : archaeology, history and memory Life Sciences LS1 Molecular and Structural Biology and Biochemistry : molecular biology, biochemistry, biophysics, structural biology, biochemistry of signal transduction LS2 Genetics, Genomics, Bioinformatics and Systems Biology : genetics, population genetics, molecular genetics, genomics, transcriptomics, proteomics, metabolomics, bioinformatics, computational biology, biostatistics, biological modelling and simulation, systems biology, genetic epidemiology LS3 Cellular and Developmental Biology : cell biology, cell physiology, signal transduction, organogenesis, evolution and development, developmental genetics, pattern formation in plants and animals LS4 Physiology, Pathophysiology and Endocrinology : organ physiology, pathophysiology, endocrinology, metabolism, ageing, regeneration, tumorigenesis, cardiovascular disease, metabolic syndrome LS5 Neurosciences and neural disorders : neurobiology, neuroanatomy, neurophysiology, neurochemistry, neuropharmacology, neuroimaging, systems neuroscience, neurological disorders, psychiatry LS6 Immunity and infection : immunobiology, aetiology of immune disorders, microbiology, virology, parasitology, global and other infectious diseases, population dynamics of infectious diseases, veterinary medicine LS7 Diagnostic tools, therapies and public health : aetiology, diagnosis and treatment of disease, public health, epidemiology, pharmacology, clinical medicine, regenerative medicine, medical ethics LS8 Evolutionary, population and environmental biology : evolution, ecology, animal behaviour, population biology, biodiversity, biogeography, marine biology, ecotoxicology, prokaryotic biology LS9 Applied life sciences and biotechnology: agricultural, animal, fishery, forestry and food sciences; biotechnology, chemical biology, genetic engineering, synthetic biology, industrial biosciences; environmental biotechnology and remediation 3/4 Info. adm. coordonnees de I'unite Localisation et etablissement : Site du Jardin Tropical, CIRED (EHESS-CNRS-AGROPARITECH-ENPC-CIRAD) Numero, voie : 45 bis, avenue de la Belle Gabrielle Telephone: 0143947373 Baile posta Ie : Adresse electronique : hourcade@centre-ciredJr Code Postal et ville: 94736 Nogent-Sur-Marne Cedex (~IT 11:10:- t;j:t:::~1~!~f~~?~ ~i~:~t::'~~~ 34/36 1\I09t:NTll';i~),j;P\iE Cedex FRANCE Projet transmis avec I'accord du responsable de ou des~;ment(s) de I'unite . d'enseignement superieur de rattachement Nom et prE"momdu responsable de I'etablissement de rattachement suI> Qualite: .,.Directeur de l'Ecole des Pants ParisTech (J Date: 0'1.. 10 o~ Signature: Nom et prenom du responsable de I'etablissement de rattachement, Ie Qualite : Directeur Adjoint d'AGROPARISTECH et Directeur de I'ENGRE Date: 09. (o.;) q Signature: Nom et pre!nom du responsable de I'etablissement de rattactle~ent, Qualite : Presidente de I'EHESS Date: Jl. (c).• ~ Signature: Ie 1 – Thématiques de recherche et structuration de l'unité proposée au 1er janvier 2010 Intitulé de l’équipe interne N° (sous-composante fonctionnelle correspondant à l’organigramme de l’unité, une ligne par équipe) Type d’activité (1) Responsable Etablissement ou organisme hébergeant l'équipe interne Effectifs Effectifs EC Le cas échéant, ED de ITA/IATOS et rattachement des chercheurs permanents équipes internes en ETPT en ETPT (n°, intitulé, étab. support) (3) (2) Thèmes de recherche par équipe Prospective intégré économie, changement Environnement et technique, Gestion publique, systèmes naturels vulnérabilité des institutions sociétés et évaluation des politiques environnementale s Cas d'une unité sans équipes internes : inscrire ci-contre les thèmes de recherche de l'unité. Cas d'une unité comprenant des équipes internes : remplir la partie ci-dessous Ce découpage est principalement destiné, pour les unités de grande taille, à permettre une évaluation différenciée des équipes composant l'unité. E1 E2 Systèmes Urbains et Développement Durable E, F J. C. Hourcade CNRS-EHESS 8,00 3,00 VIE Gestion Durable de la Biosphère E, F L. Mermet AGROPARISTECH 8,00 2,00 ABIES D. Finon CNRS N. Chaabane C. Boemare D. Thery CNRS EHESS CNRS Institutions, Systèmes Techniques, Environnement et E, F E3 Territoires Services Communs Recherche SC 13,00 Total en ETPT 3,00 EHESS 1,00 5,70 30,00 13,70 X X X X X X X X X (1) Préciser le cas échéant la nature des recherches : technologique (T), finalisée (F), exploratoire (E) etc… (2) Equivalent temps plein travaillé. Les enseignants-chercheurs et chercheurs intervenant dans plusieurs équipes internes seront décomptés au prorata des temps respectifs. Exemples : Un EC travaillant dans une seule équipe interne = 0,5. Un EC travaillant dans deux équipes internes à égalité de temps = 0,25 dans chacune d'entre elles. Un chercheur travaillant dans une seule équipe interne = 1. Un chercheur travaillant dans deux équipes internes à égalité de temps = 0,5 dans chacune d'entre elles. Les ingénieurs de recherche des EPIC assimilés à des chercheurs seront comptabilisés dans cette colonne. (3) En équivalent temps plein travaillé. Les ITA/IATOS intervenant dans plusieurs équipes internes sont décomptés au prorata des temps respectifs. Exemple : Un personnel à temps plein dans l'unité qui travaille dans 2 équipes internes à égalité de temps comptera 0,5 dans chacune d'entre elles (0,25 s'il est à mi-temps) 1/1 1. Thématiques et équipes 2 – Ressources humaines 2.1 - Liste nominative des professeurs des universités et maîtres de conférence (et assimilés) proposée au 1er janvier 2010(hors recrutements escomptés) (à classer par établissement d'affectation) Libellé de l'établissement Code établissement = Nom Prénom H/F Nicolas Laurent BOULEAU MERMET Récapitulatif EC Année de Section Corps grade naissance CNU (1) (2 chiffres) (XXXX) 1945 PR1 1954 PR1 H H Nombre d'EC HDR (2) 25 oui 6 oui N° de l'équipe Etablissement interne de PEDR d'enseignement rattachement, (3) supérieur d'affectation le cas échéant (5) (4) oui E1 ENPC PARIS oui E2 AGROPARISTECH code Code de Date d'arrivée l'établissement dans l'unité d'affectation (7) (6) 0753501Y 0753465J 01/2005 01/1998 dont HDR Etablissement de rattachement support : ………… Etablissement de rattachement : ………… Etablissement de rattachement : ………… Autres établissements Total EC 2 2 (1) PREX, PR1, PR2, DIRH, DIRP, Physicien, Astro, PUPHEX, PUPH1, PUPH2, MCF, MCFP, Phys-adj, Astro-adj, MCUPHHC, MCUPH1, MCUPH2. (2) Inscrire "oui" dans les cases correspondant aux enseignants-chercheurs habilités à diriger des recherches, y compris les PR. (3) Bénéficiaires de la PEDR à la date de dépôt du dossier. (4) Cf tableau 1. (5) Etablissement d'enseignement supérieur et de recherche figurant sur l'arrêté d'affectation de l'enseignant-chercheur. (6) Sélectionnez l'établissement dans la liste ci-dessus pour afficher le code ou reportez-vous aux nomenclatures en annexe. 1/1 2.1 PR et MCF 2 – Ressources humaines 2.2 - Liste nominative des autres enseignants et enseignants-chercheurs (secteurs privé et public) proposée au 1er janvier 2010(hors recrutements escomptés) (à classer par établissement d'affectation) Libellé de l'établissement code établissement = Nom Prénom Total H/F Année de naissance (XXXX) Statut (1) HDR (2) Etablissement employeur (3) N° de l'équipe interne de rattachement, le cas échéant (4) Etablissement d'enseignement supérieur d'exercice, le cas échéant (5) code Code de l'établissement d'exercice (6) Date d'arrivée dans l'unité (7) dont HDR (1) CCA, AHU, PREM, PAST, PRAG, PRCE, EC contractuel, CBIB, EC autres min., autre. (2) Inscrire "oui" dans les cases correspondant aux enseignants-chercheurs habilités à diriger des recherches. (3) Préciser le nom de l'établissement, institution... qui emploie l'enseignant ou enseignant-chercheur. (4) Cf tableau 1. (5) Dans le cas d'une unité rattachée à plusieurs établissements d'enseignement supérieur, indiquer ici l'établissement d'enseignement supérieur où l'enseignant ou enseignant-chercheur effectue son activité. Sélectionnez l'établissement dans la liste ci-dessus pour afficher le code ou reportez-vous aux nomenclatures en annexe. (6) Dans le cas d'une unité rattachée à plusieurs établissements d'enseignement supérieur, indiquer ici le code de l'établissement d'enseignement supérieur où l'enseignant ou enseignant-chercheur effectue son activité. Si l'unité est rattachée à un seul établissement d'enseignement supérieur, indiquer le code de cet établissement. Si l'enseignant ou enseignant-chercheur est hébergé dans d'autres locaux que ceux des établissements d'enseignement supérieur de rattachement, indiquer le code de l'établissement d'enseignement supérieur support de l'unité. (7) Mois et année. 1/1 2.2 Autres EC 2 – Ressources humaines 2.3 - Liste nominative des chercheurs (des EPST ou EPIC) proposée au 1er janvier 2010 (hors recrutements escomptés) (à classer par établissement d'enseignement supérieur d'exercice) Libellé de l'établissement Code établissement = Nom BARRAQUÉ CRASSOUS DORIN ETCHART-VINCENT FINON GHERSI GUIVARCH HA DUONG HALLEGATTE HOURCADE JOURNÉ LE COTTY MATHY QUIRION SASSI TAZDAÏT THÉRY TREYER Récapitulatif chercheurs Prénom Année de naissance (XXXX) H/F Bernard Renaud Bruno Nathalie Dominique Frédéric Céline Minh Stéphane Jean-Charles Venance Tristan Sandrine Philippe Olivier Tarik Daniel Sébastien 1948 1978 1966 1972 1949 1974 1980 1969 1978 1949 1955 1973 1974 1969 1978 1965 1946 1973 H H H F H H F H H H H H F H H H H H Nombre de chercheurs N° de l'équipe Etablissement Code de Section ou Organisme de interne de d'enseignement Corps grade l'établissement HDR comité recherche rattachement, le supérieur d'exercice, le d'évaluation (2) d'exercice (3) d'appartenance (1) cas échéant cas échéant de l'organisme (6) (4) (5) CNRS 40 DR2 oui E2 ENGREF PARIS autre AGROPARISTECH 0753465J non E2 CIRAD autre non E2 CNRS 37 CR1 non E3 CNRS 37 DR2 oui E3 CNRS 37 CR1 non E3 ENPC autre non E1 CNRS 37 CR1 oui E3 ENPC autre oui E1 CNRS 37 DR1 oui E1 CNRS 37 CR1 non E3 CIRAD autre non E2 CNRS 37 CR1 non E3 CNRS 37 CR1 oui E3 ENPC autre non E1 CNRS 37 CR1 oui E3 CNRS 37 CR1 non E2 ENGREF PARIS autre AGROPARISTECH 0753465J oui E2 Date d'arrivée dans l'unité (7) 01/2007 12/2002 01/2005 10/2004 12/2003 11/2008 09/2006 10/1992 09/2002 03/1973 10/1991 03/2008 01/1999 10/1999 09/2004 10/2004 09/1973 01/2005 dont HDR exerçant dans l'établissement de rattachement support : ………… exerçant dans l'établissement de rattachement : ………… exerçant dans l'établissement de rattachement : ………… Total chercheurs 18 8 (1) EPST ou EPIC employeur : CNRS, Inserm, INRA, IRD, CEA, IFREMER, CIRAD… (2) DRCE, DR1, DR2, CR1, CR2, autre. (3) Cocher les cases (X) correspondant aux chercheurs habilités à diriger des recherches. (4) Cf tableau 1. (5) Dans le cas d'une unité rattachée à plusieurs établissements d'enseignement supérieur, indiquer ici l'établissement d'enseignement supérieur où le chercheur effectue son activité. (6) Dans le cas d'une unité rattachée à plusieurs établissements d'enseignement supérieur, indiquer ici le code de l'établissement d'enseignement supérieur où le chercheur effectue son activité. Si l'unité est rattachée à un seul établissement d'enseignement supérieur, indiquer le code de cet établissement. Si les chercheurs sont hébergés dans les locaux de leur organisme, indiquer le code de l'établissement d'enseignement supérieur support de l'unité. (7) Mois et année. 1/1 2.3 Chercheurs EPST ou EPIC 2 – Ressources humaines 2.4 - Liste nominative des autres chercheurs (secteurs privé et public) proposée au 1er janvier 2010 (hors recrutements escomptés) (à classer par établissement d'enseignement supérieur d'exercice) Libellé de l'établissement code établissement = Nom Prénom AMBROSI AYOUZ GILOTTE GITZ GRAZI HELIOUI NADAI H/F Philippe Mourad Laurent Vincent Fabio Khalil Alain Total H H H H H H H 7 Année de naissance (XXXX) 1975 1970 1968 1973 1972 1964 1962 Statut (1) autre autre autre autre Ch. contractuel autre Ch. contractuel dont HDR Institution d'appartenance (2) HDR (3) Banque Mondiale EDF EDF Min. de l'Agriculture SMASH EDF SMASH non non non non non non oui N° de l'équipe interne de rattachement, le cas échéant (4) E1 E1 E3 E2 E1 E1 E3 Etablissement d'enseignement supérieur d'exercice, le cas échéant (5) 0753501Y Code de l'établissement d'exercice (6) Date d'arrivée dans l'unité (7) 09/1998 01/2006 10/1996 10/1999 04/2007 09/1993 01/2006 1 (1) PH, CJC, Ch. contractuel, autre. Les DR émérites (DREM) seront inscrits dans ce tableau. (2) Préciser le nom de l'organisme, établissement, fondation, entreprise, ministère etc. qui emploie le chercheur. (3) Cocher les cases (X) correspondant aux chercheurs habilités à diriger des recherches. (4) Cf tableau 1. (5) Dans le cas d'une unité rattachée à plusieurs établissements d'enseignement supérieur, indiquer ici l'établissement d'enseignement supérieur où le chercheur effectue son activité. Sélectionnez l'établissement dans la liste ci-dessus pour afficher le code ou reportez-vous aux nomenclatures en annexe. (6) Dans le cas d'une unité rattachée à plusieurs établissements d'enseignement supérieur, indiquer ici le code de l'établissement d'enseignement supérieur où le chercheur effectue son activité. Si l'unité est rattachée à un seul établissement d'enseignement supérieur, indiquer le code de cet établissement. Si le chercheur est hébergé dans d'autres locaux que ceux des établissements d'enseignement supérieur de rattachement, indiquer le code de l'établissement d'enseignement supérieur support de l'unité. (7) Mois et année. 1/1 2.4 Autres chercheurs 2 – Ressources humaines 2.5 - Liste nominative des ingénieurs, techniciens, administratifs, personnels ouvriers et de service (ITA/IATOS) titulaires proposée au 1er janvier 2010 (hors recrutements escomptés) (à classer par établissement d'affectation ou organisme d'appartenance) Libellé de l'établissement code établissement = Nom BELALIMAT BOEMARE CHAABANE HOURMANT MABIRE MARDON MATARASSO ROGALSKI TYMA VINAVER Récapitulatif IATOS titulaires Prénom Nadia Catherine Naceur Valérie Patrick Gilles Pierre Michel Eléonore Krystyna H/F F F H F H H H H F F 1971 1970 1958 1972 1954 1949 1946 1945 1952 1946 Nombre d'IATOS en ETPT dont HDR Etablissement de rattachement support : EHESS 0,00 0,00 Etablissement de rattachement : CNRS 0,00 0,00 (ministère) Etablissement de rattachement : ………… Corps grade (1) IE IR IR autres IE IE IR IR TCN IR 0,00 B.A.P. (2) F D D H D D E D D D Récapitulatif ITA titulaires (préciser l'organisme de recherche) exerçant dans l'établissement de rattachement support : EHESS exerçant dans l'établissement de rattachement : CNRS exerçant dans l'établissement de rattachement : CIRAD Total ITA Autres établissements Total IATOS Année de naissance (XXXX) Participation à HDR l'unité en (3) ETPT (4) non non non non non non non non non non 1 1 1 0,5 1 1 1 1 1 1 Nombre d'ITA Nombre d'ITA dont EHESS en CNRS en HDR ETPT ETPT 2,00 Organisme de recherche Code de d'appartenance pour les ITA l'établissement ou d'affectation pour les IATOS, Etablissement d'enseignement supérieur d'exercice pour les ITA d'affectation pour les IATOS (6) (5) CNRS EHESS 0753742K CNRS CIRAD CNRS CNRS CNRS CNRS CNRS EHESS 0753742K dont HDR Nombre d'ITA CIRAD en ETPT N° de l'équipe interne de rattachement, le cas échéant (ou SC services communs) 0,00 Date d'arrivée dans l'unité (8) (7) 11/2007 01/2001 03/1987 01/2006 06/1989 01/1992 01/1992 01/1980 02/1988 01/1972 E1 E1 E2 E3 E3 dont HDR Total ITA 2,00 0,00 7,00 2,00 code 7,00 7,00 0,00 0,00 0,50 0,00 0,50 0,50 0,00 9,50 0,00 (1) IATOS ministère : CASU, APAEN, AAEN, SASU ; IGR, IGE, ASI, TCH, ADT, AGT. ITA organismes : IR, IE, AI, TCH, AJT, AGT. (2) Branche d'activité professionnelle, de A à H ou I. (3) Cocher les cases (X) correspondant aux personnels habilités à diriger des recherches. (4) En équivalent temps plein travaillé (1 = temps complet dans l'unité ; 0,5 = mi-temps dans l'unité etc…) Exemple : Un personnel à temps plein qui travaille dans 2 unités de recherche à égalité de temps comptera 0,5 dans chacune d'entre elles (0,25 s'il est à mi-temps) (5) Pour les IATOS : nom de l'établissement d'affectation. Pour les ITA : nom de l'organisme de recherche employeur (CNRS, Inserm, INRA, IRD, CEA, CIRAD...). (6) Pour les ITA : Dans le cas d'une unité rattachée à plusieurs établissements d'enseignement supérieur, indiquer ici le code de l'établissement d'enseignement supérieur où l'ITA effectue son activité. Si l'unité est rattachée à un seul établissement d'enseignement supérieur, indiquer le code de cet établissement. Si les ITA sont hébergés dans les locaux de leur organisme, indiquer le code de l'établissement d'enseignement supérieur support de l'unité. (7) Cf tableau 1. (8) Mois et année. 1/1 2.5 ITA IATOS titulaires 2 – Ressources humaines 2.6 - Liste nominative des ingénieurs, techniciens, administratifs, personnels ouvriers et de service contractuels (secteurs privé et public) proposée au 1er janvier 2010 (hors recrutements escomptés) (n'inscrire que les personnels en CDI ou en CDD supérieur à 6 mois) Nom Prénom H/F Année de naissance (XXXX) Corps grade (1) B.A.P. (2) Participation à l'unité en ETPT (3) Etablissement employeur (4) N° de l'équipe interne de Type et durée rattachement, le Date d'arrivée du contrat cas échéant (ou dans l'unité (7) (5) SC services communs) (6) CASSEN HOBINAVALONA ROZENBERG SERFATY VOGT SCHILB Total en ETPT Christophe Herinimerivololona Julie Yaël Adrien H H F F H 1979 1958 1986 1969 1987 CT. CT. CT. CT. CT. D D D D D 1 SMASH 0,2 SMASH 1 SMASH 1 SMASH 1 SMASH CDD 12 mois Vacataire CDD 12 mois CDI CDD 12 mois E1 01/2008 01/1998 09/2008 04/2002 09/2008 4,2 (1) CT.A, CT.B, CT.C, ou CT. (2) Préciser si possible la BAP équivalente (branche d'activité professionnelle, de A à H ou I) (3) En équivalent temps plein travaillé (1 = temps complet dans l'unité ; 0,5 = mi-temps dans l'unité etc…) Exemple : Un personnel à temps plein qui travaille dans 2 unités de recherche à égalité de temps comptera 0,5 dans chacune d'entre elles (0,25 s'il est à mi-temps) (4) Préciser le nom de l'organisme, établissement, fondation, entreprise, ministère etc. qui emploie l'ITA. (5) Préciser : CDI, CDD 6 mois, CDD 12 mois… (6) Cf tableau 1. (7) Mois et année. 1/1 2.6 Autres ITA IATOS 2 – Ressources humaines 2.7 - Liste des doctorants à la date de dépôt du dossier (à classer par date de début de thèse) En cas de reconfiguration de l'unité (fusion, éclatement…), mentionner les doctorants qui feraient partie de la nouvelle unité. Ne seront pas mentionnés les doctorants dont la date de soutenance est fixée avant le 1er janvier 2010. ALLIBE ARSALANE BOUTELOUP BRUNELLE Benoît Yasmine Claire Thierry H F F H 1983 1983 1982 1977 ENSMP INAPG PARIS 10 Sciences Po J.C. Hourcade J.C. Hourcade L. Mermet J.C. Hourcade 09/2008 10/2007 10/2006 10/2008 N° de l'équipe Code et n° des interne de Financement du publications issues du rattachement, le doctorant travail du doctorant cas échéant (2) (3) (4) CIFRE-EDF E3 AM E3 CIFRE-ASCA E2 A E3 CAMPOS CARDOSO DE MENDONÇA CEPEDA COMBET COREAU DOGAR DUBOIS FAHEM GIRAUDET GUILLET Ana-Sofia Mario Jorge Maurizio Emmanuel Audrey Adnan Guislain Karima Louis-Gaëtan Fanny F H H H F H H F H F 1982 1968 1981 1984 1980 M. Ha Duong J.C. Hourcade D. Finon J.C. Hourcade L. Mermet T. Tazdaït J.C. Hourcade T. Tazdaït D. Finon L. Mermet 10/2006 11/2006 10/2007 10/2007 10/2006 11/2006 11/2005 11/2005 10/2007 09/2007 CDD-CNRS Salarié CIFRE-EDF INDUSTR FCPR-IGREF Bourse SFER Aucun A ENPC A AS 8, INV 28, COM 35 1968 1976 1982 1982 PARIS 1 U. Brésil PARIS 10 INAPG AGROPARISTECH Clermont-Ferrand PARIS 1 Tizi-Ouzou AGROPARISTECH PARIS 10 GUIVARCH Céline F 1980 ENPC J.C. Hourcade 09/2006 FCPR-IPC LEBLOIS NAGEL NASSOPOULOS NGUYEN OLLIVIER PERISSIN FABERT POLY ROUDIER SAGLIO THUBIN VIGUIÉ YOUSFI Antoine Zoé Hypathie Thanh Nhan Hélène Baptiste Guillaume Philippe Antoine Camille Vincent Naouel H F F H F H H H H H H F 1983 PARIS 1 IAR / Aix en Provence ENPC AIT Bangkok PARIS 10 EHESS PARIS 6 Louis Pasteur, Strasbourg EHESS EHESS ENPC Béjaïa P. Quirion Bernard Barraqué J.C. Hourcade M. Ha Duong J.C. Hourcade J.C. Hourcade N. Bouleau P. Quirion J. Laterasse J.C. Hourcade J.C. Hourcade T. Tazdaït 10/2008 10/2008 10/2007 03/2007 08/2006 10/2009 10/2007 10/2008 11/2007 10/2008 09/2008 11/2005 AM CIFRE-EDF CDD-CNRS CDD-CNRS AM A ENPC R2DS ENPC BDI CNRS FCPR-IPC A ACLp 23, AS 10, COM E1 77, COM 90, RAP 38 E3 E2 E1 E3 COM 2, RAP 18 E3 E2 E1 E3 AP 20 E1 E3 E1 E3 Nom Prénom H/F Année de naissance 1983 1973 1982 1983 1983 1985 1982 1983 1983 1977 Total des doctorants à la date de dépôt du dossier Etablissement ayant délivré le master (ou diplôme équivalent) du doctorant Directeur(s) de thèse Date de début de thèse (1) AS 12, COM 6 ACL 93 E3 E3 E3 E3 E2 E2 E3 E3 E1 E2 27 (1) Mois et année. (2) A, AM, AC, AMX, ATER, CIFRE, SECD, BDI CNRS, INDUSTR, ASSOC, COLL TERR, ETR, Autre (préciser), AUCUN. (3) Reporter les codes et n° d'ordre des publications des doctorants que vous aurez mentionnés dans la liste des publications du bilan scientifique. 1/1 2.7 Doctorants 3 – Surfaces recherche (en m² SHON*) prévues pour l'unité de recherche au 1er janvier 2010 Les surfaces occupées par les structures fédératives feront l'objet d'une identification spécifique dans le dossier de la structure fédérative. Etablissement(s) d'enseignement supérieur et/ou organisme(s) prenant en charge des coûts d'infrastructures " recherche" de l'unité Ventilation des surfaces en m² Etablissement de rattachement support : EHESS 348,6 Etablissement de rattachement : AGROPARISTECH Etablissement de rattachement : ENPC Etablissement de rattachement : CIRAD Organisme de recherche : CNRS 348,6 Organisme de recherche : …... Autres (AP-HP, CHU, CHR, autre à préciser) : …………… 697,2 TOTAL des surfaces * Surface hors œuvre nette. Surface SHON = surface utile x 1,4. Surface utile : surface d'une pièce mesurée à l'intérieur des murs porteurs et des cloisons. Surface hors oeuvre nette : surface administrative utilisée lors du dépôt du permis de construire qui correspond à la somme des surfaces délimitées par les périmètres extérieurs de la surface horizontale de chaque étage clos ou sous-sol aménagé déduction faite des surfaces non exploitables (balcons, terrasses, volumes non clos). 1/1 3 Surfaces PROJET DOSSIER SCIENTIFIQUE Table des matières PROJET SCIENTIFIQUE (2009-2012).................................................................................2 II.1. Motivations et objectifs d’un projet et d’un dispositif renouvelés ..................................2 II.1.1. Un projet scientifique original : modélisation prospective, économie publique et analyse institutionnelle ........................................................................................................2 II.1.2. Un dispositif interne renouvelé ..................................................................................4 II.1.3. Un réseau dense de collaborations scientifiques ......................................................9 II.2. Programmes de Recherche .......................................................................................10 II.2.1. Economie, techniques, systèmes naturels prospective intégrée : évaluation des politiques ...........................................................................................................................11 II.2.1.1. Chantiers théoriques et méthodologiques ................................................... 12 II.2.1.2. Opérations de recherche finalisées ............................................................. 14 II.2.2. Environnement et vulnérabilité des sociétés : entre prévention et adaptation ........15 II.2.2.1. Chantiers théoriques et méthodologiques : ................................................. 16 a) Modèles de décision séquentielle dans un cadre bayésien ................................... 16 b) Evaluation intégrée et viabilité dans un cadre de probabilités imprécises ........... 16 c) Modélisation intégrée économie – système terre ................................................. 17 II.2.2.2. Opérations de recherche finalisées ............................................................. 17 II.2.3. La gestion publique face aux enjeux du développement durable ............................20 II.2.3.1. Politiques publiques à objectifs multiples et réformes concurrentielles dans les industries énergétiques ................................................................................................... 20 II.2.3.2. Durabilité des services publics d’eau et d’assainissement, prospective de la gestion des ressources en eau .............................................................................................. 22 II.2.3.3. Nouveaux types d’externalités pour la transition énergétique : au-delà du Nimby .................................................................................................................................. 23 II.2.3.4. Approches stratégiques en sciences de gestion pour les conflits autour de ressources naturelles, d’écosystèmes et de territoires ......................................................... 24 1 PROJET SCIENTIFIQUE (2009-2012) II.1. Motivations et objectifs d’un projet et d’un dispositif renouvelés Le CIRED se trouve à un moment crucial de son développement. Il y a quinze ans, A.B. Atkinson (Oxford University) dans son rapport au Comité National concluait " il est remarquable qu’une équipe aussi petite ait pu atteindre ce niveau de reconnaissance internationale. La taille de l'unité est trop petite et peut, à son avantage être élargie. La concurrence sur le plan international nécessite de plus en plus une concentration des efforts". Depuis, le CIRED a répondu à la « recommandation d’élargissement » qui lui était faite avec aujourd'hui 26 chercheurs à temps plein, hors doctorants, contre 7 à l'époque. L’intégration de l’équipe RGTE de l’ENGREF (AgroParisTech) puis le rattachement à l’ENPC et enfin la reconnaissance comme UMR CIRAD lui ont permis un renforcement numérique et un élargissement de ses champs d’intervention. Ses compétences, qui vont des infrastructures en matière d'énergie et de transport, en passant par l'approvisionnement en eau, les secteurs industriels intensifs en énergie, l'agriculture et la forêt, le mettent en position de travailler sur les questions de développement durable de façon intégrée, telle qu'elles se posent à la fois dans l'espace urbain et dans l'espace rural.. Notre projet pour la période 2009-2012 est de parachever cette montée en puissance pour nous mettre en position de soutenir une ‘concurrence internationale’ et qui s’est elle aussi renforcée tant sur le plan de la concentration des moyens que de la qualité. Nous comptons pour ce faire sur le fait que nous constituons, de facto, un lieu de mémoire longue des faits et des débats scientifiques et de cumul des compétences multidisciplinaires et multisectorielles déjà enracinées. Mais nous comptons surtout sur l'originalité de notre projet scientifique, sur l'efficacité d'une organisation interne renouvelée et sur les synergies avec un réseau dense de collaborations aux échelles nationales et internationales. II.1.1. Un projet scientifique original : modélisation prospective, économie publique et analyse institutionnelle La dynamique de recherche déclenchée autour de la problématique du développement durable, il y a plus de vingt ans se trouve aujourd'hui à la fin d'un cycle ; elle butte sur un défi méthodologique venant de la conjonction de trois questions intellectuelles : - le renouvellement de la problématique environnement / développement : le semi-échec du Protocole de Kyoto est en partie celui de l'inflexion environnementaliste des travaux sur le développement durable depuis 1992. Doit alors être reprise, dans un contexte de globalisation économique et de rattrapage rapide des niveaux de vie des pays industrialisés par une partie des populations des pays émergents, une question formulée dès 1972 (Stockholm), à savoir que les pays en développement n’accepteront pas de participer à la protection de l'environnement global si celle-ci se traduit par un obstacle additionnel à leur croissance. La seule marge de manoeuvre est alors celle 2 des contenus du développement, l'enjeu scientifique étant alors de représenter dans un même cadre des secteurs relevant d’expertises séparées (énergie, transports, bâtiments, alimentation), - le dépassement des contradictions entre les représentations du lien économie-changement technique qui sous-tendent d'un côté la modélisation prospective et les débats de politiques publiques, et de l’autre constituent le socle théorique de l'analyse des instruments économiques (profil des signaux prix, séparabilité équité-efficacité, décision dans l’incertain). La première représentation est liée aux concepts de croissance endogène et de changement technique induit alors que la seconde continue de supposer un ‘panier des techniques’ progressivement transformé par un changement technique exogène, - la redéfinition des outils de décision publique en univers controversés : les questions de développement durable sont marquées par un décalage temporel entre connaissance et décision et par le large espace que les incertitudes sur les futurs états du monde et les débats éthiques ouvrent à l'utilisation stratégique de l'information. La question de la délibération et de la négociation publiques reste un point aveugle pour plusieurs disciplines (théorie des jeux, théorie du choix social, théorie des régimes en sciences politiques), en partie en raison d'une prise en compte insuffisante des conflits d’experts, d'où l'intérêt de croiser des avancées en modèles de décision dans l’incertain et les essais d’extension à la sphère de la décision publique des méthodes en sciences de gestion. L’originalité de notre programme part de la conviction selon laquelle, puisque ce sont les états du monde futurs qui sont en jeu, on ne peut répondre de façon convaincante aux trois questions précédentes sans préciser le statut de la modélisation prospective comme support de l'analyse économique et sociale et du dialogue interdisciplinaire avec les sciences de l'ingénieur, les sciences de l'univers et les sciences du vivant. Le défi du développement durable reste celui du pivotement des systèmes technologiques et des modes de consommation, pour relever des enjeux aussi disparates que la raréfaction relative des ressources (énergie, eau, systèmes écologiques), le changement climatique, les conséquences géopolitiques de la dégradation du ‘capital naturel’, la fourniture des besoins de base (alimentation, énergie) pour les populations excentrées et économiquement fragiles. Mais ce pivotement sur le long terme ne peut réussir en ignorant les tensions immédiates: hétérogénéité des niveaux de revenu et des capacités d’adaptation à de nouvelles régulations, inertie des contextes institutionnels, risques d’investissement, formes de régulations des infrastructures publiques, défiances vis-à-vis de la technologie (nucléaire, bioénergie), réflexes Nimby, controverses sur les objectifs ultimes en matière climatique. L’enjeu est bien de concilier les défis du temps long et les tensions du temps court, et d’intégrer les oscillations des attentes de la société entre dénégation des problèmes et émergence d’un sentiment d’urgence qui pousse à décider ‘en méconnaissance de causes’. Pour le relever, le dispositif intellectuel que nous présentons ici vise à mettre fin à une co-existence, sans dialogue réellement maîtrisé, entre : - des prospectives sectorielles, qui modélisent de manière explicite des systèmes techniques mais raisonnent à système économique constant alors qu’il devient vite intenable de postuler a priori que les basculements techniques n’auront pas d’impact sur la ‘machine économique’, - des modèles macroéconomiques intégrant les interdépendances économiques mais au prix d’une représentation fruste des systèmes techniques peu satisfaisante quand il devient évident que l’ampleur des évolutions des régulations économiques aura des conséquences majeures sur la demande finale, les risques d’investissement, l’apprentissage technologique et la viabilité des techniques, 3 - les apports de l'économie institutionnelle, de divers secteurs de la sociologie ou de l'histoire du temps présent sur la réalité des pratiques décisionnelles individuelles et collectives dans un contexte historique donné, apports trop souvent épars et parfois consolidés dans des Grands Récits sur les macro tendances (avenir de la globalisation, évolution des modes de vie, etc…) Pour ce faire, l'articulation entre notre stratégie de modélisation et des programmes de recherche vise à développer le dialogue (cf. Figure 1) : - entre économie, sciences de l’ingénieur et sciences de l’univers et du vivant pour s’assurer que la prospective technologique travaille sur des systèmes techniques sous-tendus par des économies cohérentes et plausibles et que la prospective économique puisse expliciter le substrat matériel des flux économiques et leur inscription géographique, - entre modélisation économique et analyses institutionnelles pour intégrer dans l’exercice prospectif une description des comportements individuels et collectifs plus réaliste que l’optimisation en anticipation parfaite et, dans l’autre sens, pour fournir aux travaux en économie publique un support numérique sur la nature des incertitudes et des interdépendances entre systèmes techniques, systèmes naturels et mécanismes économiques. Figure 1 : Modélisation hybride et dialogue interdisciplianaire Modélisation prospective et dialogue entre SHS, SDI, et SDU Sciences politiques; Gestion, Sociologie Entre « Grands Récits » et « connaissances locales » Contraintes politiques et rôle des institutions Routines de comportements collectifs et privés t Modélisation Analyses sectorielles Modèles de croissance en économie ouverte Interdépendances économiques, flux de valeur, dynamiques de productivité, partage épargne-consommation, t Dynamiques sectorielles et projections technologiques ¾Description des systèmes techniques ¾Cohérences technico-économiques et flux matériels Modèles du système terre II.1.2. Un dispositif interne renouvelé Notre organisation future vise à prévenir deux risques liés au caractère de notre stratégie de recherche « problem oriented ». Le premier est celui des tendances centrifuges que ne peut manquer de créer l’extension de nos champs d’intervention, avec un processus d’isolement des chercheurs dans des problématiques de plus en plus spécialisées ; le deuxième est un déficit de projection de nos 4 acquis théoriques et méthodologiques fondamentaux en direction de communautés scientifiques plus larges non principalement investies dans la problématique du développement durable que ce soit en économie pure, en économie institutionnelle, en sciences de gestion, ou en mathématiques appliquées. Pour ce faire, nous avons adopté une organisation matricielle avec d'un côté, la structuration en trois programmes de recherche finalisés (dont un programme transversal) visant à garantir notre capacité d'intervention dans les diverses communautés scientifiques internationales concernées par les mêmes thématiques, et de l'autre des équipes de recherches et d’enseignement doctoral visant à maximiser les fertilisations croisées et notre dialogue avec des communautés scientifiques plus larges. Les trois programmes regroupent des opérations décrites dans la section ci-après. Les trois équipes de recherches et d’encadrement doctoral sont structurées pour tirer tout le bénéfice des interactions avec les équipes insérées dans nos écoles doctorales de rattachement. Deux d'entre elles sont destinées à assurer un dialogue, à partir de nos problématiques spécifiques, avec les communautés travaillant sur les deux grands domaines d'interaction entre activités humaines et environnement, que sont les systèmes urbains et les systèmes ruraux, la troisième étant dédiée au dialogue avec les sciences sociales autour de l'analyse des institutions et à partir d'une entrée composée des questions d'environnement, de territoires, et de systèmes techniques : - Systèmes Urbains et Développement Durable, équipe à laquelle participeront les chercheurs dont le champs principal de compétences concerne le secteur des transports, celui du bâtiment et, plus généralement celui de la dynamique urbaine ; cette équipe sera rattachée à l’école doctorale Ville Transports Territoires (VTT) Université Paris-Est Marne-la-Vallée, qui regroupe d'ailleurs des laboratoires avec lequel CIRED entretient déjà des collaborations de recherche : Laboratoire Ville Mobilité Transports (LVMT), le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), collaboration qui pourra s’élargir au Centre d’Enseignement et de Recherche Eau Ville Environnement (CEREVE) et au Centre d'Enseignement et de Recherche en Environnement Atmosphérique (CEREA) . - Gestion durable de la biosphère : équipe à laquelle participeront les chercheurs dont le champ principal de compétences concerne les secteurs de l’agriculture et de la forêt, de la dynamique des usages des sols, de la gestion des ressources en eau, ou bien les interactions de ces secteurs avec le reste de l’économie, notamment dans le cadre des politiques énergétiques et climatiques. Cette équipe sera rattachée à l’école doctorale Abies - (Agriculture-Biologie-Environnement-Santé) hébergée par AgroParisTech. Cette école doctorale inclut par ailleurs des équipes de recherche avec lesquelles le CIRED entretient déjà des collaborations de recherche, comme le Laboratoire d’Economie Forestière (AgroParisTech – Inra) et l’équipe d’Economie Publique (Inra). - Institutions, Systèmes Techniques, Environnement et Territoires : équipe à laquelle participeront les chercheurs qui travaillent sur les modalités de choix publics, les réformes institutionnelles aux échelles locale, nationale et internationale, et sur le changement institutionnel, questions transversales à chaque domaine d'activité. Cette équipe sera rattachée à l’école doctorale de l’EHESS qui regroupe d'ailleurs des laboratoires avec lequel CIRED entretient déjà des collaborations de recherche parmi lesquels des chercheurs de l’Ecole d’Economie de Paris (F. Bourguignon, A. Spadaro, R. Guesnerie), le Centre de Recherches Historiques (CRH) (G. MassardGuilbaub, M. Ozouf-Marignier) et le Centre Koyré sur l’histoire des sciences et des techniques (Amy Dahan) et le Groupe de géographie sociale et urbaine (GGSEU, A.Musset). 5 Comme le montre le tableau numéro suivant, chaque équipe de recherche et d’encadrement doctoral sera coordonnée par deux chercheurs ou enseignants chercheurs, et les doctorants seront accueillis par des équipes de sept à douze chercheurs permanents. 6 7 Equipes de recherche et programmes1 2 3 Equipes Systèmes urbains et Développement Durable Gestion durable de la biosphère Institutions, systèmes, Techniques et Territoires O. Sassi (Enpc) C. Guivarch (Enpc) H. Waisman (Cnrs) R. Crassous (AgroParisTech) B. Dorin (Cirad) T. Le Cotty (Cirad) V. Gitz (AgroParisTech) P. QuirionHDR Cnrs F. Ghersi (Cnrs) S. Mathy (Cnrs) S. Monjon (Cnrs) R. Sandu-Loisel (Cnrs) _________________________ Y. Arsalane (Ehess) T. Brunelle(Ehess) M. J. Cardoso de Mendonça (Ehess) A. Leblois (Ehess) H. Ollivier (Ehess) P. Roudier (Ehess) S. Hallegatte (Meteo France)HDR F. Grazi (Smash) P. Dumas (Cnrs) V. Viguié (VTT) _____________________ H. Nassopoulos (VTT) S. Treyer (Agro Paris tech)HDR A. Pereira (Coppe) B. Perrissin-Fabert (AgroParistech) ___________________ A. Dogar (Abies) M. Ha Duong (Cnrs) ________________________ A. S. Campos (Ehess) E. Combet (Ehess) G. Duboi s(Ehess) K. Fahem (Ehess) T. N. Nguyen (Ehess) C. Thubin (Ehess) J. C. Hourcade (Cnrs)HDR HDR N. Bouleau (Enpc) _____________________ L.G. Giraudet (VTT) G.Poly (VTT) M. Gralepois (Vie) L. Mermet (Agro Paris Tech)HDR HDR B. Barraqué (Cnrs) _______________________ C. Bouteloup (Abies) F. Guillet (Abies) P. Joares Neto (Abies) R. Jozan (Abies) D. Finon (Cnrs)HDR N. Etchart-Vincent (Cnrs) V. Journé (Cnrs) O. Labussière (Ehess) HDR A. Nadaï (Smash) HDR T. Tazdaït (Cnrs) _________________________ B. Allibe (Ehess) M. Cepeda (Ehess) G. Meunier (Ehess) E. Proskournya(Ehess) N. Yousfi (Ehess) Programmes Economie, techniques et systèmes naturels : prospective intégrée et évaluation des politiques _____________________ M. Hamdi-Chérif (Smash) A. Saglio (VTT) N. Chaabane (IR) C. Cassen (IR) Environnement et vulnérabilité des sociétés P. Matarasso (IR) F.Nadaud (Cnrs) Gestion publique face aux enjeux de développement durable M.Rogalski (IR) K.Vinaver (IR) HDR 1 Dans ce tableau les ingénieurs de recherche (IR) sont affectés aux programmes et interviennent comme support à l’ensemble des équipes 2 Les responsables des programmes sont soulignés et ceux des équipes sont en gras 3 Les doctorants, en italique, sont mentionnés avec leurs écoles doctorales, les ingénieurs fonctionnaires sont intégrés comme chercheurs mêmes si certains d'entre eux n'ont pas achevé leur thèse 8 Ce dispositif va être animé par une organisation interne plus resserrée qu'auparavant, ceci en raison même de la croissance de la taille du Centre, qui comporte, au 1er octobre, hors associés 66 personnes dont 26 chercheurs et enseignants-chercheurs, 27 doctorants, 6 ingénieurs de recherche, 7 ingénieurs d'études et personnel administratif. Cette organisation se traduit par la mise en place : - de deux directeurs adjoints : - Daniel Théry (CR CNRS) sera en charge de la veille scientifique au service de l'ensemble des programmes et équipes de recherches, et dans ce cadre veillera principalement à la coordination avec le master Eddee et avec les trois écoles doctorales de rattachement, - Catherine Boemare (IR EHESS), qui coordonne aujourd'hui, le GIS R2DS, sera en charge du suivi scientifique permanent et de la coordination technique de nos réseaux de collaboration à l'échelle de la région parisienne, en France et à l'étranger. - d'un conseil de laboratoire composé des coordinateurs des équipes et des programmes, du secrétaire général, des deux directeurs adjoints et de représentants de chercheurs, ITA et doctorants - d'un conseil scientifique, formé de personnalités connaissant à la fois la trajectoire du CIRED et les dynamiques nationales et internationales de recherche sur les thématiques qui concernent l'équipe. Ont été approchés : Claude Henry (Sciences-Po et Columbia University), Roger Guesnerie (Collège de France), Richard Baron (Agence Internationale de l'Energie), Hervé Le Treut (Institut Pierre Simon Laplace), Claude Millier (AgroParisTech), Jean Laterrasse (ENPC), Pierre-Noël Giraud (Ecole des Mines), Laurence Tubiana (IDDRI), Marie-Angèle Hermitte (EHESS). Ce conseil sera réuni une fois par an au cours d'un séminaire interne pour introduire un point de vue extérieur et bien informé sur nos activités. II.1.3. Un réseau dense de collaborations scientifiques Le CIRED ne pourrait, à lui seul, mener le programme développé ci-après et contribuer de façon active aux activités de recherche au sein des écoles doctorales, s'il n'était adossé à un réseau structuré de collaboration en France et à l'étranger autour des questions de développement durable. Il s'agit ici non pas d’opérations ponctuelles mais bien de collaborations structurelles sur la durée. Pour des raisons de clarté, nous les présentons ici par thématique dominante. Autour du dossier changement climatique, le CIRED va renforcer ses liens, au sein du GIS Climat, avec des laboratoires comme le LMD (Laboratoire de Météorologie Dynamique) et le LSCE (Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement), et, au travers de sa convention avec Météo-France et Stanford, avec S. Hallegatte, sur la question des « Systèmes urbains et Développement Durable ». Il a pour projet, de devenir l'une des équipes d’un des trois observatoires de l'Observatoire des Sciences de l'Univers (OSU) créés au sein de l’Institut Pierre-Simon Laplace. Cette structure devrait nous permettre de renforcer notre présence au GIEC, en particulier : - pour la production de scénarios mondiaux, qui sous-tendront le cinquième rapport de cet organisme, et qui implique notre participation à un consortium international coordonné par Stanford et l’IIASA (International Institute for Applied Systems Analysis) ; dans ce consortium, notre partenaire privilégiés est le professeur Nakicenovic. 9 - sur la question des dommages climatiques, le renforcement des liens serrés avec le Tyndall Center et le département d’Economie de Stanford. - à travers un consortium international pour la production des scénarios mondiaux qui soustendront le cinquième rapport de cet organisme. Nos partenaires privilégiés sont : l’Indian Institute of Management (Inde), la Coppe (Brésil), le Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK) (Allemagne), le Center for Energy and Environmental Policy Research du MIT (Massachussetts Institute of Technology), l’Institut Batelle à l’Université du Maryland, le RIVM (Pays-Bas), la Fondazione Enrico Mattei (FEEM) (Italie). - Les travaux en modélisation prospective seront adossés sur deux réseaux complémentaires : - une Chaire Paristech Ecole des Mines/Ecole des Ponts et Chaussées financée par un groupe d'entreprises4 sur les méthodes de modélisation prospective pour le développement durable, animée par le CIRED et le Centre de Mathématiques Appliquées de l'Ecole des Mines. - une plate forme CNRS de prospective économie/environnement/changement technique soutenue par le département Environnement et Développement Durables (EDD) du CNRS et l'Institut National des Sciences de l'Univers (Insu) et qui réunira, autour du CIRED et du Laboratoire d’Economie de la Production et de l’Intégration Internationale (Lepii, UMR CNRS n°5252). Un premier cercle d'équipes constituées de : Laboratoire Ville Mobilité Transports (LMVT, UMR, T9403), laboratoire commun à l’École des Ponts et l’Inrets, le Laboratoire d’Économie des Transports (Let, UMR Cnrs n°5593), le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (Cstb) et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). - Sur la problématique plus générale du développement durable, a pu être constitué, en partie grâce au GIS R2DS, depuis cinq ans, un réseau d’équipes, qui forme une communauté d’intérêts thématiques et de pratiques interdisciplinaires au sein d’un « campus informel » permettant des interactions rapides entre des chercheurs du CIRED et d’autres laboratoires à proximité (CIRAD, UMR MOISA, IEDES), GRET, LVMT (ENPC), INRETS, LMD (Jussieu), Centre Koyré (EHESS),CSTB…). Ce campus est appelé à prendre la forme d’une infrastructure de recherche sise au Jardin Tropical permettant, comme un Hôtel à Projets, de réunir, pour des périodes de trois à cinq ans des équipes autour de projets scientifiques pluridisciplinaires. Ce dispositif représentera un ensemble complet de compétences autour des grandes questions d’environnement et des domaines d’activité clefs pour le développement. Faire passer cet ensemble du statut de « campus virtuel » à celui de « campus opérationnel » autour du pivot que constitue le Jardin Tropical, permettrait de constituer un pôle scientifique de taille suffisante pour rivaliser avec des groupes interdisciplinaires de même type en Europe, comme le PIK en Allemagne où le Tyndall Center au Royaume-Uni. Tout en n'ayant pas le centrage géographique absolu du premier, il bénéficierait cependant d'une « unité de lieu » réelle qui le distinguerait de l'éclatement géographique du second. II.2. Programmes de Recherche Notre programme quadriennal se compose comme par le passé de trois programmes structurants. Le premier porte essentiellement sur la modélisation prospective intégrée entre l'économie, le changement technique et les systèmes naturels, que cette modélisation soit utilisée pour le diagnostic sur les tendances d'exploitation des ressources non renouvelables, de pression sur les systèmes 4 Ademe, Electricité de France, Renault, Schneider, Rio Tinto (dont une filiale est l’ex Péchiney Ugine Kuhlmann), Total, le CSTB et Météo-France 10 écologiques et d'émission de pollution locale ou globale ou pour éclairer les implications économiques des politiques de prévention. Le deuxième concerne essentiellement l'analyse des vulnérabilités des sociétés engendrées par la transformation de leur environnement naturel et construit. La troisième regroupe l'ensemble des recherches institutionnelles sur les formes de régulations, à l'échelle sectorielle ou au niveau de la gouvernance globale, et leurs conséquences sur l’harmonisation court terme-long terme. Le diagramme ci-après permet de saisir des interactions entre ces trois programmes. Les chiffres qui y sont reportés indiquent quelles sont les responsabilités principales de chaque programme mais le point central est que tous les secteurs d'activité sont concernés par chacun d’entre eux. C'est donc autour d’eux que se nouent les interactions soit sous forme d'échange de données, de modèles, et de problématisation, soit sous forme de questions transversales issues de la confrontation entre modélisation prospective (1), analyse des vulnérabilités (2) et approches institutionnelles (3). Figure 2 : articulation des programmes de recherche II.2.1. Economie, techniques, systèmes intégrée : évaluation des politiques naturels prospective Comme nous l’avons expliqué dans notre rapport d’activité, les quatre dernières années ont vu le développement et la projection internationale du modèle Imaclim-R, qui permet des représentations 11 « hybrides » du futur, fondées à la fois sur une cohérence macroéconomique forte et une représentation explicite du contenu physique de la croissance. Conçu comme un outil de dialogue entre modélisateurs, experts sectoriels et décideurs, et comme un outil d’intégration de données sectorielles disparates, ce modèle permet de lever les impasses du dialogue entre économistes et ingénieurs. De plus, son pas de temps annuel et les hypothèses de second rang qu’il inclut permettent de représenter des mécanismes de déséquilibres et d’ajustement à court terme tout au long de trajectoires de long terme. La représentation de ces déséquilibres, dus aux frictions entre des systèmes dont les temps caractéristiques sont différents (mécanismes économiques, systèmes techniques, systèmes naturels) est cruciale dans l’évaluation des coûts de transition vers des trajectoires durables. Cette évaluation est très largement ignorée par la littérature scientifique, principalement fondée sur des modèles d’équilibre général classiques, avec plein emploi des facteurs de production, fonctions de production flexibles et anticipations parfaites. Le programme que nous proposons comporte une double dimension : tout d'abord, des avancées méthodologiques sur le modèle lui-même, dans le but de permettre une contribution aux débats sur le processus de globalisation économique au-delà du cercle des questions énergie-climat ; ensuite, une série d'opérations permettant de clarifier, par des expériences numériques, la nature et l'ampleur des mécanismes à l'œuvre que lorsqu'on veut intégrer, dans une perspective d'économie publique, les défis de long terme posés par l'interface sociétés/ressources/capitaine naturel. II.2.1.1. Chantiers théoriques et méthodologiques Les progrès réalisés autour d’Imaclim-R, principalement guidés par la forte dynamique de recherche dans le champ énergie-climat, nous mettent aujourd’hui en position d’un élargissement dans deux directions : - un enrichissement des représentations sectorielles et des systèmes techniques dans lesquels les systèmes énergétiques du futur sont appelés à s’insérer (Modèles d’Activité (Nexus)): cadre bâti (type d’habitat, type d’architecture) ; infrastructures de transports ; agriculture (pour l’offre de bioénergie) ; systèmes industriels (innovations de produits et ‘dématérialisation’ de l’économie) ; - un approfondissement de la représentation des liens entre divers « enjeux de durabilité » : changement climatique, compétition pour les ressources d’énergie fossiles, les usages des sols et de l’eau, sécurité alimentaire, qualité de l’air, dualisme social dans les grandes conurbations et les pays émergents, migrations et hétérogénéités des pyramides d’âge (ageing societies). Pour ce faire, il est nécessaire de lever progressivement quatre obstacles méthodologiques fondamentaux, que l'on peut décrire brièvement en s'appuyant sur la figure 3 : - spatialisation et intégration d’échelles : l'intégration de la dimension spatiale n’était pas ressentie comme critique jusqu'ici pour l'étude des relations entre économie, énergie et système climatique. Deux types de questions, a priori indépendantes, la placent de plus en plus au centre de l'agenda scientifique : celle de l'évaluation des impacts du changement climatique, impacts nécessairement locaux, celle de la compétition énergie-alimentation-séquestration pour les usages des sols, celle du lien entre demande de mobilité et dynamique urbaine, celle enfin de l'impact des coûts de transport sur les conditions de la compétition internationale dans un monde sous contrainte carbone. Sont en jeu ici non seulement les co-déterminations entre modèles de localisation des activités, modes de consommation et choix technologiques mais aussi la panoplie des systèmes d'incitation à mettre en œuvre, en tenant compte de leur impact sur l’ampleur des rentes énergétiques, foncières et immobilières ; 12 - vieillissement, flux de capitaux et migrations : nos expériences numériques démontrent amplement que les coûts des politiques de réduction des ponctions sur le capital naturel sont fonction, dans des économies fortement internationalisées, de la façon dont sont décrites les balances extérieures (commerce et capitaux), les réajustements des termes de l'échange et le lien entre coût salarial et niveau d’emploi, et ce autant sinon plus que les hypothèses plus généralement étudiées sur la technologie et sur les incitations au changement technique. Ces constats traduisent l’impossibilité de séparer totalement l’étude de l'interface systèmes techniques/environnement de l'avenir de la globalisation économique. Il convient donc de mieux représenter l'impact de l'hétérogénéité des pyramides d'âge dans le monde sur la formation de l'épargne, puis sur celles des flux de capitaux et des flux migratoires. Cela suppose en particulier d’améliorer la représentation des dettes extérieures, à la fois leviers de financement et fardeaux financiers, pour se libérer de l'hypothèse restrictive, faite dans la quasi-totalité des modèles actuels, d’un retour systématique à l'équilibre des comptes extérieurs. - compétitivité industrielle et organisation du commerce : la plupart des modèles d’équilibre général surimposent un marché du carbone ou toute autre régulation à un commerce international où les échanges de biens décrits par des spécifications d’Armington. Il y a un accord croissant sur les limites d'une telle technique : minimisation de l’ampleur des réponses aux chocs pétroliers, faible fiabililté des conclusions sur les bénéfices de la libéralisation des marchés agricoles, non considération du paradoxe de possibles coûts additionnels en bien-être entraînés par un marché du carbone par rapport à un ajustement des pays à une contrainte carbone via le commerce des biens normaux (Copeland et Taylor)5. Les limites de cette spécification ont déjà été contournées pour le traitement des marchés énergétiques dans le modèle Imaclim-R, mais nous l’avons gardée pour les marchés de biens industriels, avec comme inconvénient majeur la difficulté de rétablir les équilibres physiques mondiaux offre/demande (puisque les biens d’Armington sont des substituts imparfaits) et, en conséquence, de traiter de façon correcte les choix de localisation des industries, question centrale en cas de contraintes environnementales asymétriques. L’effort portera sur une amélioration des représentations des dynamiques internationales – commerce et investissements - dans les secteurs intensifs en énergie, en particulier les secteurs de transformation des matériaux (ciment, acier, aluminium, raffinage). - comportements décisionnels et formation des anticipations : les expériences d’évaluation des politiques climatiques menées avec Imaclim-R ont montré le rôle crucial de l’interaction entre d’une part l’inertie des systèmes techniques et des préférences et d’autre part la difficulté de former des anticipations adaptatives dans un contexte d’incertitude régulatoire chronique. Les pratiques de modélisation présentes dans la littérature font ressortir une très faible prise de conscience de cette interaction cruciale, en particulier à cause d’un glissement de sens de la théorie des anticipations rationnelles (Muth, Sargent) vers une représentation quasi-systématique en anticipations parfaites. Notre effort sera d’éclaircir ce débat en balayant le spectre des représentations possibles, de l’hypothèse de myopie générale à celle des anticipations parfaites, pour mettre en évidence le rôle primorial de la formation des anticipations dans le succès et l’efficacité d’une transition rapide vers des trajectoires de développement durable. 5 Brian R. Copeland and M. Scott Taylor, “Trade and Transboundary Pollution”, The American Economic Review, vol 85, n°4, 1995, pp. 716-737 13 Styles de Consommation C Productivité générale Démographie Vieillissement Migrations Marchés de l’énergie, de l’alimentation de l’habitat Moteur de croissance Epargne et flux de capitaux Degré et formes de la globalisation et économique T Modèles Technologiques L Modes de Localisation Figure 3: les enjeux méthodologiques du modèle Imaclim II.2.1.2. Opérations de recherche finalisées Les cinq dernières années ont été marquées par une montée en puissance des demandes extérieures d’expertise sur les trajectoires futures et l’évaluation numérique des politiques climatiques, notamment due au fait de l’entrée dans le temps de l’action face au changement politique et au besoin urgent de comprendre les risques de court ou moyen terme dans un contexte d’incertitude régulatoire très large. Les opérations de recherche envisagées dans ce domaine visent à répondre aux attentes formulées par les décideurs à différents niveaux, des propositions formulées par le GIEC pour les futurs scénarios jusqu’aux questions nationales d’implémentation concrète des politiques et mesures : a) Production de scénarios intégrés globaux, pour l’évaluation des régimes de coordination internationale des efforts de réduction et des trajectoires de stabilisation des concentrations de GES. Dans le cadre de la préparation du prochain rapport d’évaluation du GIEC (AR5), qui mobilise la majorité des équipes internationales de modélisation intégrée, le CIRED a formé un consortium avec ses partenaires indiens (IISD, Pr. Shukla) et brésiliens (COPPE, Pr. Lèbre La Rovere) pour produire des scénarios intégrés dans lesquels les trajectoires de transition des pays émergents et en développement font l’objet d’une étude spécifique. b) Compétition pour les usages des sols, entre alimentation, bioénergie, séquestration du carbone et préservation de la biodiversité. Ce dossier, récemment médiatisé par la pression des cultures d’agro-carburants sur les marchés alimentaires, exige une architecture de modélisation, intégrant à la fois l’évolution des systèmes énergétiques, les contraintes physiques des agrosystèmes, les signaux économiques tels que les prix relatifs des différents biens produits par les sols, et même la rétroaction du climat sur les rendements potentiels et les surfaces cultivables. Les différents blocs de cette architecture ont été développés au CIRED ou dans des équipes partenaires (LSCE, LMD) et sont aujourd’hui disponibles pour être articulés, afin de débuter 14 une phase d’étude et de simulation intégrée. Cette opération de recherche est soutenue par le GIS Climat Ile-de-France (projet DECLIC), l’ANR (Projet AUTREMENT) et le Conseil Français de l’Energie. c) Prospective sectorielle : dynamiques industrielles, compétitivité et commerce international sous contraintes carbone asymétriques. Les risques de délocalisation industrielle liés à une asymétrie de régulation environnementale sont au cœur des débats concernant les politiques climatiques, mais un traitement raisonnable de cette question exige de replacer les études sectorielles dans une évaluation économique globale. D’un point de vue méthodologique, cette opération de recherche vise à réaliser cette intégration en articulant les expertises sectorielles au sein de modèles en équilibre général, pour les secteurs les plus concernés par les politiques climatiques : raffinage, ciment, acier, aluminium. Sur le fond, l’enjeu de cette opération est d’élargir le débat sur les stratégies industrielles au-delà de la menace de délocalisation et de fuite du carbone, notamment en étudiant les potentiels d’évolution du côté de la demande de matériaux adressée aux industries étudiées compte tenu des besoins d’infrastructures et de bâtiment liés aux politiques de développement durable. Cette opération est réalisée en collaboration avec les industriels regroupés au sein d’EpE (Entreprises pour l’Environnement) et de la fondation FONDDRI, ainsi qu’avec le réseau international Climate Strategies. d) Fiscalité environnement et financement des retraites Cette opération de recherche vise à reprendre, dans un contexte nouveau, les travaux sur l’utilisation de réformes des systèmes fiscaux comme outils d’accompagnement d’une politique de maîtrise de l’énergie et de décarbonisation de l’économie. Le contexte nouveau est celui, d’un côté, d’une ouverture plus grande des marchés mondiaux (libéralisation des flux de capitaux, émergence des géants asiatiques comme compétiteurs industriels) et de l’autre, d’un vieillissement de la population française qui entraîne une pression croissante en matière d'équilibre des comptes sociaux de l'assurance maladie et des retraites. L'opération cherchera donc à évaluer, dans un premier temps, divers dispositifs de taxation du carbone et/ou de l’énergie (taxes mixtes) sous l’angle, certes de leur impact à long terme sur la sécurité énergétique, la réduction des émissions de GES, la compétitivité et l’emploi, mais aussi de leurs conséquences sur les équilibres des comptes publics selon diverses hypothèses de recyclage de leur produit fiscal. Dans un second temps, elle se propose d'explorer différents mécanismes compensatoires susceptibles de corriger les effets distributifs négatifs observés pour différentes catégories de ménages (politiques de maîtrise de l’énergie dédiées à l’habitat social, intérêt de jouer sur des aides au logement permettant à la fois de parer aux tendances à la stratification sociale des villes et de réduire les besoins de mobilité, etc.). Dans un troisième temps, on s’attachera à comparer ces dispositifs à des solutions « concurrentes » comme la TVA sociale, l’impôt sur le revenu ou le capital… II.2.2. Environnement et prévention et adaptation vulnérabilité des sociétés : entre L’évaluation des coûts de la dégradation de l’environnement est prise dans une opposition permanente entre la nécessité d’une évaluation monétaire (tout Euro dépensé là ne le sera pas ailleurs) et le rejet de cette évaluation, soit en raison de son incertitude, soit pour des raisons éthiques. Notre programme de travail visera donc, en croisant des chantiers théoriques méthodologiques et les opérations de recherche dédiées à des dossiers spécifiques, à développer des problématiques d'évaluation de la vulnérabilité des sociétés face aux transformations de leur 15 environnement qui soient alternatives aux pratiques dominantes de l'analyse coût/bénéfice, sans pour autant renvoyer à des approches normatives détachées de tout calcul économique. Notons enfin que, par rapport au programme du précédent contrat quadriennal, un des enjeux de la période sera, au lieu du simple arbitrage entre prévention et dommages, l'intégration dans un même cadre des coûts de prévention, des coûts d’adaptation et des coûts de « remédiation ». II.2.2.1. Chantiers théoriques et méthodologiques : Ces chantiers sont la poursuite et l'approfondissement d'opérations menées lors du précédent contrat quadriennal concernant les notions de décision sous controverses et principe de précaution pour l'évaluation des risques environnementaux. Une différence principale avec les travaux précédents consiste ici en une intégration entre l'analyse des stratégies de prévention et des stratégies d'adaptation. a) Modèles de décision séquentielle dans un cadre bayésien : les modèles de commande optimale stochastique sont aujourd’hui bien maîtrisés pour l’étude des réponses optimales en situation d’incertitude et d’acquisition d’information et pour analyser les réponses optimales en contexte d’incertitudes radicales et de controverses. Ils permettent en particulier d’éclairer, dans un cadre bayésien, les paramètres centraux des politiques de précaution : inerties technologiques et sociales, traitement symétrique des irréversibilités d’investissement et des irréversibilités d’environnement, étude de la valeur d’option et de la valeur d’information. Interprétés à travers la métaphore du ‘planificateur bienveillant’ ils sont utiles comme langage de négociation entre acteurs (au sens de Henri, 1984) ne partageant pas les mêmes ‘croyances’ sur le futur, en particulier pour cerner les plages possibles de compromis dynamiques. Plusieurs avancées sont aujourd’hui nécessaires pour permettre à cette approche de déployer tout son potentiel et pour intégrer dans un même cadre prévention et adaptation : introduction de plusieurs secteurs caractérisés par des degrés d’inertie hétérogènes (capital existant, diffusion du changement technique), représentation du progrès technique comme un processus endogène, prise en compte de l'environnement comme un bien particulier, exploration de diverses spécifications des fonctions de préférence qui légitiment le recours au concept de prudence comme distinct de l’aversion au risque (au sens de Gollier-Treich) et intégration de l'arbitrage entre politiques et comportements d’adaptation et investissement dans la prévention. b) Evaluation intégrée et viabilité dans un cadre de probabilités imprécises : les vifs débats autour du rapport Stern ont mis en évidence la réticence, chez beaucoup de scientifiques, à accepter l’idée d’évaluation monétaire des risques dans un contexte d’incertitude radicale à laquelle l’évaluation économique des impacts environnementaux est confrontée. Elle a conduit à un courant de recherche autour de la notion d’évaluation intégrée qui recouvre des essais de propositions alternatives (soft landing, safe corridor). Mais ces essais supposent qu'il est possible de déterminer a priori des seuils de danger qui fassent consensus. Dans un contexte de controverses scientifiques et éthiques, ils ne fournissent donc aucun guide pour éviter la confrontation de discours normatifs et pour chercher des compromis acceptables. C'est pourquoi nous essaierons, au cours de ce contrat quadriennal, de tester la capacité des approches en probabilités imprécises à dépasser les limites intrinsèques des approches bayésiennes en cas de controverses sur les niveaux d'incertitudes et de risques d'irréversibilité, tout en permettant l'étude des arbitrages économiques. L'intérêt de telles approches est d’abandonner les procédures d’agrégation des opinions d’experts via des moyennes de 16 probabilités subjectives. Celles-ci tendent en effet à écraser les opinions minoritaires et à ignorer les phénomènes de dépendances entre experts. On testera ici des approches en probabilités imprécises qui raisonnent sur des intervalles de plausibilité et permettent des fusions d’opinion d’experts non additives qui respectent la co-existence de point de vue différents voire contradictoires. c) Modélisation intégrée économie – système terre : le coût économique des impacts environnementaux dépend non seulement de leur intensité et de leur fréquence, mais aussi de la structure et de l'état préexistant des sociétés qu'ils affectent. Dit autrement, ils sont déterminés par les dynamiques non linéaires pouvant surgir de l’interface entre des systèmes gouvernés par des lois internes différentes et présentant des degrés d’inertie et des temps caractéristiques très hétérogènes. Comme l’a montré l’expérience de la modélisation de l’interface océan-atmosphère, de nombreuses difficultés apparaissent si on se contente de coupler ‘en l’état’ des modèles pré-existants sans identification des dynamiques non linéaires à l’interface entre les systèmes. La mise en place de cadres analytiques communs ou de langages précis de traduction et de couplage (type ZOOM/miniker développé en partenariat entre le CIRED et le LMD) entre modèles doit permettre de résoudre la tension entre outils de simulation prospective et outils d’analyse des mécanismes de base des systèmes modélisés. Ceci devrait permettre, au-delà du simple couplage entre sous-système, d’analyser explicitement le comportement des interfaces entre systèmes. d) L’élaboration de modèles de croissance avec déséquilibre comme ‘moteur économique’ des modèles intégrés : il est déterminant, pour traiter du développement durable, de reprendre le chantier des situations de transition vers des sentiers de croissance stabilisés dont l’importance a été soulignée par les fondateurs des approches en équilibre général (Solow, 1988 ; Arrow, 1989). Le point clef est de faire le lien entre fluctuations de court terme – cycles endogènes de type Keynésien ou Kaléckien et/ou cycle réel à la Kydland et Prescott – et les tendances de long terme. On cherche à étudier comment des sociétés soumises à des fluctuations endogènes et à des frictions techniques et institutionnelles sont plus (ou moins) vulnérables à des contraintes environnementales et à des chocs non anticipés que les économies idéalisées des modèles d’équilibre néoclassique. Dans le même esprit qu’Imaclim, on travaillera ici sur le modèle NEDyM – Non-Equilibrium Dynamic Model – qui fait le lien entre dynamiques de long terme (néoclassique) et de court terme (Keynésienne). Selon les paramètres choisis, ce modèle permet de reproduire des cycles endogènes (à la Goodwin) ou des cycles exogènes (à la Kydland et Prescott). En plus de son intérêt propre pour l’analyse de la dynamique économique, ce modèle peut être interfacé avec des formes réduites de modèles d’impact environnemental et des modèles de ressources (énergies fossiles, eau), afin d’analyser comment les chocs de court terme (et les réponses économiques à ces chocs) influencent les trajectoires de long terme. L’enjeu est ici de se doter d’outils pour comprendre, dans une économie mondialisée, les sources de décrochage entre le développement de certaines régions et le reste de l’économie mondiale (trappe à pauvreté, vastes secteurs d’économie informelle) et le rôle spécifique des chocs environnementaux et de la montée des pressions sur les ressources. II.2.2.2. Opérations de recherche finalisées Ces opérations visent à éclairer les déterminants du coût social des impacts environnementaux : capacité prédictive, capacité de gestion des alertes, mécanismes de solidarité et d’assurance, « qualité » du moteur de croissance, et capacité des économies affectées à résorber les déséquilibres liés aux chocs environnementaux et à en déterminer l'ampleur. 17 a) Evénements extrêmes et catastrophes naturelles : des évènements comme la canicule de 2003 ou l’ouragan Katrina en Louisiane ont illustré la vulnérabilité des sociétés et des économies, même les plus développées. Pour réduire les impacts de ces éléments, il est aujourd’hui prioritaire de mieux comprendre : les facteurs d’amplification de court terme des dommages : les propagations entre secteurs peuvent jouer un rôle important dans la phase suivant la catastrophe. Ils peuvent venir très directement de la perturbation des réseaux de transport, des télécommunications et d'approvisionnement en eau, de la difficulté de mobiliser une main-d'oeuvre temporairement privée d'habitat mais aussi, de façon plus indirecte des effets en chaîne sur les résultats des entreprises. Ces facteurs seront analysés en combinant. Ces déséquilibres seront analysés par une des modèles d’entrée-sortie (modèle ARIO) et un modèle de réseaux d’entreprise (modèle ARIO-network). les impacts de long terme : un point critique est d’examiner comment la répétition d’épisodes extrêmes peut constituer un frein au développement en cas d’inertie de la reconstruction des infrastructures (insuffisance ou retard des financements, pénurie de maind’œuvre qualifiée, contraintes organisationnelles) et de propagation macroéconomique des déséquilibres. Ces impacts sont étudiés à l’aide du modèle NEDyM, dans une version qui intègre le progrès technique. la détection et la mesure au niveau local des risques engendrés par le changement climatique. Celui-ci remet en cause les méthodes traditionnelles qui reposent sur l’analyse de séries historiques supposées stationnaires. Une meilleure compréhension du lien entre climat moyen et occurrence de catastrophes doit déboucher sur une définition plus pertinente des seuils de vulnérabilité. la conduite de la reconstruction post-catastrophe : en fonction de l’efficacité du processus de reconstruction, les impacts totaux des catastrophes peuvent varier significativement. L'expérience montre en effet que les compensations financières ne suffisent pas parce qu'elles butent, nonobstant les risques de détournement, à lever des goulots d'étranglement technique (disponibilité des matériels et des compétences). Il convient donc de travailler sur la gestion de la reconstruction et la mutualisation des moyens comme facteur de réduction du coût des catastrophes. Ceci ouvre la voie à des mécanismes de réduction du coût des catastrophes, via une meilleure gestion de la reconstruction (par exemple grâce à de la mutualisation de moyens). le partage assurance – mutualisation : un impact important de la montée des risques environnementaux est l’évolution de l’assiette des dommages couverts par les systèmes d’assurance et ré-assurance. Cela renvoie dans un second temps aux limites économiques de la mutualisation des risques et à la prévention des comportements de non adaptation qu’une telle mutualisation risque d’encourager le hasard moral. L’évolution du partage assurance/mutualisation constitue un paramètre important de l’évaluation des dommages directs mais aussi de l’effet d’amplification de ces dommages via l’impact de leur non couverture sur le revenu disponible des agents et sur les effets à long terme de leurs comportements d’adaptation de court terme. Ces travaux porteront plus particulièrement dans les zones urbaines, car le comportement systémique des villes rend les questions de propagation des impacts particulièrement importantes. Ce travail est en particulier conduit en lien avec l’OCDE, dans le cadre de son programme sur la vulnérabilité des villes, et de RMS, groupe anglais de conseil aux assureurs. 18 b) Adaptation aux changements climatiques et évaluation des impacts : les impacts du changement climatique sont compris comme la somme du coût de l’adaptation et des coûts de remédiation des impacts résiduels, que l’adaptation ne peut réduire. Or, les coûts d’adaptation, qui sont en général des dépenses d’infrastructures à forte inertie doivent prendre en compte les risques de mal-adaptation dans un climat en évolution mais peu prédictible à l’échelle locale. On distinguera ici deux grands domaines : - les agro-systèmes et l’approvisionnement en eau : l'outil Nexus Land-Use est mobilisé conjointement à d'autres outils (modèles agronomiques et modèles climatiques) produits par le LMD, le LSCE et l'INRA. Il sera utilisé pour évaluer la capacité d'adaptation de l'agriculture mondiale à un contexte climatique modifié, aux échelles continentales, notamment sous contrainte de schémas d’irrigation. L’enjeu est de cerner des trajectoires d’évolution des filières techniques et d’utilisation des terres mieux adaptées au nouveau contexte climatique et les mécanismes économiques permettant d’assurer la résilience de certaines productions clefs comme la production de coton en Afrique de l’Ouest dans le cadre du projet AMMA avec le LMD de Jussieu. Un développement important sera ici la construction d'un modèle de stockage - gestion de l’approvisionnement en eau intégré à une échelle suffisante pour être couplé avec le modèle Nexus Land-Use et le modèle Imaclim. La question de la gestion de l’eau présente en effet cette difficulté que les moyens à mettre en place en cas d’augmentation de la variabilité de la pluviométrie (croissance de la capacité des réservoirs) peuvent s’avérer totalement inefficace en cas de diminution globale de la précipitation (réservoir en sous capacité permanente). Ce développement est conduit dans le cadre d'un consortium européen, CIRCE, et sera testé sur les pays du pourtour méditerranéen - les infrastructures urbaines : les infrastructures urbaines sont une intrication de bâtis et de réseaux qui en fait un système adapté aux conditions climatiques locales. La vulnérabilité des villes à un changement de ces conditions dépend de la difficulté d’adapter simultanément chaque composante de ce système (les conséquences d’une crue de la Seine iraient bien au-delà du coût de remise en état du métro). Il s’agit ici d’un côté d’examiner, en lien étroit avec les sciences du climat et les sciences de l’ingénieur, les déterminants de la vulnérabilité des villes (en particulier les phénomènes de très petite échelle) et les mesures d’adaptation imaginables (climatisation des transports, isolation des bâtiments, végétalisation des façades, parcs etc.). Il s’agit aussi d’examiner les effets de propagation de possibles mal-adaptations en particulier via la perte de valeur du capital immobilier. c) Valeur de l’information météorologique : alors que des comportements traditionnels de précaution se perdent, les risques naturels sont de moins en moins acceptés et la demande de protection est en forte augmentation. Il importe donc de mieux mesurer le risque pour concentrer les moyens là où ils sont le plus efficaces, et de développer des stratégies de gestion du risque qui permettent d’aller au delà de la gestion « réactive ». Une dimension cruciale est ici le lien entre l’information que peuvent produire les services météorologiques, l’usage qui peut en être fait par les gestionnaires de risque et la planification des infrastructures. Cela renvoie à la notion de valeur de l’information météorologique comme bien public, et aux modes de production, diffusion et distribution de cette information, en dehors des situations de risques majeurs, en s’intéressant à l’utilisation de cette information dans les processus de production des secteurs les plus exposés (production électrique, agriculture, tourisme, habillement, transport). 19 II.2.3. La gestion publique face aux enjeux du développement durable On n’est aujourd'hui qu'au début de la prise de conscience du fait que les enjeux de développement durable posent un défi scientifique majeur pour repenser la gestion publique et ses institutions. Ce défi vient tout d'abord, de la montée des exigences souvent désaccordées : contraintes globales comme la décarbonisation de l'économie, la sécurité énergétique et la biodiversité, montée des préoccupations concernant la loyauté de la concurrence (dérégulation, pénétration d'instruments de marché), exigences de qualité de l’environnement local (air, eau, paysages, cycles écologiques), équité sociale et territoriale dans la fourniture de biens essentiels. L’implementation gap, c’est-à-dire l'écart entre les préconisations des économistes et la réalité des politiques publiques, s'il est en partie expliqué par des difficultés d'acceptabilité politique et d'intervention permanente de l'arbitraire administratif au sens de Allais, est aussi un symptôme des limites de la boîte à outil disponible. La théorie moderne de l’agence fait porter par exemple son effort sur les questions d’efficacité et de distribution du surplus économique en situation de hasard moral et d’asymétrie d’information à panier de techniques donné. Or, dans la plupart des dossiers, la satisfaction d’objectifs publics parfois contradictoires ne peut venir que du changement des techniques et des modes de consommation. L’étude des effets dynamiques des institutions sur les choix techniques suppose d’introduire (i) les défaillances d’information contenues dans les prix de court terme pour guider les choix technologiques de long terme (ii) l’instabilité de la fonction objectif du principal en raison des situations de controverse et d’évolution de la notion même de service public (iii) la dépendance des préférences révélées des consommateurs aux systèmes de régulation et aux infrastructures disponibles. Ces éléments minent la puissance performative de l'économie publique et les essais en économie institutionnelle, en sciences de gestion et en sociologie de décision apportent des éléments analytiques qui restent aujourd'hui dispersés. L'objectif de ce programme est donc de confronter les concepts issus de la micro-économie classique des réseaux (tarification marginaliste) et de la théorie de l’agence avec les catégories issues des sciences de gestion (stratégie, négociation) aux matériaux issus d’une sorte d’histoire des temps présents, sur les objets étudiés. L’enjeu principal est de déboucher sur une meilleure compréhension de l’efficacité des outils économiques et juridiques d’encadrement des marchés, de l’émergence de nouvelles formes de régulation des services publics (monopole public national ou local, gestion déléguée, privatisation) et plus généralement de ‘gouvernance’ II.2.3.1. Politiques publiques à objectifs multiples et réformes concurrentielles dans les industries énergétiques L’introduction de la concurrence et de régimes de propriété privée dans les industries de service public coïncide avec l’élargissement des objectifs de politique de développement durable qui leur sont imposés, la protection de l’environnement s’étant ajoutée aux objectifs d’équité sociale et territoriale (universalité du service) et de sécurité de fourniture. Cette coïncidence aggrave le problème de la coordination des anticipations de long terme dans des industries très capitalistiques, avec des courbes de coûts en développement très discontinues. Les risques d’investissement habituels pour ce type de technologies, auxquels se sont ajoutés les risques de marché, ne peuvent plus être reportés sur les consommateurs, comme dans la régulation antérieure. 20 Or, l’exposition à des signaux de marché volatiles raccourcit les horizons temporels de la décision, d’où un besoin accru de coordination publique en particulier pour assurer la sécurité de la fourniture de biens non-stockables (électricité, service de transport), la « capacité à fournir » étant en fait un bien collectif ; de l’autre la nature même des contraintes imposées au nom du développement durable introduit d’autres exigences pour le pilotage à long terme des systèmes techniques et accroît le risque d’arbitraire règlementaire. Ces exigences visent à une maîtrise de la demande d’énergie et une diversification des portefeuilles énergétiques, vers une plus forte présence des technologies non carbonées, notamment les énergies renouvelables et là où elles sont acceptées les technologies nucléaires. Au total, la concomitance de ces exigences et le mouvement de réformes concurrentielles des secteurs de l’électricité et du gaz soumis désormais à la gouvernance financière conduit à de nouveaux instruments dits « hydrides », en ce qu’ils croisent deux types de régimes : un régime de normes et un régime d’incitation de marché, en ce sens qu’ils articulent des coordinations par les quantités et par les prix qui revêtent des formes de plus en plus inédites. Ainsi l’obligation propre aux normes mais qui crée des droits de propriété par l’imposition de quotas, et l’incitation propre aux instruments basés sur le marché qui permettent la flexibilité par échange de ces droits. Mais on se trouve aujourd’hui en présence de la coexistence de plusieurs types de marché de droit d’émettre, d’une coexistence de ces marchés avec des fiscalités évolutives et de la permanence des approches normatives pures, ceci dans un contexte d’européanisation des politiques énergétiques et environnementales sur la base d’instruments de marché qui tendent à rechercher l’efficacité de l’intégration de marché de droits plutôt que des instruments-prix nationaux. Ce programme vise donc à clarifier les conditions d’acceptabilité et la soutenabilité des réformes tout autant que sur la portée et les limites des nouveaux instruments et modes de coordination pour conduire à bien la transition souhaitée. et les rapports de force entre régulateurs et régulés ce qui peut introduire des écarts de performance par rapport aux objectifs de recherche. Les recherches (menées dans le cadre de différents réseaux comme le réseau européen CESSA mené par l’EPRG de l’université de Cambridge, le Gis LARSEN regroupant le CIRED, ADIS-GRJM de Paris sud et EDF R&D et le réseau européen REFORM Group mené par FFU de l’Université libre de Berlin) ont plusieurs objectifs : - analyser dans quelle mesure la recherche de trajectoires technologiques conformes aux objectifs de développement durable à l’élaboration de diverses formes d’arrangements et de types d’organisation industrielle qui s’éloigne de facto du modèle concurrentiel de référence. les diverses formes d’arrangements et de type d’organisation industrielle. Les contraintes de financement et de gestion de risque contraignent à adopter des schémas qui sont potentiellement contradictoires avec des principes de politique de la concurrence. L’intervention publique sous forme du mandatement d’entreprises historiques peut inciter les concurrents à investir à temps et dans le mix technologique cohérent avec les objectifs d’ensemble ? évaluer les effets redistributifs du choc règlementaire de la libéralisation, notamment les rentes « tombées du ciel » et de façon pérenne sur les entreprises historiques aux actifs à très longue durée de vie, et comparer les différents moyens de réallouer ces rentes au subventionnement d’objectifs de développement durable ; analyser les effets comparés de différents types d’instruments de développement durable impliquant des échanges de droits entre des marchés électriques émetteurs de carbone soumis à la concurrence imparfaite (recherche développée en coopération avec le CECO) analyser la capacité de dispositifs de droits échangeables dans le domaine des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique (certificats verts, certificats blancs) à permettre un développement plus efficient que les instruments-prix en contexte de risque. 21 Mise en cohérence ces questionnements via une recherche institutionnaliste sur le changement de régimes de régulation des industries de service public du domaine de l’énergie Alors que la nature même de ces réseaux d’infrastructures exigeait des coordinations strictes en temps réel comme des planifications dans la longue durée que seul le régime de monopoles territoriaux permettait, des ruptures technologiques (TICs techniques modulables) ont ouvert le champ des possibles institutionnels. L’envahissement des industries de réseau par la norme de Marché a amené à des réformes particulièrement complexes des industries électriques du fait des difficultés à installer des coordinations de court terme efficace par le marché avec une variété de trajectoires animées par les spécificités institutionnelles et historiques, dont la prégnance de la norme de service public. La nature et les défauts d’efficacité des coordinations de marché n’ont pas été comprises immédiatement. L’analyse comparative des réformes de quelques pays (France, Royaume Uni, etc.) dans leur matrice institutionnelle aura pour but de faire ressortir les modes de résurgence de coordinations de long terme et de reformulation de la norme de service public. II.2.3.2. Durabilité des services publics d’eau et d’assainissement, prospective de la gestion des ressources en eau L’eau est au centre de nombreuses controverses sur la capacité des systèmes de gestion actuels à assurer un développement durable : ce sont en fait deux aspects majeurs des politiques publiques de l’eau qui sont concernés. Chacun ressort d’une analyse particulière, et interroge les cadres et les institutions de la gestion publique d’une manière distincte, même ces deux questions sont interdépendantes. La première question de l’accès aux services d’eau et d’assainissement, est au cœur des objectifs du millénaire pour le développement. Elle concerne essentiellement la capacité des dispositifs de gestion à assurer le financement et la durabilité à long terme des infrastructures en réseau et des institutions qui les font fonctionner. Le projet conduit sur ce thème s’inscrit dans le cadre d’un projet ANR Ville Durable coordonné par le CIRED. Il vise à cerner de manière précise comment les trois termes de la durabilité de ces services (viabilité économique, équité sociale, et performance environnementale) se traduisent concrètement dans différents contextes historiques et institutionnels (Brésil, Europe, Maghreb…), et peuvent conduire à identifier des formes institutionnelles innovantes, adaptées à chaque situation, au delà de la seule opposition entre gestion en régie et délégation de service public. Les questions centrales qui sont posées concernent notamment : - la prospective de l’utilisation de l’eau dans les grandes villes, où l’imprévisibilité des évolutions de la demande en eau pose d’importants problèmes de viabilité pour les services d’eau, - la gouvernance multiniveaux de ces services, pour lesquelles l’échelle de la communauté urbaine semblerait s’imposer mais où de multiples acteurs territoriaux interviennent, la capacité de négociation territoriale avec d’autres usagers dans d’autres espaces pour accéder à des ressources de qualité suffisante. La deuxième question de la gestion des ressources en eau en contexte de rareté accentuée, et en particulier pour s’adapter au changement climatique. Elle est abordée sous l’angle des capacités institutionnelles à anticiper et à flexibiliser la répartition de cette ressource entre les différents usages. Plus précisément, le mot d’ordre du passage d’une gestion par l’offre (grands barrages, transferts d’eau) à une gestion de la demande (économies d’eau…), concerne les dispositifs publics de gestion du partage de la ressource entre les différents usages, parmi lesquels les marchés de l’eau constituent bien une des options envisageables. Il convient toutefois de la replacer dans un véritable continuum de dispositifs institutionnels possibles, qui dépendent de l’échelle d’analyse, de l’histoire technique et politique du pays considéré. Profitant entre autre de nos interventions auprès des conseils scientifiques des bassins Rhône Méditerranée et Seine Normandie en France, il sera en 22 particulier possible de travailler non seulement sur l’implication de cette transition en Europe mais aussi pour la politique de coopération. Dans le cadre d’un projet avec l’Institut National Agronomique de Tunis nous analyserons en particulier comment l’objectif d’atteinte du bon état écologique local mais aussi les anticipations II.2.3.3. Nouveaux types d’externalités pour la transition énergétique : au-delà du Nimby Le développement et la mise en œuvre des politiques de développement des énergies de substitution aux énergies fossiles ou de piégeage du carbone fait face à de telles incertitudes (gisement, progrès technologique, acceptabilité des implantations, attrait de ces nouvelles énergies pour les producteurs et/ou les consommateurs, enjeux environnementaux locaux) que l’acceptation générique d’une technologie ne permet plus de présager de l’acceptabilité des projets et des implantations qui lui donnent son existence sociale et territoriale. Or dans bien des cas les difficultés de passage de la technologie générique à son déploiement concret ne peuvent être résolues à travers le seul concept d’internalisation des externalités sous peine d’une multiplication de cas d’implementation gaps. Elles ne peuvent être comprises et résolues sans examiner le contexte institutionnel et ‘informationnel’ qui préside au déploiement de la technologie ou du dispositif institutionnel concernée. a) La question du Paysage L’élaboration de la politique européenne sur les énergies renouvelables s’est appuyée sur le principe d’une concurrence loyale entre les différents types d’énergie. La libéralisation du marché de l’électricité accompagnée d’une internalisation des externalités devait permettre de mettre fin aux subventions cachées aux énergies conventionnelles et favoriser ainsi les renouvelables. Du niveau européen au niveau local, la mise en œuvre de cette politique a vu ce cadrage initial (concurrence / externalité) se reformuler et le débat s’est déplacé du choix des instruments (e.g. tarifs d’achat versus quotas échangeables) sous postulat implicite d’un territoire isotrope (à l’exception de ses variations de potentiel énergétique dans le cas de l’éolien ou de l’hydro) vers des enjeux d’acceptabilité locale parmi lesquels le paysage a pris une portée inattendue ex-ante. L’énergie éolienne, une des nouvelles énergies les plus développées à ce jour, est le terrain à partir duquel le CIRED s’est engagé dans la constitution d’un réseau international et interdisciplinaire de recherche (EEL Emerging Energies, Emerging Landscapes) permettant de développer des analyses comparatives sur le déploiement social et territorial des énergies alternatives (photovoltaïque, biocarburants, biomasse, éolien offshore, hydrolienne, micro co-génération, nucléaire). L’enjeu théorique est d’interroger et d’enrichir la notion d'externalité notion qui, historiquement a évolué du concept d'économie externe pour des configurations atypiques de coûts de production (Marshall) à une conséquence de l'existence de coûts de transactions non nuls (Coase), corrélée pour les néoinstitutionnalistes à des configurations particulières de droits de propriétés. Il s’agira, par une analyse comparative des dispositifs institutionnels et de leur capacité à anticiper et gérer diverses configurations de non-acceptabilité sociale, de voir comment en recourant à l’anthropologie économique (encastrement de la coordination marchande dans le social) on peut faire de l’externalité une catégorie « performative » tout autant qu’un concept descriptif, c'est-à-dire une façon qu’à l’économie de cadrer les échanges pour leur conférer leur forme marchande. A l’instar du travail en cours sur les « paysages éoliens » il s’agit d'explorer les externalités des nouvelles énergies comme des résultantes d'un travail de construction par les acteurs et de questionner à partir de là les conditions, sociales et institutionnelles, à l’émergence d’externalités positives. 23 b) La séquestration géologique La technologie de capture et stockage du CO2 (CSC) consiste à extraire le CO2 des fumées, le compresser pour le transporter dans des pipelines pour finalement l'injecter dans des formations géologiques profondes afin qu'il y reste des milliers d'années, évitant ainsi de contribuer au changement climatique. Mais cette marche forcée est typique de grands choix technologiques voulues par les consortiums industriels pose à son tour la question de la viabilité économique. Equiper en CSC toutes les grandes installations de combustion fixes à l'horizon 2030 dans les pays développés pourrait être un des moyens de réduction des émissions de gaz à effet de serre les plus importants à moyen terme. Le développement de cette technologie pose des questions économiques et sociologiques nouvelles, que le CIRED compte étudier notamment dans le cadre de projets en partenariat avec l'IFP, le BRGM et de grandes entreprises Françaises; soutenus par l'ANR et l'ADEME. Au niveau économique, on s'intéressera en particulier aux trois points suivants : comment comparer les effets macroéconomiques (emploi, commerce extérieur, termes de l'échange) de la CSC par rapport aux autres options comme les énergies renouvelables ou le nucléaire ? Les types de réaction de la population à la fois des milieux concernés et de la population française en général à partir des deux terrains que sont projets CCS de Total près de Lacq et celui de Véolia à Claye-Souilly. Sur le premier cas, nous nous intéressons à la question de la relation entre expertise et décision publique en lien avec l'INERIS. Sur le second, nous nous interrogeons sur l'impact réel des Systèmes d'Information Géographiques au débat public, dans la suite du projet METSTOR qui à mis en ligne un tel outil sur ce thème. II.2.3.4. Approches stratégiques en sciences de gestion pour les conflits autour de ressources naturelles, d’écosystèmes et de territoires La question des écosystèmes et de la biodiversité fait de plus en plus partie intégrante des enjeux reconnus comme centraux en matière de développement durable. Les outils de gestion publique de cet enjeu ne sont pas nouveaux (espaces protégés, réglementation, approches contractuelles, mécanismes de compensation…), mais l’accent mis sur la concertation et la participation du public a renouvelé et modifié l’ensemble de ce champ au cours des dix dernières années. Le CIRED participe activement à l’animation scientifique du champ de recherches en sciences sociales sur ce sujet, par la présidence du conseil scientifique du programme de recherche « Concertation, Décision, Environnement ». Il s’agit essentiellement d’utiliser les approches stratégiques en sciences de gestion et la théorie de la négociation pour analyser les performances environnementales des dispositifs participatifs mis en œuvre dans les processus de gestion des ressources naturelles et des écosystèmes. En particulier, le rôle et les fonctionnements des négociations qui ont lieu au cours de ces processus de gestion feront l’objet d’analyses spécifiques. Un accent particulier sera mis sur les entreprises maîtres d’ouvrage et porteurs de projets d’infrastructure (EdF, RFF…), pour analyser à la fois les négociations et les stratégies en externe avec leurs partenaires et les autres porteurs d’enjeux (stakeholders) auxquelles elles sont confrontées, mais aussi les négociations en interne entre différents types de services. L’analyse des stratégies particulières des ONGs d’environnement visera à clarifier les rôles et les postures dans les différentes négociations, et à mettre en évidence comment sont fixés, mis en œuvre et évalués les objectifs de performance environnementale. Un des enjeux de cette opération de recherche porte sur le lien entre la prospective et l’analyse en science de gestion. Il s’agit de comprendre comment les outils prospectifs peuvent, en lien avec 24 l’expertise, comprendre comment peuvent être élaborées collectivement, en lien avec l’expertise scientifique en écologie permettent des objectifs environnementaux à long terme, aider à coordonner les anticipations stratégiques des différents acteurs, à fixer les objectifs environnementaux à long terme et à débattre des stratégies collectives et individuelles qui permettent de les atteindre. Cette analyse des travaux prospectifs au service des stratégies de développement durable sera développée tant à l’échelle des débats internationaux (Millenium Ecosystem Assessment, débat mondial sur la sécurité alimentaire et la révolution doublement verte) qu’à des échelles locales de gestion (Parcs nationaux, au Maroc ou en France). 25