Comité de défense Hôpital Santé publique 06 Siège : Inter associatif des solidarités, 13 rue Amiral de Grasse, 06000 NICE Tél : 06 03 24 35 10 ou 06 80 50 98 88 Email : [email protected] COORDINATION NATIONALE des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité Rencontre avec M. le directeur général de l’Agence régionale de santé, Marseille, 19 novembre 2013 Le comité de défense Hôpital santé publique 06 interpelle le directeur général sur trois points : 1. La pédiatrie publique à Nice 2. Le service de réanimation de Grasse toujours en sursis 3. Les hôpitaux de proximité, maisons de santé, centres de premier recours Pour une pédiatrie publique à Nice L’Agence Régionale de Santé a programmé - après le transfert de la pédiatrie publique du CHU dans le GCS puis l’ESPIC avec la fondation Lenval - d’y transférer à terme la néonatologie, la gynécologie et l’obstétrique publique du CHU d’ici 2016. La nomination d’un nouveau Directeur, Monsieur Arnaud Pouillart en porte la responsabilité depuis le 1 er novembre dernier. Ce regroupement, l’ESPIC, imposé par les tutelles, dans une logique de privatisation et de désengagement de l’Etat en matière de service public, est lourd de conséquences pour les usagers : conséquences financières, égalité des citoyens pour l’accès à ces services, sécurité. D’ores et déjà, nous avons appris que certaines interventions chirurgicales étaient dirigées vers Marseille ou Paris, alors qu'auparavant elles étaient pratiquées au CHU de l’Archet. Ces transferts pénalisent fortement les familles. Le climat social à l'intérieur de l'ESPIC, ne s'est pas apaisé et le temps d'attente de la prise en charge des usagers est encore excessif pour un tel établissement. Lors de la création du GCS de pédiatrie, la fondation Lenval n’a pas tenu ses engagements concernant le départ préalable de la clinique Santa Maria. Le déménagement annoncé pour 2017 est en fait un projet de regroupement de plusieurs cliniques commerciales qui constitueraient alors un consortium venant faire une concurrence agressive au CHU de Nice. La clinique Santa Maria développe ses activités avec le développement du centre de prise en charge de la pathologie du sein. Est-ce conforme pour un établissement qui doit déménager, d'autant que ce service, n'étant pas dans l'ESPIC, accueillera les patients de la Fondation Lenval dans un centre entièrement privé ? Le projet de délocalisation de la gynécologie obstétrique publique vers Lenval ferait peser de vrais risques aux mères : la maternité du CHU de Nice est de type 3, donc autorisée à accepter les grossesses à risque car équipée d’un plateau technique performant, d’un radiologue et d’une réanimation adulte. Pourra-t-on encore accueillir dans la 5ème ville de France les grossesses à risque ? Comment va-t-on réunir ces critères de sécurité ? Le pôle femme mère enfant public auparavant installé sur l’hôpital de l’Archet (CHU) dont il était un élément phare est ainsi déplacé en plein centre ville malgré les difficultés de circulation et de stationnement, et soumis à cette gestion privée. Cette opération est loin de faire l’unanimité ; de nombreux spécialistes au niveau national, salariés, et usagers y sont opposés. La aussi ce futur ne fait pas l’unanimité : les avis contraires n’ont pas été analysés mais écartés sciemment***. La transparence n’est pas assurée en matière financière, et on a tout lieu de s’inquiéter lorsque que l’on sait à quel déficit a conduit la gestion du GCS : près de 60 millions d’euros laissés à la charge de la sécurité sociale et de l’Etat. Quelle indemnisation pour le départ de la clinique Santa Maria et l’achat d’un terrain pour la construction d’un immeuble face à la Fondation Lenval destiné à recevoir la gynécologieobstétrique, ainsi que la construction d’un tunnel pour relier ce nouvel établissement à Lenval ? Quel sera l’impact du projet dans la vie de la population niçoise, de PACA Est, de Corse et de Monaco, et sur la prise en charge dont les futures générations pourront bénéficier ? On peut également s’inquiéter de ce que sera la gestion de l’enseignement universitaire, la formation des futurs pédiatres et la recherche sur les maladies infantiles rares. ___________________________________________________________________________ Le Comité de Défense Hôpital Santé Publique 06 – soutenu par des milliers de signataires de sa pétition - demande : Un moratoire sur la mise en place de l’Etablissement de Santé Privé d’Intérêt Collectif et l’ouverture de négociations associant les salariés et le Comité de Défense sur un nouveau projet dans la transparence. Le maintien sur le CHU de Nice d’une Pédiatrie et d’une gynécologie-obstétrique publique dans un grand complexe « femme mère enfant » alliant qualité, sécurité et recherche. Une information sur la gestion financière post GCS. Le maintien des lits, des postes et des missions de service public. Ce projet engage la responsabilité de l’Etat, de la Région, du Département, de la Métropole de Nice en matière de santé et de sécurité publique. Le pôle femme-mère-enfant de la région niçoise doit conserver son statut public, avec des missions, une gestion et une tutelle publique. ____________________________________________________________________________ *** Parmi le corps médical, les Professeurs GRIFFET, chef du pôle pédiatrie du CHU de Nice, démissionnaire, BONGAIN, chef de pôle de la gynécologie obstétrique, (erreur historique, fuite en avant dans l’erreur stratégique), BEAUFILS, consultant des hôpitaux (choix catastrophique), LEVY, président du comité d’experts sur la mortalité maternelle (aberration et insulte au bon sens), HELOURY (la configuration d’avenir permettant de développer des activités de soins et de recherche de haut niveau demande que les spécialités soient installées autour de plateaux techniques lourds ; la coopération intellectuelle entre pédiatrie et médecine adulte est un facteur important), LE GALL (ce regroupement doit se faire près des structures adultes). Voir en annexe la liste des principaux professionnels de santé signataires et des témoignages d’usagers. Le SERVICE de REANIMATION de GRASSE TOUJOURS EN SURSIS Le comité de défense veut des engagements clairs Fin 2011, après 4 mois de bataille intense, la réanimation de Grasse était maintenue. C’est le résultat de la mobilisation, (qui continue), sur le terrain de plus de 10 000 usagers, conscients de l’enjeu pour la sécurité sanitaire du Pays Grassois. C’est aussi la mobilisation sans faille des élus et de la communauté hospitalière qui a tiré le signal d’alarme. L’ARS a donc reculé, mais la bataille continue puisque cette tutelle régionale persiste à vouloir mettre en place en 2017 une seule équipe technique pour les deux sites. Sans dire comment cela pourrait fonctionner ! Et avec combien de lits de réanimation ou de surveillance continue à Cannes et à Grasse ? Quelles garanties sur les moyens humains et matériels affectés à chacun des sites ? Le Schéma Régional d’Organisation des Soins (SROS) prévoit qu’à terme, il n’y aurait plus que 2 grands pôles dans notre département très peuplé des Alpes Maritimes : Cannes-Grasse et Nice-Antibes-Menton. La vision technocratique et financière de l’ARS fait froid dans le dos quand on résume la gestion de la santé du bassin grassois à des chiffres qui ne prennent pas en compte ni la géographie ni la démographie de ce territoire. C’est aberrant quand on sait la surpopulation estivale du bassin cannois et que l’on connaît l‘étendue importante du territoire du haut pays grassois. Aujourd’hui, suite à une procédure devant les tribunaux, le SROS PACA est suspendu. L’autorisation d’activité de la réanimation de Grasse arrivant à son terme et de pouvant, pour des raisons administratives, être renouvelée, elle est donc prolongée jusqu’en début 2014. Et pourtant, bon nombre d’activités de l’hôpital de Grasse sont en augmentation, y compris pour ce qui concerne la réanimation. Les directions des hôpitaux de Cannes et de Grasse font savoir que ces 2 services de réanimation sont indispensables, et qu’un regroupement sur un seul site, l’hôpital de Cannes, n’est absolument pas souhaitable. Les représentants de l’ARS semblent regretter que le politique déteigne sur le technique. C’est pourtant la Loi Hôpital-Patients-Santé-Territoire, votée à une courte majorité au Parlement, qui a défini très clairement les orientations en matière de santé dont on voit mieux les conséquences négatives aujourd’hui. Cette loi, par sa logique financière de rentabilité, de regroupement d’Etablissements public-public ou public-privé, de privatisation, a accentué les disparitions d’activités de proximité peu attractives sur le plan financier et conduit à des désertifications sanitaires encore plus importantes. _________________________________________________________________________ Le comité veut donc des engagements clairs concernant le maintien et le développement de la réanimation de Grasse, pour que cet hôpital puisse avoir les moyens d’accomplir comme il se doit ses missions de service public. Il en va de la sécurité de tous les patients, quel que soit leur âge. __________________________________________________________________________ HOPITAUX DE PROXIMITE, maisons de santé, centres de premier recours 90 % des français sont à 30 minutes d’un centre de soins d’urgence. 10 % soit 6 millions d’entre eux ne bénéficient pas de cette sécurité sanitaire. Le président de la République a annoncé qu’il en faisait une priorité. DANS LES ALPES-MARITIMES, depuis longtemps, la sécurité sanitaire, la pérennité des hôpitaux locaux, le maintien et le renforcement de leur mission est une priorité pour les habitants du haut pays. Ils se sont mobilisés en signant plus de 3 000 pétitions dans ce sens. Les Alpes-Maritimes concentrent 80 % de sa population sur 20 % de son territoire : la zone côtière. Le reste du département compte des vallées montagneuses cloisonnées et à 1 h en moyenne d’un hôpital. Saisie par notre Comité, Mme Marisol Touraine, ministre de la santé, destinataire des pétitions des usagers nous répond par lettres du 12 septembre et 8 novembre 2012 : « … Le projet régional de santé de la région PACA positionne clairement les hôpitaux locaux comme pivots dans l’organisation des soins de proximité et de premier recours. Ces établissements doivent être le lieu même de l’articulation et de la coordination des soins, véritable plate-forme sanitaire, médico-sociale et sociale de l’immédiate proximité entre le domicile et les établissements de santé disposant des activités d’urgence, de chirurgie et de médecine de spécialité. Ils ont également vocation à assurer un rôle majeur dans le domaine de la prévention, de l’éducation thérapeutique et de l’accompagnement de la personne âgée. Ces établissements remplissent une mission de service public de proximité indispensable, notamment dans des zones géographiques dont l’isolement rend parfois difficile le maintien d’une offre de médecine libérale. (…) Pour cette raison, le projet régional de santé arrêté par le directeur général de l’ARS PACA a clairement posé le principe du maintien des hôpitaux locaux dans leur périmètre actuel à chaque fois que cela est possible. L’engagement actuel de réflexions régionales et locales sur l’évolution de ces établissements permettra une analyse au cas par cas de la situation de chacun d’entre eux avec comme objectif prioritaire d’égal accès de tous à des structures de soins de qualité. » Les lits de médecine et de soins de suite dans les hôpitaux locaux, ont laissé au fil du temps la place à des lits d’EHPAD. L’accueil des personnes âgées est certes important mais l’hôpital local ne peut se limiter à cet objectif. D’autres besoins existent : nous ne donnerons que 2 chiffres : - la cherté du logement a poussé la population côtière à s’installer en zone rurale. A titre d’exemple, dans la vallée de la Vésubie, la population augmente régulièrement de près de 3 % par an depuis 1999. - La vallée compte 1044 enfants de 0 à 17 ans (soit 17 % de la population totale) stat insee 2009, en augmentation de 29 % par rapport à 2007 ! Les autres vallées sont dans la même configuration. NOS DEMANDES Pour répondre aux besoins de la population, les hôpitaux locaux doivent devenir une véritable plate-forme sanitaire, médico-sociale et sociale de l’immédiate proximité. Pour cela, le comité de défense demande : 1. le maintien des 40 lits de médecine et de 50 de soins de suite dans les 6 hôpitaux locaux des vallées 2. une réflexion urgente et en lien avec la population sur le rôle pivot des hôpitaux locaux à l’égard de la population locale avec la mise en place d’équipements minimum (radio, échographie), la création de maison de santé avec médecins, en proximité de l’hôpital local. Cette maison pourrait recevoir les spécialistes (notamment gynécologue, cardiologue, orthophoniste …) 3. l’information sur les réflexions engagées par l’ARS sur l’organisation des soins dans nos zones défavorisées. Lits de médecine Vésubie St Etienne de Tinée Sospel Tende Breil sur Roya Lits de médecine Lits de ssr Personnel 8 19 184 4 6 63 12 170 5 60 5 10 130 Puget Théniers Entrevaux 6 15 206 La population des vallées doit se rendre aux laboratoires privés ou à un hôpital de la Côte situé à des dizaines de km, encombrant parfois inutilement les urgences. La réussite de l’expérience de Breil-sur-Roya prouve qu’il est possible d’aller dans ce sens. Quelques témoignages relevés sur la Pétition Publique INTERNET « Pour un pole femme mère enfant public » ***** Principaux professionnels de santé signataires Professeur Bérard Chef de service Pédiatrie AGARD Vincent : Pédopsychiatre Hospitalier, Chef de service. Patricia BEYER médecin. : Les patients doivent pouvoir avoir le choix entre le public et le privé, puisque la gestion des offres de soins n'est pas la même MONDAIN Jean-René : Je suis moi-même praticien hospitalier et inquiet pour l'avenir du service public médical en France Laurence Niel-Ulmann : Psychologue clinicienne hospitalière RACINE Alain : Ancien Chef de Service de Pédiatrie le maintien d'un pôle Mère Enfant Public me parait la meilleure solution DUPRE Jean Michel : Lutte pour une médecine de qualité pour les enfants en tant que chef de pôle femme enfant Terrisse Alain : Médecin : Merci à Etienne Bérard de sauver notre honneur Pr Pierre Thomas : Professeur de Neurologie, Faculté de Médecine de Nice et Responsable de structure Interne, service de neurologie, Hôpital Pasteur, Nice GIE Sophie : médecin salarié de statut associatif impliqué dans la prise en charge multidisciplinaire des enfants insuffisants rénaux, convaincue que c'est le rôle et l'honneur du secteur public d'assurer ces prises en charges très pointues BOURRIER Thierry Médecin avec un soutien jamais démenti au Professeur BERARD pour une pédiatrie hospitalo-universitaire de qualité maintenue Guyot PH pédiatre du CHU de Nantes Sardou Jacques :retraité maitre de conférences Villefranche-sur-Mer CASTAINGS-CARLIOZ Céline : Chef de clinique pédiatrie médicale CHU Rouen JACQUIN : Pédiatre, praticien hospitalier, Paris Enzo LALLI : Directeur de recherche INSERM RUBIO Amandine : J'ai travaillé au CHU de Nice. En période d'épidémie et alors que nous essayions de transférer des patients que nous n'avions pas la place de garder, j'ai eu plusieurs refus par des médecins/soignants de Lenval parce que le patient avait la CMU. Lenval n'a aucun sens du service public. Laurence MERCURI : Enseignant-chercheur Michel Broyer : Ancien chef de service de pédiatrie et en connaissance de cause je soutiens sans réserve ce projet Jean Claude URBACH : Médecin Sylvette Geoffroy : Pédiatre hospitalière Nombreux autres personnels : Médecins, sages femmes ; infirmières, puéricultrices, personnels hospitaliers et personnels de la fonction publique ; Nombreux Elus et témoins de la casse du système de santé publique. Quelques témoignages d’usagers Mon fils a été Hospitalisé à Lenval fin novembre pour finir sa convalescence suite à une TGV, il a subi tout un tas d'examens qui ne servaient à rien....Sans compter les fautes professionnels .... et la perte du dossier médicale de notre fils malgrès les 15 jours passés à LENVAL .....J'ai jamais vu un hopital aussi Mauvais ..... Notre fils a du naitre à Paris (Béclère 92) faute de prise en charge sur Nice et il a été operé à Marie Lannelongue (92) pour sa TGV ..... J'ai travaillé au CHU de Nice. En période d'épidémie et alors que nous essayions de transférer des patients que nous n'avions pas la place de garder, j'ai eu plusieurs refus par des médecins/soignants de Lenval parce que le patient avait la CMU. Lenval n'a aucun sens du service public. stop à la gestion d'entreprise de notre hopital public, mort aux LOBBY !!! Y'en à marre ça vas péter, les gens n'y arrivent plus !? Souvenons nous de nos ayeux qui ont donnés leurs vies pour que nous soyons heureux, à nous de jouer. Courage à vous ! Totalement d'accord, nous avons constatés les dysfonctionnements actuels, un pole public fort est essentielle pour la santé de tous. je suis actuellement enceinte et je souhaite la possibilité de meilleur soin possible. Mobilisons nous plus encore pour la défense su service public. Il est inconcevable que des choses si graves se passent sans qu'une grande partiede la population ne réalise ce qui se passe. Il ne faut pas laisser mourir la pédiatrie publique, il faut penser aux enfants et aux mamans avant tout..... c'est celle là la bonne petition.Mefiez vous du lien du nice-matin!!!!!!! j ai accouché à santa maria, Lanval a soigné mon fils, impensable JE SUIS POUR LA MEILLEURE OFFRE DE SOINS POUR TOUS, TOUT AU LONG DE LA VIE, SEUL LE SERVICE PUBLIC PEUT NOUS L'OFFRIR Cette privatisation larvée est une honte. Ce qui est grave c'est que le même schéma de destruction des structures de soins mère-enfant est générale. C'est le cas par exemple à Marseille où il est question de démanteler le site de Marseille Nord pour tout "concentrer " à La Timone. la fusion des deux : le CHU et lenval est une vrai catastrophe, les patients en subissent les conséquences et la qualité des soins sont une vrai dégradation qui fait un tort au CHU. Il n'y a aucun respect envers le patient, et les parents . On a toujours eu le choix à Nice faire soigner son ou ses enfants au chu public, et ou lenval le privé, et maintenant nous sommes pris en otage avec lenval, jusqu'au 18ans de notre enfant nous ne pouvons pas aller ailleurs. Ce qui est une vraie aberration . la sante de nos enfants n a pas de prix! il est inconcevable que nos enfants payent (dans les 2 sens du terme!) pour des absurdites politiques! le personnel competent fuit les conditions de travail et les mentalites privees deplorables mais les enfants eux n ont pas le choix ...! Nos enfants ont "testé" la fusion Archet-Lenval et nous en sommes ressortissant plus que déçus... La médecine n'est pas une marchandise ou un service quelconque car elle est directement liée à notre santé. A ce titre elle ne doit pas devenir une affaire privée, conditionnée par le mercantilisme sans morale et sans limites de certains. Une régulation des pouvoirs publics est nécessaire et urgente pour l’intérêt commun et l'égalité de traitement des patients. Il faut arrêter la casse du service public. Trop d'erreurs commises c'est l'anarchie. Pour moi et mon enfant je fais appelle au système monégasque. je plaint ce qui ne peuvent se le permettre. système de soins à de vitesse c'est triste Il faut sauver le service public, surtout dans le cadre Mère-Enfant. La maternité niveau 3 ne s'improvise pas et le personnel, médical et paramédical et ultra formé et ultra compétent !...La pédiatrie niçoise a quant à elle beaucoup souffert de la création du G.C.S ... La médecine est déjà à deux vitesses, épargnons au moins les enfants. le service public est la garanti de soins dans l'intérêt de tous. Ceci est valable plus généralement, pour tous les services publics de soins "menacés" en france, au nom d'une "productivité/rentabilité/flexibilité" inacceptable quand il s'agit de la santé et de la sécurité des humains !!! Pédiatre en CHG et née à Nice, cette situation me parait ubuesque à l'heure où toute la pédiatrie va de plus en plus à l'hôpital exclusivement non seulement il est indispensable de maintenir ces services spécialisés mais il est impératifs de les développer!!!Je suis indignée de devoir aujourd'hui signer les pétitions de cette nature!! Il est inadmissible qu'à Nice on ne puisse donner le sang du cordon ombilical qui permet de sauver des vies !