Nouvelles
têtes
> Si le Service Mobile d'Urgence (SMUR) fonctionne de
manière optimale depuis plusieurs années déjà, c'est
notamment grâce au soutien financier de diverses
communes des environs. Bourgmestres et échevins
ont bien compris ce que le SMUR peut apporter à
leurs administrés et n'hésitent donc pas à lui tendre
une main secourable. <
Lorsque le SMUR d'Ypres reçoit une demande d'interven-
tion, il met en moyenne 9 minutes pour se rendre sur
les lieux; si l'on y ajoute les soins dispensés sur place et
le retour à l'hôpital, on arrive à une durée d'interven-
tion de 44 minutes. Hormis les cas où le patient décède
subitement, le SMUR peut sauver des vies humaines jus-
qu’une heure après un accident grave par exemple. Sa
mission première consiste à mettre les victimes sous
oxygène et à maintenir leur pression sanguine. De cette
manière, on augmente les chances de survie des vic-
times qui, sans ces premiers soins, décéderaient aux
soins intensifs. Le véhicule transporte un infirmier et
un médecin diplômé en médecine aiguë, ainsi que toute
une série d'équipements médicaux. Il y a aussi un appa-
reil combinant les fonctions de défibrillateur, de pace-
maker externe, de moniteur d'électrocardiogramme et de
tension. L'équipe médicale dispose en outre de 3 émet-
teurs portables qui lui permettent de rester en contact
permanent avec la centrale ou d'autres hôpitaux. À
Ypres, l'équipe du SMUR se compose de 13 anesthésistes
et de 12 internistes. L'hôpital compte en outre 15 infir-
miers urgentistes. Le SMUR effectue en moyenne 1,6
sortie par jour. Les statistiques montrent que les jours
les plus dangereux sont le vendredi, le samedi et le
dimanche, et que le mardi est le jour le plus sûr. La plu-
part des interventions urgentes sont liées à des pro-
blèmes cérébraux ou cardiaques. En deuxième position
au classement des causes d'intervention arrivent les
accidents. Si vous pensez que la plupart des interven-
tions ont lieu sur la voie publique, vous faites erreur. La
majorité des interventions ont lieu au domicile des
patients. La Flandre occidentale compte au total 8
zones SMUR, celle de Ypres étant la deuxième en ordre
de grandeur. La création du SMUR remonte à 1988, un
an après l'apparition du service d'intervention 100.
Lorsque cela s'avérait nécessaire, le 100 dépêchait aussi
un médecin sur le lieu de l'intervention. Compte tenu
de l'augmentation de la fréquence de ces interventions,
l'hôpital recevait un véhicule spécifique du garage
Volkswagen De Keyser d'Ypres. Par la suite, vers 1996, la
commune d'Ypres a commencé à parrainer cette initiati-
ve, grâce à l'intervention de l'échevin des Finances M.
Ligneel. De nombreuses autres administrations commu-
nales ont suivi cet exemple. On en est arrivé à un
accord fonctionnel et équitable prévoyant l'octroi d'un
montant forfaitaire par habitant, les communes partici-
pantes étant Ypres, Poperinge, Zonnebeke, Heuvelland,
Mesen, Vleteren, Langemark-Poelkapelle et Lo-Reninge.
Les communes
et le SMUR
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JJ
> Le campus Zwarte Zusters de
l'hôpital Jan Yperman abrite un
département de stomatologie.
Contrairement à une idée reçue,
on n'y soigne pas les maux d'es-
tomac et de ventre, mais les pro-
blèmes qui se situent au niveau
des dents, de la mâchoire et du
visage. <
On se trompe souvent concernant la
signification du mot stomatologie.
La similitude entre le mat latin
‘stomachus’, qui signifie estomac, et
le mot grec ‘stoma’, qui signifie
bouche en est la cause. Soyons
clairs: la stomatologie a trait à la
chirurgie de la bouche et maxillo-
faciale. À l'hôpital Jan Yperman, il
y deux stomatologues, dr. Evert
Matthys et dr. Carlos Verhelst: "On
pratique surtout des petites opéra-
tions de la bouche telles que le trai-
tement des racines enflammées ou
l'extraction de dents de sagesse et
des extractions chirurgicales. Ces
interventions sont pratiquées soit
sous anesthésie locale, soit sous
anesthésie générale. Par ailleurs, les
stomatologues pratiquent des inter-
ventions chirurgicales plus com-
plexes: fractures de la mâchoire,
traitement de pathologies malignes,
kystes, etc. Le placement de racines
artificielles ou d'implants dentaires
et les interventions préparatoires
relèvent également de notre domai-
ne." Des interventions diversifiées
donc, qui occupent plus que large-
ment les médecins concernés.
Docteur Verhelst: "Mon confrère et
moi-même opérons parfois jusqu'à
30 patients par jour. Depuis le
début de cette année, nous tra-
vaillons aussi à l'hôpital de Furnes
et ceci à mi-temps. Au sein du
département stomatologie, la colla-
boration avec les dentistes de la
région est un élément d'une impor-
tance capitale. Les dentistes nous
envoient leurs patients et assurent
le suivi après l'intervention. Pour
maintenir un contact optimal avec
les dentistes, notre service est
représenté au sein du VVT
Westhoek, l'association des den-
tistes de Flandre."
Stomatologie: la bouche pleine
DR. GREET BRAL
Depuis le 1er octobre, le docteur G.
Bral travaille au département 'mala-
dies pulmonaires' en collaboration
avec le docteur I. Malysse. Après
ses études à Leuven, Greet Bral a
suivi une année supplémentaire à
l’Atrium Medisch Centrum à
Heerlem (Pays-Bas) où elle a fait
une spécialisation en endoscopie et
en thoracoscopie. Le docteur Bral
est active sur les trois sites au sein
de l'association des médecins inter-
nistes.
DR. KURT GELDHOF
Le docteur Kurt Geldhof vient de
débuter au sein de l’association de
médecine interne au campus ‘Onze
Lieve Vrouw’ ainsi qu’à la clinique de
Poperinge. Après une formation en
médecine interne, il a suivi une for-
mation complémentaire en oncolo-
gie médicale.
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Stomatologie en action