Y -mail N°4 België/Belgique P.B./P.P. B/43 BULLETIN D’INFORMATION DE L’HÔPITAL RÉGIONAL JAN YPERMAN Nederlandse versie op aanvraag Ieper/Poperinge - année 2 - decembre 2001 Toegelaten gesloten verpakking B/43 Le diabète et sa convention contrat pour les diabétiques Aussi dans ce magazine 3 L’examen préoperatoire 4 Enregistrement des repas 6 Dr. Willy Traen, le nouveau médecin-chef Paul VandenBilcke, éducateur en diabétiologie de l’hôpital, apprend ses patients à contrôler leur taux de glucose sanguin et à se faire une injection. Cela se fait en marge de la consultation. Tous les trois mois, ils sont autorisés à venir retirer chez lui une nouvelle provision de matériel. Au moins une fois par an, les patients sont également vus par une diététicienne, Sophie ou Leen, qui leur donne des explications sur le régime à suivre par le diabétique et (le cas échéant) sur d'autres régimes amaigrissants. > À l’hôpital Jan Yperman, une convention spéciale per- 7 Medibridge 8 Jan Yperman commence les traveaux met aux diabétiques qui ont besoin d’au moins deux doses d’insuline par jour et qui se les injectent euxmêmes, d'obtenir gratuitement un glucomètre, un stylo d’injection, des bandelettes de test, des explications sur les régimes et une assistance spécifique. < J YY La convention est un contrat entre le patient, le médecin traitant, l’hôpital et l’assurance maladie, par lequel les personnes souffrant du diabète bénéficient de certains avantages. Le docteur An Nollet, diabétologue, précise: "Les instruments dont les diabétiques ont besoin pour contrôler leur taux de glucose et pour injecter l’insuline sont relativement chers. Pour les bandelettes réactives par exemple, qui de test permettent de mesurer les taux de glucose du sang, le prix peut facilement atteindre 30 francs/pièce. Grâce à la convention diabète, la plupart du matériel est à présent gratuit, du moins si le patient s’injecte lui-même l’insuline. Les personnes nécessitant des soins à domicile n’entrent donc pas en ligne de compte. Outre ces avantages d’ordre matériel, les patients ont accès à beaucoup d’informations désirées concernant la maladie et les régimes alimentaires." Avant qu’un patient puisse apprendre à se faire des injections, il subit un examen approfondi, par le docteur An Nollet: "L’approche du diabétique dans notre établissement est multi-disciplinaire. Cette maladie s’accompagne souvent de troubles occulaires, renaux et nerveux. De même, un phénomène de rétrécissement au niveau des vaisseaux sanguins, des membres inférieurs et du cerveau est fréquemment observé chez les diabétiques. Il est donc indispensable que le patient subisse un examen clinique approfondi de l’équipe médicale multi-disciplinaire. Le médecin de famille est évidemment tenu informé de ces premiers examens. Pendant l’examen, j’observe attentivement les pieds du patient. En effet, si les nerfs du pied sont atteints par le diabète, ils deviennent insensibles. Le patient peut ainsi se blesser au pied sans s'en rendre compte. Si cette blessure s’infecte et n’est pas soignée à temps, le diabétique s’expose à de graves problèmes pouvant aboutir, dans le pire des cas, à une amputation. Un contrôle régulier permet de détecter les complications du diabète dans une phase précoce et d’intervenir en temps voulu. Afin de les rendre plus attentifs aux symptômes et aux conséquences du diabète, et en particulier aux ‘pieds des diabétiques’, nous organisons à leur intention une série de conférences en février et mars 2002." >> 2 Petite tête sous eau qualité: un choix délibéré Davantage de > Le monde médical se voit proposer de plus en plus de produits à usage unique par les fabricants d’instruments médicaux. Comme toutes les médailles, cette évolution remarquable a un revers: certains traitements deviendront plus coûteux pour le patient. < ACCOUCHER DANS L’EAU, UN PLAISIR? Sur le campus Onze-Lieve-Vrouw, on attend avec impatience de pouvoir utiliser la salle de travail et d’accouchement entièrement rénovée. La perle de la maternité sera sans conteste le bain de relaxation, une innovation qui ne manquera pas de plaire aux (futures) mamans. Les travaux de rénovation réalisés dans la maternité répondent à la demande croissante de pouvoir accoucher de manière plus naturelle. Laissons la parole au Docteur Willy Traen, gynaecologue: “Notre objectif est de rendre l’accouchement moins interventionniste pour la mère et l’enfant. Cela implique qu’il faut réaménager de manière plus agréable l’espace réservé aux accouchements. De plus, à l’instar de ce qui se fait à Mariaziekenhuis à Poperinge, les futures mamans auront la possibilité de se détendre pendant le travail grâce à des balles de relaxation spéciales et dans le nouveau bain de relaxation.” Les produits à usage unique sont - comme leur nom l'indique - des produits qui ne peuvent être utilisé qu'une seule fois. Il s'agit par exemple d'instruments médicaux qui sont jetés après une utilisation unique dans le cadre d'un traitement. On remarque surtout cette évolution dans les départements de l’orthopédie et de la chirurgie, domaines dans lesquels l'endoscopie à l'aide d'instruments à usage unique est à l’honneur. Ces instruments sont si petits et si flexibles qu'ils peuvent s’introduire partout. Les interventions à l'épaule, au genou et à l'abdomen en sont des exemples frappants. Cette manière d'opérer offre aux patients un avantage considérable: l'opération est nettement moins lourde que l’intervention classique où le chirurgien doit pratiquer une plus large ouverture à l'aide d'un bistouri. Le rétablissement est beaucoup plus rapide. Mais l'utilisation d'instruments médicaux jetables, après chaque opération entraîne malheureusement une augmentation des coûts et donc de la facture. Dans le passé, on stérilisait parfois les instruments afin de pou- Réutiliser les instruments médicaux est interdit. voir les réutiliser une deuxième, une troisième voire une quatrième fois. Cette pratique est aujourd'hui interdite par la loi et les compagnies d'assurance soutiennent le nouveau procédé. Voilà ce qui explique pourquoi certaines endoscopies seront bientôt plus chères dans les hôpitaux. En fait, la qualité a un prix et l'utilisation d'instruments ou produits jetables diminue les risques de complications. Le franc ou l’euro? plus question de reculer > Nous sommes en passe d'entrer dans l’ère de l’euro. Nombre d’entreprises ne sont pas encore prêtes à franchir le pas. A l’hôpital Jan Yperman, un groupe de travail ‘euro’ a mis les pendules à l’heure. < J YY Depuis le mois de septembre, Filip De Crock, assisté de six collègues, prépare notre passage à l’euro. Ils ont commencé par recueillir quantité d’informations auprès des banques et sur internet à propos du lancement prochain de la nouvelle monnaie européenne. À l’issue de ce premier tour de piste, ils ont décidé de dresser un inventaire de toutes les conséquences possibles pour l’hôpital. "Il est exclu que les prix augmentent", nous déclare formellement Filip De Crock. "Les patients peuvent dès à présent comparer le prix en francs et en euros car tous les tarifs sont établis dans les deux devises. La conversion a été faite selon les règles prescrites par la loi: le montant en francs a été divisé par 40,3399 et arrondi à partir du troisième chiffre après la virgule, à l’unité supérieure ou inférieure." Et pour le patient, quels seront les effets du passage à l'euro? Le patient peut déjà effectuer ses virements en euros. Du 1er janvier 2002 au 28 février 2002, il pourra payer en euros ou en francs belges à la réception ou aux caisses. Par contre, dès le 1er mars 2002, toutes les opérations financières devront être réalisées en euros. Les patients ont cependant et ceci depuis plusieurs mois, la possibilité de faire des paiements électroniques grâce aux nombreux terminaux Proton ou Bancontact situés un peu partout dans l’hôpital Jan Yperman. Dans les règles de l’ar t Le docteur Joris Keeris: “Un rôle important est résérvé au médecin de famille dans le cadre de l’examen préopératoire.” > Toute personne qui subit une intervention chirurgicale fait l’objet d’un examen préopératoire. Dans bon Afin d’obtenir ces informations, l’anesthésiste insiste pour que l'on effectue un examen préopératoire. "La nature de l’examen dépend de l’état de santé du patient", explique le docteur Joris Keeris, responsable du service chirurgical de l’hôpital de jour. "Tous les patients doivent répondre à un questionnaire portant sur leur passé médical. Les questions sont par exemple du genre: "Êtes-vous allergique à certains médicaments ou à certains aliments? Fumez-vous?" Le patient peut compléter cette liste avec l’aide d’un infirmier ou d’un médecin. Chez les patients âgés de plus de 40 ans et les patients à risque, un électrocardiogramme, une radiographie du thorax et un examen de laboratoire sont également prévus. Les personnes qui se plaignent d’essoufflement ou de douleurs de poitrine doivent en outre consulter un interne en cardiologie qui leur fera passer un test d'effort (vélo) et un test des fonctions pulmonaires." nombre de cas, c’est le médecin de famille qui procède à cet examen. Afin de garantir l'uniformité des informations relatives aux patients, l’hôpital Jan Yperman fournit un check-list normalisé à tous les médecins. < Pour que le patient qui se fait opérer soit anesthésié de la meilleure façon possible, il est d’une importance capitale que l'anesthésiste connaisse parfaitement son état de santé. Il doit savoir si le patient prend des médicaments et lesquels. En effet, certains médicaments peuvent avoir un effet négatif vis à vis des produits ou des techniques d’anesthésie. L’anamnèse du patient est Le docteur Keeris souligne l'importance du rôle réservé au médecin de famille dans le cadre de l’examen préopératoire. "Les patients sains et les patients soumis à un traitement chronique qui leur permet de conserver un mode de vie normal (ASA classe I et II) peuvent subir l’examen préopératoire chez leur médecin habituel. Celui-ci est bien placé pour le faire, car il connaît parfaitement le passé médical et le traitement chronique de ses patients." En guise de fil conducteur, l’hôpital Jan Yperman a conçu, à l'intention des médecins de famille, une checklist uniforme qui peut être obtenue à l’hôpital de jour. Vous avez un mess@ge > Si le patient le souhaite, son médecin traitant est averti de son admission à l’hôpital Jean Yperman, encore d'une connexion à internet, on continuera à l'avertir soit par téléphone, soit par lettre. via un courrier électronique. < Auparavant, le médecin traitant devait consulter une liste à l'hôpital pour savoir si un de ses patients était hospitalisé. Désormais, l’hôpital en informe les médecins par e-mail. Si le médecin traitant ne dispose pas Les médecins qui ne reçoivent pas ce type d’information via internet, mais qui souhaitent bénéficier de ce service, peuvent envoyer un courrier électronique à [email protected] Blanchisserie APRÈS LES ROULEAUX D E R E PA S S A G E , L E TUNNEL Le personnel de la blanchisserie est soulagé. Il aperçoit enfin le bout du tunnel. Désormais, les tenues hospitalières passeront par un ‘tunnel de finition’. La blanchisserie du campus Zwarte Zusters tourne à plein régime. En plus du linge de la clinique, elle nettoie depuis peu toutes les tenues du personnel. L'équipe de Jetty Gryson a donc un travail fou. Les paniers de linge sale supplémentaires entraîneraient un doublement du nombre de tenues à nettoyer. Heureusement que l'on vient d'installer un séchoir de la taille d'une rue, que l'on appelle dans le jargon technique un ‘tunnel de finition’. Quelle est la différence par rapport à avant? Jetty Gryson nous l'explique: "Au lieu de plier les vêtements mouillés pour les passer dans les rouleaux de repassage, nous les pendons sur des cintres que la machine amène un par un. Une fois qu'on y a suspendu les pantalons et les vestes ou les tabliers, le tout disparaît dans le tunnel pour réapparaître 6 mètres plus loin, secs et impeccables." "Un jeu d'enfant", ajoute-t-elle. "De plus, les blouses et les tailleurs-pantalons sont plus doux que jamais." YJ Y également importante car les maladies ou les opérations antérieures requièrent une attention spéciale. 3 Ni fumée, ni feu, 4 mais des pompiers > Plusieurs fois par an, différents groupes de 12 membres du personnel suit une forma- et appuyer sur le bouton d’alarme. L’équipe incendie interne est ainsi alertée. tion de lutte contre l'incendie. Au bout d’une demi-journée, ils parviennent déjà à maîtriser de petits foyers d’incendie. Mais ils apprennent aussi à garder la tête froide. < Supposons qu’un petit incendie se déclare dans l’hôpital. Un patient a fumé en cachette et son lit a pris feu. Comment faut-il réagir? Avant tout, ne pas céder à la panique! Fermer la porte de la chambre? Appeler les pompiers ou prévenir d’abord certaines personnes de l’hôpital? La meilleure façon de réagir consiste à garder son sang-froid, fermer la porte de la chambre Werner Room, infirmier, a suivi la formation incendie et s'occupe de la coordination des cours de formation: "Chaque année nous envoyons plusieurs dizaines de collaborateurs à la caserne des pompiers de Poperinge pour y suivre une formation. Les infirmiers de nuit sont également de la partie. En effet, si un incendie se déclare pendant la nuit, seul un nombre réduit de membres du personnel peuvent intervenir immédiatement." Les cours prennent une demi-journée. Ils comprennent un exposé théorique et des exercices pratiques. Les participants apprennent par exemple à éteindre une friteuse en flammes à l’aide d’un linge mouillé et comment réagir dans l’immédiat à plusieurs types d’incendies: vêtements en feu sur une personne, feu à proximité d’une source d’électricité ou incendies dus au gaz, pour ne citer que ceux-là. Et ce qu’il vaut mieux ne pas faire. Tous les participants reçoivent une attestation. "L’esssentiel", estime Werner Room, "c’est que vous apprenez à vous maîtriser. Vous savez ce qui peut se passer et comment vous pouvez intervenir. Grâce à votre sang-froid, vous ne risquez pas d'interrompre la série de mesures d'urgence prévues par l’hôpital. De cette manière, vous pouvez éviter pas mal de dommages et de souffrance, au cas où quelque chose de grave se produirait." Conseil d’administration P o u r m o i , c e s e r a un 500 avec un 704 NOUVEAU CONSEIL D ' A D M I N I S T R AT I O N Depuis le 1er juillet 2001, le conseil d'administration de l'hôpital Jan Yperman a une nouvelle composition: > Si un patient demande 2 tranches de pain blanc ou 3 tranches de pain gris, des pommes de terre nature ou de la purée, du café ou du thé, il recevra exactement ce qu'il a commandé la veille. Grâce à un système ingénieux d’enregistrement des repas, la commande va directement de votre lit à la cuisine et arrive finalement dans votre assiette. < Président, vice-présidente et secrétaire du conseil d’administration J YY M. R. A. Blondeau E.H. G. Buyse (Secrétaire) Mme M. Cloet M. J. Durnez M. J. Lacante M. J.-P. Pledts M. P. Steverlynck Le professeur G. Van Herck (Président) Mme B. Vandamme (VicePrésidente) M. J. Vandenbulcke Me J. Vandenweghe Docteur P. Verbeke "Bonjour. Que souhaitez-vous manger?" C’est la question que posent les membres du personnel du service de l’enregistrement des repas des trois campus de l’hôpital Jan Yperman qui font le tour des chambres chaque matin. Véritables serveurs biens rôdés, ils enregistrent avec précision les desiderata de chacun, non pas en prenant des notes dans un carnet, mais à l'aide d’un ordinateur. Sophie Delputte, diététicienne nous explique: "Nous utilisons des codes. Voulez-vous un exemple? La viande simple porte le code 500, la viande maigre 502. Ces codes nous permettent d’enregistrer très rapidement les repas demandés. Une fois toutes les commandes enregistrées, nous transmettons les données à la cuisine par l'intermédiaire de l'ordinateur central. C’est en effet là que les repas sont préparés et servis." Grâce au système d’enregistrement, les commandes sont “Que souhaitez-vous manger demain?” exécutées rapidement et sans erreurs. "Un avantage supplémentaire de ce système permet au gestionnaire de la cuisine de connaître avec précision quelles quantités de chaque ingrédient, de chaque produit, il doit commander. Tout est parfaitement réglé, jusqu’à la moindre tranche de fromage." Les communes et le SMUR > Si le Service Mobile d'Urgence (SMUR) fonctionne de manière optimale depuis plusieurs années déjà, c'est notamment grâce au soutien financier de diverses communes des environs. Bourgmestres et échevins ont bien compris ce que le SMUR peut apporter à leurs administrés et n'hésitent donc pas à lui tendre une main secourable. < Lorsque le SMUR d'Ypres reçoit une demande d'intervention, il met en moyenne 9 minutes pour se rendre sur les lieux; si l'on y ajoute les soins dispensés sur place et le retour à l'hôpital, on arrive à une durée d'intervention de 44 minutes. Hormis les cas où le patient décède subitement, le SMUR peut sauver des vies humaines jusqu’une heure après un accident grave par exemple. Sa mission première consiste à mettre les victimes sous oxygène et à maintenir leur pression sanguine. De cette manière, on augmente les chances de survie des victimes qui, sans ces premiers soins, décéderaient aux soins intensifs. Le véhicule transporte un infirmier et un médecin diplômé en médecine aiguë, ainsi que toute une série d'équipements médicaux. Il y a aussi un appareil combinant les fonctions de défibrillateur, de pacemaker externe, de moniteur d'électrocardiogramme et de tension. L'équipe médicale dispose en outre de 3 émetteurs portables qui lui permettent de rester en contact permanent avec la centrale ou d'autres hôpitaux. À Ypres, l'équipe du SMUR se compose de 13 anesthésistes et de 12 internistes. L'hôpital compte en outre 15 infirmiers urgentistes. Le SMUR effectue en moyenne 1,6 sortie par jour. Les statistiques montrent que les jours les plus dangereux sont le vendredi, le samedi et le dimanche, et que le mardi est le jour le plus sûr. La plupart des interventions urgentes sont liées à des problèmes cérébraux ou cardiaques. En deuxième position au classement des causes d'intervention arrivent les accidents. Si vous pensez que la plupart des interventions ont lieu sur la voie publique, vous faites erreur. La majorité des interventions ont lieu au domicile des patients. La Flandre occidentale compte au total 8 zones SMUR, celle de Ypres étant la deuxième en ordre de grandeur. La création du SMUR remonte à 1988, un an après l'apparition du service d'intervention 100. Lorsque cela s'avérait nécessaire, le 100 dépêchait aussi un médecin sur le lieu de l'intervention. Compte tenu de l'augmentation de la fréquence de ces interventions, l'hôpital recevait un véhicule spécifique du garage Volkswagen De Keyser d'Ypres. Par la suite, vers 1996, la commune d'Ypres a commencé à parrainer cette initiative, grâce à l'intervention de l'échevin des Finances M. Ligneel. De nombreuses autres administrations communales ont suivi cet exemple. On en est arrivé à un accord fonctionnel et équitable prévoyant l'octroi d'un montant forfaitaire par habitant, les communes participantes étant Ypres, Poperinge, Zonnebeke, Heuvelland, Mesen, Vleteren, Langemark-Poelkapelle et Lo-Reninge. Nouvelles têtes DR. GREET BRAL Depuis le 1er octobre, le docteur G. Bral travaille au département 'maladies pulmonaires' en collaboration avec le docteur I. Malysse. Après ses études à Leuven, Greet Bral a suivi une année supplémentaire à l’Atrium Medisch Centrum à Heerlem (Pays-Bas) où elle a fait une spécialisation en endoscopie et en thoracoscopie. Le docteur Bral est active sur les trois sites au sein de l'association des médecins internistes. Stomatologie: la bouche pleine l'hôpital Jan Yperman abrite un département de stomatologie. Contrairement à une idée reçue, on n'y soigne pas les maux d'estomac et de ventre, mais les problèmes qui se situent au niveau des dents, de la mâchoire et du visage. < On se trompe souvent concernant la signification du mot stomatologie. La similitude entre le mat latin ‘stomachus’, qui signifie estomac, et le mot grec ‘stoma’, qui signifie bouche en est la cause. Soyons clairs: la stomatologie a trait à la chirurgie de la bouche et maxillofaciale. À l'hôpital Jan Yperman, il y deux stomatologues, dr. Evert Matthys et dr. Carlos Verhelst: "On pratique surtout des petites opéra- tions de la bouche telles que le traitement des racines enflammées ou l'extraction de dents de sagesse et des extractions chirurgicales. Ces interventions sont pratiquées soit sous anesthésie locale, soit sous anesthésie générale. Par ailleurs, les stomatologues pratiquent des interventions chirurgicales plus complexes: fractures de la mâchoire, traitement de pathologies malignes, k ystes, etc. Le placement de racines artificielles ou d'implants dentaires et les interventions préparatoires Stomatologie en action relèvent également de notre domaine." Des interventions diversifiées donc, qui occupent plus que largement les médecins concernés. Docteur Verhelst: "Mon confrère et moi-même opérons parfois jusqu'à 30 patients par jour. Depuis le début de cette année, nous travaillons aussi à l'hôpital de Furnes et ceci à mi-temps. Au sein du département stomatologie, la collaboration avec les dentistes de la région est un élément d'une importance capitale. Les dentistes nous envoient leurs patients et assurent le suivi après l'intervention. Pour maintenir un contact optimal avec les dentistes, notre service est représenté au sein du VVT Westhoek, l'association des dentistes de Flandre." DR. KURT GELDHOF Le docteur Kurt Geldhof vient de débuter au sein de l’association de médecine interne au campus ‘Onze Lieve Vrouw’ ainsi qu’à la clinique de Poperinge. Après une formation en médecine interne, il a suivi une formation complémentaire en oncologie médicale. YJ Y > Le campus Zwarte Zusters de 5 Le joueur-coach 6 Willy Traen, le nouveau médecin-chef. Nouvelles têtes > Depuis octobre, le docteur Willy Traen a été nommé médecin-chef de l’hôpital Jan Yperman. Il est nouveau dans cette fonction, mais pas du tout inconnu. Depuis 1977, le docteur Traen travaille comme gynécologue-obstétricien dans la région de Ypres- DR. KRISTOF COKELAERE Le docteur Kristof Cokelaere travaille depuis le 1er octobre à l’hôpital Jan Yperman. Il est la dernière recrue en date du service d’anatomopathologie. Le docteur Cokelaere travaille en collaboration avec le docteur Paul Theunynck. Poperinge. Désormais il combinera cette tâche avec sa fonction de médecin-chef. < Le docteur Traen a commencé sa carrière à la Clinique Zwarte Zusters d’Ypres et à het Mariaziekenhuis de Poperinge, respectivement comme gynécologue et comme obstétricien. Trois ans plus tard, en 1980, il entrait à l’hôpital Onze Lieve Vrouw où il pouvait combiner ces deux fonctions dans son propre service. La fusion des trois établissements a fait de lui un homme ‘heureux’. "J’ai toujours été partisan d’un grand hôpital régional. Au lieu de nous concurrencer en permanence, une coopération active s’avère certes bénéfique pour tous les intéressés. Au cours de ma carrière, j'ai eu l'occasion de travailler avec des collègues des trois établissements et de m'y faire des amis." Et ces amis, il aura l’occasion de les voir régulièrement en sa qualité de médecin-chef. Le contact avec les autres médecins est à ses yeux très important. "Il est absolument indispensable de savoir ce qui se passe dans l’hôpital. Ne serait-ce que pour maintenir le contact avec la base. C’est pourquoi je me rends chaque jeudi à Poperinge pour rencontrer mes colluèges. J’ai l’occasion de rencontrer tous les jours mes collèguies d’Ypres. Je continue en effet de travailler comme gynécologue." Le joueur-coach, en quelque sorte. Les missions supplémentaires qui lui incombent à présent ne sont pas minces. "Je suis responsable du département médical, ce qui veut dire que je m'occupe notamment de mettre en ordre la liste des permanences de garde et d’évaluer les activités des différents services médicaux avec les responsables respectifs. Construire de bonnes relations avec les médecins de famille est également une activité importante." L’ordinateur sait combien de temps vous travaillez > Depuis peu, tous les membres du personnel des divers campus doivent pointer, via l’ordinateur. En clair, cela signifie qu’ils signalent quand ils arrivent dans leur service et quand ils le quittent. Ce système ressemble à une horloge pointeuse mais fonctionne Enregistrer par ordinateur. de manière totalement différente. < D R . E V E LY N E M U L L I E Z J YY Au dépar tement d’ophtalmologie, Evelyne Mulliez s'occupe surtout d’ophtalmologie infantile, des maladies des paupières, de la fluo-angiographie et de la thérapie photodynamique. Le docteur Mulliez travaille avec le docteur Johan Blanckaert. La différence réside dans le fait que vous pouvez vous connecter au réseau depuis l’ordinateur de votre service ou depuis un ordinateur à proximité. Le programme a été mis au point par l’informaticien de l’hôpital, Franky Deleu. En sa qualité d’infirmier et spécialiste du système, Dirk Van Renterghem assure, quant à lui, le lien entre le service informatique et la réalité du monde infirmier. Comment réglait-on les horaires de travail auparavant? Dirk Van Renterghem: "Chacun connaissait sa grille horaire et tant que l'on ne signalait aucune modification sur sa fiche de salaire, on était censé l’avoir respectée. C’étaient les seules heures qui entraient en ligne de compte pour le calcul de la rémunération. Grâce au nouveau système, les responsables des services ont la possibilité de suivre de manière plus aisée le volume d'heures prestées par leurs collaborateurs. C'est surtout l'aperçu des prestations effectuées pendant le week-end qui posait problème. Aujourd’hui, chaque responsable reçoit un relevé de la semaine écoulée sur lequel il ou elle peut corriger les erreurs éventuelles. Cela permet de dresser ensuite un relevé mensuel exact sur la base duquel sont établies les fiches de rémunération. Lorsqu'un infirmier est de garde ou rappelé, le nouveau système comptabilise les heures prestées en tenant compte, en outre, du temps nécessaire pour effectuer les trajets domicile au lieu de travail et inversement." Un autre avantage de ce programme est qu’il permettra aussi à chacun de commander son repas. Il ne s'agit pas de choisir son plat par ordinateur, mais plutôt de faire savoir à la cuisine quels jours on a l'intention de prendre ses repas à l’hôpital. pont v e r s les médecins d e Le famille Grâce au Medibridge, les médecins de famille peuvent recevoir par voie électronique des rapports sur les patients hospitalisés. l’hôpital Jan Yperman, c'est à présent au tour des médecins de famille de pouvoir se connecter au serveur central. À l'aide du logiciel Medibridge, les services de chirurgie et de médecine interne leur transmettent déjà des rapports concernant les patients hospitalisés. Les services d’orthopédie et de gynécologie procèdent déjà de la sorte depuis fin octobre et les autres services suivront incessamment. < Jusqu’il y a peu, la révolution numérique ne sortait pas des murs de l’hôpital Jan Yperman. Les médecins et les infirmiers se connectent, via un mot de passe, à un serveur où ils peuvent obtenir toutes sortes d’informations telles que les résultats de tests de laboratoire et des protocoles de radiologie. Depuis peu, la technologie du web est également utilisée pour communiquer avec les médecins de famille. Le docteur Piet Casaer, chirurgien et membre de la commission d’informatique, explique comment. "Grâce au logiciel Medibridge (un système de courrier protégé) nous pouvons transmettre par voie électronique aux médecins de famille des rapports sur les patients hospitalisés. Le transfert de ces données se fait bien entendu dans le respect des normes de sécurité les plus strictes. L’information qui sort de l’hôpital est codée. Ce n’est que lorsque le message parvient au médecin de famille qu’il est décodé. Si quelqu’un parvenait à intercepter des données pendant le transfert, ce ne serait d’aucune utilité et il ne pourrait rien en faire." Les services de chirurgie et de médecine interne ont été les premiers à communiquer avec les médecins de famille par le canal de Medibridge. Depuis octobre, les services d’orthopédie et de gynécologie leur ont emboîté le pas. D’autres services suivront prochainement. Les réactions des utilisateurs externes sont extrêmement positives. Les avantages du système sautent aux yeux: toutes les étapes intermédiaires classiques disparaissent et l’échange de données est beaucoup plus rapide. Le docteur Casaer: "Ce dossier médical électronique est appelé à remplacer le dossier sur support papier. Il contiendra les résultats des tests de laboratoire, les protocoles de radiologie et d’examens ainsi que les décharges de tous les patients, qu’ils soient hospitalisés ou ambulatoires. Les règles à mettre en œuvre dans le cadre de l’application de la loi sur la protection de la vie privée font que ces projets prennent plus de temps que l’on imaginerait à première vue, en raison de la programmation requise notamment pour ce qui est des droits d’accès." Les stagiaires ne sont pas des spectateurs > L'hôpital propose depuis 1997 des places de stagiaire aux étudiants en médecine. Un des premiers stagiaires qui s'est fait "bizuter" ici n'est autre que Olivier Rousseu, ou plutôt le docteur Rousseu, car l'étudiant de jadis est aujourd'hui devenu médecin. < La sixième année des études de médecine est une année de stage. Pendant douze mois, les futurs médecins troquent leur bureau contre une place à l'hôpital. "Peutêtre la répartition a-t-elle changé, mais de mon temps, nous avions 4 mois de stage en médecine interne, 4 mois en chirurgie, 2 en gynécologie et 2 en pédiatrie", raconte le docteur Rousseu. "Mon stage en médecine interne, je l'ai fait aux Zwarte Zusters. Ce dont je me rappelle fort bien, c'est la manière dont on m'a accueilli ici. On m'a présenté dans les règles à la direction, aux médecins et au personnel soignant, de sorte que je me suis senti tout de suite intégré dans l'équipe. Et pas en tant que simple spectateur. Dans les grands hôpitaux universitaires, ce n'est pas le médecin qui vous encadre, mais un de ses assistants. Or, ce système en cascade n'existe pas dans cet hôpital. Ici, le stagiaire est un collaborateur, pas un spectateur. Et c'est ainsi qu’un stage doit se dérouler. Comment peut-on apprendre quelque chose sur le cœur par exemple si l'on n'a pas l'occasion d'ausculter soi-même, d'examiner l'électrocardiogramme et de poser son propre diagnostic?" La formation n'est pas le seul élément dont notre jeune médecin chante les louanges. "Les ‘conditions minimales’ étaient également remplies", dit-il en riant. "J'avais une jolie chambre et les repas étaient délicieux et gratuits. Voilà qui a son importance pour un étudiant, non? Un dernier point extrêmement positif est que je pouvais travailler ici dans ma langue maternelle: le merveilleux dialecte ouestflandrien!" Conseil Médical NOUVEAU CONSEIL MÉDICAL Les médecins cités ci-après viennent d'être élus membres du nouveau Conseil médical de l'hôpital Jan Yperman : Dr. M. Bayart (cardiologie) Dr. B. De Gryse (gynécologie) Dr. O. De Valkeneer (orthopédie) Dr. J. Quaghebeur (anesthésie) Dr. R. Roelandt (cardiologie) Dr. J. Somers (orthopédie) Dr. P. Vanhaverbeke (oto-rhino-laryngologie) Dr. S. Van Hooreweghe (anesthésie) Dr. L. Van Krunckelsven (chirurgie) Le nouveau Conseil médical a désigné le Dr. Bayart en qualité de président, le Dr. Somers en qualité de vice-président et le Dr Van Hooreweghe en tant que secrétaire. YJ Y > A côté des médecins et des infirmiers de 7 Bâtiments préfabriqués pour le service interne 8 Jan Yperman commence les travaux fauteuils roulants ÇA ROULE AUX URGENCES! Vous ne pouvez pas ne pas les voir ! Le service des urgences du campus Onze Lieve Vrouw vient de recevoir 5 nouvelles chaises roulantes rouge qui serviront à transporter les patients à l'intérieur de l'hôpital. On peut espérer que grâce à leur couleur reconnaissable, elles regagneront plus facilement leur port d’attache après usage. La réception a elle aussi été dotée de nouvelles chaises roulantes qui sont mises à la disposition des patients éprouvant des difficultés à marcher, pour leur permettre de faire plus aisément le trajet entre le parking et le bâtiment et vice versa. Eddy Delporte du magasin central de Poperinge va d'ailleurs bientôt dresser l'inventaire de toutes les chaises roulantes disponibles sur l'ensemble des campus. Son but n'est pas tant de vérifier le nombre de chaises roulantes, mais plutôt de dresser un inventaire des besoins en chaises supplémentaires aux différents endroits stratégiques. Les services où le besoin est le plus pressant seront servis à bref délai, comme le service des urgences du campus OLV. Six autres services des campus OLV et Zwarte Zusters arborent déjà fièrement leur nouveau parc de chaises roulantes qui sont au nombre de seize au total. Les autres dépar tements devront encore patienter jusqu'à ce qu'Eddy Delpor te ait terminé son inventaire. Mais tout a l'air de marcher comme sur des roulettes. J YY Y-mail est le magazine de l'Hôpital Régional Jan Yperman. Briekestraat 12 - 8900 Ypres Tél. 057 22 31 11 Fax 057 22 34 08 E.R.: Eric Luyckx Coordination: Jan Blontrock ([email protected]) Y-mail est réalisé par F-Twee communication Tél. 09 265 97 20 [email protected] > Alors que l'hôpital Jan Yperman attend le permis de bâtir, les premiers ouvriers vont bientôt débarquer sur le terrain. Ils vont installer un bâtiment en préfabriqué qui abritera temporairement un des services de médecine interne. En attendant, on continue à réfléchir à la décoration du nouveau bâtiment. < Pour rappel, dans le courant de 2006, l'hôpital Jan Yperman ouvrira de nouvelles chambres et un tout nouveau bloc médicotechnique. De plus, les bâtiments existants subiront d'importantes transformations. À l'issue de ces travaux, la capacité de l'hôpital devrait atteindre le double de sa capacité actuelle. Les plans de construction sont prêts et le certificat d'urbanisme a été délivré. On n'attend plus que le permis de bâtir définitif pour pouvoir donner le coup d'envoi des travaux. "S’il n’y pas de problème imprévu, on commence les travaux vers mars-avril 2002", affirme l'architecte Serge Lefevere. Entre-temps, on apercevra les premiers préparatifs. Un bâtiment préfabriqué sera couplé à la section D4 et à l'hôpital de jour. Il aura une superficie de 1000 m2 et une contenance de 35 lits. "Cette construction modulaire abritera momentanément un service de médecine interne", explique Rik Persyn, coordinateur des travaux de l'hôpital Jan Yperman. "L'immeuble dans lequel ce service est actuellement implanté, doit être démoli. Par la suite, une fois que le service de médecine interne aura déménagé dans le nouvel hôpital, le bâtiment préfabriqué restera encore quelque temps en place. Chaque fois que nous rénoverons un département, les patients et le personnel pourront s'y installer provisoirement." Rik Persyn: "La nouvelle aile sera située à l'arrière des bâtiments existants. De plus, nous utiliserons la nouvelle voie d'accès à l'arrière comme route pour accéder au chantier, afin que ni le personnel ni les patients ou les visiteurs n'aient à en subir les nuisances." Alors que la concrétisation des plans se rapproche tout doucement, les groupes de projet, composés de médecins et de membres du personnel, se pencheront prochainement sur la finition des bâtiments. Ils aident à déterminer les différents espaces, du sol au plafond en passant par la couleur des murs et le mobilier. Serge Plan de nouveau bâtiment. Lefevere: "Nous nous efforcerons de créer une ambiance familiale afin que les patients s'y sentent le mieux possible." Un autre groupe de travail se penchera sur les oeuvres d'art qui décoreront le nouveau bâtiment. Serge Lefevere: "Dans chaque bâtiment construit à l'aide de subventions publiques, un certain pourcentage du budget doit être consacré à l'acquisition de ce que l'on appelle de ‘l'art intégré’. Donc pas des peintures ou sculptures éparses, mais des œuvres d'art qui font partie intégrante de l'immeuble: fresques murales, mosaïques, pans de mur colorés ou escalier artistique. Comme les travaux doivent être intégrés, il faut que nous entamions la concertation avec les divers artistes avant que les travaux ne débutent réellement." Un concours désignera les artistes qui pourront marquer le bâtiment de leur empreinte personnelle. Il n'est pas indispensable qu'ils soient originaires de la région, mais cela serait un petit plus.