Y-mail décembre 2001 - Jan Yperman Ziekenhuis

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Y
-mail
N°4
België/Belgique
P.B./P.P.
B/43
BULLETIN D’INFORMATION DE L’HÔPITAL RÉGIONAL JAN YPERMAN
Nederlandse versie op aanvraag
Ieper/Poperinge - année 2 - decembre 2001
Toegelaten gesloten verpakking B/43
Le diabète et sa
convention
contrat pour les diabétiques
Aussi
dans ce
magazine
3
L’examen préoperatoire
4
Enregistrement des repas
6
Dr. Willy Traen, le nouveau
médecin-chef
Paul VandenBilcke, éducateur en diabétiologie de l’hôpital, apprend ses patients à contrôler leur taux de glucose sanguin et à se faire une injection. Cela se fait en
marge de la consultation. Tous les trois mois, ils sont
autorisés à venir retirer chez lui une nouvelle provision
de matériel. Au moins une fois par an, les patients sont
également vus par une diététicienne, Sophie ou Leen,
qui leur donne des explications sur le régime à suivre
par le diabétique et (le cas échéant) sur d'autres
régimes amaigrissants.
> À l’hôpital Jan Yperman, une convention spéciale per-
7
Medibridge
8
Jan Yperman commence
les traveaux
met aux diabétiques qui ont besoin d’au moins deux
doses d’insuline par jour et qui se les injectent euxmêmes, d'obtenir gratuitement un glucomètre, un
stylo d’injection, des bandelettes de test, des explications sur les régimes et une assistance
spécifique. <
J
YY
La convention est un contrat entre le patient, le médecin traitant, l’hôpital et l’assurance maladie, par lequel
les personnes souffrant du diabète bénéficient de certains avantages. Le docteur An Nollet, diabétologue,
précise: "Les instruments dont les diabétiques ont
besoin pour contrôler leur taux de glucose et pour
injecter l’insuline sont relativement chers. Pour les bandelettes réactives par exemple, qui de test permettent
de mesurer les taux de glucose du sang, le prix peut
facilement atteindre 30 francs/pièce. Grâce à la convention diabète, la plupart du matériel est à présent gratuit, du moins si le patient s’injecte lui-même l’insuline.
Les personnes nécessitant des soins à domicile n’entrent
donc pas en ligne de compte. Outre ces avantages
d’ordre matériel, les patients ont accès à beaucoup d’informations désirées concernant la maladie et les
régimes alimentaires."
Avant qu’un patient puisse apprendre à se faire des
injections, il subit un examen approfondi, par le docteur An Nollet: "L’approche du diabétique dans notre
établissement est multi-disciplinaire. Cette maladie s’accompagne souvent de troubles occulaires, renaux et
nerveux. De même, un phénomène de rétrécissement au
niveau des vaisseaux sanguins, des membres inférieurs
et du cerveau est fréquemment observé chez les diabétiques. Il est donc indispensable que le patient subisse
un examen clinique approfondi de l’équipe médicale
multi-disciplinaire. Le médecin de famille est évidemment tenu informé de ces premiers examens. Pendant
l’examen, j’observe attentivement les pieds du patient.
En effet, si les nerfs du pied sont atteints par le diabète, ils deviennent insensibles. Le patient peut ainsi se
blesser au pied sans s'en rendre compte. Si cette blessure s’infecte et n’est pas soignée à temps, le diabétique
s’expose à de graves problèmes pouvant aboutir, dans le
pire des cas, à une amputation. Un contrôle régulier
permet de détecter les complications du diabète dans
une phase précoce et d’intervenir en temps voulu. Afin
de les rendre plus attentifs aux symptômes et aux
conséquences du diabète, et en particulier aux ‘pieds
des diabétiques’, nous organisons à leur intention une
série de conférences en février et mars 2002."
>>
2
Petite tête
sous eau
qualité:
un choix délibéré
Davantage de
> Le monde médical se voit proposer de plus en plus de
produits à usage unique par les fabricants d’instruments médicaux. Comme toutes les médailles, cette
évolution remarquable a un revers: certains traitements deviendront plus coûteux pour le patient. <
ACCOUCHER DANS
L’EAU, UN PLAISIR?
Sur le campus Onze-Lieve-Vrouw,
on attend avec impatience de pouvoir utiliser la salle de travail et
d’accouchement entièrement rénovée. La perle de la maternité
sera sans conteste le bain de
relaxation, une innovation qui ne
manquera pas de plaire aux
(futures) mamans.
Les travaux de rénovation réalisés
dans la maternité répondent à la
demande croissante de pouvoir
accoucher de manière plus naturelle. Laissons la parole au
Docteur Willy Traen, gynaecologue:
“Notre objectif est de rendre l’accouchement moins interventionniste pour la mère et l’enfant. Cela
implique qu’il faut réaménager de
manière plus agréable l’espace
réservé aux accouchements. De
plus, à l’instar de ce qui se fait à
Mariaziekenhuis à Poperinge, les
futures mamans auront la possibilité de se détendre pendant le travail grâce à des balles de relaxation spéciales et dans le nouveau
bain de relaxation.”
Les produits à usage unique sont - comme leur nom l'indique - des produits qui ne peuvent être utilisé qu'une
seule fois. Il s'agit par exemple d'instruments médicaux
qui sont jetés après une utilisation unique dans le cadre
d'un traitement. On remarque surtout cette évolution
dans les départements de l’orthopédie et de la chirurgie,
domaines dans lesquels l'endoscopie à l'aide d'instruments à usage unique est à l’honneur. Ces instruments
sont si petits et si flexibles qu'ils peuvent s’introduire
partout. Les interventions à l'épaule, au genou et à l'abdomen en sont des exemples frappants.
Cette manière d'opérer offre aux patients un avantage
considérable: l'opération est nettement moins lourde
que l’intervention classique où le chirurgien doit pratiquer une plus large ouverture à l'aide d'un bistouri. Le
rétablissement est beaucoup plus rapide.
Mais l'utilisation d'instruments médicaux jetables, après
chaque opération entraîne malheureusement une augmentation des coûts et donc de la facture. Dans le
passé, on stérilisait parfois les instruments afin de pou-
Réutiliser les instruments médicaux est interdit.
voir les réutiliser une deuxième, une troisième voire une
quatrième fois. Cette pratique est aujourd'hui interdite
par la loi et les compagnies d'assurance soutiennent le
nouveau procédé. Voilà ce qui explique pourquoi certaines endoscopies seront bientôt plus chères dans les
hôpitaux. En fait, la qualité a un prix et l'utilisation
d'instruments ou produits jetables diminue les risques
de complications.
Le franc ou l’euro?
plus question de reculer
> Nous sommes en passe d'entrer dans l’ère de l’euro.
Nombre d’entreprises ne sont pas encore prêtes à
franchir le pas. A l’hôpital Jan Yperman, un groupe de
travail ‘euro’ a mis les pendules à l’heure. <
J
YY
Depuis le mois de septembre, Filip De Crock, assisté de
six collègues, prépare notre passage à l’euro. Ils ont
commencé par recueillir quantité d’informations auprès
des banques et sur internet à propos du lancement prochain de la nouvelle monnaie européenne. À l’issue de
ce premier tour de piste, ils ont décidé de dresser un
inventaire de toutes les conséquences possibles pour
l’hôpital.
"Il est exclu que les prix augmentent", nous déclare formellement Filip De Crock. "Les patients peuvent dès à
présent comparer le prix en francs et en euros car tous
les tarifs sont établis dans les deux devises. La conversion a été faite selon les règles prescrites par la loi: le
montant en francs a été divisé par 40,3399 et arrondi à
partir du troisième chiffre après la virgule, à l’unité
supérieure ou inférieure."
Et pour le patient, quels seront les effets du passage à
l'euro? Le patient peut déjà effectuer ses virements en
euros. Du 1er janvier 2002 au 28 février 2002, il pourra
payer en euros ou en francs belges à la réception ou
aux caisses. Par contre, dès le 1er mars 2002, toutes les
opérations financières devront être réalisées en euros.
Les patients ont cependant et ceci depuis plusieurs
mois, la possibilité de faire des paiements électroniques
grâce aux nombreux terminaux Proton ou Bancontact
situés un peu partout dans l’hôpital Jan Yperman.
Dans les règles
de l’ar t
Le docteur Joris Keeris: “Un rôle important est résérvé au médecin de famille
dans le cadre de l’examen préopératoire.”
> Toute personne qui subit une intervention chirurgicale fait l’objet d’un examen préopératoire. Dans bon
Afin d’obtenir ces informations, l’anesthésiste insiste
pour que l'on effectue un examen préopératoire. "La
nature de l’examen dépend de l’état de santé du
patient", explique le docteur Joris Keeris, responsable
du service chirurgical de l’hôpital de jour. "Tous les
patients doivent répondre à un questionnaire portant
sur leur passé médical. Les questions sont par exemple
du genre: "Êtes-vous allergique à certains médicaments
ou à certains aliments? Fumez-vous?" Le patient peut
compléter cette liste avec l’aide d’un infirmier ou d’un
médecin. Chez les patients âgés de plus de 40 ans et les
patients à risque, un électrocardiogramme, une radiographie du thorax et un examen de laboratoire sont
également prévus. Les personnes qui se plaignent d’essoufflement ou de douleurs de poitrine doivent en outre
consulter un interne en cardiologie qui leur fera passer
un test d'effort (vélo) et un test des fonctions pulmonaires."
nombre de cas, c’est le médecin de famille qui procède à cet examen. Afin de garantir l'uniformité des
informations relatives aux patients, l’hôpital Jan
Yperman fournit un check-list normalisé à tous les
médecins. <
Pour que le patient qui se fait opérer soit anesthésié de
la meilleure façon possible, il est d’une importance
capitale que l'anesthésiste connaisse parfaitement son
état de santé. Il doit savoir si le patient prend des
médicaments et lesquels. En effet, certains médicaments
peuvent avoir un effet négatif vis à vis des produits ou
des techniques d’anesthésie. L’anamnèse du patient est
Le docteur Keeris souligne l'importance du rôle réservé
au médecin de famille dans le cadre de l’examen préopératoire. "Les patients sains et les patients soumis à
un traitement chronique qui leur permet de conserver
un mode de vie normal (ASA classe I et II) peuvent
subir l’examen préopératoire chez leur médecin habituel. Celui-ci est bien placé pour le faire, car il connaît
parfaitement le passé médical et le traitement chronique de ses patients."
En guise de fil conducteur, l’hôpital Jan Yperman a
conçu, à l'intention des médecins de famille, une checklist uniforme qui peut être obtenue à l’hôpital de jour.
Vous avez un mess@ge
> Si le patient le souhaite, son médecin traitant est
averti de son admission à l’hôpital Jean Yperman,
encore d'une connexion à internet, on continuera à
l'avertir soit par téléphone, soit par lettre.
via un courrier électronique. <
Auparavant, le médecin traitant devait consulter une
liste à l'hôpital pour savoir si un de ses patients était
hospitalisé. Désormais, l’hôpital en informe les médecins par e-mail. Si le médecin traitant ne dispose pas
Les médecins qui ne reçoivent pas ce type d’information
via internet, mais qui souhaitent bénéficier de ce
service, peuvent envoyer un courrier électronique à
[email protected]
Blanchisserie
APRÈS LES ROULEAUX
D E R E PA S S A G E , L E
TUNNEL
Le personnel de la blanchisserie
est soulagé. Il aperçoit enfin le
bout du tunnel. Désormais, les
tenues hospitalières passeront
par un ‘tunnel de finition’.
La blanchisserie du campus
Zwarte Zusters tourne à plein
régime. En plus du linge de la clinique, elle nettoie depuis peu
toutes les tenues du personnel.
L'équipe de Jetty Gryson a donc
un travail fou.
Les paniers de linge sale supplémentaires entraîneraient un
doublement du nombre de
tenues à nettoyer. Heureusement que l'on vient d'installer un
séchoir de la taille d'une rue,
que l'on appelle dans le jargon
technique un ‘tunnel de finition’.
Quelle est la différence par rapport à avant? Jetty Gryson nous
l'explique: "Au lieu de plier les
vêtements mouillés pour les
passer dans les rouleaux de
repassage, nous les pendons
sur des cintres que la machine
amène un par un. Une fois qu'on
y a suspendu les pantalons et
les vestes ou les tabliers, le tout
disparaît dans le tunnel pour
réapparaître 6 mètres plus loin,
secs et impeccables."
"Un jeu d'enfant", ajoute-t-elle.
"De plus, les blouses et les
tailleurs-pantalons sont plus
doux que jamais."
YJ
Y
également importante car les maladies ou les opérations
antérieures requièrent une attention spéciale.
3
Ni fumée, ni feu,
4
mais des pompiers
> Plusieurs fois par an, différents groupes de
12 membres du personnel suit une forma-
et appuyer sur le bouton d’alarme. L’équipe
incendie interne est ainsi alertée.
tion de lutte contre l'incendie. Au bout
d’une demi-journée, ils parviennent déjà à
maîtriser de petits foyers d’incendie.
Mais ils apprennent aussi à garder la tête
froide. <
Supposons qu’un petit incendie se déclare dans
l’hôpital. Un patient a fumé en cachette et son
lit a pris feu. Comment faut-il réagir? Avant
tout, ne pas céder à la panique! Fermer la
porte de la chambre? Appeler les pompiers ou
prévenir d’abord certaines personnes de l’hôpital?
La meilleure façon de réagir consiste à garder
son sang-froid, fermer la porte de la chambre
Werner Room, infirmier, a suivi la formation
incendie et s'occupe de la coordination des
cours de formation: "Chaque année nous
envoyons plusieurs dizaines de collaborateurs à
la caserne des pompiers de Poperinge pour y
suivre une formation. Les infirmiers de nuit
sont également de la partie. En effet, si un
incendie se déclare pendant la nuit, seul un
nombre réduit de membres du personnel peuvent intervenir immédiatement."
Les cours prennent une demi-journée. Ils comprennent un exposé théorique et des exercices
pratiques. Les participants apprennent par
exemple à éteindre une friteuse en flammes à
l’aide d’un linge mouillé et comment réagir
dans l’immédiat à plusieurs types d’incendies:
vêtements en feu sur une personne, feu à
proximité d’une source d’électricité ou incendies dus au gaz, pour ne citer que ceux-là. Et
ce qu’il vaut mieux ne pas faire. Tous les participants reçoivent une attestation.
"L’esssentiel", estime Werner Room, "c’est que
vous apprenez à vous maîtriser. Vous savez ce
qui peut se passer et comment vous pouvez
intervenir. Grâce à votre sang-froid, vous ne
risquez pas d'interrompre la série de mesures
d'urgence prévues par l’hôpital. De cette
manière, vous pouvez éviter pas mal de dommages et de souffrance, au cas où quelque
chose de grave se produirait."
Conseil d’administration P o u r m o i , c e s e r a
un 500 avec un 704
NOUVEAU CONSEIL
D ' A D M I N I S T R AT I O N
Depuis le 1er juillet 2001, le
conseil d'administration de l'hôpital
Jan Yperman a une nouvelle composition:
> Si un patient demande 2 tranches de pain blanc ou 3
tranches de pain gris, des pommes de terre nature ou
de la purée, du café ou du thé, il recevra exactement
ce qu'il a commandé la veille. Grâce à un système
ingénieux d’enregistrement des repas, la commande
va directement de votre lit à la cuisine et arrive finalement dans votre assiette. <
Président, vice-présidente et
secrétaire du conseil
d’administration
J
YY
M. R. A. Blondeau
E.H. G. Buyse (Secrétaire)
Mme M. Cloet
M. J. Durnez
M. J. Lacante
M. J.-P. Pledts
M. P. Steverlynck
Le professeur G. Van Herck
(Président)
Mme B. Vandamme (VicePrésidente)
M. J. Vandenbulcke
Me J. Vandenweghe
Docteur P. Verbeke
"Bonjour. Que souhaitez-vous manger?" C’est la question
que posent les membres du personnel du service de
l’enregistrement des repas des trois campus de l’hôpital
Jan Yperman qui font le tour des chambres chaque
matin. Véritables serveurs biens rôdés, ils enregistrent
avec précision les desiderata de chacun, non pas en prenant des notes dans un carnet, mais à l'aide d’un ordinateur. Sophie Delputte, diététicienne nous explique:
"Nous utilisons des codes. Voulez-vous un exemple? La
viande simple porte le code 500, la viande maigre 502.
Ces codes nous permettent d’enregistrer très rapidement
les repas demandés. Une fois toutes les commandes
enregistrées, nous transmettons les données à la cuisine
par l'intermédiaire de l'ordinateur central. C’est en effet
là que les repas sont préparés et servis."
Grâce au système d’enregistrement, les commandes sont
“Que souhaitez-vous manger demain?”
exécutées rapidement et sans erreurs. "Un avantage
supplémentaire de ce système permet au gestionnaire
de la cuisine de connaître avec précision quelles quantités de chaque ingrédient, de chaque produit, il doit
commander. Tout est parfaitement réglé, jusqu’à la
moindre tranche de fromage."
Les communes
et le SMUR
> Si le Service Mobile d'Urgence (SMUR) fonctionne de
manière optimale depuis plusieurs années déjà, c'est
notamment grâce au soutien financier de diverses
communes des environs. Bourgmestres et échevins
ont bien compris ce que le SMUR peut apporter à
leurs administrés et n'hésitent donc pas à lui tendre
une main secourable. <
Lorsque le SMUR d'Ypres reçoit une demande d'intervention, il met en moyenne 9 minutes pour se rendre sur
les lieux; si l'on y ajoute les soins dispensés sur place et
le retour à l'hôpital, on arrive à une durée d'intervention de 44 minutes. Hormis les cas où le patient décède
subitement, le SMUR peut sauver des vies humaines jusqu’une heure après un accident grave par exemple. Sa
mission première consiste à mettre les victimes sous
oxygène et à maintenir leur pression sanguine. De cette
manière, on augmente les chances de survie des victimes qui, sans ces premiers soins, décéderaient aux
soins intensifs. Le véhicule transporte un infirmier et
un médecin diplômé en médecine aiguë, ainsi que toute
une série d'équipements médicaux. Il y a aussi un appareil combinant les fonctions de défibrillateur, de pacemaker externe, de moniteur d'électrocardiogramme et de
tension. L'équipe médicale dispose en outre de 3 émetteurs portables qui lui permettent de rester en contact
permanent avec la centrale ou d'autres hôpitaux. À
Ypres, l'équipe du SMUR se compose de 13 anesthésistes
et de 12 internistes. L'hôpital compte en outre 15 infirmiers urgentistes. Le SMUR effectue en moyenne 1,6
sortie par jour. Les statistiques montrent que les jours
les plus dangereux sont le vendredi, le samedi et le
dimanche, et que le mardi est le jour le plus sûr. La plupart des interventions urgentes sont liées à des problèmes cérébraux ou cardiaques. En deuxième position
au classement des causes d'intervention arrivent les
accidents. Si vous pensez que la plupart des interventions ont lieu sur la voie publique, vous faites erreur. La
majorité des interventions ont lieu au domicile des
patients. La Flandre occidentale compte au total 8
zones SMUR, celle de Ypres étant la deuxième en ordre
de grandeur. La création du SMUR remonte à 1988, un
an après l'apparition du service d'intervention 100.
Lorsque cela s'avérait nécessaire, le 100 dépêchait aussi
un médecin sur le lieu de l'intervention. Compte tenu
de l'augmentation de la fréquence de ces interventions,
l'hôpital recevait un véhicule spécifique du garage
Volkswagen De Keyser d'Ypres. Par la suite, vers 1996, la
commune d'Ypres a commencé à parrainer cette initiative, grâce à l'intervention de l'échevin des Finances M.
Ligneel. De nombreuses autres administrations communales ont suivi cet exemple. On en est arrivé à un
accord fonctionnel et équitable prévoyant l'octroi d'un
montant forfaitaire par habitant, les communes participantes étant Ypres, Poperinge, Zonnebeke, Heuvelland,
Mesen, Vleteren, Langemark-Poelkapelle et Lo-Reninge.
Nouvelles
têtes
DR. GREET BRAL
Depuis le 1er octobre, le docteur G.
Bral travaille au département 'maladies pulmonaires' en collaboration
avec le docteur I. Malysse. Après
ses études à Leuven, Greet Bral a
suivi une année supplémentaire à
l’Atrium Medisch Centrum à
Heerlem (Pays-Bas) où elle a fait
une spécialisation en endoscopie et
en thoracoscopie. Le docteur Bral
est active sur les trois sites au sein
de l'association des médecins internistes.
Stomatologie: la bouche pleine
l'hôpital Jan Yperman abrite un
département de stomatologie.
Contrairement à une idée reçue,
on n'y soigne pas les maux d'estomac et de ventre, mais les problèmes qui se situent au niveau
des dents, de la mâchoire et du
visage. <
On se trompe souvent concernant la
signification du mot stomatologie.
La similitude entre le mat latin
‘stomachus’, qui signifie estomac, et
le mot grec ‘stoma’, qui signifie
bouche en est la cause. Soyons
clairs: la stomatologie a trait à la
chirurgie de la bouche et maxillofaciale. À l'hôpital Jan Yperman, il
y deux stomatologues, dr. Evert
Matthys et dr. Carlos Verhelst: "On
pratique surtout des petites opéra-
tions de la bouche telles que le traitement des racines enflammées ou
l'extraction de dents de sagesse et
des extractions chirurgicales. Ces
interventions sont pratiquées soit
sous anesthésie locale, soit sous
anesthésie générale. Par ailleurs, les
stomatologues pratiquent des interventions chirurgicales plus complexes: fractures de la mâchoire,
traitement de pathologies malignes,
k ystes, etc. Le placement de racines
artificielles ou d'implants dentaires
et les interventions préparatoires
Stomatologie en action
relèvent également de notre domaine." Des interventions diversifiées
donc, qui occupent plus que largement les médecins concernés.
Docteur Verhelst: "Mon confrère et
moi-même opérons parfois jusqu'à
30 patients par jour. Depuis le
début de cette année, nous travaillons aussi à l'hôpital de Furnes
et ceci à mi-temps. Au sein du
département stomatologie, la collaboration avec les dentistes de la
région est un élément d'une importance capitale. Les dentistes nous
envoient leurs patients et assurent
le suivi après l'intervention. Pour
maintenir un contact optimal avec
les dentistes, notre service est
représenté au sein du VVT
Westhoek, l'association des dentistes de Flandre."
DR. KURT GELDHOF
Le docteur Kurt Geldhof vient de
débuter au sein de l’association de
médecine interne au campus ‘Onze
Lieve Vrouw’ ainsi qu’à la clinique de
Poperinge. Après une formation en
médecine interne, il a suivi une formation complémentaire en oncologie médicale.
YJ
Y
> Le campus Zwarte Zusters de
5
Le joueur-coach
6
Willy Traen, le nouveau médecin-chef.
Nouvelles
têtes
> Depuis octobre, le docteur Willy Traen a été nommé
médecin-chef de l’hôpital Jan Yperman. Il est nouveau
dans cette fonction, mais pas du tout inconnu.
Depuis 1977, le docteur Traen travaille comme gynécologue-obstétricien dans la région de Ypres-
DR. KRISTOF COKELAERE
Le docteur Kristof Cokelaere travaille depuis le 1er octobre à l’hôpital Jan Yperman. Il est la dernière
recrue en date du service d’anatomopathologie. Le docteur Cokelaere
travaille en collaboration avec le
docteur Paul Theunynck.
Poperinge. Désormais il combinera cette tâche avec
sa fonction de médecin-chef. <
Le docteur Traen a commencé sa carrière à la Clinique
Zwarte Zusters d’Ypres et à het Mariaziekenhuis de
Poperinge, respectivement comme gynécologue et
comme obstétricien. Trois ans plus tard, en 1980, il
entrait à l’hôpital Onze Lieve Vrouw où il pouvait combiner ces deux fonctions dans son propre service.
La fusion des trois établissements a fait de lui un
homme ‘heureux’. "J’ai toujours été partisan d’un grand
hôpital régional. Au lieu de nous concurrencer en permanence, une coopération active s’avère certes bénéfique pour tous les intéressés. Au cours de ma carrière,
j'ai eu l'occasion de travailler avec des collègues des
trois établissements et de m'y faire des amis."
Et ces amis, il aura l’occasion de les voir régulièrement
en sa qualité de médecin-chef. Le contact avec les
autres médecins est à ses yeux très important.
"Il est absolument indispensable de savoir ce qui se
passe dans l’hôpital. Ne serait-ce que pour maintenir le
contact avec la base. C’est pourquoi je me rends chaque
jeudi à Poperinge pour rencontrer mes colluèges. J’ai
l’occasion de rencontrer tous les jours mes collèguies
d’Ypres. Je continue en effet de travailler comme gynécologue." Le joueur-coach, en quelque sorte.
Les missions supplémentaires qui lui incombent à présent ne sont pas minces. "Je suis responsable du département médical, ce qui veut dire que je m'occupe
notamment de mettre en ordre la liste des permanences
de garde et d’évaluer les activités des différents services
médicaux avec les responsables respectifs. Construire de
bonnes relations avec les médecins de famille est également une activité importante."
L’ordinateur sait
combien de temps
vous travaillez
> Depuis peu, tous les membres du personnel des
divers campus doivent pointer, via l’ordinateur. En
clair, cela signifie qu’ils signalent quand ils arrivent
dans leur service et quand ils le quittent. Ce système
ressemble à une horloge pointeuse mais fonctionne
Enregistrer par ordinateur.
de manière totalement différente. <
D R . E V E LY N E M U L L I E Z
J
YY
Au dépar tement d’ophtalmologie,
Evelyne Mulliez s'occupe surtout
d’ophtalmologie infantile, des maladies des paupières, de la fluo-angiographie et de la thérapie photodynamique. Le docteur Mulliez travaille
avec le docteur Johan Blanckaert.
La différence réside dans le fait que vous pouvez vous
connecter au réseau depuis l’ordinateur de votre service
ou depuis un ordinateur à proximité. Le programme a
été mis au point par l’informaticien de l’hôpital, Franky
Deleu. En sa qualité d’infirmier et spécialiste du système, Dirk Van Renterghem assure, quant à lui, le lien
entre le service informatique et la réalité du monde
infirmier.
Comment réglait-on les horaires de travail auparavant?
Dirk Van Renterghem: "Chacun connaissait sa grille
horaire et tant que l'on ne signalait aucune modification sur sa fiche de salaire, on était censé l’avoir respectée. C’étaient les seules heures qui entraient en ligne
de compte pour le calcul de la rémunération. Grâce au
nouveau système, les responsables des services ont la
possibilité de suivre de manière plus aisée le volume
d'heures prestées par leurs collaborateurs. C'est surtout
l'aperçu des prestations effectuées pendant le week-end
qui posait problème. Aujourd’hui, chaque responsable
reçoit un relevé de la semaine écoulée sur lequel il ou
elle peut corriger les erreurs éventuelles. Cela permet de
dresser ensuite un relevé mensuel exact sur la base
duquel sont établies les fiches de rémunération.
Lorsqu'un infirmier est de garde ou rappelé, le nouveau
système comptabilise les heures prestées en tenant
compte, en outre, du temps nécessaire pour effectuer
les trajets domicile au lieu de travail et inversement."
Un autre avantage de ce programme est qu’il permettra
aussi à chacun de commander son repas. Il ne s'agit pas
de choisir son plat par ordinateur, mais plutôt de faire
savoir à la cuisine quels jours on a l'intention de
prendre ses repas à l’hôpital.
pont v e r s
les médecins d e
Le
famille
Grâce au Medibridge, les médecins de famille peuvent recevoir
par voie électronique des rapports sur les patients hospitalisés.
l’hôpital Jan Yperman, c'est à présent au
tour des médecins de famille de pouvoir se
connecter au serveur central. À l'aide du
logiciel Medibridge, les services de chirurgie
et de médecine interne leur transmettent
déjà des rapports concernant les patients
hospitalisés. Les services d’orthopédie et de
gynécologie procèdent déjà de la sorte
depuis fin octobre et les autres services
suivront incessamment. <
Jusqu’il y a peu, la révolution numérique ne
sortait pas des murs de l’hôpital Jan Yperman.
Les médecins et les infirmiers se connectent,
via un mot de passe, à un serveur où ils peuvent obtenir toutes sortes d’informations telles
que les résultats de tests de laboratoire et des
protocoles de radiologie. Depuis peu, la technologie du web est également utilisée pour
communiquer avec les médecins de famille. Le
docteur Piet Casaer, chirurgien et membre de
la commission d’informatique, explique comment. "Grâce au logiciel Medibridge (un système de courrier protégé) nous pouvons transmettre par voie électronique aux médecins de
famille des rapports sur les patients hospitalisés. Le transfert de ces données se fait bien
entendu dans le respect des normes de sécurité
les plus strictes. L’information qui sort de l’hôpital est codée. Ce n’est que lorsque le message
parvient au médecin de famille qu’il est décodé. Si quelqu’un parvenait à intercepter des
données pendant le transfert, ce ne serait
d’aucune utilité et il ne pourrait rien en faire."
Les services de chirurgie et de médecine interne ont été les premiers à communiquer avec
les médecins de famille par le canal de
Medibridge. Depuis octobre, les services
d’orthopédie et de gynécologie leur ont emboîté le pas. D’autres services suivront prochainement. Les réactions des utilisateurs externes
sont extrêmement positives. Les avantages du
système sautent aux yeux: toutes les étapes
intermédiaires classiques disparaissent et
l’échange de données est beaucoup plus rapide.
Le docteur Casaer: "Ce dossier médical électronique est appelé à remplacer le dossier sur
support papier. Il contiendra les résultats des
tests de laboratoire, les protocoles de radiologie et d’examens ainsi que les décharges de
tous les patients, qu’ils soient hospitalisés ou
ambulatoires. Les règles à mettre en œuvre
dans le cadre de l’application de la loi sur la
protection de la vie privée font que ces projets
prennent plus de temps que l’on imaginerait à
première vue, en raison de la programmation
requise notamment pour ce qui est des droits
d’accès."
Les stagiaires ne sont
pas des spectateurs
> L'hôpital propose depuis 1997
des places de stagiaire aux étudiants en médecine. Un des premiers stagiaires qui s'est fait
"bizuter" ici n'est autre que
Olivier Rousseu, ou plutôt le docteur Rousseu, car l'étudiant de
jadis est aujourd'hui devenu
médecin. <
La sixième année des études de
médecine est une année de stage.
Pendant douze mois, les futurs
médecins troquent leur bureau
contre une place à l'hôpital. "Peutêtre la répartition a-t-elle changé,
mais de mon temps, nous avions 4
mois de stage en médecine interne,
4 mois en chirurgie, 2 en gynécologie et 2 en pédiatrie", raconte le
docteur Rousseu. "Mon stage en
médecine interne, je l'ai fait aux
Zwarte Zusters. Ce dont je me rappelle fort bien, c'est la manière
dont on m'a accueilli ici. On m'a
présenté dans les règles à la direction, aux médecins et au personnel
soignant, de sorte que je me suis
senti tout de suite intégré dans
l'équipe. Et pas en tant que simple
spectateur. Dans les grands hôpitaux universitaires, ce n'est pas le
médecin qui vous encadre, mais un
de ses assistants. Or, ce système en
cascade n'existe pas dans cet hôpital. Ici, le stagiaire est un collaborateur, pas un spectateur. Et c'est
ainsi qu’un stage doit se dérouler.
Comment peut-on apprendre
quelque chose sur le cœur par
exemple si l'on n'a pas l'occasion
d'ausculter soi-même, d'examiner
l'électrocardiogramme et de poser
son propre diagnostic?"
La formation n'est pas le seul élément dont notre jeune médecin
chante les louanges. "Les ‘conditions minimales’ étaient également
remplies", dit-il en riant. "J'avais
une jolie chambre et les repas
étaient délicieux et gratuits. Voilà
qui a son importance pour un étudiant, non? Un dernier point extrêmement positif est que je pouvais
travailler ici dans ma langue maternelle: le merveilleux dialecte ouestflandrien!"
Conseil
Médical
NOUVEAU CONSEIL
MÉDICAL
Les médecins cités ci-après viennent d'être élus membres du nouveau Conseil médical de l'hôpital
Jan Yperman :
Dr. M. Bayart (cardiologie)
Dr. B. De Gryse (gynécologie)
Dr. O. De Valkeneer (orthopédie)
Dr. J. Quaghebeur (anesthésie)
Dr. R. Roelandt (cardiologie)
Dr. J. Somers (orthopédie)
Dr. P. Vanhaverbeke
(oto-rhino-laryngologie)
Dr. S. Van Hooreweghe
(anesthésie)
Dr. L. Van Krunckelsven (chirurgie)
Le nouveau Conseil médical a
désigné le Dr. Bayart en qualité
de président, le Dr. Somers en
qualité de vice-président et le Dr
Van Hooreweghe en tant que
secrétaire.
YJ
Y
> A côté des médecins et des infirmiers de
7
Bâtiments préfabriqués
pour le service interne
8
Jan Yperman commence les travaux
fauteuils
roulants
ÇA ROULE AUX
URGENCES!
Vous ne pouvez pas ne pas les
voir ! Le service des urgences du
campus Onze Lieve Vrouw vient
de recevoir 5 nouvelles chaises
roulantes rouge qui serviront à
transporter les patients à l'intérieur de l'hôpital. On peut espérer que grâce à leur couleur
reconnaissable, elles regagneront plus facilement leur port
d’attache après usage.
La réception a elle aussi été
dotée de nouvelles chaises roulantes qui sont mises à la disposition des patients éprouvant
des difficultés à marcher, pour
leur permettre de faire plus aisément le trajet entre le parking et
le bâtiment et vice versa.
Eddy Delporte du magasin central de Poperinge va d'ailleurs
bientôt dresser l'inventaire de
toutes les chaises roulantes disponibles sur l'ensemble des
campus. Son but n'est pas tant
de vérifier le nombre de chaises
roulantes, mais plutôt de dresser un inventaire des besoins en
chaises supplémentaires aux différents endroits stratégiques.
Les services où le besoin est le
plus pressant seront servis à
bref délai, comme le service des
urgences du campus OLV. Six
autres services des campus OLV
et Zwarte Zusters arborent déjà
fièrement leur nouveau parc de
chaises roulantes qui sont au
nombre de seize au total. Les
autres dépar tements devront
encore patienter jusqu'à ce
qu'Eddy Delpor te ait terminé
son inventaire. Mais tout a l'air
de marcher comme sur des roulettes.
J
YY
Y-mail est le magazine de l'Hôpital
Régional Jan Yperman.
Briekestraat 12 - 8900 Ypres
Tél. 057 22 31 11
Fax 057 22 34 08
E.R.: Eric Luyckx
Coordination: Jan Blontrock
([email protected])
Y-mail est réalisé par
F-Twee communication
Tél. 09 265 97 20
[email protected]
> Alors que l'hôpital Jan Yperman attend le permis de
bâtir, les premiers ouvriers vont bientôt débarquer sur
le terrain. Ils vont installer un bâtiment en préfabriqué qui abritera temporairement un des services de
médecine interne. En attendant, on continue à réfléchir à la décoration du nouveau bâtiment. <
Pour rappel, dans le courant de 2006, l'hôpital Jan
Yperman ouvrira de nouvelles chambres et un tout nouveau bloc médicotechnique. De plus, les bâtiments existants subiront d'importantes transformations. À l'issue
de ces travaux, la capacité de l'hôpital devrait atteindre
le double de sa capacité actuelle.
Les plans de construction sont prêts et le certificat
d'urbanisme a été délivré. On n'attend plus que le permis de bâtir définitif pour pouvoir donner le coup d'envoi des travaux. "S’il n’y pas de problème imprévu, on
commence les travaux vers mars-avril 2002", affirme
l'architecte Serge Lefevere.
Entre-temps, on apercevra les premiers préparatifs. Un
bâtiment préfabriqué sera couplé à la section D4 et à
l'hôpital de jour. Il aura une superficie de 1000 m2 et
une contenance de 35 lits. "Cette construction modulaire abritera momentanément un service de médecine
interne", explique Rik Persyn, coordinateur des travaux
de l'hôpital Jan Yperman. "L'immeuble dans lequel ce
service est actuellement implanté, doit être démoli. Par
la suite, une fois que le service de médecine interne
aura déménagé dans le nouvel hôpital, le bâtiment préfabriqué restera encore quelque temps en place. Chaque
fois que nous rénoverons un département, les patients
et le personnel pourront s'y installer provisoirement."
Rik Persyn: "La nouvelle aile sera située à l'arrière des
bâtiments existants. De plus, nous utiliserons la nouvelle voie d'accès à l'arrière comme route pour accéder au
chantier, afin que ni le personnel ni les patients ou les
visiteurs n'aient à en subir les nuisances."
Alors que la concrétisation des plans se rapproche tout
doucement, les groupes de projet, composés de médecins et de membres du personnel, se pencheront prochainement sur la finition des bâtiments. Ils aident à
déterminer les différents espaces, du sol au plafond en
passant par la couleur des murs et le mobilier. Serge
Plan de nouveau bâtiment.
Lefevere: "Nous nous efforcerons de créer une ambiance
familiale afin que les patients s'y sentent le mieux possible."
Un autre groupe de travail se penchera sur les oeuvres
d'art qui décoreront le nouveau bâtiment. Serge
Lefevere: "Dans chaque bâtiment construit à l'aide de
subventions publiques, un certain pourcentage du budget doit être consacré à l'acquisition de ce que l'on
appelle de ‘l'art intégré’. Donc pas des peintures ou
sculptures éparses, mais des œuvres d'art qui font partie
intégrante de l'immeuble: fresques murales, mosaïques,
pans de mur colorés ou escalier artistique. Comme les
travaux doivent être intégrés, il faut que nous entamions la concertation avec les divers artistes avant que
les travaux ne débutent réellement."
Un concours désignera les artistes qui pourront marquer
le bâtiment de leur empreinte personnelle. Il n'est pas
indispensable qu'ils soient originaires de la région, mais
cela serait un petit plus.
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