-mail 4
BULLETIN D’INFORMATION DE L’HÔPITAL RÉGIONAL JAN YPERMAN
Nederlandse versie op aanvraag Ieper/Poperinge - année 2 - decembre 2001
Le diabète et sa
convention
contrat pour les diabétiques
Aussi
dans ce
magazine
3L’examen préoperatoire
4Enregistrement des repas
6Dr. Willy Traen, le nouveau
médecin-chef
7Medibridge
8Jan Yperman commence
les traveaux
>>
Y
JJ
Y
Y
> À l’hôpital Jan Yperman, une convention spéciale per-
met aux diabétiques qui ont besoin d’au moins deux
doses d’insuline par jour et qui se les injectent eux-
mêmes, d'obtenir gratuitement un glucomètre, un
stylo d’injection, des bandelettes de test, des ex-
plications sur les régimes et une assistance
spécifique. <
La convention est un contrat entre le patient, le méde-
cin traitant, l’hôpital et l’assurance maladie, par lequel
les personnes souffrant du diabète bénéficient de cer-
tains avantages. Le docteur An Nollet, diabétologue,
précise: "Les instruments dont les diabétiques ont
besoin pour contrôler leur taux de glucose et pour
injecter l’insuline sont relativement chers. Pour les ban-
delettes réactives par exemple, qui de test permettent
de mesurer les taux de glucose du sang, le prix peut
facilement atteindre 30 francs/pièce. Grâce à la conven-
tion diabète, la plupart du matériel est à présent gra-
tuit, du moins si le patient s’injecte lui-même l’insuline.
Les personnes nécessitant des soins à domicile n’entrent
donc pas en ligne de compte. Outre ces avantages
d’ordre matériel, les patients ont accès à beaucoup d’in-
formations désirées concernant la maladie et les
régimes alimentaires."
Paul VandenBilcke, éducateur en diabétiologie de l’hô-
pital, apprend ses patients à contrôler leur taux de glu-
cose sanguin et à se faire une injection. Cela se fait en
marge de la consultation. Tous les trois mois, ils sont
autorisés à venir retirer chez lui une nouvelle provision
de matériel. Au moins une fois par an, les patients sont
également vus par une diététicienne, Sophie ou Leen,
qui leur donne des explications sur le régime à suivre
par le diabétique et (le cas échéant) sur d'autres
régimes amaigrissants.
Avant qu’un patient puisse apprendre à se faire des
injections, il subit un examen approfondi, par le doc-
teur An Nollet: "L’approche du diabétique dans notre
établissement est multi-disciplinaire. Cette maladie s’ac-
compagne souvent de troubles occulaires, renaux et
nerveux. De même, un phénomène de rétrécissement au
niveau des vaisseaux sanguins, des membres inférieurs
et du cerveau est fréquemment observé chez les diabé-
tiques. Il est donc indispensable que le patient subisse
un examen clinique approfondi de l’équipe médicale
multi-disciplinaire. Le médecin de famille est évidem-
ment tenu informé de ces premiers examens. Pendant
l’examen, j’observe attentivement les pieds du patient.
En effet, si les nerfs du pied sont atteints par le diabè-
te, ils deviennent insensibles. Le patient peut ainsi se
blesser au pied sans s'en rendre compte. Si cette blessu-
re s’infecte et n’est pas soignée à temps, le diabétique
s’expose à de graves problèmes pouvant aboutir, dans le
pire des cas, à une amputation. Un contrôle régulier
permet de détecter les complications du diabète dans
une phase précoce et d’intervenir en temps voulu. Afin
de les rendre plus attentifs aux symptômes et aux
conséquences du diabète, et en particulier aux ‘pieds
des diabétiques’, nous organisons à leur intention une
série de conférences en février et mars 2002."
België/Belgique
P.B./P.P.
B/43
Toegelaten gesloten verpakking B/43
2
> Le monde médical se voit proposer de plus en plus de
produits à usage unique par les fabricants d’instru-
ments médicaux. Comme toutes les médailles, cette
évolution remarquable a un revers: certains traite-
ments deviendront plus coûteux pour le patient. <
Les produits à usage unique sont - comme leur nom l'in-
dique - des produits qui ne peuvent être utilisé qu'une
seule fois. Il s'agit par exemple d'instruments médicaux
qui sont jetés après une utilisation unique dans le cadre
d'un traitement. On remarque surtout cette évolution
dans les départements de l’orthopédie et de la chirurgie,
domaines dans lesquels l'endoscopie à l'aide d'instru-
ments à usage unique est à l’honneur. Ces instruments
sont si petits et si flexibles qu'ils peuvent s’introduire
partout. Les interventions à l'épaule, au genou et à l'ab-
domen en sont des exemples frappants.
Cette manière d'opérer offre aux patients un avantage
considérable: l'opération est nettement moins lourde
que l’intervention classique le chirurgien doit prati-
quer une plus large ouverture à l'aide d'un bistouri. Le
rétablissement est beaucoup plus rapide.
Mais l'utilisation d'instruments médicaux jetables, après
chaque opération entraîne malheureusement une aug-
mentation des coûts et donc de la facture. Dans le
passé, on stérilisait parfois les instruments afin de pou-
voir les réutiliser une deuxième, une troisième voire une
quatrième fois. Cette pratique est aujourd'hui interdite
par la loi et les compagnies d'assurance soutiennent le
nouveau procédé. Voilà ce qui explique pourquoi cer-
taines endoscopies seront bientôt plus chères dans les
hôpitaux. En fait, la qualité a un prix et l'utilisation
d'instruments ou produits jetables diminue les risques
de complications.
> Nous sommes en passe d'entrer dans l’ère de l’euro.
Nombre d’entreprises ne sont pas encore prêtes à
franchir le pas. A l’hôpital Jan Yperman, un groupe de
travail ‘euro’ a mis les pendules à l’heure. <
Depuis le mois de septembre, Filip De Crock, assisté de
six collègues, prépare notre passage à l’euro. Ils ont
commenpar recueillir quantité d’informations auprès
des banques et sur internet à propos du lancement pro-
chain de la nouvelle monnaie européenne. À l’issue de
ce premier tour de piste, ils ont décidé de dresser un
inventaire de toutes les conséquences possibles pour
l’hôpital.
"Il est exclu que les prix augmentent", nous déclare for-
mellement Filip De Crock. "Les patients peuvent dès à
présent comparer le prix en francs et en euros car tous
les tarifs sont établis dans les deux devises. La conver-
sion a été faite selon les règles prescrites par la loi: le
montant en francs a été divisé par 40,3399 et arrondi à
partir du troisième chiffre après la virgule, à l’unité
supérieure ou inférieure."
Et pour le patient, quels seront les effets du passage à
l'euro? Le patient peut déjà effectuer ses virements en
euros. Du 1er janvier 2002 au 28 février 2002, il pourra
payer en euros ou en francs belges à la réception ou
aux caisses. Par contre, dès le 1er mars 2002, toutes les
opérations financières devront être réalisées en euros.
Les patients ont cependant et ceci depuis plusieurs
mois, la possibilité de faire des paiements électroniques
grâce aux nombreux terminaux Proton ou Bancontact
situés un peu partout dans l’hôpital Jan Yperman.
Davantage de qualité:
un choix délibéré
Réutiliser les instruments médicaux est interdit.
Le franc ou l’euro?
plus question de reculer
2
Petite tête
sous eau
ACCOUCHER DANS
L’EAU, UN PLAISIR?
Sur le campus Onze-Lieve-Vrouw,
on attend avec impatience de pou-
voir utiliser la salle de travail et
d’accouchement entièrement ré-
novée. La perle de la maternité
sera sans conteste le bain de
relaxation, une innovation qui ne
manquera pas de plaire aux
(futures) mamans.
Les travaux de rénovation réalisés
dans la maternité répondent à la
demande croissante de pouvoir
accoucher de manière plus natu-
relle. Laissons la parole au
Docteur Willy Traen, gynaecologue:
“Notre objectif est de rendre l’ac-
couchement moins intervention-
niste pour la mère et l’enfant. Cela
implique qu’il faut réaménager de
manière plus agréable l’espace
réservé aux accouchements. De
plus, à l’instar de ce qui se fait à
Mariaziekenhuis à Poperinge, les
futures mamans auront la possibi-
lité de se détendre pendant le tra-
vail grâce à des balles de relaxa-
tion spéciales et dans le nouveau
bain de relaxation.”
Y
JJ
Y
> Si le patient le souhaite, son médecin traitant est
averti de son admission à l’hôpital Jean Yperman,
via un courrier électronique. <
Auparavant, le médecin traitant devait consulter une
liste à l'hôpital pour savoir si un de ses patients était
hospitalisé. Désormais, l’hôpital en informe les méde-
cins par e-mail. Si le médecin traitant ne dispose pas
encore d'une connexion à internet, on continuera à
l'avertir soit par téléphone, soit par lettre.
Les médecins qui ne reçoivent pas ce type d’information
via internet, mais qui souhaitent bénéficier de ce
service, peuvent envoyer un courrier électronique à
Vous avez un mess@ge
YY
JJ
3
APRÈS LES ROULEAUX
DE REPASSAGE, LE
TUNNEL
Le personnel de la blanchisserie
est soulagé. Il aperçoit enfin le
bout du tunnel. Désormais, les
tenues hospitalières passeront
par un ‘tunnel de finition’.
La blanchisserie du campus
Zwarte Zusters tourne à plein
régime. En plus du linge de la cli-
nique, elle nettoie depuis peu
toutes les tenues du personnel.
L'équipe de Jetty Gryson a donc
un travail fou.
Les paniers de linge sale sup-
plémentaires entraîneraient un
doublement du nombre de
tenues à nettoyer. Heureuse-
ment que l'on vient d'installer un
séchoir de la taille d'une rue,
que l'on appelle dans le jargon
technique un ‘tunnel de finition’.
Quelle est la différence par rap-
port à avant? Jetty Gryson nous
l'explique: "Au lieu de plier les
vêtements mouillés pour les
passer dans les rouleaux de
repassage, nous les pendons
sur des cintres que la machine
amène un par un. Une fois qu'on
y a suspendu les pantalons et
les vestes ou les tabliers, le tout
disparaît dans le tunnel pour
réapparaître 6 mètres plus loin,
secs et impeccables."
"Un jeu d'enfant", ajoute-t-elle.
"De plus, les blouses et les
tailleurs-pantalons sont plus
doux que jamais."
Blanchisserie
Dans les règles
de l’art
> Toute personne qui subit une intervention chirurgica-
le fait l’objet d’un examen préopératoire. Dans bon
nombre de cas, c’est le médecin de famille qui procè-
de à cet examen. Afin de garantir l'uniformité des
informations relatives aux patients, l’hôpital Jan
Yperman fournit un check-list normalisé à tous les
médecins. <
Pour que le patient qui se fait opérer soit anesthésié de
la meilleure façon possible, il est d’une importance
capitale que l'anesthésiste connaisse parfaitement son
état de santé. Il doit savoir si le patient prend des
médicaments et lesquels. En effet, certains médicaments
peuvent avoir un effet négatif vis à vis des produits ou
des techniques d’anesthésie. L’anamnèse du patient est
également importante car les maladies ou les opérations
antérieures requièrent une attention spéciale.
Afin d’obtenir ces informations, l’anesthésiste insiste
pour que l'on effectue un examen préopératoire. "La
nature de l’examen dépend de l’état de santé du
patient", explique le docteur Joris Keeris, responsable
du service chirurgical de l’hôpital de jour. "Tous les
patients doivent répondre à un questionnaire portant
sur leur passé médical. Les questions sont par exemple
du genre: "Êtes-vous allergique à certains médicaments
ou à certains aliments? Fumez-vous?" Le patient peut
compléter cette liste avec l’aide d’un infirmier ou d’un
médecin. Chez les patients âgés de plus de 40 ans et les
patients à risque, un électrocardiogramme, une radio-
graphie du thorax et un examen de laboratoire sont
également prévus. Les personnes qui se plaignent d’es-
soufflement ou de douleurs de poitrine doivent en outre
consulter un interne en cardiologie qui leur fera passer
un test d'effort (vélo) et un test des fonctions pulmo-
naires."
Le docteur Keeris souligne l'importance du rôle réservé
au médecin de famille dans le cadre de l’examen pré-
opératoire. "Les patients sains et les patients soumis à
un traitement chronique qui leur permet de conserver
un mode de vie normal (ASA classe I et II) peuvent
subir l’examen préopératoire chez leur médecin habi-
tuel. Celui-ci est bien plapour le faire, car il connaît
parfaitement le passé médical et le traitement chro-
nique de ses patients."
En guise de fil conducteur, l’hôpital Jan Yperman a
conçu, à l'intention des médecins de famille, une check-
list uniforme qui peut être obtenue à l’hôpital de jour.
Le docteur Joris Keeris: “Un rôle important est résérvé au médecin de famille
dans le cadre de l’examen préopératoire.”
4
> Plusieurs fois par an, différents groupes de
12 membres du personnel suit une forma-
tion de lutte contre l'incendie. Au bout
d’une demi-journée, ils parviennent déjà à
maîtriser de petits foyers d’incendie.
Mais ils apprennent aussi à garder la tête
froide. <
Supposons qu’un petit incendie se déclare dans
l’hôpital. Un patient a fumé en cachette et son
lit a pris feu. Comment faut-il réagir? Avant
tout, ne pas céder à la panique! Fermer la
porte de la chambre? Appeler les pompiers ou
prévenir d’abord certaines personnes de l’hôpi-
tal?
La meilleure façon de réagir consiste à garder
son sang-froid, fermer la porte de la chambre
et appuyer sur le bouton d’alarme. L’équipe
incendie interne est ainsi alertée.
Werner Room, infirmier, a suivi la formation
incendie et s'occupe de la coordination des
cours de formation: "Chaque année nous
envoyons plusieurs dizaines de collaborateurs à
la caserne des pompiers de Poperinge pour y
suivre une formation. Les infirmiers de nuit
sont également de la partie. En effet, si un
incendie se déclare pendant la nuit, seul un
nombre réduit de membres du personnel peu-
vent intervenir immédiatement."
Les cours prennent une demi-journée. Ils com-
prennent un exposé théorique et des exercices
pratiques. Les participants apprennent par
exemple à éteindre une friteuse en flammes à
l’aide d’un linge mouillé et comment réagir
dans l’immédiat à plusieurs types d’incendies:
vêtements en feu sur une personne, feu à
proximité d’une source d’électricité ou incen-
dies dus au gaz, pour ne citer que ceux-là. Et
ce qu’il vaut mieux ne pas faire. Tous les parti-
cipants reçoivent une attestation.
"L’esssentiel", estime Werner Room, "c’est que
vous apprenez à vous maîtriser. Vous savez ce
qui peut se passer et comment vous pouvez
intervenir. Grâce à votre sang-froid, vous ne
risquez pas d'interrompre la série de mesures
d'urgence prévues par l’hôpital. De cette
manière, vous pouvez éviter pas mal de dom-
mages et de souffrance, au cas où quelque
chose de grave se produirait."
Ni fumée, ni feu,
mais des pompiers
Pour moi, ce sera
un 500 avec un 704
Y
JJ
Y
Conseil d’ad-
ministration
NOUVEAU CONSEIL
D'ADMINISTRATION
Depuis le 1er juillet 2001, le
conseil d'administration de l'hôpital
Jan Yperman a une nouvelle compo-
sition:
M. R. A. Blondeau
E.H. G. Buyse (Secrétaire)
Mme M. Cloet
M. J. Durnez
M. J. Lacante
M. J.-P. Pledts
M. P. Steverlynck
Le professeur G. Van Herck
(Président)
Mme B. Vandamme (Vice-
Présidente)
M. J. Vandenbulcke
Me J. Vandenweghe
Docteur P. Verbeke
> Si un patient demande 2 tranches de pain blanc ou 3
tranches de pain gris, des pommes de terre nature ou
de la purée, du café ou du thé, il recevra exactement
ce qu'il a commandé la veille. Grâce à un système
ingénieux d’enregistrement des repas, la commande
va directement de votre lit à la cuisine et arrive fina-
lement dans votre assiette. <
"Bonjour. Que souhaitez-vous manger?" C’est la question
que posent les membres du personnel du service de
l’enregistrement des repas des trois campus de l’hôpital
Jan Yperman qui font le tour des chambres chaque
matin. Véritables serveurs biens rôdés, ils enregistrent
avec précision les desiderata de chacun, non pas en pre-
nant des notes dans un carnet, mais à l'aide d’un ordi-
nateur. Sophie Delputte, diététicienne nous explique:
"Nous utilisons des codes. Voulez-vous un exemple? La
viande simple porte le code 500, la viande maigre 502.
Ces codes nous permettent d’enregistrer très rapidement
les repas demandés. Une fois toutes les commandes
enregistrées, nous transmettons les données à la cuisine
par l'intermédiaire de l'ordinateur central. C’est en effet
que les repas sont préparés et servis."
Grâce au système d’enregistrement, les commandes sont
exécutées rapidement et sans erreurs. "Un avantage
supplémentaire de ce système permet au gestionnaire
de la cuisine de connaître avec précision quelles quanti-
tés de chaque ingrédient, de chaque produit, il doit
commander. Tout est parfaitement réglé, jusqu’à la
moindre tranche de fromage."
“Que souhaitez-vous manger demain?”
Président, vice-présidente et
secrétaire du conseil
d’administration
Nouvelles
têtes
> Si le Service Mobile d'Urgence (SMUR) fonctionne de
manière optimale depuis plusieurs années déjà, c'est
notamment grâce au soutien financier de diverses
communes des environs. Bourgmestres et échevins
ont bien compris ce que le SMUR peut apporter à
leurs administrés et n'hésitent donc pas à lui tendre
une main secourable. <
Lorsque le SMUR d'Ypres reçoit une demande d'interven-
tion, il met en moyenne 9 minutes pour se rendre sur
les lieux; si l'on y ajoute les soins dispensés sur place et
le retour à l'hôpital, on arrive à une durée d'interven-
tion de 44 minutes. Hormis les cas où le patient décède
subitement, le SMUR peut sauver des vies humaines jus-
qu’une heure après un accident grave par exemple. Sa
mission première consiste à mettre les victimes sous
oxygène et à maintenir leur pression sanguine. De cette
manière, on augmente les chances de survie des vic-
times qui, sans ces premiers soins, décéderaient aux
soins intensifs. Le véhicule transporte un infirmier et
un decin diplômé en médecine aiguë, ainsi que toute
une série d'équipements médicaux. Il y a aussi un appa-
reil combinant les fonctions de défibrillateur, de pace-
maker externe, de moniteur d'électrocardiogramme et de
tension. L'équipe médicale dispose en outre de 3 émet-
teurs portables qui lui permettent de rester en contact
permanent avec la centrale ou d'autres hôpitaux. À
Ypres, l'équipe du SMUR se compose de 13 anesthésistes
et de 12 internistes. L'hôpital compte en outre 15 infir-
miers urgentistes. Le SMUR effectue en moyenne 1,6
sortie par jour. Les statistiques montrent que les jours
les plus dangereux sont le vendredi, le samedi et le
dimanche, et que le mardi est le jour le plus sûr. La plu-
part des interventions urgentes sont liées à des pro-
blèmes cérébraux ou cardiaques. En deuxième position
au classement des causes d'intervention arrivent les
accidents. Si vous pensez que la plupart des interven-
tions ont lieu sur la voie publique, vous faites erreur. La
majorité des interventions ont lieu au domicile des
patients. La Flandre occidentale compte au total 8
zones SMUR, celle de Ypres étant la deuxième en ordre
de grandeur. La création du SMUR remonte à 1988, un
an après l'apparition du service d'intervention 100.
Lorsque cela s'avérait nécessaire, le 100 dépêchait aussi
un decin sur le lieu de l'intervention. Compte tenu
de l'augmentation de la fréquence de ces interventions,
l'hôpital recevait un véhicule spécifique du garage
Volkswagen De Keyser d'Ypres. Par la suite, vers 1996, la
commune d'Ypres a commencé à parrainer cette initiati-
ve, grâce à l'intervention de l'échevin des Finances M.
Ligneel. De nombreuses autres administrations commu-
nales ont suivi cet exemple. On en est arrivé à un
accord fonctionnel et équitable prévoyant l'octroi d'un
montant forfaitaire par habitant, les communes partici-
pantes étant Ypres, Poperinge, Zonnebeke, Heuvelland,
Mesen, Vleteren, Langemark-Poelkapelle et Lo-Reninge.
Les communes
et le SMUR
YY
JJ
> Le campus Zwarte Zusters de
l'hôpital Jan Yperman abrite un
département de stomatologie.
Contrairement à une idée reçue,
on n'y soigne pas les maux d'es-
tomac et de ventre, mais les pro-
blèmes qui se situent au niveau
des dents, de la mâchoire et du
visage. <
On se trompe souvent concernant la
signification du mot stomatologie.
La similitude entre le mat latin
‘stomachus’, qui signifie estomac, et
le mot grec ‘stoma’, qui signifie
bouche en est la cause. Soyons
clairs: la stomatologie a trait à la
chirurgie de la bouche et maxillo-
faciale. À l'hôpital Jan Yperman, il
y deux stomatologues, dr. Evert
Matthys et dr. Carlos Verhelst: "On
pratique surtout des petites opéra-
tions de la bouche telles que le trai-
tement des racines enflammées ou
l'extraction de dents de sagesse et
des extractions chirurgicales. Ces
interventions sont pratiquées soit
sous anesthésie locale, soit sous
anesthésie générale. Par ailleurs, les
stomatologues pratiquent des inter-
ventions chirurgicales plus com-
plexes: fractures de la mâchoire,
traitement de pathologies malignes,
kystes, etc. Le placement de racines
artificielles ou d'implants dentaires
et les interventions préparatoires
relèvent également de notre domai-
ne." Des interventions diversifiées
donc, qui occupent plus que large-
ment les médecins concernés.
Docteur Verhelst: "Mon confrère et
moi-même opérons parfois jusqu'à
30 patients par jour. Depuis le
début de cette année, nous tra-
vaillons aussi à l'hôpital de Furnes
et ceci à mi-temps. Au sein du
département stomatologie, la colla-
boration avec les dentistes de la
région est un élément d'une impor-
tance capitale. Les dentistes nous
envoient leurs patients et assurent
le suivi après l'intervention. Pour
maintenir un contact optimal avec
les dentistes, notre service est
représen au sein du VVT
Westhoek, l'association des den-
tistes de Flandre."
Stomatologie: la bouche pleine
DR. GREET BRAL
Depuis le 1er octobre, le docteur G.
Bral travaille au département 'mala-
dies pulmonaires' en collaboration
avec le docteur I. Malysse. Après
ses études à Leuven, Greet Bral a
suivi une année supplémentaire à
l’Atrium Medisch Centrum à
Heerlem (Pays-Bas) où elle a fait
une spécialisation en endoscopie et
en thoracoscopie. Le docteur Bral
est active sur les trois sites au sein
de l'association des médecins inter-
nistes.
DR. KURT GELDHOF
Le docteur Kurt Geldhof vient de
débuter au sein de l’association de
médecine interne au campus ‘Onze
Lieve Vrouw’ ainsi qu’à la clinique de
Poperinge. Après une formation en
médecine interne, il a suivi une for-
mation complémentaire en oncolo-
gie médicale.
5
Stomatologie en action
1 / 8 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !