Pour des soins de première ligne d`une qualité optimale

> La création du cercle de médecins généralistes Jan
Yperman, qui regroupe 96 médecins généralistes
d’Ypres et des environs, remonte à la fin du mois de
décembre 2002. Sa forme juridique est une associa-
tion sans but lucratif, dénommée 'Huisartsen Jan
Yperman', qui a pour objet d’améliorer la coordina-
tion des services de garde et d’organiser des forma-
tions complémentaires. <
Avec la création de l’ASBL, c’est un rêve vieux de 17
ans que le docteur Gaston Delbeke voit devenir réalité.
"Au travers des divers objectifs qu’elle poursuit, l’asbl
va beaucoup plus loin que le simple respect d’une obli-
gation légale. Tout d’abord, nous disposons enfin du
cadre juridique approprié qui réunit l’ensemble des 96
médecins généralistes de la région yproise, ce qui nous
donne la possibilité d’envoyer des délégués au sein de
diverses commissions et autres organes de gestion pour
y siéger. L’asbl fait aussi office d’interlocuteur central
notamment en ce qui concerne les pouvoirs publics et
les hôpitaux. Il est ainsi plus aisé de passer des accords
clairs et uniformes, par exemple sur les modalités de
transmission des dossiers médicaux, mais aussi d'adop-
ter une position commune sur des questions médi-
cales." Une des premières réalisations concrètes de
l’asbl Huisartsen Jan Yperman est l’organisation centra-
lisée des services de garde dans le grand Ypres.
Le docteur Delbeke: "Désormais, les anciens services
de garde d’Ypres, Wervik, Heuvelland, Poperinge,
Vleteren et Langemark, qui étaient des services dis-
tincts, seront coordonnés par l’asbl. Une autre priorité
de l’asbl est la promotion de la communication interne,
par exemple par courrier électronique. Les cabinets pri-
vés sont un phénomène inhérent à la profession de
médecin généraliste. Il peut donc parfois s’avérer utile
d’élargir les horizons des intéressés au-delà du petit
monde de leur cabinet. Un des moyens pour y parvenir
est d'organiser des formations complémentaires sur des
sujets spécifiques. Généralement pareilles rencontres
sont également des occasions idéales pour procéder à
des échanges de vues et parler de ses expériences.
L’asbl collabore déjà dans un projet d’examens cardiolo-
giques préventifs du professeur De Backer de l’UZ Gent,
qui a pour but d’établir des profils à risques cardiaques
par le biais d’un dépistage familial."
À la constitution de l’asbl, ses fondateurs ont décidé
qu’elle serait dirigée par une équipe de 9 administra-
teurs dotés d’un mandat d’une durée de quatre ans.
Jusqu’à ce jour, ce conseil d’administration – au sein
duquel chacun des six services de garde est représenté
– se réunit chaque semaine. Le docteur Delbeke sou-
ligne que l’asbl ne fera pas concurrence à l’association
yproise existante "Koninklijke Doktersgilde Jan Yper-
man". "Cette organisation s’adresse aux médecins géné-
ralistes et aux spécialistes pour lesquels elle offre un
espace de rencontres interdisciplinaires. Ces associa-
tions sont complémentaires et poursuivent le même
but: l'amélioration de la qualité de la médecine régio-
nale au profit de nos patients."
Contact: Vzw Huisartsen Jan Yperman
p/a dr. Marc Leroy
Dikkebusstraat 228, 8950, Heuvelland-Dranouter
-mail 6
BULLETIN D’INFORMATION DE L’HÔPITAL RÉGIONAL JAN YPERMAN
Nederlandse versie op aanvraag Ieper/Poperinge - année 4 - juillet 2003
Nouvelle association de médecins généralistes Jan Yperman
Pour des soins de première
ligne d’une qualité optimale
Aussi
dans ce
magazine
www.yperman.net
2Une seule cuisine
3Scopinaro
4Nouveau bâtiment
6Enquête de satisfaction
7Tuberculose en recrudescence
8Dépistage du cancer
>>
Y
JJ
Y
Y
België/Belgique
P.B.
Antwerpen-X
8/1015
P106214
Toelating gesloten verpakking 8/161
Afgiftekantoor Antwerpen-X
Terugzendadres: Kuiperskaai 6, 9000 Gent
> Le docteur Diane Bleus a été désigneé le 1er avril
comme médecin RCM par le conseil d’administration
du Jan Yperman Ziekenhuis. Grâce à sa riche
expérience dans le domaine du RCM, elle prend la
direction de la cellule RCM hébergée sur le campus
des Sœurs Noires (Kliniek Zwarte Zusters). <
Une information correcte à propos du profil des pa-
tients et de leurs affections acquiert de plus en plus
d’importance dans le cadre des soins de santé et donc
aussi aux campus du centre hospitalier Jan Yperman.
Le conseil d’administration avait déjà pris la décision
de s’adjoindre dans ce domaine un savoir-faire supplé-
mentaire. Le choix s’est porté sur le docteur Diane
Bleus. Elle prend la direction de la cellule RCM. Cette
cellule RCM se trouve au premier étage du bloc A au
campus de la clinique des Zwarte Zusters. Le docteur
Bleus a terminé ses études de médecin généraliste en
1989. Ensuite, elle s’est spécialisée en RCM. Elle a tra-
vaillé comme médecin coordinateur à l’hôpital de Re-
naix, fut médecin inspecteur fédéral RCM et agréée
comme médecin au ministère de la Communauté fla-
mande.
S’appuyant sur cette large expérience, le docteur Bleus
axe ses activités sur tout ce qui concerne le RCM au
Jan Yperman Ziekenhuis (enregistrement, encodement,
évaluation).
Docteur Bleus: « Un enregistrement correct des infor-
mations disponibles est devenu indispensable dans le
milieu hospitalier. La direction de l’hôpital a besoin de
ces données pour arrêter ses choix au niveau de la
politique à mener. S’il s’avère par exemple qu’il y a plus
de cas de cancer, il faudra développer notre programme
de soins oncologiques. C’est pourquoi, mon premier
objectif est d’optimaliser l’enregistrement. »
2Nouveau regard sur le RCM
Enregistrer plus = disposer
de plus d’informations
2
Une cuisine
centrale pour des-
servir trois campus
> Depuis le mois d’octobre 2002, les trois campus de
l’hôpital Jan Yperman sont desservis par la cuisine
centrale du campus de la Clinique des Sœurs Noires.
Le chef ne jure que par la ‘chaîne froide’. <
Sur le campus de la Clinique des Sœurs Noires, les plats
cuisinés sont servis depuis avril 1998 selon le principe
de la chaîne froide, bien connu dans le secteur de la
cuisine industrielle. Depuis avril 2000, les repas sont
acheminés de ce campus vers celui de Notre-Dame, à
bord d’un camion. Et à partir du 1er octobre 2002, c’est
aussi que seront préparés les repas servis sur le cam-
pus du Mariaziekenhuis.
José Depuydt, chef du département hôtellerie: "Les
plats précuisinés et le principe de la chaîne froide sig-
nifient que les repas sont préparés à l’avance.
Concrètement, la cuisine travaille le lundi, le mardi, le
mercredi, le jeudi et le vendredi, généralement pour les
deux jours suivants. Dans un délai de moins de 2
heures, les repas préparés sont refroidis et ramenés à
une température d’environ C, qui est la température
de stockage. Ce refroidissement rapide empêche le
développement de bactéries et permet une meilleure
conservation des éléments nutritifs."
Le jour même, les repas sont disposés à froid sur les
assiettes individuelles et les plateaux, puis acheminés
en camion frigorifique vers les différents campus. Peu
avant d’être servis, les repas sont réchauffés à l’air
chaud au moyen d’unités mobiles spéciales installées
dans les différents départements. Chaque unité a une
capacité de 30 plateaux. Outre la flexibilité du service,
ce système permet aussi de servir les aliments à une
température adéquate (au moins 65°C).
José Depuydt: "Tout n’est finalement qu’une question
d’habitude. La seule différence pour les patients?
Certains doivent s’habituer à l’idée de commander
aujourd'hui leur repas de demain." La cuisine centrale
du campus de la Clinique des Sœurs Noires dispose
d’une équipe de 40 collaborateurs et possède une capa-
cité maximale de 1.000 repas par jour.
FÉDÉRATION
DES ÉTABLISSEMENTS
DE SOINS
Depuis le 1er janvier 2003, l’hôpital
Jan Yperman est membre de l’asbl
"Verbond der Verzorgingsinstellin-
gen" (VVI). Créée en 1938 et forte
aujourd’hui de plus de 500 mem-
bres, la VVI est la plus grande orga-
nisation en Flandre, groupant les
hôpitaux et les établissements de
soins privés. Eric Luyckx, directeur
général de l’hôpital Jan Yperman :
"La VVI poursuit un triple objectif :
défendre les intérêts de ses mem-
bres, leur diffuser des informations
et leur fournir des services prati-
ques. Par ailleurs, la VVI est repré-
sentée au sein d’un grand nombre
d’organes consultatifs (administra-
tions fédérales et flamandes) spé-
cialisés dans la législation, le finan-
cement et l’agrément des hôpitaux.
Compte tenu de la complexité et de
la mouvance permanente des nor-
mes applicables à notre secteur,
l’adhésion à une telle organisation
est indispensable au bon fonction-
nement de l’hôpital. De plus, les di-
rections des dix hôpitaux membres
de Flandre occidentale se réunis-
sent chaque mois au sein du comité
provincial de coordination."
Y
JJ
Y
L’union
fait
la force
Dr. Diane Bleus
Y
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3
Y
Dr. Van Krunckelsven
> En cas d’obésité grave, l’intervention Scopinaro est
parfois l’ultime solution. L’hôpital Jan Yperman jouit
d’une excellente réputation à ce niveau, jusque bien
au-delà de la région yproise, avec plus de 100 opéra-
tions de ce type par an, ce qui en fait le deuxième
centre Scopinaro du pays. <
Cette opération porte le nom officiel de "dérivation
bilopancréatique", mais on l’appelle couramment
Scopinaro, du nom du chirurgien italien originaire de
nes, qui l’a mise au point voici 20 ans. Le docteur
Van Krunckelsven: "Le contenu de l’estomac est réduit
de 100 à 150 ml et la jonction avec le système intesti-
nal est modifiée. Il en résulte une diminution de la
production d’acide et, pour les substances nutritives,
une diminution d’environ 50 cm de la distance d’ab-
sorption. Pour éviter la formation de calculs biliaires,
on enlève également la vésicule à titre préventif.
Lintervention Scopinaro est donc une opération impor-
tante qui ne se pratique pas à la légère."
Toutes les personnes obèses ne peuvent recourir à cette
intervention: le patient doit avoir un indice de masse
corporelle (IMC) (poids / (taille en m)2) d’au moins 40.
Chez les patients dont l’IMC se situe entre 35 et 40,
cette intervention se justifie lorsque l’obésité va de pair
avec d’autres symptômes tels que des problèmes car-
diaques, pulmonaires ou de dos, d’hypertension ou de
diabète. Le docteur Van Krunckelsven: "On pratique
parfois aussi chez certains de ces patients un "court-
circuit duodénal", qui est une variante un peu moins
drastique que l’intervention Scopinaro."
La première opération Scopinaro pratiquée en Belgique
a été réalisée voici une quinzaine d’années en région
anversoise. La première intervention de ce type en
région yproise remonte à 9 ans. Depuis lors, l’hôpital
Jan Yperman en pratique plus d’une centaine par an, ce
qui en fait le deuxième centre Scopinaro du pays. Au fil
des ans, actuellement la durée de l’intervention est pas-
sée de quatre heures à environ une heure et demie
aujourd’hui.
Le docteur Van Krunckelsven: "Lintervention Scopi-
naro est basée sur la diminution de l’absorption des ali-
ments par le système intestinal. Cela veut dire aussi
qu’il faut suivre en permanence le niveau de vitamines
qui a tendance à baisser. La rumeur selon laquelle le
patient, qui a subi une intervention Scopinaro, souffre
souvent de diarrhées n’est pas fondée, à condition qu’il
ait une alimentation variée et pas trop grasse. Mais
c’est là un principe de base d’une alimentation saine,
qui vaut d’ailleurs pour tout le monde."
L’obésité est un problème de plus en plus répandu dans
notre société, comme l’a encore rappelé un congrès qui
s’est tenu l’été dernier à Sao Paulo au Brésil, au cours
duquel le docteur Van Krunckelsven a présenses
excellents résultats devant la fédération internationale
de la chirurgie de l’obésité. Alors que ce congrès ne
comptait que 15 participants voici 15 ans, l’an passé,
leur nombre était passé à 5.000!
Deuxième centre
Scopinaro du pays
Scopinaro
A la
retraite
Soins de beauté pour les patients atteints d'un cancer
Look good, feel better
> Lors des après-midi gratuites ‘Look Good Feel Better’
qui sont organisées à l’hôpital Jan Yperman, les pa-
tients atteints d'un cancer ont la possibilité de dé-
couvrir des soins de la peau adaptés et des produits
de maquillage spécifiques. <
Etre atteint d'un cancer est une chose de difficile à
vivre. À cela vient s’ajouter le traitement par chimio-
thérapie qui est très éprouvant. Des effets secondaires
au niveau de la peau (perte de cheveux, taches pig-
mentées...) constituent pour la plupart des patients
une épreuve psychique supplémentaire. C’est pourquoi
la Ligue flamande contre le cancer organise des après-
midi de formation visant à enseigner à ces patients les
principes de base qui leur permettront de prendre soin
de la peau de manière adaptée et de réaliser un
maquillage spécifique.
Mieke Staelens, infirmière sociale: "Il ne s’agit pas
de cours théoriques ni de séances ayant un but com-
mercial, car aucun produit n’est en vente. Bien que ces
rencontres donnent souvent lieu à des échanges spon-
tanés de conseils, il ne s’agit en fait pas d’un groupe
d’entraide. Les séances se déroulent en petits groupes
de 8 participants au maximum. Chacun reçoit son petit
set et se met au travail avec l’aide de l’esthéticienne
qui dirige le groupe." Parmi le nombre des sujets abor-
dés se trouvent également des conseils sur le choix des
prothèses capillaires, bandeaux et châles.
Mieke Staelens: "En prenant leur apparence en main,
les patients ont l’impression d’avoir à nouveau prise sur
leur vie. Ce programme porte donc bien son nom."
Les sessions ‘Look Good Feel Better’ ont lieu sur le cam-
pus de la Clinique des Sœurs Noires, Rijselsestraat 85 à
Ypres (Blok A, salle de réunion du 1er étage). Les pro-
chaines sessions prévues en 2003 auront lieu les 4 sep-
tembre et 4 décembre.
Informations: 057 22 54 47 (Mieke Staelens)
Un an
de plus
DOCTEUR W.
GRYSPEERDT
En 1969, le docteur Gryspeerdt a
été le tout premier gynécologue à
travailler au Maria Ziekenhuis à Po-
peringe. Au fil de sa carrière, il est
devenu médecin-chef et membre du
conseil médical du Maria Zieken-
huis. Il a créé une association tout
d’abord à Poperinge et ensuite avec
les campus d’Ypre. La formation et
le perfectionnement font aussi par-
tie de ses domaines d’intérêt: le
docteur Gryspeerdt a été maître
principal de stage ainsi que respon-
sable des accréditations. Il conti-
nuera d’ailleurs à accomplir sa fonc-
tion même après sa mise à la retrai-
te. Le docteur Gryspeerdt conserve
sa propre pratique mais veut surtout
libérer du temps pour peindre et
sculpter.
DOCTEUR H. SCHOTTE
Le docteur Schotte, qui depuis octo-
bre 1968 est à la tête du service pé-
diatrie au campus Onze Lieve Vrouwe-
ziekenhuis a atteint l’âge de la pen-
sion mais, à la demande de ses col-
lègues, il restera encore en fonction
jusqu’en avril 2004. Il continue
aussi à s’occuper de sa pratique pri-
vée.
Au cours de ces 35 ans, le docteur
Schotte a constamment développé
et renforcé la pédiatrie à l’hôpital.
Le service dispose d’une section
pour prématurés et également de
spécialités telles que l’échographie,
la neurologie, la gastro-entérologie
et l’examen du sommeil. Au niveau
de l’oncologie, des résultats formi-
dables ont été obtenus notamment
grâce à la coopération avec l’équipe
de Gent.
Y
JJ
Y
En vertu de l'arrête royal du 25 jan-
vier 2001, tout maître d’ouvrage est
tenu, à partir du 1er mai 2001, d’en-
gager un coordinateur de sécurité
qui a pour mission, notamment, de
prendre les mesures nécessaires
afin que seul le personnel compé-
tent soit admis sur le chantier, d’or-
ganiser la collaboration entre les
divers entrepreneurs et de contrôler
le respect des procédures. Tout ceci
dans le but d’éviter les accidents
durant les travaux de construction.
Nick Janssens du bureau d’architec-
tes Boeckx et Partners s’occupe du
volet administratif des divers as-
pects liés à la sécurité. C'est lui
aussi qui est, in fine, le responsable
de la sécurité.
Compte tenu de son expérience de
chef de chantier, qu’il a notamment
acquise lors de la construction de la
maison de repos ‘Wintershove’ à
Vlamertinge, Jef Eeckhout a été
choisi par le service technique pour
remplir cette fonction en ce qui con-
cerne les activités de chantier pro-
prement dites. "Ma tâche consiste à
veiller à ce que les travaux soient
exécutés dans le respect des condi-
tions de sécurité. Pour ce faire,
nous organisons notamment des
réunions de sécurité hebdomadaires
avec les entrepreneurs. Des déci-
sions portant sur certains points de
la sécurité sont également prises
lors des réunions de ‘structure d’or-
ganisation’ qui se tiennent régulière-
ment en vue d’assurer une collabo-
ration optimale entre les divers
entrepreneurs."
> Si vous vous êtes rendus récemment sur le campus
Notre-Dame (O.-L.-Vrouweziekenhuis te Sint-Jan),
vous aurez remarqué que d’importants travaux de
construction sont en cours. En novembre 2002, on a
donné le coup d’envoi des travaux de terrassement
du nouveau complexe de 28.000 m2. À cette occa-
sion, on a aussi posé la première pierre de la troisiè-
me et dernière phase de la fusion au sein de l’hôpital
Jan Yperman. Si tout marche comme prévu, le gros-
oeuvre sera achevé fin 2004 tandis que les travaux
de finition et l’équipement technique seront prêts
pour la fin 2007. <
Un bref rappel pour commencer. La législation concer-
nant les fusions et le financement public obligent les
hôpitaux fusionnés à concentrer leurs activités sur un
seul et même campus. Les conséquences concrètes pour
l’hôpital Jan Yperman à l’horizon 2007 sont: la ferme-
ture du campus de la Clinique des Sœurs Noires, la
transformation de l’Hôpital de Poperinge (Mariazieken-
huis) en polyclinique et en hôpital de jour et l’exten-
sion du campus Notre-Dame (O.-L.-Vrouweziekenhuis).
Un "schéma directeur" prévoit à cette fin deux projets
successifs.
Rik Persyn, coordinateur des travaux de construc-
tion: "Le premier projet comporte la construction de
deux nouveaux bâtiments: il y aura d’une part, une aile
de lits en forme de Y, avec la cuisines au sous-sol, la
polyclinique au rez-de-chaussée, cinq étages de 60 lits
chacun et un local technique en toiture pour la clima-
tisation et la chaufferie, et d’autre part un bâtiment
technicomédical avec une officine pharmaceutique,
l'économat et les vestiaires au sous-sol, les urgences et
le département de radiologie au rez-de-chaussée, les
soins intensifs et le laboratoire au premier étage et le
quartier opératoire au second. Le second projet sera
réalisé dans le prolongement du premier et porte sur la
rénovation des bâtiments existants. Une fois que ce
deuxième projet sera terminé en 2010, le campus
comptera au total 530 lits, dont environ 90 lits d’hospi-
talisation de jour."
Sécurité des
chantiers Construction du nouveau bâtiment
D’abord les travaux
de terrassement
44
Jef Eeckhout
5
À ce stade, tous ces projets paraissent appar-
tenir à un avenir (lointain), mais on entend
déjà le bruit des travaux de construction du
gros-oeuvre. Après avoir obtenu le permis de
bâtir et avoir élaboré le plan de mobilité re-
quis, l’entrepreneur principal, la société Van
Laere de Zwijndrecht, a pu entamer les tra-
vaux dont le coup d’envoi officiel a été donné
le 2 novembre 2002. Rik Persyn: "Après avoir
installé sur le chantier des équipements utili-
taires tels que les sanitaires, le téléphone,
l’électricité et l’éclairage, on a pu s’attaquer à
la molition de l’aile sud. Le département D2
de médecine interne qui occupait ces locaux
sera installé temporairement dans des modules
situés à l’avant du campus. Laccès au chantier
via le Pilkemseweg sera plus tard l’entrée des
fournisseurs et du service des urgences et
conduira également aux futurs parkings qui
seront réservés aux médecins et aux autres
collaborateurs. Le parking existant de la Brie-
kestraat et réservé aux visiteurs sera agrandi
et passera de 250 à 400 emplacements."
Durant les travaux de terrassement qui sui-
vront, le terrain sera excavé sur une profon-
deur de cinq mètres, ce qui représente
70.000m3de terre à déplacer.
Jef Eeckhout, coordinateur de la sécurité
du chantier: "Le premier tiers de ces travaux
d’excavation s’est achevé avant la fin de l’an-
née. Les égouts existants ont été déplacés afin
de continuer à assurer l’évacuation des eaux
usées. Lors de ces travaux, on a aussi entamé
la construction d’une paroi longue de 160m
pour étayer le bâtiment existant. Pour ce
faire, on a creusé des trous de 8m de profon-
deur et d’un diamètre de 40cm, qu'on remplis
de béton. La succession de ces "pieux" en
béton servira de mur du sous-sol dès la fin des
travaux. Ensuite, on a creusé un bassin tam-
pon pour stocker temporairement l’eau de
pluie à utiliser en cas d’incendie. Juste à côté,
on a prévu un bassin collecteur d'une capacité
de 700.000 litres d’eau de pluie claire qui sera
utilisée pour alimenter les chasses d’eau des
toilettes."
Rik Persyn: "Avec la forte pluviosité de la fin
d’année, une partie de la tranchée de fonda-
tion a été inondée, heureusement sans trop de
gravité. Vers la mi-janvier 2003, on a vu appa-
raître sur le terrain la première des trois grues
prévues pour les travaux. En février, ont com-
menles travaux de forage pour les pieux
d’ancrage qui contribueront à renforcer la pa-
roi de pieux placée autour du bâtiment exis-
tant. Les ancrages descendent à une profon-
deur de 13 mètres, jusque dans la couche d’ar-
gile sous-jacente. L’hôpital Jan Yperman repo-
sera donc sur des fondations solides." À
suivre.
> Si tout se déroule comme prévu, la tran-
chée qui a été creusée dans la Rijselse-
straat sera refermée pour le mois de juillet
2003. Entre-temps, des panneaux de signa-
lisation vous indiquent le chemin pour accé-
der au campus des Sœurs Noires (Kliniek
Zwarte Zusters). <
La Rijselsestraat et le centre de radiologie de
la Klaverstraat sont en train d’être entière-
ment réaménagés, y compris l’installation de
nouveaux égouts et d’équipements utilitaires.
Ces travaux qui durent déjà depuis six bons
mois font parfois perdre le nord aux patients
et aux visiteurs qui doivent se rendre sur le
campus des Sœurs Noires et au centre de
radiologie de la Klaverstraat. Les difficultés les
plus importantes sont rencontrées par ceux
qui viennent de la Porte de Lille.
Heureusement, le bout du tunnel est en vue.
Si tout se déroule comme prévu, les travaux
et donc les problèmes de la circulation –
devraient être terminés pour la fin du mois de
juillet 2003. En attendant, une signalisation
adéquate a été prévue pour indiquer le che-
min à suivre.
Les travaux en sont aujourd’hui à leur derniè-
re phase. Le passage sous la Porte de Lille est
bloqué mais la campus des Sœurs Noires est à
nouveau bien accessible par le Grote Markt en
passant par la partie rénovée de la Rijselse-
straat.
Si vous devez vous rendre au centre de radio-
logie de la Klaverstraat, nous vous conseillons
de suivre la déviation flêchée.
Les travaux de la rue de Lille
seront terminés pour l’été
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