Les salaires dans le secteur de la santé n’ont que faiblement augmenté au cours des
deux dernières années. Avec de bonnes conditions de travail et une bonne rémunéra-
tion, le temps moyen d’exercice de la profession pourrait être augmentée Pour cette
raison, Syna réclame une augmentation de 100 francs, en particulier aussi pour les
collaborateurs et collaboratrices ayant de l’ancienneté. La progression annuelle de
l’échelonnement salarial doit être maintenue.
Après des années de conjoncture très favorable, dans le secteur principal de la construc-
tion et du second œuvre, le niveau d'activité est toujours très élevé. Cela procure aux tra-
vailleurs, certes, beaucoup de travail, mais cela ne remplit pas mieux le porte-monnaie. Les
employeurs de la profession des peintres et des plâtriers ont ainsi refusé, cette année, toute
négociation salariale, dans le secteur principal de la construction et la construction de voies
ferrées. Et dans six autres branches
du second œuvre aucun accord salarial n’a pu être ob-
tenu pour 2015. L'attente des travailleurs est donc grande et justifiée.
Pour le secteur principal de la construction, Syna réclame, en conséquence, une aug-
mentation salariale générale de 100 francs (environ 1,5%). En outre, Syna en appelle
instamment aux employeurs pour qu’ils cessent de refuser plus longtemps des négo-
ciations pour une convention nationale (CN) et pour la retraite anticipée (RA).
Dans le secteur du second œuvre de la construction, les revendications seront adap-
tées selon les branches et se situeront à 1% ou 60 francs. Car, la lutte contre la pénurie
de main d’œuvre spécialisée et d’apprentis se fait aussi avec une politique salariale
attrayante.
Pour les parties de l’industrie qui sont particulièrement touchées par la faiblesse de l’euro, le
maintien des emplois est au centre des revendications. J’ai exposé au début de mon interven-
tion la contribution que Syna peut apporter et les conditions auxquelles elle est soumise.
Comme la progression salariale de l’Industrie MEM s'est faite en dessous de la
moyenne au cours des dernières années, Syna réclame, pour les entreprises dont
l'existence n'est pas menacée par la problématique du taux de change, une augmen-
tation salariale générale de 100 francs, justement pour augmenter l’attractivité de la
branche et pour agir activement contre la pénurie de main d’œuvre spécialisée.
La branche de la chimie et des produits pharmaceutiques obtient de bons résultats
selon les nouveaux chiffres trimestriels et affiche de solides marges de bénéfices. Une
augmentation minimum de 100 francs sur une large échelle est, ici, tout à fait possible !
Dans l’industrie graphique, la mutation structurelle permanente s’est encore accélérée
avec le franc fort. C'est pour cela que Syna condamne, avec la plus grande fermeté, la
résiliation de la CCT par les employeurs et les détériorations des conditions de travail
qu’ils réclament (par ex. la suppression des salaires minima). Pour les entreprises dont
l’existence est menacée par la problématique du taux de change, Syna est prêt à re-
noncer aux revendications salariales si, en échange, les employeurs cessent les at-
taques visant à détériorer la CCT et se déclarent en faveur du maintien des emplois en
Suisse. Dans toutes les autres exploitations, Syna réclame de 50 à 100 francs d’aug-
mentation salariale.
Carrosserie, technique du bâtiment, construction bois, industrie du meuble, menuiserie, charpenterie