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Dom Juan de Molière
Théâtre des Deux-Rives Paris
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Durée 1H45

Dom Juan de Molière
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Avant-propos
L'usage établi veut que l'on écrive « Dom
Juan » lorsqu'il s'agit du titre de l'œuvre de
Molière ou du poème de Baudelaire, « Don
Giovanni » ou « Don Juan de Mozart » lorsqu'il
s'agit de l'opéra de Mozart et Da Ponte, « Don
Juan » lorsqu'il s'agit d'une autre œuvre.
La pièce
Accompagné de son fidèle serviteur Sganarelle, Don Juan, un jeune noble libertin,
mène une vie de voyage, d’excès et de débauche, à l’envers de la société.
Don Juan fuit les représailles d’un mariage qu’il désavoue, tente de séduire une
paysanne rencontrée en chemin, fuit à nouveau, se bat, philosophe avec Sganarelle, se
joue d’un pauvre, d’un marchand et de son propre père, désespéré de ses mœurs trop
légères.
Don Juan se moque de tout et de tout le monde, même de la statue d’un commandeur
qu’il a tué mais qui revient le hanter pour finir par l’emporter jusqu’aux enfers tandis que
Sganarelle réclame son salaire.
Note d'intention de mise en scène
« Dom juan ou le festin de pierre, censurée très vite du temps de l’auteur, est sans doute son
œuvre la plus mystérieuse et la plus palpitante.
En quête mystique et amoureuse, à la recherche constante d’infini et de limites, Don Juan
semble courir volontairement à la damnation éternelle.
Ce personnage plus qu’ambivalent se dévoile à chaque expérience, mais Don juan a mille vi-
sages ; un personnage mythique si pétri de complexité, qu’il pourrait être le héraut de la race hu-
maine et représenter n’importe lequel d’entre nous, par ses contradictions, ses doutes, et ses per-
versions.
C’est pourquoi je tenterai de représenter le plus de Don Juan possibles par des moments ra-
dicalement différents voire opposés. Je veux un Don Juan rapide, survolté et virevoltant, éclatant
de gloire, de désespoir, à l’image de sa course folle vers l’enfer, traversant l’Histoire, le feu au
cœur.
Je souhaite que tous s’y mettent et que la pièce se passe en un éclair, comme dans un rêve
semi-conscient. Un rêve où les dimensions fantastique, comique, tragique de la pièce
s’entremêleraient, tourbillonnant sur elle-même en créant ce maelström d’une journée, la dernière
de Don Juan, où ciel, conquête, pouvoir, où, tout surgit du même mouvement.
Dans ce sens, la notion de double prendra une place essentielle dans la mise en scène. Les
acteurs joueront plusieurs rôles, mettront en place les décors, observeront l’action pour ne pas
oublier que ce rêve n’est qu’une fable mais une fable où tout ce qui arrive à Don Juan, autour de
lui, reste réel.
Chaque costume, chaque lumière et chaque lieu/rencontre donnera un sens, une voix, une
voie à ce masque toujours changeant.
En restant simple et clair dans cette mise en scène, j’espère laisser entrevoir un Dom Juan (la
pièce et son éponyme) obscur mais lumineux, libertin mais conservateur, athée mais mystique,
… »
Pierre Yvon.

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L'auteur
Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, né à Paris, baptisé le 15 janvier 1622
et mort à Paris le 17 février 1673, est un dramaturge auteur de comédies, mais
aussi un comédien et chef de troupe de théâtre français qui s'est illustré au début du
règne de Louis XIV.
Il se consacre au théâtre à 21 ans après la rencontre de Madeleine et
Joseph Béjart avec qui il fonde « l'Illustre Théâtre » et prend le pseudonyme de
Molière.
Peintre des mœurs de son temps, surtout de la bourgeoisie dont il dénonce
les travers, Molière a créé en même temps des personnages individualisés
emblématiques et approfondis dont la liste est longue : Monsieur Jourdain,
Harpagon, Alceste et Célimène, Orgon et Tartuffe, Don Juan et son valet Sganarelle,
Argan le malade imaginaire...
Son œuvre écrite sur 15 ans montre à la fois une grande variété et une grande vérité humaine en
même temps qu'une maîtrise efficace du jeu scénique et du texte de théâtre qui révèle l'homme de scène
qu'il était avant tout puisqu'il a continué à jouer malgré la maladie jusqu'à son dernier jour survenu à 51 ans,
le 17 février 1673.
Molière demeure depuis le XVIIe siècle l'un des tout premiers auteurs de comédies de la littérature
française, chaque époque trouvant en lui des thématiques modernes. Il constitue aussi un des piliers de
l'enseignement littéraire en France.
Le metteur en scène
Intéressé par tout, ouvert à 360° sur le monde du théâtre, du cinéma, du
chant ou de la danse, Pierre YVON aime autant les projets transversaux mêlant l'art
au social que les expériences qui font se croiser des artistes de différentes
disciplines, horizons.
Après ses premiers pas avec Marie de Baillancourt au théâtre13 puis Danuta
Zarazick, Pierre Yvon s'investit dans une troupe de théâtre étudiante, Les Productions
de la Fabrique, avec laquelle il jouera une demi-douzaine de spectacles (De Goldoni
à Koltès), au théâtre (Chevaleret, Théâtre 13, …), en festival (Aurillac, Avignon,…),
dans la rue et en prison.
Engagé comme Volontaire en service civil, il entreprend avec cette même
troupe, un grand projet de théâtre social, afin de sensibiliser le public aux
problématiques carcérales et, plus largement, de donner la parole aux personnes en
situation d'exclusion et lever le voile sur la réalité de leur quotidien.
Il développe des projets de lectures spectacles («Est-ce qu'on peut dire la prison », « Paroles sans
papier », «Bruits de Trottoir»), en partenariat avec des structures sociales, la mairie de paris, les universités
ainsi que le GENEPI, la CIMADE, Ban public, les Restos du cœur, …
Metteur en scène autant que lecteur, il s'emploie à travailler avec des étudiants, des amateurs et des
professionnels.
En 2008, Pierre YVON rentre au conservatoire d'art dramatique du 15ème et compose son premier
spectacle pour un concours d'écriture et de mise en scène au théâtre du rond-point.
En 2009, il intègre le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Pierre enrichit son
jeu d’acteur sous la direction de grands metteurs en scène et pédagogues comme Daniel Mesguich, Gérard
Desarthe, Mario Gonzalez, Caroline Marcadé et ponctuellement avec Bruno Bayen ou Guy Bedos. Formé au
chant et à la danse, il apprend différentes facettes de l’art dramatique comme la mise en scène, le masque,
le clown, la comédie musicale, le cinéma, le doublage, le jeu radio, le jeu en anglais, la dramaturgie, et bien
d‘autres disciplines.
En 2010, il écrit et interprète son premier seul en scène « Bureau des Etudes »
Pierre anime également depuis trois ans un atelier théâtre collège à l'Ecole Alsacienne, à Paris et
s'engage régulièrement dans la formation et l'animation avec des jeunes des compagnons du devoir et du
tour de France.

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Les interprètes
(Photos par ordre alphabétique de la distribution, de gauche à droite de haut en bas)
Pierre ANDRAU
Cédric BENQUET
Maryne BERTIEAUX
Yann COESLIER
Yves COESLIER
Raphaëlle DUBOIS
Gaspard LEGENDRE
Raphaël MONDON
Lucie RAIMBAULT
PIERROT, LE COMMANDEUR, un serviteur
UN PAUVRE, MONSIEUR DIMANCHE
CHARLOTTE, un serviteur
DON JUAN
DON LOUIS
ELVIRE, DON ALONSE
GUSMAN, LA RAMEE, DON CARLOS
SGANARELLE
MATHURINE, LA VIOLETTE, RAGOTTIN

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Nous sommes à votre disposition pour toutes questions sur la pièce, la compagnie ou les modalités
de représentation :
C o n t a c t C o m p a g n i e :
Raphaël Mondon
06.66.05.06.90
E-mail : [e-mail]
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