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SOMMAIRE
p.5 I Théodore Gouvy, un Européen avant l'heure ?
p.9 II Sylvain Teutsch : « C'est l'histoire de notre Grande région »
p.13 III On n'a pas toujours été tendre avec Théodore !
p.15 IV Prosper Mérimée : « Mateo » avant « Carmen »
p.18 V Mérimée où l'opéra par excellence
p.21 VI L'histoire de « Fortunato » et ses personnages
p.22 VII René Auclair : « Un opéra d'une intensité psychologique et
d'une grande force d'expression »
p.36 VIII Eric Chevalier : « L'honneur paternel ne peut être réhabilité que
par le sang du fils »
p.39 IX César Cui : un « Falcone » à la russe
p.40 X Henri Tomasi : « Il faut avoir la Corse dans le sang pour avoir le
pouvoir de la chanter »
p.42 XI Les artistes de la distribution
p.47 XII Journal lyrique du C.L.M. : dernières nouvelles
pièces de théâtre en tant que comédien mais aussi comme metteur en scène.
Puis il fait ses débuts dans le chant en 1995, avec Michèle Command,
Gabriel Bacquier et Christian Jean. Lauréat du Concours des Voix nouvel-
les 2002, il fut nominé aux 13es Victoires de la musique classique en 2006,
dans la catégorie "Révélation Artiste Lyrique de l'année".
Il s'est produit souvent sur la scène de l'Opéra-Théâtre de Metz et, derniè-
rement, dans Les Pêcheurs de perles. Il a fait à peu près le tour des mai-
sons d'opéra de l'Hexagone. Pour ses débuts en Belgique à l'Opéra royal de
Liège, il était Don Ramiro dans La Cenerentola, et fut Tybalt dans Roméo
et Juliette pour ses débuts à l'Opéra de Los Angelès, avec, dans la distribu-
tion, Rolando Villazon et Anna Netrebko, deux pointures incontournables.
On retiendra également le rôle de Vincent qu'il incarna dans Mireille de
Gounod donné aux Chorégies d'Orange. Il tenait aussi le rôle-titre de
Roméo et Juliette à Limoges, chanta dans Manon en Avignon et à Hong-
Kong, de même que le rôle de Fenton dans Falstaff de Verdi aux côtés de
Bryn Terfel à l'Opéra de Monte-Carlo.
Florian Laconi a aussi à son actif quelques rôles dans l'opérette classique,
de Ciboulette à La Veuve joyeuse et Au Pays du sourire ; cependant, il a un
penchant pour les opérettes d'Offenbach où il a chanté dans La Grande
duchesse de Gérolstein, Barbe-Bleue, La Vie parisienne, La Périchole, La
Belle Hélène et Orphée aux enfers dans la dernière production donnée à
l'Opéra-Théâtre de Metz.
Côté oratorio, il a chanté dans La Petite messe solennelle et le Stabat Mater
de Rossini, les Requiem de Mozart et de Gounod, La Missa criola de
Ramirez…
ÉRIC MARTIN-BONNET, baryton, rôle de Gianetto Sanpiero, bandit
Il a remporté le Concours des voix d'or en 1990 et quatre prix dont le Prix
du public à Marmande, tout en continuant ses études musicales à Paris. Il
débute dans Parsifal à l'Opéra du Rhin à Strasbourg, en Avignon dans La
Force du destin et à Nancy dans Un Bal masqué, ainsi que dans Les
Martyrs aux Chorégies d'Orange, Tosca et Les Contes d'Hoffmann à
Angers. Il incarnait le Grand inquisiteur dans le Don Carlos donné à Metz
et chanta dans Aïda en version concert à L'Arsenal. Il a pratiquement fait
le tour des maisons d'opéras de France. Puis il participe à une tournée euro-
péenne de Zoroastre avec William Christie et Les Arts florissants. Il sera,
en 2007/08, Leporello de Don Giovanni, Sparafucile dans Rigoletto et dans
l'oratorio La Création de Haydn à Saintes. Puis Le Roi d'Ys à Toulouse et
à Liège, La Bohème en Avignon, Semiramide aux Musicales du Lubéron,
Butterfly à Dublin, Der Fliegende Holländer à Saint-Etienne, Les Contes