Yves Bonnefoy et Hamlet
par
Stéphanie Roesler
Département de langue et littérature françaises
Université McGill, Montréal
Thèse de doctorat soumise à l’Université McGill en vue de l’obtention du grade de Ph.D.
en langue et littérature françaises
août 2009
© Stéphanie Roesler, 2009
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!!!À"ma"mère,"dont"j’aurais"aimé"qu’elle"puisse"voir"ce"travail"abouti."
Remerciements
Je remercie Gillian Lane-Mercier, qui m’a ouverte au monde de la traductologie et a
dirigé mon travail de manière toujours pertinente et patiente à la fois. Nos échanges
intellectuels ont su ranimer mon intérêt tout au long de mon parcours et m’ont posé
de vrais défis intellectuels. Je lui suis gré de sa relecture toujours fructueuse et
minutieuse.
Je remercie Yves Bonnefoy qui, outre le fait qu’il n’a cessé de m’inspirer pendant
cinq ans, m’a fait l’honneur de me recevoir dans son bureau du Collège de France
pour discuter de ses traductions de Hamlet. Cette rencontre restera gravée dans ma
mémoire.
Merci infiniment à John Edwin Jackson, qui m’a lancée sur la piste de ce fascinant
sujet et m’a aidée à organiser mon travail. Son regard critique et ses conseils
bienveillants m’ont beaucoup aidée.
Je témoigne ma reconnaissance à Jane Everett pour ses conseils et ses remarques
toujours percutantes à différentes étapes de cette thèse. Sa rigueur intellectuelle et
sa patience m’ont été d’une grande aide.
Mes remerciements à Natalia Teplova, pour ses encouragements et son
enthousiasme quant à mon travail. En me permettant de présenter le fruit de mes
recherches à ses étudiants, elle a balisé mon parcours et réveillé ma flamme
d’enseignante-chercheuse.
Un grand merci à Noreen Bider, qui m’a guidée au long de cette route sans jamais
me laisser me décourager. Sa curiosité d’esprit et sa vivacité m’ont aidée à poser sur
mon travail un regard toujours renouvelé. Sa confiance m’a fait donner le meilleur
de moi-même.
Sans André Hirt, ce doctorat n’aurait sans doute jamais été ; il a ma profonde
reconnaissance. Il est de ces professeurs qui laissent en vous une marque indélébile.
Son émerveillement face au monde des lettres et de la poésie a éclairé ma route.
Mes relectrices ont toute ma reconnaissance. Merci à Julie Arsenault pour sa
relecture minutieuse et attentionnée. Grâce à elle, j’ai pu finir ce travail en temps et
en heure.
Merci à ma tante Nadège, qui a relu ma thèse avec grand soin et m’a fait de belles
suggestions stylistiques.
Je remercie tous les professeurs du Département qui, de près ou de loin, ont su
m’inspirer et m’ont accompagnée de diverses manières pendant ce doctorat. Merci
également aux secrétaires, Marie, Monique, Jocelyne, Amanda, pour leur efficacité
et leurs sourires.
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iv!
Je remercie tous mes amis de France et du Canada pour leur soutien et leur
présence. Ils se reconnaîtront.
Ma plus profonde reconnaissance va à Linda Diez, qui a été là pour moi tout au
long de ce doctorat, durant les joies comme les peines, et grâce à qui, pas à pas, je
suis arrivée au terme de cette étape importante de ma vie.
Merci à ma famille pour son soutien inconditionnel. À ma mère, toujours présente
et en toutes circonstances. À mon père, qui m’a encouragée à me lancer dans ce
travail, à mon frère qui a cru en moi et en mes capacités intellectuelles. À Christine,
qui m’a tenu la main tout au long de ce difficile chemin.
Enfin, merci à Brian, qui est venu donner sens à ce travail. Et à tant d’autres choses.
Résumé
Entre 1957 et 1988, le poète français contemporain Yves Bonnefoy a traduit le
Hamlet de Shakespeare à cinq occasions. Cette thèse se veut une analyse approfondie de
ces cinq traductions et de leur évolution, dans l’objectif de caractériser la poétique de
traducteur d’Yves Bonnefoy. Pour ce faire, nous examinons dans notre première section
le rapport de Bonnefoy à la poésie et à la traduction, puis à Shakespeare et à Hamlet afin
de contextualiser les traductions et de définir la position traduisante et le projet de
traduction de Bonnefoy, selon la méthode proposée par Antoine Berman.
La seconde section est consacrée à l’analyse proprement dite, que nous entamons
en donnant un aperçu des traductions de Bonnefoy à travers deux passages de la pièce,
avant de nous lancer dans l’analyse détaillée des traductions. Dans le cadre de celle-ci,
nous cherchons à caractériser les traductions de Bonnefoy au niveau lexical, syntaxique et
poétique : Bonnefoy est-il fidèle au texte original ou davantage créateur ? Parvient-il à
allier les dimensions éthique et poétique du traduire ? Nous avançons l’hypothèse selon
laquelle les deux notions de dialogue et de dialectique sont deux outils conceptuels qui
nous permettent de décrire la pratique traduisante de Bonnefoy telle qu’elle se manifeste
dans les cinq traductions de Hamlet. Ces deux concepts mettent en jeu la notion de voix :
qui de Shakespeare ou de Bonnefoy est le plus audible dans les cinq traductions ?
Enfin, l’analyse détaillée est suivie d’un commentaire et d’une critique des
traductions, qui passe par une confrontation des traductions au projet du traducteur. Les
notions de dialogue et de dialectique sont complétées par celle de ré-énonciation, afin de
redéfinir et de caractériser plus avant la fidélité et la création telles que Bonnefoy les
pratique. Nous réexaminons le pôle de la création à l’aide des notions traductologiques de
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