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FICHE PAYS
Inde
Source : « GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre »
Données générales
Superficie : 3 287 590 km²
Capitale : New Delhi
Monnaie : roupie indienne (INR)
Langues : hindi, anglais, tamoul, marathi, ourdou, bengali, etc.
Population : 1 147 millions d’habitants
Démographie : 33 % de la population a moins de 15 ans.
Infrastructures : 3,3 millions de km de routes, et 63 000 km de rail.
Données politiques
Type de régime : Démocratie
Date des dernières et prochaines élections
Élections législatives en mai 2009, prochaines élections en 2014
Titre et noms des principaux dirigeants :
Présidente de la République
Premier ministre
Ministre des Finances
Ministre du Commerce et de l’Industrie
Ministre des Affaires étrangères
Gouverneur de la Banque centrale
Pratibha Devisingh Patil
Dr. Manmohan Singh
Pranab Mukherjee
Anand Sharma
S. M. Krishna
Dr. D. Subbarao
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Données économiques en 2009
Principaux indicateurs par pays
Indicateurs
PIB
Dette publique en % du PIB
PIB par habitant
Taux de croissance
Taux d’inflation
Taux de chômage
Pays
France
1 240 Mds USD
74,2 %
1 030 USD
5,7 %
10,9 %
4,5 % (2005-2006)
1 950 Mds EUR
68,1 %
30 400 EUR
- 2,2 %
0,1 %
9,1 %
Sources : FMI, Reserve Bank of India, Central Statistical Organisation, INSEE (“L’économie française, comptes et dossiers”, Éditions 2010)
Note : La dette publique française s’entend ici au sens du traité de Maastricht ; les données indiennes portent sur l’année fiscale 2009
(d’avril 2009 à mars 2010).
Situation économique et financière du pays
Depuis la libéralisation entamée en 1991, l’Inde a connu une forte croissance (en moyenne de 6,5 % par an entre les
années budgétaires 1991-1992 et 2009-2010). Toutefois, la pauvreté reste très répandue (76 % de la population vit
avec moins de 2 USD parité de pouvoir d’achat par jour) et les inégalités sont fortes entre les différentes couches
sociales, entre les États fédérés et entre zones urbaines et les zones rurales. Le pays est d’ailleurs encore largement
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rural (deux tiers de la population) et agricole (la moitié de l’emploi et 1/5 du PIB).
Le pays est structurellement en forte inflation (de l’ordre de 7,5 % sur la même période avec une accélération sensible
sur les trois dernières années) mais la crédibilité de la Banque centrale permet de contenir les risques de spirale
inflationniste. Les déficits jumeaux sont également importants (en moyenne sur la période 1991-2009 : déficit
budgétaire de 7,5 % du PIB et déficit courant de l’ordre de 1 % du PIB). Le pays est importateur net de capitaux.
Sur la période récente, l’Inde a été touchée par la crise économique et financière mondiale de la fin de 2008 et du
début de 2009, du fait de la baisse de ses exportations, des retraits de capitaux vers les pays développés (phénomène
de deleveraging) et de la montée de l’aversion pour le risque. Toutefois le pays a relativement bien résisté, avec une
croissance de 6,3 % en 2008-2009 et de 5,7 % en 2009-2010. Les indicateurs conjoncturels récents laissent présager
une accélération de l’activité pendant l’année fiscale en cours.
Politiques économique du pays
Depuis le début des années 2000, les gouvernements successifs ont essayé de réduire le déficit. Une loi de discipline
budgétaire (Fiscal Responsibility and Budget Management Act, 2003) contraint le déficit du gouvernement central à
être inférieur à 3 % du PIB, ceci selon un rythme graduel. Les États fédérés ont, pour la plupart, adopté des textes
équivalent et l’État central les oblige à réduire leur déficit à 3 % de la leur PIB. Toutefois, la hausse des prix des
matières premières en 2008 puis le ralentissement des recettes fiscales et les mesures prises pour relancer l’économie
fin 2008 et début 2009 se sont traduits par un déficit consolidé du gouvernement de 7,4 % du PIB en 2008-2009 et de
9,7 % en 2009-2010.
Le budget 2010-2011 prévoit une augmentation de 8,5 % sur un an des dépenses de l’État fédéral, soit un
ralentissement par rapport aux années précédentes. La fin des dépenses exceptionnelles, liées notamment au retrait
progressif des mesures de soutien à l’activité décidées dans le contexte de la crise, contribuerait à limiter la hausse
des dépenses publiques. Le service de la dette, premier poste budgétaire (1/4 du budget), resterait stable en part de
PIB (3,6 %). Les recettes (nettes des transferts aux États et territoires) augmenteraient de 14,8 % sur un an, grâce
notamment à la reprise de l’activité économique, la vente des licences 3G, le dynamisme de l’impôt sur le revenu et
grâce à un retour partiel sur les allégements fiscaux (la taxe centrale sur les ventes ‒ excise duty ‒ est relevée à 10 %,
contre 8 % durant la phase de relance et 14 % auparavant ; la taxe sur les services ‒ service tax ‒ est maintenue à 10 %
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mais son assiette fiscale devrait être élargie). Au total, le déficit public consolidé (avec les États fédérés donc) devrait
e
atteindre 8,5 % du PIB en 2010-2011. Pour la première fois et suivant les recommandations de la 13 Commission des
Finances, le gouvernement s’engage dans une réduction chiffrée de la dette publique à 68 % du PIB en 2015.
Le gouvernement s’est engagé à réformer la fiscalité directe (via un nouveau code) et indirecte (introduction de la
Goods & Services Tax). L’aboutissement de ces réformes (repoussées à avril 2011) reste conditionné aux avancées
dans les négociations entre notamment l’État fédéral et les États fédérés au sujet des compensations.
Les gouvernements successifs et la Planning Commission donnent la priorité aux investissements en infrastructures,
principal goulot d’étranglement de l’économie indienne.
Le système financier est solide mais peu profond et peu efficace. Les banques publiques représentent 70 % du secteur.
Dans ce secteur comme dans les autres, les autorités mènent, depuis le début des années 1990, des réformes
progressives visant à accroître la concurrence et la compétitivité des banques, des institutions financières non
bancaires et des sociétés d’assurance.
La Banque centrale est indépendante du gouvernement de l’Union. Elle mène une politique monétaire ciblant
principalement l’inflation mais sans afficher d’objectif quantitatif précis. Le change est flottant mais avec des
interventions afin de limiter la volatilité, notamment lorsqu’elle est liée à des flux de capitaux.
Accords politiques, juridiques et multilatéraux
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Membre du G20 (également G33, G77)
Membre de l’OMC
Membre du FMI
Membre de la Banque mondiale
Membre de la Banque asiatique de développement
Membre de l’Asia « Pacific Group on Money
Laundering », groupe régional de type GAFI
Observateur au GAFI
Membre du Conseil de stabilité financière
Partenariat renforcé avec l’OCDE
SAARC (South Asian Association for Regional
Cooperation)
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
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
Accord commercial régional (South-Asia Free Trade
Area)
Accord commercial Asie-Pacifique (accord de
Bangkok, 2006)
Accord Commercial avec le Bhoutan (2006)
Traité commercial avec le Népal (1991)
Accord de libre-échange avec Sri Lanka (2000)
Accord de libre-échange avec l’ASEAN (2010)
Accord préférentiel avec le Chili (2005)
Accord préférentiel avec le MERCOSUR (2004)
Accord préférentiel de commerce avec
l’Afghanistan (2003)
Accord de coopération économique avec Singapour
(2005)
Accord de coopération économique avec la Corée
du Sud (2009)
Commerce extérieur
Importations en 2009 :
258 Mds USD
Exportations en 2009 :
165 Mds USD
Poids de la France dans les importations du pays : 1,6 %
Source : FMI
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État des lieux du commerce extérieur
Contrairement à la situation dans d’autres pays émergents, notamment en Chine, l’économie indienne est
relativement peu ouverte au commerce extérieur. En 2009-2010 (d’avril à mars), les exportations de biens
représentaient 13 % du PIB et les importations 21 % (contre respectivement 24 % et 20 % en Chine en 2009). Ainsi en
2009-2010, les exportations de biens totalisaient 165 Mds USD, contre 43 en 2001-2002 (croissance moyenne
annuelle de 18 %) et les importations 258 Mds USD contre 59 Mds USD en 2001-2002 (croissance moyenne annuelle
de 20 %).
Les énergies fossiles constituent le plus gros poste d’importations (96,3 Mds USD, soit plus du tiers des importations
totales). L’Inde importe pour subvenir à ses propres besoins mais aussi pour réexporter : la raffinerie du RIL est la plus
grande au monde. Le second poste d’importations le plus important est la bijouterie et les pierres précieuses
(46,3 Mds USD) ; ces dernières sont, là aussi, largement réexportées après transformation. Les autres secteurs
d’importations principaux sont les produits chimiques et pharmaceutiques, le nucléaire et les équipements
électriques.
Au cours de l’année budgétaire 2009-2010, la France a exporté pour 4,1 Mds USD, soit une part de marché de 1,6 %.
e
Elle est le 23 fournisseur de l’Inde. Ce classement est cependant trompeur. Nombre de pays exportant vers l’Inde
sont quasi mono-exportateurs (l’énergie : Émirats arabes unis, Arabie saoudite, Iran, Indonésie, Koweït, Nigéria, Iraq,
Qatar, Angola ; l’or : Suisse ; les pierres précieuses : Belgique, Afrique du Sud ; les minerais : Australie) ou sont des
plaques tournantes pour les exportations (Singapour, Hong Kong). Sans tenir compte de ces pays, la France occuperait
e
la 8 position.
La part de marché de la France en Inde oscille légèrement autour de 1,8 % entre 1999-2000 et 2009-2010 (elle est très
dépendante des livraisons de matériel aéronautique, premier poste d’exportation de la France), et ceci, malgré
l’évolution structurelle de la montée en puissance de l’Asie, avec, en premier, la place croissante des exportations
chinoises (11,2 % de part de marché de la Chine en Inde en 2009-2010, contre 2,9 % en 1999). La Chine devient le
premier partenaire commercial de l’Inde après l’Union européenne.
Les importations en France de marchandises en provenance de l’Inde atteignent 3,3 Mds EUR en 2009-2010. La part
de marché de l’Inde en France s’élève à 0,6 % au cours de cette année. Les importations en provenance d’Inde sont
particulièrement concentrées en textiles et cuir. Les produits pétroliers raffinés représentent également une part
importante des importations.
Exportations vers l’Inde
26,60 %
22,50 %
Bateaux, avions,
trains, motos
Importations depuis l’Inde
40,20 %
10,10 %
Énergie
Équipements
mécaniques
Habillement
Métaux
15,00 %
35,90 %
Autres
Produits chimiques
7,10 %
42,60 %
Autres
Source : Douanes françaises, année : 2009
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Les secteurs porteurs et la présence française
Secteurs
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Poids de l’offre française
Bateaux, voitures, motos, trains (8 % des importations totales indiennes)
Équipements mécaniques (10 % des importations totales indiennes)
Métaux (7 % des importations totales indiennes)
Équipements électriques (8 % des importations totales indiennes)
19,6 %
2,1 %
1,9 %
2,1 %
Source : Ministère du Commerce indien ; Année : 2008/09
Les investissements
Les investissements
IDE en Inde (avril 2000 – juillet 2010)
IDE indiens en France (2008)
Île Maurice (49 751 M USD)
Singapour (11 164 M USD)
États-Unis (8 864 M USD)
Royaume-Uni (6 123 M USD)
Pays-Bas (4 942 M USD)
Flux net entrant : 12,24 M USD
Source : Ministère du Commerce indien, Banque de France
D’après les statistiques officielles indiennes, la France contribue à hauteur de 2 % aux flux cumulés d’investissements
directs étrangers en Inde (1,7 Md USD jusqu’en juillet 2010). Ces chiffres reflètent mal les réalités : le premier
investisseur est l’Île Maurice, avec 42 %, où transitent une masse importante d’investissements non mauriciens mais
bénéficiant de traitements fiscaux favorables. Les entreprises françaises ont créé 750 entités juridiques en Inde ; elles
emploient 175 000 personnes.
Les secteurs les plus attractifs pour les investissements indiens sont « la métallurgie et la fabrication de produits
métalliques », les « TIC » et l’industrie pharmaceutique. D’autres secteurs se dégagent par leur fort potentiel. C’est
notamment le cas de l’automobile où les entreprises indiennes semblent intéressées par le rachat d’entreprises
françaises (et européennes) en difficulté. Ces acquisitions présentent l’avantage de donner accès à des technologies
avancées alors même que les exigences des normes du marché indien progressent. Les énergies renouvelables sont
également des secteurs attractifs pour les conglomérats indiens à la recherche de diversification et d’implantations
plus proches de leurs clients
En 2009, 90 entreprises indiennes étaient établies en France, représentant 8 000 emplois, contre 45 entreprises
en 2005.
Environnement des affaires et conseils pratiques
Langues
Plus de 1 651 langues ou dialectes sont parlés en Inde. Parmi eux, 18 ont été déclarés langues officielles dans l’aire
géographique où elles sont utilisées. L’hindi est la langue officielle de l’Union Indienne.
L’anglais est la seule langue parlée du sud de l’Inde à l’Himalaya. Elle sert donc de langue commerciale. De nos jours,
la pratique de l’anglais augmente, particulièrement dans les villes.
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Conseils culturels
Avec plus d’1 milliard de citoyens, l’Inde est le deuxième pays le plus peuplé du monde. Il est impossible de parler
d’une culture indienne à cause de la diversité des religions, des langues et aussi des traditions. Chaque région de l’Inde
a une structure sociale différente, il y a des régions très pauvres alors que d’autres se développent rapidement.
Ne jugez pas l’Inde au regard de vos expériences malheureuses avec des chauffeurs de taxi ou certaines personnes
dans des lieux publics. Ils cherchent simplement une manière rapide de gagner de l’argent.
La communication est fondamentale.
Le contact physique, même entre les personnes du même sexe, est parfois considéré choquant en public.
Ne tendez jamais la main à une femme en premier.
Gardez une distance respectable entre homme et femme, particulièrement dans les lieux publics.
Ne soyez pas offensé à la curiosité des Indiens, ils peuvent demander des détails de votre vie personnelle dès la
première rencontre. C’est une manière d’établir des rapports de confiance.
Les pratiques commerciales du pays
Mode de règlement
L’unité monétaire la roupie (INR) est divisée en 100 paisas. Elle existe sous forme de pièces de 50 paisas, de 1, 2 et
5 roupies et de billets de 5, 10, 20, 50, 100, 500 et 1 000 roupies. Le taux de change par rapport à l’euro est aux
environs 62 roupies pour 1 euro.
La réglementation des changes fait obligation de déclarer aux autorités douanières lors de l’arrivée toutes devises
dont le montant excède 5 000 USD. Lors de toute opération de change, il convient de se faire remettre un reçu officiel.
Ce document est en effet susceptible d’être réclamé au moment du départ.
On peut retirer des espèces avec une carte de crédit dans les villes (dans les banques, qui ferment généralement à
16 heures, dans les distributeurs automatiques de billets et dans les grands hôtels).
Les grands hôtels disposent généralement de bureaux de change.
Règles de communications lors des contacts professionnels
Les heures de travail dans le secteur privé sont de 9 h 30 à 17 h 30 du lundi au vendredi.
Les cadres indiens préfèrent des rendez-vous en fin de matinée ou en début d’après-midi, entre 11 h 00 et 16 h 00.
Les étrangers doivent prendre rendez-vous par courrier ou e-mail environ deux mois avant d’arriver en Inde. Ceci est
particulièrement valable pour des rendez-vous avec un organisme officiel.
Les périodes de vacances diffèrent selon les régions et les États de l’Inde. Les dates de vacances changent chaque
année, vérifiez cette information avec l’office de tourisme indien, le consulat, l’ambassade ou la Chambre de
commerce indo-française (IFCCI) avant de programmer vos visites.
Lorsque vous faites des affaires avec des Indiens, gardez à l’esprit qu’il est parfois nécessaire de modifier votre
programme à cause de retards. En Inde, contrairement à d’autres parties du monde, les responsabilités familiales
peuvent prendre des proportions inattendues.
Il est recommandé d’être ponctuel même si vous devez attendre quelques minutes.
La meilleure époque pour visiter l’Inde est entre octobre et mars, de sorte que vous puissiez éviter la saison chaude et
la mousson.
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être responsables d’éventuels changements.
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Auteur : Mission économique-Ubifrance de New
Delhi
Adresse :
Mission économique-UBIFRANCE
Ambassade de France en Inde
2/50E Shantipath
New Delhi 110 021
Rédigée par : Patrick Manon
Revue par : Neela Majumdar
Version originelle du : 21 octobre 2010
Mise à jour du : 25 juin 2011
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