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les chromosomes après la duplication de l’ADN, tandis que d’autres protéines cytoplasmiques (en
particulier l’actine) s’organisent très rapidement de façon à ramener la membrane cytoplasmique
vers le milieu de la cellule «
mère
» puis à scinde
r la membrane pour permettre la division en deux
cellules «
filles
». A l’opposé, au cours de la phase de différentiation, le cytoplasme atteint une
autre organisation dont la stabilité structurale permet à la cellule de remplir la plupart des
fonctions biologiques pour lesquelles elle est génétiquement programmée (expression de certains
gènes, synthèse protéique, migration, etc.) [Cau et coll. 2001].
La cellule adhérente est constituée d’une membrane cytoplasmique (ou
plasmique
) délimitant le
milieu extracellulaire du milieu intracellulaire, d’un
cytoplasme
situé entre le noyau et la membrane
plasmique ainsi que du noyau séparé du milieu intracellulaire par la membrane nucléaire. Au
niveau de la membrane cytoplasmique se trouvent des complexes moléculaires composés de
molécules transmembranaires (intégrines, cadhérines, VCAM, ICAM, etc.) qui représentent un
nombre fini de liens physiques directs entre le cytoplasme et le milieu extracellulaire ; ce sont les
points d’ancrage de la cellule adhérente à son voisinage immédiat, appelés point focaux d’adhérence
ou plaques d’adhésion. En effet, la cellule n’adhère pas de façon continue sur l’ensemble de sa
surface en contact avec la matrice extracellulaire et/ ou les cellules environnantes mais de façon
discrète, s
pécifiquement en ces points focaux d’adhérence.
Le cytoplasme est composé d’un fluide visqueux appelé
cytosol
dans lequel baignent divers
organites, parmi lesquels on retrouve les
mitochondries
, le réticulum endoplasmique, l’appareil de Golgi
ainsi que l
e
cytosquelette
(CSQ). Ce dernier représente une véritable charpente pour la cellule
adhérente et constitue un continuum physique entre les points focaux d’adhérence et le noyau. Le
CSQ se présente sous la forme d’une structure tridimensionnelle complexe, assurant un lien
physique entre le noyau et les récepteurs membranaires, et principalement formée de trois types