Mise en page 1 - Théâtre La passerelle

publicité
C
omme par magie?
Chaque année, comme par magie, nous vous présentons au mois de juin la saison suivante,
c’est comme un rituel entre l’équipe du théâtre et vous, comme un rendez-vous, presque
amoureux, pour les passionnés du spectacle vivant que vous êtes, que nous sommes. Notre
impatience à vous dévoiler nos choix se mêle à votre impatience à les découvrir. Étonnant,
non?!
Les plus grands passionnés dans cette histoire, ce sont d’abord les artistes, ceux qui
s’inscrivent encore dans ce bel idéal de nous faire rêver, de nous émouvoir, de nous faire
grandir, de nous impressionner de leurs talents divers.
Les arts vivants évoluent au gré de nos sociétés. Ils sont le reflet direct des ressentis de nos
vies, des questions qui nous tarabustent au quotidien. Ces belles et salutaires interrogations,
qui nous permettent de rester debout, plus forts, plus critiques et plus actifs face au monde
parfois effrayant et bien souvent incompréhensible. Une sorte de face-à-face avec nousmêmes! Avec la beauté aussi…
L’Art est un indéniable facteur de résistance contre la superficialité ou la perte de repère. Un
stimulus essentiel pour nos cerveaux trop souvent assaillis par de plats divertissements que
l’on nous présente comme la norme.
La culture a un coût certain, mais n’est-elle pas beaucoup plus encore un investissement
pour notre bien-être à tous, une nourriture jubilatoire pour nos esprits?
Comme par magie disais-je? Pas tout à fait!
La création artistique engage un capital humain riche d’hommes et de femmes, qu’ils soient
auteurs, metteurs en scène, comédiens, techniciens aux compétences affûtés, permanents
ou intermittents qui œuvrent pour que l’inattendu opère sur les plateaux des théâtres ou
dans l’espace public. Des partenaires institutionnels s’engagent financièrement et permettent
de maintenir l’activité importante de la scène nationale… comme un service public
fondamental.
Vous, spectateurs de ce théâtre, êtes les meilleurs ambassadeurs d’un art exigeant mais
accessible au plus grand nombre. Votre intérêt sans cesse renouvelé d’une saison à l’autre,
la raison irréfutable de continuer.
Pourtant les inquiétudes sont nombreuses, vous l’avez compris… Alors soyons tous vigilants
pour que les paroles d’artistes ne deviennent pas silence, que les lumières brillent encore,
que le son continue à résonner dans les lieux de culture. Voilà, c’est dit!
Malgré tout, nous vous livrons avec enthousiasme la saison 2014/2015, comme une
nouvelle incitation à la gourmandise artistique.
N’hésitez pas, mélangez les saveurs, le mets n’en sera que plus succulent…
Vous verrez, comme par magie!
Philippe Ariagno
Directeur
1
SOMMAIRE
Édito
LES SPECTACLES
DakhaBrakha
Isaya
Mouvinsitu
Comment ça va sur la Terre ?
Annonciation & Royaume uni
Le Nouveau Ciné-club 1, 2 & 3
Dans les bois & Un
Stéréoptik
Le Songe d’une nuit d’été
L’Insomnante
Sur les traces du ITFO
Quatorze
Cyrano de Bergerac
Par le Boudu
Minifocus
Monofocus
Folk-s
Déshabillez mots 1 & 2
The Elephant In The Room
Les Limbes
Et le diable vint dans mon cœur (Adolescences…)
Platonov
Il se trouve que les oreilles n’ont pas de paupières
Tête haute
Matamore
Ali 74
Curieux de nature : Histoires de vin
Samedi détente
Andromaque…
Bounce !
Curieux de nature : Benjamin Dupé
Roue libre
Curieux de nature : L’Homme cornu
Tous dehors (enfin ) !
L’Usine Badin, les résidences
p.1
p.6
p.8
p.10
p.12
p.14
p.16
p.18
p.20
p.22
p.24
p.26
p.28
p.30
p.32
p.34
p.36
p.38
p.40
p.42
p.44
p.46
p.48
p.50
p.52
p.54
p.56
p.58
p.60
p.62
p.64
p.66
p.68
p.70
p.72
p.74
LA GALERIE DU THÉÂTRE
Avant/Arrière
Mouvinsitu
La Dormeuse – Collection d’images
La Famille
Sur les pas de Vivian Maier
LES INFORMATIONS PRATIQUES
L’école du jeune spectateur, l’action culturelle en milieu scolaire
Le parcours scolaire
Les séances scolaires hors abonnement
Les rendez-vous autour des spectacles et de la Galerie
Le bar L’Entre-sort
Les informations pratiques
Les tarifs hors abonnement
Le Pass Liberté
Les différentes formules d’abonnement
Bus & covoiturage
Trois partenaires culturels
L’équipe du théâtre La passerelle et le Conseil d’Administration
Les partenaires du théâtre La passerelle
Les contacts & lieux
p.78
p.80
p.82
p.84
p.86
p.90, 91
p.92
p.93
p.94
p.96
p.97
p.98
p.99
p.100 à 102
p.103
p.105
p.106
p.107
p.109
3
2 14
1
5
20
5
Nouveaux chants d’ukraine
Mardi 7 octobre
20:30
DakhaBrakha
durée du concert 1h30
tarifgrenat
Marko Halanevych, chant, accordéon, darbuka, didgeridoo, tablas
Iryna Kovalenko, chant, djembé, bukhalo, accordéon, buhay et autres instruments anciens
Nina Garenetska, chant, violoncelle, bukhalo
Olena Tsybulska, chant, percussions diverses, accordéon
D
la presse en parle
akhaBrakha, dont le nom seul (« donner et prendre » en ukrainien ancien) est déjà un voyage, puise au
plus profond des chants polyphoniques traditionnels ukrainiens et les modernise avec maestria. Voix
célestes, mélodies envoûtantes, énergie percutante et rythmes frénétiques sont les ingrédients fétiches de
ce groupe tout droit venu de Kiev.
Vêtus de costumes inspirés des tenues d’Europe de l’Est, à la fois majestueux et légèrement décalés – longue
robe blanche et imposante coiffe noire en laine pour les femmes, habit brodé pour l’homme – ils apparaissent
et s’imposent immédiatement dans toute leur singularité.
Ce quatuor de musiciens-chanteurs collecte des chansons populaires dans les villages de leur pays depuis
plus de 10 ans et invente un folklore d’aujourd’hui, métissé de sons et de rythmes venus d’ailleurs, superposant
des chants aux accents slaves, africains ou asiatiques à des sonorités rap et électro.
Mêlant leurs percussions exotiques – djembé, darbuka, tablas – au violoncelle, à l’accordéon et aux
instruments anciens, ils alternent formidablement la douceur et le chaos, et sont aussi doués pour l’infusion
lente de mélodies lyriques que pour les crescendos puissamment rythmés.
Et puis, soulignons-le, DakhaBrakha est à l’image d’une nouvelle Ukraine, une Ukraine où les femmes font
entendre leurs voix, loin des clichés, une Ukraine qui résiste et s’émancipe du soviétisme et de la tradition, en
trouvant sa propre voie, différente et contemporaine.
Une découverte étonnante, tout simplement DakhaBrakhantesque !
« Prenant appui sur la musique traditionnelle ukrainienne, DakhaBrakha l’a largement ouverte aux rythmes du
monde et à ceux de la modernité : ses quatre interprètes, tous multi-instrumentistes (!), l’accompagnent
d’instruments indiens, arabes, africains, russes ou encore australiens pour livrer un mélange détonnant. Les voix
sont puissantes. Le tout dégage une énergie presque diabolique. Laissez-vous bousculer, laissez-vous emporter.»
les InrOCKUpTIBles
7
folk électrique
durée du concert
1h15
tarif amande
ISAYA
Mardi 14 octobre 20:30 Chabottes
Jeudi 16 octobre 20:30 Chorges
Caroline Jeandon,chant, guitare électrique et électroacoustique, tambour et autoharp
Jessica Jeandon, chant, guitare électrique et électroacoustique, tambour
Emmanuel Reymond, contrebasse
Le théâtre La passerelleest partenaire
desSCÈNES DE BISTROTS du 9 au 19 octobre.
Les artistes de la Région à votre table !
F
olk chamanique aux envolées celtiques, la musique d’Isaya semble planer au-dessus d’une botte de foin
dans un décor de western. Dès la première note de musique, on est frappé par l’intensité des voix et
immédiatement transporté dans l’univers si particulier de leur country moderne. Influencées depuis
l’enfance par la culture américaine (leur nom de scène est inspiré du personnage d’Isaïah Edwards, ami de
Charles Ingalls dans La Petite Maison dans la prairie !), Caroline et Jessica, les sœurs jumelles d’Isaya, ont
éprouvé leurs premiers émois musicaux en écoutant Otis Redding, Janis Joplin, Jimi Hendrix ou la Carter
Family. Leurs chansons – qu’elles composent et écrivent (en anglais, of course !) à quatre mains – racontent
des road trips sauvages et exaltants ou des histoires d’amour rugueuses.
Leurs timbres, parfois légèrement voilés, parfois limpides et cristallins, très maîtrisés, presque magnétiques,
s’entremêlent à la perfection, propulsant l’imaginaire dans des paysages évoquant les plaines sauvages du
Middle West américain.
Des ballades aux élans lyriques accompagnées à l’autoharp, sorte de cithare utilisée dans la région des
Appalaches, aux morceaux plus dynamiques rythmés par le tambour, les jumelles envoûtent avec leurs yeux
masqués de khôl et leurs tenues façon trappeurs. La contrebasse d’Emmanuel Reymond, issu du groupe
Poum Tchak, complète le groupe et apporte densité aux mélodies d’Isaya.
Les Twin Sisters – qui ont assuré les premières parties de M, Toto, UB40, Earth, Wind and Fire… – n’ont pas
fini de nous ensorceler.
Vous pouvez également retrouver Isaya et la Cie No Tunes International dans
les Bistrots de Pays des Hautes-Alpes, pour une soirée « repas + spectacle».
Au menu: saveurs du terroir, découvertes artistiques et convivialité !
ISAYA
Jeudi 9 octobre à 19:30 au Petit Ours à Orcières
(Réservations : 04 92 55 72 18)
Vendredi 17 octobre19:30 à l’Auberge des Écrins de Champoléon
(Réservations : 04 92 51 76 89)
Samedi 18 octobre 19:30 à l’Auberge de la Méouge de Barret-sur-Méouge
(Réservations : 04 92 20 62 95)
NO TUNES INTERNATIONAL « Les gens ne savent plus boire !»
Avec Fabrice Watelet& Bernard Llopis- Mise en scène Doreen Vasseur
Deux garçons de café s’emparent des codes du bistrot et font surgir des récits
en résonance avec les histoires de chacun. Les gens ne savent plus boirenavigue
entre philosophie de comptoir, chorégraphie et cadavres exquis.
Samedi 18 octobre20:30 à l’hôtel de l’Izoard à Cervières
(Réservations : 04 92 21 06 49)
Depuis 2013, les tournées « Scènes de Bistrots », réalisées par la Régie Culturelle Régionale pour le
compte de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, accompagnent la Fédération Nationale des Bistrots
de Pays dans une démarche de diffusion artistique en milieu rural. Le projet entend favoriser la diffusion
d’artistes régionaux, développer l’activité hors saison et impulser une dynamique culturelle dans les
zones rurales avec une programmation artistique de qualité. Cette année, le Théâtre Durance et le
théâtre La passerelle sont partenaires du projet.
9
Vendredi 7 novembre
20:30
U
T
I
S
N
I
V
U
O
M
durée du spectacle1h
tarif grenat
E
Stage « Jeux corporels et réalisation de films »
pour ados et parents (cf. p.94)
Exposition Mouvinsitu
du 14 octobre au 15 novembre (cf. p.80)
lus qu’un acrobate, plus qu’un danseur, Boris Gibé est un faiseur d’illusions. Inverser les points de vue,
jouer avec les perspectives, bouleverser les repères du spectateur pour mieux aller vers un ailleurs à forte
teneur poétique, tel est le crédo de ses créations.
Rien d’étonnant donc à ce que son art croise aujourd’hui celui du cinéma. Depuis quelques années, Boris Gibé
et son fidèle compagnon Florent Hamon poursuivent une idée folle : transposer l’écriture filmique sur un
plateau de théâtre. Oui, mais sans recourir à d’autres attributs que ceux que l’on y trouve naturellement. Pas
question d’user de vidéo ou de caméras. Tout reposera sur les mille et une astuces qu’ils trouveront pour
retranscrire le concept du montage à travers le corps, la lumière et le son.
Après de longues périodes de recherche et la réalisation de plusieurs courts-métrages, les voilà prêts à passer
à l’action et, qui plus est, à décortiquer sous nos yeux la mécanique de leurs rêves. Ensemble, ils donneront
corps aux péripéties de deux individus perdus dans les méandres de la vie. Une fable métaphysique et
burlesque qu’ils construiront « à vue ». Car Boris Gibé et Florent Hamon entendent sortir de la convention pour
nous donner à voir la machinerie de leur spectacle. Montrer les secrets de sa fabrication, dévoiler ses «trucs »
sans rien perdre de sa magie. Une aventure sacrément gonflée, dans laquelle on les suit les yeux fermés.
« Bien heureux
sont ceux
qui rêvent debout
sans marcher
sur leur vie.»
on
am
H
nt
n lore
e
i
F
e R et
s d ibé
e
s
G
o
Ch Boris
s
Le ec
Cie et av
De
Régie Nicolas Gastard et Marinette Jullien - Avec l'aide précieuse de Ben Fury, Pierogiorgio Milano, Céline Zordia, Elsa Dourdet, Florent
Berghal, Gaspard Gilbert, Thomas Cotereau, Hélène Poignon, Nicolas Gastard, Morgan Romagny, Marinette Jullien, Bernard Saderne
Production : Les Choses de Rien - Coproduction : Maison de la Culture d’Amiens ; CNCDC, Châteauvallon ; Espace Jean Legendre, SN,
Compiègne ; TRIDANSE – parcours régional d’accueils en résidence de projets chorégraphiques transdisciplinaires - région PACA : théâtre La
passerelle , SN, Gap et des Alpes du Sud ; Le Citron Jaune – CNAR, Port-Saint-Louis du Rhône ; Le 3 bis F, Aix-en-Provence ; Le Vélo Théâtre,
Apt. - Accueils en résidence : CND, Pantin ; TanzFabrik, Berlin ; SZENE, Salzurg ; SC Cultura promjene, Zagreb ; La Gare, Marigny-le-Cahouet
Aide à la création : ministère de la Culture et la Communication – DICREAM et DRAC Ile de France
11
FANTAISIE MUSICALE
Mardi 18 novembre
19:00
durée du spectacle50’
à voir en famille dès 6 ans
tarif amande
Michèle Buirette, chant, accordéon
Elsa Birgé, chant, acrobatie, contorsion
Linda Edsjö, chant, percussions, vibraphone
Coréalisation JMF
comment
ça va
sur laterre?
C
la presse en parle
«
omment ça va sur la terre ? Ça va, ça va bien. »
Dès le titre, le ton est donné. En mettant en musique des textes de Jean Tardieu, Robert Desnos ou Raymond
Queneau, trois musiciennes-chanteuses font entendre les voix facétieuses des poètes surréalistes qui ont
dénoncé avec humour et légèreté les dommages causés par l’homme à la nature.
Michèle Buirette, accordéoniste et auteur de quelques-unes des chansons, Linda Edsjö, percussionniste et
vibraphoniste, transfuge du conservatoire de Copenhague, et Elsa Birgé, aussi à l’aise en vocalises qu’en
contorsions acrobatiques, nous entraînent dans une promenade bucolique à travers champs et forêts, à la
rencontre des petites bêtes du jardin et des habitants du fond des mers . Elles inventent un paysage sonore
joyeux et coloré, où la polyphonie des voix accompagnées à l’accordéon se mêle au rythme endiablé des percussions. Sur des musiques rock ou un air traditionnel suédois, elles nous entraînent dans une succession de
tableaux habités par la baleine, le zèbre ou le ver de terre, et nous content les ravages du manque d’eau et du
dérèglement climatique.
Avec fraîcheur et vitalité, les trois interprètes questionnent notre rapport à la terre et font surgir, mine de
rien, les réflexions environnementales de notre époque.
« En quelques tableaux mouvants et toniques, jonchés de trouvailles visuelles et musicales et de délicats
arrangements qui permettent de goûter les timbres des instruments, nos trois jardinières sèment une bonne humeur
communicative, un grain de folie et de saines réflexions sur les problèmes environnementaux de notre monde. »
la sCÈne
La compagnie Pavé Volubile est lauréate du prix « Talent Musique jeune public Adami 2014 » pour ce spectacle.
Musique originale de Michèle Buirette et Linda Edsjö - Création lumière Cécile Le Bourdonnec - Collaboration artistique Lulla Chourlin,
chorégraphe, Praline Gay-Para, conteuse
Production : Pavé Volubile - Coréalisation Théâtre Dunois - Avec le soutien de la Commune de Plouguerneau et de Les Bains-Douches Théâtre de Lignières
13
DANSE
Vendredi 21 novembre
20:30
tarif grenat
O
ANNONCIATION
&
rOYaUMe UnI
Chorégraphies Angelin Preljocaj
n est ravi de retrouver cette saison le talent d’Angelin Preljocaj à travers deux
pièces courtes. Une soirée pour mettre en regard une œuvre de jeunesse,
Annonciation (1995), et une création récente, Royaume uni (2012). Deux univers aux
esthétiques fortes, singulières qui nous dévoilent la complexité du chorégraphe et nous
font entrevoir sa capacité à se questionner, à renouveler son art chorégraphique en
fonction du sujet, des interprètes.
De l’Annonciation ou l’histoire de l’Ange Gabriel annonçant à Marie sa mission divine et
son enfantement à venir, Angelin Preljocaj façonne un duo bien loin de l’iconographie
classique : une pièce charnelle, incroyablement humaine qui a la force des étreintes
amoureuses. Entre l’ange noir aux gestes vifs, à la lisière de la violence guerrière,
porté par la musique électroacoustique de Stéphane Roy, et la vierge Marie, tout
en rondeur et légèreté, portée par le Magnificat de Vivaldi, la danse contrastée,
narrative, bouleversante est une des plus belles pages chorégraphiques écrites
par Preljocaj.
Quant à la seconde pièce, elle a été créée pour un quatuor de hip-hopeuses, pour
lesquelles le chorégraphe a écrit spécifiquement en se mettant à l’écoute de leur gestuelle
et de leur énergie particulière pour les entraîner dans son univers et son vocabulaire.
Alliant grâce et majesté, les quatre danseuses s’accordent pour former un
Royaume uni parfaitement synchronisé, aux superbes images épurées et
géométriques.
Deux bijoux délicats portés par de magnifiques danseuses pour une
traversée dans l’œuvre de Preljocaj, qui égrène nos plateaux de
pièces puissantes et oniriques depuis plus de trente ans.
Annonciation :
Distribution en cours - Musique Stéphane Roy (Crystal Music) - Antonio Vivaldi (Magnificat) - Interprétée par l’Ensemble Vocal de Lausanne Orchestre de Chambre de Lausanne- dirigé par Michel Corboz- Costumes Nathalie Sanson- Lumières Jacques Chatelet - Assistant, adjoint
à la direction artistique Youri Van den Bosch - Assistante répétitrice Natalia Naidich - Choréologue Dany Lévêque
Production : Ballet Preljocaj
la presse en parle
durée des spectacles :
Annonciation20’
Royaume uni35’
« Angelin Preljocaj n’est que danse, mouvement des corps, mise en espace des
sentiments et des questions. Le propos est limpide. Il y a chez lui comme une
évidence, portée par la beauté des tableaux, la grâce des danseurs et une technique
irréprochable. »
l’InDÉpenDanT
« Avec Royaume uni, Angelin Preljocaj produit une œuvre construite, intelligente et
esthétiquement superbe. Nous voilà propulsés dans un royaume où s’unissent la
gestuelle parfois esquissée, parfois plus flagrante du hip-hop, et la grâce alliée à la
majesté. C’est simple, efficace et envoûtant. »
la sCÈne
Royaume uni :
Distribution en cours - Musique 79 D - Costumes Nadine Lartigau - Lumières Cécile Giovansili-Vissière - Assistant, adjoint à la direction
artistique Youri Van den Bosch - Assistante répétitrice Natalia Naidich – Choréologue Dany Lévêque
Commande et production : Théâtre de Suresnes Jean Vilar, Cités danse connexions
Coproduction : Les Théâtres de la Ville de Luxembourg
15
Mardi 25 novembre19:00
Le Nouveau Ciné-Club
E
: Ils ne sont pour rien dans mes larmes
Mercredi 26 novembre19:00
Le Nouveau Ciné-Club
: Toutes les femmes sont des aliens
Mercredi 26 novembre 21:00
Le Nouveau Ciné-Club
durée des spectacles40à 50’
tarif amande
Projection des films
Les Parapluies de CherbourgetLes Oiseaux
(cf. p.95)
: Les oiseaux reviennent
Création Collectif ildi ! eldi
Textes Olivia Rosenthal
ue reste-t-il d’un film quand on l’a oublié ? Ou quand on ne l’a pas oublié ? Quelles traces laisse-t-il
dans notre mémoire ?
Le Collectif ildi! eldi s’appuie sur la relation intime - physique, psychique et émotionnelle - qui se crée entre un
film et son spectateur, pour imaginer trois spectacles, liés chacun à une œuvre culte : Les Parapluies de
Cherbourg, la tétralogie d’Alienet Les Oiseaux.
Tous trois ont leur identité propre, leur texte – écrit par Olivia Rosenthal –, leurs résonances, tous trois sont
construits à partir de souvenirs et accompagnés d’extraits de film. Il ne s’agit pas d’analyse, mais bien de
variation sensible ayant pour point commun de soulever des problématiques liées à « la Femme ».
Si Ils ne sont pour rien dans mes larmes est une plongée obsessionnelle de la comédienne dans l’histoire
malheureuse de Geneviève et Guy et interroge le véritable grand amour, Toutes les femmes sont des aliens est
conçu comme la discussion d’un couple autour de Sigourney Weaver, alias Ripley, et de son rapport paradoxal
à la maternité. Quant au 3e opus, Les oiseaux reviennent, encore en gestation, il nous promet une plongée dans
la mécanique irrationnelle de la peur, celle qui n’a ni raison ni loi, à l’image du film d’Hitchcock.
Entre narration et incarnation, le Collectif ildi ! eldi – qui revendique un théâtre fait avec humour, simplicité
et plaisir – tire les fils de nos souvenirs de cinéphiles pour nous concocter trois spectacles jubilatoires alliant
émotions fortes et chefs d’œuvres du 7e art.
Mise en scène et interprétation Sophie Cattani et Antoine Oppenheim - Vidéo Antoine Oppenheim, Colas et Mathias Rifkiss - Lumières
Ludovic Bouaud
Production : ildi !eldi ; Actoral ; le CENTQUATRE ; festival TEMPS D’IMAGES
17
UN
De et avecEzec Le Floc’h
durée des spectacles :
Dans les bois35’
Un30’
à voir en famille dès 8 ans
tarif grenat
la presse en parle
CIRQUE
Vendredi 28, samedi 29 novembre
19:00
« En équilibre sur de petits bouts de bois,
rappant et dérapant sur une langue qui nous
mène des contes enfantins aux cités périphériques, le spectacle est hors norme, fascinant.
Les trois artistes sont des lutins, craquants à
croquer, comme le Petit Chaperon rouge. »
lIBÉraTIOn
« UN !Un titre choc. Façon pour le circassien
Ezec Le Flocʼh de nous mettre un point sur le
i? Oui, le bilboquet appartient bel et bien aux
arts de la jongle. Et le doute ne sera plus
permis après avoir assisté à ce dialogue entre
l’artiste et ses sphères de bois virevoltantes.
Du piccolo au modèle XL, Ezec Le Flocʼh
apprivoise le bilboquet - ô combien rebelle avec fantaisie et subtilité. »
l’UnIOn
DANS LES BOIS
Cie Lonely Circus
f
« aire cirque de tout bois », telle pourrait être la devise des artistes réunis à l’occasion de cette soirée.
C’est en évoluant sur des tasseaux de sapin que le fildefériste Sébastien Le Guen campe l’un des plus célèbres
héros de Charles Perrault. Un Petit Chaperon rouge en survêtement vermillon, dont le chemin s’avère
parsemé de bûches et d’embûches. Et comme dans toute forêt, le loup guette... Ici, il a la langue bien pendue et
le verbe philosophe puisqu’il s’agit du slameur Dgiz. Avec les notes de sa contrebasse, rejointes par les nappes
sonores du compositeur Jérôme Hoffmann, il influe sur le parcours de l’équilibriste, dans un accord sensible
entre geste, son et mots en actions. Le Petit Chaperon rouge saura-il déjouer les pièges et poursuivre sa
route? Vous le découvrirez à l’issue de cette déambulation onirique en forme de quête initiatique…
Dans les bois
Conception Sébastien Le Guen (commande de la SACD et du Festival d’Avignon dans le cadre des Sujets à Vif 2013)
Slam et contrebasse Dgiz - Déséquilibres sonores Jérôme Hoffmann - Équilibre sur objets Sébastien Le Guen - Régie Vivien Sabot
Coproduction : SACD et festival d’Avignon - Accueil en résidence : Verrerie d’Ales, pôle national du cirque Languedoc-Roussillon
C’est aussi à partir d’un objet de bois qu’Ezec Le Floc’h construit son spectacle. Un solo ou plutôt un duo, qui
le met en scène avec un bilboquet, ce jeu d’adresse auquel nous nous sommes tous essayés et que le jongleur
maîtrise avec une dextérité peu commune. Jusqu’à ce que son jouet se rebelle, comme s’il prenait vie.
Débute alors, pour le manipulateur, un drolatique casse-tête à lui faire perdre la boule. Avec Un, Ezec Le
Floc’h offre au bilboquet une dimension poétique insoupçonnée et l’impose comme un partenaire de jeu à
part entière. Prouvant lui aussi, qu’avec une étincelle de génie, on peut définitivement faire cirque de tout
bois.
Un
Gestion et production : Asso ARCAD
19
CONCERT DESSINÉ
Lundi 1er,mardi 2, mercredi 3décembre
19:00
durée du spectacle1h
à voir en famille dès 8 ans
sTÉrÉOpTIK
D
tarif grenat
eux artistes touche-à-tout, Romain Bermond et JeanBaptiste Maillet, font exploser les frontières entre arts plastiques,
musique et vidéo. Ils fabriquent en direct un univers insolite et drôle
où les dessins du premier, projetés sur écran géant, se mêlent aux
ambiances sonores imaginées en live par le second, à la fois hommeorchestre et bruiteur.
À l’aide d’une palette de matériaux et d’objets éclectiques – crayon
noir, feutre, pastel, sable, eau, papier découpé, figurines et jouets –
le dessinateur multiplie les techniques et les esthétiques créant une
œuvre polymorphe, composée d’esquisses au fusain, de dessins de
sable, de découpages divers et de manipulations d’objets. Tableaux
et histoires se succèdent comme autant de séquences d’un film
muet : une chanteuse de jazz enlevée par un extraterrestre, des
super héros sortant tout droit de comics des années 50, un couple
regardant la mer…, tous partent à la découverte de mondes
imaginaires, paysages maritimes, grande mégalopole ou espaces
intergalactiques… Des contrées poétiques où le feu est fait d’eau, la
lumière de noir, et le bruit de silence…
La musique rythme cette traversée : entre jazz, hip-hop, claviers et
batterie, le musicien croque les ambiances et nous tient en haleine.
Chaque séquence de ce dessin animé musical se fabrique sous
nos yeux nous obligeant à les écarquiller pour ne rien rater de ce qui
se trame sur l’écran ou du ballet à quatre mains façonnant cet
étrange objet scénique.
Bourré de trouvailles, de bidouilles et d’humour, Stéréoptik est un
spectacle qui nous replonge avec délice dans nos rêves d’enfants.
la presse en parle
De et par Jean-Baptiste Mailletet Romain Bermond
« À ceux qui croient encore que la
manipulation d’objets est un art
enfantin enfermé dans un castelet, il
est temps d’aller faire un tour du côté
d’une performance à la fois fragile et
spectaculaire, entre batterie multiinstrumentale et table à dessin. Pop et
poétique. »
eVene.Fr
Production : Stéréoptik - Avec le soutien de l’Hectare, scène régionale de Vendôme et de l’Echalier / La Grange de Saint Agil
21
THÉÂTRE
Mardi 9 décembre
20:30
Cie L’Individu
D’après William Shakespeare
Adaptation, écriture, mise en scène
Charles-Éric Petit
durée du spectacle 1h45
tarif grenat
LESONGE
D’UNENUIT
D’
É
TÉ
P
La Caisse d'épargneest partenaire de cette soirée.
Avec Arnaud Aldigé, Thomas Cérisola, Guillaume Clausse, Charlotte Daquet, Laurence Garel, Franck Gazal, Martin Kamoun, Yann Loric
Assistanat mise en scène Arnaud Aldigé- Lumière Yann Loric- Régie plateau Abdelkarim Douima
Production : Cie L’Individu (Association avec Le Fruit de la discorde)
Coproduction : Cie Chatôt-Vouyoucas ; Théâtre Gyptis, Marseille ; La compagnie Parnas - Avec le soutien du Théâtre du Gymnase dans le
cadre des Plateaux Libres
La compagnie L’Individu reçoit le soutien de la DRAC PACA, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, du conseil général des Bouches-duRhône et de la Ville de Marseille.
la presse en parle
lus encore que l’amour, Le Songe d’une nuit d’été célèbre le
théâtre et son extraordinaire faculté à libérer nos imaginaires.
Du moins est-ce l’avis de Charles-Éric Petit. Et c’est parce
qu’il aime profondément cette œuvre de Shakespeare que
le jeune auteur et metteur en scène parvient à la bousculer
sans la trahir. De la pièce la plus extravagante du grand
William, il tire un drolatique manifeste pour un spectacle
résolument vivant. Une réécriture plus qu’une adaptation,
qui transpose l’action au sein d’une fantastique forêt de
sens : le plateau d’un théâtre, sur lequel règne en maître
des illusions, Obéron, le souverain des elfes.
Usant doublement de la mise en abyme, de l’idée de «théâtre
dans le théâtre » chère à Shakespeare, les acteurs tiennent
ici leur propre rôle et celui des personnages qu’ils sont
censés incarner. Un jeu de poupées russes qui multiplie,
joyeusement, les points de vue sur cette histoire d’individus
dont le cœur refuse de céder à la raison. On s’amuse franchement de ces glissements entre texte d’origine et bribes
d’autofiction qui permettent de l’entendre dans toute sa
contemporanéité. Tout Shakespeare est là : la tragédie et la
comédie, la farce et la parodie, désacralisées, passées au
filtre d’une fantaisie effrénée.
« Nous sommes de l’étoffe dont sont faits les rêves », écrivait
Shakespeare. Charles-Éric Petit le prend au pied de la lettre.
Lui qui rêve d’un théâtre à l’écoute du vivant, comme « un
cristal qui refuserait de se cristalliser », trouve dans Le Songe
l’accord parfait de sa pensée.
« Tout y est. Et l’adaptation, où plutôt la réécriture, du Songe
d’une nuit d’été par Charles-Éric Petit apparaît dans toute
son évidence, joyeusement nourrie par ses singularités. En
concentrant le propos sur les histoires de couple, il nous
emmène notamment au cœur de la relation volcanique entre
Titania et Obéron d’une façon sauvagement moderne, en
libérant la parole amoureuse. » la prOVenCe
23
RÊVERIE ONIRIQUE & SOMMEIL SUSPENDU
Jeudi 11, vendredi 12, samedi 13 décembre
19:00
durée du spectacle50’
tarif grenat
E
L’INSOMNANTE
« Ne pas dormir c’est s’interroger.
Si on savait comment répondre, on dormirait.»
Kafka
exposition La Dormeuse – Collection d’images
du 25 novembre au 31 janvier
(cf. p.82)
De et avec Claire Ruffin
U
tiliser son insomnie chronique comme matériau pour un spectacle qui
mêle danse et théâtre d’images, voilà l’idée réjouissante de Claire Ruffin
qui décline, avec L’Insomnante, des variations autour de l’impossibilté de
s’endormir.
Sur scène, un lit recouvert d’un édredon immaculé, un plafond d’oreillers suspendus et une lumière très blanche servent de décor aux personnages… Les
yeux grand ouverts, une jeune femme se débat avec son absence de sommeil.
Elle allume, éteint, allume, éteint encore. Le lit, normalement cocon douillet,
devient le lieu de tous les dangers. Il l’emprisonne dans ses barreaux, l’aspire,
penche dangereusement, avance, titube et s'écroule… Le tas d'oreillers se
déplace. En émergent une bouche, des mains, un violoncelle. Et le plafond
n’est pas en reste. Tour à tour ciel cotonneux ou cellule capitonnée, il dissimule
le marchand de sable qui use de ses artifices pour essayer d’endormir la demoiselle. Enfin, telle la figurine d’une boîte à musique tourbillonnante, une
chanteuse musicienne complète le trio et égrène des notes qui semblent
sortir de l’esprit de la jeune femme.
Un spectacle visuel et sonore pour éprouver les sensations ouatées d’un
rêve éveillé. Une rêverie étonnante et mouvementée, dans laquelle se reconnaîtront tous les insomniaques et qui réjouira les bienheureux au sommeil
profond !
Composition musicale et jeu Catherine Exbrayat - Scénographie, aide à l’écriture et manipulation
Camille Boitel - Création lumière Claire Childéric - Régie lumière et photographies Vincent
Beaume- Régie générale et régie plateau Manon Trompowsky- Aide à la construction Thomas De
Broissia, Marion Lefèbvre, Céline Perrigon.
Production : L’insomnante / si par hasard - Aide à la création : Ville de Marseille ; ministère de la
Culture - DRAC PACA ; Région PACA - Soutiens et accueil en résidence: Théâtre Romain Rolland,
Villejuif ; Espace Périphérique (Ville de Paris - Parc de la Villette) ; Vélo Théâtre, Apt ; la Gare Franche,
Marseille ; Théâtre de Fontblanche, Vitrolles ; Théâtre La passerelle, scène nationale de Gap et des
Alpes du Sud ; La Page d’aventure, Arles-sur-Tech ; le Théâtre de Cuisine ; La Minoterie, Marseille ;
Anis Gras, le lieu de l’autre, Arcueil
25
THÉÂTRE D’OBJETS
Mardi 16 décembre
20:30
durée du spectacle1h
à voir en famille dès 8 ans
Cie Turak Théâtre
Auteur, metteur en scène, scénographe Michel Laubu
Avec la complicité d’Emili Hufnagel
« Orchestre en luth ! »
tarif grenat
SUR LES TRACES
DU ITFO*
a
* IMPORT’NAWOUAK
TURAKIAN FOLKLORIK ORKE’STARS
Avec Michel Laubu, Marie-Pierre Pirson, Caroline Cybula, Emili Hufnagel
Musiciens live Laurent Vichard (bouzouki, clarinette basse, clavier), Frédéric
Roudet (cuivres) - Musique Laurent Vichard - Guitare pré-enregistrée Rodolphe
Burger - Trombones pré-enregistré Loïc Bachevillier - Lumière Timothy Marozzi
Son Hélène Kieffer - Construction décors et personnages Charly Frénéa,
Géraldine Bonneton, Joseph Paillard,Emmeline Beaussier- Regards extérieurs et
précieux Olivia Burton, Philippe Cancel, Vincent Roca
Production : Turak Théâtre – Coproduction : Le Bateau Feu, scène nationale,
Dunkerque ; Les Subsistances, Lyon ; Le Carreau, scène nationale, Forbach ; La
Comédie de Saint-Etienne, CDN ; Théâtre Anne de Bretagne, Vannes ; théâtre La
passerelle, scène nationale, de Gap et des Alpes du Sud ; Théâtre Renoir, Cran
Gevrier Avec le soutien de l’Espace Paul Jargot, Crolles
Ce texte a reçu l’aide à la création du Centre National du Théâtre.
la presse en parle
près Nouvelles et Courtes Pierres etDeux Pierres, le Turak et son univers de bricole poétique reviennent à
Gap, sur le grand plateau cette fois ! Délaissant les personnages miniatures pour des marionnettes à taille
humaine, Michel Laubu et ses compères nous content l’histoire, tragico-humoristique, d’un orchestre
fantôme...
Sur les traces du ITFO* (Import’nawouak Turakian Folklorik Orke’stars) débute dans un drôle de capharnaüm :
pupitres, partitions, instruments abandonnés aux quatre vents se mêlent à des pancartes aux messages de
protestation («Orchestre en luth », « L’avenir, c’est deux mains »…). En effet, pour de fausses bonnes raisons économiques, les musiciens de l’Orchestre National de Turakie viennent d’apprendre leur licenciement. Et si leurs
premiers réflexes se révèlent des moins nobles – repli sur soi, suspicion et tentation de tirer la couverture à soi
– ils vont peu à peu laisser place à la solidarité et l’entraide. Ensemble, ils vont dépasser l’épreuve pour retrouver
leur splendeur d’antan devenue plus électrique avec l’arrivée d’une nouvelle guitare !
Tableau après tableau, Michel Laubu et ses complices créent un étonnant jeu de piste fait d’assemblages
sonores, de trouvailles visuelles et de personnages drôles et touchants. Quant à la musique de cet improbable
ensemble, elle résonne en live au son des cuivres, des cordes et d’une ribambelle d’instruments traficotés pour
nous interpréter moult variations du Beau Dahu bleu, morceau qui a fait l’immense renommée du ITFO.
Une histoire qui s’adresse à tous où l’humour côtoie joyeusement le propos social et où la poésie l’emporte sur
la crise économique.
« Le Turak Théâtre ne cesse de
renouveler son travail autour de
marionnettes et d’objets inventifs
et poétiques. Leur dernière
création, Sur les traces du
ITFO, est un enchantement. »
l’HUManITÉ
27
THÉÂTRE
Jeudi 18 décembre
20:30
durée du spectacle1h40
tarif grenat
Conférence lecture(cf. p.94)
Stage de théâtre (cf. p.95)
E
Z
R
O
QUAT
relatant
e
é
t
n
e
ie docum récédèrent
Coméd
urs qui p
ale
les 38 jo Guerre mondi
ière
la Prem
Texte Vincent Fouquet
Mise en scène Sébastien Valignat
s
« – Comment en est-on arrivé là ?
– Si je savais ! »
Conversation entre le Comte von Bülow, ancien chef du gouvernement allemand
et Bethmann-Hollweg, chancelier, août 1914, quelques jours après l’entrée en guerre
i la Première Guerre mondiale renvoie immanquablement aux tranchées ou à la bataille de Verdun,
Sébastien Valignat et la compagnie Cassandre proposent de l’aborder rigoureusement (mais avec humour !)
sous un angle peu habituel : que s’est-il passé pendant les 38 jours qui ont précédé la déclaration de la guerre ou
comment en est-on arrrivé là ?
En s’appuyant sur des historiens spécialistes de cette époque, l’équipe de Quatorze relate l’enchainement
vertigineux des faits (cette soi-disant fatalité) pour interroger la question de la responsabilité politique. Le
propos est de comprendre pourquoi, prisonniers de leurs logiques, ils n’ont pas su prévoir les conséquences de
leurs actes. Avec derrière tout cela, l’idée de s’armer suffisamment en pensée pour qu’une tragédie similaire ne
se reproduise pas.
Sur scène, et dans une esthétique résolument contemporaine, six comédiens interprètent tour à tour
ambassadeurs, ministres, monarques, héros, « va-t-en-guerre », « bientôt morts », poltrons, vaillants, de toutes
les nationalités impliquées dans le conflit, Belges, Sénégalais, Français, Allemands, Serbes, Russes… bref des
humains dans toute leur complexité.
Quant à la langue de Quatorze, volontairement décalée, elle nous entraîne dans une œuvre qui préfère le rire au
réalisme, parce que, comme le dit Sébastien Valignat, «la guerre est une chose définitivement trop grave pour qu’on
en parle sérieusement ».
Une comédie certifiée sans tranchée ni poilu pour mieux comprendre les enjeux de notre monde et les crises
diplomatiques qui agitent la scène internationale aujourd’hui.
Avec Vincent Fouquet, Matthieu Grenier, Tommy Luminet, Guillaume Motte, Charlotte Ramond, Alice Robert– Assistante à la mise en scène
Marijke Bedleem - Scénographie Amandine Fonfrède - Création lumière Lucas Delachaux – Création son Josef Bilek – Costumes Clara
Ognibene
Coproduction : Théâtre La passerelle, scène nationale de Gap et des Alpes du sud ; Théâtre Théo Argence, Saint-Priest ; Théâtre La Mouche,
Saint-Genis Laval ; Théâtre Jean Vilar, Bourgoin Jallieu
Avec le soutien du Groupe des 20 Rhône-Alpes.
Ce projet est soutenu par la DRAC et la Région Rhône-Alpes (Projet : Mémoires du XXe siècle).
29
THÉÂTRE
Vendredi 9, samedi 10 janvier
20:30
CYRANO
DEBERGERAC
durée du spectacle2h20
D’Edmond Rostand
Mise en scène
Georges Lavaudant
tarif pourpre
Ce spectacle est proposé
en audiodescription
le samedi 10 janvier à 20:30.
Réalisation : Accès culture
la presse en parle
ymne au panache et à la liberté, Cyrano de Bergerac est l’une des plus
belles histoires d’amour du théâtre français. Pour incarner ce rôle hors norme,
superlativement drôle, incomparablement brave, toujours en représentation,
il fallait un comédien de la trempe d’un Patrick Pineau. Compagnon de route
de Georges Lavaudant depuis 25 ans, il fait partie de ces acteurs puissants,
très physiques qui incarnent aussi bien la flamboyance, l’excès que la générosité
et la tristesse rentrée, cachant les larmes sous la bravache.
Tout le monde connaît l’histoire du Gascon, poète au nez proéminent, secrètement amoureux de sa cousine Roxane, elle-même éprise du beau Christian.
Prêtant sa plume et ses ardeurs au jeune homme afin qu’il suscite la flamme
de la belle, Cyrano forme avec Christian un monstre romantique, l’un incarnant
l’esprit, l’autre la beauté physique. Cyrano vit sa passion par procuration, sans
avouer ses sentiments, jusqu’à cette poignante scène finale où, aux portes de
la mort, il se met à nu avec une infinie douceur. « À la fin de l’envoi, je touche. »
En resserrant l’intrigue, Georges Lavaudant a choisi de favoriser la tragédie
intime et le drame amoureux. Ainsi, bien que tout y soit – le nez, le balcon, les
capes et les épées – la mise en scène se concentre sur les personnages, leurs
doutes, leurs états d’âme, leurs faiblesses.
Du grand et beau théâtre porté magnifiquement par une troupe de dix-sept
comédiens au sommet de leur art. Deux heures et demie qui passent comme
un rendez-vous sous un balcon…
« Ni grosses machines, ni cavalcades, Cyrano selon Lavaudant
est tout à la fois une tragédie et une comédie intimes ; une
histoire d’amour à laquelle les autres protagonistes procurent
finesse, précision, étrangeté. Toute la troupe ayant pour souci
de ne pas laisser seul le héros. Du panache, Patrick Pineau en
a jusqu’au bout, poussant l’élégance jusqu’à s’éteindre en
douceur et en murmure. » lIBÉraTIOn
Les agents généraux Axa Assurances sont partenaires de la soirée du mardi.
Avec Patrick Pineau, Marie Kauffmann, Frédéric Borie, Gilles Arbona, François Caron, Olivier Cruveiller, Laurent Manzoni, Astrid Bas/ Muriel
Solvay, Bernard Vergne, Emmanuelle Reymond, Pierre Yvon, Stéphane Czopek, Alexandre Zeff, Loïc-Emmanuel Deneuvy, Julien Testard,
Maxime Dambrin, Marina Boudra - Dramaturgie Daniel Loayza - Décor et costumes Jean-Pierre Vergier - Assistante costumes Géraldine
Ingremeau- Son Jean-Louis Imbert- Lumières Georges Lavaudant - Vidéo Mathias Szlamowicz- Maître d’armes François Rostain- Maquillages
et effets spéciaux Sylvie Cailler- Perruques Jocelyne Milazzo- Assistante à la mise en scène Fani Carenco- Construction des décors et réalisation
des costumes Ateliers de la MC93, Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis
Coproduction : LG Théâtre ; MC 93 ; Les Nuits de Fourvière ; Les Gémeaux, scène nationale de Sceaux - Avec la participation artistiquedu JTN
et de la Maison Louis Jouvet-ENSAD
31
GRAND MÉCHANT CLOWN
Mardi 13, mercredi 14, jeudi 15 janvier
19:00
durée du spectacle 1h
à voir en famille dès 12 ans
tarif grenat
D
la presse en parle
u Cirque Plume au Cirque Trottola, Bonaventure
Gacon a participé à quelques-unes des plus belles aventures
du nouveau cirque français. Avec Par le Boudu, il arpente les
scènes de l’hexagone depuis près de 15 ans et connaît un
succès partout renouvelé. Clown à l’état sauvage – barbe
hirsute, manteau en guenille, nez rouge et vieux croquenots
– cet Auguste un peu défraîchi se transforme parfois en
grand méchant loup qui croque les petites filles pour tromper
l’ennui et la faim. Mais au fond, c’est surtout la solitude qui
le ronge. Retranché dans sa grotte, il soliloque – car il est
bavard le loustic – et nous raconte ses rêves, ses envies, ses
cauchemars et ses petites angoisses. Il a un peu mal au
cœur, trop bu… sans doute le foie, les petites bières ou
peut-être le cœur lui-même, son pauvre cœur d’ogre… ou
bien cette satanée rouille qui agit inexorablement sur les
poêles et le reste…
Clochard céleste nonchalant et désespéré, il reste avant
tout un clown. Gaffeur, il n’en est pas à une bourde près.
Grossier, il n’en rate pas une. Acrobate des bas-fonds, il
multiplie les gadins quand il tente de déclamer son poème
en patin à roulettes. Mais toujours prompt à bondir, le
gaillard enchaîne pirouettes et chutes spectaculaires. Provoquant les rires par son humour féroce, il promène le
public sur le fil du rasoir avec intelligence.
Un clown pour les grands, à la poésie brute, qui crie sa
colère pour assouvir une infinie soif d’amour et de douceur.
« Le clown campé par Bonaventure Gacon est seul, triste, ivre,
sale et méchant. Ce bonhomme n’a pourtant rien d’un ogre
effrayant et sanguinaire. Les bons sentiments l’assaillent
autant que la faim. Pour son premier solo, Bonaventure
Gacon fait preuve d’une exceptionnelle maturité. Aussi bon
comédien qu’acrobate, aussi juste que généreux à provoquer
les rires. Son Boudu a déjà sa place auprès des grands clowns
de l’histoire du cirque. » l’eXpress
PAR
LE
BOUDU
De et par Bonaventure Gacon
Production : La Toupie, Cirque Trottola - Remerciements à
Catherine Germain ; François Cervantès ; Titoune ;
Nicautain ; Le Prato ; Les Saltimbanques ; Le Colibri et tous
les théâtres qui ont accueilli la pièce
33
CONCERT POUR BAMBINS
Mardi 20 janvier19:00
Mercredi 21 janvier17:00
durée du concert 45’
à voir en famille dès 5 ans
tarif amande
Freddy Boisliveau, cordes raides
Vincent Petit, basses et cuivres
Yann Servoz, du toy piano à la Nintendo
Mathieu Ogier, gramophones
Mise en scène Jérôme Bouvet – Son Pierre-Yves
Beluze - Graphisme Fred Fivaz – Création des
luminaires Laurent Cadilhac
Production : 1 montreur d’ours - Coproduction : Le
Channel, scène nationale de Calais ; Château Rouge,
Annemasse ; Wintervuur Antwerpen Open, Belgique;
Les Tombées de la nuit, Rennes - Avec le soutiende la
Région Rhône-Alpes
L
espetitesoreillesvontêtregâtées!
Nos spectateurs en herbe sont invités
à assister à un concert qui ne les prend
pas pour des bébés.
Dans une boîte à musique géante,
quatre musiciens adressent aux bambins un clin d’œil musical malicieux et
les font pénétrer dans leur univers
très particulier, joyeux mélange issu
du cirque, des arts de la rue et des baraques de foire.
Ces bricoleurs de génie ont inventé
un instrumentarium à hauteur d’enfants, constitué de jouets, consoles
électroniques et instruments oubliés,
pour concocter un show visuel et musical décoiffant.
Toutes sortes de sonorités s’en échappent par bouffées : craquements d’un
gramophone jouant de vieux vinyles,
messages diffusés par un poste de
radio venu du fond des âges, « pinpon » de camion de pompiers et
« pouet-pouet » de canard en plastique
auxquels s’ajoutent guitare, toy piano,
tuba, guimbarde et percussions en
tout genre. Un monde sonore familier
aux enfants, mais si subtil et inventif,
qu’il séduira immédiatement tout être
doté de pavillons. En tout cas, l’effet
est garanti sur les plus jeunes qui, rapidement embarqués par l’ambiance,
remuent, dansent et tapent dans les
mains.
Un voyage musical très festif qui risque
de donner envie de prolonger le plaisir
à la maison en récupérant tout ce qui
traîne pour le faire sonner, bruisser,
froufrouter, tinter, hurler, bourdonner… ou tout autre son possible !
35
ÉLECTRO-BLUES FORAIN
Vendredi 23 janvier 20:30
au CMCl, Gap
En coréalisation avec le CMCL
Samedi 24 janvier 20:30
au Cinéma les Variétés, Veynes
En coréalisation avec le Fourmidiable
MONOFOCUS
durée du concert 1h30
tarif amande
V
la presse en parle
enir écouter Monofocus, c’est pousser la porte d’un cabaret de
curiosités, où l’oreille n’est pas au bout de ses surprises. One-man-band à
trois têtes, montreur d'ours sonores, ce drôle d’ovni musical ne se laisse
pas facilement tirer le portrait. Peut-être parce que sa musique est
ouverte aux quatre vents et donc traversée d’influences multiples et
variées. Un éclectisme pleinement assumé pour des concerts qui se
veulent, selon leurs auteurs, « à échappement libre ». L’esprit de Tom
Waits y règne autant que celui de Kraftwerk, et l’union entre le blues et
l’électro s’y scelle de la plus heureuse des façons. Et non contents d’opérer
la fusion entre des registres a priori distincts, ces trois drôles de marieurs
revendiquent également le fait de le faire dans un esprit forain. Guitare,
banjo, claviers, samplers et tuba convolent ainsi en justes noces dans la
joie et la bonne humeur. Issus des entresorts de la compagnie de rue 2
Rien Merci, les musiciens de Monofocus ont le piston rageur, la corde
rêche, la batterie frondeuse, mais aussi le verbe gouailleur. En alchimistes
des genres, ils creusent un sillon vocal qui fait bon usage des héritages et
les consacre bonimenteurs d’un style nouveau.
Alors tendez vos pavillons, ouvrez grands vos cornets et laissez-vous
charmer par cet univers aux accents inusités.
« Première chanson et immersion totale et abrupte dans un monde métissé,
allant piocher dans des éléments qu’on aurait pu croire aux antipodes les uns
des autres, plongeant l’auditeur dans un environnement sonore totalement
inédit. Guitares bluesy, samples tout droits sortis de la culture folk, instruments forains, boucles électroniques, chants saturés et paroles en patois
franco-italien pour un mélange explosant toutes les étiquettes actuelles. Un
univers repoussant ses limites à chaque chanson. »
raDIO GresIVaUDan
Freddy Boisliveau, guitare, banjo, grosse caisse, voix
Vincent Petit, tuba, basse, petit clavier, euphonium, trombone, voix
Yann Servoz, orgue, accordéon, machines électroniques, caisse claire au pied, toy piano, voix
Son Pierre-Yves Beluze - Collaboration artistique 2 Rien Merci
Production : 1 montreur d’ours
37
DANSE, TRANSE & MARATHON
Mardi 27 janvier
20:30
durée du spectacle 1h30 environ
tarif grenat
C’
Chorégraphie Alessandro Sciarroni
la presse en parle
est à la fascinante expérience d’un marathon de danse que nous
convie Alessandro Sciarroni. Un spectacle qui, en toute cohérence, ne
prendra fin qu’avec l’épuisement des interprètes ou du public !
Dans Folk-s, le chorégraphe italien et cinq de ses compagnons
bousculent les traditions et se lancent à corps perdu dans le
Schuhplattler. Une danse folklorique bavaro-tyrolienne,
dont le nom (« battre la chaussure ») vient du
fait qu’elle consiste à frapper ses souliers et
ses cuisses avec la paume de ses mains.
Mais attention, sur le plateau, n’attendez
ni bretelles, ni culottes de peau, tout
juste un chapeau de feutre vissé sur
l’une des têtes virevoltantes. Car c’est
au présent qu’Alessandro Sciarroni a
décidé d’éprouver cet art ancestral.
En silence puis en musique, les performeurs apprivoisent petit à petit la chorégraphie, ses pas et ses sauts répétés à
l’infini. Séquence après séquence, le répertoire de leurs gestes s’élargit, la danse gagne
en complexité, dans une dynamique qui semble
pousser chacun au-delà de ses limites physiques.
Enjouantavecsescodestoutenpréservantsastructure
originelle, Alessandro Sciarroni entraine le Schuhplattler
vers un imaginaire différent. Sous son impulsion, la
dansetraditionnellesemueenrituelsocialcontemporain,
interrogeant la relation entre le flux collectif et le corps
individuel. Comme un appel à poursuivre, vaille que
vaille, la grande ronde du «danser-ensemble ». Pour
aujourd’hui et pour demain.
Will you still love me tomorrow ?
« Hybrider une danse traditionnelle bavaroise
avec un marathon, ça donne quoi ? Un
spectacle étonnant chorégraphié par
Alessandro Sciarroni. Ce qui était à l’origine
une parade de séduction, devient ici un
moteur de transe douce qui emporte les
danseurs dans une ronde hypnotique. »
TÉlÉraMa sOrTIr
Chorégraphie et dramaturgie Alessandro Sciarroni –
Interprètes Marco D’Agostin, Pablo Esbert Lilienfeld,
Francesca Foscarini, Matteo Ramponi, Francesco
Vecchi, Alessandro Sciarroni – Musique, son Pablo
Esbert Lilienfeld– Vidéo et images Matteo Maffesanti–
Lumières Rocco Giansante – Costumes Ettore
Lombardi
Production : Teatro Stabile delle Marche - En
collaboration avec Corpoceleste C.C.00# - Soutiens :
Inteatro, Amat-Civitanova Danza per Civitanova Casa
della Danza, Centrale Fies, ChoreoRoam Europe :
Centro per la Scena Contemporanea - Comune di
Bassano del Grappa, The Place/London, Dansateliers,
Rotterdam, Dance Week Festival, Zagreb, Certamen
Coreográfico de Madrid
39
HUMOUR
Vendredi 30 janvier : Déshabillez mots 1
20:30
Samedi 31 janvier : Déshabillez mots 2
20:30
durée des spectacles 1h20
tarif grenat
À
DÉS
HA
BIL
LEZ
s
T
O
M
ne
Flor Lurien é
t
e
ix
a
h
C
éonore
a Tom
De et avec L Mise en scène Marin
la presse en parle
l’origine, Déshabillez mots est un rendez-vous gourmand et addictif qui a réveillé les auditeurs de
France Inter de 2008 à 2010 les samedis et dimanches matin d’été. Trois minutes : c’était le temps dont
disposaient Flor Lurienne et Léonore Chaix pour déshabiller les mots et déculotter les idées reçues sur le
langage.
Dans un studio d’enregistrement, une journaliste interviewe un mot du dictionnaire qui se livre alors sans
concession, s’explique, se défend, plaide sa cause, et dévoile sa face cachée.
Ainsi vont se succéder au micro la Pusillanimité si difficile à prononcer, la Légèreté à ne pas confondre avec la
Futilité, l’Ennuyant et l’Ennuyeux, l’Attention et l’Intention. Quant à la ponctuation, elle n’est pas en reste
avec l’intrusion musclée du Slash qui a évincé la Barre de fraction ou la déprime existentielle du Point-virgule,
«enfant de deux monstres sacrés de la ponctuation »…
De la radio à la scène, il n’y a qu’un pas que les deux comédiennes ont sauté allègrement, transposant leurs
mots au plateau. Sexy en diable, elles interprètent avec une diction parfaite les textes qu’elles se sont taillés
elles-mêmes comme des costumes sur mesure.
Dans cette joute verbale totalement jubilatoire, Léonore Chaix et Flor Lurienne concoctent un festin lexical
inattendu où chacun pourra « goûter » la langue française autrement. Les mots prennent leur revanche et
remettent les points sur les i !
L’immense succès de Déshabillez mots a conduit les deux comédiennes à créer un deuxième opus. Cette programmation se décline donc en deux soirées. N’hésitez pas à doubler votre plaisir…
« Le plateau de Déshabillez motsest tantôt un ring, tantôt une mise à nu de vocables en mal de reconnaissance et
d’explication. Interviewés sans concession, les mots deviennent des personnages qui se défendent, s’amusent et se
confient. Il faut voir la Politesse en faire des tonnes, la Perfection appeler le standard pour se moquer de l’Exigence qui
n’est jamais en paix. Fines mouches, Léonore Chaix et Flor Lurienne sont aussi de fines bouches qui rendent les mots
délectables, les habillant d’élégance et de drôlerie. »
le MOnDe
Scénographie et lumière Nicolas Simonin– Son Bertrand
Pelloquin - Costumes Camille Vallat - Collaboration
chorégraphique Gilles Nicolas
Production : 20h40 Productions ; Staccato ; centre
national de la Chanson, des Variétés et du Jazz
41
CIRQUE, COMÉDIE & BOUTONS DE MANCHETTES
Mardi 3 février
20:30
THE ELEPHANT IN THE ROOM
durée du spectacle 1h15
à voir en famille dès 6 ans
tarif grenat
Cirque Le Roux
L
e Cirque Le Roux est l’union de quatre artistes passionnés
et talentueux, formés à Montréal et Bruxelles. Ensemble ils
ont tourné avec les 7 Doigts de la main, joué dans des cabarets allemands, reçu une médaille au Festival mondial du cirque de demain et
gagné un Tony Award à Broadway… Ce qui a fini par leur donner envie de se
lancer seuls en piste !
Le résultat est un spectacle de cirque à la croisée du théâtre burlesque, du
music-hallaméricain et du cinéma des années 30.
Dans son château somptueux, Miss Betty se met à l'écart de ses convives
dans un salon boudoir. Pour différentes raisons, trois hommes – Mister
Chance, John Barick et le Jeune Bouchon – s’y rendront également,
entamant une drôle de danse, où se mêlent rires, sarcasme, maladresse,
parade et le fameux « Elephant In The Room ». Une expression américaine
pour désigner ce que l’on connaît tous : ces tabous, ces non-dits, cette
trompe au milieu du visage que tout le monde voit et l'art et la manière que
nous avons de l'esquiver ! Mais cette fois, on aura beau le cacher dans un
canapé, l'aplatir dans une chute, le jeter en l'air, le noyer dans un verre, il
faudra bien lui faire face et arrêter de faire l’autruche !
Se jouant des disciplines, les quatre comédiens-circassiens conjuguent avec
brio portés acrobatiques, équilibres, mât chinois, slapstick et art de la
comédie dans une ambiance délicieusement surannée où petite moustache,
haut de forme et costume trois pièces sont de mise.
Un spectacle de haute voltige tout en panache, flegme… et boutons de
manchettes !
Spectacle présenté dans le cadre de la Biennale internationale des arts du cirque Provence-Alpes-Côte d’Azur
De et avec Gregory Arsenal, Philip Rosenberg, Lolita Costet et Yannick Thomas
Mise en scène Charlotte Saliou - Œil extérieur Raymond Raymondson - Chorégraphie, claquettes et adagio Brad Musgrove
Direction musicale Alexandra Streliski - Création costumes Chamon productions - Conception costumes Emily Ockenfels
Avec le soutien de l’Espace Périphérique, Mairie de Paris-Parc de la Villette - Coproduction : dans le cadre du projet de coopération
transfrontalière Pyrénées de cirque-Chemins de création, dans le cadre du POCTEFA ; le Pôle Cirque Méditerranée, CREAC de Marseille ;
Théâtre Europe, La Seyne-sur-Mer
43
MAGIE NOUVELLE
Mardi 10 février
20:30
durée du spectacle 55’
à voir en famille dès 10 ans
tarif grenat
De et avecÉtienne Saglio
É
tienne Saglio, déjà accueilli il y a quelques années avec Le Soir des monstres, est l’un des représentants les plus
prometteurs de la « magie nouvelle », ce courant qui s’impose depuis une bonne dizaine d’années en nous
faisant croire au surnaturel. Il revient à Gap avec un nouveau spectacle, Les Limbes, et nous entraîne cette fois
encore au cœur d’un conte étrange et symbolique, peuplé de créatures magiques…
En proie à ses fantômes, un homme, autrefois guerrier couvert de gloire, s’éloigne de la rive des vivants pour
s’enfoncer doucement dans les limbes, cet endroit où errent les âmes des morts attendant d’être guidées
vers le Paradis.
C’est ce voyage dans l’entre-deux mondes qui nous est conté par Etienne Saglio avec l’aide de trois fois rien –
un pantin, un manteau rouge, une épée, un morceau de plastique – auxquels il donne vie grâce à son
ingéniosité, son art de la manipulation et une légère pincée de magie… Défiant les lois de la nature, il crée
avec les matières et les objets des images fantasmagoriques, évanescentes pour faire apparaître des âmes
errantes, des êtres de lumière, une méduse, un compagnon de voyage, une baleine éblouissante, des
étincelles de vie… Confronté à ces apparitions, le personnage, homme ou marionnette, s’oppose, se débat, se
soumet, se laisse glisser…
Une plongée dans un univers fantastique et envoûtant où l’inanimé prend vie… Débridez votre imaginaire et
bon voyage…
Spectacle présenté dans le cadre de la Biennale internationale des arts du cirque Provence-Alpes-Côte d’Azur
Écriture et regard extérieur Raphaël Navarro - Écriture Valentine Losseau - Création lumière Elsa Revol - Jeu d’acteur Albin Warette Composition musicale Oliver Dorell - Montage et suivi de production ay-roop
Production : Monstre(s) - Coproductions, aides et soutiens: Festival Mettre en scène (structures associées : TNB, Rennes, Le Carré Magique,
PNAC , Lannion ; Théâtre Le Grand Logis, Bruz ) ; le TJP - CDN d’Alsace en partenariat avec Le Maillon, Théâtre de Strasbourg ; La Brèche, PNAC
Cherbourg ; Le CREAC, PNAC Méditerranée ; La Faïencerie Théâtre de Creil ; EPCC Le Quai, Angers ; l’Espace Jéliote, Oloron-Ste-Marie ;
l’Espace Jean Vilar, Ifs ; La Méridienne, scène conventionnée de Lunéville ; L’Estran, Guidel - Avec le soutien du ministère de la Culture et de la
Communication-DGCA et Drac Bretagne, et de la Ville de Rennes - Résidences : Théâtre Le Grand Logis, Ville de Bruz ; le Centre Culturel
Jacques Duhamel, Vitré ; L’Intervalle, Noyal-sur-Vilaine ; La Paillette, Rennes ; Le Channel, scène nationale, Calais ; L’Estran, Guidel ; L’Hectare,
Vendôme ; Les Passerelles Espace Culturel, Pontault-Combault ; La Brèche, PNAC, Cherbourg ; Le Théâtre de Laval ; Le Carré Magique, PNAC,
Lannion.
S
E
B
M
I
L
LES
45
THÉÂTRE
Vendredi 13 février
20:30
durée du spectacleà déterminer
tarif grenat
Q
« Je voudrais
que ce spectacle
porte en lui
l’élan de la jeunesse,
et donne confiance
en la suite, qu’il soit drôle,
que l’on s’amuse,
qu’il porte l’idée
que finalement
grandir, c’est bien,
et que de toute façon,
comme dit Woody Allen,
c’est la meilleure façon
de ne pas mourir jeune. »
alexis Moati
u’est-ce que l’adolescence ? Une phase instable,
passionnante et transitoire entre l’enfance et le monde
adulte ? Une véritable période de création, de constitution
de soi ?
Fasciné par cet âge fondateur, Alexis Moati a décidé d’en
explorer les méandres. En faisant appel à ses souvenirs, à
ceux de ses acteurs, mais aussi en travaillant auprès d’adolescents lors d’ateliers, menés notamment sur le territoire
gapençais.
Et le diable vint dans mon cœur articulera donc des bribes
d’histoires, de trajectoires et de mémoires, des tranches de
vie individuelles et collectives pour dresser le portait d’un
âge loin d’être tendre, où tout est affaire de passions, de
convictions et donc de potentielles déceptions. Tour à tour
adolescents, adultes, parents, professeurs ou conseillers
d’orientation, sept acteurs de 26 à 46 ans composeront
cette fable sur la transformation et tenteront de restituer
le regard que l’adolescent porte sur lui-même, sur les autres,
mais aussi sur le monde qui l’entoure.
« Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà, de ta jeunesse ? », s’interrogeait
au soir de sa vie le poète Verlaine. Alexis Moati pose à son
tour la question, au présent et au pluriel. À l’heure où la
société a parfois tendance à faire peser la responsabilité de
ses souffrances sur les frêles épaules de sa jeunesse, il
réaffirme à quel point justement la société en a besoin, de
cette jeunesse, et du miroir qu’elle lui tend. Un miroir intransigeant, qui l’oblige à se souvenir de ses utopies et de
ses engagements.
Cie Vol plané
Mise en scène et dramaturgie
Alexis Moati
Texte Charles-Éric Petit
ET
LE DIABLE
VINT
DANS
MON
CœUR
(ADOLESCENCES...)
Avec Fanny Avram, Carole Costantini, Léna Chambouleyron, Sophie Delage, Pierre Laneyrie, Chloé Martinon, Charles-Éric Petit - Univers
sonore Josef Amerveil - Scénographie Thibault Vancraenenbroeck - Costumes Aude-Claire Amédéo - Lumières Ivan Mathis
Production : Cie Vol Plané ; Espace des Arts, scène nationale de Chalon-sur-Saône - Production déléguée : L’Espace des Arts, scène nationale
de Chalon-sur-Saône - Coproduction : La Gare Franche, Cosmos Kolej, Marseille ; Théâtre La passerelle, scène nationale de Gap et des Alpes
du Sud ; le Théâtre du Gymnase, Marseille ; Théâtre d’Arles - Avec l’aidede la Région PACA ; la Ville de Marseille ; le département des Bouchesdu-Rhône ; la DRAC PACA - Avec la participation du Festival des Nuits de l’Enclave, Valréas
47
THÉÂTRE
Lundi 16, mardi 17 février
20:30
durée du spectacle 3h30 avec entracte
tarif pourpre
« Nous nous aimons, Platonov !
Que te faut-il de plus ?... »
L
P ATONOV PLATONOV
D
In Platonovde Tchekhov
ix ans après Oncle Vania, le Collectif Les Possédés retrouve Tchekhov « comme on revient dans sa
maison d’enfance » et s’empare de Platonov, l’œuvre originelle, celle de tous les excès et de tous les désirs, en
compagnie de la formidable comédienne Emmanuelle Devos.
On est à la campagne, l’été, dans la propriété d’Anna Petrovna, une jeune veuve accablée de dettes. Elle
accueille chaque soir un foisonnant aréopage au sein duquel s’agite et fanfaronne un certain Platonov.
Naguère promis à un brillant avenir, il se débat aujourd’hui dans le quotidien banal d’un instituteur de
campagne. Platonov, celui par qui le drame arrive… Volage bien que marié, il est le héros emblématique de
cette galerie d’êtres à la dérive qui se raccrochent à l’amour comme des naufragés à un morceau de bois.
En campant le portrait d’une société en pleine décadence, où règnent l’alcool, l’appât du gain, l’embourgeoisement
mesquin, Tchekhov pose les jalons de ce qui habitera toute son œuvre : le mal de vivre de l’intelligentsia russe,
coincée entre son ennui lancinant et ses désirs dévorants, son aspiration à transformer le monde et son
inaction dans une société médiocre. Ce qui chez les Russes – paradoxe existentiel oblige – n’empêche pas
l’humour !
Platonovest la pièce la plus désespérément romantique de Tchekhov, une œuvre du chaos humain, explosant
les normes et les cadres. Ce qui en fait un formidable terrain de jeu laissant toute la place aux interprètes pour
exprimer la puissance des émotions. Un grand et beau défi pour le bien nommé Collectif Les Possédés !
D’Anton Tchekhov
Collectif Les Possédés
Création collective dirigée par Rodolphe Dana
E
Apéro théâtre : lecture d' Intimité
(cf. p.94)
La Caisse d'épargne est partenaire de la soirée du mardi.
Avec Yves Arnault, Julien Chavrial, David Clavel, Rodolphe Dana, Emmanuelle Devos, Françoise Gazio, Antoine Kahan, Katja Hunsinger,
Emilie Lafarge, Nadir Legrand, Christophe Paou, Marie-Hélène Roig - Traduction André Markowicz et Françoise Morvan – Adaptation
Rodolphe Dana et Katja Hunsinger - Scénographie Katrijn Baeten et Saskia Louwaard - Assistante à la mise en scène Inès Cassigneul Lumières Valérie Sigward - Costumes Sara Bartesaghi Gallo
Production : Collectif Les Possédés - Coproduction : Théâtre de Nîmes ; scène nationale d’Aubusson - Théâtre Jean-Lurçat ; La Colline Théâtre national ; La Comédie de Clermont-Ferrand ; Le Bateau Feu, scène nationale de Dunkerque ; Les Célestins, Lyon ; Le Grand T, Théâtre
de Loire-Atlantique–Nantes ; L’Equinoxe, scène nationale de Châteauroux ; MA, scène nationale du pays de Montbéliard ; Théâtre de Rungis ;
Théâtre La passerelle, scène nationale de Gap et des Alpes du Sud ; Théâtre Firmin Gémier, La Piscine ; CDR de Tours, Le Nouvel Olympia Avec le soutien du Fonds d’insertion de l’ESTBA financé par le Conseil régional d’Aquitaine - Accueil en résidence de création à la Ferme du
Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée
49
MUSIQUE & LITTÉRATURE
Vendredi 20 février
20:30
«Mon postulat est le suivant :
l’expression de l’intelligence peut également
être jubilatoire, émouvante, voire drôle. »
durée du spectacle 1h20
Benjamin Dupé
tarif grenat
Il se trouve
que les oreilles
n’ont pas de paupières
Conception, musique
Benjamin Dupé
D’après Pascal Quignard
A
ujourd’hui, la musique est partout. Dans les casques, les ordinateurs,
les supermarchés et même les ascenseurs. Mais cette convocation incessante
n’a-t-elle pas, justement, vidée la musique de son essence ? Le silence ne
l’a-t-il pas détrônée ? C’est la question posée par Pascal Quignard dans
La Haine de la musique, un curieux objet littéraire, entre pensée, méditation
et confession, dont Benjamin Dupé orchestre avec malice et jubilation la
transposition scénique. Par fragments, par extraits qu’il fait entrer en
collision avec sa propre composition. Car il ne s’agit pas d’illustrer le texte
de quelques notes, mais de faire de la musique son partenaire à part
entière. Un soin particulier, méticuleux, a été mis dans le choix du comédien:
Pierre Baux, habile passeur de mots, est celui qui donne voix et corps aux
propos de l’auteur, tandis que le Quatuor Tana déploie sensibilité et
virtuosité pour faire vibrer son ardente partition. La puissance du théâtre
s’unit ainsi à la magie de la musique. C’est de leurs accords et de leurs
désaccords que naît le spectacle, de leurs frictions que s’ouvre la possibilité
d’une autre écoute, d’une expérience du sensible.
À l’hypothèse d’un désamour suggérée par Pascal Quignard, Benjamin
Dupé répond par le seul acte possible pour un compositeur : faire sonner,
c’est-à-dire toucher l’auditeur au plus intime. Car il se trouve, justement,
«que les oreilles n’ont pas de paupières ».
Comédien Pierre Baux - Musique Quatuor Tana : Antoine Maisonhaute & Chikako Hosoda violons ; Maxime Desert
alto ; Jeanne Maisonhaute violoncelle - Scénographie Olivier Thomas - Réalisation informatique musicale IRCAM
Manuel Poletti - Son Laurent Sellier - Lumière Bertrand Couderc
Coproduction : Le Phénix, scène nationale de Valenciennes ; IRCAM, Paris ; Théâtre La passerelle, scène nationale de Gap
et des Alpes du Sud; Le Merlan, scène nationale, Marseille ; Comme je l’entends, les productions ; SACD - Festival d’Avignon
pour le « prélude », étape de création dans le cadre des Sujets à Vif - Avec le soutien du Centquatre-Paris ; DRAC PACA ;
Région PACA
51
THéâTRE & VIDÉO
Mercredi 11 mars
18:00
durée du spectacle 50’
à voir en famille dès 6 ans
tarif grenat
A
Tête haute
u royaume de Nerville, une princesse naît avec un poing fermé et un pouce manquant. Le roi, son
père, entre alors dans une colère noire et décide de l’abandonner au cœur de la forêt de Sköld.
Avec pour unique compagnon un étrange personnage nommé Babel, elle passe ses journées à apprendre tous
les mots du dictionnaire et y découvre son nom, Eklipse. Mais Babel la prévient, lorsqu’elle le prononcera, le
monde sera plongé dans le noir…
Les jours passent, elle grandit, et un matin, comme dans tout conte qui se respecte, elle va devoir quitter sa
clairière feutrée et entreprendre un long voyage, au cours duquel elle va déjouer des pièges, surmonter des
épreuves, trouver des êtres qui l’aideront à vaincre sa peur pour, au bout du chemin, ressortir de ces aventures,
la tête haute.
Le metteur en scène Cyril Teste utilise les nouvelles technologies comme un langage scénique à part entière et
entremêle images vidéo et nappes sonores avec le texte pour créer un univers entre rêve et réalité. Ainsi, à la
poésie délicate du texte de Joël Jouanneau, il associe des images projetées, fixes ou animées, formant un décor
finement ciselé dans lequel s’insèrent les comédiens. Le réel et le virtuel fusionnent alors en un théâtre
d’ombres fantasmagoriques.
Entre conte et récit initiatique, Tête haute est une invitation à goûter l’alchimie du verbe et la féerie des images.
Un spectacle magique comme un livre de pop-up.
De Joël Jouanneau
Mise en scène Cyril Teste
« Il m'a dit, la tête jamais tu ne dois la baisser,
car si tu la baisses un jour
tu ne pourras plus jamais la relever.
Il faut savoir désobéir gamine,
surtout si c'est plus qu'interdit. »
In Tête hautede Joël Jouanneau
Avec Murielle Martinelli, Valentine Alaqui, Alexandra Castellon (en alternance), Gérald Weingand - Assistanat à la mise en scène Émilie
Mousset et Sandy Boizard - Collaboration dramaturgique Philippe Guyard - Scénographie MxM - Voix de Plume Mireille Mossé - Lumière
Julien Boizard - Vidéo Mehdi Toutain-Lopez, Nicolas Dorémus, Patrick Laffont - Musique originale Nihil Bordures - Costumes Marion
Montel et Lise Pereira - Conception objets programmés Christian Laroche - Construction Side Up Concept, Omar Khalfoun, Jean-Baptiste
Mazaud
Production : Collectif MxM, Théâtre Gérard Philipe-CDN, - Coproduction : Saint-Denis ; scène nationale de Cavaillon ; La Filature, scène
nationale de Mulhouse ; Nouveau Théâtre de Montreuil – CDN ; Le Canal - Théâtre Intercommunal du Pays de Redon - Avec le soutien du
DICRéAM et l’aide à la production et à la diffusion du Fonds SACD Théâtre, Drac Ile-de-France, conseil Régional Ile-de-France, ministère de la
Culture et de la Communication
53
CIRQUE
Samedi 21, mardi 24,mercredi 25 mars
20:30
e
re ! L
dimanche 22 mars
amoe longue
t
a
n
s,
eM
idabl e sur u artiste
17:00
Form repos tre les isent
durée du spectacle1h45
à voir en famille dès 10 ans
tarif grenat
p
le
par
« tacle ié en se cro e
spec ire d’amitissent et nnées. L s
histo e conna izaine d’aaire : dan ,
qui s is une d xtraordin , mi-forain t
depultat est e s curieux suranné e e
résu nivers trè , à la fois trent, voir s
un u ircassien e rencon oubliable c,
mi-c porel, s t d’in n blan u
intem heurten : clow torero o s,
se onnages le, ogre, aginaire s,
pers nt terrib fauves im, terrible s
enfa seur de asqués s, proche s
dres és ou mpitoyable bête, pa
grim s, cruels, ou de la . »
triste onstre humains
du mz ou trop TIr
asse a sOr
e en
ress
la p
Parc de la Pépinière,
Théâtre de verdure, Gap
MaTaMOre
raM
TÉlÉ
renezdeuxcompagniesdecirque
aux univers voisins et délicieusement forains.
Placez-les dans une arène grande comme un mouchoir
de poche, liez-les par une bonne rasade d’amitié et laissez
mijoter : vous obtiendrez alors Matamore. Un concentré de ce que
le cirque contemporain fait de mieux, un spectacle où le fond est aussi
travaillé que la forme. Bien sûr, il y aura des numéros, des performances à
vous coller des étoiles dans les yeux et des sourires jusqu’aux oreilles. Voltige,
portés acrobatiques, duel de clowns, jonglage et dressage : rien ne saurait
manquer à ce qui fait l’attrait de la piste. Mais il y aura plus que cela. Du sens, de la
dramaturgie comme on dit au théâtre. La naissance d’un monde sensible où la
prouesse physique n’est pas une fin en soi, où la fragilité des personnages est
revendiquée comme une force. Un monde sur lequel flotte l’esprit de Fellini.
Sous leur chapiteau façon modèle réduit, Nigloo, Branlotin, Titoune, Bonaventure
et Mads n’ont d’autre ambition que de croquer le cirque dérisoire de nos vies.
Tantôt blancs, tantôt noirs, tantôt rouges de colère ou de désir, leurs clowns
mettent magistralement en scène nos vertiges existentiels. Dans leur petite
fosse à spectacle viennent s’enchâsser nos rêves et nos peurs, nos élans
et nos paralysies. De leurs mésaventures, dans lesquelles on distingue
aisément les nôtres, on sourit, on rit, on s’émeut aussi.
Tout l’art du cirque est là, familier et méconnaissable,
magnifié dans son fondement comme dans son
détournement.
Cirque Trottola
& Petit Théâtre Baraque
Les agents généraux Axa Assurances sont partenaires de la soirée du mardi.
Avec Nigloo, Titoune, Bonaventure, Branlotin et Mads- Musique et son Thomas Barrière, Bastien Pelencavec la collaboration deAlain Mahé,
Lumière NIcotin - Costumes Anne Jonathan
Production : Cirque Trottola et Petit Théâtre Baraque - Coproduction : scène nationale d’Albi ; scène nationale de Besançon ; le Sirque-PNAC
de Nexon-Limousin ; Carré Magique, Lannion Trégor-PNAC en Bretagne ; Pronomade(s) en Haute Garonne – CNAR ; Agora-PNAC de
Boulazac-Aquitaine ; Marseille-Provence 2013-Capitale européenne de la Culture ; Théâtre d’Arles ; CIRCa-PNAC, Auch, Gers, Midi Pyrénées ;
La Verrerie d’Alès-PNAC, Languedoc-Roussillon ; Cirque-Théâtre d’Elbeuf-PNAC de Haute-Normandie ; Les Treize Arches-scène
conventionnée de Brive - Soutiens: La Cascade-Pôle national des arts du clown et du cirque, Bourg Saint-Andéol ; festival d’Alba-la-Romaine ; Le
Prato -Pôle national des arts du clown et du cirque de Lille - Subventions : ministère de la Culture-aide à la création DGCA ; Drac Rhône-Alpes ;
aide au projet, Région Rhône-Alpes et département de la Drôme
55
CINÉ-RÉCIT-CONCERT
Mercredi 1er, jeudi 2, vendredi 3 avril
19:00
durée du spectacle 1h
tarif grenat
E
S
la presse en parle
Texte et voix Nicolas Bonneau
« L’interprétation du conteur, tantôt
descriptive, hyperréaliste, tantôt
poétique, métaphorique tient le
spectateur en haleine. Nicolas
Bonneau, vainqueur par KO. »
OUesT FranCe
Conférence contée(cf. p.94)
,
danse
de la lon,
e
r
t
î
a
em
papil
suis l comme un beille. »
« Je
t
ea
n
flotta t comme un ali
d
piquan
hame
I
L
A
Mo
74
eptembre 1974, « le Combat du siècle ». Dans l’étouffante moiteur de Kinshasa, le légendaire Mohamed
Ali, icône de la cause noire, affronte le redoutable George Foreman, le « nègre » blanc, dans un match de boxe
aux allures d’épopée homérique. Alors que tout le monde disait Ali sur le déclin, il va terrasser son jeune
adversaire, champion du monde en titre, et entrer dans la légende.
Sous la forme d’un ciné-récit-concert, entre images d’archives, paroles qui racontent, frappent ou émeuvent,
et musique pop ou tribale, Nicolas Bonneau, accompagné des musiciens Mikael Plunian et Fannytastic, relate
ce moment d’anthologie aux enjeux hautement symboliques.
Conteur, auteur et comédien, il a travaillé longtemps, fréquentant les salles de boxe, s’immergeant dans
l’ambiance des stades zaïrois, recueillant des témoignages, fabriquant pièce par pièce un théâtre-documentaire
qui va au cœur du réel. Et si l’envie de ce récit est née de son goût pour la boxe, elle est également liée à son goût
de la politique. Les années 70 aux Etats-Unis, Cassius Clay devenu Mohamed Ali, poète et sportif, Don
Quichotte de la cause noire, Malcolm X assassiné, une ségrégation tenace et la musique noire qui fait danser
les blancs…
Round après round, Ali 74 dresse le portrait d’une Amérique où le peuple noir prendrait sa revanche et nous
fait revivre ce combat aux poings dans un parlé-chanté rythmé et punchy qui renouvelle le genre du cinéconcert ! Dernière chose : si vous êtes allergique à la boxe, oubliez la violence, les clichés et autres idées reçues,
Ali 74est avant tout une métaphore de la vie aux accents légendaires, poétiques et émouvants.
Conception et interprétation Nicolas Bonneau et Mikael Plunian – Récit et voix Nicolas Bonneau – Samples et voix Mikael Plunian –
Arrangement et voix Fannytastic – Montage et mixage vidéo Laurent Rouvray – Mise en lumière Xavier Baron - Régie lumière Mélissandre
Halbert – Regard extérieur Anne Marcel
Production : La Voltige, Cie Nicolas Bonneau - Coproduction et soutiens : NEST Théâtre – CDN Thionville-Lorraine ; La Coupe d’or – scène
conventionnée de Rochefort ; Théâtre de Charleville-Mézières ; Le Théâtre – scène conventionnée de Thouars ; Ville de Bayeux ; La Halle aux
Grains, scène nationale de Blois ; Dieppe scène nationale ; Les Carmes – La Rochefoucauld ; Cie Tam Tam – Kinshasa/République démocratique
du Congo - Avec l’aide de la DRAC Poitou-Charentes ; Institut français/Région Poitou-Charentes ; Conseil général des Deux Sèvres - Avec le
soutien de la SPEDIDAM - Production déléguée : CPPC, Rennes
57
IMPROMPTU THÉÂTRAL
Samedi 4 avril
17:30
lieu et durée du spectacleà déterminer
tarif unique 7€
Conception Nicolas Bonneau
HISTOIRES
DE VIN
CONFÉRENCE CITOYENNE
C
omme tout bon conteur, Nicolas Bonneau raffole des
histoires. Ces petits fragments d’humanité qu’il glane, ici ou là, ou
collecte de façon plus volontariste dans l’idée d’en faire des spectacles.
Proche d’un théâtre documentaire conjugué à la première personne
du singulier, cet artiste curieux par nature tente aujourd’hui de
drôles d’expériences : partager quelques jours le quotidien de
personnes dont il ignore tout, mais dont le métier le passionne. Un
singulier processusdecréationpourcequ’ilappelledes«conférences
citoyennes». Une immersion en terre inconnue pour un format
artistique qui l’est tout autant.
À Gap, c’est dans les vignes et les allées de fûts qu’il jouera les grappilleurs. Celles de Yann de Agostini, propriétaire du Domaine du
Petit Août, qui accueillera l’homme, l’auteur et le comédien pour
fabriquer ensemble un objet scénique atypique. Que sortira-t-il de
leurs échanges ? À quoi cela ressemblera-t-il ? Nul ne peut encore le
dire. Mais il est à parier qu’il sera question de terroirs et de cépages
haut-alpins, de travail du raisin et d’amour du vin. De lutte aussi,
peut-être. Un bel horizon pour une proposition qui ne devrait
manquer ni d’arôme, ni de charpente. Et se clôturer par un verre,
évidemment.
Les « Curieux de nature » du théâtre La passerelle reçoivent l'aide du FNADT
(Fonds national pour l'aménagement et le développement du territoire)
59
DANSE & MÉMOIRE DU RWANDA
Mardi 7, mercredi 8, jeudi 9 avril
19:00
SAMEDI
,
DETENTE
Conception, texte, danse et voix
Dorothée Munyaneza
durée du spectacle 1h
tarif grenat
C
omment raconter l’indicible ?
Au Rwanda, Samedi Détente était une émission radiophonique immanquable qui
diffusait des musiques venues d’ailleurs. Les auditeurs chantaient, dansaient,
apprenaient les paroles par cœur pour la compétition de la meilleure performance
du lundi suivant. Puis le 6 avril 1994 est arrivé et tout a basculé dans la tragédie…
Vingt ans plus tard, après avoir pris le temps de retrouver goût à la vie, Dorothée
Munyaneza, talentueuse chanteuse-danseuse, revient sur les trois mois qui ont ensanglanté le Pays aux mille collines. Mêlant danse, chant, paroles et musique, elle entreprend de raconter l’exode, la marche, la soif, la faim, les coups de machette, le vide
laissé par les morts, les cicatrices des vivants, l’abandon des pays occidentaux et
voisins africains. Si le propos est, à l’image des « événements », difficile et douloureux,
la distanciation et la dignité de Dorothée Munyaneza empêchent l’horreur et
pourront même, parfois, amener le sourire aux lèvres des spectateurs, parce que les
souvenirs sont ceux d’une enfant de 12 ans, parce qu’aujourd’hui la vie l’a emporté
sur la mort.
Dans un décor extrêmement dépouillé – une table, une bâche – les mots, les corps et
la musique empliront l’espace pour un nouveau Samedi Détente composé de sons
d’archives, de musiques des années 90, de compositions originales et de nappes
sonores d’Alain Mahé. Une place particulière sera également donnée au « mugondo»,
l’habit emblématique formé de multiples couches, le vêtement créateur, armure et
cocon qui s’effeuillera pour révéler l’être, vibrant, vivant !
Un spectacle pour faire face à ce qui ne peut s’oublier et témoigner autrement, sans
pathos, car comme le dit Dorothée Munyaneza « Je crois autant en l’humour qu’au ton
tragique pour parler de ce drame ».
Avec Nadia Beugré (danse), Alain Mahé, (musique et improvisation), Dorothée Munyaneza (danse, voix)
Regard extérieur Mathurin Bolze - Création lumière Christian Dubet – Scénographie Vincent Gadras
Costumes Tifenn Morvan
Production : COMPAGNIE KADIDI - Coproduction : Théâtre de Nîmes ; théâtre La passerelle, scène
nationale de Gap et des Alpes du Sud ; Théâtre des Salins, scène nationale de Martigues ; L'Onde - Théâtre
Centre d'art, Vélizy-Villacoublay ; Pôle Sud, Centre de développement chorégraphique, Strasbourg ; Théâtre
Jacques Prévert, Aulnay-sous-Bois ; Le Parvis, scène nationale de Tarbes, Théâtre Garonne, Toulouse ; Théâtre
de Liège ; Réseau Open Latitude - Avec le soutien du Programme Culture Europe ; Théâtre de la Ville–Paris ;
Théâtre Le Monfort-Paris; de la DRAC PACA–ministère de la Culture et de la Communication ; de la SACD–
Beaumarchais et du Fonds SACD Musique de Scène (production en cours)
61
THÉÂTRE
jeudi 16 avril 20:30 Tallard
samedi 18 avril 20:30 Chabottes
mardi 21 avril 20:30 Veynes
mercredi 22 avril 20:30 Chorges
jeudi 23 avril 20:30 embrun
durée du spectacle 1h30
tarif amande
la presse en parle
Collectif La Palmera
D’après Andromaque de Jean Racine
« La tragédie comme vous ne l’avez jamais vue !
Adapter la pièce de Racine pour un spectacle en petite
forme est une vraie gageure. Faire entendre une langue
qui s’impose comme une partition de musique l’est
encore moins. Mais quand en plus de cela, deux
comédiens, incarnant tous les rôles, jouent les
équilibristes avec humour, fougue et émotion, on ne
peut que saluer la performance et recommander ce
spectacle qui vous fera passer un moment fort
délicieux. » THeaTrOraMa
V
ous vous croyez réfractaire aux alexandrins, hermétique au théâtre en vers que vous imaginez
ennuyeux et poussiéreux ? Ce spectacle est pour vous ! Et pour tous ceux qui sont convaincus du contraire.
Amoureux fou de la langue de Racine, le collectif La Palmera n’a qu’une envie : permettre à chacun d’y goûter,
en prenant soin de ne tenir personne éloigné du festin. Son adaptation d’Andromaque est donc tout à la fois
libre et respectueuse, didactique et audacieuse. Une phrase résume communément la pièce : « Oreste aime
Hermione qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime encore le souvenir de son mari, Hector, tué pendant la
guerre de Troie ». C’est sur cette chaîne amoureuse à sens unique que se noue le drame. Une histoire de
passions contrariées et d’honneurs bafoués, dans laquelle nous guident avec habileté deux acteurs. Deux
comédiens caméléons, tour à tour commentateurs de la pièce et partie prenante du spectacle, qui
endossent progressivement l’ensemble des rôles. Homme ou femme, chacun des personnages trouve en
eux l’incarnation du conflit intérieur qui le ronge et le mènera à son funeste destin.
Grâce à une mise en scène gorgée d’inventivité, l’intrigue se fait limpide et d’une surprenante actualité.
L’immersion est totale, l’émotion palpable, jusqu’au dénouement final qui nous plonge tout entier dans les
ténèbres vibrantes de la tragédie. Et lorsque la lumière revient, on se dit décidément qu’à cette source-là, on
reprendrait volontiers quelques vers.
Avec Nelson-Rafaell Madelet Paul Nguyen- Mise en scène Néry
Musique originale Nicolas Cloche - En collaboration artistique
avec Claudie Kermarrec, Loïc Constantin, Julien Bony et
Damien Richard
Production : Collectif La Palmera - En collaboration avec :
Comme-Néry ; la compagnie Théâtre des Deux Saisons
63
tarif grenat
Cie Arcosm
Conception et mise en scène
Thomas Guerryet Camille Rocailleux
E
Atelier danse/musique
pour enfants et parents (cf. p.95)
Musiciens Quelen Lamouroux, Sylvain Robine - Danseurs Cloé
Vaurillon, Jeremy Martinez - Création son Olivier Pfeiffer - Création lumière
Bruno Sourbier - Création costumes Anne Dumont – Scénographie Samuel Poncet
Coproduction : Le Théâtre du Vellein, Villefontaine - Capi l’Agglo ; Le Dôme Théâtre,
Albertville ; Le Théâtre de Vénissieux ; La Ville de Cournon d’Auvergne - Coloc’ de la culture - Avec le
soutiende la DRAC Rhône-Alpes ; la Région Rhône-Alpes ; la Ville de Lyon ; la SPEDIDAM et L’ADAMI - Accueil
en résidence : Le Théâtre du Vellein, Villefontaine - Capi l’Agglo ; la Maison de la Danse, Lyon ; le Crea - Festival de
Momix, Kingersheim ; Le Dôme Théâtre, scène conventionnée d’Albertville ; La Ville de Cournon d’Auvergne - Coloc’ de la
culture - Remerciements au Centre National de la Danse en Rhône-Alpes.
en parle
sur les
rètes jouentes sons,
rp
te
in
s
le
,
sé
d
concert dan
ouvement et
à
« Au fil de ceibilités du corps en minaisons des relations et
ss
b
o
infinies p c les multiples com ous rendent meilleurs .»
ainsi qu’ave lles qui nous forgent, n sufflée au jeune public
l’autre, de cene dose d’optimisme in
plus forts. U
la presse
durée du spectacle 55’
à voir en famille dès 6 ans
BOUNCE !
DANSE & MUSIQUE
Mardi 12 mai
19:00
MMe
le TÉlÉGra
Q
ue se passe-t-il quand tout ne marche pas comme
prévu ? Quand surgit l’accident ou l’échec ?
Les quatre personnages de ce nouvel opus de la compagnie
Arcosm sont confrontés à l’inattendu et vont le transformer malicieusement en un stimulant de la créativité.
Bounce ! (« rebond » en anglais) considère la défaite
comme une autre voie possible, comme une opportunité
non préméditée qui nous bouscule, nous remet en question, nous pousse à imaginer un chemin différent pour
contourner les obstacles, et finalement franchir les
barrières !
Comme à l’accoutumée – on se souvient de Lisa, Traverse
ou Solonely– Thomas Guerry, danseur et chorégraphe,
et Camille Rocailleux, percussionniste, pianiste et
compositeur, poursuivent l’exploration de la transversalité entre danse et musique, et voyagent cette
fois du côté des instruments à cordes et du beat
box. Cette pièce dansée, jouée et chantée prend la
forme d’un quatuor : deux danseurs et deux musiciens
aux personnalités atypiques y mêlent leurs langages
et leurs talents.
Rebondir encore et toujours, telle est la devise de
Thomas Guerry et Camille Rocailleux dont les spectacles
se veulent le reflet de ce qui constitue nos vies :
bonheurs, malheurs, difficultés ou réussites. L’humour
et l’énergie qui se dégagent de Bounce !expriment la
pulsion de vie, l’inventivité nécessaire pour surmonter
les épreuves. Alors vivent les bides, les flops, les
petits ratés de l’existence qui sont autant d’occasions
de se réinventer !
Une joyeuse leçon de vie à voir en famille !
65
Musique
Samedi 16 mai
lieu, horaire et durée à déterminer
tarif unique 7€
A
?
upé
D
n
mi
nja
e
B
Par
u cours de la saison 2013/2014
le musicien-compositeur Benjamin Dupé
est venu plusieurs fois, parcourant et s’imprégnant
du territoire haut-alpin en quête d’inspiration et d’un
site naturel propice à sublimer la rencontre du public avec la
musique.
Trois nouvelles résidences, entre octobre 2014 et mai 2015, lui permettront de parfaire cette création dont il nous livrera toute la saveur
aux beaux jours, lorsque la douceur de l’air s’accorde si bien avec la musique
en vibration.
« L’année dernière, l’équipe du théâtre La passerelle me proposait d’étrenner le
dispositif des Curieux de nature. Une invitation à inventer de la musique pour un lieu
choisi, à mettre en résonance un bout de territoire haut-alpin.
En octobre, mars et avril de la saison 2013/2014, depuis mon camp de base à l’Usine
Badin, je pris le temps d’aller à la rencontre des sites et des habitants.
Il s’agissait de prendre la mesure des lieux possibles, mais ce fut rapidement de démesure
dont il fut question. Il n’y a pas loin du vertige d’altitude au vertige artistique… Comment
transformer les nombreux virages, que je prenais sur les routes menant aux cols ou
sommets, en une dernière ligne droite qui me mènerait à cette création particulière ?
Je me rendis compte que, comme on donne à l’orchestre le lapour qu’il puisse s’accorder,
je cherchais moi le là, le bon endroit, pour composer.
Je réalisai aussi qu’un territoire n’est pas que de la donnée brute, matière faite de
pierres, de végétation, d’air à l’oxygène plus ou moins raréfié, de couleurs, de
température, de vent, d’odeurs… Un territoire est aussi la construction mentale
qu’en font ses habitants et ses penseurs.
De ce point de vue, les rencontres avec diverses personnalités travaillant au
sein de l’Office National des Forêts, du Parc des Écrins, de la Maison du
Berger, furent passionnantes. Elles me poussent aujourd’hui à confronter
ma radicalité de musicien expérimental à la raideur des parois.
Elles me préservent de la tentation facile de prendre la nature
comme un simple faire-valoir. Elles m’incitent autant à
l’humilité qu’à assumer pleinement et librement ce
qui me constitue comme musicien. »
Benjamin Dupé, concepteur et musicien
Les « Curieux de nature » du théâtre La passerelle reçoivent l'aide du FNADT(Fonds national pour l'aménagement et le développement du territoire)
67
s
0 Veyne res-sur-Buëch
:0
9
1
i
a
m
sp
jeudi 21 2 mai 19:00 a s
i2
re
vendred mai 19:00 ser
3
d
samedi 2 ai 19:00 Tallar net-en-Champsaur
m
on
lundi 25 ai 19:00 st-B rges
ho
6m
mardi 2 7 mai 19:00 C
i2
un
mercred ai 19:00 embr i 19:00 Gap
a
m
jeudi 28 9, samedi 30 m
2
i
vendred
CIRQUE DE RUE
durée du spectacle 45’
à voir en famille dès 4 ans
gratuit
Cie 3 × rien
Roue Libre
Création et interprétation Lénaïg Fannière, Pierre Cluzaud et
David Cluzaud – Regard sur la mise en scène et acrobaties Manu
Buttner – Création et régie lumières Pierre-Emmanuel Usureau –
Création musicale Lionel Chauvat et Jeannick Launay – Régie son
David Brochard
Production : Poisson Pilote Production - Collaboration : Bluestuff
Production ; l’Étoile en panne
la presse en parle
C
« Roue libre, c'est l'histoire d'un diablotin, Lénaïg
Fannière, et d'une mini-fanfare, Pierre et David
Cluzaud. Trois jeunes gens qui se jouent des notes et de
l'apesanteur. Ils manient clarinette, tuba et autres
instruments au même rythme que leurs pitreries
acrobatiques. Ça bouge beaucoup, ça souffle de la
musique, et cette réjouissante partie de cirque
transporte le public, une heure durant, dans la ronde de
l'éternelle jeunesse… » la nOUVelle rÉpUBlIQUe
larinette, grosse caisse et hélicon : c’est en fanfare qu’entre en piste la compagnie 3 x rien. Un trio
d’artistes, à la fois circassiens et musiciens, qui nous entraîne dans une fantaisie acrobatique. Ici, pas de
Monsieur Muscle ni de roulements de tambour, mais un espiègle personnage prompt aux diableries et deux
de ses amis, tentant désespérément de faire de la musique à côté de lui.
D’accords en désaccords, d’équilibres en déséquilibres, de portés audacieux en grimpers d’échelle périlleux,
les complicités se nouent, les relations se tissent et les facéties des trois compères s’enchaînent dans une
réjouissante mécanique. Car c’est en laissant leur imagination fonctionner en roue libre, en débridant le
moteur de leur créativité, que les artistes semblent avoir conçu leur spectacle. Drôle et inventif, celui-ci
regorge de trouvailles qui leur permettent de dépasser la simple prouesse technique pour tutoyer d’un peu
plus près l’émotion et la poésie. Ce petit supplément d’âme, cette infinie douceur qui prend par la main
chaque spectateur, qu’il soit grand ou petit, pour l’emmener ailleurs : là où tout est prétexte au jeu, les corps,
les sons comme les objets, là où les adultes s’amusent comme des enfants, là où il n’est nul besoin de faire
usage de la parole pour se montrer éloquent. Alors, la réalité s’impose à nous : avec trois fois rien, il est
possible de faire de belles choses. Tout n’est qu’affaire d’enthousiasme et de talent.
69
orps,
gage des c
an
l
e
l
e
ir
taisies
l’on peut l
moment où es secrets et les fan tes. »
n
u
a
y
Il
«
où l
es tê
un moment s en sécurité dans l
u
pl
t
n
u
rn
ne so
L’Homme co
In
MAGIE & mentalisme
Samedi 30 mai
17:00
Dimanche 31 mai
16:00 et 19:00
lieu à déterminer
durée du spectacle 1h
à voir en famille dès 10 ans
tarif unique 7€
s
Création et interprétation Kurt Demey
L’HOMME
CORNU
la presse en parle
ur le dos de cet homme, des cornes. De celles qui agissent comme des antennes, qui percent les secrets,
même les mieux gardés. Soyez prévenu : l’homme cornu a la faculté de lire en vous comme dans un livre
ouvert et ne s’en privera pas. Toujours décidé à le rencontrer au beau milieu de la nature ? Acceptez, dès lors,
de laisser votre rationalité ordinaire au vestiaire. Là où vous irez, elle ne vous sera d’aucune utilité…
Entre poésie et magie, théâtre et mentalisme, Kurt Demey et son complice contrebassiste, Joris Vanvinckenroye,
nous entraînent sur le fil ténu qui sépare l’illusion de la réalité. Charmés par son allure de prophète et son
délicieux accent flamand, nous voilà plongés dans un monde où les mensonges s’érigent en vérité, à moins que
ce ne soit le contraire.
Sur le ton de la confidence, l’homme cornu nous conte son histoire, nous livre ses pensées les plus intimes,
avant de deviner celles des spectateurs qui veulent bien se soumettre à ses étranges rituels. D’où tire-t-il son
pouvoir ? Ce que nous voyons est-il l’œuvre d’un don, le résultat d’un magistral coup de bluff ou le fruit d’une
complexe manipulation ? Devons-nous y croire ou non ? Prise dans les rets de lumière de ce gentleman
fabulateur, la réalité s’avère plus équivoque que jamais. Mais finalement, qu’importe le trouble si le spectacle
est bon. Comme le disaient Myr et Myroska, célèbres télépathes français des années 50 : « Reconnaissez que s’il
n’y a pas de truc, c’est formidable, mais que s’il y en a un, ça l’est d’autant plus. »
« C’est le plus grand des menteurs, un gentleman
fabulateur. L’Homme cornu fascine et effraie quand il
perce nos vérités… ou nos mensonges. À la fois poète,
philosophe, psychologue, illusionniste, manipulateur,
Kurt Demey emmène – avec un accent qui n’appartient qu’à lui – le spectateur dans un monde où la
frontière entre mensonge et vérité est bien étroite. »
repOrTaGe rÉGIOn
Contrebasse Joris Vanvinckenroye
Avec l’aide de l’administration flamande - Coproduction : ISTF MiramirO - Résidences : Festival international des arts ZART & CNAR Boinot Aide financière à la création : CNAR de Niort ; CC De Spil
Les « Curieux de nature » du théâtre La passerelle reçoivent l'aide du FNADT(Fonds national pour l'aménagement et le développement du territoire)
71
TOUS
DEHORS
FesTIVal
DES ARTS
DE LARUE
À GAP
GRATUIT
Vendredi 29,
samedi 30
&
dimanche 31 mai 2015
Tous dehors (enfin) ! est un festival consacré aux Arts de la rue, une grande fête qui
marque la fin de la saison.
Vous avez été environ 20 000 à suivre la
seconde édition.Nous vous concoctons de
belles surprises pour cette troisième année,
et espérons que vous serez au rendez-vous.
La programmation sera dévoilée au printemps
2015 !
73
Les Résidences à l’Usine Badin,
nouvel espace de la scène nationale
Composée d’une salle de répétitionet d’un lieu d’hébergement, l’Usine Badinpermet de
recevoir des compagnies professionnelles invitées en résidence de création. Certaines de
ces résidences donneront lieu à des rencontres et des répétitions ouvertes auxquelles vous
serez conviés au cours de la saison.
L’Usine Badin permet également l’accueil de spectacles atypiques de petite forme dans
une grande intimité entre public et artistes.
Enfin, elle est le lieu privilégié des ateliers et stages de formation qui se déroulent entre
professionnels et amateurs.
l’Usine Badinest située 7 rue du Forest d’Entrais à Gap.
Au cours de la saison 2014/2015, les artistes en résidence dont nous avons choisi de soutenir les
projets sont:
sébastien Valignat, metteur en scène
Du 3 au 12 septembre, pour le spectacle Quatorze, présenté au théâtre le 18 décembre
nathalie pernette, chorégraphe, danseuse
Du 15 au 19 septembre, pour une résidence de repérage d’un futur Curieux de nature
Du 26 janvier au 5 février, pour le projet jeune public Les Ombres blanches
Claire ruffin, danseuse, metteur en scène & Vincent Beaume, photographe
Du 15 au 20 septembre , pour la réalisation sur le territoire haut-alpin de cinq photographies venant compléter
le projet La Dormeuse – Collection d’images. Ces prises de vue sont réalisées dans le cadre des Curieux de nature
et seront exposées du 22 novembre au 31 janvier .
Dorothée Munyaneza, danseuse, chorégraphe, metteur en scène
Du 22 au 27 septembre, pour le spectacle Samedi détente, présenté au théâtre du 7 au 9 avril
Thomas Quillardet, metteur en scène
Du 30 septembre au 4 octobre, pour une résidence de repérage d’un futur Curieux de nature
Benjamin Dupé, musicien, compositeur, metteur en scène
Du 20 au 23 octobre, du 27 au 30 avril et du 11 au 15 mai, pour la création d’un Curieux de naturesur le territoire
haut-alpin le 16 mai
Boris Gibé & Florent Hamon, circassiens, danseurs, vidéastes
Du 27 octobre au 7 novembre, pour la création de Mouvinsitusur le plateau du théâtre le 7 novembre
Olivier Thomas, scénographe, plasticien
Du 2 au 9 janvier, pour son projet Rétrospective incomplète d’une disparition définitive
nicolas Bonneau, auteur, metteur en scène, comédien
Du 29 mars au 4 avril, pour l’élaboration d’Histoires de vin, une conférence citoyenne, présenté dans le cadre des
Curieux de naturele 4 avril
Les 5 et 6 avril, pour une résidence avec Olivier Thomas dans le cadre de sa prochaine création, Looking for
Alceste, d’après Le Misanthropede Molière
Cie ex nihilo,compagnie de danse
Du 13 au 17 avril, pour une création chorégraphique qui verra le jour en 2015.
75
a
du théâtre
La Galerie est ouverte
du mardi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h
le samedi de 10h à 13h ainsi que les soirs de spectacle
La Galerie, c'est aussi des rencontresavec les photographes,
des actions pédagogiques(visites accompagnées...).
Pour plus d'informationn'hésitez pas à contacter Valérie Bérest,
chargée des relations avec le public au 04 92 52 52 58
77
avant/arrière
Portrait des Hautes-Alpes dans la Grande guerre
Une exposition des Archives départementales des Hautes-Alpes
Exposition
du mardi 9 septembreau samedi 4 octobre
Vernissage
samedi 6 septembre à 18:30
Avec neuf millions de morts, la Première Guerre mondiale est avant tout une guerre de masse, où l’individu
disparaît pour ne devenir qu’un « poilu » parmi tant d’autres. Mais pour la première fois, la guerre porte un
visage, une multitude même. La photographie entre dans les tranchées et immortalise une partie de ces
hommes, simples soldats et officiers, qu’ils soient identifiés ou anonymes.
Quoique situé loin des combats, le département des Hautes-Alpes participe à la guerre et en subit les
conséquences. Et comme partout ailleurs, la guerre ne change pas seulement les conditions matérielles de
la vie, elle change aussi les mentalités.
Conçue comme un double portrait, cette exposition propose une immersion photographique dans notre
département pendant la Grande guerre.
Côté « avant », vous y rencontrerez trente poilus des Hautes-Alpes, en pose devant un photographe ou
saisis au front par un objectif amateur, soldats morts pour la France ou réchappés des conflits. Photos de
groupe ou portraits individuels, ils témoignent de la dureté de la guerre, des instants de répits…
Côté « arrière », vous découvrirez trente lieux ou personnages représentant l’effort consenti par les HautAlpins et les bouleversements nés de la guerre : deuil, soins aux blessés, travaux quotidiens...
À l’occasion du vernissage, la compagnie Cassandre, en résidence de création à l’Usine Badin, viendra présenter
un impromptu autour de son spectacle, Quatorze(cf. p.28).
79
Mouvinsitu
Réalisation de courts-métrages et installation
de Boris Gibéet Florent Hamon
Exposition
du mardi 14 octobreau samedi 15 novembre
Vernissage
samedi 11 octobreà 18:30
L’exposition Mouvinsituest proposée en lien avec le spectacle du même nom (cf. p.10).
Avec l’exposition Mouvinsitu, la Galerie du théâtre s’ouvre à la vidéo à travers une installation d’étonnants
courts-métrages.
Depuis 3 ans, Boris Gibé et Florent Hamon, danseurs, circassiens et vidéastes, interrogent les croisements
entre cinéma, danse et cirque. Leur recherche a permis l’aboutissement d’une série de petits films et la
création d’un spectacle du même nom, Mouvinsitu, présenté au théâtre La passerelle le 7 novembre 2014.
Partant aux quatre coins du monde à la découverte d’architectures poétiques et décadentes dont ils font
leur terrain d’expérimentations, les deux artistes ont fabriqué des courts métrages qui questionnent, via
pertes de repères, l’obligation qui nous est faite aujourd’hui de nous adapter constamment à un
environnement mouvant.
Les images réalisées utilisent tous les trucages et les anciennes techniques cinématographiques – mises en
boucle, cadrages, illusions d’optiques… – pour désorienter nos sens et nous donner l’illusion de visionner des
rêves : un homme traverse un décor qui semble bien réel ; une assemblée se révèle composée uniquement
de deux personnes reproduites à l’infini ; un danseur sort par une porte au premier plan pour rentrer par
une autre au fond de l’écran ; des escaliers commencent on ne sait où et semblent ne jamais finir…
Dans cette exposition, chaque court-métrage sera présenté dans un dispositif particulier, le tout formant
une scénographie globale que le spectateur sera invité à parcourir à la manière d’un labyrinthe.
81
la Dormeuse
Collection d’images
Photographies Vincent Beaume
Direction artistique Claire Ruffin
Exposition
du mardi 25 novembre 2014au samedi 31 janvier 2015
Vernissage
samedi 22 novembre 2014à 18:30
Précédé d’une rencontre avec Vincent Beaumeet Claire Ruffinà 17:00
Vincent Beaume& Claire Ruffin, La Dormeuse
L’exposition La Dormeuse – Collection d’imagesest proposée
en lien avec le spectacle L’Insomnante(cf. p.24).
Une jeune femme insomniaque ne parvient pas à trouver le sommeil la nuit, mais s’endort le jour dans les
lieux les plus incongrus. Cela donne lieu à une collection d’images fascinantes prises en milieu naturel ou
urbain par Vincent Beaume et orchestrées par Claire Ruffin. Des Iles du Frioul aux rivières des Pyrénées
en passant par la vallée de Névache ou les quartiers de Vitrolles, la Dormeuse balade son lit à l’envi.
Ces photos grand format, prises à la chambre et sans aucun trucage, mettent en relief la profondeur des
paysages et travaillent sur les textures, comme si l’environnement devenait la matière d’un rêve. Parfois, le
paysage envahit le lit et devient la couverture de la dormeuse qui est comme engloutie dans son
environnement. Quels que soient les variations climatiques ou les lieux de son repos, rien ne l’atteint. Elle
reste sous sa couette, sereine, au milieu de mondes majestueux et apaisants.
Grand rêveur et insomniaque régulier, Vincent Beaume travaille quelques années comme photographe de
presse. Il réalise des portraits d’artistes, de spectacles, de villes en chamboulement et commence sa
collection d’images de la Dormeuse en 2011.
Dans le cadre des Curieux de nature, le théâtre La passerelle lui a passé commande de cinq photographies
prises dans le département des Hautes-Alpes. Elles seront exposées avec le reste de la collection.
Vincent Beaume& Claire Ruffin, La Dormeuse
Avec l’aide précieuse d’Antoine Combier
Production : L’Insomnante
La collection d’images (pour sa partie urbaine) a été financée par la Ville de Vitrolles, la Préfecture des Bouches-du-Rhône, le Conseil
Général des Bouches-du-Rhône, 13 habitat.
Accueils en résidences: Sur le Sentier des Lauzes (Ardèche) ; L’espace 600, Grenoble ; le Centre National des Arts de la Rue - LE CITRON
JAUNE / ILOTOPIE ; théâtre La passerelle - Scène nationale de Gap et des Alpes du Sud.
Les expositions sont soutenues par le laboratoire AZ
Les « Curieux de nature » du théâtre La passerelle reçoivent l'aide du FNADT (Fonds national pour l'aménagement et le développement du
territoire)
83
la Famille
Photographies Alain Laboile
Exposition
du mardi 10 févrierau samedi 18 avril
Vernissage
samedi 7 févrierà 18:30
Précédé d’une rencontre avec Alain Laboileà 17:00
À travers son travail photographique alain laboilecélèbre sa vie de famille : une vie au bord du monde, où
se mêlent intemporalité et universalité de l’enfance.
Jour après jour, il crée un album de famille constituant un héritage qu’il transmettra à ses enfants. Son
œuvre reflète leur mode de vie, qui gravite autour de l’enfance. Une enfance proche de la nature, où chacun
se découvre, découvre le monde, passe d’une expérience sensible à l’autre. Un univers où les enfants à
l’imagination débordante s’amusent, prennent le temps de vivre, de jouer, de construire ou de s’ennuyer. Ses
photographies en sont le témoignage. Pleines d’humour, vivantes – on lui dit souvent que l’on peut entendre
dans ses photos le rire des enfants ou l’éclaboussure de l’eau –, ses images aux noir et blanc lumineux
capturent la poésie du quotidien et l’esprit de liberté.
Son travail à la fois profondément personnel et totalement universel, exalte la nature humaine et permet à
chacun de replonger dans le monde de l’enfance. Certains y retrouvent un peu de leur passé, d’autres y
interrogent leur présent existentiel.
Alimenté quotidiennement et partagé dans le monde entier grâce à internet, sa production
photographique est devenue en un moyen de communication, questionnant la liberté, la nudité, l’éducation,
l’être et l’avoir.
Né en mai 1968, père de six enfants, Alain Laboile vit depuis 15 ans de son activité de sculpteur.
En 2004, il fait l’acquisition d’un appareil photo numérique afin d’illustrer son travail de sculpteur. Motivé
par sa passion pour l’entomologie, il est d’abord amené à pratiquer la macrophotographie en amateur. C’est
plus tard qu’il lève son objectif vers sa famille qui devient son principal sujet photographique.
Récemment, il a exposé à la Jiro Miura Gallery à Tokyo, au Angkor Photo Festival au Cambodge, au Dehli
Photo Festival en Inde, au Salon de la photographie à Paris et au MAP à Toulouse.
85
Sur les pas
de Vivian Maier
Exposition
du mardi 28 avril au samedi 20 juin
Vernissage
samedi 25 avrilà 18:30
Précédé d’une rencontre avec Françoise Maurin,
commissaire de l’exposition, à 17:00 (sous réserve)
E
Projection du filmÀ la recherche de Vivian Maier
(cf. p.95)
Née en 1926 dans le Bronx d’un père austro-hongrois et d’une mère française, Vivian Maier a passé son
enfance entre les États-Unis et le Champsaur dont sa mère était originaire.
Artiste inconnue de son vivant, elle doit sa reconnaissance au hasard et à la ténacité d’un homme, John
Maloof, qui, à la recherche d’illustrations sur l’histoire de Chicago, acquiert dans une vente aux enchères un
lot de pellicules non développées. Fasciné par la force des images qu’il découvre, il retourne acheter les
négatifs restant puis part à la recherche de son auteur. Sitôt trouvé son nom, il apprend le décès de Vivian
Maier et se lance dans une grande enquête aux États-Unis et à Saint-Julien en Champsaur, pour
comprendre qui était cette femme. Pourquoi n’a-t-elle jamais montré son travail alors qu’elle était
consciente de sa qualité ? Un mystère qu’elle a emporté avec elle.
Vivian Maier, Self-portrait, Maloof Collection,
Courtesy Les Douches La Galerie, Paris / Howard Greenberg Gallery, New York
Vivian Maier, New York, 1953, Maloof Collection,
Courtesy Les Douches La Galerie, Paris / Howard Greenberg Gallery, New York
Personnalité discrète et solitaire, Vivian Maier a inlassablement photographié les rues de New-York et
Chicago dans les années 50-60. Son œuvre montre un goût pour les visages à forte personnalité, les
postures insolites, la position des corps dans l’espace. Elle était visiblement fascinée par la vie des quartiers
populaires qu’elle a su saisir à l’improviste : des enfants des rues en plein jeu, les joues barbouillées de crasse,
des couples vieillissants, des clochards… Elle porte le même regard aiguisé sur l’humain dans la ville que sur
elle-même sous la forme de saisissants autoportraits .
Dans le Champsaur qu’elle parcourt à vélo, son regard s’arrête sur des paysages, des habitations mais
surtout sur les personnes qu’elle y croise. Ces portraits mettent en lumière des détails anodins et des
visages marqués par la vie rurale, le soleil et les travaux des champs.
Deux univers qui se complètent et se répondent pour créer une œuvre humaniste à l’instar d’Édouard
Boubat, Diane Arbus ou Willy Ronis.
Les photographies présentées sont toutes issues de la collection de John Maloof dont Françoise Maurin est la représentante en France.
Exposition réalisée en collaboration avec l’association Vivian Maier et le Champsaur, les galeries Les Douches La Galerie, Paris
/Howard Greenberg, New York.
87
jeunepublic
informationspratiques
tarifsabonnements
bus
action
culturelle
rendez-vousautour
spectacles
des
89
L’éCOLE DU JEUNE SPECTATEUR
L’action culturelle EN MILIEU SCOLAIRE
" DES PROJETS À CONSTRUIRE ENSEMBLE
L’action culturelle du théâtre La passerelle en milieu scolaire, c'est aussi :
Le théâtre La passerelle propose depuis plusieurs années aux enseignants des parcours et projets
artistiques qui sont mis en place dans le cadre de partenariats avec l’Éducation nationale et peuvent
prendre diverses formes : école du spectateur, projets culturels, jumelage avec des établissements
scolaires ou simples sorties au théâtre.
nous vous aidons dans la mise en place de vos projets :
choix de vos spectacles, organisation de rencontres avec les artistes, visites du théâtre, discussions avant
et après spectacles dans vos classes ou au théâtre, visites des expositions photographiques, ateliers de
pratique artistique…
" UN PARCOURS SCOLAIRE JEUNE PUBLIC
Ce parcours en temps scolaire est composé de trois rendez-vous et s’adresse spécifiquement aux élèves
du cycle III des écoles primaires (CE2, CM1 et CM2) du département des Hautes-Alpes.
Cet abonnement 3 spectacles pour 21 € comprend cette saison (Cf. p. 92) :
> Comment ça va sur la terre ?
> Tête haute
> Bounce !
" DES SÉANCES SCOLAIRES HORS ABONNEMENT(Cf. p. 93)
> Quatorze (collèges & lycées), 8 €
> Minifocus (maternelles & CP), 8 €
> Andromaque (collèges), 8 € (séance réservée aux collégiens de Tallard)
" DES ABONNEMENTS GROUPE POUR LES – 26 ANSà tarifs privilégiés
> L’abonnement découverte jeune à voir en soirée
3 spectacles amande ou grenat : 27 €
3 spectacles au choix : 33 €
ou
> 3 spectacles ou plusà voir en soirée (tarifs p. 102)
Z À NOTER
Les relais de groupe (enseignants, éducateurs…) bénéficient du tarif jeune à partir d’un groupe de
10 personnes.
Dans le cadre d’un projet (école du spectateur, atelier de pratique artistique…), les enseignants bénéficient
d’avantages particuliers.
" Une option facultative théâtre
Elle a été mise en place au lycée Aristide-Briand de Gap grâce au soutien de la DRAC Provence-AlpesCôte d’Azur et de l’Éducation nationale.
Cette option théâtreest proposée de la Seconde à la Terminale, avec des week-ends et des interventions
de Cécile Brochoire, Cie Chabraque. Un parcours de 7 spectacles est déterminé en fonction de la thématique de travail élaborée au cours de l’année.
Une présentation des travaux d’élèves aura lieu en avril 2015.
" Un jumelage avec le collège Achille Mauzan de Gap
Il a été mis en place en 2013 et comprend les actions suivantes (sous réserve) préparées par les
enseignants en lien avec le théâtre La passerelle :
> 1 atelier de pratique théâtrale conduit toute l’année par Nadège Bourret, professeur de lettres, avec
des interventions de Cécile Brochoire, Cie Chabraque
> 1 atelier de pratique chorégraphique pour une classe mené toute l’année par Dany Lecomte,
professeur d’EPS, et trois danseurs de la compagnie Ex Nihilo avec transmission d’une pièce de leur
répertoire qui sera présentée au sein du collège ou dans les rues de Gap,
> 2 représentations dans la cour du collège de Si 3=3 par la compagnie Ex Nihilo pour l’ensemble des
élèves du collège,
> 1 projet « école du spectateur » avec un parcours de spectacles en soirée,
> des rencontres avec des artistes de la saison,
> des répétitions publiques de spectacles en cours de création au théâtre La passerelle ou à l’Usine
Badin, résidence d’artistes du théâtre.
" Un nouveau projet de jumelage au collège Marie Marvingt de Tallard
Ce jumelage est actuellement en cours d’élaboration et comprend les actions suivantes (sous réserve)
préparées par les enseignants en lien avec le théâtre La passerelle :
> 1 atelier de pratique théâtrale conduit toute l’année par Virginie Ferraud, professeur de lettres, avec
des interventions de Cécile Brochoire, Cie Chabraque. La thématique abordée cette année traitera du
développement durable.
> 1 représentation d’Andromaque… par le collectif La Palmera au sein du collège à destination de
toutes les classes de 3e,
> 1 sortie au théâtre pour que tous les élèves de 4e puissent assister à Cyrano de Bergerac,
>1 projet « école du spectateur »proposera à des élèves volontaires un parcours de spectacles en soirée,
>1 projet inter-degrés avec les trois écoles des Hautes-Alpesautour d’un spectacle commun traitant
de l’écologie,
> des rencontres avec des artistes de la saison,
> des visites techniques donneront lieu à l’élaboration de maquettes des différents types de théâtre.
Une présentation des travaux d’élèves(ateliers et option théâtre) aura lieu le mardi 8 juin au théâtre La
passerelle.
Renseignements/informations pour les projets scolaires :
Corinne Donio
04 92 52 52 57, [email protected]
Valérie Bérest
04 92 52 52 58, [email protected]
Hélène Desrues
04 92 52 50 20, [email protected]
91
Le PARCOURS SCOLAIRE
les SéANCES SCOLAIRES
Abonnement 21 € pour 3 spectacles
8€ pour chaque spectacle
Fantaisie musicale
Théâtre
Cie Pavé volubile, coréalisation J.M.F.
Lundi 17 novembre à 9:30& 14:00
Mardi 18 novembre à 9:30
Texte Vincent Fouquet, mise en scène Sébastien Valignat
Jeudi 18 décembreà 14:00
POUR LES ÉLÈVES DES CLASSES DE CE2, CM1, CM2
COMMENT ÇA VA SUR LA TERRE ?
Les animaux en ont marre car l’eau manque et ils ont soif !
Sur les traces du ver de terre, du zèbre et de la baleine, un
trio de musiciennes-chanteuses raconte, avec humour et
bonne humeur, le réchauffement climatique et autres
grandes questions environnementales de notre époque.
(Cf. p.12)
HORS ABONNEMENT
QUATORZE
Collèges & lycées
Sans tranchées, ni poilus, la compagnie Cassandre s’interroge sur les origines de la Grande guerre. À travers une leçon
d’histoire magistrale, drôle et sérieuse à la fois, elle donne
une salutaire utilité à cette commémoration nationale :
éveiller nos consciences pour éviter une tragédie similaire.
(Cf. p.28)
Théâtre & vidéo
Concert pour bambins
De Joël Jouanneau, mise en scène Cyril Teste
Lundi 9 mars à 9:30& 14:00
Mardi 10 mars à 9:30& 14:00
Cie 1 montreur d'ours
Lundi 19 janvierà 10:00& 14:00
Mardi 20, mercredi 21 janvierà 10:00
À l’Usine Badin
TêTE HAUTE
MINIFOCUS
Eklipse, petite princesse abandonnée au fond de la forêt,
grandit seule en compagnie de Babel qui lui apprend tous
les mots du dictionnaire. Théâtre d’ombre, papiers découpés
et projections vidéo soulignent le merveilleux et la poésie
du texte. Un conte initiatique, magique comme un livre popup. (Cf. p.52)
Un électro blues forain pour petites oreilles inventé par
quatre géniaux bricoleurs de sons, adeptes du détournement d’objets. Déployant leur attirail déglingué dans une
boîte à musique géante, ils organisent un joyeux capharnaüm
visuel et sonore. (Cf. p.34)
Danse & musique
Théâtre
Conception et mise en scène Thomas Guerry
& Camille Rocailleux, Cie Arcosm
Lundi 11 mai à 9:30& 14:00
Mardi 12 mai à 9:30
Collectif La Palmera
D’après AndromaquedeJean Racine
Lundi 20 avrilà 14:00
BOUNCE !
Qu’arrive-t-il quand l’imprévu surgit dans notre vie ? On
rebondit (« bounce » en anglais) ! L’accident comme stimulant
est ici prétexte à déployer toute l’énergie et la fantaisie de
la compagnie Arcosm. Entremêlant danse, musique et
chant, le quatuor de Bounce ! excelle dans l’art de sortir de
l’ornière. (Cf. p.64)
Maternelles & Cp
ANDROMAQUE...
au collège de Tallard (séance réservée aux collégiens de Tallard)
Deux comédiens équilibristes, jouant tous les rôles de la
pièce Andromaque de Racine, s’emparent des alexandrins
avec humour, fougue et émotion. Dans une interprétation
qui respire le plaisir du jeu, la tragédie devient limpide, le
verbe délicieux. (Cf. p.62)
93
Autour des spectacles et de la Galerie
Pour accompagner les spectacles de la saison en explorant des chemins parallèles, nous vous
proposons un certain nombre de rendez-vous tels que stages, ateliers, rencontres et projections de
films… Autant d’opportunités pour prendre le temps d’échanger, de se questionner, de se divertir ou
de poser un regard neuf sur une œuvre, un artiste, une pratique et d’aborder de nouveaux langages.
" CONFÉRENCE-LECTURE «La guerre des sexes : femmes et hommes dans la guerre»
En lien avec Quatorze(cf. p.28)
Avec l'historienne Caroline Mulleret Sébastien Valignat, metteur en scène de la Cie Cassandre
Mercredi 17 décembreà 18h30 à la Médiathèque de Gap
Les études sur les femmes ont permis de renouveler nos connaissances sur la Première Guerre mondiale
et ses effets sur la vie des individus. Le conflit a joué un rôle majeur dans les reconfigurations des
rapports entre les hommes et les femmes. Partout, il a fallu réinventer les places et les rôles de chacun.
Cette intervention se propose de suivre quelques pistes pour mieux comprendre les effets de la guerre
sur les relations entre hommes et femmes.
Gratuit
" CONFÉRENCE CONTÉE « Retour de Kinshasa » par Nicolas Bonneau
En lien avec Ali 74(cf. p.56)
Jeudi 2 avrilà l’issue de la représentation
Nicolas Bonneau raconte son processus de travail pour la création du spectacle Ali 74, à travers des
images d’archives et des cartes postales vidéo rapportées de Kinshasa. L’occasion, entre autres, de se
frotter à une petite histoire du Congo, d’aborder la ségrégation et la lutte des noirs américains ou de
savoir comment Ali a commencé la boxe.
Gratuit
" APÉRO THÉâTRE : lecture d’Intimité
En lien avec Platonov(cf. p.48)
Avec Julien Chavrial et Françoise Gazio, Collectif Les possédés, d’après une nouvelle de Raymond
Carver, extraite de Les Trois Roses jaunes
Au bar du théâtre L’Entre-sort et en appartement (dates à définir)
«Dix ans ans après leur séparation on retrouve Sacha et Michel.
Que peut-on encore se dire ? Tout est là rien n'est réglé.
De Tchekhov à Carver rien n'a changé :
- T'as pris la chaîne hifi
- J'ai revendu les CD»
Gratuit sur réservation
Stages et ateliers organisés en collaboration avec le CEDRA 05
(centre départemental de ressources des arts)
" STAGE« Jeux corporels, prises de vue et réalisation de films »,pour les ados et leurs parents
En lien avec Mouvinsitu (cf. p.10)
Avec Boris Gibéet Florent Hamon, danseurs, acrobates, vidéastes
Samedi 29 et dimanche 30 novembre de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30, à l’Usine Badin
« Nous nous donnerons des règles communes (costumes, mouvements, cadrages, rythme, effet de masse...) pour
créer des petits films drôles et/ou poétiques en partant des questions suivantes : comment le mouvement
chorégraphié peut devenir un récit ? Comment le corps peut donner sens à un paysage ? À travers ce stage, nous
aborderons l’écriture chorégraphique et acrobatique, la recherche de décors dans la ville de Gap, la prise d’images
et bien sûr le montage de séquence(s). »
Tarif : 32€ pour les adultes, 22€ pour les adosincluant une place pour Mouvinsitule 7 novembre
Ouvert aux adolescents à partir de 13 ans et à leurs parents
" STAGE DE THÉâTRE« Comment faire théâtre de notre Histoire »
En lien avec Quatorze (cf. p.28)
Avec Marijke Bedleem, assistante à la mise en scène, et Sébastien Valignat, metteur en scène,
Cie Cassandre
Samedi 13et dimanche 14 décembre(horaires à déterminer) au théâtre La passerelle
« La compagnie Cassandre crée depuis plusieurs années des spectacles qui prennent appui sur l’actualité
politique ou sur des événements historiques. Nous vous proposons de venir questionner les rapports entre réel,
réalisme et vérité, en travaillant sur l’écoute, l’improvisation et le jeu et en s’appuyant sur différents matériaux
(journaux, textes politiques, théâtre, poésie…). »
Tarif : 32€incluant une place pour Quatorzele jeudi 18 décembre (cf. p.28)
Ouvert aux comédiens amateurs et professionnels à partir de 16 ans
" ATELIER DANSE/MUSIQUEpour les enfants et leurs parents
En lien avec Bounce ! (cf. p.64)
Avec Quelen Lamouroux, danseuse et musicienne, Cie Arcosm
Dimanche 10 maide 14h à 17h, à l’Usine Badin
Cet atelier explore les jeux et les interactions entre mouvement dansé et musique. Une occasion
privilégiée de découvrir et vivre à deux le plaisir de la danse, pour ouvrir un espace joyeux de créativité
dans lequel petits et grands peuvent s’investir.
Tarifs : 22€ pour les adultes, 12€ pour les enfantsincluant 1 place pour Bounce !le mardi 12 mai
Ouvert aux enfants de 6 à 10 ans et aux parents ayant ou non une pratique de la danse et le musique
Renseignements et inscriptions :
auprès du théâtre La passerelle : 04 92 52 50 20 ou [email protected]
auprès du Cedra : Emmanuelle Cambon 04 92 46 97 03 [email protected]
Le théâtre La passerelle et le cinéma d’arts et d’essai Le CLUB vous proposent une sélection
de films en lien avec les spectacles et les expositions de la saison.
" PROJECTION DES FILMS : Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy (1h31, 1964) et
Les Oiseaux d’Alfred Hitchkock (2h, 1963)
L’occasion de (re)découvrir deux films mythiques du XXe siècle sur grand écran.
Dimanche 23 novembreau cinéma Le Club, Gap (horaires à définir)
Gratuit et réservé prioritairement à toute personne possédant un billet pour l’un des Nouveaux CinéClubs les 25 et 26 novembre
" PROJECTION DU DOCUMENTAIRE : À la recherche de Vivian Maier (2014, 1h24), de Charlie
Siskel et John Maloof
En lien avec l’exposition Sur les pas de Vivian Maier(cf. p.86)
Pour découvrir la vie et le regard hors du commun que cette photographe américaine originaire du
Champsaur portait sur le monde et les hommes.
Fin octobre/début novembre(dates à définir) au cinéma Le Club, Gap
" AUTOUR DE LA GALERIE DU THÉâTRE
Des rencontressont organisées autour des expositions :
> avec Vincent BeaumeetClaire Ruffin, pour l’exposition La Dormeuse – Collection d’images, le samedi 22
novembre à 17h
> avec Alain Laboile, pour l’exposition La Famille, le samedi 7 février à 17h
> avec Françoise Maurin, commissaire de l’exposition Sur les pas de Vivian Maier, le samedi 25 avril à 17h
(sous réserve)
Renseignements, réservations
Auprès de notre service de relations publiques au 04 92 52 52 57/58ou 04 92 52 50 20
95
l’entre-sort, le bar Du théâtre
les Informations pratiques
" POUR VOUS PROCURER VOS PLACES
" ACCUEIL, BILLETTERIE
" LES RÉSERVATIONS & L’ACHAT DE PLACES SE FONT :
du mardi au vendredi
de 10h à 13h
et de 14h à 18h,
le samedi de 10h à 13h
et aussi les jours
de représentation
de 14h à 18h
et une heure avant chaque
représentation.
Dans le cadre d’un abonnement, il est possible de vous abonner pour
3 spectacles ou plus dès le 20 juin 2014 et durant toute la saison. Vous êtes
prioritaire sur le choix des places et bénéficiez de réductions avantageuses.
Si vous ne souhaitez pas vous abonner, l’achat des places hors abonnement
pour tous les spectacles de la saison aura lieu le 24 septembre 2014, sauf
pour les Curieux de nature (les billets peuvent être achetés dès le 20 juin
2014).
Vous pouvez également vous procurer un Pass liberté (cf. p.99) et prendre
vos billets dès le 20 juin 2014.
> À L’ACCUEIL du théâtre La passerelle
> PAR TÉLÉPHONE : 04 92 52 52 52
Vous pouvez régler vos billets par télépaiement ou envoyer un chèque
bancaire établi à l’ordre du théâtre La passerelle au plus tard 8 jours
après la réservation à l’adresse suivante :
Théâtre La passerelle, 137 bvd Georges Pompidou 05000 GAP
> Par INTERNET dès l’automne 2014, vous pourrez acheter vos places sur
notre site, www.theatre-la-passerelle.eu.
Les billets réservés et réglés seront à votre disposition à l’accueil du théâtre.
Les réservations non réglées dans un délai de 8 jours seront annulées.
Le théâtre La passerelle est partenaire des : Carte Culture, Carte Yes ! et
Pass culture. Vous pouvez également régler vos billets en chèques vacances.
Théâtre La passerelle,
Gap
04 92 52 52 52
" POUR LES EXCENTRÉS
vous pouvez aussi
acheter vos billets
dans les offices de tourisme
ou mairies des villes
de Chabottes, Embrun,
Tallardet Veynes.
" L’ÉCHANGE DES PLACES
Ouvert les soirs de spectacle, cet espace convivial vous
propose des collations gourmandes et une sélection
maison de vins* d’origines variées.
Lieu privilégié pour se retrouver, échanger et rencontrer les artistes, le bar L’Entre-sort accueillera à l’occasion des surprises artistiques.
Réservation conseillée au 04 92 52 52 52
*à consommer avec modération
En cas d’impossibilité d’assister à un spectacle pris dans le cadre d’un
abonnement, il est possible d’échanger le billet pour une autre date du
même spectacle ou pour un spectacle d’une même catégorie.
Cela s’entend, bien sûr, en fonction des places disponibles et à condition
d’avoir effectué la modification au moins 48h avant la date de représentation
du spectacle à échanger.
Attention : à partir du 3e échange, 1€ vous sera demandé à chaque nouvelle
transaction.
" LES LISTES D’ATTENTE ET PLACES DE DERNIÈRE MINUTE :
Lorsqu’un spectacle est complet, inscrivez-vous sur la liste d’attente, vous
serez avertis si des places se libèrent.
N’hésitez pas à tenter votre chance le soir des spectacles, il reste souvent
quelques places.
" LES RETARDATAIRES
Les spectacles commencent à l’heure. Les places numérotées ne sont garanties
que jusqu’à l’heure prévue du spectacle. Tout retardataire peut se voir refuser
l’entrée de la salle selon la configuration d’accueil du spectacle.
" L’ACCUEIL DES PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE
Afin de vous accueillir dans les meilleures conditions, nous vous invitons à
nous informer de votre situation au moment de l’achat de vos billets.
97
les TARIFS HORS ABONNEMENT
LE PASS LIBERTÉ
Les prix des spectacles varient selon la couleur.
Le Pass Liberté est conçu pour tous ceux qui veulent plus de liberté lors de leurs sorties aux
spectacles, qui souhaitent se décider au dernier moment, sortir en famille ou entre amis et
bénéficier également de tarifs avantageux.
TarIFs
tarif plein
amande
Grenat
pourpre
12
17
26
tarif réduit*
tarif – 26 ans*
*sur présentation d’un justificatif
15
8
22
12
30
15
" TARIF RÉDUIT :
> groupes de plus de 10 personnes,
> familles nombreuses,
> plus de 60 ans,
> parents qui accompagnent leurs enfants abonnés.
> abonnés du théâtre La passerelle, du Théâtre Durance, du Théâtre du Briançonnais, adhérents du
Fourmidiable
" TARIF – 26 ANS :
Il est accordé également aux demandeurs d’emploi, bénéficiaires de minima sociaux et personnes
handicapées.
Z À NOTER
Les âges préconisés pour les spectacles jeune publicont été soigneusement réfléchis par les compagnies.
Merci de les respecter pour le bon déroulement du spectacle et le confort de tous.
L’achat des places hors abonnement pour tous les spectacles de la saison aura lieu le 24 septembre 2014
sauf pour les Curieux de naturedont vous pouvez acheter les billets dès le 20 juin 2014 :
TarIFs
Pass Liberté
amande
12
Grenat
17
pourpre
25
" POUR LES INDIVIDUELS
Tarif du Pass Liberté : 10 €
Il vous permet de bénéficier de tarifs préférentiels (3 à 5 € d’économie selon le tarif) pour tous les
spectacles.
Il est nominatif, mais il vous permet de faire profiter jusqu’à 7 autres personnes des tarifs du Pass pour
un même spectacle.
Il est valable une saison et est en vente dès le 20 juin 2014.
" POUR LES COMITÉS D’ENTREPRISE
Tarif du Pass Liberté : 45 €
Il vous permet de bénéficier de tarifs préférentiels (3 à 5 € d’économie selon le tarif) pour tous les
spectacles.
Il est valable une saison et est en vente dès le 20 juin 2014.
Il permet à chaque membre de l’entreprise sur simple présentation de sa carte de membre du CE de
bénéficier des tarifs du Pass.
Zà NOTER
En cas de perte ou de volde votre Pass Liberté,
prévenez-nous immédiatement afin d’éviter toute utilisation frauduleuse.
> Histoires de vin, samedi 4 avril
> Curieux de naturede Benjamin Dupé, samedi 16 mai
> L’Homme cornu, samedi 30 et dimanche 31 mai
Vous pouvez également vous procurer un Pass Liberté (cf p. ci-contre) à partir du 20 juin 2014.
99
les Abonnements individuels
Vous souhaitez être prioritaire sur le choix de vos spectacles et bénéficier des
tarifs les plus avantageuxalors…
abonnezvous !
Et vous bénéficierez des avantages suivants :
une réduction pouvant aller jusqu’à la moitié du prix de la place
la possibilité de bénéficier d’une facilité de paiement
la priorité sur le choix des places
la certitude de pouvoir assister aux événements de la saison
des tarifs préférentiels au Théâtre Durance à Château-Arnoux,
au Théâtre du Briançonnais à Briançon et au Fourmidiableà Veynes
du tarif réduit pour tout spectacle supplémentaire pris hors abonnement
l’invitation aux vernissages des expositions de la Galerie du théâtre à votre
demande
des tarifs privilégiés au cinéma Le Club à Gap
"
"
"
"
"
"
"
"
Z Les abonnements peuvent être pris pendant toute la saison.
Il vous suffit de composer vos abonnements selon les différentes formules proposées.
TarIFs
tarif plein
amande
Grenat
pourpre
12
17
26
tarif réduit*
tarif – 26 ans, abt. jeune**
abt. 3 à 5 spectacles
abt. 6 à 10 spectacles
abt. gourmand 11 spectacles et plus
15
8
11
10
8
22
12
16
15
14
30
15
25
20
18
*sur présentation d’un justificatif
**accordé également aux demandeurs d’emploi, bénéficiaires de minima sociaux et personnes handicapées sur
présentation d’un justificatif
Les Curieux de nature doivent être pris hors abonnement
"LES ABONNEMENTS INDIVIDUELS
ABONNEMENT 3 À 5 SPECTACLES à choisir parmi tous les spectacles de la saison
ABONNEMENT 6 À 10 SPECTACLES à choisir parmi tous les spectacles de la saison
ABONNEMENT GOURMAND 11 SPECTACLES ET PLUS à choisir parmi tous les spectacles de la saison
" L’ABONNEMENT FAMILLE (au moins 1 adulte et 1 enfant)
3 spectacles à choisir parmi : Comment ça va sur la Terre ?, Stéréoptik, Minifocus, Tête haute, Bounce!
TARIF ABONNEMENT ADULTE : 30 €
TARIF ABONNEMENT ENFANT (-14 ans) : 24 €
"
ABONNEMENT JEUNE & GROUPE JEUNES (–26 ans)
3 spectacles ou plus quelle que soit la couleur. Conditions particulières pour les relais.
" ABONNEMENT DÉCOUVERTE JEUNE (–26 ans)
3 spectacles amande ou grenat : 27 €
3 spectacles au choix : 33 €
Z À NOTER
Les abonnés bénéficient du tarif réduit pour tout spectacle supplémentaire pris hors abonnement.
Ils bénéficient également d’un tarif préférentiel au Théâtre Durance à Château-Arnoux/Saint Auban
au Théâtre du Briançonnais et au Fourmidiableà Veynes.
101
les Abonnements de groupe & comité d’entreprise
Un abonnement très avantageux !
Il vous suffit de réunir 10 personnes au minimumpour former un groupe (amis, collègues...),
vous devenez ainsi Relais du théâtre(voir « Les avantages d’être Relais » ci-après).
TarIFs
Abt. groupe adultes et CE
Abt. groupe jeune (– 26 ans )*
amande
10
8
Grenat
14
12
pourpre
23
15
*accordé également aux demandeurs d’emploi, bénéficiaires de minima sociaux et personnes handicapées sur
présentation d’un justificatif
"
ABONNEMENT GROUPE ADULTES (10 personnes minimum)
Vous choisissez 4 spectacles parmi tous les spectacles de la saison.
Chaque membre du groupe (10 personnes minimum) choisit les spectacles qui lui conviennent pour composer son abonnement 4 spectacles sans obligation d’assister aux mêmes représentations que les autres
membres.
Quels que soient le groupe et le type d’abonnement choisis,le Relais bénéficie des avantages suivants :
> vous réunissez au moins 10 abonnements, nous vous offrons 1 place pour le spectacle de votre choix
(dans la limite des places disponibles à l’abonnement) ;
> vous réunissez plus de 15 abonnements, nous vous offrons le 16e.
" ABONNEMENT COMITÉ D’ENTREPRISE (10 personnes minimum)
Vous choisissez 3 ou 4 spectacles parmi tous les spectacles de la saison.
Vous réunissez 10 personnes minimum au sein de votre entreprise et devenez Relais du théâtre.
Le groupe bénéficie alors du tarif groupe adultes et CE.
Chaque membre du groupe choisit les spectacles qui lui conviennent pour composer son abonnement
3 ou 4 spectacles sans obligation d’assister aux mêmes représentations que les autres membres.
Quels que soient le groupe et le type d’abonnement choisis, le Relais bénéficie des avantages suivants :
> vous réunissez au moins 10 abonnements, nous vous offrons 1 place pour le spectacle de votre choix
(dans la limite des places disponibles à l’abonnement) ;
> vous réunissez plus de 15 abonnements, nous vous offrons le 16e.
" ABONNEMENT GROUPE JEUNE (– 26 ans)
> 3 spectacles ou plus quelle que soit la couleur
ou
> Abonnement découverte jeune(-26 ans)
- 3 spectacles amande ou grenat : 27 €
-3 spectacles au choix : 33 €
Z À NOTER
Les abonnés bénéficient du tarif réduit pour tout spectacle supplémentaire pris hors abonnement.
Ils bénéficient également d’un tarif préférentiel au Théâtre Durance à Château-Arnoux, au Théâtre du
Briançonnaiset au Fourmidiableà Veynes.
Bus entre Briançon & Gap
G
Le théâtre La passerelle met à votre disposition des buspour faciliter vos déplacements
entre Briançon et Gap. Si vous souhaitez utiliser les bus, inscrivez-vous lors de l’achat de vos
abonnements ou billets, en précisant le lieu de départ souhaité (qui doit être aussi votre lieu
de retour). Une participation forfaitaire de 5 € par trajet aller/retour vous sera demandée.
Attention cette saison des bus seront mis en place entre Gap et Briançon uniquement pour
3 spectacles : Cyrano de Bergerac, Platonovet Matamore.
LES LIEUX POSSIBLES DE DÉPART/RETOUR SONT :
Briançon
Gare
Prelles
La poste
L’Argentière-la-Bessée Kiosque
La Roche-de-Rame
Monument aux morts
Montdauphin
Gare
Embrun
Gare
Chorges
Gare
Z À NOTER
Un billet « BUS » mentionnant le lieu et l’heure de passage du bus, vous sera demandé pour accéder au
bus.
Aucune inscription ou changement d’arrêt ne pourra être pris en compte dans les 10 jours qui
précèdent le spectacle.
Dans la mesure où la demande serait insuffisante sur certains spectacles, le théâtre La passerelle se
réserve la possibilité d’annuler le bus et de vous rembourser votre trajet. Vous serez prévenu par
téléphone ou par courrier environ 10 jours avant le spectacle. Le théâtre La passerelle dégage toute
responsabilité vis-à-vis des personnes déposées au retour des spectacles.
Le remboursement du trajet ne sera possible que pour une annulation émanant du théâtre.
En cas de neige ou intempéries empêchant le déplacement entre Briançon et Gap, l’équipe du théâtre
préviendra par téléphone au plus tôt les relais et public concernés de l’annulation du bus.
Covoiturage
Convivial, économique, écologique et solidaire, le covoiturage offre une multitude d’avantages. Le théâtre
La passerelle a donc mis en place un partenariat avec la plateforme de covoiturage Voyageurs 05. Vous
pouvez en un clic déposer votre demande ou proposer votre offre de transport pour chacun des
spectacles programmés cette année, soit directement sur notre site soit sur le site partenaire.
Renseignements et inscriptions :
www.theatre-la-passerelle.eu, rubrique : Infos pratiques/Bus et covoiturage
http://covoiturage.autoclubaix.com
Hébergement : si vous souhaitez passer quelques jours à l’occasion d’un spectacle, Mon Hôtel à Gap
situé à deux pas du théâtre est notre partenaire. Un tarif préférentiel vous sera accordé sur présentation
de votre billet de spectacle (tél. : 04 92 51 04 13).
103
Trois partenaires culturels
dans les Alpes du Sud
Le Théâtre du Briançonnais
Les abonnés du théâtre La passerelle bénéficient du tarif réduit pour tous les spectacles de la saison
du Théâtre du Briançonnais.
Les coups de cœur du théâtre La passerelle dans la saison du Théâtre du Briançonnais
Ottilie B, vendredi 28 novembre– chanson
Bazbaz, vendredi 13 février– chanson
Sandra Nkaké & Jî Drû, vendredi 27 mars– jazz - soul
Opticirque, du 30 mars au 3 avrilen tournée dans les écoles du Briançonnais - cirque
Illumination(s), mardi 7 avril– théâtre
Macbeth en forêt, les 14, 15, 16 mai– théâtre en plein air
(
"
"
"
"
"
"
Pour tous ces spectacles, renseignements au 04 92 25 52 42 ou sur www.theatre-du-brianconnais.eu.
Théâtre du Briançonnais
45, avenue de la République, 05100 Briançon
Le Théâtre Duranceà Château-Arnoux/Saint Auban
&Le Fourmidiableà Veynes
Les abonnés du théâtre La passerelle bénéficient d’un tarif privilégié pour tous les spectacles de la
saison du Théâtre Durance et du Fourmidiable.
Pour le Théâtre Durance, renseignements au 04 92 64 27 34 ou sur www.theatredurance.fr
Théâtre Durance
Les lauzières, 04160 Château-Arnoux/Saint-Auban
Pour Le Fourmidiable, renseignements au 04 92 43 37 27ou sur www.fourmidiable.org
Fourmidiable
33 rue Jean Jaurès, 05400 Veynes
Les crédits photos
p.6 & 7
p.8 & 9
p.10 &
p.12 & 13
p.14 & 15
p.16 & 17
p.18 & 19
p.20 & 21
p.22 & 23
p.24 & 25
p.26 & 27
p.28 & 29
p.30 & 31
p.32 & 33
p.34 & 35
D.R.
Cédric Moulard
11 Les Choses de Rien
Quentin Bertoux
Jean-Claude Carbonne
Julien Oppenheim
Olivier Cronier, D.R.
Claire Curt
Laurence Garel
Vincent Beaume
Romain Etienne
D.R.
Marie Clauzade
Denis Grégoire
1 montreur d’ours
p.36 & 37
p.38 & 39
p.40 & 41
p.42 & 43
p.44 & 45
p.46 & 47
p.48 & 49
p.50 & 51
p.52 & 53
p.54 & 55
p.56 & 57
p.58 & 59
p.60 & 61
Vincent Petit- Tshi
Andrea Macchia
Philippe Delacroix
Frank W . Ockenfels,
Larry Rosenberg
Etienne Saglio
Carole Constantini
Jean-Louis Fernandez
Agnès Mellon
Caroline Bigret
Philippe Laurençon
Virginie Meigne
Richard Volante,
Jean-Luc Armand
Klara Puski
p.62 & 63 Damien Richard
p.64 & 65 Gaelic.fr
p.66 & 67 Philippe Ariagno
p.68 & 69 Julien Fortel
p.70 & 71 Satya Roosens
p.72 & 73 Gérald Lucas
p.74 & 75 Philippe Ariagno, Lionel Saliou
p.80 & 81 Les Choses de Rien
p.82 & 83 Vincent Beaume, Claire Ruffin
p.84 & p.85 Alain Laboile
p.86 & p.87 Vivian Maier
Les Illustrations
des 1ère, 2e et 4e de couverture ainsi que
les pages 3, 4, 5,et 75 ont été réalisées
par Lionel Saliou
105
L’équipe du théâtre
Direction
Philippe Ariagno, directeur
Élisabeth Danjou, secrétaire de direction
Administration
Évelyne Nicola, administratrice
Fanny Catier, administratrice adjointe
Sylvie Amat, chef comptable
Agathe Calary, comptable
Communication et relations publiques
Sonia Kéchichian, secrétaire générale
Hélène Desrues, responsable de la communication
Corinne Donio, chargée des relations avec le public
et du secteur éducatif
Valérie Berest, chargée des relations avec le public
Philippe Rostain, régisseur général,
chargé de l’accueil des compagnies
les PARTENAIRES DU THÉÂTRE
Technique
Michel Foraison, directeur technique
Michel Meyssirel, directeur technique adjoint
Laurent Pascal, régisseur général adjoint
Roger Constant, opérateur lumière
Dolorès Roignot, habilleuse
Le théâtre La passerelle, scène nationale de Gapet des Alpes du Sud
et Pôle régional de développement culturel, est subventionné par
La Ville de Gap
La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Et les techniciens intermittents du spectacle
qui nous accompagnent tout au long de la saison
Lumières :Laurent Couviller, Pierrick Fortoul,
Marco Manchette, Marc Vial
Son: Frédéric Garnier, Léo Croce
Plateau: Olivier Chamoux, Étienne Debraux,
David Dupont, Romuald Laur,
Dominique Pizzolotto, Laurent Roffi,
Alexis Rostain, Marc Vasconi
Vidéo, son: Olivier Reiso
Le Conseil Général des Hautes-Alpes
Le ministère de la Culture et de la Communication
Direction régionale des affaires culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur
Les Curieux de naturereçoivent l’aide du
Fonds national pour l'aménagement et le développement du territoire
L’Usine Badin, résidence d’artistes
Les lieux de répétition et d’hébergement ont reçu l’aide de l’Union européennedans le cadre
d’un programme de coopération transfrontalière « Ensemble par-delà les frontières» Alcotra 2007-2013
« Gli scavalcamontagne», duFEDER(Fonds européen de développement régional),
du FNADT (Fonds national pour l'aménagement et le développement du territoire),
duministère de la Culture et de la Communication– Direction régionale des affaires culturelles
Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azuret de la Ville de Gap.
Accueil, billetterie
Marie-Laure Alfieri-Coin, attachée à l’accueil
Bénédicte Blu, attachée à l’accueil / secrétaire
Le théâtre La passerellereçoit l’aide de
l’ONDA(Office National de Diffusion Artistique)
le Conseil d’administration
Le bureau
Président Claude Berthy | Vice-Présidente Martine Bouchardy, maire adjointe chargée de la culture | Trésorière
Anne Kirsch Giraud-Moine| Trésorière adjointe Margaret Vinard| Secrétaire Françoise Faure| Secrétaire adjoint
Xavier Guillon
Les membres
Monsieur le Préfet des Hautes-Alpes| Ministère de la Culture et de la Communication: Monsieur le Directeur de la
Direction Générale de la Création Artistique ou son représentant, Monsieur le Directeur Régional des Affaires Culturelles
Provence-Alpes-Côte d’Azur ou son représentant | Membres élus désignés par le Conseil Général des Hautes-Alpes :
Jean-Michel Arnaud, Vice-Président, Richard Siri, Vice-Président | Membres élus désignés par le Conseil Régional
Provence-Alpes-Côte d’Azur : Bernard Jaussaud, Christine Nivou, conseillers régionaux | Membres élus désignés par
la Commune de Gap : Aïcha-Betty Degril, Véronique Greusard, Catherine Asso, Élodie Brutinel Lardier, conseillères
municipales | Membres associés : Geneviève Arnaud, Raymonde Théraube
et du CEDRA05, agence culturelle du Conseil Général des Hautes-Alpes
LES SOCIÉTÉS PARTENAIRES
GAP
LES PARTENAIRES MÉDIA
LES PARTENAIRES ARTISTIQUES
Les membres honoraires
Jacques Foisset, Président Fondateur I Yves Monnier, Président d’Honneur
VOUS AIMEZ LE THÉÂTRE, ALLEZ AU CINEMA
Le théâtre La passerelle et le cinéma d’Art et d’Essai «LE CLUB» sont partenaires. Sur simple présentation
d’un justificatif d’abonnement au théâtre, vous bénéficiez d’un tarif préférentiel au cinéma«LE CLUB».
107
les contacts & LIEUX
Théâtre La passerelle
137 boulevard Georges Pompidou
05000 Gap
www.theatre-la-passerelle.eu
N’hésitez pas à consulter notre site internet, vous y trouverez des extraits sonores et vidéo
ainsi que des dossiers et revues de presse sur l’ensemble des spectacles.
Vous pouvez aussi vous inscrire pour recevoir régulièrement la lettre d’information du théâtre.
Retrouvez-nous également sur Facebook
Certains spectacles et stages de pratique ont lieu à :
L’Usine Badin,nouvel espace du théâtre La passerelle et résidence d’artistes
7 rue du Forest d’Entrais
05000 Gap
BILLETTERIE04 92 52 52 52
du mardi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h,
le samedi de 10h à 13h et aussi les jours de représentation de 14h à 18h
et une heure avant chaque représentation.
[email protected]
ADMINISTRATION 04 92 52 52 44
accueil téléphonique du lundi au vendredi de 14h à 18h
[email protected]
RELATIONS PUBLIQUES 04 92 52 52 57 & 04 92 52 52 58
COMMUNICATION 04 92 52 50 20
rÉDaCTIOn DES TEXTES DE LA PLAQUETTE
Philippe Ariagno, Valérie Bérest, Hélène Desrues, Corinne Donio, Sonia Kéchichian, Laurence Perez
Conception graphique
Max Minniti
les Illustrations des 1ère, 2e et 4e de couverture ainsi que des pages 3, 4, 5 et 75 ont été réalisées par Lionel Saliou.
Impression
L’Imprimerie C.C.I. s’engage en faveur de l’environnement
Licences n°1 – 1050508 / n°2 – 1050509 / n°3 – 1050510
109
Téléchargement