C omme par magie? Chaque année, comme par magie, nous vous présentons au mois de juin la saison suivante, c’est comme un rituel entre l’équipe du théâtre et vous, comme un rendez-vous, presque amoureux, pour les passionnés du spectacle vivant que vous êtes, que nous sommes. Notre impatience à vous dévoiler nos choix se mêle à votre impatience à les découvrir. Étonnant, non?! Les plus grands passionnés dans cette histoire, ce sont d’abord les artistes, ceux qui s’inscrivent encore dans ce bel idéal de nous faire rêver, de nous émouvoir, de nous faire grandir, de nous impressionner de leurs talents divers. Les arts vivants évoluent au gré de nos sociétés. Ils sont le reflet direct des ressentis de nos vies, des questions qui nous tarabustent au quotidien. Ces belles et salutaires interrogations, qui nous permettent de rester debout, plus forts, plus critiques et plus actifs face au monde parfois effrayant et bien souvent incompréhensible. Une sorte de face-à-face avec nousmêmes! Avec la beauté aussi… L’Art est un indéniable facteur de résistance contre la superficialité ou la perte de repère. Un stimulus essentiel pour nos cerveaux trop souvent assaillis par de plats divertissements que l’on nous présente comme la norme. La culture a un coût certain, mais n’est-elle pas beaucoup plus encore un investissement pour notre bien-être à tous, une nourriture jubilatoire pour nos esprits? Comme par magie disais-je? Pas tout à fait! La création artistique engage un capital humain riche d’hommes et de femmes, qu’ils soient auteurs, metteurs en scène, comédiens, techniciens aux compétences affûtés, permanents ou intermittents qui œuvrent pour que l’inattendu opère sur les plateaux des théâtres ou dans l’espace public. Des partenaires institutionnels s’engagent financièrement et permettent de maintenir l’activité importante de la scène nationale… comme un service public fondamental. Vous, spectateurs de ce théâtre, êtes les meilleurs ambassadeurs d’un art exigeant mais accessible au plus grand nombre. Votre intérêt sans cesse renouvelé d’une saison à l’autre, la raison irréfutable de continuer. Pourtant les inquiétudes sont nombreuses, vous l’avez compris… Alors soyons tous vigilants pour que les paroles d’artistes ne deviennent pas silence, que les lumières brillent encore, que le son continue à résonner dans les lieux de culture. Voilà, c’est dit! Malgré tout, nous vous livrons avec enthousiasme la saison 2014/2015, comme une nouvelle incitation à la gourmandise artistique. N’hésitez pas, mélangez les saveurs, le mets n’en sera que plus succulent… Vous verrez, comme par magie! Philippe Ariagno Directeur 1 SOMMAIRE Édito LES SPECTACLES DakhaBrakha Isaya Mouvinsitu Comment ça va sur la Terre ? Annonciation & Royaume uni Le Nouveau Ciné-club 1, 2 & 3 Dans les bois & Un Stéréoptik Le Songe d’une nuit d’été L’Insomnante Sur les traces du ITFO Quatorze Cyrano de Bergerac Par le Boudu Minifocus Monofocus Folk-s Déshabillez mots 1 & 2 The Elephant In The Room Les Limbes Et le diable vint dans mon cœur (Adolescences…) Platonov Il se trouve que les oreilles n’ont pas de paupières Tête haute Matamore Ali 74 Curieux de nature : Histoires de vin Samedi détente Andromaque… Bounce ! Curieux de nature : Benjamin Dupé Roue libre Curieux de nature : L’Homme cornu Tous dehors (enfin ) ! L’Usine Badin, les résidences p.1 p.6 p.8 p.10 p.12 p.14 p.16 p.18 p.20 p.22 p.24 p.26 p.28 p.30 p.32 p.34 p.36 p.38 p.40 p.42 p.44 p.46 p.48 p.50 p.52 p.54 p.56 p.58 p.60 p.62 p.64 p.66 p.68 p.70 p.72 p.74 LA GALERIE DU THÉÂTRE Avant/Arrière Mouvinsitu La Dormeuse – Collection d’images La Famille Sur les pas de Vivian Maier LES INFORMATIONS PRATIQUES L’école du jeune spectateur, l’action culturelle en milieu scolaire Le parcours scolaire Les séances scolaires hors abonnement Les rendez-vous autour des spectacles et de la Galerie Le bar L’Entre-sort Les informations pratiques Les tarifs hors abonnement Le Pass Liberté Les différentes formules d’abonnement Bus & covoiturage Trois partenaires culturels L’équipe du théâtre La passerelle et le Conseil d’Administration Les partenaires du théâtre La passerelle Les contacts & lieux p.78 p.80 p.82 p.84 p.86 p.90, 91 p.92 p.93 p.94 p.96 p.97 p.98 p.99 p.100 à 102 p.103 p.105 p.106 p.107 p.109 3 2 14 1 5 20 5 Nouveaux chants d’ukraine Mardi 7 octobre 20:30 DakhaBrakha durée du concert 1h30 tarifgrenat Marko Halanevych, chant, accordéon, darbuka, didgeridoo, tablas Iryna Kovalenko, chant, djembé, bukhalo, accordéon, buhay et autres instruments anciens Nina Garenetska, chant, violoncelle, bukhalo Olena Tsybulska, chant, percussions diverses, accordéon D la presse en parle akhaBrakha, dont le nom seul (« donner et prendre » en ukrainien ancien) est déjà un voyage, puise au plus profond des chants polyphoniques traditionnels ukrainiens et les modernise avec maestria. Voix célestes, mélodies envoûtantes, énergie percutante et rythmes frénétiques sont les ingrédients fétiches de ce groupe tout droit venu de Kiev. Vêtus de costumes inspirés des tenues d’Europe de l’Est, à la fois majestueux et légèrement décalés – longue robe blanche et imposante coiffe noire en laine pour les femmes, habit brodé pour l’homme – ils apparaissent et s’imposent immédiatement dans toute leur singularité. Ce quatuor de musiciens-chanteurs collecte des chansons populaires dans les villages de leur pays depuis plus de 10 ans et invente un folklore d’aujourd’hui, métissé de sons et de rythmes venus d’ailleurs, superposant des chants aux accents slaves, africains ou asiatiques à des sonorités rap et électro. Mêlant leurs percussions exotiques – djembé, darbuka, tablas – au violoncelle, à l’accordéon et aux instruments anciens, ils alternent formidablement la douceur et le chaos, et sont aussi doués pour l’infusion lente de mélodies lyriques que pour les crescendos puissamment rythmés. Et puis, soulignons-le, DakhaBrakha est à l’image d’une nouvelle Ukraine, une Ukraine où les femmes font entendre leurs voix, loin des clichés, une Ukraine qui résiste et s’émancipe du soviétisme et de la tradition, en trouvant sa propre voie, différente et contemporaine. Une découverte étonnante, tout simplement DakhaBrakhantesque ! « Prenant appui sur la musique traditionnelle ukrainienne, DakhaBrakha l’a largement ouverte aux rythmes du monde et à ceux de la modernité : ses quatre interprètes, tous multi-instrumentistes (!), l’accompagnent d’instruments indiens, arabes, africains, russes ou encore australiens pour livrer un mélange détonnant. Les voix sont puissantes. Le tout dégage une énergie presque diabolique. Laissez-vous bousculer, laissez-vous emporter.» les InrOCKUpTIBles 7 folk électrique durée du concert 1h15 tarif amande ISAYA Mardi 14 octobre 20:30 Chabottes Jeudi 16 octobre 20:30 Chorges Caroline Jeandon,chant, guitare électrique et électroacoustique, tambour et autoharp Jessica Jeandon, chant, guitare électrique et électroacoustique, tambour Emmanuel Reymond, contrebasse Le théâtre La passerelleest partenaire desSCÈNES DE BISTROTS du 9 au 19 octobre. Les artistes de la Région à votre table ! F olk chamanique aux envolées celtiques, la musique d’Isaya semble planer au-dessus d’une botte de foin dans un décor de western. Dès la première note de musique, on est frappé par l’intensité des voix et immédiatement transporté dans l’univers si particulier de leur country moderne. Influencées depuis l’enfance par la culture américaine (leur nom de scène est inspiré du personnage d’Isaïah Edwards, ami de Charles Ingalls dans La Petite Maison dans la prairie !), Caroline et Jessica, les sœurs jumelles d’Isaya, ont éprouvé leurs premiers émois musicaux en écoutant Otis Redding, Janis Joplin, Jimi Hendrix ou la Carter Family. Leurs chansons – qu’elles composent et écrivent (en anglais, of course !) à quatre mains – racontent des road trips sauvages et exaltants ou des histoires d’amour rugueuses. Leurs timbres, parfois légèrement voilés, parfois limpides et cristallins, très maîtrisés, presque magnétiques, s’entremêlent à la perfection, propulsant l’imaginaire dans des paysages évoquant les plaines sauvages du Middle West américain. Des ballades aux élans lyriques accompagnées à l’autoharp, sorte de cithare utilisée dans la région des Appalaches, aux morceaux plus dynamiques rythmés par le tambour, les jumelles envoûtent avec leurs yeux masqués de khôl et leurs tenues façon trappeurs. La contrebasse d’Emmanuel Reymond, issu du groupe Poum Tchak, complète le groupe et apporte densité aux mélodies d’Isaya. Les Twin Sisters – qui ont assuré les premières parties de M, Toto, UB40, Earth, Wind and Fire… – n’ont pas fini de nous ensorceler. Vous pouvez également retrouver Isaya et la Cie No Tunes International dans les Bistrots de Pays des Hautes-Alpes, pour une soirée « repas + spectacle». Au menu: saveurs du terroir, découvertes artistiques et convivialité ! ISAYA Jeudi 9 octobre à 19:30 au Petit Ours à Orcières (Réservations : 04 92 55 72 18) Vendredi 17 octobre19:30 à l’Auberge des Écrins de Champoléon (Réservations : 04 92 51 76 89) Samedi 18 octobre 19:30 à l’Auberge de la Méouge de Barret-sur-Méouge (Réservations : 04 92 20 62 95) NO TUNES INTERNATIONAL « Les gens ne savent plus boire !» Avec Fabrice Watelet& Bernard Llopis- Mise en scène Doreen Vasseur Deux garçons de café s’emparent des codes du bistrot et font surgir des récits en résonance avec les histoires de chacun. Les gens ne savent plus boirenavigue entre philosophie de comptoir, chorégraphie et cadavres exquis. Samedi 18 octobre20:30 à l’hôtel de l’Izoard à Cervières (Réservations : 04 92 21 06 49) Depuis 2013, les tournées « Scènes de Bistrots », réalisées par la Régie Culturelle Régionale pour le compte de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, accompagnent la Fédération Nationale des Bistrots de Pays dans une démarche de diffusion artistique en milieu rural. Le projet entend favoriser la diffusion d’artistes régionaux, développer l’activité hors saison et impulser une dynamique culturelle dans les zones rurales avec une programmation artistique de qualité. Cette année, le Théâtre Durance et le théâtre La passerelle sont partenaires du projet. 9 Vendredi 7 novembre 20:30 U T I S N I V U O M durée du spectacle1h tarif grenat E Stage « Jeux corporels et réalisation de films » pour ados et parents (cf. p.94) Exposition Mouvinsitu du 14 octobre au 15 novembre (cf. p.80) lus qu’un acrobate, plus qu’un danseur, Boris Gibé est un faiseur d’illusions. Inverser les points de vue, jouer avec les perspectives, bouleverser les repères du spectateur pour mieux aller vers un ailleurs à forte teneur poétique, tel est le crédo de ses créations. Rien d’étonnant donc à ce que son art croise aujourd’hui celui du cinéma. Depuis quelques années, Boris Gibé et son fidèle compagnon Florent Hamon poursuivent une idée folle : transposer l’écriture filmique sur un plateau de théâtre. Oui, mais sans recourir à d’autres attributs que ceux que l’on y trouve naturellement. Pas question d’user de vidéo ou de caméras. Tout reposera sur les mille et une astuces qu’ils trouveront pour retranscrire le concept du montage à travers le corps, la lumière et le son. Après de longues périodes de recherche et la réalisation de plusieurs courts-métrages, les voilà prêts à passer à l’action et, qui plus est, à décortiquer sous nos yeux la mécanique de leurs rêves. Ensemble, ils donneront corps aux péripéties de deux individus perdus dans les méandres de la vie. Une fable métaphysique et burlesque qu’ils construiront « à vue ». Car Boris Gibé et Florent Hamon entendent sortir de la convention pour nous donner à voir la machinerie de leur spectacle. Montrer les secrets de sa fabrication, dévoiler ses «trucs » sans rien perdre de sa magie. Une aventure sacrément gonflée, dans laquelle on les suit les yeux fermés. « Bien heureux sont ceux qui rêvent debout sans marcher sur leur vie.» on am H nt n lore e i F e R et s d ibé e s G o Ch Boris s Le ec Cie et av De Régie Nicolas Gastard et Marinette Jullien - Avec l'aide précieuse de Ben Fury, Pierogiorgio Milano, Céline Zordia, Elsa Dourdet, Florent Berghal, Gaspard Gilbert, Thomas Cotereau, Hélène Poignon, Nicolas Gastard, Morgan Romagny, Marinette Jullien, Bernard Saderne Production : Les Choses de Rien - Coproduction : Maison de la Culture d’Amiens ; CNCDC, Châteauvallon ; Espace Jean Legendre, SN, Compiègne ; TRIDANSE – parcours régional d’accueils en résidence de projets chorégraphiques transdisciplinaires - région PACA : théâtre La passerelle , SN, Gap et des Alpes du Sud ; Le Citron Jaune – CNAR, Port-Saint-Louis du Rhône ; Le 3 bis F, Aix-en-Provence ; Le Vélo Théâtre, Apt. - Accueils en résidence : CND, Pantin ; TanzFabrik, Berlin ; SZENE, Salzurg ; SC Cultura promjene, Zagreb ; La Gare, Marigny-le-Cahouet Aide à la création : ministère de la Culture et la Communication – DICREAM et DRAC Ile de France 11 FANTAISIE MUSICALE Mardi 18 novembre 19:00 durée du spectacle50’ à voir en famille dès 6 ans tarif amande Michèle Buirette, chant, accordéon Elsa Birgé, chant, acrobatie, contorsion Linda Edsjö, chant, percussions, vibraphone Coréalisation JMF comment ça va sur laterre? C la presse en parle « omment ça va sur la terre ? Ça va, ça va bien. » Dès le titre, le ton est donné. En mettant en musique des textes de Jean Tardieu, Robert Desnos ou Raymond Queneau, trois musiciennes-chanteuses font entendre les voix facétieuses des poètes surréalistes qui ont dénoncé avec humour et légèreté les dommages causés par l’homme à la nature. Michèle Buirette, accordéoniste et auteur de quelques-unes des chansons, Linda Edsjö, percussionniste et vibraphoniste, transfuge du conservatoire de Copenhague, et Elsa Birgé, aussi à l’aise en vocalises qu’en contorsions acrobatiques, nous entraînent dans une promenade bucolique à travers champs et forêts, à la rencontre des petites bêtes du jardin et des habitants du fond des mers . Elles inventent un paysage sonore joyeux et coloré, où la polyphonie des voix accompagnées à l’accordéon se mêle au rythme endiablé des percussions. Sur des musiques rock ou un air traditionnel suédois, elles nous entraînent dans une succession de tableaux habités par la baleine, le zèbre ou le ver de terre, et nous content les ravages du manque d’eau et du dérèglement climatique. Avec fraîcheur et vitalité, les trois interprètes questionnent notre rapport à la terre et font surgir, mine de rien, les réflexions environnementales de notre époque. « En quelques tableaux mouvants et toniques, jonchés de trouvailles visuelles et musicales et de délicats arrangements qui permettent de goûter les timbres des instruments, nos trois jardinières sèment une bonne humeur communicative, un grain de folie et de saines réflexions sur les problèmes environnementaux de notre monde. » la sCÈne La compagnie Pavé Volubile est lauréate du prix « Talent Musique jeune public Adami 2014 » pour ce spectacle. Musique originale de Michèle Buirette et Linda Edsjö - Création lumière Cécile Le Bourdonnec - Collaboration artistique Lulla Chourlin, chorégraphe, Praline Gay-Para, conteuse Production : Pavé Volubile - Coréalisation Théâtre Dunois - Avec le soutien de la Commune de Plouguerneau et de Les Bains-Douches Théâtre de Lignières 13 DANSE Vendredi 21 novembre 20:30 tarif grenat O ANNONCIATION & rOYaUMe UnI Chorégraphies Angelin Preljocaj n est ravi de retrouver cette saison le talent d’Angelin Preljocaj à travers deux pièces courtes. Une soirée pour mettre en regard une œuvre de jeunesse, Annonciation (1995), et une création récente, Royaume uni (2012). Deux univers aux esthétiques fortes, singulières qui nous dévoilent la complexité du chorégraphe et nous font entrevoir sa capacité à se questionner, à renouveler son art chorégraphique en fonction du sujet, des interprètes. De l’Annonciation ou l’histoire de l’Ange Gabriel annonçant à Marie sa mission divine et son enfantement à venir, Angelin Preljocaj façonne un duo bien loin de l’iconographie classique : une pièce charnelle, incroyablement humaine qui a la force des étreintes amoureuses. Entre l’ange noir aux gestes vifs, à la lisière de la violence guerrière, porté par la musique électroacoustique de Stéphane Roy, et la vierge Marie, tout en rondeur et légèreté, portée par le Magnificat de Vivaldi, la danse contrastée, narrative, bouleversante est une des plus belles pages chorégraphiques écrites par Preljocaj. Quant à la seconde pièce, elle a été créée pour un quatuor de hip-hopeuses, pour lesquelles le chorégraphe a écrit spécifiquement en se mettant à l’écoute de leur gestuelle et de leur énergie particulière pour les entraîner dans son univers et son vocabulaire. Alliant grâce et majesté, les quatre danseuses s’accordent pour former un Royaume uni parfaitement synchronisé, aux superbes images épurées et géométriques. Deux bijoux délicats portés par de magnifiques danseuses pour une traversée dans l’œuvre de Preljocaj, qui égrène nos plateaux de pièces puissantes et oniriques depuis plus de trente ans. Annonciation : Distribution en cours - Musique Stéphane Roy (Crystal Music) - Antonio Vivaldi (Magnificat) - Interprétée par l’Ensemble Vocal de Lausanne Orchestre de Chambre de Lausanne- dirigé par Michel Corboz- Costumes Nathalie Sanson- Lumières Jacques Chatelet - Assistant, adjoint à la direction artistique Youri Van den Bosch - Assistante répétitrice Natalia Naidich - Choréologue Dany Lévêque Production : Ballet Preljocaj la presse en parle durée des spectacles : Annonciation20’ Royaume uni35’ « Angelin Preljocaj n’est que danse, mouvement des corps, mise en espace des sentiments et des questions. Le propos est limpide. Il y a chez lui comme une évidence, portée par la beauté des tableaux, la grâce des danseurs et une technique irréprochable. » l’InDÉpenDanT « Avec Royaume uni, Angelin Preljocaj produit une œuvre construite, intelligente et esthétiquement superbe. Nous voilà propulsés dans un royaume où s’unissent la gestuelle parfois esquissée, parfois plus flagrante du hip-hop, et la grâce alliée à la majesté. C’est simple, efficace et envoûtant. » la sCÈne Royaume uni : Distribution en cours - Musique 79 D - Costumes Nadine Lartigau - Lumières Cécile Giovansili-Vissière - Assistant, adjoint à la direction artistique Youri Van den Bosch - Assistante répétitrice Natalia Naidich – Choréologue Dany Lévêque Commande et production : Théâtre de Suresnes Jean Vilar, Cités danse connexions Coproduction : Les Théâtres de la Ville de Luxembourg 15 Mardi 25 novembre19:00 Le Nouveau Ciné-Club E : Ils ne sont pour rien dans mes larmes Mercredi 26 novembre19:00 Le Nouveau Ciné-Club : Toutes les femmes sont des aliens Mercredi 26 novembre 21:00 Le Nouveau Ciné-Club durée des spectacles40à 50’ tarif amande Projection des films Les Parapluies de CherbourgetLes Oiseaux (cf. p.95) : Les oiseaux reviennent Création Collectif ildi ! eldi Textes Olivia Rosenthal ue reste-t-il d’un film quand on l’a oublié ? Ou quand on ne l’a pas oublié ? Quelles traces laisse-t-il dans notre mémoire ? Le Collectif ildi! eldi s’appuie sur la relation intime - physique, psychique et émotionnelle - qui se crée entre un film et son spectateur, pour imaginer trois spectacles, liés chacun à une œuvre culte : Les Parapluies de Cherbourg, la tétralogie d’Alienet Les Oiseaux. Tous trois ont leur identité propre, leur texte – écrit par Olivia Rosenthal –, leurs résonances, tous trois sont construits à partir de souvenirs et accompagnés d’extraits de film. Il ne s’agit pas d’analyse, mais bien de variation sensible ayant pour point commun de soulever des problématiques liées à « la Femme ». Si Ils ne sont pour rien dans mes larmes est une plongée obsessionnelle de la comédienne dans l’histoire malheureuse de Geneviève et Guy et interroge le véritable grand amour, Toutes les femmes sont des aliens est conçu comme la discussion d’un couple autour de Sigourney Weaver, alias Ripley, et de son rapport paradoxal à la maternité. Quant au 3e opus, Les oiseaux reviennent, encore en gestation, il nous promet une plongée dans la mécanique irrationnelle de la peur, celle qui n’a ni raison ni loi, à l’image du film d’Hitchcock. Entre narration et incarnation, le Collectif ildi ! eldi – qui revendique un théâtre fait avec humour, simplicité et plaisir – tire les fils de nos souvenirs de cinéphiles pour nous concocter trois spectacles jubilatoires alliant émotions fortes et chefs d’œuvres du 7e art. Mise en scène et interprétation Sophie Cattani et Antoine Oppenheim - Vidéo Antoine Oppenheim, Colas et Mathias Rifkiss - Lumières Ludovic Bouaud Production : ildi !eldi ; Actoral ; le CENTQUATRE ; festival TEMPS D’IMAGES 17 UN De et avecEzec Le Floc’h durée des spectacles : Dans les bois35’ Un30’ à voir en famille dès 8 ans tarif grenat la presse en parle CIRQUE Vendredi 28, samedi 29 novembre 19:00 « En équilibre sur de petits bouts de bois, rappant et dérapant sur une langue qui nous mène des contes enfantins aux cités périphériques, le spectacle est hors norme, fascinant. Les trois artistes sont des lutins, craquants à croquer, comme le Petit Chaperon rouge. » lIBÉraTIOn « UN !Un titre choc. Façon pour le circassien Ezec Le Flocʼh de nous mettre un point sur le i? Oui, le bilboquet appartient bel et bien aux arts de la jongle. Et le doute ne sera plus permis après avoir assisté à ce dialogue entre l’artiste et ses sphères de bois virevoltantes. Du piccolo au modèle XL, Ezec Le Flocʼh apprivoise le bilboquet - ô combien rebelle avec fantaisie et subtilité. » l’UnIOn DANS LES BOIS Cie Lonely Circus f « aire cirque de tout bois », telle pourrait être la devise des artistes réunis à l’occasion de cette soirée. C’est en évoluant sur des tasseaux de sapin que le fildefériste Sébastien Le Guen campe l’un des plus célèbres héros de Charles Perrault. Un Petit Chaperon rouge en survêtement vermillon, dont le chemin s’avère parsemé de bûches et d’embûches. Et comme dans toute forêt, le loup guette... Ici, il a la langue bien pendue et le verbe philosophe puisqu’il s’agit du slameur Dgiz. Avec les notes de sa contrebasse, rejointes par les nappes sonores du compositeur Jérôme Hoffmann, il influe sur le parcours de l’équilibriste, dans un accord sensible entre geste, son et mots en actions. Le Petit Chaperon rouge saura-il déjouer les pièges et poursuivre sa route? Vous le découvrirez à l’issue de cette déambulation onirique en forme de quête initiatique… Dans les bois Conception Sébastien Le Guen (commande de la SACD et du Festival d’Avignon dans le cadre des Sujets à Vif 2013) Slam et contrebasse Dgiz - Déséquilibres sonores Jérôme Hoffmann - Équilibre sur objets Sébastien Le Guen - Régie Vivien Sabot Coproduction : SACD et festival d’Avignon - Accueil en résidence : Verrerie d’Ales, pôle national du cirque Languedoc-Roussillon C’est aussi à partir d’un objet de bois qu’Ezec Le Floc’h construit son spectacle. Un solo ou plutôt un duo, qui le met en scène avec un bilboquet, ce jeu d’adresse auquel nous nous sommes tous essayés et que le jongleur maîtrise avec une dextérité peu commune. Jusqu’à ce que son jouet se rebelle, comme s’il prenait vie. Débute alors, pour le manipulateur, un drolatique casse-tête à lui faire perdre la boule. Avec Un, Ezec Le Floc’h offre au bilboquet une dimension poétique insoupçonnée et l’impose comme un partenaire de jeu à part entière. Prouvant lui aussi, qu’avec une étincelle de génie, on peut définitivement faire cirque de tout bois. Un Gestion et production : Asso ARCAD 19 CONCERT DESSINÉ Lundi 1er,mardi 2, mercredi 3décembre 19:00 durée du spectacle1h à voir en famille dès 8 ans sTÉrÉOpTIK D tarif grenat eux artistes touche-à-tout, Romain Bermond et JeanBaptiste Maillet, font exploser les frontières entre arts plastiques, musique et vidéo. Ils fabriquent en direct un univers insolite et drôle où les dessins du premier, projetés sur écran géant, se mêlent aux ambiances sonores imaginées en live par le second, à la fois hommeorchestre et bruiteur. À l’aide d’une palette de matériaux et d’objets éclectiques – crayon noir, feutre, pastel, sable, eau, papier découpé, figurines et jouets – le dessinateur multiplie les techniques et les esthétiques créant une œuvre polymorphe, composée d’esquisses au fusain, de dessins de sable, de découpages divers et de manipulations d’objets. Tableaux et histoires se succèdent comme autant de séquences d’un film muet : une chanteuse de jazz enlevée par un extraterrestre, des super héros sortant tout droit de comics des années 50, un couple regardant la mer…, tous partent à la découverte de mondes imaginaires, paysages maritimes, grande mégalopole ou espaces intergalactiques… Des contrées poétiques où le feu est fait d’eau, la lumière de noir, et le bruit de silence… La musique rythme cette traversée : entre jazz, hip-hop, claviers et batterie, le musicien croque les ambiances et nous tient en haleine. Chaque séquence de ce dessin animé musical se fabrique sous nos yeux nous obligeant à les écarquiller pour ne rien rater de ce qui se trame sur l’écran ou du ballet à quatre mains façonnant cet étrange objet scénique. Bourré de trouvailles, de bidouilles et d’humour, Stéréoptik est un spectacle qui nous replonge avec délice dans nos rêves d’enfants. la presse en parle De et par Jean-Baptiste Mailletet Romain Bermond « À ceux qui croient encore que la manipulation d’objets est un art enfantin enfermé dans un castelet, il est temps d’aller faire un tour du côté d’une performance à la fois fragile et spectaculaire, entre batterie multiinstrumentale et table à dessin. Pop et poétique. » eVene.Fr Production : Stéréoptik - Avec le soutien de l’Hectare, scène régionale de Vendôme et de l’Echalier / La Grange de Saint Agil 21 THÉÂTRE Mardi 9 décembre 20:30 Cie L’Individu D’après William Shakespeare Adaptation, écriture, mise en scène Charles-Éric Petit durée du spectacle 1h45 tarif grenat LESONGE D’UNENUIT D’ É TÉ P La Caisse d'épargneest partenaire de cette soirée. Avec Arnaud Aldigé, Thomas Cérisola, Guillaume Clausse, Charlotte Daquet, Laurence Garel, Franck Gazal, Martin Kamoun, Yann Loric Assistanat mise en scène Arnaud Aldigé- Lumière Yann Loric- Régie plateau Abdelkarim Douima Production : Cie L’Individu (Association avec Le Fruit de la discorde) Coproduction : Cie Chatôt-Vouyoucas ; Théâtre Gyptis, Marseille ; La compagnie Parnas - Avec le soutien du Théâtre du Gymnase dans le cadre des Plateaux Libres La compagnie L’Individu reçoit le soutien de la DRAC PACA, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, du conseil général des Bouches-duRhône et de la Ville de Marseille. la presse en parle lus encore que l’amour, Le Songe d’une nuit d’été célèbre le théâtre et son extraordinaire faculté à libérer nos imaginaires. Du moins est-ce l’avis de Charles-Éric Petit. Et c’est parce qu’il aime profondément cette œuvre de Shakespeare que le jeune auteur et metteur en scène parvient à la bousculer sans la trahir. De la pièce la plus extravagante du grand William, il tire un drolatique manifeste pour un spectacle résolument vivant. Une réécriture plus qu’une adaptation, qui transpose l’action au sein d’une fantastique forêt de sens : le plateau d’un théâtre, sur lequel règne en maître des illusions, Obéron, le souverain des elfes. Usant doublement de la mise en abyme, de l’idée de «théâtre dans le théâtre » chère à Shakespeare, les acteurs tiennent ici leur propre rôle et celui des personnages qu’ils sont censés incarner. Un jeu de poupées russes qui multiplie, joyeusement, les points de vue sur cette histoire d’individus dont le cœur refuse de céder à la raison. On s’amuse franchement de ces glissements entre texte d’origine et bribes d’autofiction qui permettent de l’entendre dans toute sa contemporanéité. Tout Shakespeare est là : la tragédie et la comédie, la farce et la parodie, désacralisées, passées au filtre d’une fantaisie effrénée. « Nous sommes de l’étoffe dont sont faits les rêves », écrivait Shakespeare. Charles-Éric Petit le prend au pied de la lettre. Lui qui rêve d’un théâtre à l’écoute du vivant, comme « un cristal qui refuserait de se cristalliser », trouve dans Le Songe l’accord parfait de sa pensée. « Tout y est. Et l’adaptation, où plutôt la réécriture, du Songe d’une nuit d’été par Charles-Éric Petit apparaît dans toute son évidence, joyeusement nourrie par ses singularités. En concentrant le propos sur les histoires de couple, il nous emmène notamment au cœur de la relation volcanique entre Titania et Obéron d’une façon sauvagement moderne, en libérant la parole amoureuse. » la prOVenCe 23 RÊVERIE ONIRIQUE & SOMMEIL SUSPENDU Jeudi 11, vendredi 12, samedi 13 décembre 19:00 durée du spectacle50’ tarif grenat E L’INSOMNANTE « Ne pas dormir c’est s’interroger. Si on savait comment répondre, on dormirait.» Kafka exposition La Dormeuse – Collection d’images du 25 novembre au 31 janvier (cf. p.82) De et avec Claire Ruffin U tiliser son insomnie chronique comme matériau pour un spectacle qui mêle danse et théâtre d’images, voilà l’idée réjouissante de Claire Ruffin qui décline, avec L’Insomnante, des variations autour de l’impossibilté de s’endormir. Sur scène, un lit recouvert d’un édredon immaculé, un plafond d’oreillers suspendus et une lumière très blanche servent de décor aux personnages… Les yeux grand ouverts, une jeune femme se débat avec son absence de sommeil. Elle allume, éteint, allume, éteint encore. Le lit, normalement cocon douillet, devient le lieu de tous les dangers. Il l’emprisonne dans ses barreaux, l’aspire, penche dangereusement, avance, titube et s'écroule… Le tas d'oreillers se déplace. En émergent une bouche, des mains, un violoncelle. Et le plafond n’est pas en reste. Tour à tour ciel cotonneux ou cellule capitonnée, il dissimule le marchand de sable qui use de ses artifices pour essayer d’endormir la demoiselle. Enfin, telle la figurine d’une boîte à musique tourbillonnante, une chanteuse musicienne complète le trio et égrène des notes qui semblent sortir de l’esprit de la jeune femme. Un spectacle visuel et sonore pour éprouver les sensations ouatées d’un rêve éveillé. Une rêverie étonnante et mouvementée, dans laquelle se reconnaîtront tous les insomniaques et qui réjouira les bienheureux au sommeil profond ! Composition musicale et jeu Catherine Exbrayat - Scénographie, aide à l’écriture et manipulation Camille Boitel - Création lumière Claire Childéric - Régie lumière et photographies Vincent Beaume- Régie générale et régie plateau Manon Trompowsky- Aide à la construction Thomas De Broissia, Marion Lefèbvre, Céline Perrigon. Production : L’insomnante / si par hasard - Aide à la création : Ville de Marseille ; ministère de la Culture - DRAC PACA ; Région PACA - Soutiens et accueil en résidence: Théâtre Romain Rolland, Villejuif ; Espace Périphérique (Ville de Paris - Parc de la Villette) ; Vélo Théâtre, Apt ; la Gare Franche, Marseille ; Théâtre de Fontblanche, Vitrolles ; Théâtre La passerelle, scène nationale de Gap et des Alpes du Sud ; La Page d’aventure, Arles-sur-Tech ; le Théâtre de Cuisine ; La Minoterie, Marseille ; Anis Gras, le lieu de l’autre, Arcueil 25 THÉÂTRE D’OBJETS Mardi 16 décembre 20:30 durée du spectacle1h à voir en famille dès 8 ans Cie Turak Théâtre Auteur, metteur en scène, scénographe Michel Laubu Avec la complicité d’Emili Hufnagel « Orchestre en luth ! » tarif grenat SUR LES TRACES DU ITFO* a * IMPORT’NAWOUAK TURAKIAN FOLKLORIK ORKE’STARS Avec Michel Laubu, Marie-Pierre Pirson, Caroline Cybula, Emili Hufnagel Musiciens live Laurent Vichard (bouzouki, clarinette basse, clavier), Frédéric Roudet (cuivres) - Musique Laurent Vichard - Guitare pré-enregistrée Rodolphe Burger - Trombones pré-enregistré Loïc Bachevillier - Lumière Timothy Marozzi Son Hélène Kieffer - Construction décors et personnages Charly Frénéa, Géraldine Bonneton, Joseph Paillard,Emmeline Beaussier- Regards extérieurs et précieux Olivia Burton, Philippe Cancel, Vincent Roca Production : Turak Théâtre – Coproduction : Le Bateau Feu, scène nationale, Dunkerque ; Les Subsistances, Lyon ; Le Carreau, scène nationale, Forbach ; La Comédie de Saint-Etienne, CDN ; Théâtre Anne de Bretagne, Vannes ; théâtre La passerelle, scène nationale, de Gap et des Alpes du Sud ; Théâtre Renoir, Cran Gevrier Avec le soutien de l’Espace Paul Jargot, Crolles Ce texte a reçu l’aide à la création du Centre National du Théâtre. la presse en parle près Nouvelles et Courtes Pierres etDeux Pierres, le Turak et son univers de bricole poétique reviennent à Gap, sur le grand plateau cette fois ! Délaissant les personnages miniatures pour des marionnettes à taille humaine, Michel Laubu et ses compères nous content l’histoire, tragico-humoristique, d’un orchestre fantôme... Sur les traces du ITFO* (Import’nawouak Turakian Folklorik Orke’stars) débute dans un drôle de capharnaüm : pupitres, partitions, instruments abandonnés aux quatre vents se mêlent à des pancartes aux messages de protestation («Orchestre en luth », « L’avenir, c’est deux mains »…). En effet, pour de fausses bonnes raisons économiques, les musiciens de l’Orchestre National de Turakie viennent d’apprendre leur licenciement. Et si leurs premiers réflexes se révèlent des moins nobles – repli sur soi, suspicion et tentation de tirer la couverture à soi – ils vont peu à peu laisser place à la solidarité et l’entraide. Ensemble, ils vont dépasser l’épreuve pour retrouver leur splendeur d’antan devenue plus électrique avec l’arrivée d’une nouvelle guitare ! Tableau après tableau, Michel Laubu et ses complices créent un étonnant jeu de piste fait d’assemblages sonores, de trouvailles visuelles et de personnages drôles et touchants. Quant à la musique de cet improbable ensemble, elle résonne en live au son des cuivres, des cordes et d’une ribambelle d’instruments traficotés pour nous interpréter moult variations du Beau Dahu bleu, morceau qui a fait l’immense renommée du ITFO. Une histoire qui s’adresse à tous où l’humour côtoie joyeusement le propos social et où la poésie l’emporte sur la crise économique. « Le Turak Théâtre ne cesse de renouveler son travail autour de marionnettes et d’objets inventifs et poétiques. Leur dernière création, Sur les traces du ITFO, est un enchantement. » l’HUManITÉ 27 THÉÂTRE Jeudi 18 décembre 20:30 durée du spectacle1h40 tarif grenat Conférence lecture(cf. p.94) Stage de théâtre (cf. p.95) E Z R O QUAT relatant e é t n e ie docum récédèrent Coméd urs qui p ale les 38 jo Guerre mondi ière la Prem Texte Vincent Fouquet Mise en scène Sébastien Valignat s « – Comment en est-on arrivé là ? – Si je savais ! » Conversation entre le Comte von Bülow, ancien chef du gouvernement allemand et Bethmann-Hollweg, chancelier, août 1914, quelques jours après l’entrée en guerre i la Première Guerre mondiale renvoie immanquablement aux tranchées ou à la bataille de Verdun, Sébastien Valignat et la compagnie Cassandre proposent de l’aborder rigoureusement (mais avec humour !) sous un angle peu habituel : que s’est-il passé pendant les 38 jours qui ont précédé la déclaration de la guerre ou comment en est-on arrrivé là ? En s’appuyant sur des historiens spécialistes de cette époque, l’équipe de Quatorze relate l’enchainement vertigineux des faits (cette soi-disant fatalité) pour interroger la question de la responsabilité politique. Le propos est de comprendre pourquoi, prisonniers de leurs logiques, ils n’ont pas su prévoir les conséquences de leurs actes. Avec derrière tout cela, l’idée de s’armer suffisamment en pensée pour qu’une tragédie similaire ne se reproduise pas. Sur scène, et dans une esthétique résolument contemporaine, six comédiens interprètent tour à tour ambassadeurs, ministres, monarques, héros, « va-t-en-guerre », « bientôt morts », poltrons, vaillants, de toutes les nationalités impliquées dans le conflit, Belges, Sénégalais, Français, Allemands, Serbes, Russes… bref des humains dans toute leur complexité. Quant à la langue de Quatorze, volontairement décalée, elle nous entraîne dans une œuvre qui préfère le rire au réalisme, parce que, comme le dit Sébastien Valignat, «la guerre est une chose définitivement trop grave pour qu’on en parle sérieusement ». Une comédie certifiée sans tranchée ni poilu pour mieux comprendre les enjeux de notre monde et les crises diplomatiques qui agitent la scène internationale aujourd’hui. Avec Vincent Fouquet, Matthieu Grenier, Tommy Luminet, Guillaume Motte, Charlotte Ramond, Alice Robert– Assistante à la mise en scène Marijke Bedleem - Scénographie Amandine Fonfrède - Création lumière Lucas Delachaux – Création son Josef Bilek – Costumes Clara Ognibene Coproduction : Théâtre La passerelle, scène nationale de Gap et des Alpes du sud ; Théâtre Théo Argence, Saint-Priest ; Théâtre La Mouche, Saint-Genis Laval ; Théâtre Jean Vilar, Bourgoin Jallieu Avec le soutien du Groupe des 20 Rhône-Alpes. Ce projet est soutenu par la DRAC et la Région Rhône-Alpes (Projet : Mémoires du XXe siècle). 29 THÉÂTRE Vendredi 9, samedi 10 janvier 20:30 CYRANO DEBERGERAC durée du spectacle2h20 D’Edmond Rostand Mise en scène Georges Lavaudant tarif pourpre Ce spectacle est proposé en audiodescription le samedi 10 janvier à 20:30. Réalisation : Accès culture la presse en parle ymne au panache et à la liberté, Cyrano de Bergerac est l’une des plus belles histoires d’amour du théâtre français. Pour incarner ce rôle hors norme, superlativement drôle, incomparablement brave, toujours en représentation, il fallait un comédien de la trempe d’un Patrick Pineau. Compagnon de route de Georges Lavaudant depuis 25 ans, il fait partie de ces acteurs puissants, très physiques qui incarnent aussi bien la flamboyance, l’excès que la générosité et la tristesse rentrée, cachant les larmes sous la bravache. Tout le monde connaît l’histoire du Gascon, poète au nez proéminent, secrètement amoureux de sa cousine Roxane, elle-même éprise du beau Christian. Prêtant sa plume et ses ardeurs au jeune homme afin qu’il suscite la flamme de la belle, Cyrano forme avec Christian un monstre romantique, l’un incarnant l’esprit, l’autre la beauté physique. Cyrano vit sa passion par procuration, sans avouer ses sentiments, jusqu’à cette poignante scène finale où, aux portes de la mort, il se met à nu avec une infinie douceur. « À la fin de l’envoi, je touche. » En resserrant l’intrigue, Georges Lavaudant a choisi de favoriser la tragédie intime et le drame amoureux. Ainsi, bien que tout y soit – le nez, le balcon, les capes et les épées – la mise en scène se concentre sur les personnages, leurs doutes, leurs états d’âme, leurs faiblesses. Du grand et beau théâtre porté magnifiquement par une troupe de dix-sept comédiens au sommet de leur art. Deux heures et demie qui passent comme un rendez-vous sous un balcon… « Ni grosses machines, ni cavalcades, Cyrano selon Lavaudant est tout à la fois une tragédie et une comédie intimes ; une histoire d’amour à laquelle les autres protagonistes procurent finesse, précision, étrangeté. Toute la troupe ayant pour souci de ne pas laisser seul le héros. Du panache, Patrick Pineau en a jusqu’au bout, poussant l’élégance jusqu’à s’éteindre en douceur et en murmure. » lIBÉraTIOn Les agents généraux Axa Assurances sont partenaires de la soirée du mardi. Avec Patrick Pineau, Marie Kauffmann, Frédéric Borie, Gilles Arbona, François Caron, Olivier Cruveiller, Laurent Manzoni, Astrid Bas/ Muriel Solvay, Bernard Vergne, Emmanuelle Reymond, Pierre Yvon, Stéphane Czopek, Alexandre Zeff, Loïc-Emmanuel Deneuvy, Julien Testard, Maxime Dambrin, Marina Boudra - Dramaturgie Daniel Loayza - Décor et costumes Jean-Pierre Vergier - Assistante costumes Géraldine Ingremeau- Son Jean-Louis Imbert- Lumières Georges Lavaudant - Vidéo Mathias Szlamowicz- Maître d’armes François Rostain- Maquillages et effets spéciaux Sylvie Cailler- Perruques Jocelyne Milazzo- Assistante à la mise en scène Fani Carenco- Construction des décors et réalisation des costumes Ateliers de la MC93, Maison de la Culture de la Seine-Saint-Denis Coproduction : LG Théâtre ; MC 93 ; Les Nuits de Fourvière ; Les Gémeaux, scène nationale de Sceaux - Avec la participation artistiquedu JTN et de la Maison Louis Jouvet-ENSAD 31 GRAND MÉCHANT CLOWN Mardi 13, mercredi 14, jeudi 15 janvier 19:00 durée du spectacle 1h à voir en famille dès 12 ans tarif grenat D la presse en parle u Cirque Plume au Cirque Trottola, Bonaventure Gacon a participé à quelques-unes des plus belles aventures du nouveau cirque français. Avec Par le Boudu, il arpente les scènes de l’hexagone depuis près de 15 ans et connaît un succès partout renouvelé. Clown à l’état sauvage – barbe hirsute, manteau en guenille, nez rouge et vieux croquenots – cet Auguste un peu défraîchi se transforme parfois en grand méchant loup qui croque les petites filles pour tromper l’ennui et la faim. Mais au fond, c’est surtout la solitude qui le ronge. Retranché dans sa grotte, il soliloque – car il est bavard le loustic – et nous raconte ses rêves, ses envies, ses cauchemars et ses petites angoisses. Il a un peu mal au cœur, trop bu… sans doute le foie, les petites bières ou peut-être le cœur lui-même, son pauvre cœur d’ogre… ou bien cette satanée rouille qui agit inexorablement sur les poêles et le reste… Clochard céleste nonchalant et désespéré, il reste avant tout un clown. Gaffeur, il n’en est pas à une bourde près. Grossier, il n’en rate pas une. Acrobate des bas-fonds, il multiplie les gadins quand il tente de déclamer son poème en patin à roulettes. Mais toujours prompt à bondir, le gaillard enchaîne pirouettes et chutes spectaculaires. Provoquant les rires par son humour féroce, il promène le public sur le fil du rasoir avec intelligence. Un clown pour les grands, à la poésie brute, qui crie sa colère pour assouvir une infinie soif d’amour et de douceur. « Le clown campé par Bonaventure Gacon est seul, triste, ivre, sale et méchant. Ce bonhomme n’a pourtant rien d’un ogre effrayant et sanguinaire. Les bons sentiments l’assaillent autant que la faim. Pour son premier solo, Bonaventure Gacon fait preuve d’une exceptionnelle maturité. Aussi bon comédien qu’acrobate, aussi juste que généreux à provoquer les rires. Son Boudu a déjà sa place auprès des grands clowns de l’histoire du cirque. » l’eXpress PAR LE BOUDU De et par Bonaventure Gacon Production : La Toupie, Cirque Trottola - Remerciements à Catherine Germain ; François Cervantès ; Titoune ; Nicautain ; Le Prato ; Les Saltimbanques ; Le Colibri et tous les théâtres qui ont accueilli la pièce 33 CONCERT POUR BAMBINS Mardi 20 janvier19:00 Mercredi 21 janvier17:00 durée du concert 45’ à voir en famille dès 5 ans tarif amande Freddy Boisliveau, cordes raides Vincent Petit, basses et cuivres Yann Servoz, du toy piano à la Nintendo Mathieu Ogier, gramophones Mise en scène Jérôme Bouvet – Son Pierre-Yves Beluze - Graphisme Fred Fivaz – Création des luminaires Laurent Cadilhac Production : 1 montreur d’ours - Coproduction : Le Channel, scène nationale de Calais ; Château Rouge, Annemasse ; Wintervuur Antwerpen Open, Belgique; Les Tombées de la nuit, Rennes - Avec le soutiende la Région Rhône-Alpes L espetitesoreillesvontêtregâtées! Nos spectateurs en herbe sont invités à assister à un concert qui ne les prend pas pour des bébés. Dans une boîte à musique géante, quatre musiciens adressent aux bambins un clin d’œil musical malicieux et les font pénétrer dans leur univers très particulier, joyeux mélange issu du cirque, des arts de la rue et des baraques de foire. Ces bricoleurs de génie ont inventé un instrumentarium à hauteur d’enfants, constitué de jouets, consoles électroniques et instruments oubliés, pour concocter un show visuel et musical décoiffant. Toutes sortes de sonorités s’en échappent par bouffées : craquements d’un gramophone jouant de vieux vinyles, messages diffusés par un poste de radio venu du fond des âges, « pinpon » de camion de pompiers et « pouet-pouet » de canard en plastique auxquels s’ajoutent guitare, toy piano, tuba, guimbarde et percussions en tout genre. Un monde sonore familier aux enfants, mais si subtil et inventif, qu’il séduira immédiatement tout être doté de pavillons. En tout cas, l’effet est garanti sur les plus jeunes qui, rapidement embarqués par l’ambiance, remuent, dansent et tapent dans les mains. Un voyage musical très festif qui risque de donner envie de prolonger le plaisir à la maison en récupérant tout ce qui traîne pour le faire sonner, bruisser, froufrouter, tinter, hurler, bourdonner… ou tout autre son possible ! 35 ÉLECTRO-BLUES FORAIN Vendredi 23 janvier 20:30 au CMCl, Gap En coréalisation avec le CMCL Samedi 24 janvier 20:30 au Cinéma les Variétés, Veynes En coréalisation avec le Fourmidiable MONOFOCUS durée du concert 1h30 tarif amande V la presse en parle enir écouter Monofocus, c’est pousser la porte d’un cabaret de curiosités, où l’oreille n’est pas au bout de ses surprises. One-man-band à trois têtes, montreur d'ours sonores, ce drôle d’ovni musical ne se laisse pas facilement tirer le portrait. Peut-être parce que sa musique est ouverte aux quatre vents et donc traversée d’influences multiples et variées. Un éclectisme pleinement assumé pour des concerts qui se veulent, selon leurs auteurs, « à échappement libre ». L’esprit de Tom Waits y règne autant que celui de Kraftwerk, et l’union entre le blues et l’électro s’y scelle de la plus heureuse des façons. Et non contents d’opérer la fusion entre des registres a priori distincts, ces trois drôles de marieurs revendiquent également le fait de le faire dans un esprit forain. Guitare, banjo, claviers, samplers et tuba convolent ainsi en justes noces dans la joie et la bonne humeur. Issus des entresorts de la compagnie de rue 2 Rien Merci, les musiciens de Monofocus ont le piston rageur, la corde rêche, la batterie frondeuse, mais aussi le verbe gouailleur. En alchimistes des genres, ils creusent un sillon vocal qui fait bon usage des héritages et les consacre bonimenteurs d’un style nouveau. Alors tendez vos pavillons, ouvrez grands vos cornets et laissez-vous charmer par cet univers aux accents inusités. « Première chanson et immersion totale et abrupte dans un monde métissé, allant piocher dans des éléments qu’on aurait pu croire aux antipodes les uns des autres, plongeant l’auditeur dans un environnement sonore totalement inédit. Guitares bluesy, samples tout droits sortis de la culture folk, instruments forains, boucles électroniques, chants saturés et paroles en patois franco-italien pour un mélange explosant toutes les étiquettes actuelles. Un univers repoussant ses limites à chaque chanson. » raDIO GresIVaUDan Freddy Boisliveau, guitare, banjo, grosse caisse, voix Vincent Petit, tuba, basse, petit clavier, euphonium, trombone, voix Yann Servoz, orgue, accordéon, machines électroniques, caisse claire au pied, toy piano, voix Son Pierre-Yves Beluze - Collaboration artistique 2 Rien Merci Production : 1 montreur d’ours 37 DANSE, TRANSE & MARATHON Mardi 27 janvier 20:30 durée du spectacle 1h30 environ tarif grenat C’ Chorégraphie Alessandro Sciarroni la presse en parle est à la fascinante expérience d’un marathon de danse que nous convie Alessandro Sciarroni. Un spectacle qui, en toute cohérence, ne prendra fin qu’avec l’épuisement des interprètes ou du public ! Dans Folk-s, le chorégraphe italien et cinq de ses compagnons bousculent les traditions et se lancent à corps perdu dans le Schuhplattler. Une danse folklorique bavaro-tyrolienne, dont le nom (« battre la chaussure ») vient du fait qu’elle consiste à frapper ses souliers et ses cuisses avec la paume de ses mains. Mais attention, sur le plateau, n’attendez ni bretelles, ni culottes de peau, tout juste un chapeau de feutre vissé sur l’une des têtes virevoltantes. Car c’est au présent qu’Alessandro Sciarroni a décidé d’éprouver cet art ancestral. En silence puis en musique, les performeurs apprivoisent petit à petit la chorégraphie, ses pas et ses sauts répétés à l’infini. Séquence après séquence, le répertoire de leurs gestes s’élargit, la danse gagne en complexité, dans une dynamique qui semble pousser chacun au-delà de ses limites physiques. Enjouantavecsescodestoutenpréservantsastructure originelle, Alessandro Sciarroni entraine le Schuhplattler vers un imaginaire différent. Sous son impulsion, la dansetraditionnellesemueenrituelsocialcontemporain, interrogeant la relation entre le flux collectif et le corps individuel. Comme un appel à poursuivre, vaille que vaille, la grande ronde du «danser-ensemble ». Pour aujourd’hui et pour demain. Will you still love me tomorrow ? « Hybrider une danse traditionnelle bavaroise avec un marathon, ça donne quoi ? Un spectacle étonnant chorégraphié par Alessandro Sciarroni. Ce qui était à l’origine une parade de séduction, devient ici un moteur de transe douce qui emporte les danseurs dans une ronde hypnotique. » TÉlÉraMa sOrTIr Chorégraphie et dramaturgie Alessandro Sciarroni – Interprètes Marco D’Agostin, Pablo Esbert Lilienfeld, Francesca Foscarini, Matteo Ramponi, Francesco Vecchi, Alessandro Sciarroni – Musique, son Pablo Esbert Lilienfeld– Vidéo et images Matteo Maffesanti– Lumières Rocco Giansante – Costumes Ettore Lombardi Production : Teatro Stabile delle Marche - En collaboration avec Corpoceleste C.C.00# - Soutiens : Inteatro, Amat-Civitanova Danza per Civitanova Casa della Danza, Centrale Fies, ChoreoRoam Europe : Centro per la Scena Contemporanea - Comune di Bassano del Grappa, The Place/London, Dansateliers, Rotterdam, Dance Week Festival, Zagreb, Certamen Coreográfico de Madrid 39 HUMOUR Vendredi 30 janvier : Déshabillez mots 1 20:30 Samedi 31 janvier : Déshabillez mots 2 20:30 durée des spectacles 1h20 tarif grenat À DÉS HA BIL LEZ s T O M ne Flor Lurien é t e ix a h C éonore a Tom De et avec L Mise en scène Marin la presse en parle l’origine, Déshabillez mots est un rendez-vous gourmand et addictif qui a réveillé les auditeurs de France Inter de 2008 à 2010 les samedis et dimanches matin d’été. Trois minutes : c’était le temps dont disposaient Flor Lurienne et Léonore Chaix pour déshabiller les mots et déculotter les idées reçues sur le langage. Dans un studio d’enregistrement, une journaliste interviewe un mot du dictionnaire qui se livre alors sans concession, s’explique, se défend, plaide sa cause, et dévoile sa face cachée. Ainsi vont se succéder au micro la Pusillanimité si difficile à prononcer, la Légèreté à ne pas confondre avec la Futilité, l’Ennuyant et l’Ennuyeux, l’Attention et l’Intention. Quant à la ponctuation, elle n’est pas en reste avec l’intrusion musclée du Slash qui a évincé la Barre de fraction ou la déprime existentielle du Point-virgule, «enfant de deux monstres sacrés de la ponctuation »… De la radio à la scène, il n’y a qu’un pas que les deux comédiennes ont sauté allègrement, transposant leurs mots au plateau. Sexy en diable, elles interprètent avec une diction parfaite les textes qu’elles se sont taillés elles-mêmes comme des costumes sur mesure. Dans cette joute verbale totalement jubilatoire, Léonore Chaix et Flor Lurienne concoctent un festin lexical inattendu où chacun pourra « goûter » la langue française autrement. Les mots prennent leur revanche et remettent les points sur les i ! L’immense succès de Déshabillez mots a conduit les deux comédiennes à créer un deuxième opus. Cette programmation se décline donc en deux soirées. N’hésitez pas à doubler votre plaisir… « Le plateau de Déshabillez motsest tantôt un ring, tantôt une mise à nu de vocables en mal de reconnaissance et d’explication. Interviewés sans concession, les mots deviennent des personnages qui se défendent, s’amusent et se confient. Il faut voir la Politesse en faire des tonnes, la Perfection appeler le standard pour se moquer de l’Exigence qui n’est jamais en paix. Fines mouches, Léonore Chaix et Flor Lurienne sont aussi de fines bouches qui rendent les mots délectables, les habillant d’élégance et de drôlerie. » le MOnDe Scénographie et lumière Nicolas Simonin– Son Bertrand Pelloquin - Costumes Camille Vallat - Collaboration chorégraphique Gilles Nicolas Production : 20h40 Productions ; Staccato ; centre national de la Chanson, des Variétés et du Jazz 41 CIRQUE, COMÉDIE & BOUTONS DE MANCHETTES Mardi 3 février 20:30 THE ELEPHANT IN THE ROOM durée du spectacle 1h15 à voir en famille dès 6 ans tarif grenat Cirque Le Roux L e Cirque Le Roux est l’union de quatre artistes passionnés et talentueux, formés à Montréal et Bruxelles. Ensemble ils ont tourné avec les 7 Doigts de la main, joué dans des cabarets allemands, reçu une médaille au Festival mondial du cirque de demain et gagné un Tony Award à Broadway… Ce qui a fini par leur donner envie de se lancer seuls en piste ! Le résultat est un spectacle de cirque à la croisée du théâtre burlesque, du music-hallaméricain et du cinéma des années 30. Dans son château somptueux, Miss Betty se met à l'écart de ses convives dans un salon boudoir. Pour différentes raisons, trois hommes – Mister Chance, John Barick et le Jeune Bouchon – s’y rendront également, entamant une drôle de danse, où se mêlent rires, sarcasme, maladresse, parade et le fameux « Elephant In The Room ». Une expression américaine pour désigner ce que l’on connaît tous : ces tabous, ces non-dits, cette trompe au milieu du visage que tout le monde voit et l'art et la manière que nous avons de l'esquiver ! Mais cette fois, on aura beau le cacher dans un canapé, l'aplatir dans une chute, le jeter en l'air, le noyer dans un verre, il faudra bien lui faire face et arrêter de faire l’autruche ! Se jouant des disciplines, les quatre comédiens-circassiens conjuguent avec brio portés acrobatiques, équilibres, mât chinois, slapstick et art de la comédie dans une ambiance délicieusement surannée où petite moustache, haut de forme et costume trois pièces sont de mise. Un spectacle de haute voltige tout en panache, flegme… et boutons de manchettes ! Spectacle présenté dans le cadre de la Biennale internationale des arts du cirque Provence-Alpes-Côte d’Azur De et avec Gregory Arsenal, Philip Rosenberg, Lolita Costet et Yannick Thomas Mise en scène Charlotte Saliou - Œil extérieur Raymond Raymondson - Chorégraphie, claquettes et adagio Brad Musgrove Direction musicale Alexandra Streliski - Création costumes Chamon productions - Conception costumes Emily Ockenfels Avec le soutien de l’Espace Périphérique, Mairie de Paris-Parc de la Villette - Coproduction : dans le cadre du projet de coopération transfrontalière Pyrénées de cirque-Chemins de création, dans le cadre du POCTEFA ; le Pôle Cirque Méditerranée, CREAC de Marseille ; Théâtre Europe, La Seyne-sur-Mer 43 MAGIE NOUVELLE Mardi 10 février 20:30 durée du spectacle 55’ à voir en famille dès 10 ans tarif grenat De et avecÉtienne Saglio É tienne Saglio, déjà accueilli il y a quelques années avec Le Soir des monstres, est l’un des représentants les plus prometteurs de la « magie nouvelle », ce courant qui s’impose depuis une bonne dizaine d’années en nous faisant croire au surnaturel. Il revient à Gap avec un nouveau spectacle, Les Limbes, et nous entraîne cette fois encore au cœur d’un conte étrange et symbolique, peuplé de créatures magiques… En proie à ses fantômes, un homme, autrefois guerrier couvert de gloire, s’éloigne de la rive des vivants pour s’enfoncer doucement dans les limbes, cet endroit où errent les âmes des morts attendant d’être guidées vers le Paradis. C’est ce voyage dans l’entre-deux mondes qui nous est conté par Etienne Saglio avec l’aide de trois fois rien – un pantin, un manteau rouge, une épée, un morceau de plastique – auxquels il donne vie grâce à son ingéniosité, son art de la manipulation et une légère pincée de magie… Défiant les lois de la nature, il crée avec les matières et les objets des images fantasmagoriques, évanescentes pour faire apparaître des âmes errantes, des êtres de lumière, une méduse, un compagnon de voyage, une baleine éblouissante, des étincelles de vie… Confronté à ces apparitions, le personnage, homme ou marionnette, s’oppose, se débat, se soumet, se laisse glisser… Une plongée dans un univers fantastique et envoûtant où l’inanimé prend vie… Débridez votre imaginaire et bon voyage… Spectacle présenté dans le cadre de la Biennale internationale des arts du cirque Provence-Alpes-Côte d’Azur Écriture et regard extérieur Raphaël Navarro - Écriture Valentine Losseau - Création lumière Elsa Revol - Jeu d’acteur Albin Warette Composition musicale Oliver Dorell - Montage et suivi de production ay-roop Production : Monstre(s) - Coproductions, aides et soutiens: Festival Mettre en scène (structures associées : TNB, Rennes, Le Carré Magique, PNAC , Lannion ; Théâtre Le Grand Logis, Bruz ) ; le TJP - CDN d’Alsace en partenariat avec Le Maillon, Théâtre de Strasbourg ; La Brèche, PNAC Cherbourg ; Le CREAC, PNAC Méditerranée ; La Faïencerie Théâtre de Creil ; EPCC Le Quai, Angers ; l’Espace Jéliote, Oloron-Ste-Marie ; l’Espace Jean Vilar, Ifs ; La Méridienne, scène conventionnée de Lunéville ; L’Estran, Guidel - Avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication-DGCA et Drac Bretagne, et de la Ville de Rennes - Résidences : Théâtre Le Grand Logis, Ville de Bruz ; le Centre Culturel Jacques Duhamel, Vitré ; L’Intervalle, Noyal-sur-Vilaine ; La Paillette, Rennes ; Le Channel, scène nationale, Calais ; L’Estran, Guidel ; L’Hectare, Vendôme ; Les Passerelles Espace Culturel, Pontault-Combault ; La Brèche, PNAC, Cherbourg ; Le Théâtre de Laval ; Le Carré Magique, PNAC, Lannion. S E B M I L LES 45 THÉÂTRE Vendredi 13 février 20:30 durée du spectacleà déterminer tarif grenat Q « Je voudrais que ce spectacle porte en lui l’élan de la jeunesse, et donne confiance en la suite, qu’il soit drôle, que l’on s’amuse, qu’il porte l’idée que finalement grandir, c’est bien, et que de toute façon, comme dit Woody Allen, c’est la meilleure façon de ne pas mourir jeune. » alexis Moati u’est-ce que l’adolescence ? Une phase instable, passionnante et transitoire entre l’enfance et le monde adulte ? Une véritable période de création, de constitution de soi ? Fasciné par cet âge fondateur, Alexis Moati a décidé d’en explorer les méandres. En faisant appel à ses souvenirs, à ceux de ses acteurs, mais aussi en travaillant auprès d’adolescents lors d’ateliers, menés notamment sur le territoire gapençais. Et le diable vint dans mon cœur articulera donc des bribes d’histoires, de trajectoires et de mémoires, des tranches de vie individuelles et collectives pour dresser le portait d’un âge loin d’être tendre, où tout est affaire de passions, de convictions et donc de potentielles déceptions. Tour à tour adolescents, adultes, parents, professeurs ou conseillers d’orientation, sept acteurs de 26 à 46 ans composeront cette fable sur la transformation et tenteront de restituer le regard que l’adolescent porte sur lui-même, sur les autres, mais aussi sur le monde qui l’entoure. « Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà, de ta jeunesse ? », s’interrogeait au soir de sa vie le poète Verlaine. Alexis Moati pose à son tour la question, au présent et au pluriel. À l’heure où la société a parfois tendance à faire peser la responsabilité de ses souffrances sur les frêles épaules de sa jeunesse, il réaffirme à quel point justement la société en a besoin, de cette jeunesse, et du miroir qu’elle lui tend. Un miroir intransigeant, qui l’oblige à se souvenir de ses utopies et de ses engagements. Cie Vol plané Mise en scène et dramaturgie Alexis Moati Texte Charles-Éric Petit ET LE DIABLE VINT DANS MON CœUR (ADOLESCENCES...) Avec Fanny Avram, Carole Costantini, Léna Chambouleyron, Sophie Delage, Pierre Laneyrie, Chloé Martinon, Charles-Éric Petit - Univers sonore Josef Amerveil - Scénographie Thibault Vancraenenbroeck - Costumes Aude-Claire Amédéo - Lumières Ivan Mathis Production : Cie Vol Plané ; Espace des Arts, scène nationale de Chalon-sur-Saône - Production déléguée : L’Espace des Arts, scène nationale de Chalon-sur-Saône - Coproduction : La Gare Franche, Cosmos Kolej, Marseille ; Théâtre La passerelle, scène nationale de Gap et des Alpes du Sud ; le Théâtre du Gymnase, Marseille ; Théâtre d’Arles - Avec l’aidede la Région PACA ; la Ville de Marseille ; le département des Bouchesdu-Rhône ; la DRAC PACA - Avec la participation du Festival des Nuits de l’Enclave, Valréas 47 THÉÂTRE Lundi 16, mardi 17 février 20:30 durée du spectacle 3h30 avec entracte tarif pourpre « Nous nous aimons, Platonov ! Que te faut-il de plus ?... » L P ATONOV PLATONOV D In Platonovde Tchekhov ix ans après Oncle Vania, le Collectif Les Possédés retrouve Tchekhov « comme on revient dans sa maison d’enfance » et s’empare de Platonov, l’œuvre originelle, celle de tous les excès et de tous les désirs, en compagnie de la formidable comédienne Emmanuelle Devos. On est à la campagne, l’été, dans la propriété d’Anna Petrovna, une jeune veuve accablée de dettes. Elle accueille chaque soir un foisonnant aréopage au sein duquel s’agite et fanfaronne un certain Platonov. Naguère promis à un brillant avenir, il se débat aujourd’hui dans le quotidien banal d’un instituteur de campagne. Platonov, celui par qui le drame arrive… Volage bien que marié, il est le héros emblématique de cette galerie d’êtres à la dérive qui se raccrochent à l’amour comme des naufragés à un morceau de bois. En campant le portrait d’une société en pleine décadence, où règnent l’alcool, l’appât du gain, l’embourgeoisement mesquin, Tchekhov pose les jalons de ce qui habitera toute son œuvre : le mal de vivre de l’intelligentsia russe, coincée entre son ennui lancinant et ses désirs dévorants, son aspiration à transformer le monde et son inaction dans une société médiocre. Ce qui chez les Russes – paradoxe existentiel oblige – n’empêche pas l’humour ! Platonovest la pièce la plus désespérément romantique de Tchekhov, une œuvre du chaos humain, explosant les normes et les cadres. Ce qui en fait un formidable terrain de jeu laissant toute la place aux interprètes pour exprimer la puissance des émotions. Un grand et beau défi pour le bien nommé Collectif Les Possédés ! D’Anton Tchekhov Collectif Les Possédés Création collective dirigée par Rodolphe Dana E Apéro théâtre : lecture d' Intimité (cf. p.94) La Caisse d'épargne est partenaire de la soirée du mardi. Avec Yves Arnault, Julien Chavrial, David Clavel, Rodolphe Dana, Emmanuelle Devos, Françoise Gazio, Antoine Kahan, Katja Hunsinger, Emilie Lafarge, Nadir Legrand, Christophe Paou, Marie-Hélène Roig - Traduction André Markowicz et Françoise Morvan – Adaptation Rodolphe Dana et Katja Hunsinger - Scénographie Katrijn Baeten et Saskia Louwaard - Assistante à la mise en scène Inès Cassigneul Lumières Valérie Sigward - Costumes Sara Bartesaghi Gallo Production : Collectif Les Possédés - Coproduction : Théâtre de Nîmes ; scène nationale d’Aubusson - Théâtre Jean-Lurçat ; La Colline Théâtre national ; La Comédie de Clermont-Ferrand ; Le Bateau Feu, scène nationale de Dunkerque ; Les Célestins, Lyon ; Le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique–Nantes ; L’Equinoxe, scène nationale de Châteauroux ; MA, scène nationale du pays de Montbéliard ; Théâtre de Rungis ; Théâtre La passerelle, scène nationale de Gap et des Alpes du Sud ; Théâtre Firmin Gémier, La Piscine ; CDR de Tours, Le Nouvel Olympia Avec le soutien du Fonds d’insertion de l’ESTBA financé par le Conseil régional d’Aquitaine - Accueil en résidence de création à la Ferme du Buisson, scène nationale de Marne-la-Vallée 49 MUSIQUE & LITTÉRATURE Vendredi 20 février 20:30 «Mon postulat est le suivant : l’expression de l’intelligence peut également être jubilatoire, émouvante, voire drôle. » durée du spectacle 1h20 Benjamin Dupé tarif grenat Il se trouve que les oreilles n’ont pas de paupières Conception, musique Benjamin Dupé D’après Pascal Quignard A ujourd’hui, la musique est partout. Dans les casques, les ordinateurs, les supermarchés et même les ascenseurs. Mais cette convocation incessante n’a-t-elle pas, justement, vidée la musique de son essence ? Le silence ne l’a-t-il pas détrônée ? C’est la question posée par Pascal Quignard dans La Haine de la musique, un curieux objet littéraire, entre pensée, méditation et confession, dont Benjamin Dupé orchestre avec malice et jubilation la transposition scénique. Par fragments, par extraits qu’il fait entrer en collision avec sa propre composition. Car il ne s’agit pas d’illustrer le texte de quelques notes, mais de faire de la musique son partenaire à part entière. Un soin particulier, méticuleux, a été mis dans le choix du comédien: Pierre Baux, habile passeur de mots, est celui qui donne voix et corps aux propos de l’auteur, tandis que le Quatuor Tana déploie sensibilité et virtuosité pour faire vibrer son ardente partition. La puissance du théâtre s’unit ainsi à la magie de la musique. C’est de leurs accords et de leurs désaccords que naît le spectacle, de leurs frictions que s’ouvre la possibilité d’une autre écoute, d’une expérience du sensible. À l’hypothèse d’un désamour suggérée par Pascal Quignard, Benjamin Dupé répond par le seul acte possible pour un compositeur : faire sonner, c’est-à-dire toucher l’auditeur au plus intime. Car il se trouve, justement, «que les oreilles n’ont pas de paupières ». Comédien Pierre Baux - Musique Quatuor Tana : Antoine Maisonhaute & Chikako Hosoda violons ; Maxime Desert alto ; Jeanne Maisonhaute violoncelle - Scénographie Olivier Thomas - Réalisation informatique musicale IRCAM Manuel Poletti - Son Laurent Sellier - Lumière Bertrand Couderc Coproduction : Le Phénix, scène nationale de Valenciennes ; IRCAM, Paris ; Théâtre La passerelle, scène nationale de Gap et des Alpes du Sud; Le Merlan, scène nationale, Marseille ; Comme je l’entends, les productions ; SACD - Festival d’Avignon pour le « prélude », étape de création dans le cadre des Sujets à Vif - Avec le soutien du Centquatre-Paris ; DRAC PACA ; Région PACA 51 THéâTRE & VIDÉO Mercredi 11 mars 18:00 durée du spectacle 50’ à voir en famille dès 6 ans tarif grenat A Tête haute u royaume de Nerville, une princesse naît avec un poing fermé et un pouce manquant. Le roi, son père, entre alors dans une colère noire et décide de l’abandonner au cœur de la forêt de Sköld. Avec pour unique compagnon un étrange personnage nommé Babel, elle passe ses journées à apprendre tous les mots du dictionnaire et y découvre son nom, Eklipse. Mais Babel la prévient, lorsqu’elle le prononcera, le monde sera plongé dans le noir… Les jours passent, elle grandit, et un matin, comme dans tout conte qui se respecte, elle va devoir quitter sa clairière feutrée et entreprendre un long voyage, au cours duquel elle va déjouer des pièges, surmonter des épreuves, trouver des êtres qui l’aideront à vaincre sa peur pour, au bout du chemin, ressortir de ces aventures, la tête haute. Le metteur en scène Cyril Teste utilise les nouvelles technologies comme un langage scénique à part entière et entremêle images vidéo et nappes sonores avec le texte pour créer un univers entre rêve et réalité. Ainsi, à la poésie délicate du texte de Joël Jouanneau, il associe des images projetées, fixes ou animées, formant un décor finement ciselé dans lequel s’insèrent les comédiens. Le réel et le virtuel fusionnent alors en un théâtre d’ombres fantasmagoriques. Entre conte et récit initiatique, Tête haute est une invitation à goûter l’alchimie du verbe et la féerie des images. Un spectacle magique comme un livre de pop-up. De Joël Jouanneau Mise en scène Cyril Teste « Il m'a dit, la tête jamais tu ne dois la baisser, car si tu la baisses un jour tu ne pourras plus jamais la relever. Il faut savoir désobéir gamine, surtout si c'est plus qu'interdit. » In Tête hautede Joël Jouanneau Avec Murielle Martinelli, Valentine Alaqui, Alexandra Castellon (en alternance), Gérald Weingand - Assistanat à la mise en scène Émilie Mousset et Sandy Boizard - Collaboration dramaturgique Philippe Guyard - Scénographie MxM - Voix de Plume Mireille Mossé - Lumière Julien Boizard - Vidéo Mehdi Toutain-Lopez, Nicolas Dorémus, Patrick Laffont - Musique originale Nihil Bordures - Costumes Marion Montel et Lise Pereira - Conception objets programmés Christian Laroche - Construction Side Up Concept, Omar Khalfoun, Jean-Baptiste Mazaud Production : Collectif MxM, Théâtre Gérard Philipe-CDN, - Coproduction : Saint-Denis ; scène nationale de Cavaillon ; La Filature, scène nationale de Mulhouse ; Nouveau Théâtre de Montreuil – CDN ; Le Canal - Théâtre Intercommunal du Pays de Redon - Avec le soutien du DICRéAM et l’aide à la production et à la diffusion du Fonds SACD Théâtre, Drac Ile-de-France, conseil Régional Ile-de-France, ministère de la Culture et de la Communication 53 CIRQUE Samedi 21, mardi 24,mercredi 25 mars 20:30 e re ! L dimanche 22 mars amoe longue t a n s, eM idabl e sur u artiste 17:00 Form repos tre les isent durée du spectacle1h45 à voir en famille dès 10 ans tarif grenat p le par « tacle ié en se cro e spec ire d’amitissent et nnées. L s histo e conna izaine d’aaire : dan , qui s is une d xtraordin , mi-forain t depultat est e s curieux suranné e e résu nivers trè , à la fois trent, voir s un u ircassien e rencon oubliable c, mi-c porel, s t d’in n blan u intem heurten : clow torero o s, se onnages le, ogre, aginaire s, pers nt terrib fauves im, terrible s enfa seur de asqués s, proche s dres és ou mpitoyable bête, pa grim s, cruels, ou de la . » triste onstre humains du mz ou trop TIr asse a sOr e en ress la p Parc de la Pépinière, Théâtre de verdure, Gap MaTaMOre raM TÉlÉ renezdeuxcompagniesdecirque aux univers voisins et délicieusement forains. Placez-les dans une arène grande comme un mouchoir de poche, liez-les par une bonne rasade d’amitié et laissez mijoter : vous obtiendrez alors Matamore. Un concentré de ce que le cirque contemporain fait de mieux, un spectacle où le fond est aussi travaillé que la forme. Bien sûr, il y aura des numéros, des performances à vous coller des étoiles dans les yeux et des sourires jusqu’aux oreilles. Voltige, portés acrobatiques, duel de clowns, jonglage et dressage : rien ne saurait manquer à ce qui fait l’attrait de la piste. Mais il y aura plus que cela. Du sens, de la dramaturgie comme on dit au théâtre. La naissance d’un monde sensible où la prouesse physique n’est pas une fin en soi, où la fragilité des personnages est revendiquée comme une force. Un monde sur lequel flotte l’esprit de Fellini. Sous leur chapiteau façon modèle réduit, Nigloo, Branlotin, Titoune, Bonaventure et Mads n’ont d’autre ambition que de croquer le cirque dérisoire de nos vies. Tantôt blancs, tantôt noirs, tantôt rouges de colère ou de désir, leurs clowns mettent magistralement en scène nos vertiges existentiels. Dans leur petite fosse à spectacle viennent s’enchâsser nos rêves et nos peurs, nos élans et nos paralysies. De leurs mésaventures, dans lesquelles on distingue aisément les nôtres, on sourit, on rit, on s’émeut aussi. Tout l’art du cirque est là, familier et méconnaissable, magnifié dans son fondement comme dans son détournement. Cirque Trottola & Petit Théâtre Baraque Les agents généraux Axa Assurances sont partenaires de la soirée du mardi. Avec Nigloo, Titoune, Bonaventure, Branlotin et Mads- Musique et son Thomas Barrière, Bastien Pelencavec la collaboration deAlain Mahé, Lumière NIcotin - Costumes Anne Jonathan Production : Cirque Trottola et Petit Théâtre Baraque - Coproduction : scène nationale d’Albi ; scène nationale de Besançon ; le Sirque-PNAC de Nexon-Limousin ; Carré Magique, Lannion Trégor-PNAC en Bretagne ; Pronomade(s) en Haute Garonne – CNAR ; Agora-PNAC de Boulazac-Aquitaine ; Marseille-Provence 2013-Capitale européenne de la Culture ; Théâtre d’Arles ; CIRCa-PNAC, Auch, Gers, Midi Pyrénées ; La Verrerie d’Alès-PNAC, Languedoc-Roussillon ; Cirque-Théâtre d’Elbeuf-PNAC de Haute-Normandie ; Les Treize Arches-scène conventionnée de Brive - Soutiens: La Cascade-Pôle national des arts du clown et du cirque, Bourg Saint-Andéol ; festival d’Alba-la-Romaine ; Le Prato -Pôle national des arts du clown et du cirque de Lille - Subventions : ministère de la Culture-aide à la création DGCA ; Drac Rhône-Alpes ; aide au projet, Région Rhône-Alpes et département de la Drôme 55 CINÉ-RÉCIT-CONCERT Mercredi 1er, jeudi 2, vendredi 3 avril 19:00 durée du spectacle 1h tarif grenat E S la presse en parle Texte et voix Nicolas Bonneau « L’interprétation du conteur, tantôt descriptive, hyperréaliste, tantôt poétique, métaphorique tient le spectateur en haleine. Nicolas Bonneau, vainqueur par KO. » OUesT FranCe Conférence contée(cf. p.94) , danse de la lon, e r t î a em papil suis l comme un beille. » « Je t ea n flotta t comme un ali d piquan hame I L A Mo 74 eptembre 1974, « le Combat du siècle ». Dans l’étouffante moiteur de Kinshasa, le légendaire Mohamed Ali, icône de la cause noire, affronte le redoutable George Foreman, le « nègre » blanc, dans un match de boxe aux allures d’épopée homérique. Alors que tout le monde disait Ali sur le déclin, il va terrasser son jeune adversaire, champion du monde en titre, et entrer dans la légende. Sous la forme d’un ciné-récit-concert, entre images d’archives, paroles qui racontent, frappent ou émeuvent, et musique pop ou tribale, Nicolas Bonneau, accompagné des musiciens Mikael Plunian et Fannytastic, relate ce moment d’anthologie aux enjeux hautement symboliques. Conteur, auteur et comédien, il a travaillé longtemps, fréquentant les salles de boxe, s’immergeant dans l’ambiance des stades zaïrois, recueillant des témoignages, fabriquant pièce par pièce un théâtre-documentaire qui va au cœur du réel. Et si l’envie de ce récit est née de son goût pour la boxe, elle est également liée à son goût de la politique. Les années 70 aux Etats-Unis, Cassius Clay devenu Mohamed Ali, poète et sportif, Don Quichotte de la cause noire, Malcolm X assassiné, une ségrégation tenace et la musique noire qui fait danser les blancs… Round après round, Ali 74 dresse le portrait d’une Amérique où le peuple noir prendrait sa revanche et nous fait revivre ce combat aux poings dans un parlé-chanté rythmé et punchy qui renouvelle le genre du cinéconcert ! Dernière chose : si vous êtes allergique à la boxe, oubliez la violence, les clichés et autres idées reçues, Ali 74est avant tout une métaphore de la vie aux accents légendaires, poétiques et émouvants. Conception et interprétation Nicolas Bonneau et Mikael Plunian – Récit et voix Nicolas Bonneau – Samples et voix Mikael Plunian – Arrangement et voix Fannytastic – Montage et mixage vidéo Laurent Rouvray – Mise en lumière Xavier Baron - Régie lumière Mélissandre Halbert – Regard extérieur Anne Marcel Production : La Voltige, Cie Nicolas Bonneau - Coproduction et soutiens : NEST Théâtre – CDN Thionville-Lorraine ; La Coupe d’or – scène conventionnée de Rochefort ; Théâtre de Charleville-Mézières ; Le Théâtre – scène conventionnée de Thouars ; Ville de Bayeux ; La Halle aux Grains, scène nationale de Blois ; Dieppe scène nationale ; Les Carmes – La Rochefoucauld ; Cie Tam Tam – Kinshasa/République démocratique du Congo - Avec l’aide de la DRAC Poitou-Charentes ; Institut français/Région Poitou-Charentes ; Conseil général des Deux Sèvres - Avec le soutien de la SPEDIDAM - Production déléguée : CPPC, Rennes 57 IMPROMPTU THÉÂTRAL Samedi 4 avril 17:30 lieu et durée du spectacleà déterminer tarif unique 7€ Conception Nicolas Bonneau HISTOIRES DE VIN CONFÉRENCE CITOYENNE C omme tout bon conteur, Nicolas Bonneau raffole des histoires. Ces petits fragments d’humanité qu’il glane, ici ou là, ou collecte de façon plus volontariste dans l’idée d’en faire des spectacles. Proche d’un théâtre documentaire conjugué à la première personne du singulier, cet artiste curieux par nature tente aujourd’hui de drôles d’expériences : partager quelques jours le quotidien de personnes dont il ignore tout, mais dont le métier le passionne. Un singulier processusdecréationpourcequ’ilappelledes«conférences citoyennes». Une immersion en terre inconnue pour un format artistique qui l’est tout autant. À Gap, c’est dans les vignes et les allées de fûts qu’il jouera les grappilleurs. Celles de Yann de Agostini, propriétaire du Domaine du Petit Août, qui accueillera l’homme, l’auteur et le comédien pour fabriquer ensemble un objet scénique atypique. Que sortira-t-il de leurs échanges ? À quoi cela ressemblera-t-il ? Nul ne peut encore le dire. Mais il est à parier qu’il sera question de terroirs et de cépages haut-alpins, de travail du raisin et d’amour du vin. De lutte aussi, peut-être. Un bel horizon pour une proposition qui ne devrait manquer ni d’arôme, ni de charpente. Et se clôturer par un verre, évidemment. Les « Curieux de nature » du théâtre La passerelle reçoivent l'aide du FNADT (Fonds national pour l'aménagement et le développement du territoire) 59 DANSE & MÉMOIRE DU RWANDA Mardi 7, mercredi 8, jeudi 9 avril 19:00 SAMEDI , DETENTE Conception, texte, danse et voix Dorothée Munyaneza durée du spectacle 1h tarif grenat C omment raconter l’indicible ? Au Rwanda, Samedi Détente était une émission radiophonique immanquable qui diffusait des musiques venues d’ailleurs. Les auditeurs chantaient, dansaient, apprenaient les paroles par cœur pour la compétition de la meilleure performance du lundi suivant. Puis le 6 avril 1994 est arrivé et tout a basculé dans la tragédie… Vingt ans plus tard, après avoir pris le temps de retrouver goût à la vie, Dorothée Munyaneza, talentueuse chanteuse-danseuse, revient sur les trois mois qui ont ensanglanté le Pays aux mille collines. Mêlant danse, chant, paroles et musique, elle entreprend de raconter l’exode, la marche, la soif, la faim, les coups de machette, le vide laissé par les morts, les cicatrices des vivants, l’abandon des pays occidentaux et voisins africains. Si le propos est, à l’image des « événements », difficile et douloureux, la distanciation et la dignité de Dorothée Munyaneza empêchent l’horreur et pourront même, parfois, amener le sourire aux lèvres des spectateurs, parce que les souvenirs sont ceux d’une enfant de 12 ans, parce qu’aujourd’hui la vie l’a emporté sur la mort. Dans un décor extrêmement dépouillé – une table, une bâche – les mots, les corps et la musique empliront l’espace pour un nouveau Samedi Détente composé de sons d’archives, de musiques des années 90, de compositions originales et de nappes sonores d’Alain Mahé. Une place particulière sera également donnée au « mugondo», l’habit emblématique formé de multiples couches, le vêtement créateur, armure et cocon qui s’effeuillera pour révéler l’être, vibrant, vivant ! Un spectacle pour faire face à ce qui ne peut s’oublier et témoigner autrement, sans pathos, car comme le dit Dorothée Munyaneza « Je crois autant en l’humour qu’au ton tragique pour parler de ce drame ». Avec Nadia Beugré (danse), Alain Mahé, (musique et improvisation), Dorothée Munyaneza (danse, voix) Regard extérieur Mathurin Bolze - Création lumière Christian Dubet – Scénographie Vincent Gadras Costumes Tifenn Morvan Production : COMPAGNIE KADIDI - Coproduction : Théâtre de Nîmes ; théâtre La passerelle, scène nationale de Gap et des Alpes du Sud ; Théâtre des Salins, scène nationale de Martigues ; L'Onde - Théâtre Centre d'art, Vélizy-Villacoublay ; Pôle Sud, Centre de développement chorégraphique, Strasbourg ; Théâtre Jacques Prévert, Aulnay-sous-Bois ; Le Parvis, scène nationale de Tarbes, Théâtre Garonne, Toulouse ; Théâtre de Liège ; Réseau Open Latitude - Avec le soutien du Programme Culture Europe ; Théâtre de la Ville–Paris ; Théâtre Le Monfort-Paris; de la DRAC PACA–ministère de la Culture et de la Communication ; de la SACD– Beaumarchais et du Fonds SACD Musique de Scène (production en cours) 61 THÉÂTRE jeudi 16 avril 20:30 Tallard samedi 18 avril 20:30 Chabottes mardi 21 avril 20:30 Veynes mercredi 22 avril 20:30 Chorges jeudi 23 avril 20:30 embrun durée du spectacle 1h30 tarif amande la presse en parle Collectif La Palmera D’après Andromaque de Jean Racine « La tragédie comme vous ne l’avez jamais vue ! Adapter la pièce de Racine pour un spectacle en petite forme est une vraie gageure. Faire entendre une langue qui s’impose comme une partition de musique l’est encore moins. Mais quand en plus de cela, deux comédiens, incarnant tous les rôles, jouent les équilibristes avec humour, fougue et émotion, on ne peut que saluer la performance et recommander ce spectacle qui vous fera passer un moment fort délicieux. » THeaTrOraMa V ous vous croyez réfractaire aux alexandrins, hermétique au théâtre en vers que vous imaginez ennuyeux et poussiéreux ? Ce spectacle est pour vous ! Et pour tous ceux qui sont convaincus du contraire. Amoureux fou de la langue de Racine, le collectif La Palmera n’a qu’une envie : permettre à chacun d’y goûter, en prenant soin de ne tenir personne éloigné du festin. Son adaptation d’Andromaque est donc tout à la fois libre et respectueuse, didactique et audacieuse. Une phrase résume communément la pièce : « Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime encore le souvenir de son mari, Hector, tué pendant la guerre de Troie ». C’est sur cette chaîne amoureuse à sens unique que se noue le drame. Une histoire de passions contrariées et d’honneurs bafoués, dans laquelle nous guident avec habileté deux acteurs. Deux comédiens caméléons, tour à tour commentateurs de la pièce et partie prenante du spectacle, qui endossent progressivement l’ensemble des rôles. Homme ou femme, chacun des personnages trouve en eux l’incarnation du conflit intérieur qui le ronge et le mènera à son funeste destin. Grâce à une mise en scène gorgée d’inventivité, l’intrigue se fait limpide et d’une surprenante actualité. L’immersion est totale, l’émotion palpable, jusqu’au dénouement final qui nous plonge tout entier dans les ténèbres vibrantes de la tragédie. Et lorsque la lumière revient, on se dit décidément qu’à cette source-là, on reprendrait volontiers quelques vers. Avec Nelson-Rafaell Madelet Paul Nguyen- Mise en scène Néry Musique originale Nicolas Cloche - En collaboration artistique avec Claudie Kermarrec, Loïc Constantin, Julien Bony et Damien Richard Production : Collectif La Palmera - En collaboration avec : Comme-Néry ; la compagnie Théâtre des Deux Saisons 63 tarif grenat Cie Arcosm Conception et mise en scène Thomas Guerryet Camille Rocailleux E Atelier danse/musique pour enfants et parents (cf. p.95) Musiciens Quelen Lamouroux, Sylvain Robine - Danseurs Cloé Vaurillon, Jeremy Martinez - Création son Olivier Pfeiffer - Création lumière Bruno Sourbier - Création costumes Anne Dumont – Scénographie Samuel Poncet Coproduction : Le Théâtre du Vellein, Villefontaine - Capi l’Agglo ; Le Dôme Théâtre, Albertville ; Le Théâtre de Vénissieux ; La Ville de Cournon d’Auvergne - Coloc’ de la culture - Avec le soutiende la DRAC Rhône-Alpes ; la Région Rhône-Alpes ; la Ville de Lyon ; la SPEDIDAM et L’ADAMI - Accueil en résidence : Le Théâtre du Vellein, Villefontaine - Capi l’Agglo ; la Maison de la Danse, Lyon ; le Crea - Festival de Momix, Kingersheim ; Le Dôme Théâtre, scène conventionnée d’Albertville ; La Ville de Cournon d’Auvergne - Coloc’ de la culture - Remerciements au Centre National de la Danse en Rhône-Alpes. en parle sur les rètes jouentes sons, rp te in s le , sé d concert dan ouvement et à « Au fil de ceibilités du corps en minaisons des relations et ss b o infinies p c les multiples com ous rendent meilleurs .» ainsi qu’ave lles qui nous forgent, n sufflée au jeune public l’autre, de cene dose d’optimisme in plus forts. U la presse durée du spectacle 55’ à voir en famille dès 6 ans BOUNCE ! DANSE & MUSIQUE Mardi 12 mai 19:00 MMe le TÉlÉGra Q ue se passe-t-il quand tout ne marche pas comme prévu ? Quand surgit l’accident ou l’échec ? Les quatre personnages de ce nouvel opus de la compagnie Arcosm sont confrontés à l’inattendu et vont le transformer malicieusement en un stimulant de la créativité. Bounce ! (« rebond » en anglais) considère la défaite comme une autre voie possible, comme une opportunité non préméditée qui nous bouscule, nous remet en question, nous pousse à imaginer un chemin différent pour contourner les obstacles, et finalement franchir les barrières ! Comme à l’accoutumée – on se souvient de Lisa, Traverse ou Solonely– Thomas Guerry, danseur et chorégraphe, et Camille Rocailleux, percussionniste, pianiste et compositeur, poursuivent l’exploration de la transversalité entre danse et musique, et voyagent cette fois du côté des instruments à cordes et du beat box. Cette pièce dansée, jouée et chantée prend la forme d’un quatuor : deux danseurs et deux musiciens aux personnalités atypiques y mêlent leurs langages et leurs talents. Rebondir encore et toujours, telle est la devise de Thomas Guerry et Camille Rocailleux dont les spectacles se veulent le reflet de ce qui constitue nos vies : bonheurs, malheurs, difficultés ou réussites. L’humour et l’énergie qui se dégagent de Bounce !expriment la pulsion de vie, l’inventivité nécessaire pour surmonter les épreuves. Alors vivent les bides, les flops, les petits ratés de l’existence qui sont autant d’occasions de se réinventer ! Une joyeuse leçon de vie à voir en famille ! 65 Musique Samedi 16 mai lieu, horaire et durée à déterminer tarif unique 7€ A ? upé D n mi nja e B Par u cours de la saison 2013/2014 le musicien-compositeur Benjamin Dupé est venu plusieurs fois, parcourant et s’imprégnant du territoire haut-alpin en quête d’inspiration et d’un site naturel propice à sublimer la rencontre du public avec la musique. Trois nouvelles résidences, entre octobre 2014 et mai 2015, lui permettront de parfaire cette création dont il nous livrera toute la saveur aux beaux jours, lorsque la douceur de l’air s’accorde si bien avec la musique en vibration. « L’année dernière, l’équipe du théâtre La passerelle me proposait d’étrenner le dispositif des Curieux de nature. Une invitation à inventer de la musique pour un lieu choisi, à mettre en résonance un bout de territoire haut-alpin. En octobre, mars et avril de la saison 2013/2014, depuis mon camp de base à l’Usine Badin, je pris le temps d’aller à la rencontre des sites et des habitants. Il s’agissait de prendre la mesure des lieux possibles, mais ce fut rapidement de démesure dont il fut question. Il n’y a pas loin du vertige d’altitude au vertige artistique… Comment transformer les nombreux virages, que je prenais sur les routes menant aux cols ou sommets, en une dernière ligne droite qui me mènerait à cette création particulière ? Je me rendis compte que, comme on donne à l’orchestre le lapour qu’il puisse s’accorder, je cherchais moi le là, le bon endroit, pour composer. Je réalisai aussi qu’un territoire n’est pas que de la donnée brute, matière faite de pierres, de végétation, d’air à l’oxygène plus ou moins raréfié, de couleurs, de température, de vent, d’odeurs… Un territoire est aussi la construction mentale qu’en font ses habitants et ses penseurs. De ce point de vue, les rencontres avec diverses personnalités travaillant au sein de l’Office National des Forêts, du Parc des Écrins, de la Maison du Berger, furent passionnantes. Elles me poussent aujourd’hui à confronter ma radicalité de musicien expérimental à la raideur des parois. Elles me préservent de la tentation facile de prendre la nature comme un simple faire-valoir. Elles m’incitent autant à l’humilité qu’à assumer pleinement et librement ce qui me constitue comme musicien. » Benjamin Dupé, concepteur et musicien Les « Curieux de nature » du théâtre La passerelle reçoivent l'aide du FNADT(Fonds national pour l'aménagement et le développement du territoire) 67 s 0 Veyne res-sur-Buëch :0 9 1 i a m sp jeudi 21 2 mai 19:00 a s i2 re vendred mai 19:00 ser 3 d samedi 2 ai 19:00 Tallar net-en-Champsaur m on lundi 25 ai 19:00 st-B rges ho 6m mardi 2 7 mai 19:00 C i2 un mercred ai 19:00 embr i 19:00 Gap a m jeudi 28 9, samedi 30 m 2 i vendred CIRQUE DE RUE durée du spectacle 45’ à voir en famille dès 4 ans gratuit Cie 3 × rien Roue Libre Création et interprétation Lénaïg Fannière, Pierre Cluzaud et David Cluzaud – Regard sur la mise en scène et acrobaties Manu Buttner – Création et régie lumières Pierre-Emmanuel Usureau – Création musicale Lionel Chauvat et Jeannick Launay – Régie son David Brochard Production : Poisson Pilote Production - Collaboration : Bluestuff Production ; l’Étoile en panne la presse en parle C « Roue libre, c'est l'histoire d'un diablotin, Lénaïg Fannière, et d'une mini-fanfare, Pierre et David Cluzaud. Trois jeunes gens qui se jouent des notes et de l'apesanteur. Ils manient clarinette, tuba et autres instruments au même rythme que leurs pitreries acrobatiques. Ça bouge beaucoup, ça souffle de la musique, et cette réjouissante partie de cirque transporte le public, une heure durant, dans la ronde de l'éternelle jeunesse… » la nOUVelle rÉpUBlIQUe larinette, grosse caisse et hélicon : c’est en fanfare qu’entre en piste la compagnie 3 x rien. Un trio d’artistes, à la fois circassiens et musiciens, qui nous entraîne dans une fantaisie acrobatique. Ici, pas de Monsieur Muscle ni de roulements de tambour, mais un espiègle personnage prompt aux diableries et deux de ses amis, tentant désespérément de faire de la musique à côté de lui. D’accords en désaccords, d’équilibres en déséquilibres, de portés audacieux en grimpers d’échelle périlleux, les complicités se nouent, les relations se tissent et les facéties des trois compères s’enchaînent dans une réjouissante mécanique. Car c’est en laissant leur imagination fonctionner en roue libre, en débridant le moteur de leur créativité, que les artistes semblent avoir conçu leur spectacle. Drôle et inventif, celui-ci regorge de trouvailles qui leur permettent de dépasser la simple prouesse technique pour tutoyer d’un peu plus près l’émotion et la poésie. Ce petit supplément d’âme, cette infinie douceur qui prend par la main chaque spectateur, qu’il soit grand ou petit, pour l’emmener ailleurs : là où tout est prétexte au jeu, les corps, les sons comme les objets, là où les adultes s’amusent comme des enfants, là où il n’est nul besoin de faire usage de la parole pour se montrer éloquent. Alors, la réalité s’impose à nous : avec trois fois rien, il est possible de faire de belles choses. Tout n’est qu’affaire d’enthousiasme et de talent. 69 orps, gage des c an l e l e ir taisies l’on peut l moment où es secrets et les fan tes. » n u a y Il « où l es tê un moment s en sécurité dans l u pl t n u rn ne so L’Homme co In MAGIE & mentalisme Samedi 30 mai 17:00 Dimanche 31 mai 16:00 et 19:00 lieu à déterminer durée du spectacle 1h à voir en famille dès 10 ans tarif unique 7€ s Création et interprétation Kurt Demey L’HOMME CORNU la presse en parle ur le dos de cet homme, des cornes. De celles qui agissent comme des antennes, qui percent les secrets, même les mieux gardés. Soyez prévenu : l’homme cornu a la faculté de lire en vous comme dans un livre ouvert et ne s’en privera pas. Toujours décidé à le rencontrer au beau milieu de la nature ? Acceptez, dès lors, de laisser votre rationalité ordinaire au vestiaire. Là où vous irez, elle ne vous sera d’aucune utilité… Entre poésie et magie, théâtre et mentalisme, Kurt Demey et son complice contrebassiste, Joris Vanvinckenroye, nous entraînent sur le fil ténu qui sépare l’illusion de la réalité. Charmés par son allure de prophète et son délicieux accent flamand, nous voilà plongés dans un monde où les mensonges s’érigent en vérité, à moins que ce ne soit le contraire. Sur le ton de la confidence, l’homme cornu nous conte son histoire, nous livre ses pensées les plus intimes, avant de deviner celles des spectateurs qui veulent bien se soumettre à ses étranges rituels. D’où tire-t-il son pouvoir ? Ce que nous voyons est-il l’œuvre d’un don, le résultat d’un magistral coup de bluff ou le fruit d’une complexe manipulation ? Devons-nous y croire ou non ? Prise dans les rets de lumière de ce gentleman fabulateur, la réalité s’avère plus équivoque que jamais. Mais finalement, qu’importe le trouble si le spectacle est bon. Comme le disaient Myr et Myroska, célèbres télépathes français des années 50 : « Reconnaissez que s’il n’y a pas de truc, c’est formidable, mais que s’il y en a un, ça l’est d’autant plus. » « C’est le plus grand des menteurs, un gentleman fabulateur. L’Homme cornu fascine et effraie quand il perce nos vérités… ou nos mensonges. À la fois poète, philosophe, psychologue, illusionniste, manipulateur, Kurt Demey emmène – avec un accent qui n’appartient qu’à lui – le spectateur dans un monde où la frontière entre mensonge et vérité est bien étroite. » repOrTaGe rÉGIOn Contrebasse Joris Vanvinckenroye Avec l’aide de l’administration flamande - Coproduction : ISTF MiramirO - Résidences : Festival international des arts ZART & CNAR Boinot Aide financière à la création : CNAR de Niort ; CC De Spil Les « Curieux de nature » du théâtre La passerelle reçoivent l'aide du FNADT(Fonds national pour l'aménagement et le développement du territoire) 71 TOUS DEHORS FesTIVal DES ARTS DE LARUE À GAP GRATUIT Vendredi 29, samedi 30 & dimanche 31 mai 2015 Tous dehors (enfin) ! est un festival consacré aux Arts de la rue, une grande fête qui marque la fin de la saison. Vous avez été environ 20 000 à suivre la seconde édition.Nous vous concoctons de belles surprises pour cette troisième année, et espérons que vous serez au rendez-vous. La programmation sera dévoilée au printemps 2015 ! 73 Les Résidences à l’Usine Badin, nouvel espace de la scène nationale Composée d’une salle de répétitionet d’un lieu d’hébergement, l’Usine Badinpermet de recevoir des compagnies professionnelles invitées en résidence de création. Certaines de ces résidences donneront lieu à des rencontres et des répétitions ouvertes auxquelles vous serez conviés au cours de la saison. L’Usine Badin permet également l’accueil de spectacles atypiques de petite forme dans une grande intimité entre public et artistes. Enfin, elle est le lieu privilégié des ateliers et stages de formation qui se déroulent entre professionnels et amateurs. l’Usine Badinest située 7 rue du Forest d’Entrais à Gap. Au cours de la saison 2014/2015, les artistes en résidence dont nous avons choisi de soutenir les projets sont: sébastien Valignat, metteur en scène Du 3 au 12 septembre, pour le spectacle Quatorze, présenté au théâtre le 18 décembre nathalie pernette, chorégraphe, danseuse Du 15 au 19 septembre, pour une résidence de repérage d’un futur Curieux de nature Du 26 janvier au 5 février, pour le projet jeune public Les Ombres blanches Claire ruffin, danseuse, metteur en scène & Vincent Beaume, photographe Du 15 au 20 septembre , pour la réalisation sur le territoire haut-alpin de cinq photographies venant compléter le projet La Dormeuse – Collection d’images. Ces prises de vue sont réalisées dans le cadre des Curieux de nature et seront exposées du 22 novembre au 31 janvier . Dorothée Munyaneza, danseuse, chorégraphe, metteur en scène Du 22 au 27 septembre, pour le spectacle Samedi détente, présenté au théâtre du 7 au 9 avril Thomas Quillardet, metteur en scène Du 30 septembre au 4 octobre, pour une résidence de repérage d’un futur Curieux de nature Benjamin Dupé, musicien, compositeur, metteur en scène Du 20 au 23 octobre, du 27 au 30 avril et du 11 au 15 mai, pour la création d’un Curieux de naturesur le territoire haut-alpin le 16 mai Boris Gibé & Florent Hamon, circassiens, danseurs, vidéastes Du 27 octobre au 7 novembre, pour la création de Mouvinsitusur le plateau du théâtre le 7 novembre Olivier Thomas, scénographe, plasticien Du 2 au 9 janvier, pour son projet Rétrospective incomplète d’une disparition définitive nicolas Bonneau, auteur, metteur en scène, comédien Du 29 mars au 4 avril, pour l’élaboration d’Histoires de vin, une conférence citoyenne, présenté dans le cadre des Curieux de naturele 4 avril Les 5 et 6 avril, pour une résidence avec Olivier Thomas dans le cadre de sa prochaine création, Looking for Alceste, d’après Le Misanthropede Molière Cie ex nihilo,compagnie de danse Du 13 au 17 avril, pour une création chorégraphique qui verra le jour en 2015. 75 a du théâtre La Galerie est ouverte du mardi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h le samedi de 10h à 13h ainsi que les soirs de spectacle La Galerie, c'est aussi des rencontresavec les photographes, des actions pédagogiques(visites accompagnées...). Pour plus d'informationn'hésitez pas à contacter Valérie Bérest, chargée des relations avec le public au 04 92 52 52 58 77 avant/arrière Portrait des Hautes-Alpes dans la Grande guerre Une exposition des Archives départementales des Hautes-Alpes Exposition du mardi 9 septembreau samedi 4 octobre Vernissage samedi 6 septembre à 18:30 Avec neuf millions de morts, la Première Guerre mondiale est avant tout une guerre de masse, où l’individu disparaît pour ne devenir qu’un « poilu » parmi tant d’autres. Mais pour la première fois, la guerre porte un visage, une multitude même. La photographie entre dans les tranchées et immortalise une partie de ces hommes, simples soldats et officiers, qu’ils soient identifiés ou anonymes. Quoique situé loin des combats, le département des Hautes-Alpes participe à la guerre et en subit les conséquences. Et comme partout ailleurs, la guerre ne change pas seulement les conditions matérielles de la vie, elle change aussi les mentalités. Conçue comme un double portrait, cette exposition propose une immersion photographique dans notre département pendant la Grande guerre. Côté « avant », vous y rencontrerez trente poilus des Hautes-Alpes, en pose devant un photographe ou saisis au front par un objectif amateur, soldats morts pour la France ou réchappés des conflits. Photos de groupe ou portraits individuels, ils témoignent de la dureté de la guerre, des instants de répits… Côté « arrière », vous découvrirez trente lieux ou personnages représentant l’effort consenti par les HautAlpins et les bouleversements nés de la guerre : deuil, soins aux blessés, travaux quotidiens... À l’occasion du vernissage, la compagnie Cassandre, en résidence de création à l’Usine Badin, viendra présenter un impromptu autour de son spectacle, Quatorze(cf. p.28). 79 Mouvinsitu Réalisation de courts-métrages et installation de Boris Gibéet Florent Hamon Exposition du mardi 14 octobreau samedi 15 novembre Vernissage samedi 11 octobreà 18:30 L’exposition Mouvinsituest proposée en lien avec le spectacle du même nom (cf. p.10). Avec l’exposition Mouvinsitu, la Galerie du théâtre s’ouvre à la vidéo à travers une installation d’étonnants courts-métrages. Depuis 3 ans, Boris Gibé et Florent Hamon, danseurs, circassiens et vidéastes, interrogent les croisements entre cinéma, danse et cirque. Leur recherche a permis l’aboutissement d’une série de petits films et la création d’un spectacle du même nom, Mouvinsitu, présenté au théâtre La passerelle le 7 novembre 2014. Partant aux quatre coins du monde à la découverte d’architectures poétiques et décadentes dont ils font leur terrain d’expérimentations, les deux artistes ont fabriqué des courts métrages qui questionnent, via pertes de repères, l’obligation qui nous est faite aujourd’hui de nous adapter constamment à un environnement mouvant. Les images réalisées utilisent tous les trucages et les anciennes techniques cinématographiques – mises en boucle, cadrages, illusions d’optiques… – pour désorienter nos sens et nous donner l’illusion de visionner des rêves : un homme traverse un décor qui semble bien réel ; une assemblée se révèle composée uniquement de deux personnes reproduites à l’infini ; un danseur sort par une porte au premier plan pour rentrer par une autre au fond de l’écran ; des escaliers commencent on ne sait où et semblent ne jamais finir… Dans cette exposition, chaque court-métrage sera présenté dans un dispositif particulier, le tout formant une scénographie globale que le spectateur sera invité à parcourir à la manière d’un labyrinthe. 81 la Dormeuse Collection d’images Photographies Vincent Beaume Direction artistique Claire Ruffin Exposition du mardi 25 novembre 2014au samedi 31 janvier 2015 Vernissage samedi 22 novembre 2014à 18:30 Précédé d’une rencontre avec Vincent Beaumeet Claire Ruffinà 17:00 Vincent Beaume& Claire Ruffin, La Dormeuse L’exposition La Dormeuse – Collection d’imagesest proposée en lien avec le spectacle L’Insomnante(cf. p.24). Une jeune femme insomniaque ne parvient pas à trouver le sommeil la nuit, mais s’endort le jour dans les lieux les plus incongrus. Cela donne lieu à une collection d’images fascinantes prises en milieu naturel ou urbain par Vincent Beaume et orchestrées par Claire Ruffin. Des Iles du Frioul aux rivières des Pyrénées en passant par la vallée de Névache ou les quartiers de Vitrolles, la Dormeuse balade son lit à l’envi. Ces photos grand format, prises à la chambre et sans aucun trucage, mettent en relief la profondeur des paysages et travaillent sur les textures, comme si l’environnement devenait la matière d’un rêve. Parfois, le paysage envahit le lit et devient la couverture de la dormeuse qui est comme engloutie dans son environnement. Quels que soient les variations climatiques ou les lieux de son repos, rien ne l’atteint. Elle reste sous sa couette, sereine, au milieu de mondes majestueux et apaisants. Grand rêveur et insomniaque régulier, Vincent Beaume travaille quelques années comme photographe de presse. Il réalise des portraits d’artistes, de spectacles, de villes en chamboulement et commence sa collection d’images de la Dormeuse en 2011. Dans le cadre des Curieux de nature, le théâtre La passerelle lui a passé commande de cinq photographies prises dans le département des Hautes-Alpes. Elles seront exposées avec le reste de la collection. Vincent Beaume& Claire Ruffin, La Dormeuse Avec l’aide précieuse d’Antoine Combier Production : L’Insomnante La collection d’images (pour sa partie urbaine) a été financée par la Ville de Vitrolles, la Préfecture des Bouches-du-Rhône, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône, 13 habitat. Accueils en résidences: Sur le Sentier des Lauzes (Ardèche) ; L’espace 600, Grenoble ; le Centre National des Arts de la Rue - LE CITRON JAUNE / ILOTOPIE ; théâtre La passerelle - Scène nationale de Gap et des Alpes du Sud. Les expositions sont soutenues par le laboratoire AZ Les « Curieux de nature » du théâtre La passerelle reçoivent l'aide du FNADT (Fonds national pour l'aménagement et le développement du territoire) 83 la Famille Photographies Alain Laboile Exposition du mardi 10 févrierau samedi 18 avril Vernissage samedi 7 févrierà 18:30 Précédé d’une rencontre avec Alain Laboileà 17:00 À travers son travail photographique alain laboilecélèbre sa vie de famille : une vie au bord du monde, où se mêlent intemporalité et universalité de l’enfance. Jour après jour, il crée un album de famille constituant un héritage qu’il transmettra à ses enfants. Son œuvre reflète leur mode de vie, qui gravite autour de l’enfance. Une enfance proche de la nature, où chacun se découvre, découvre le monde, passe d’une expérience sensible à l’autre. Un univers où les enfants à l’imagination débordante s’amusent, prennent le temps de vivre, de jouer, de construire ou de s’ennuyer. Ses photographies en sont le témoignage. Pleines d’humour, vivantes – on lui dit souvent que l’on peut entendre dans ses photos le rire des enfants ou l’éclaboussure de l’eau –, ses images aux noir et blanc lumineux capturent la poésie du quotidien et l’esprit de liberté. Son travail à la fois profondément personnel et totalement universel, exalte la nature humaine et permet à chacun de replonger dans le monde de l’enfance. Certains y retrouvent un peu de leur passé, d’autres y interrogent leur présent existentiel. Alimenté quotidiennement et partagé dans le monde entier grâce à internet, sa production photographique est devenue en un moyen de communication, questionnant la liberté, la nudité, l’éducation, l’être et l’avoir. Né en mai 1968, père de six enfants, Alain Laboile vit depuis 15 ans de son activité de sculpteur. En 2004, il fait l’acquisition d’un appareil photo numérique afin d’illustrer son travail de sculpteur. Motivé par sa passion pour l’entomologie, il est d’abord amené à pratiquer la macrophotographie en amateur. C’est plus tard qu’il lève son objectif vers sa famille qui devient son principal sujet photographique. Récemment, il a exposé à la Jiro Miura Gallery à Tokyo, au Angkor Photo Festival au Cambodge, au Dehli Photo Festival en Inde, au Salon de la photographie à Paris et au MAP à Toulouse. 85 Sur les pas de Vivian Maier Exposition du mardi 28 avril au samedi 20 juin Vernissage samedi 25 avrilà 18:30 Précédé d’une rencontre avec Françoise Maurin, commissaire de l’exposition, à 17:00 (sous réserve) E Projection du filmÀ la recherche de Vivian Maier (cf. p.95) Née en 1926 dans le Bronx d’un père austro-hongrois et d’une mère française, Vivian Maier a passé son enfance entre les États-Unis et le Champsaur dont sa mère était originaire. Artiste inconnue de son vivant, elle doit sa reconnaissance au hasard et à la ténacité d’un homme, John Maloof, qui, à la recherche d’illustrations sur l’histoire de Chicago, acquiert dans une vente aux enchères un lot de pellicules non développées. Fasciné par la force des images qu’il découvre, il retourne acheter les négatifs restant puis part à la recherche de son auteur. Sitôt trouvé son nom, il apprend le décès de Vivian Maier et se lance dans une grande enquête aux États-Unis et à Saint-Julien en Champsaur, pour comprendre qui était cette femme. Pourquoi n’a-t-elle jamais montré son travail alors qu’elle était consciente de sa qualité ? Un mystère qu’elle a emporté avec elle. Vivian Maier, Self-portrait, Maloof Collection, Courtesy Les Douches La Galerie, Paris / Howard Greenberg Gallery, New York Vivian Maier, New York, 1953, Maloof Collection, Courtesy Les Douches La Galerie, Paris / Howard Greenberg Gallery, New York Personnalité discrète et solitaire, Vivian Maier a inlassablement photographié les rues de New-York et Chicago dans les années 50-60. Son œuvre montre un goût pour les visages à forte personnalité, les postures insolites, la position des corps dans l’espace. Elle était visiblement fascinée par la vie des quartiers populaires qu’elle a su saisir à l’improviste : des enfants des rues en plein jeu, les joues barbouillées de crasse, des couples vieillissants, des clochards… Elle porte le même regard aiguisé sur l’humain dans la ville que sur elle-même sous la forme de saisissants autoportraits . Dans le Champsaur qu’elle parcourt à vélo, son regard s’arrête sur des paysages, des habitations mais surtout sur les personnes qu’elle y croise. Ces portraits mettent en lumière des détails anodins et des visages marqués par la vie rurale, le soleil et les travaux des champs. Deux univers qui se complètent et se répondent pour créer une œuvre humaniste à l’instar d’Édouard Boubat, Diane Arbus ou Willy Ronis. Les photographies présentées sont toutes issues de la collection de John Maloof dont Françoise Maurin est la représentante en France. Exposition réalisée en collaboration avec l’association Vivian Maier et le Champsaur, les galeries Les Douches La Galerie, Paris /Howard Greenberg, New York. 87 jeunepublic informationspratiques tarifsabonnements bus action culturelle rendez-vousautour spectacles des 89 L’éCOLE DU JEUNE SPECTATEUR L’action culturelle EN MILIEU SCOLAIRE " DES PROJETS À CONSTRUIRE ENSEMBLE L’action culturelle du théâtre La passerelle en milieu scolaire, c'est aussi : Le théâtre La passerelle propose depuis plusieurs années aux enseignants des parcours et projets artistiques qui sont mis en place dans le cadre de partenariats avec l’Éducation nationale et peuvent prendre diverses formes : école du spectateur, projets culturels, jumelage avec des établissements scolaires ou simples sorties au théâtre. nous vous aidons dans la mise en place de vos projets : choix de vos spectacles, organisation de rencontres avec les artistes, visites du théâtre, discussions avant et après spectacles dans vos classes ou au théâtre, visites des expositions photographiques, ateliers de pratique artistique… " UN PARCOURS SCOLAIRE JEUNE PUBLIC Ce parcours en temps scolaire est composé de trois rendez-vous et s’adresse spécifiquement aux élèves du cycle III des écoles primaires (CE2, CM1 et CM2) du département des Hautes-Alpes. Cet abonnement 3 spectacles pour 21 € comprend cette saison (Cf. p. 92) : > Comment ça va sur la terre ? > Tête haute > Bounce ! " DES SÉANCES SCOLAIRES HORS ABONNEMENT(Cf. p. 93) > Quatorze (collèges & lycées), 8 € > Minifocus (maternelles & CP), 8 € > Andromaque (collèges), 8 € (séance réservée aux collégiens de Tallard) " DES ABONNEMENTS GROUPE POUR LES – 26 ANSà tarifs privilégiés > L’abonnement découverte jeune à voir en soirée 3 spectacles amande ou grenat : 27 € 3 spectacles au choix : 33 € ou > 3 spectacles ou plusà voir en soirée (tarifs p. 102) Z À NOTER Les relais de groupe (enseignants, éducateurs…) bénéficient du tarif jeune à partir d’un groupe de 10 personnes. Dans le cadre d’un projet (école du spectateur, atelier de pratique artistique…), les enseignants bénéficient d’avantages particuliers. " Une option facultative théâtre Elle a été mise en place au lycée Aristide-Briand de Gap grâce au soutien de la DRAC Provence-AlpesCôte d’Azur et de l’Éducation nationale. Cette option théâtreest proposée de la Seconde à la Terminale, avec des week-ends et des interventions de Cécile Brochoire, Cie Chabraque. Un parcours de 7 spectacles est déterminé en fonction de la thématique de travail élaborée au cours de l’année. Une présentation des travaux d’élèves aura lieu en avril 2015. " Un jumelage avec le collège Achille Mauzan de Gap Il a été mis en place en 2013 et comprend les actions suivantes (sous réserve) préparées par les enseignants en lien avec le théâtre La passerelle : > 1 atelier de pratique théâtrale conduit toute l’année par Nadège Bourret, professeur de lettres, avec des interventions de Cécile Brochoire, Cie Chabraque > 1 atelier de pratique chorégraphique pour une classe mené toute l’année par Dany Lecomte, professeur d’EPS, et trois danseurs de la compagnie Ex Nihilo avec transmission d’une pièce de leur répertoire qui sera présentée au sein du collège ou dans les rues de Gap, > 2 représentations dans la cour du collège de Si 3=3 par la compagnie Ex Nihilo pour l’ensemble des élèves du collège, > 1 projet « école du spectateur » avec un parcours de spectacles en soirée, > des rencontres avec des artistes de la saison, > des répétitions publiques de spectacles en cours de création au théâtre La passerelle ou à l’Usine Badin, résidence d’artistes du théâtre. " Un nouveau projet de jumelage au collège Marie Marvingt de Tallard Ce jumelage est actuellement en cours d’élaboration et comprend les actions suivantes (sous réserve) préparées par les enseignants en lien avec le théâtre La passerelle : > 1 atelier de pratique théâtrale conduit toute l’année par Virginie Ferraud, professeur de lettres, avec des interventions de Cécile Brochoire, Cie Chabraque. La thématique abordée cette année traitera du développement durable. > 1 représentation d’Andromaque… par le collectif La Palmera au sein du collège à destination de toutes les classes de 3e, > 1 sortie au théâtre pour que tous les élèves de 4e puissent assister à Cyrano de Bergerac, >1 projet « école du spectateur »proposera à des élèves volontaires un parcours de spectacles en soirée, >1 projet inter-degrés avec les trois écoles des Hautes-Alpesautour d’un spectacle commun traitant de l’écologie, > des rencontres avec des artistes de la saison, > des visites techniques donneront lieu à l’élaboration de maquettes des différents types de théâtre. Une présentation des travaux d’élèves(ateliers et option théâtre) aura lieu le mardi 8 juin au théâtre La passerelle. Renseignements/informations pour les projets scolaires : Corinne Donio 04 92 52 52 57, [email protected] Valérie Bérest 04 92 52 52 58, [email protected] Hélène Desrues 04 92 52 50 20, [email protected] 91 Le PARCOURS SCOLAIRE les SéANCES SCOLAIRES Abonnement 21 € pour 3 spectacles 8€ pour chaque spectacle Fantaisie musicale Théâtre Cie Pavé volubile, coréalisation J.M.F. Lundi 17 novembre à 9:30& 14:00 Mardi 18 novembre à 9:30 Texte Vincent Fouquet, mise en scène Sébastien Valignat Jeudi 18 décembreà 14:00 POUR LES ÉLÈVES DES CLASSES DE CE2, CM1, CM2 COMMENT ÇA VA SUR LA TERRE ? Les animaux en ont marre car l’eau manque et ils ont soif ! Sur les traces du ver de terre, du zèbre et de la baleine, un trio de musiciennes-chanteuses raconte, avec humour et bonne humeur, le réchauffement climatique et autres grandes questions environnementales de notre époque. (Cf. p.12) HORS ABONNEMENT QUATORZE Collèges & lycées Sans tranchées, ni poilus, la compagnie Cassandre s’interroge sur les origines de la Grande guerre. À travers une leçon d’histoire magistrale, drôle et sérieuse à la fois, elle donne une salutaire utilité à cette commémoration nationale : éveiller nos consciences pour éviter une tragédie similaire. (Cf. p.28) Théâtre & vidéo Concert pour bambins De Joël Jouanneau, mise en scène Cyril Teste Lundi 9 mars à 9:30& 14:00 Mardi 10 mars à 9:30& 14:00 Cie 1 montreur d'ours Lundi 19 janvierà 10:00& 14:00 Mardi 20, mercredi 21 janvierà 10:00 À l’Usine Badin TêTE HAUTE MINIFOCUS Eklipse, petite princesse abandonnée au fond de la forêt, grandit seule en compagnie de Babel qui lui apprend tous les mots du dictionnaire. Théâtre d’ombre, papiers découpés et projections vidéo soulignent le merveilleux et la poésie du texte. Un conte initiatique, magique comme un livre popup. (Cf. p.52) Un électro blues forain pour petites oreilles inventé par quatre géniaux bricoleurs de sons, adeptes du détournement d’objets. Déployant leur attirail déglingué dans une boîte à musique géante, ils organisent un joyeux capharnaüm visuel et sonore. (Cf. p.34) Danse & musique Théâtre Conception et mise en scène Thomas Guerry & Camille Rocailleux, Cie Arcosm Lundi 11 mai à 9:30& 14:00 Mardi 12 mai à 9:30 Collectif La Palmera D’après AndromaquedeJean Racine Lundi 20 avrilà 14:00 BOUNCE ! Qu’arrive-t-il quand l’imprévu surgit dans notre vie ? On rebondit (« bounce » en anglais) ! L’accident comme stimulant est ici prétexte à déployer toute l’énergie et la fantaisie de la compagnie Arcosm. Entremêlant danse, musique et chant, le quatuor de Bounce ! excelle dans l’art de sortir de l’ornière. (Cf. p.64) Maternelles & Cp ANDROMAQUE... au collège de Tallard (séance réservée aux collégiens de Tallard) Deux comédiens équilibristes, jouant tous les rôles de la pièce Andromaque de Racine, s’emparent des alexandrins avec humour, fougue et émotion. Dans une interprétation qui respire le plaisir du jeu, la tragédie devient limpide, le verbe délicieux. (Cf. p.62) 93 Autour des spectacles et de la Galerie Pour accompagner les spectacles de la saison en explorant des chemins parallèles, nous vous proposons un certain nombre de rendez-vous tels que stages, ateliers, rencontres et projections de films… Autant d’opportunités pour prendre le temps d’échanger, de se questionner, de se divertir ou de poser un regard neuf sur une œuvre, un artiste, une pratique et d’aborder de nouveaux langages. " CONFÉRENCE-LECTURE «La guerre des sexes : femmes et hommes dans la guerre» En lien avec Quatorze(cf. p.28) Avec l'historienne Caroline Mulleret Sébastien Valignat, metteur en scène de la Cie Cassandre Mercredi 17 décembreà 18h30 à la Médiathèque de Gap Les études sur les femmes ont permis de renouveler nos connaissances sur la Première Guerre mondiale et ses effets sur la vie des individus. Le conflit a joué un rôle majeur dans les reconfigurations des rapports entre les hommes et les femmes. Partout, il a fallu réinventer les places et les rôles de chacun. Cette intervention se propose de suivre quelques pistes pour mieux comprendre les effets de la guerre sur les relations entre hommes et femmes. Gratuit " CONFÉRENCE CONTÉE « Retour de Kinshasa » par Nicolas Bonneau En lien avec Ali 74(cf. p.56) Jeudi 2 avrilà l’issue de la représentation Nicolas Bonneau raconte son processus de travail pour la création du spectacle Ali 74, à travers des images d’archives et des cartes postales vidéo rapportées de Kinshasa. L’occasion, entre autres, de se frotter à une petite histoire du Congo, d’aborder la ségrégation et la lutte des noirs américains ou de savoir comment Ali a commencé la boxe. Gratuit " APÉRO THÉâTRE : lecture d’Intimité En lien avec Platonov(cf. p.48) Avec Julien Chavrial et Françoise Gazio, Collectif Les possédés, d’après une nouvelle de Raymond Carver, extraite de Les Trois Roses jaunes Au bar du théâtre L’Entre-sort et en appartement (dates à définir) «Dix ans ans après leur séparation on retrouve Sacha et Michel. Que peut-on encore se dire ? Tout est là rien n'est réglé. De Tchekhov à Carver rien n'a changé : - T'as pris la chaîne hifi - J'ai revendu les CD» Gratuit sur réservation Stages et ateliers organisés en collaboration avec le CEDRA 05 (centre départemental de ressources des arts) " STAGE« Jeux corporels, prises de vue et réalisation de films »,pour les ados et leurs parents En lien avec Mouvinsitu (cf. p.10) Avec Boris Gibéet Florent Hamon, danseurs, acrobates, vidéastes Samedi 29 et dimanche 30 novembre de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30, à l’Usine Badin « Nous nous donnerons des règles communes (costumes, mouvements, cadrages, rythme, effet de masse...) pour créer des petits films drôles et/ou poétiques en partant des questions suivantes : comment le mouvement chorégraphié peut devenir un récit ? Comment le corps peut donner sens à un paysage ? À travers ce stage, nous aborderons l’écriture chorégraphique et acrobatique, la recherche de décors dans la ville de Gap, la prise d’images et bien sûr le montage de séquence(s). » Tarif : 32€ pour les adultes, 22€ pour les adosincluant une place pour Mouvinsitule 7 novembre Ouvert aux adolescents à partir de 13 ans et à leurs parents " STAGE DE THÉâTRE« Comment faire théâtre de notre Histoire » En lien avec Quatorze (cf. p.28) Avec Marijke Bedleem, assistante à la mise en scène, et Sébastien Valignat, metteur en scène, Cie Cassandre Samedi 13et dimanche 14 décembre(horaires à déterminer) au théâtre La passerelle « La compagnie Cassandre crée depuis plusieurs années des spectacles qui prennent appui sur l’actualité politique ou sur des événements historiques. Nous vous proposons de venir questionner les rapports entre réel, réalisme et vérité, en travaillant sur l’écoute, l’improvisation et le jeu et en s’appuyant sur différents matériaux (journaux, textes politiques, théâtre, poésie…). » Tarif : 32€incluant une place pour Quatorzele jeudi 18 décembre (cf. p.28) Ouvert aux comédiens amateurs et professionnels à partir de 16 ans " ATELIER DANSE/MUSIQUEpour les enfants et leurs parents En lien avec Bounce ! (cf. p.64) Avec Quelen Lamouroux, danseuse et musicienne, Cie Arcosm Dimanche 10 maide 14h à 17h, à l’Usine Badin Cet atelier explore les jeux et les interactions entre mouvement dansé et musique. Une occasion privilégiée de découvrir et vivre à deux le plaisir de la danse, pour ouvrir un espace joyeux de créativité dans lequel petits et grands peuvent s’investir. Tarifs : 22€ pour les adultes, 12€ pour les enfantsincluant 1 place pour Bounce !le mardi 12 mai Ouvert aux enfants de 6 à 10 ans et aux parents ayant ou non une pratique de la danse et le musique Renseignements et inscriptions : auprès du théâtre La passerelle : 04 92 52 50 20 ou [email protected] auprès du Cedra : Emmanuelle Cambon 04 92 46 97 03 [email protected] Le théâtre La passerelle et le cinéma d’arts et d’essai Le CLUB vous proposent une sélection de films en lien avec les spectacles et les expositions de la saison. " PROJECTION DES FILMS : Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy (1h31, 1964) et Les Oiseaux d’Alfred Hitchkock (2h, 1963) L’occasion de (re)découvrir deux films mythiques du XXe siècle sur grand écran. Dimanche 23 novembreau cinéma Le Club, Gap (horaires à définir) Gratuit et réservé prioritairement à toute personne possédant un billet pour l’un des Nouveaux CinéClubs les 25 et 26 novembre " PROJECTION DU DOCUMENTAIRE : À la recherche de Vivian Maier (2014, 1h24), de Charlie Siskel et John Maloof En lien avec l’exposition Sur les pas de Vivian Maier(cf. p.86) Pour découvrir la vie et le regard hors du commun que cette photographe américaine originaire du Champsaur portait sur le monde et les hommes. Fin octobre/début novembre(dates à définir) au cinéma Le Club, Gap " AUTOUR DE LA GALERIE DU THÉâTRE Des rencontressont organisées autour des expositions : > avec Vincent BeaumeetClaire Ruffin, pour l’exposition La Dormeuse – Collection d’images, le samedi 22 novembre à 17h > avec Alain Laboile, pour l’exposition La Famille, le samedi 7 février à 17h > avec Françoise Maurin, commissaire de l’exposition Sur les pas de Vivian Maier, le samedi 25 avril à 17h (sous réserve) Renseignements, réservations Auprès de notre service de relations publiques au 04 92 52 52 57/58ou 04 92 52 50 20 95 l’entre-sort, le bar Du théâtre les Informations pratiques " POUR VOUS PROCURER VOS PLACES " ACCUEIL, BILLETTERIE " LES RÉSERVATIONS & L’ACHAT DE PLACES SE FONT : du mardi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h, le samedi de 10h à 13h et aussi les jours de représentation de 14h à 18h et une heure avant chaque représentation. Dans le cadre d’un abonnement, il est possible de vous abonner pour 3 spectacles ou plus dès le 20 juin 2014 et durant toute la saison. Vous êtes prioritaire sur le choix des places et bénéficiez de réductions avantageuses. Si vous ne souhaitez pas vous abonner, l’achat des places hors abonnement pour tous les spectacles de la saison aura lieu le 24 septembre 2014, sauf pour les Curieux de nature (les billets peuvent être achetés dès le 20 juin 2014). Vous pouvez également vous procurer un Pass liberté (cf. p.99) et prendre vos billets dès le 20 juin 2014. > À L’ACCUEIL du théâtre La passerelle > PAR TÉLÉPHONE : 04 92 52 52 52 Vous pouvez régler vos billets par télépaiement ou envoyer un chèque bancaire établi à l’ordre du théâtre La passerelle au plus tard 8 jours après la réservation à l’adresse suivante : Théâtre La passerelle, 137 bvd Georges Pompidou 05000 GAP > Par INTERNET dès l’automne 2014, vous pourrez acheter vos places sur notre site, www.theatre-la-passerelle.eu. Les billets réservés et réglés seront à votre disposition à l’accueil du théâtre. Les réservations non réglées dans un délai de 8 jours seront annulées. Le théâtre La passerelle est partenaire des : Carte Culture, Carte Yes ! et Pass culture. Vous pouvez également régler vos billets en chèques vacances. Théâtre La passerelle, Gap 04 92 52 52 52 " POUR LES EXCENTRÉS vous pouvez aussi acheter vos billets dans les offices de tourisme ou mairies des villes de Chabottes, Embrun, Tallardet Veynes. " L’ÉCHANGE DES PLACES Ouvert les soirs de spectacle, cet espace convivial vous propose des collations gourmandes et une sélection maison de vins* d’origines variées. Lieu privilégié pour se retrouver, échanger et rencontrer les artistes, le bar L’Entre-sort accueillera à l’occasion des surprises artistiques. Réservation conseillée au 04 92 52 52 52 *à consommer avec modération En cas d’impossibilité d’assister à un spectacle pris dans le cadre d’un abonnement, il est possible d’échanger le billet pour une autre date du même spectacle ou pour un spectacle d’une même catégorie. Cela s’entend, bien sûr, en fonction des places disponibles et à condition d’avoir effectué la modification au moins 48h avant la date de représentation du spectacle à échanger. Attention : à partir du 3e échange, 1€ vous sera demandé à chaque nouvelle transaction. " LES LISTES D’ATTENTE ET PLACES DE DERNIÈRE MINUTE : Lorsqu’un spectacle est complet, inscrivez-vous sur la liste d’attente, vous serez avertis si des places se libèrent. N’hésitez pas à tenter votre chance le soir des spectacles, il reste souvent quelques places. " LES RETARDATAIRES Les spectacles commencent à l’heure. Les places numérotées ne sont garanties que jusqu’à l’heure prévue du spectacle. Tout retardataire peut se voir refuser l’entrée de la salle selon la configuration d’accueil du spectacle. " L’ACCUEIL DES PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE Afin de vous accueillir dans les meilleures conditions, nous vous invitons à nous informer de votre situation au moment de l’achat de vos billets. 97 les TARIFS HORS ABONNEMENT LE PASS LIBERTÉ Les prix des spectacles varient selon la couleur. Le Pass Liberté est conçu pour tous ceux qui veulent plus de liberté lors de leurs sorties aux spectacles, qui souhaitent se décider au dernier moment, sortir en famille ou entre amis et bénéficier également de tarifs avantageux. TarIFs tarif plein amande Grenat pourpre 12 17 26 tarif réduit* tarif – 26 ans* *sur présentation d’un justificatif 15 8 22 12 30 15 " TARIF RÉDUIT : > groupes de plus de 10 personnes, > familles nombreuses, > plus de 60 ans, > parents qui accompagnent leurs enfants abonnés. > abonnés du théâtre La passerelle, du Théâtre Durance, du Théâtre du Briançonnais, adhérents du Fourmidiable " TARIF – 26 ANS : Il est accordé également aux demandeurs d’emploi, bénéficiaires de minima sociaux et personnes handicapées. Z À NOTER Les âges préconisés pour les spectacles jeune publicont été soigneusement réfléchis par les compagnies. Merci de les respecter pour le bon déroulement du spectacle et le confort de tous. L’achat des places hors abonnement pour tous les spectacles de la saison aura lieu le 24 septembre 2014 sauf pour les Curieux de naturedont vous pouvez acheter les billets dès le 20 juin 2014 : TarIFs Pass Liberté amande 12 Grenat 17 pourpre 25 " POUR LES INDIVIDUELS Tarif du Pass Liberté : 10 € Il vous permet de bénéficier de tarifs préférentiels (3 à 5 € d’économie selon le tarif) pour tous les spectacles. Il est nominatif, mais il vous permet de faire profiter jusqu’à 7 autres personnes des tarifs du Pass pour un même spectacle. Il est valable une saison et est en vente dès le 20 juin 2014. " POUR LES COMITÉS D’ENTREPRISE Tarif du Pass Liberté : 45 € Il vous permet de bénéficier de tarifs préférentiels (3 à 5 € d’économie selon le tarif) pour tous les spectacles. Il est valable une saison et est en vente dès le 20 juin 2014. Il permet à chaque membre de l’entreprise sur simple présentation de sa carte de membre du CE de bénéficier des tarifs du Pass. Zà NOTER En cas de perte ou de volde votre Pass Liberté, prévenez-nous immédiatement afin d’éviter toute utilisation frauduleuse. > Histoires de vin, samedi 4 avril > Curieux de naturede Benjamin Dupé, samedi 16 mai > L’Homme cornu, samedi 30 et dimanche 31 mai Vous pouvez également vous procurer un Pass Liberté (cf p. ci-contre) à partir du 20 juin 2014. 99 les Abonnements individuels Vous souhaitez être prioritaire sur le choix de vos spectacles et bénéficier des tarifs les plus avantageuxalors… abonnezvous ! Et vous bénéficierez des avantages suivants : une réduction pouvant aller jusqu’à la moitié du prix de la place la possibilité de bénéficier d’une facilité de paiement la priorité sur le choix des places la certitude de pouvoir assister aux événements de la saison des tarifs préférentiels au Théâtre Durance à Château-Arnoux, au Théâtre du Briançonnais à Briançon et au Fourmidiableà Veynes du tarif réduit pour tout spectacle supplémentaire pris hors abonnement l’invitation aux vernissages des expositions de la Galerie du théâtre à votre demande des tarifs privilégiés au cinéma Le Club à Gap " " " " " " " " Z Les abonnements peuvent être pris pendant toute la saison. Il vous suffit de composer vos abonnements selon les différentes formules proposées. TarIFs tarif plein amande Grenat pourpre 12 17 26 tarif réduit* tarif – 26 ans, abt. jeune** abt. 3 à 5 spectacles abt. 6 à 10 spectacles abt. gourmand 11 spectacles et plus 15 8 11 10 8 22 12 16 15 14 30 15 25 20 18 *sur présentation d’un justificatif **accordé également aux demandeurs d’emploi, bénéficiaires de minima sociaux et personnes handicapées sur présentation d’un justificatif Les Curieux de nature doivent être pris hors abonnement "LES ABONNEMENTS INDIVIDUELS ABONNEMENT 3 À 5 SPECTACLES à choisir parmi tous les spectacles de la saison ABONNEMENT 6 À 10 SPECTACLES à choisir parmi tous les spectacles de la saison ABONNEMENT GOURMAND 11 SPECTACLES ET PLUS à choisir parmi tous les spectacles de la saison " L’ABONNEMENT FAMILLE (au moins 1 adulte et 1 enfant) 3 spectacles à choisir parmi : Comment ça va sur la Terre ?, Stéréoptik, Minifocus, Tête haute, Bounce! TARIF ABONNEMENT ADULTE : 30 € TARIF ABONNEMENT ENFANT (-14 ans) : 24 € " ABONNEMENT JEUNE & GROUPE JEUNES (–26 ans) 3 spectacles ou plus quelle que soit la couleur. Conditions particulières pour les relais. " ABONNEMENT DÉCOUVERTE JEUNE (–26 ans) 3 spectacles amande ou grenat : 27 € 3 spectacles au choix : 33 € Z À NOTER Les abonnés bénéficient du tarif réduit pour tout spectacle supplémentaire pris hors abonnement. Ils bénéficient également d’un tarif préférentiel au Théâtre Durance à Château-Arnoux/Saint Auban au Théâtre du Briançonnais et au Fourmidiableà Veynes. 101 les Abonnements de groupe & comité d’entreprise Un abonnement très avantageux ! Il vous suffit de réunir 10 personnes au minimumpour former un groupe (amis, collègues...), vous devenez ainsi Relais du théâtre(voir « Les avantages d’être Relais » ci-après). TarIFs Abt. groupe adultes et CE Abt. groupe jeune (– 26 ans )* amande 10 8 Grenat 14 12 pourpre 23 15 *accordé également aux demandeurs d’emploi, bénéficiaires de minima sociaux et personnes handicapées sur présentation d’un justificatif " ABONNEMENT GROUPE ADULTES (10 personnes minimum) Vous choisissez 4 spectacles parmi tous les spectacles de la saison. Chaque membre du groupe (10 personnes minimum) choisit les spectacles qui lui conviennent pour composer son abonnement 4 spectacles sans obligation d’assister aux mêmes représentations que les autres membres. Quels que soient le groupe et le type d’abonnement choisis,le Relais bénéficie des avantages suivants : > vous réunissez au moins 10 abonnements, nous vous offrons 1 place pour le spectacle de votre choix (dans la limite des places disponibles à l’abonnement) ; > vous réunissez plus de 15 abonnements, nous vous offrons le 16e. " ABONNEMENT COMITÉ D’ENTREPRISE (10 personnes minimum) Vous choisissez 3 ou 4 spectacles parmi tous les spectacles de la saison. Vous réunissez 10 personnes minimum au sein de votre entreprise et devenez Relais du théâtre. Le groupe bénéficie alors du tarif groupe adultes et CE. Chaque membre du groupe choisit les spectacles qui lui conviennent pour composer son abonnement 3 ou 4 spectacles sans obligation d’assister aux mêmes représentations que les autres membres. Quels que soient le groupe et le type d’abonnement choisis, le Relais bénéficie des avantages suivants : > vous réunissez au moins 10 abonnements, nous vous offrons 1 place pour le spectacle de votre choix (dans la limite des places disponibles à l’abonnement) ; > vous réunissez plus de 15 abonnements, nous vous offrons le 16e. " ABONNEMENT GROUPE JEUNE (– 26 ans) > 3 spectacles ou plus quelle que soit la couleur ou > Abonnement découverte jeune(-26 ans) - 3 spectacles amande ou grenat : 27 € -3 spectacles au choix : 33 € Z À NOTER Les abonnés bénéficient du tarif réduit pour tout spectacle supplémentaire pris hors abonnement. Ils bénéficient également d’un tarif préférentiel au Théâtre Durance à Château-Arnoux, au Théâtre du Briançonnaiset au Fourmidiableà Veynes. Bus entre Briançon & Gap G Le théâtre La passerelle met à votre disposition des buspour faciliter vos déplacements entre Briançon et Gap. Si vous souhaitez utiliser les bus, inscrivez-vous lors de l’achat de vos abonnements ou billets, en précisant le lieu de départ souhaité (qui doit être aussi votre lieu de retour). Une participation forfaitaire de 5 € par trajet aller/retour vous sera demandée. Attention cette saison des bus seront mis en place entre Gap et Briançon uniquement pour 3 spectacles : Cyrano de Bergerac, Platonovet Matamore. LES LIEUX POSSIBLES DE DÉPART/RETOUR SONT : Briançon Gare Prelles La poste L’Argentière-la-Bessée Kiosque La Roche-de-Rame Monument aux morts Montdauphin Gare Embrun Gare Chorges Gare Z À NOTER Un billet « BUS » mentionnant le lieu et l’heure de passage du bus, vous sera demandé pour accéder au bus. Aucune inscription ou changement d’arrêt ne pourra être pris en compte dans les 10 jours qui précèdent le spectacle. Dans la mesure où la demande serait insuffisante sur certains spectacles, le théâtre La passerelle se réserve la possibilité d’annuler le bus et de vous rembourser votre trajet. Vous serez prévenu par téléphone ou par courrier environ 10 jours avant le spectacle. Le théâtre La passerelle dégage toute responsabilité vis-à-vis des personnes déposées au retour des spectacles. Le remboursement du trajet ne sera possible que pour une annulation émanant du théâtre. En cas de neige ou intempéries empêchant le déplacement entre Briançon et Gap, l’équipe du théâtre préviendra par téléphone au plus tôt les relais et public concernés de l’annulation du bus. Covoiturage Convivial, économique, écologique et solidaire, le covoiturage offre une multitude d’avantages. Le théâtre La passerelle a donc mis en place un partenariat avec la plateforme de covoiturage Voyageurs 05. Vous pouvez en un clic déposer votre demande ou proposer votre offre de transport pour chacun des spectacles programmés cette année, soit directement sur notre site soit sur le site partenaire. Renseignements et inscriptions : www.theatre-la-passerelle.eu, rubrique : Infos pratiques/Bus et covoiturage http://covoiturage.autoclubaix.com Hébergement : si vous souhaitez passer quelques jours à l’occasion d’un spectacle, Mon Hôtel à Gap situé à deux pas du théâtre est notre partenaire. Un tarif préférentiel vous sera accordé sur présentation de votre billet de spectacle (tél. : 04 92 51 04 13). 103 Trois partenaires culturels dans les Alpes du Sud Le Théâtre du Briançonnais Les abonnés du théâtre La passerelle bénéficient du tarif réduit pour tous les spectacles de la saison du Théâtre du Briançonnais. Les coups de cœur du théâtre La passerelle dans la saison du Théâtre du Briançonnais Ottilie B, vendredi 28 novembre– chanson Bazbaz, vendredi 13 février– chanson Sandra Nkaké & Jî Drû, vendredi 27 mars– jazz - soul Opticirque, du 30 mars au 3 avrilen tournée dans les écoles du Briançonnais - cirque Illumination(s), mardi 7 avril– théâtre Macbeth en forêt, les 14, 15, 16 mai– théâtre en plein air ( " " " " " " Pour tous ces spectacles, renseignements au 04 92 25 52 42 ou sur www.theatre-du-brianconnais.eu. Théâtre du Briançonnais 45, avenue de la République, 05100 Briançon Le Théâtre Duranceà Château-Arnoux/Saint Auban &Le Fourmidiableà Veynes Les abonnés du théâtre La passerelle bénéficient d’un tarif privilégié pour tous les spectacles de la saison du Théâtre Durance et du Fourmidiable. Pour le Théâtre Durance, renseignements au 04 92 64 27 34 ou sur www.theatredurance.fr Théâtre Durance Les lauzières, 04160 Château-Arnoux/Saint-Auban Pour Le Fourmidiable, renseignements au 04 92 43 37 27ou sur www.fourmidiable.org Fourmidiable 33 rue Jean Jaurès, 05400 Veynes Les crédits photos p.6 & 7 p.8 & 9 p.10 & p.12 & 13 p.14 & 15 p.16 & 17 p.18 & 19 p.20 & 21 p.22 & 23 p.24 & 25 p.26 & 27 p.28 & 29 p.30 & 31 p.32 & 33 p.34 & 35 D.R. Cédric Moulard 11 Les Choses de Rien Quentin Bertoux Jean-Claude Carbonne Julien Oppenheim Olivier Cronier, D.R. Claire Curt Laurence Garel Vincent Beaume Romain Etienne D.R. Marie Clauzade Denis Grégoire 1 montreur d’ours p.36 & 37 p.38 & 39 p.40 & 41 p.42 & 43 p.44 & 45 p.46 & 47 p.48 & 49 p.50 & 51 p.52 & 53 p.54 & 55 p.56 & 57 p.58 & 59 p.60 & 61 Vincent Petit- Tshi Andrea Macchia Philippe Delacroix Frank W . Ockenfels, Larry Rosenberg Etienne Saglio Carole Constantini Jean-Louis Fernandez Agnès Mellon Caroline Bigret Philippe Laurençon Virginie Meigne Richard Volante, Jean-Luc Armand Klara Puski p.62 & 63 Damien Richard p.64 & 65 Gaelic.fr p.66 & 67 Philippe Ariagno p.68 & 69 Julien Fortel p.70 & 71 Satya Roosens p.72 & 73 Gérald Lucas p.74 & 75 Philippe Ariagno, Lionel Saliou p.80 & 81 Les Choses de Rien p.82 & 83 Vincent Beaume, Claire Ruffin p.84 & p.85 Alain Laboile p.86 & p.87 Vivian Maier Les Illustrations des 1ère, 2e et 4e de couverture ainsi que les pages 3, 4, 5,et 75 ont été réalisées par Lionel Saliou 105 L’équipe du théâtre Direction Philippe Ariagno, directeur Élisabeth Danjou, secrétaire de direction Administration Évelyne Nicola, administratrice Fanny Catier, administratrice adjointe Sylvie Amat, chef comptable Agathe Calary, comptable Communication et relations publiques Sonia Kéchichian, secrétaire générale Hélène Desrues, responsable de la communication Corinne Donio, chargée des relations avec le public et du secteur éducatif Valérie Berest, chargée des relations avec le public Philippe Rostain, régisseur général, chargé de l’accueil des compagnies les PARTENAIRES DU THÉÂTRE Technique Michel Foraison, directeur technique Michel Meyssirel, directeur technique adjoint Laurent Pascal, régisseur général adjoint Roger Constant, opérateur lumière Dolorès Roignot, habilleuse Le théâtre La passerelle, scène nationale de Gapet des Alpes du Sud et Pôle régional de développement culturel, est subventionné par La Ville de Gap La Région Provence-Alpes-Côte d’Azur Et les techniciens intermittents du spectacle qui nous accompagnent tout au long de la saison Lumières :Laurent Couviller, Pierrick Fortoul, Marco Manchette, Marc Vial Son: Frédéric Garnier, Léo Croce Plateau: Olivier Chamoux, Étienne Debraux, David Dupont, Romuald Laur, Dominique Pizzolotto, Laurent Roffi, Alexis Rostain, Marc Vasconi Vidéo, son: Olivier Reiso Le Conseil Général des Hautes-Alpes Le ministère de la Culture et de la Communication Direction régionale des affaires culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur Les Curieux de naturereçoivent l’aide du Fonds national pour l'aménagement et le développement du territoire L’Usine Badin, résidence d’artistes Les lieux de répétition et d’hébergement ont reçu l’aide de l’Union européennedans le cadre d’un programme de coopération transfrontalière « Ensemble par-delà les frontières» Alcotra 2007-2013 « Gli scavalcamontagne», duFEDER(Fonds européen de développement régional), du FNADT (Fonds national pour l'aménagement et le développement du territoire), duministère de la Culture et de la Communication– Direction régionale des affaires culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azuret de la Ville de Gap. Accueil, billetterie Marie-Laure Alfieri-Coin, attachée à l’accueil Bénédicte Blu, attachée à l’accueil / secrétaire Le théâtre La passerellereçoit l’aide de l’ONDA(Office National de Diffusion Artistique) le Conseil d’administration Le bureau Président Claude Berthy | Vice-Présidente Martine Bouchardy, maire adjointe chargée de la culture | Trésorière Anne Kirsch Giraud-Moine| Trésorière adjointe Margaret Vinard| Secrétaire Françoise Faure| Secrétaire adjoint Xavier Guillon Les membres Monsieur le Préfet des Hautes-Alpes| Ministère de la Culture et de la Communication: Monsieur le Directeur de la Direction Générale de la Création Artistique ou son représentant, Monsieur le Directeur Régional des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur ou son représentant | Membres élus désignés par le Conseil Général des Hautes-Alpes : Jean-Michel Arnaud, Vice-Président, Richard Siri, Vice-Président | Membres élus désignés par le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur : Bernard Jaussaud, Christine Nivou, conseillers régionaux | Membres élus désignés par la Commune de Gap : Aïcha-Betty Degril, Véronique Greusard, Catherine Asso, Élodie Brutinel Lardier, conseillères municipales | Membres associés : Geneviève Arnaud, Raymonde Théraube et du CEDRA05, agence culturelle du Conseil Général des Hautes-Alpes LES SOCIÉTÉS PARTENAIRES GAP LES PARTENAIRES MÉDIA LES PARTENAIRES ARTISTIQUES Les membres honoraires Jacques Foisset, Président Fondateur I Yves Monnier, Président d’Honneur VOUS AIMEZ LE THÉÂTRE, ALLEZ AU CINEMA Le théâtre La passerelle et le cinéma d’Art et d’Essai «LE CLUB» sont partenaires. Sur simple présentation d’un justificatif d’abonnement au théâtre, vous bénéficiez d’un tarif préférentiel au cinéma«LE CLUB». 107 les contacts & LIEUX Théâtre La passerelle 137 boulevard Georges Pompidou 05000 Gap www.theatre-la-passerelle.eu N’hésitez pas à consulter notre site internet, vous y trouverez des extraits sonores et vidéo ainsi que des dossiers et revues de presse sur l’ensemble des spectacles. Vous pouvez aussi vous inscrire pour recevoir régulièrement la lettre d’information du théâtre. Retrouvez-nous également sur Facebook Certains spectacles et stages de pratique ont lieu à : L’Usine Badin,nouvel espace du théâtre La passerelle et résidence d’artistes 7 rue du Forest d’Entrais 05000 Gap BILLETTERIE04 92 52 52 52 du mardi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h, le samedi de 10h à 13h et aussi les jours de représentation de 14h à 18h et une heure avant chaque représentation. [email protected] ADMINISTRATION 04 92 52 52 44 accueil téléphonique du lundi au vendredi de 14h à 18h [email protected] RELATIONS PUBLIQUES 04 92 52 52 57 & 04 92 52 52 58 COMMUNICATION 04 92 52 50 20 rÉDaCTIOn DES TEXTES DE LA PLAQUETTE Philippe Ariagno, Valérie Bérest, Hélène Desrues, Corinne Donio, Sonia Kéchichian, Laurence Perez Conception graphique Max Minniti les Illustrations des 1ère, 2e et 4e de couverture ainsi que des pages 3, 4, 5 et 75 ont été réalisées par Lionel Saliou. Impression L’Imprimerie C.C.I. s’engage en faveur de l’environnement Licences n°1 – 1050508 / n°2 – 1050509 / n°3 – 1050510 109