REPUBLIQUE TUNISIENNE Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Institut Supérieur des Etudes Technologiques de Sfax Atelier Physique Elaboré par : Hichem Zayani Technologue à l’ISET de Sfax Génie de procédé « Niveau 1 » A-U : 2014-2015 Sommaire TP 1 : Mesure des grandeurs électriques……………………………………………………..1 TP 2 : Vérification des lois de Khirchoff, de superposition, de Thévenin et de Norton….….12 TP 3 : Diode à jonction « Caractéristique »……………………………………………….…24 TP 4 : Diode à jonction « Redressement »…………………………………………..……….31 TP 5 : Etude des circuits RLC série et résonance……………………...…………………….39 TP 6 : Les amplificateurs opérationnels……………………………………………………..48 Mesure des grandeurs électriques Objectifs Utiliser les appareils de mesures analogique et numérique (voltmètres, Ohmmètre…). Mesurer les grandeurs électriques. Association du dipôle électrique passif tel que la résistance (Série, parallèle). Pré-requis Loi d’Ohm Elément de contenu Lire la valeur de la résistance : Lecture directe ; mesure par Ohmètre. Mesure des courants et des tensions. Association des résistances en série. Association des résistances en parallèles. Caractéristique d’un dipôle passif : Résistance Moyens Pédagogiques Appareils de mesure analogique et numérique. Plaque a essaie. Alimentation stabilisée Rappel théorique. Tableau Durée ISET Sfax 1 séance de 3 heures Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 1 ISET- Licence génie des procédés – GP 1 TP 1 Institut supérieur des études technologiques SFAX TP 1 : Mesure des grandeurs électriques 1. But: Mesurer les grandeurs électriques courant, tension et résistance. 2. Rappel théorique : 2.1 Les Appareils de mesure 2.1.1 Voltmètre Le voltmètre est l'appareil qui mesure la tension électrique. Le choix du voltmètre dépend du type de tension que l'on doit mesurer. En effet, le voltmètre sera différent selon que l'on doive mesurer une tension continue ou une tension alternative. Il existe deux types de lecture sur les voltmètres, comme sur tous les instruments de mesure d'ailleurs. La lecture digital utilise un cadran a cristaux liquides (affichage numérique) alors que {'affichage analogique indique la valeur de la tension par le déplacement d'une aiguille. Figure 2 : Appareil numérique Figure 1 : Appareil analogique Il est préférable, lorsqu'on prend une lecture de tension, d'utiliser l'échelle la plus grande pour ISET Sfax ensuite la ramener Département GP à l'échelle qui offre Fascicule TP : Atelier physique la lecture la plus Enseignant : H. ZAYANI précise. Page: 2 TP 1 : Mesure des grandeurs électriques On place toujours le voltmètre parallèlement à l’ endroit ou l'on désire prendre une mesure. Lorsqu'on travaille sur un circuit C.C (Courant Continu), on doit respecter la polarisation des éléments. Ainsi si on obtient une valeur négative, on doit inter changer les bornes. Par contre, dans le cas d'un voltmètre C.A (Courant Alternatif), II n'est pas nécessaire de tenir compte de la polarisation de l'élément car le voltmètre donnera la même valeur, peu importe le sens du branchement. R 1 R 2 Figure 3 : Branchement d’un voltmètre 2.1.2 Ampèremètre L'ampèremètre est l'appareil qui mesure le courant électrique qui traverse un circuit. Comme le voltmètre, il est préférable de commencer la lecture a l'échelle la plus élevée pour ensuite la ramener a une échelle plus précise et ce, pour ne pas briser l'appareil. L'ampèremètre se place toujours en série dans le circuit étudié. Figure 4 : Branchement d’un ampèremètre 2.1.3 Ohmmètre L'ohmmètre est l'appareil qui sert à mesurer la valeur de la résistance d'un composant. Comme pour l'ampèremètre et le voltmètre, il existe des ohmmètres à lecture à aiguille et d'autres a lecture digitale. La mesure de la résistance ne tient pas compte de type de courant qui passe dans le composant. Pour effectuer une lecture avec un ohmmètre, il faut le brancher (en parallèle) directement aux bornes du composant qu'on désire mesurer. Toutefois, le circuit doit être mis hors tension et le composant doit être isolé du reste du circuit. Dans le cas contraire, les composants voisins peuvent perturber la lecture. ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 3 TP 1 : Mesure des grandeurs électriques Figure 5 : Branchement d’un ohmmètre 2.1.4 Multimètre II existe naturellement plusieurs types de contrôleurs appelés aussi multimètre, de caractéristiques différentes. Ils comportent tous un sélecteur permettant de choisir le mode de fonctionnement (ampèremètre, voltmètre, alternatif ou continu.) ainsi que le calibre (1mA ; 0,3 V ....). Les symboles utilisés sont ; continu (D.C), alternatif (A.C). Tous ces appareils possèdent plusieurs bornes (2 au moins). Les deux bornes utilisées le plus souvent sont repérées par les symboles + et-(ou COM). Il faut respecter la polarité de l'appareil utilisé en ampèremètre ou en voltmètre en courant continu. 2.2 Lecture des résistances Présentation Les résistances ont toutes une valeur ohmique, qui peut être faible (par exemple 0,1 ohm) ou élevée (par exemple 10 Méga ohms). La valeur d'une résistance est inscrite sur le composant lui-même, afin d'éviter toute erreur de choix lors de leur manipulation. Pour que tout le monde s'y retrouve sans ambigüité, un code d'écriture de la valeur ohmique a été adopté et normalisé. Selon la taille du composant, la valeur peut être inscrite en clair, en code de couleurs ou en code chiffré. Affichage en clair. Repérage Pour connaitre la valeur ohmique d'une résistance, il faut identifier les couleurs présentes sur la résistance et l'associer au code universel des couleurs. La norme internationale CEI 60757, intitulée Code de désignation de couleurs (1983), définit un code de couleur qui est apposé sur les résistances, les condensateurs (et d'autres composants). Ce code définit la valeur des résistances, condensateurs,... ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 4 TP 1 : Mesure des grandeurs électriques Affichage en code de couleurs Le codage de la valeur de la résistance peut être réalisé avec trois anneaux de couleur, quatre anneaux de couleur, cinq anneaux de couleur (haute précision) ou six anneaux de couleur (haute précision et haute stabilité). A chaque couleur (et donc à chaque anneau) correspond un chiffre, selon une table de correspondance normalisée et utilisée par tout le monde. Certains anneaux de couleur permettent de définir la valeur de base du composant, un anneau définit le facteur de multiplication à appliquer à la valeur de base, un autre peut définir sa tolérance (précision), et un dernier enfin peut définir le degré de stabilité de la valeur du composant en fonction de conditions extérieures telle que la température ambiante Résistance avec quatre anneaux de couleur Les deux premiers anneaux sont significatifs, le troisième indique le facteur de multiplication, et le quatrième indique la tolérance (précision). 1° anneau gauche 1er chiffre 2° anneau gauche 1er chiffre Dernier anneau gauche Multiplicateur Anneau droite 1er chiffre Tolérance Noir 0 0 1 Marron 1 1 10 1% Rouge 2 2 102 2% 3 Orange 3 3 10 Jaune 4 4 104 Vert 5 5 105 0.5% Bleu 6 6 106 0.25% Violet 7 7 107 0.1% Gris 8 8 108 0.05% Blanc 9 9 109 Or 0.1 5% Argent 0.01 10% ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 5 TP 1 : Mesure des grandeurs électriques Sens de lecture Dans quel sens met-on la résistance pour la lire ? Il faut localiser l'anneau qui correspond à la tolérance (couleur or ou argent par exemple), vous placez la résistance de telle sorte que cet anneau se trouve sur votre droite, et vous commencez à lire à partir de la gauche. 2.2.1 Association de résistance en série Quand deux ou plusieurs résistances sont traverses successivement par le même courant, on dit qu'elles sont reliées en série, ou plus simplement qu'elles sont en série. Le fait que le courant circulant dans ces résistances soit le même pour toutes est une caractéristique spécifique des liaisons en série, donc plusieurs résistances en série sont toutes traversées par le même courant. A Rn R2 R1 i u1 B A R B u un u2 i La loi d'Ohm appliquée a chacun des résistances permet d’écrire : U1 R1 .i ; U 2 R2 .i ; .........., U n Rn .i La tension U aux bornes de l'ensemble des n résistances placées en série est égale a la somme des tensions aux bornes de chaque résistance soit alors: U U1 U 2 ... U n U R1 R2 ... Rn .i La résistance équivalente R = U/I vaut donc: Req R1 R2 ... Rn 2.2.2 Association de résistance en parallèle Dans ce type de montage, chacune des n résistances ont une de leurs bornes reliées au "+" de l’alimentation et l'autre au "-". Toutes les n résistances se voient donc appliquer la même tension, celle fournie par l’alimentation. Cet état de fait est une caractéristique spécifique des liaisons en parallèle. Aux bornes de plusieurs éléments associes en parallèle, il y a toujours la même tension. Calculons la résistance R équivalente à n résistances en parallèle. ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 6 TP 1 : Mesure des grandeurs électriques A i1 R1 i2 R2 in Rn B A R i B u u U U1 U 2 U3 U n I I1 I 2 ... I n I1 U U U U ; I2 ; I3 ; ; In R1 R2 R3 Rn I 1 1 1 U U U U U 1 + + + =U + + + R R1 R2 R3 Rn Rn R1 R2 R3 1 1 1 1 ... R R1 R2 Rn 3. Travail demandé Etant donné le montage de la figure 1, donner les valeurs des résistances R1, R2 et R3 puis vérifier ces valeurs par une mesure directe à l’aide d’un ohmmètre. Couleur Lecture directe R1 Marron, Noir, Rouge R2 Rouge, Rouge, Rouge R3 ISET Sfax Mesure par Ohmmètre Jane, Volet, Noir Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 7 TP 1 : Mesure des grandeurs électriques R1 R2 R3 A E = 10 V V Figure 6 : Association des résistances en série 1. Réaliser le montage de la figure 1 Avec R1=1k ; R2=4,7k ; R3=10k. 2. A l’aide d’un voltmètre ou de l’oscilloscope, mesurez et régler la tension U a 10Volts. 3. A l’aide d’un ampèremètre, mesurer le courant Imes, comparer le avec la valeur du courant théorique Ith. Calcule de Ith : ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… Lecture Calibre Echelle Valeur Imes ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… 4. Mesurer les chutes de tensions suivantes : U1 aux bornes de R1 ; U2 aux bornes de R2 ; U3 aux bornes de R3. Vérifier la relation : U=U1+U2+U3. Lecture Calibre Echelle Valeur U1(V) U2(V) U3(V) …………………………………………………………………………………………………... ....................................................................................................................................................... ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 8 TP 1 : Mesure des grandeurs électriques 5. Déduire, a partir des mesures effectuées, les valeurs des résistances R1, R2, et R3. Comparer les valeurs que vous avez déterminées avec celles marquées sur les résistances. R1=……………………………………………………………………………………………… R2=……………………………………………………………………………………………… R3=……………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… 6. Etudier le montage de la figure 2. I A I1 E = 10 V A I2 A V R1 R2 Figure 7 : Association des résistances en parallèle 7. Calculer théoriquement les courants I, I2 et I3 ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… 8. A l’aide du voltmetre ou de l’oscilloscope Vérifier que la tension dans chacune des branches est bien égale à la tension d’alimentation. 9. Mesurer les courants: I1 aux bornes de R1 ; I2 aux bornes de R2 ; et le courant totale I. Vérifier la relation : I=I1+I2. ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 9 TP 1 : Mesure des grandeurs électriques Lecture Calibre Echelle Valeur I1(A) I2(A) I(A) …………………………………………………………………………………………………... ....................................................................................................................................................... 10. Comparer les valeurs que vous avez mesurées avec les valeurs théoriques. Interpréter. ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… 11. Réaliser le montage suivant : A V E = 0...15 V RX Figure 8 : Mesure volt-ampermètrique d’une résistance 12. Compléter le tableau ci-dessous pour différente valeur de E. E 0 3 6 9 12 15 U(V) I(mA) ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 10 TP 1 : Mesure des grandeurs électriques 13. Représenter la caractéristique I = f(U) 14. Interpréter la courbe et déduire la valeur de la résistance. ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………. 15. Pour quelle valeur de R le générateur délivre sa puissance maximale ? ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 11 Vérification des lois de Khirchoff, superposition, Thévenin et Norton Objectifs Vérifier les lois d’électricité (Khirchoss, superposition, Thévenin et Norton). numérique. Pré-requis Loi d’Ohm. Mesure des grandeurs électriques. Elément de contenu Loi de Khirchoff. Théorème de superposition. Théorème de Thevenin. Théorème de Norton. Moyens Pédagogiques Appareils de mesure des grandeurs électriques. Plaque a essaie. Alimentation stabilisée. Rappel théorique. Tableau Durée ISET Sfax 2 séance de TP soit 6 heures Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 12 ISET- Licence génie des procédés TP 2 Institut supérieur des études technologiques SFAX TP 2 : Vérification des lois de Khirchoff, superposition, Thévenin et Norton 1. But: Vérifier expérimentalement les lois de Khirchoff, le théorème de superposition, le théorème de Thévenin et le théorème de Norton pour les circuits à courant continu. 2. Rappel théorique: a. Loi de Khorchoff 1 "Loi des nœuds" La somme des courants qui arrivent en un nœud d'un réseau électrique est égale à la somme à ceux qui partent. I I1 I2 I3 I I1 I 2 I 3 b. Loi de Khorchoff "Loi des mailles" La somme algébrique des chutes de tension dans une maille est égale à la somme algébrique des forces électromotrices "f.e.m". ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 13 TP 2 : Vérification des lois de Khirchoff, de superposition, de Thévenin et de Norton R2 R1 + E1 E2 R1 I R2 I E1 E2 c. Théorème de superposition. Dans un réseau comprenant plusieurs sources de tension (éventuellement de courant), le courant dans une branche est égale à la somme des courants crée dans cette branche par chaque source prise séparément. (Court-circuiter les sources de tension et ouvrir les sources de courant). Exemple: On se propose de chercher le courant I qui circule dans le circuit électrique suivant: R1 R2 E1 E2 1ère Etape: En court-circuitant E2, on a la configuration suivante: I1 R2 R1 E1 Le courant qui circule dans ce circuit est égal: I1 ISET Sfax Département GP E1 R 1 R 2 Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 14 TP 2 : Vérification des lois de Khirchoff, de superposition, de Thévenin et de Norton 2ème Etape: En court-circuitant E1, la configuration sera: I2 R2 R1 E2 Le courant qui circule dans ce circuit est égal: I2 E2 R 1 R 2 Le courant I est donné par: I I1 I 2 E1 E2 R1 R2 d. Théorème de Thevenin. Le théorème de Thévenin simplifie l'étude d'un circuit électrique compliqué, en une forme standard équivalente. Tout circuit résistif, peut être réduit en un générateur de tension équivalent (ETh,RTh). ETh : C'est la f.é.m de Thévenin équivalente qui représente la tension aux bornes de deux points du circuit quand il est ouvert. RTh: C'est la résistance de Thévenin équivalente vue entre deux points du circuit lorsque tous les générateurs sont remplacés par leurs résistances internes. A I I1 I2 R R1 R2 E B Exemple: On se propose de chercher le courant I2, en appliquant le théorème de Thévenin: 1ère Etape: Débrancher la résistance R2. ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 15 TP 2 : Vérification des lois de Khirchoff, de superposition, de Thévenin et de Norton 2ème Etape: On calcule la f.é.m de Thévenin ETh aux bornes des points A et B. ETh VA VB ER1 R R1 3ème Etape: R2 étant toujours débranchée, on court-circuite E, la figure sera donc: A R R1 B La résistance de Thévenin est donnée par: RTh RR1 R R1 4ème Etape: Le schéma équivalent de Thévenin est alors: I2 RTh R2 ETh Le courant I2 est donné par: I ETh RTh R 2 e. Théorème de Norton. Le théorème de Thévenin simplifie l'étude d'un circuit électrique compliqué, en une forme standard équivalente. Tout circuit résistif, peut être réduit en un générateur de tension équivalent (IN,RN). IN : Le courant de court-circuit dans la branche AB. RN : résistance équivalente vue entre A et B après avoir éteint toutes les sources appliquées.(Court-circuiter les sources de tension et ouvrir les sources de courant) ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 16 TP 2 : Vérification des lois de Khirchoff, de superposition, de Thévenin et de Norton Exemple: A I I1 I2 R R1 R2 E B On se propose de chercher le courant I2, en appliquant le théorème de Norton: 1ère Etape: Débrancher la résistance R2. 2ème Etape: On court-circuite le dipôle R2 et on calcule le courant de court-circuit qui s’appelle le courant de Norton IN. IN E R 3ème Etape: R2 étant toujours débranchée, on court-circuite E, la figure sera donc: A R R1 B La résistance de Norton est donnée par: RN RR1 RTh R R1 4ème Etape: Le schéma équivalent de Norton est alors: I2 IN ISET Sfax Département GP RN R2 Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 17 TP 2 : Vérification des lois de Khirchoff, de superposition, de Thévenin et de Norton Le courant I2 est donné par: I2 RN IN R N R2 3. Travail demandé: A. On considère le circuit électrique donné par la figure suivante: I I1 I2 I3 R R1 R2 R3 E Données: E = 10V; R = R2 = 100 ; R1 = 47 et R3 = 1k On vous demande de: A.1. Calculer théoriquement I1, I2, I3 et I. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ……… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ………. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… A.2. Câbler le montage de la figure ci-dessus et mesurer les courants I1, I2, I3 et I. I1 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… I2 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… I3 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… I = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… A.3. En fonction des courants mesurés, vérifier la loi des nœuds en A . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… ………………………………………………………………………………………………… ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 18 TP 2 : Vérification des lois de Khirchoff, de superposition, de Thévenin et de Norton A.4. Vérifier la loi des mailles (Considérer les cinq mailles) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ……… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… A.5. Interpréter les résultats obtenus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… B. Soit le circuit de la figure suivante: I1 I2 R1 R2 E1 E2 Données: E1 = 5V; E2 = 7V; R = R2 = 100 et I R R1 = 47 On vous demande de: B.1. Calculer théoriquement I1, I2 et I. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… B.2. Câbler le montage de la figure ci-dessus et mesurer les courants I1, I2et I. I1 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… I2 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… I = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 19 TP 2 : Vérification des lois de Khirchoff, de superposition, de Thévenin et de Norton B.3. Court-circuiter E2, mesurer le courant I' qui circule dans la résistance R. I' = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… B.4. Court-circuiter E1, mesurer le courant I'' qui circule dans la résistance R. I' = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… B.5. Comparer I et I' + I''. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ……… B6. Commenter les résultats. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… C. On considère le circuit électrique donné par la figure suivante: A I R1 E1 R2 R R3 B Données: E = 10V; R1 = R3 = 100 ; R2 =47 et R = 220 C.1. Calculer le courant I en appliquant le théorème de Thévenin. Expression analytique Application numérique ETh ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 20 TP 2 : Vérification des lois de Khirchoff, de superposition, de Thévenin et de Norton RTh I C.2. Câbler le montage de la figure ci-dessus et mesurer le courant I. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ……… C.3. Débrancher R puis mesurer ETh VA VB , à l'aide d'un voltmètre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ……… C.4. Remplacer E par un court-circuit, R étant toujours débranchée. Mesurer alors la valeur de RTh à l'aide d'un Ohmmètre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ……… C.5. ETh et RTh étant celle déterminées précédemment, réaliser alors le montage suivant: I RTh ETh ISET Sfax Département GP R mA Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 21 TP 2 : Vérification des lois de Khirchoff, de superposition, de Thévenin et de Norton C.6. Comparer alors la valeur du courant traversant le milliampèremètre avec celle déjà calculée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… D. On considère le même circuit présenté dans la section C D.1. Calculer le courant I en appliquant le théorème de Norton. Expression analytique Application numérique IN RN I D.2. Câbler le montage de la figure ci-dessus et mesurer le courant I. ..................................................................... ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………... ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 22 TP 2 : Vérification des lois de Khirchoff, de superposition, de Thévenin et de Norton D.3. Court-circuiter la résistance R puis mesurer le courant I de court circuit, à l'aide d'un ampèremètre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ……… D.4. Remplacer E par un court-circuit, R étant toujours débranchée. Mesurer alors la valeur de RTh à l'aide d'un Ohmmètre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ……… D.5. Comparer alors la valeur du courant traversant le milliampèremètre avec celle déjà calculée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . …… ......................................................................… ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 23 Diode à jonction « Caractéristique » Objectifs Représenter la caractéristique d’une diode à jonction (directe et inverse). Déterminer le schéma équivalent d’une diode à jonction dans le cas réel. Pré-requis Loi des mailles (Khirchoff). Loi d’Ohme. Elément de contenu Caractéristique Id = f(Vd). Identification des éléments du schéma équivalent d’une diode (résistance dynamique rd et tension seuil v. Moyens Pédagogiques Appareils de mesure des grandeurs électriques. Plaque a essaie. Alimentation stabilisée. Oscilloscope. Rappel théorique. Tableau Durée ISET Sfax 1 séance de 3 heurs Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 24 ISET- Licence génie des procédés – GP 1 TP 3 Institut supérieur des études technologiques SFAX TP 3 : Diode à jonction « Caractéristique » 1. But: Vérifier expérimentalement les lois de Khirchoff, le théorème de superposition et le théorème de Thévenin pour les circuits à courant continu. 2. Introduction Une diode ou jonction PN est une zone d’un échantillon semi-conducteur, comprise entre une région de type P et une région de type N. Par définition, une diode fait référence a tout composant électronique dote de deux électrodes, une dite anode et l’autre dite cathode. La cathode (parfois appelée K, pour Cathode) est localisée par un anneau de repérage (il peut y avoir plusieurs anneaux, dans ce cas l'anneau de repérage est celui qui est le plus prés du bord de la diode). 3. Caractéristiques C’est le graphique qui donne l’intensité du courant qui traverse la diode en fonction de la tension ISET Sfax à ses bornes. Département GP C’est la caractéristique Fascicule TP : Atelier physique tension-courant Enseignant : H. ZAYANI (Id=f(Vd)). Page: 25 TP 3 : Diode à jonction « Caractéristique » I IFM Région directe V VBR -IS Vg Région inverse Figure Région directe (sens direct) On constate que, quand la tension aux bornes de la diode est inférieure àVg , aucun courant ne circule dans le circuit, brutalement le courant apparaît. Si nous augmentons la valeur de la tension aux bornes de la diode reste sensiblement constante et égale àVg . Vg : appelée tension de seuil de la diode Cette tension de seuil est de 0,6 V pour le silicuim et 0,2 V pour le germanium. IFM : Courant direct maximum supporté par la diode en continu. Région inverse (sens inverse) On constate que la diode, ne conduit pas et donc qu’aucun courant ne circule dans le circuit hormis un léger courant de fuite (courant inverse) de quelque micro ampère. La tension à partir de laquelle une diode polarisée en inverse conduit s’appelle la tension de claquage (VBR). Finalement : Si V<Vg alors la diode est bloquée Si V > Vg et I > 0 alors la diode est passante. Résistance différentielle (ou dynamique) La résistance dynamique étant l'inverse de la pente de la caractéristique en un point donné, on peut la déduire par dérivation de l'expression de ID : ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 26 TP 3 : Diode à jonction « Caractéristique » rd dV dI kT qI Modèles équivalents d’une diode de redressement. Symbole : A K Le trait blanc repère la cathode. A : anode K : cathode Modèle de la diode parfaite Si on néglige la valeur de la résistance r Modèle équivalent réel et la tension de seuil de la diode on obtient une diode parfaite. Le modèle équivalent complet comporte, Dans ce cas la diode est équivalente à dans le sens passant (diode polarisée en un interrupteur fermé dés qu’elle est direct), une résistance de faible valeur en polarisée dans le sens direct et elle est série avec une source de tension de sens équivalente à un interrupteur ouvert opposé au passage du courant (force contre lorsqu’elle est polarisée en inverse. La électromotrice). Par contre dans le sens diode ainsi modélisée est appelée diode bloqué (diode polarisée en inverse) le parfaite. C’est l’approximation la plus modèle équivalent de la diode est un circuit grossière, mais la plus utilisée en ouvert. électrotechnique VAK VAK VAK VAK Vs i A A K Diode passante VAK = 0 I>0 Diode bloquée VAK < 0 I=0 r i K K A Diode passante VAK > VS A K Diode bloquée VAK < VS 4. droite de charge ; Point de fonctionnement Soit le montage suivant : I A R E V d K On applique la loi des mailles on a : E RI V I ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique V E R R Enseignant : H. ZAYANI Page: 27 TP 3 : Diode à jonction « Caractéristique » I E /R IDo Qo : point de fonctionnement V E VDo On peut remplacer la diode par le schéma équivalent et on cherche IDo et VDo 5. Travail demandé : Réaliser le montage suivant : R A V E D Varier la tension d’alimentation continue E de 0 a 10 V et noter le courant et la tension ce qui vous permettra de remplir le tableau suivant : (Sachant que R = 1kΩ) E(V) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Id Vd Brancher la diode en sens inverse A E R V D Déplacer le voltmètre et mesurer alors la tension directement a la sortie de l’alimentation. Relever alors le courant en fonction de la tension et remplissez le tableau qui suit : ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 28 TP 3 : Diode à jonction « Caractéristique » E(V) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Id Vd Dans les deux cas, tracer Id en fonction de la tension Vd soit la caractéristique Id=f(Vd). Expliquez cette caractéristique. ..................................................................... ..................................................................... ..................................................................... Déterminer la tension seuil V et la résistance dynamique rd. ..................................................................... ..................................................................... ..................................................................... 2- Réaliser le circuit suivant : ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 29 TP 3 : Diode à jonction « Caractéristique » Rv Vin 1kHz A B RM M Mettre la tension du GBF a 0 volt · Brancher les deux voies de l’oscilloscope aux niveaux des voies A et B. On note M le point de masse. · Augmenter lentement la tension du GBF jusqu'a l’apparition de la caractéristique. · Reproduisez cette caractéristique sur papier millimètre. ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 30 Diode à jonction « Redressement » Objectifs Comprendre les applications d’une diode à jonction. Pré-requis Loi des mailles. Loi d’Ohm. Notion mathématique : calcul des intégrales. Elément de contenu Redressement simple alternance. Redressement double alternances. Calcul de la tension moyenne et efficace. Moyens Pédagogiques Appareils de mesure des grandeurs électriques. Plaque a essaie. Générateur de basse fréquence (GBF). Oscilloscope. Rappel théorique Tableau Durée ISET Sfax 1 séance de 3 heures Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 31 ISET- Licence génie des procédés – GP TP 4 Institut supérieur des études technologiques SFAX TP 4 : Diode à jonction « Redressement » 1. But Vérifier expérimentalement le redressement simple et double alternance. 2. Application des diodes Les applications des diodes sont multiples et illimitées en électronique basse fréquence et haute fréquence comme en électronique faible puissance et forte puissance. L'application principale de la diode est le redressement de la tension alternative du secteur pour faire des générateurs de tension continue destinés à alimenter les montages électroniques Deux types de redressement existent : - Redressement simple alternance, - Redressement double alternance. 3. Redressement mono alternance C’est la transformation d’un signal bidirectionnel en un signal unidirectionnel, aussi que c’est le passage d’un signal à valeur moyenne nulle en un à valeur moyenne non nulle. A 220V 50Hz ISET Sfax Département GP K ic uD u Fascicule TP : Atelier physique R uc Enseignant : H. ZAYANI Page: 32 TP 4 : Diode à jonction « Redressement » 0 t T/2 u U u > 0 , D est passante M uD 0 T/2 uc = u - uD u T t 0 ic = iD u c T/2 t T ic t 0 u < 0 , D est bloquée T/2 T u uD = u t D 0 uc = 0 T/2 T -U ic = iD = 0 M Tension moyenne aux bornes de la charge (cas d’une diode idéale) Uc moy 1 T T 0 Uc (t )dt U max p Courant moyen dans la charge U cmoy RI moy I moy U cmoy R Tension efficace aux bornes de la charge 2 Uc eff Uc 1 T T 0 U c (t )dt 2 2 U max 4 U max 2 eff Ondulation de la tension de charge D V U max U min U max Taux d'ondulation t DV U cmoy U max U cmoy 4. Redressement double alternance Le redressement double alternance peut être obtenu de deux manières : la première méthode utilise un transformateur à point milieu et deux diodes et la deuxième méthode utilise quatre diodes. ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 33 TP 4 : Diode à jonction « Redressement » 4.1. Redressement avec 4 diodes Figure 0 t T/2 u u > 0 , D1 et D4 sont passantes ; D2 UM et D3 sont bloquées. uD1 = uD4 0 ; T/2 t T 0 uD2 = uD3 =- u ; uc u ; ic = iD1 = iD4 ; uc ic T/2 t T t u < 0 , D1 et D4 sont bloquées ; D2 et D3 sont passantes. u 0 T/2 T 0 T/2 T D uD2 = uD3 0 ; uD1 = uD4 = u ; -U uc - u ; t M ic = iD2 = iD3 ; Tension moyenne aux bornes de la charge U Cmoy 2U max 2 T /2 U max sin(ωt )dt T 0 π Tension efficace aux bornes de la charge U Ceff U 2 T2 2 U max sin 2 (ωt)dt = max 0 T 2 Courant moyen dans la charge ICmoy ISET Sfax 2U max . R Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 34 TP 4 : Diode à jonction « Redressement » 5.Manupilation 5.1. Redressement mono alternance : voie B voie A VAK 230 V e(t) uc(t) transformateur On utilise un transformateur 230 V / 12 V pour abaisser la tension du réseau. La charge sera constituée par le rhéostat de 1000 que l’on réglera sur 330 Attention à bien mettre le rhéostat à sa valeur de résistance maximum de façon à ne pas court-circuiter le transformateur. 1) Réaliser le montage ci-dessus. 2) Visualiser les tensions e( t ) et uc( t ). Représenter les allures des deux tensions sur papier millimètre. ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 35 TP 4 : Diode à jonction « Redressement » 3) Sachant que vAK( t ) = e( t ) - uc( t ), relever à l’aide de l’outli MATH de l’oscilloscope la tension vAK(t). ………………………………………………………………………………………….. 4) Indiquer, dans un tableau, pour chaque phase de conduction les périodes de conduction de la diode. Mesurer la valeur moyenne de la tension uc( t ) à l’aide de l’oscilloscope. Comparez la valeur mesurée avec la valeur théorique Valeur expérimentale Valeur théorique ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………. 5) Mesurer à l’aide de l’oscilloscope l’ondulation puis déduire le taux d’ondulation. ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………. 6) Conclusion ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… . Remarque : uc( t ) = e( t ) - vAK( t ) Lorsque la diode est passante, si on ne la considère plus comme parfaite on aura uc( t ) = e( t ) - 0,7. Ceci explique l’écart de 0,7 Volts que vous obtenez avec la valeur théorique de la valeur moyenne de uc( t ). ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 36 TP 4 : Diode à jonction « Redressement » 5.2. Redressement double alternance. Quatre diodes associées selon le schéma i(t) D1 v(t) D4 suivant constituent un pont de Graëtz D2 D3 c h a r g e monophasé. 1) Réaliser le montage ci-dessus à u(t) l’aide de votre pont de diodes et du rhéostat de 330. 2) Visualiser les tensions v(t) et uc(t). Représenter les allures des deux tensions sur papier millimètre. 3) Mesurer la valeur moyenne de la tension uc( t ), puis comparez avec la valeur théorique. ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 37 TP 4 : Diode à jonction « Redressement » ………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………. 4) Conclusion ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… Remarque : uc( t ) = e( t ) - 2vAK( t ) Lorsque la diode est passante, si on ne la considère plus comme parfaite on aura uc( t ) = e( t ) - 1,4. Ceci explique l’écart de 1,4 Volts que vous obtenez avec la valeur théorique de la valeur moyenne de uc( t ). Relever la valeur maximale Umax de cette tension et mesurer la valeur U de cette tension avec un voltmètre en position AC (alternatif) Donner une relation simple entre les 2 grandeurs ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 38 Etude des circuits RLC série et résonance Objectifs Mesure de déphasage par plusieurs méthodes d’un circuit RLC. Comprendre le phénomène de résonance. Pré-requis Ecriture complexe. Loi des mailles (Khirchoff) Elément de contenu Notation complexe. Déphasage entre la tension et le courant d’un circuit RLC : méthode directe, méthode de lissajous. Détermination de la résonance. Moyens Pédagogiques Plaque a essaie. Appareils de mesure des grandeurs électriques. Générateur a basse fréquence GBF. Oscilloscope. Rappel théorique Tableau Durée ISET Sfax 1 séance de 3 heures. Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 39 ISET- Licence génie des procédés – GP TP 5 Institut supérieur des études technologiques SFAX TP 5 : Etude des circuits RLC série et résonance 1. But: Etudier expérimentalement le circuit RLC série et comprendre le phénomène de résonance. 2. Rappel théorique: 2.1.Loi d'Ohm en régime sinusoïdal: Soit un circuit alimenté par une tension sinusoïdale: u( t ) U Max sint (1) Avec: : La pulsation de la tension reliée à la période T par: 2 et la fréquence f par: T f 2f . UMax: L'amplitude maximale. : La phase par apport à l'origine. Le courant i qui circule dans le circuit a pour expression: it I max sint (2) Le déphasage du courant par apport à la tension est . On dit que la tension est en avance de phase sur le courant si >0 et en retard de phase si <0. 2.1.1. Notations complexes: A un signal st S 2 sint , on peut faire correspondre un nombre complexe S qui peut s'écrire aussi: S S. exp j Scos j sin ; avec : ImS S sin et Ré S S cos , dont la module est la valeur efficace S et l'argument . ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 40 TP 5 : Etude des circuits RLC série et résonance La pulsation ne figure pas dans les représentations complexes que nous utiliserons, mais il est sous entendu que toute les fonctions sinusoïdales quelles représentent ont la même pulsation. D’où les expressions (1) et (2) ont pour expressions complexes: (1) U U Max exp j 2 (2) I I Max I exp j0 Max 2 2 2.1.2. Impédance complexe: On appelle impédance complexe Z le rapport entre la tension complexe U et le U U exp j I I courant complexe I , soit alors: Z L'impédance réelle est donnée par: Z Z U I 2.1.3. Loi d'Ohm: Soit un dipôle d'impédance Z Z i u La loi d'Ohm en régime alternatif sinusoïdal s'écrit : u zi 2.2.Circuit RLC série: Soit le montage suivant: i R uR L uL C uC u ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 41 TP 5 : Etude des circuits RLC série et résonance Les tensions complexes aux bornes de R, L et C s'écrivent respectivement: U R RI U L jL I UC 1 I jC 1 d’où: U R j L I C Or: U U R U L U C 1 Soit: Z RLC R j L C Les impédances partielles du dipôle RLC sont données par: ZR R ; Z L jL ; ZC j C De même l'impédance réelle du dipôle RLC est donnée par: Z RLC 1 1 2 R j L R L C C 2 2.3.déphasage: Comme Z Z exp j Z cos j sin Ré( Z ) j Im( Z ) D’où: tg ImZ soit pour le circuit RLC : tg Ré Z L R 1 C 2.3.1 Méthode directe: Dans la figure ci-dessous on représente sur une demi période la tension u et le courant i avec: u( t ) U Max sint et it I max sint ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 42 TP 5 : Etude des circuits RLC série et résonance Soit t1 le premier instant positif qui annule i et t2 celui qui annule u. On voit que: t 1 et t 2 1 T 2 T 2 Posons t1 t 2 on trouve soit alors Si t2>t1, alors le déphasage est négatif et u est en retard de phase sur i 2.3.2 Méthode de lissajous: Si on élimine le temps entre u et i, on aura la représentation graphique de u en fonction de i sous la forme d'une ellipse. En posant Y u U Max et X i I Max , l'équation de l'ellipse devient: Y 2 X 2 2XY cos sin 2 Si =0, l'ellipse est aplatie et se confond avec la première bissectrice (elle se confond avec la deuxième pour ). Ceci veut dire que u et i sont en phase ce qui revient dans le circuit RLC d'avoir: L 1 C Si 0 et , l'ellipse est inscrit dans le rectangle de côtés 2X M 2a et 2YM 2b Pour X=0, Y0 YM sin c Pour Y=0, X0 X M sin d D’où: sin ISET Sfax c d b a Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 43 TP 5 : Etude des circuits RLC série et résonance Y YM=b =0 Y0 X0 XM=a X 2.4.Résonance L'impédance réelle Z du circuit RLC est fonction de la pulsation d'alimentation et comme l'amplitude U Max délivrée par le générateur est constante, I Max varie avec selon la relation: I Max U Max Z RLC U Max 1 R L C 2 2 IMax passe par un maximum pour L 1 soit 0 C 1 . On dit qu'on est à la LC résonance. Si on pose x R et Q 0 L 0 où Q: facteur de qualité du circuit RLC IMax s'écrit en fonction de I0, Q et x: I Max I0 1 1 Q2 x x On définit la bande passante BP du circuit RLC série par BP 2 b 0 où b désigne à la pulsation correspondant à simplement: Q ISET Sfax I0 2 . Pour cette valeur de I, le facteur de qualité s'écrit 0 BP Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 44 TP 5 : Etude des circuits RLC série et résonance 3. Etude pratique Réaliser le montage suivant: R GND L GBF C Y2 Y1 Oscilloscope On donne: R = 1k; L = 10mH; C = 0.5F 3.1.Oscilloscope en mode balayage: Fixer la tension U délivrée par le générateur sur Y1 à 2V efficace. Fixer la fréquence du générateur à une valeur f donnée, mesurer UR sur Y2, la valeur de la période T et le déphasage de U par apport à UR. f =...................... T =..................... UR = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . =...................... Tracer les courbes: UR = f(f) et = f(f) F (Hz) UR (V) rd ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 45 TP 5 : Etude des circuits RLC série et résonance Déterminer à partir de ces courbes la valeur de la fréquence de résonance et la compare à la valeur théorique. ..................................................................... ..................................................................... ..................................................................... Déterminer graphiquement la bande passante et en déduire le facteur de qualité. ..................................................................... ..................................................................... ..................................................................... ..................................................................... 3.2.Oscilloscope en mode X-Y Visualiser l'ellipse. Faire varier la fréquence jusqu'à ce que l'ellipse soit aplatie et confondue avec la première bissectrice: on est à la résonance. ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 46 TP 5 : Etude des circuits RLC série et résonance Revenir alors en mode balayage, mesurer la période et en déduire la fréquence de résonance. ..................................................................... ..................................................................... Comparer la valeur obtenue avec celle obtenue précédemment puis avec la valeur théorique. Laquelle des deux méthodes est la plus précise? ..................................................................... ..................................................................... .................................................................... ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 47 Les amplificateurs opérationnels Objectifs Etudier les amplificateurs opérationnels (A.O.P). Régime de fonctionnement des AOP. Application des A.O.P. Pré-requis Notion mathématique : Intégral, dérivé. Loi, de Khirchoff, loi de superposition, loi de Thévenin et loi de Norton. Elément de contenu Montage amplificateur inverseur. Caractéristique de transfert d’un A.O.P Montage amplificateur sommateur inverseur. Moyens Pédagogiques Appareils de mesure des grandeurs électriques. Plaque a essaie. Alimentation stabilisée. Générateur de basse fréquence GBF Oscilloscope. Rappel théorique Tableau Durée ISET Sfax 1 séance de 3 heures. Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 48 ISET- Licence génie des procédés – GP 1 TP 6 Institut supérieur des études technologiques SFAX TP 6 : Les amplificateurs opérationnels 1. But Etudier les montages fondamentaux linéaires à amplificateurs opérationnels (supposés parfaits). 2. Schéma de principe Un A.OP dispose de deux bornes d’entrées repérées e+ (non inverseuse) et e (inverseuse), une borne de sortie S, +VCC Vcc, et deux bornes pour le réglage de la tension de _ e_ deux autres sont réservées pour la polarisation +Vcc et – S Vd e+ décalage (l’offset). La représentation schématique d’un A.OP est donnée par la + VS -VCC figure ci-contre. 3. Polarisation Un A.OP nécessite deux alimentations continues l’une délivre une tension positive +Vcc l’autre délivre une tension négative -Vcc. (Ces deux alimentations ne sont pas toujours représentées sur le schéma de l’A.OP). 4. Régimes de fonctionnement 4.1. Limitations Comme pour tout circuit intégré la polarisation des éléments internes n’est due qu’à la source de tension continue ; la tension de sortie est limitée par la tension de polarisation. D’où : ISET Sfax VCC Vs VCC Département GP Vs Vsat Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 49 TP 6 : Les amplificateurs opérationnels 4.2. Amplification L’amplification différentielle Ad est très grande en boucle ouverte. Elle est de l’ordre de 104 à 105. 4.3. Régime linéaire Le régime de fonctionnement est linéaire quand la tension de sortie est proportionnelle à la tension d’entrée. Ce fonctionnement est obtenu pour : Vd Vsat A d et Vs=Ad.Vd. 4.4. Régime de saturation Dans ce régime de fonctionnement la sortie commute entre –Vsat et +Vsat : si Vd Vsat A d Vs = +Vsat Vs = –Vsat si Vd Vsat A d Caractéristique de transfert Vdmax +Vsat 0 Vdmax Vd -Vsat Saturation Linéaire Saturation La tension Vdmax qui entraîne la saturation est d’autant plus petite que Ad est plus grande. Application des AOP : ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 50 TP 6 : Les amplificateurs opérationnels 5. Amplifications linéaires 5.1. Amplificateur inverseur Amplification : Vs R2 R2 .Ve R1 Av R2 . R1 Ve Résistance d’entrée : Re R1 . i1 ie R1 _ is _ i i+ Ve S + VS Résistance de sortie : Rs 0 . Condition de non saturation : Ve max R1 Vsat . R2 5.2. Amplificateur non inverseur Amplification : Av R2 R1 _ i_ i+ ie Résistance d’entrée : Re . is + Ve R Vs 1 2 Ve R1 S Résistance de sortie : Rs 0 . VS Condition de non saturation : Ve max Vsat . Av 5.3. Adaptation d’impédance : Montage suiveur _ _ i i+ + Ve ISET Sfax Département GP Amplification : Vs Ve Av 1 is S Résistance d’entrée : Re . VS Résistance de sortie : Rs 0 . Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 51 TP 6 : Les amplificateurs opérationnels is (i1 i 2 ) R3 R Si R1=R2 Vs 3 .V1 V2 R1 i1 R1 i2 R2 _ i_ i+ V1 Si R1 = R2 = R3 Sommateur inverseur Vs .V1 V2 . is S + VS V2 5.4. Soustracteur (ou amplificateur différentiel) R2 R1 i1 _ i_ i+ R3 i2 is S + V1 VS R4 V2 R 1 1 R R2 Vs 2 R3 R1 1 R4 R1 R 3 iS R2 R4 .V R 2 V 2 R1 1 alors Vs R2 .V2 V1 R1 5.5. Montage dérivateur R ie i C C. C _ i_ i+ Ve is S + dVc dt Vs RC. dVc dt Vs RC. dVe dt VS 5.6. Montage intégrateur C is C. ie R _ i_ i+ Ve is S + dVc dVs C. dt dt Ve R.ie R.is RC. VS Vs ISET Sfax Département GP dVs dt 1 Ve.dt K RC Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 52 TP 6 : Les amplificateurs opérationnels 6. Manipulation Sur les 8 broches de l'A.O., seulement 5 sont utilisées : -Vcc 7 6 4 broche 6 notée S : borne de sortie de l’A.O. ; + LM741 5 Entrée + l’alimentation (en général - 15 V) - 3 Entrée - 2 broche 4 notée VP- : reliée à la borne - de Décalage 1 broche 3 notée E + : entrée non inverseuse ; 8 broche 2 notée E - : entrée inverseuse ; NC +Vcc Sortie Décalage broche 7 notée VP+ : reliée à la borne + de l’alimentation (en général +15 V) 6.1. Montage amplificateur non-inverseur 1. Réaliser un montage amplificateur non-inverseur, sachant que R2 = 10 k et R1 = 1 k. 2. Calculer le de gain en tension Gv. ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… 3. Relever la caractéristique s = f(e) (oscilloscope en mode XY), où e est la tension d’entrée fournie par le GBF (signal triangulaire symétrique d'amplitude E = 2V, soit 4V crête à crête, et de fréquence 500Hz), et s est la tension de sortie du montage. ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 53 TP 6 : Les amplificateurs opérationnels 4. En déduire les valeurs elimite de e permettant de rester dans le domaine linéaire de l'amplificateur. 5. Dans la partie linéaire, mesurer le gain en tension Gv. …………………………………………………………………………………………………... 6. Relever, sur le même graphe, la tension d’entrée e(t) la tension de sortie s(t), en fonction du temps sur une période, avec pour e(t) les amplitudes successives suivantes : E INFERIEUR à elimite. Vérifier le gain en tension Gv de ce montage amplificateur E égale à 1,2 elimite. 7. Comparer le résultat avec la valeur calculée à partir des résistances mesurées (erreur relative en %) ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… 6.2. Montage amplificateur sommateur inverseur 1. Réaliser le montage avec R1 = 22 k, R2 = 47 k et R3 = 100 k. ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 54 TP 6 : Les amplificateurs opérationnels 2. Appliquer à v1 un signal sinusoïdale d’amplitude 2 V crête à crête et de fréquence 500 Hz et à v2 un signal continu d’amplitude 3 V . Visualiser le signal de sortie puis relevez sur un même graphe, les signaux d’entrée et de sortie. Commentez et comparez à la valeur calculée. ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… 3. Appliquez aux 2 entrées des signaux sinusoïdaux avec les amplitudes 2 V et 4 V crête à crête et qui ont la même fréquence de 500 Hz. Relevez sur un même graphe, les signaux d’entrée et de sortie. Commentez et comparez à la valeur calculée ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………… ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 55 TP 6 : Les amplificateurs opérationnels ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 56 Références Références [1] Wildi, T. “Electrical Machines, Drives, and Power Systems”. Pearson Prentis Hall, sixth edition. ISBN 0-13-196918-8. (2006) [2] MAES.W, “Électricité générale”, Ecole supérieure de navigation d’Anvers : Mécanique Navale, 5 décembre 2010. [3] NAFFETI.T, “Électricité générale : analyse et synthèse des circuits”, Editeur DUNOD, 2ème édition. ISET Sfax Département GP Fascicule TP : Atelier physique Enseignant : H. ZAYANI Page: 57