Descriptif EAF Classe de Première L-ES, 2012-2013. Page 1 sur 5
NOM
Prénom :
Lycée Jean Michel – 400, rue du Dr Jean Michel39000 LONS LE SAUNIER 03 84 35 26 00
BACCALAURÉAT GÉNÉRAL ET TECHNOLOGIQUE SESSION 2012
DESCRIPTIF DES LECTURES ET ACTIVITÉS DU COURS DE FRANÇAIS EN PREMIÈRE L-ES
ÉPREUVE ANTICIPÉE DE FRANÇAIS
Manuel scolaire utilisé : Français Première, éditions Le Robert / Weblettres.
PREMIÈRE PARTIE DU DESCRIPTIF : CLASSE ENTIÈRE L ET ES
1°) Le personnage de roman, du XVIIème siècle à nos jours
Problématique générale : comment un personnage de roman peut-il être le vecteur de notions morales,
par la volonde son auteur ? Comment la description ou la proclamation de l’immoralité d’un personnage
peut-elle être au service d’une volonté critique, ou moralisatrice, de l’auteur ?
Groupement de textes étudiés en lecture analytique :
Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves, pages 232-233.
Abbé Prévost, Histoire d'une Grecque moderne, pages 234-235.
Laclos, Les Liaisons dangereuses, Lettre II, de Merteuil à Valmont, pages 241-242.
Laclos, Les Liaisons dangereuses, Lettre IV, de Valmont à Merteuil, page 244.
Textes étudiés de manière cursive et destinés uniquement à l’entretien :
Sade, Justine ou les malheurs de la vertu, pages 236-237.
Laclos, Les Liaisons dangereuses, Lettre LXXXI de Merteuil à Valmont, pages 246-247.
Laclos, Les Liaisons dangereuses, Lettre 175 de Madame de Volanges à Madame de Rosemonde, pages 248-249.
Œuvre intégrale : Guilleragues, Lettres Portugaises, Libretti, Éditions du Livre de Poche.
Problématique : Comment un personnage absent peut-il se dessiner dans un roman épistolaire à
correspondance unique ? Comment le personnage de la religieuse se constitue-t-il au fil des cinq Lettres, avec
des constantes psychologiques ? Comment un roman épistolaire permet-il de faire comprendre un
environnement narratif (époque, lieux, société, etc.) ? Comment un tel roman peut-il véhiculer une morale
amoureuse ? Étude des procédés du pathétique destinés à produire une influence sur les lecteurs.
Passages étudiés en lecture analytique :
Première Lettre, du début jusqu’à la page 43, « et d’ailleurs j’étais bien aise […] par la douleur de votre absence. »
Quatrième Lettre, du début jusqu’à la page 55, « Vous étiez obligé d’aller servir votre Roi, […] et il vous aurait
excusé. »
Cinquième Lettre, de la page 66, « N’avez-vous jamais fait quelque flexion […] qu’à personne du monde ? » à la
fin, page 69.
Passage lu de manière cursive et destiné uniquement à l’entretien :
Deuxième Lettre, en entier, de la page 44 : « Il me semble que je fais le plus grand tort du monde […] faire connaître
en les écrivant » à la page 48 : « Je suis au désespoir, votre pauvre Mariane […] ayez pitié de moi. »
2°) Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIème siècle à nos jours.
Problématique générale : les relations maître-valet, sources de conflits, de débats, donc d’action
théâtrale. Comment une pièce de théâtre peut-elle faire fléchir sur les conditions sociales des domestiques,
ou donner une leçon morale ? Un auteur de théâtre peut-il avoir une intention critique ou polémique en
exploitant ces situations ? En quoi consiste le comique des dominations renversées au profit d’un valet ?
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Groupement de textes étudiés en lecture analytique :
Molière, Dom Juan, Acte III, scène 1, pages 339-340.
Marivaux, L’Île des esclaves, scène 6, page 341.
Marivaux, Les fausses Confidences, Acte I, scène 14, pages 342-344.
Lesage, Turcaret, scènes 16, 17 et 18, pages 344-345.
Œuvre intégrale : Beckett, Fin de partie, Éditions de minuit.
Problématique : le tragique et le comique peuvent-ils cohabiter dans une pièce de théâtre ? Comment la
relation entre Hamm et Clov se complique-t-elle du fait qu’il existe un lien de parenté entre eux ? Quelle
vision du monde peut être donnée par une pièce de théâtre ? Comment les didascalies contribuent-elles à
enrichir la signification de la pièce ? Visionnement d’extraits de la mise en scène de Charles Berling.
Passages étudiés en lecture analytique :
Pages 27-31, le premier dialogue entre Nagg et Nell, de « Il renverse la tête contre le dossier du fauteuil … » à
« Non ? (Un temps) Ça ne va pas ? »
Pages 33-36, l’histoire du pantalon, de « Je vais te raconter l’histoire du tailleur. » à « mon PANTALON ! »
Pages 55-57, les chiens de Hamm, de « Mon chien est prêt ? » jusqu’à « Le chien retombe sur le flanc. »
Pages 66-75, le roman de Hamm, et plus spécialement pages 68-73, de « Une ! Silence ! » jusqu’à « (Un temps. Il
siffle. Entre Clov) Prions Dieu. »
Passages lus de manre cursive et destinés uniquement à l’entretien :
Pages 11-13, la première didascalie, de «Intérieur sans meubles» à «se tourne vers la salle
Pages 14-16, le premier monologue de Hamm, de « HAMM — A — (bâillements) — à moi » jusqu’à « Prépare-moi,
je vais me coucher. »
Pages 20-22, la première apparition de Nagg hors de sa poubelle, de « Le couvercle d’une des poubelles … » jusqu’à
« rabat le couvercle. »
Pages 107-110, le dernier monologue de Hamm, de « C’est nous qui nous remercions. » jusqu’à la fin, « Un temps. Il
approche le mouchoir de son visage. RIDEAU »
3°) Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours
Problématique générale : la poésie comme moyen d’exprimer les émotions personnelles face aux
situations tragiques, ou les émotions intellectuelles et littéraires, un idéal, une opinion sensible à l’actualité ;
un genre d’expression qui ne passe pas seulement par les artifices de la versification, mais se fonde sur une
volonté de faire percevoir au lecteur des sentiments par des images. Comment la laideur ou l’horreur
peuvent-elles être des sujets poétiques et produire une certaine beau littéraire ?
Groupement de textes étudiés en lecture analytique :
Ronsard, Continuation des amours, Sonnet LXV, page 430.
Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Élévation, page 52.
Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Harmonie du soir, page 58.
Eluard, Le Temps déborde, Ma morte vivante, page 84.
Textes lus de manière cursive et destinés uniquement à l’entretien :
Du Bellay, Les Regrets, Sonnet 36, page 431.
Ronsard, Derniers vers, « Je n’ai plus que les os … », page 32.
Guillevic, Exécutoire, Les charniers, page 96.
Œuvre ingrale : Guillaume Apollinaire, Alcools, section « Rhénanes », dans une édition au choix.
Qu’est-ce qui fait la modernité et l’unité de cette section ? Les 9 textes de la section ont été lus intégralement
par les élèves, et certains étudiés en lecture analytique approfondie :
Nuit rhénane.
Mai.
La Loreley.
Les femmes.
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4°) La question de l’Homme dans les genres de l’argumentation du XVIème à nos jours.
Problématique générale : la place de l’homme dans le monde lui donne-t-elle des raisons d’inqutude ou de
confiance en soi, ou les droits de disposer d’autrui à sa guise ? Questions particulières : la religion et la
croyance en un au-delà relativisent-elle cette confiance ? Comment prendre en compte la question de la
guerre et de la barbarie ? Qu’est-ce que le progrès, la civilisation ?
Groupement de textes étudiés en lecture analytique :
Montesquieu, Lettres Persanes, Lettre XII, pages 152-153.
Voltaire, Candide, Chapitre XVIII, pages 157-158.
Voltaire, Dictionnaire philosophique, Article « Torture », pages 180-181.
Œuvre intégrale : Jean-Jacques Rousseau, Discours sur les Sciences et les Arts, Éditions Livre de Poche,
Collection Libretti.
Problématique : un genre argumentatif particulier, l’essai, parfois proche du manifeste ou du pamphlet
par sa virulence. Quelle vision du progrès s’affirme ici ? Rousseau, à contre-courant de la modernité ?
Passages étudiés en lecture analytique approfondie :
Première Partie, pages 30-31, de « Qu’il serait doux […] » jusqu’à « […] essentiel de la connaître. »
Première Partie, pages 44-47, la prosopopée de Fabricius, de « Socrate avait commencé dans Athènes […] » jusqu’à
« […] gouverner la terre. »
Deuxième Partie, pages 57-59, de « C’est un grand mal […] » jusqu’) « […] hormis des mœurs et des citoyens. »
Passages lus de manre cursive et destinés uniquement à l’entretien :
Avertissement et Préface, pages 22 et 23-24.
Discours, pages 25-26.
Première Partie, pages 33-35, de « C’est ainsi que nous sommes devenus […] » jusqu’à « […] avaient énervé. »
Deuxième Partie, pages 77-78, la péroraison, de « Pour nous, hommes vulgaires […] » jusqu’à la fin.
Lons-le-Saunier, le 1er juin 2013.
Le Proviseur, Le Professeur,
Laurence CLABAULT Bernard MARÉCHAL
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SECONDE PARTIE DU DESCRIPTIF : ÉLÈVES DE L
1°) Les réécritures, du XVIIème siècle jusqu’à nos jours.
Problématique générale : Les réécritures, du XVIIème siècle jusquà nos jours, comment réécrire peut
prendre des significations critiques ou laudatives, comment réécrire peut être une marque d’autonomie par
rapport au « modèle », comment un thème peut devenir universel par ses réécritures au fil des siècles..
Première série : groupement de réécritures, reprises, pastiches et parodies de contes et de fables.
Problématique : modification de forme et modification de visée morale et littéraire ? Reprise de thème
et changement de personnages, maintien ou modification de la visée morale ? Quel sens prend un pastiche :
admiration, critique implicite ou explicite, manifestation dune inventivité créatrice dans la déformation ?
Textes étudiés en lecture analytique :
Le roseau et l’olivier d’Ésope, reprise sous divers titres par La Fontaine, Florian, Raymond Queneau, Jean Anouilh,
textes polycopiés.
Textes, activités et documents complémentaires destinés uniquement à l’entretien
La fourmi et la mouche de Phèdre, reprise sous le titre La cigale et la fourmi par La Fontaine, puis par Jean Anouilh,
Françoise Sagan et Pierre Perret, textes polycopiés.
Seconde série : reprise d’un thème tragique.
Œuvres ingrales lues en lecture analytique : Sophocle, Antigone, traduction de Robert Pignarre,
Éditions GF, et Anouilh, Antigone, La petite vermillon, Éditions de la table ronde.
Problématique générale : comment passe-t-on d’une sorte de tragique à une autre ? Tragique divin,
psychologique, politique ? Comment les procédés théâtraux mettent-ils l’accent sur des mécanismes humains
différents ? Comment les éléments constitutifs du théâtre antique grec sont-ils transposés dans le monde
moderne de Giraudoux ? Comment Anouilh modifie-t-il partiellement les caractères des protagonistes, et
dans quel but ? Explication des structures du théâtre grec antique et analyse des parallélismes, ressemblances
et différences entre les deux auteurs.
Passages étudiés en lecture analytique :
Première série de textes, destinés à l’entretien comparatif en matière de réécriture, Sophocle.
Sophocle, Antigone, Prologue, la discussion entre Antigone et Ismène, pages 41 à 45, de « Chère Ismène, ma sœur »
jusqu’à « tu sais aimer ceux que tu aimes. »
Sophocle, Antigone, 2ème Épisode, scène 3, l’agôn entre Antigone et Créon, pages 60 à 64, de « Et toi, maintenant,
réponds en peu de mots » jusqu’à « Moi vivant, ce n’est pas une femme qui fera la loi. », et plus spécialement les
deux grandes répliques pages 61 et 62.
Sophocle, Antigone, 3ème Épisode, scène 1, l’agôn entre Créon et mon, pages 69 à 75, de « Nous le saurons
bientôt » jusqu’à « Donne ta folie en spectacle à ceux des tiens qui le veulent bien. », et plus spécialement les deux
grandes répliques pages 70 et 71-72.
Sophocle, Antigone, Exodos, sortie du chœur, page 100, les derniers vers chantés par le coryphée.
Deuxième série de textes, destinés à l’explication orale, Anouilh.
Anouilh, Antigone, la discussion entre Antigone et Ismène, pages 23 à 31, de « Tu sais, j’ai bien pensé, Antigone »
jusqu’à « Tu serais moins belle demain. », et plus spécialement les deux grandes répliques pages 25-26 et 26-27.
Anouilh, Antigone, la discussion entre Créon et Antigone, pages 85 à 91, de « Que te rappelles-tu de tes frères,
d’abord ? » jusqu’à « Tu as ce trésor, toi, encore. », et plus spécialement la longue réplique de Créon, pages 88-89.
Passages lus de manière cursive et destinés uniquement à l’entretien :
Anouilh, Antigone, la suite de cette discussion, pages 91 à 97, de « Marie-toi vite, Antigone » jusqu’à « Allons vite,
cuisinier ! Appelle tes gardes ! »
Anouilh, Antigone, le dénouement narré par le messager, pages 118 à 123, de « Une terrible nouvelle. » jusqu’à la
fin, et plus spécialement le récit du messager, pages 118-119.
Œuvre intégrale destinée à l’entretien : François Ost, Antigone voilée, Éditions de Boeck.
É
preuve anticipée de Français
Lectures et activités du cours de Français en 1ère L
Descriptif additionnel à celui de la classe de 1ère LES
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Activités diverses effectuées en classe et exploitables lors de l'entretien :
Activité Histoire des arts : travail sur des corpus d’affiches annonçant la représentation du spectacle Antigone, et sur
la représentation de l’héroïne dans les Beaux-arts. Analyse des significations possibles des graphismes, des éléments
représentatifs de telle ou telle mise en scène, faisant apparaître le tragique, ou la critique politique, ou l’aspect
psychologique, etc.
2°) Renaissance et humanisme.
Problématique générale : les grands traits de la période de la Renaissance française et de l’humanisme,
ses rapports avec la religion et l’éducation, avec la question de la guerre, les influences qui l’ont
progressivement constituée, sa vision de l’Antiquité et du modernisme.
Premier thème : une culture et une éducation pour sortir de l’Antiquité et du Moyen-âge, la création de
formes nouvelles, une pensée optimiste au service du progrès humain.
Groupement de textes étudiés en lecture analytique :
Ronsard, Continuation des amours, Sonnet LXV, page 430. (Voir aussi Objet d’étude Poésie en classe entière)
Du Bellay, Les Regrets, Sonnet 36, page 431. (Voir aussi Objet détude Poésie en classe entière)
Montaigne, Essais, II, 10, « Des livres », page 434.
Rabelais, Pantagruel, VIII, Lettre de Gargantua à son fils, page 437.
Textes lus de manière cursive et destinés uniquement à l’entretien :
Rabelais, Gargantua, XXI, L’éducation selon Ponocratès, page 440.
Louise Labé, Épitre dédicatoire, extrait, page 443.
Montaigne, Essais, I, 26, « De l’institution des enfants », extraits, pages 446 et suivantes.
Activités diverses effectuées en classe et exploitables lors de l'entretien
Constitution individuelle d’un corpus de textes de la Renaissance, ayant pour sujet le livre et son importance dans
l’éducation, et proposition d’une question d’analyse et de sa réponse.
Second thème : la découverte d’un monde nouveau, et la réflexion sur l’individu, l’autre, le semblable,
le civilisé, le sauvage ou le barbare. Une pensée à la fois critique et tolérante. Rapprochement avec l’objet
d’étude « La question de l’Homme dans les genres de largumentation ».
Œuvre intégrale : Montaigne, Essais, Livre I, chapitre XXX, « Des Cannibales », Éditions Mille et une
nuits, orthographe modernisée. Le texte dans la langue originelle de Montaigne a édonné aux élèves, pour
qu’ils en aient un aperçu.
Passages étudiés en lecture analytique :
Pages 20-23 : « Or je trouve, pour en revenir […] » jusqu’à « […] la nature d’abord leur imposa ces lois. »
Pages 25-27 : « L’un des vieillards, le matin, […] » jusqu’à « […] on ne le revoit plus. »
Pages 30-31 : « Je ne suis pas chagriné […] » jusqu’à « […] qui sont nos fautes ordinaires. »
Pages 40-42 : « Trois d’entre eux, ignorant combien coûtera un jour […] » jusqu’à la fin.
Lons-le-Saunier, le 1er juin 2013.
Le Proviseur, Le Professeur,
Laurence CLABAULT Bernard MARÉCHAL
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