LA LISEUSE Les arts visuels Dimension relative de l’oeuvre: Frise issue du site de Patrick Straub , CPD Arts Visuels Le tableau est conservé dans une galerie d’art à Dresde. Auteur : JohannesVERMEER Nom de l’œuvre : La liseuse à la fenêtre Date : 1657 Technique employée : Huile sur toile Source : Wikipedia Auteur : Pablo PICASSO Nom de l’œuvre : La liseuse Date : 1953 Technique employée : Huile sur contreplaqué Dimension relative de l’oeuvre: Le tableau est conservé au Musée Picasso à Barcelone. Source : Artland Dimension relative de l’oeuvre: Source : Mutual Art Auteur : Tom HUNTER Nom de l’œuvre : Woman reading Date : 1997 Technique employée : Photographie Audrey Claudel, CPC Wissembourg Le tableau est conservé au Hackney Museum à Londres LA LETTRE Les arts du son Lettre à Elise Partition : Lettre à Elise Pièce musicale pour piano - 1810 Compositeur : Ludwig von Beethoven Né en 1770 Mort en 1827 Nationalité : autrichienne Signature : Source : Wikipedia Extrait : Lettre à France Chanson - 1977 Auteur – compositeur – interprète : Michel Polnareff Né en 1944 Nationalité : française Depuis que je suis loin de toi Je suis comme loin de moi Et je pense à toi tout bas Tu es à six heures de moi Je suis à des années de toi C'est ça être là-bas. Source : tvmag.lefigaro.fr Extrait : Je voudrais vous revoir Cette lettre peut vous surprendre Mais sait-on ? peut-être pas Quelques braises échappées des cendres D'un amour si loin déjà Chanson - 2011 Auteur – compositeur – interprète : Jean-Jacques Goldman Né en 1951 Nationalité : française Vous en souvenez-vous ? Source : Wikipedia Audrey Claudel, CPC Wissembourg Les arts du langage DES LETTRES CÉLÈBRES Lettre de Mme de Sévigné à sa fille. En 1669, sa fille épouse le comte de Grignan, qui est bientôt nommé Lieutenant-Général du roi en Provence : en 1671, Madame de Grignan rejoint son mari dans le midi, et Madame de Sévigné a bien du mal à supporter la séparation d'avec sa fille, d'où une correspondance entre mère et fille qui va durer un quart de siècle, à raison de deux à trois lettres par semaine. La marquise de Sévigné, peinte par Claude Lefèbvre Source : Site du Musée Carnavalet Née le 5 février 1626 à Paris et morte le 17 avril 1696 au château de Grignan, Mme de Sévigné est une épistolière française. Source : Bnf Extrait d’une lettre à sa fille datant de 1671 « ...nous croyons voir que vous serez la restauratrice de cette maison de Grignan: les uns gâtent, les autres raccomodent; mais surtout il faut tâcher de passer sa vie avec un peu de joie et de repos ; mais le moyen, ma bonne quand on est à cent mille lieux de vous ? (...) Vous connaissez les Rochers, et votre imagination sait un peu ou me prendre:pour moi je ne sais ou j'en suis; je me suis fait une Provence, une maison à Aix, peut être plus belle que celle que vous avez; je vous y vois, je vous y trouve. Pour Grignan, je le vois aussi; mais vous n'avez point d'arbres, ni de grottes pour vous mouiller ; je ne vois pas bien ou vous vous promenez ; j'ai peur que le vent ne vous emporte sur votre terrasse:si je croyois qu'il vous pût apporter ici par tourbillon, je tiendrois toujours mes fenêtres ouvertes, et je vous recevrois, Dieu sait ! Voilà une folie que je pousserois loin; mais je reviens, et je trouve que le château de Grignan est parfaitement beau: il sent bien les anciens Adhémars. (...) à ma très bonne et très-belle, dans son château d'Apolidon. » Source : alalettre.com Le site littéraire Audrey Claudel, CPC Wissembourg Lettre de George Sand à Alfred de Musset. George Sand est le pseudonyme d'Amandine Aurore Lucile Dupin (1er juillet 1804 - 8 juin 1876), plus tard Baronne Dudevant. C'était un écrivain français. Elle a écrit des romans, des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre, une autobiographie, des critiques littéraires, des textes politiques... C'est une artiste qui ne se consacra pas seulement à la littérature mais aussi à la peinture. Ce fut aussi une femme engagée dans le combat politique. George Sand aimait Alfred de Musset, poète. Mais ils ont été amenés à rompre. Ils n’ont malgré tout pas cessé (=arrêté) de s’écrire. Extrait d’une lettre : « Adieu, mon joli petit ange, écris-moi, écris-moi toujours de ces bonnes lettres qui ferment toutes les plaies que nous nous sommes faites et qui changent en joies présentes nos douleurs passées.» Lettre écrite le 17/04/1834 à venise Puis, Musset réalisa qu'il tenait à Sand et qu'il ne pouvait se résoudre à vivre sans elle. Il accusa sa jeunesse d'être la fautive de ses erreurs et la supplia de revenir à lui. George Sand se sentit perdue. Elle écrivit à Musset une dernière lettre, destinée à apaiser (=calmer) la situation : « Calmons-nous, ... calmons-nous ! Calmons-nous ! A quoi jouons-nous ? Qu'avons nous donc fait tous ces mois avec ce papier blanc et bleu qui courait de Venise à Paris et de Paris à Venise, ce papier qui nous a fait nous rejoindre, ces mots qui de nouveau les dénouent et les séparent ? Tout ce papier ! Tout ce papier ! Allons-nous vivre sur du papier toute notre vie ? » « Le sentiment qui nous unit s'est formé de tant de choses qu'il ne peut se comparer à aucun autre. Le monde n'y comprendra jamais rien. » George Sand à Alfred de Musset - 1834 George Sand Photographie de Nadar – 1864 Source : Wikipedia 1er juillet 1804 - 8 juin 1876 Alfred de Musset, poète, né le 11 décembre 1810 à Paris et mort le 2 mai 1857 dans la même ville . Portrait de Musset par Charles Landelle Source : Wikipedia Audrey Claudel, CPC Wissembourg Les arts visuels HISTOIRE DU TIMBRE Le premier timbre-poste a été inventé en Angleterre, en 1840. Il s’agit d’un one penny noir à l’effigie de la reine Victoria à 15 ans, que l’on a surnommé depuis le « Black penny ». Jusqu’à cette date, c’était, dans la très grande majorité des cas, le destinataire qui payait le prix du transport d’une lettre. Son inventeur s’appelle Rowland Hill. Deux versions de la naissance de ce timbre existent : En 1837, Rowland Hill voit une jeune femme qui pleure après le passage du facteur. Elle lui explique qu'elle a dû refuser une lettre de son amoureux faute d'argent pour payer le port. Lors d’un passage, dans une auberge, Rowland Hill remarque une servante qui examine une lettre apportée par le facteur, puis la lui rend en refusant de payer la taxe à régler. Rowland Hill l'interroge et elle lui avoue qu'il n'y avait rien dans la lettre. Ils avaient convenu d'un code et selon la présentation de l'adresse, elle savait s'il était bien portant et quand elle le reverrait. Le premier timbre français est né grâce à Louis-Napoléon Bonaparte, en exil à Londres, qui a réalisé que faire un timbre à son effigie, pouvait le rendre encore plus populaire. Quelques semaines après son élection à la présidence de la République, le 1er janvier 1849, les premiers timbres français ont donc été émis. Ces timbres, le 20 centimes noir et le 1 franc vermillon , sont à l'effigie de Cérès, déesse des moissons, symbole de la Deuxième République, avec l'inscription République française. Ensuite, sur les timbres français, on pourra voir : la Semeuse Le dessin de la Semeuse est initialement prévu pour une médaille de récompense agricole. Oscar Roty (1846-1911) La Semeuse 1887 Cire sur ardoise La semeuse est une allégorie (= une image, un symbole) champêtre qui évoque la France essentiellement agricole du début du XIXème siècle. La semeuse marche vers l’avant, en semant les graines d’un futur optimiste. Diverses effigies de Marianne : Marianne est la figure allégorique de la République française. Sous l’apparence d’une femme coiffée d’un bonnet phrygien, Marianne incarne la République française et représente par là-même les valeurs républicaines françaises contenues dans la devise : « Liberté, Égalité, Fraternité » Source : Site du musée du timbre Audrey Claudel, CPC Wissembourg Audrey Claudel, CPC Wissembourg