Essor de la consommation favorise la croissance de la production (demande entraîne l’offre). La
croissance transforme les conditions matérielles d’existence et l’organisation de la société (voir
partie II 3) et III)
b) Cette croissance connaît des fluctuations, et l’histoire de l’économie est marquée par des cycles, avec
des moments de dépression et de crise, qui ont d’importantes conséquences sociales (chômage, faillites
d’entreprises, ruine des épargnants…) et même politique (cf crise de 1929 a fragilisé les démocraties et
favoriser les nazis en Allemagne). Et puis des moments de prospérité et de croissance exceptionnellement
forte comme ceux de la « belle époque », des « années folles », des « trente glorieuses » (à mettre sur la
fiche chronologique)
c) La croissance économique produit de nouvelles hiérarchies entre les pays : elle donne une
prépondérance à l’Europe dans le monde (voir par exemple les conquêtes coloniales) puis aux USA au
20ème siècle. Jusque vers 1870, c’est la GB la première puissance économique mondiale. A la fin du 19ème
l’Allemagne est la première puissance économique européenne. Les USA sont la première puissance
mondiale depuis la veille de la guerre de 1914.
Conclusion :
2) Innovations technologiques, révolutions industrielles, capitalisme
a) les innovations technologiques des deux révolutions industrielles permettent de produire
massivement et à moindre coût (textiles, acier, produits chimiques, produits agroalimentaires), grâce à des
sources d’énergies puissantes (charbon et machines à vapeur, puis électricité, pétrole, moteur à
explosion) et au machinisme et à la mécanisation.
Ce sont aussi les révolutions des transports et des communications : chemin de fer, navire à vapeur,
automobile, avion, télécommunications.
L’agriculture est aussi touchée par l’industrialisation (machine agricoles, engrais…)
Ainsi que le tertiaire (cf télécommunications, machine à écrire, puis débuts de l’informatique) et la vie
quotidienne (voir III)
Voir fiche chronologique. Distinguer les deux révolutions industrielles Charbon machine à vapeur / électricité
pétrole moteur à explosion
b) l’époque de la révolution industrielle voit s’affirmer la puissance du capitalisme. C’est une économie de
marché (libre échange, libre concurrence) fondé sur la propriété privée des moyens de production et la
recherche du profit. Il s’agit à l’époque d’un capitalisme libéral (l’Etat n’intervient pas). Les acteurs de ce
système économique sont les grandes entreprises (notamment industrielles) et les banques. Les entreprises
deviennent des sociétés par actions, pour réunir des capitaux importants.
3) De nouveaux groupes sociaux et de nouvelles formes de travail
Ces transformations de l’économie provoquent des transformations de la société et des conditions du
travail.
a) De nouvelles catégories sociales s’affirment : la bourgeoisie (les propriétaire des capitaux et des
moyens de production), les ouvriers (travailleurs salariés de l’industrie), et les classes moyennes, très
diverses (employées de bureau, ingénieurs, fonctionnaires, professions libérales, commerçants…)
Les salariés sont de plus en plus nombreux dans la population active et l’évolution des secteurs
d’activité montre la croissance du secteur industriel puis celle du tertiaire (voir document).
b) le cadre du travail et l’organisation du travail se transforment. Dans l’industrie les grandes
usines mécanisées peuvent rassembler des milliers d’ouvriers, et pour la plupart d’entre eux le travail est
pénible et répétitif ; des nouvelles formes d’organisation du travail sont mises en œuvre au début du
20ème siècle et surtout à partir de l’entre deux guerre (taylorisme, travail a la chaîne) permettent aux patrons
d’accroître la productivité et provoque la croissance du nombre des ouvriers spécialisés (OS) au détriment
des ouvriers qualifiés.
c) Les travailleurs s’organisent en syndicats pour défendre leurs droits. La grève est une de leur forme
d’action, ainsi que les manifestation (par exemple le 1er mai). Ils revendiquent une améliorations de leurs
conditions de travail, des salaires plus élevés, une réduction du temps de travail.
Les femmes travaillent dans l’agriculture, dans les usines, dans les emplois tertiaires (grands magasins,
bureaux…) mais les idées traditionnelles fait considérer que travail féminin est néfaste, pas salaire identique