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Mr Chaussée prend la parole pour dire que le problème de change se constate dans le salon. Il
s’agit là d’un problème fondamental car cela touche à la dignité.
Mme Fercoq va revoir l’ensemble des points qui viennent d’être évoqués concernant les
changes avec les équipes soignantes.
Mme Lefèvre indique qu’on lui répond parfois « ce n’est pas à moi de le faire ». Mr de
Montgolfier précise que le personnel a obligation de relayer l’information à la personne
compétente.
L’atmosphère actuelle et un « sentiment d’abandon »
Mme Lefèvre souligne que le manque de personnel se fait ressentir, notamment au moment
des repas où certains résidents requièrent une assistance pour manger. Par ailleurs, elle a
constaté que les fauteuils ne sont pas toujours adaptés aux résidents (elle cite l’exemple de sa
voisine de table).
Mr de Montgolfier indique qu’il va réfléchir avec l’encadrement infirmier pour proposer une
aide au repas aux patients qui en ont besoin.
Mme Lefèvre regrette également que certains patients soient isolés. Elle souhaiterait qu’ils
soient regroupés.
Mr de Montgolfier note que l’absence d’une animatrice s’est fait ressentir les après-midis
(démission de Mme Mamet) et indique qu’à partir du mois de mars, une aide-soignante sera
détachée à l’animation, à la demande de cette dernière. Elle pourra renouer le lien entre
l’animation et le soin qui s’était quelque peu distendu ces derniers temps. Madame Orfao va
revoir son projet d’animation pour être au plus près avec les équipes soignantes.
Jusqu’en mars, nous allons voir comment remédier à l’absence de Mme Mamet.
Un représentant des familles a remarqué qu’il n’y a pas assez de soignants en animation pour
accompagner les résidents.
Le Dr Cointet répond que les résidents demandent beaucoup de soins et que l’aide-soignant
ne peut donc pas être en animation.
Par ailleurs, certains aides-soignants n’ont pas la vocation pour l’animation et cela requiert
une formation spécifique.
Mr de Montgolfier indique que l’animation est un point faible de la structure : les animatrices
passent trop de temps à la préparation et pas assez à l’animation. L’animation est une affaire
de tous et doit être vue collectivement.
En ce qui concerne la dotation en personnel de l’EHPAD, Mr de Montgolfier précise que
notre établissement est l’un des EHPAD les mieux dotés en personnel en Ile-de-France. La
question est donc de savoir si ce que nous faisons est optimisé.
Mme Baleato indique que certains ne sont pas faits pour ce métier et revanche, certains
personnels soignants sont très attentifs et naturellement tendres.
Mme Olschanezky est absente pour des raisons de santé depuis quelques mois. Mme Ruynat
et Mme Fercoq assurent l’encadrement soignant.
Depuis janvier, il y a donc toujours une personne qui assure l’encadrement infirmier :
Mme Ruynat doit cependant s’approprier le poste. Mme Ruynat a réussi l’Ecole des Cadres.
En EHPAD, Monsieur de Montgolfier a également relevé des dysfonctionnements au niveau
de l’encadrement liés à une mauvaise interprétation de la législation qui, pourtant, va dans le
même sens en EHPAD et en SSR :
le décret du 2 sept. 2012 indique que le médecin coordonnateur pilote les équipes
soignantes, ce qui pouvait laisser penser que son rôle était celui du cadre de santé
Une circulaire du 7 déc. 2012 indique que le médecin coordonnateur pilote les équipes
soignantes, par le biais de l’encadrement infirmier.