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bandelettes), et ceux dans lesquels elle est indiquée (post traitement oncologique, Turner en
mosaïque, hyperplasie congénitale des surrénales).
Dans le premier cas, un apport d’oestradiol, per os ou percutané (s’il existe des contre-
indications à la voie orale), à la dose de 1 à 2mg/j,(25 à 50 en percutané) 25 jours par mois,
associé à de la progestérone naturelle (200mg/j 12 jours par mois) permettra de reproduire des
cycles artificiels. Des associations fixes existent, ce qui favorise l’observance. Les doses
doivent être adaptées en fonction de la clinique. Le meilleur critère est la présence de
menstruations régulières, d’abondance et de durée normale. Pour le progestatif, la voie
transdermique (seulement en association avec les oestrogènes), ou vaginale peuventt être
préférées en cas d’hépatopathie.
Lorsqu’une contraception est nécessaire, les oestro-progestatifs dosés à 30 gammas d’Ethinyl
oestradiol sont en général les plus utilisés, car ils permettent une bonne imprégnation
oestrogénique sans surdosage.
Dans les cas d’hyperandrogénie (HCS ou SOPK), l’association acétate de
cyprotérone/oestradiol ou éthinyl oestradiol est souvent utilisée, nous en reparlerons. Lorsque
l’hyeprandrogénie est importante, la dose contenue dans la pilule diane35° (2mg d’acétate de
cyprotérone) est insuffisante pour limiter l’hirsutisme, qui gêne souvent les jeunes filles. Il
faut alors utiliser la dose de 50 mg/j, 20j§mois, associée à de l’oestradiol 2mg/j, 20 jours par
mois également. Cette association est antigonadotrope et contraceptive.
Surveillance du traitement
Les critères cliniques sont les principaux indicateurs de la tolérance du traitement substitutif.
Des règles trop abondantes, des mastodynies signent en général un surdosage en eostrogènes.
L’absence de règles, ou une hypoménorrhée un sous dosage.
L’échographie peut apporter des renseignements concernant l’épaisseur endométriale, et la
longueur utérine. Elle permet surtout de dépister les non prises de traitementune mauvaise
observance du traitement. !
Sur le plan biologique, le dosage annuel de la glycémie à jeun, du cholestérol total et des
triglycérides est suffisant. S’y ajoute la surveillance spécifique selon l’étiologie, comme nous
le reverrons.
2- La Prise en charge Spécifique selon les pathologies
2-1 Le syndrome de Turner (ST) est une affection exposée à des complications à l’âge
adulte et outre le désir de procréation, il est nécessaire de poursuivre la prise en charge
pluridisciplinaire.
Actuellement toutes les patientes Turnériennes sont traitées par hormone de croissance (GH)
et pour plus de 80% d’entre elles la puberté est induite par un traitement estrogénique puis
estro-progestatif (1). 20 à 30% d’entre elles présente un caryotype en mosaiquemosaïque et
peuvent avoir un démarrage pubertaire spontanspontanéée.
A la 1
ère
étape, à partir de 11-12 ans. C’est au moment du passage en collège que les jeunes
patientes se rendent compte du décalage physique qu’elles présentent et de cet impubérisme
qu’elles doivent gérer au quotidien. C’est à ce moment là que le pédiatre doit expliquer
simplement quelle en est la cause (l’insuffisance ovarienne par dysgénésie gonadique), donner
quelques clés pour gérer ce mal être en les valorisant, et expliquer quand et comment va se
dérouler le traitement. A cette étape, une prise en charge psychologique est souvent
nécessaire.
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