ASSEMBLE GENERALE DE LURIOPSS DU
31 MAI 2016
BIBLIOGRAPHIE
DANS LES CHAMPS DE LA VIEILLESSE,
DU HANDICAP, LA LUTTE CONTRE LES
EXCLUSIONS ET LA PROTECTION DE
L’ENFANCE
L’Uriopss a rassemblé pour vous les références bibliographiques disponibles en
ligne sur le sujet ou directement consultables au centre de documentation de
l’Uriopss. Cette bibliographie est disponible en version numérique sur notre site
Fiche 86693
Atelier intersectoriel Enfance Jeunesse Famille
/ Insertion Lutte contre les exclusions »
«Peut-on aller sur nos secteurs vers le «
tout domicile » ? Comment travailler «
dans et hors les murs » ?
Animation : Christelle DECAT responsable du secteur enfance jeunesse famille et
Marine Lemoine responsable du secteur Insertion Lutte contre les Exclusions
Témoins de l’atelier :
- Association SOLIHA 62 (pour l’ASLL)
- Association AGSS de l’UDAF (pour l’AEMO)
Objectif de l’atelier :
A partir d’illustrations des pratiques quotidiennes et projets des adhérents, chacun
des ateliers abordera les enjeux à maîtriser :
poser les exigences et limites de cette mutation
cerner les logiques de coopérations
concevoir les futurs modes d’organisation
créer une dynamique dans les territoires.
Nous avons choisi de mener un atelier intersectoriel car la vision globale nous
démontre que les parcours de personnes ne s’arrêtent pas à la frontière d’un secteur.
Les trajectoires peuvent être transversales.
Pour construire cet atelier nous avons souhaité partir des pratiques des
professionnels plutôt que des dispositifs proposés aux personnes accompagnées
dans chacun de nos secteurs.
Nous posons le postulat que l’intervention « hors les murs » et à domicile impose une
évolution dans les modes de faire.
Le domicile est un lieu de vie, un abri qui permet à la fois de garantir le confort, la
salubrité et l’intimité, le lieu d’activités, le théâtre de la famille et de la socialité. Le
logement induit par ailleurs un ancrage dans un territoire.
A domicile, les professionnels accompagnent des personnes vulnérables exposées à
des situations de détresse qui suscitent et engagent des émotions. Ils sont
confrontés à des intimités rangeantes, et doivent satisfaire aux normes de la «
bonne distance ».
Les contextes d’intervention sont de fait singuliers et incertains.
Le lieu d’intervention impose de concilier efficacité technique et interactivité avec la
personne.
Il importe donc que les professionnels réussissent à discerner et hiérarchiser les
priorités. Ils pratiquent multiples tâtonnements, bricolent, ajustent en fonction de la
spécificité de la situation.
Or, la connaissance ambulatoire du travail hors les murs ne s’acquiert pas qu’en
marchant : les professionnels ne décident pas seuls de ce qui sera fait au domicile.
Des espaces de régulation, d’échanges de temps accordés à la réflexivité sont
nécessaires.
Y a-t-il une « bonne posture » dans l’accompagnement à domicile ?
Comment les professionnels gèrent ils cet accompagnement particulier qui se
fait sur le territoire de « l’accompagné » ?
Quelle mise en œuvre à domicile du temps, de l’espace, avec l’entourage ?
Quelles limites le travailleur social doit-il fixer ?
Quel rythme ? Quelle place ? Peut-on parler d’isolement ? De risque de
surengagement de soi et de fait de risque d’épuisement professionnel ?
Comment le professionnel est-il porté, lui, hors les murs et seul ? Quels sont
les moyens mis en oeuvre pour que le travail éducatif soit « valable » malgré
cet isolement relatif ? quel management mettre en place ?
Comment gérer la non demande d’aide ou l’aide contrainte quand
l’accompagnement se fait au domicile ?
Comment appréhender les aléas : « la porte close », « le risque de violence »
… ?
Quels liens sont faits entre les services d’internat ou d’hébergement et le «
milieu ouvert » ? Faut-il différencier le management ?
Comment et pourquoi un professionnel va-t-il choisir de se diriger vers
l’accompagnement à domicile ?
Peut-on aller, sur nos secteurs, vers le « tout domicile » ? Pourquoi ?
Atelier intersectoriel PH
« Handicap : vers une inclusion dans le
milieu ordinaire de vie »
Animation : Gilles Atmeare : responsable du secteur Personnes en Situation de
Handicap
Témoins de l’atelier :
- Association La vie devant soi
- Association R’éveil
Objectif de l’atelier :
Les politiques en direction des personnes en situation de handicap s’orientent vers
leur inclusion dans le milieu ordinaire de vie et leur univers de référence (école,
famille, travail…).
L’évolution des mentalités, l’adaptation au changement, la mobilité des personnes et
la mobilisation des accompagnements humains cessaires sont des questions à
soulever, des solutions à envisager. Plus de domicile amène également à réfléchir
sur la question des aidants et des proches.
C’est aussi une véritable évolution culturelle pour l’ensemble des services à la
société qui doivent s’ajuster à ce nouveau concept.
Concernant le développement des services d’accompagnement, il faut veiller à
l’évolution du regard de la population, et former les équipes à une meilleure
appréhension de la personne en situation de handicap dans son milieu de vie
naturel. Du côté des professionnels, il faut construire une nature d’accompagnement
différente, en additionnant les expertises, en associant la personne en situation de
handicap et son entourage (reconnaissance de l’expertise profane).
Le succès ne peut être que collectif, avec et autour de la personne. Un « virage
ambulatoire » dans le monde du handicap doit pousser l’ensemble des acteurs à
s’impliquer différemment à la fois sur les plans social, sanitaire, médico-social et sur
le volet financier.
L’objectif est de fluidifier les parcours et de tendre vers un accompagnement global
de la personne. Ceci nécessite le renforcement d’une approche de droit commun et
dans la proximité géographique de la personne.
Cela bouscule les habitudes et les protocoles. Une vraie révolution culturelle est
engagée ce qui entraînera des modifications en profondeur car cela nécessite des
modes d’intervention « inter champs » complémentaires (social, sanitaire et médico-
social) et dans la proximité (la mobilité est souvent un problème pour les personnes
concernées).
La pluridisciplinarité aura à évoluer vers de l’interdisciplinarité qui se construira au
niveau du territoire de proximité et non plus à celui de l’établissement. Coopérer, se
coordonner dans la proximité nécessitera un investissement de chacun des
partenaires pour assurer un parcours accompagné de qualité.
Il importe de se préoccuper auprès des MDPH des modalités concernant l’ouverture
des droits des personnes accompagnées notamment de ce qui relève de la
prestation de compensation et des conditions de sa mutualisation.
Nouvelles organisations, formations des équipes, collaboration inter-champs… tout
doit être mis en œuvre pour favoriser le parcours individuel de chaque personne en
situation de handicap. Une démarche à co-construire avec l’ensemble des
partenaires et des acteurs présents sur les territoires qui pourra s’appuyer sur des
partages d’expériences, sur des expérimentations.
Pour illustrer ces questions nous allons poser un regard croisé avec deux
associations ; La Vie devant soi et R’éveil, et débattre des questions soulevées.
Car ces associations accompagnent toutes les deux des personnes souffrant de
séquelles de traumatisme crânien et proposent des modalités d’accompagnement
différent. Mais elles ont toutes deux mis en place des logements accompagnés.
Ces témoignages permettront d’identifier :
les exigences à remplir,
les limites posées,
les partenariats à nouer afin de permettre aux personnes en situation de
handicap de vivre leur projet en autonomie.
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