ASSEMBLE GENERALE DE L’URIOPSS DU 31 MAI 2016 BIBLIOGRAPHIE DANS LES CHAMPS DE LA VIEILLESSE, DU HANDICAP, LA LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS ET LA PROTECTION DE L’ENFANCE L’Uriopss a rassemblé pour vous les références bibliographiques disponibles en ligne sur le sujet ou directement consultables au centre de documentation de l’Uriopss. Cette bibliographie est disponible en version numérique sur notre site Fiche 86693 Atelier intersectoriel Enfance Jeunesse Famille / Insertion Lutte contre les exclusions » «Peut-on aller sur nos secteurs vers le « tout domicile » ? Comment travailler « dans et hors les murs » ? Animation : Christelle DECAT responsable du secteur enfance jeunesse famille et Marine Lemoine responsable du secteur Insertion Lutte contre les Exclusions Témoins de l’atelier : - Association SOLIHA 62 (pour l’ASLL) - Association AGSS de l’UDAF (pour l’AEMO) Objectif de l’atelier : A partir d’illustrations des pratiques quotidiennes et projets des adhérents, chacun des ateliers abordera les enjeux à maîtriser : poser les exigences et limites de cette mutation cerner les logiques de coopérations concevoir les futurs modes d’organisation créer une dynamique dans les territoires. Nous avons choisi de mener un atelier intersectoriel car la vision globale nous démontre que les parcours de personnes ne s’arrêtent pas à la frontière d’un secteur. Les trajectoires peuvent être transversales. Pour construire cet atelier nous avons souhaité partir des pratiques des professionnels plutôt que des dispositifs proposés aux personnes accompagnées dans chacun de nos secteurs. Nous posons le postulat que l’intervention « hors les murs » et à domicile impose une évolution dans les modes de faire. Le domicile est un lieu de vie, un abri qui permet à la fois de garantir le confort, la salubrité et l’intimité, le lieu d’activités, le théâtre de la famille et de la socialité. Le logement induit par ailleurs un ancrage dans un territoire. A domicile, les professionnels accompagnent des personnes vulnérables exposées à des situations de détresse qui suscitent et engagent des émotions. Ils sont confrontés à des intimités dérangeantes, et doivent satisfaire aux normes de la « bonne distance ». Les contextes d’intervention sont de fait singuliers et incertains. Le lieu d’intervention impose de concilier efficacité technique et interactivité avec la personne. Il importe donc que les professionnels réussissent à discerner et hiérarchiser les priorités. Ils pratiquent multiples tâtonnements, bricolent, ajustent en fonction de la spécificité de la situation. Or, la connaissance ambulatoire du travail hors les murs ne s’acquiert pas qu’en marchant : les professionnels ne décident pas seuls de ce qui sera fait au domicile. Des espaces de régulation, d’échanges de temps accordés à la réflexivité sont nécessaires. Y a-t-il une « bonne posture » dans l’accompagnement à domicile ? Comment les professionnels gèrent ils cet accompagnement particulier qui se fait sur le territoire de « l’accompagné » ? Quelle mise en œuvre à domicile du temps, de l’espace, avec l’entourage ? Quelles limites le travailleur social doit-il fixer ? Quel rythme ? Quelle place ? Peut-on parler d’isolement ? De risque de surengagement de soi et de fait de risque d’épuisement professionnel ? Comment le professionnel est-il porté, lui, hors les murs et seul ? Quels sont les moyens mis en oeuvre pour que le travail éducatif soit « valable » malgré cet isolement relatif ? quel management mettre en place ? Comment gérer la non demande d’aide ou l’aide contrainte quand l’accompagnement se fait au domicile ? Comment appréhender les aléas : « la porte close », « le risque de violence » …? Quels liens sont faits entre les services d’internat ou d’hébergement et le « milieu ouvert » ? Faut-il différencier le management ? Comment et pourquoi un professionnel va-t-il choisir de se diriger vers l’accompagnement à domicile ? Peut-on aller, sur nos secteurs, vers le « tout domicile » ? Pourquoi ? Atelier intersectoriel PH « Handicap : vers une inclusion dans le milieu ordinaire de vie » Animation : Gilles Atmeare : responsable du secteur Personnes en Situation de Handicap Témoins de l’atelier : - Association La vie devant soi - Association R’éveil Objectif de l’atelier : Les politiques en direction des personnes en situation de handicap s’orientent vers leur inclusion dans le milieu ordinaire de vie et leur univers de référence (école, famille, travail…). L’évolution des mentalités, l’adaptation au changement, la mobilité des personnes et la mobilisation des accompagnements humains nécessaires sont des questions à soulever, des solutions à envisager. Plus de domicile amène également à réfléchir sur la question des aidants et des proches. C’est aussi une véritable évolution culturelle pour l’ensemble des services à la société qui doivent s’ajuster à ce nouveau concept. Concernant le développement des services d’accompagnement, il faut veiller à l’évolution du regard de la population, et former les équipes à une meilleure appréhension de la personne en situation de handicap dans son milieu de vie naturel. Du côté des professionnels, il faut construire une nature d’accompagnement différente, en additionnant les expertises, en associant la personne en situation de handicap et son entourage (reconnaissance de l’expertise profane). Le succès ne peut être que collectif, avec et autour de la personne. Un « virage ambulatoire » dans le monde du handicap doit pousser l’ensemble des acteurs à s’impliquer différemment à la fois sur les plans social, sanitaire, médico-social et sur le volet financier. L’objectif est de fluidifier les parcours et de tendre vers un accompagnement global de la personne. Ceci nécessite le renforcement d’une approche de droit commun et dans la proximité géographique de la personne. Cela bouscule les habitudes et les protocoles. Une vraie révolution culturelle est engagée ce qui entraînera des modifications en profondeur car cela nécessite des modes d’intervention « inter champs » complémentaires (social, sanitaire et médicosocial) et dans la proximité (la mobilité est souvent un problème pour les personnes concernées). La pluridisciplinarité aura à évoluer vers de l’interdisciplinarité qui se construira au niveau du territoire de proximité et non plus à celui de l’établissement. Coopérer, se coordonner dans la proximité nécessitera un investissement de chacun des partenaires pour assurer un parcours accompagné de qualité. Il importe de se préoccuper auprès des MDPH des modalités concernant l’ouverture des droits des personnes accompagnées notamment de ce qui relève de la prestation de compensation et des conditions de sa mutualisation. Nouvelles organisations, formations des équipes, collaboration inter-champs… tout doit être mis en œuvre pour favoriser le parcours individuel de chaque personne en situation de handicap. Une démarche à co-construire avec l’ensemble des partenaires et des acteurs présents sur les territoires qui pourra s’appuyer sur des partages d’expériences, sur des expérimentations. Pour illustrer ces questions nous allons poser un regard croisé avec deux associations ; La Vie devant soi et R’éveil, et débattre des questions soulevées. Car ces associations accompagnent toutes les deux des personnes souffrant de séquelles de traumatisme crânien et proposent des modalités d’accompagnement différent. Mais elles ont toutes deux mis en place des logements accompagnés. Ces témoignages permettront d’identifier : les exigences à remplir, les limites posées, les partenariats à nouer afin de permettre aux personnes en situation de handicap de vivre leur projet en autonomie. Atelier intersectoriel PA « Etablissements – Domicile Quels modes d’organisation pour aborder le virage ambulatoire ? » Animation : Céline FILIPPI responsable du secteur Personnes Âgées Témoins de l’atelier : - M. Chaussade - directeur de la stratégie et du développement à Santelys pour la présentation de la Carmad (cellule d’appui au retour et au maintien à domicile) - Mme Delaby - Temps de Vie, sur la mise en place de la télémédecine au sein de l’EHPAD Objectif de l’atelier : A partir de deux actions développées par des adhérents, l’atelier abordera les enjeux du virage ambulatoire mais s’interrogera également sur les facteurs favorisant un maintien à domicile de qualité ; le domicile étant ici appréhendé au sens large : logement privé, établissement d’hébergement… Il s’agira donc, à partir du témoignage des adhérents de débattre : des limites de cette mutation de l’accès aux soins de la prévention des (ré)hospitalisations de la notion de parcours des logiques de coopérations / coordination des différents modes d’organisation des dynamiques territoriales… Questions à aborder : Quelles évolutions des pratiques professionnelles ? Quels constats en amont de ces expérimentations ? Quels freins au développement de ces initiatives ? Quels leviers ? D’autres modes d’organisation auraient-ils été possibles ? (ex. : fonctionnement intégré plutôt que service spécifique…) La généralisation de ces expérimentations est-elle possible et à quelle(s) condition(s) ? Quels sont les prérequis au développement de ces actions BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE Des soins chez soi : Défis et enjeux «Désinstitutionnalisation : virage ou mirage ?», Jardinaud, Manuel. Direction(s), n° 82 , 02/2011, pp. 20 -27. Cote : DIR 082 L'Union européenne prône la désinstitutionalisation des personnes vulnérables. En France, le secteur social et médicosocial privilégie une voie médiane : une prise en charge en établissement et hors les murs. Si possible vers le milieu ordinaire Document disponible au centre de documentation Le virage ambulatoire en psychiatrie : une perspective globale. Yvon-Jacques Lavallée. Santé mentale au Québec, Volume 21, Numéro 1, 1996, Pages 111-12 URL : https://www.erudit.org/revue/smq/1996/v21/n1/032381ar.html « L’émergence de la proximité relationnelle à la faveur de l’intervention à domicile : ouvertures et tensions dans la relation clinique » Marie Crevier, Yves Couturier et Paul Morin. Nouvelles pratiques sociales , vol. 23, n° 1, 2010, p. 177191Au Québec, le système de santé et des services sociaux est l’objet, depuis une quarantaine d’années, d’un passage graduel d’un mode de prise en charge en établissement à un mode d’assistance en milieu de vie. Ce passage a permis l’actualisation de modalités d’intervention se déroulant dans l’univers convivial et privé qu’est le domicile de l’usager. Cet article présente les résultats d’une étude qualitative menée auprès d’intervenants sociaux et d’usagers recevant des services à domicile. Notre étude cherche à cerner, à l’aide de la théorie des conventions, les ouvertures et les tensions que pose la proximité relationnelle créée par l’intervention à domicile. URL: http://www.erudit.org/revue/nps/2010/v23/n1/1003175ar.pdf « Le virage ambulatoire. Défis et enjeux » par Guilhème Pérodeau et Denyse Côté, Sainte-Foy, Presses de l’Université du Québec, 2002, 196 p. URL :http://www.erudit.org/revue/ss/2003/v50/n1/008198ar.html Les impacts du virage ambulatoire : responsabilités et encadrement dans la dispensation des soins à domicile. Le ministère de la santé et de services sociaux du Québec, Octobre 2001. URL : http://www.cfhi-fcass.ca/migrated/pdf/researchreports/ogc/gagnon_final.pdf « Un virage ambulatoire, mais pour qui ? »Gaston P. Harnois Santé mentale au Québec , vol. 21, n° 1, 1996, p URL : http://www.erudit.org/revue/smq/1996/v21/n1/032372ar.pdf Les paradigmes implicites du virage ambulatoire : Vers un affrontement Étatfamilles ?Jean-Pierre Lavoie. Comprendre la famille, 1999, Pages 48-56 URL : http://www.erudit.org/livre/sqrsf/2000/000145co.pdf Le "virage ambulatoire" ou l'effet masse. Soins Cadres, n° 97, 2016/02, pages 2225, Maringue (Caroline) Le développement de l'ambulatoire est un axe fort des évolutions hospitalières depuis plusieurs années. Toutes les disciplines sont concernées. L'ambulatoire requiert des organisations optimisées. Certaines compétences professionnelles sont particulièrement mobilisées dans ce contexte. Intervention à Domicile : « dans les territoires de l’Intimité » « De l'intimité du professionnel dans l'intervention au domicile. », Djaoui Elian, Gérontologie et société 3/2007 (n° 122), p. 157-162 . Cette pratique n'a en effet de sens que si le professionnel fait entrer, dans certaines limites, la personne âgée dans son espace intime. Mais le risque que l'intimité du professionnel soit violée existe fortement. D'où la nécessité de construire un nouvel espace d'intimité propre aux deux protagonistes. URL : www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe1-2007-3-page-157.htm « L'intervention à domicile au risque de l'intime ». Caroline Sedrati Dinet. Actualités sociales hebdomadaires (N.2810 17 mai 2013) La préoccupation du secteur social et médico-social pour le sujet de l'intime n'est pas nouvelle, mais elle prend une acuité supplémentaire avec le développement de l'aide à domicile. Intervenir chez les usagers, c'est se confronter à leur espace privé. Ce qui suppose, au minimum, une vigilance par rapport aux limites à ne pas franchir. Document disponible au centre de documentation Quelles marges de choix au quotidien quand on a choisi de rester dans son domicile ? Le libre choix, Gérontologie et société n° 131, 2009/12, pages 63-79, Dans cet article, nous nous arrêtons sur les choix de vie quotidiens qui restent aux gens qui ont choisi de demeurer chez eux, si possible jusqu'à la fin de leur vie. Ces choix peuvent concerner le type de logement, l'aménagement de l'habitat, l'aide de la famille de même que le type de professionnels susceptibles d'intervenir à domicile, les tâches à effectuer par ces personnes, etc. Le besoin d'être aidé dans les actes de la vie quotidienne va amener l'intervention au domicile de professionnels, aide à domicile, infirmière, etc. ou bien de membres de la famille et donc inévitablement un risque important de perturbation des habitudes de vie de la personne. Même chose pour l'aménagement de l'habitat, surtout s'il y a introduction dans la maison de nouvelles technologies (appareillage, surveillance, etc.) qui risquent de donner à la personne aidée le sentiment qu'elle n'est plus vraiment chez elle. URL : https://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=GS_131_0063 « Intervention au domicile : gestion sociale de l'intime. », Djaoui Elian, Dialogue 2/2011 (n° 192), p. 7-18 Notre propos est d’explorer ce statut paradoxal du domicile, à la fois espace d’intimité et aussi catégorie de l’action publique, à la fois lieu de vie et espace professionnel. Ce double visage a pour effet de remettre constamment en question les frontières communément admises entre domaine public et sphère intime. Ce qui n’est pas sans conséquences sur la subjectivité des deux partenaires. Ces interventions dans ce lieu éminemment privé, plus qu’à un contrôle des familles, visent à une véritable gestion de l’intime, celle de la personne prise en charge, évidemment, mais aussi celle du praticien qui s’oblige à opérer un véritable management émotionnel. URL : www.cairn.info/revue-dialogue-2011-2-page-7.htm. Intervention éducative contrainte: relations entre familles et professionnels intervenant à domicile Bernadette Tillard, Bernard Vallerie, Anna Rurka. Revue internationale Enfance – Famille – Générations, octobre 2015 Les interventions éducatives à domicile en France restent très majoritairement des mesures judiciaires qui s’imposent aux familles. Comment les parents acceptent-ils et perçoivent-ils les professionnels qui s’immiscent dans leur intimité dans l’objectif de veiller à la protection de leurs enfants ? Nous avons rencontré quinze familles, deux fois chacune, à un an d’intervalle. Ces familles avaient en commun de faire l’objet de plusieurs interventions simultanées dans leur espace domestique : celle d’un éducateur spécialisé dans le cadre d’une mesure éducative et celle d’une technicienne d’intervention sociale et familiale (TISF). Les résultats montrent que la collaboration des familles dans un contexte contraint diffère selon la nature de l’activité. Ce critère s’inscrit dans un ensemble d’autres facteurs connus et confirmés par l’étude. URL : http://www.efg.inrs.ca/index.php/EFG/article/viewFile/442/262 De l’art d’intervenir à domicile : Recherche sociale. Actualités sociales hebdomadaires (N.2936 4 décembre 2015). Comment travaillent les professionnels qui interviennent à domicile dans le champ de la vieillesse, du handicap et de la protection de l’enfance ? Alors même que la désinstitutionalisation est à l’ordre du jour, l’activité hors les murs reste peu étudiée. Une recherche franco-québécoise inédite lève le voile sur la professionnalité particulière mise en œuvre au plus près des usagers. Document disponible au centre de documentation Relations de confiance : une MECS intervenant à domicile (2015). Actualités sociales hebdomadaires (N.2901 13 mars 2015) Créé en 2004 au sein de la MECS de Carcé, en Ille-et-Vilaine, le Sésame accompagne des enfants placés… à domicile. L’occasion, pour les éducateurs, de travailler différemment avec les parents, dans une relation de proximité et de coopération qui rassure et déculpabilise l’enfant. Document disponible au centre de documentation L'émergence de la proximité relationnelle à la faveur de l'intervention à domicile. Marie Crevier, Yves Couturier et Paul Morin Nouvelles pratiques sociales, Volume 23, Numéro 1, 2010, Pages 177-19 Au Québec, le système de santé et des services sociaux est l'objet, depuis une quarantaine d'années, d'un passage graduel d'un mode de prise en charge en établissement à un mode d'assistance en milieu de vie. Ce passage a permis l'actualisation de modalités d'intervention se déroulant dans l'univers convivial et privé qu'est le domicile de l'usager. Cet article présente les résultats d'une étude qualitative menée auprès d'intervenants sociaux et d'usagers recevant des services à domicile. Notre étude cherche à cerner, à l'aide de la théorie des conventions, les ouvertures et les tensions que pose la proximité relationnelle créée par l'intervention à domicile. URL : http://www.erudit.org/revue/nps/2010/v23/n1/1003175ar.html Pascal Fugier, « L'intervention socio-éducative au domicile. Un espace de rencontre des désirs d'intimité et d'extimité des sujets », VST - Vie sociale et traitements 2014/1 (N° 121), p. 101-108. Le travail social en milieu ouvert recouvre des espaces d’intervention qui se situent hors institution, au sein de terrains éducatifs qui sont souvent en médiation entre l’espace privé du domicile et l’espace public de la rue et du quartier. Nous intéressant aux interventions socio-éducatives menées au domicile, nous avons pu constater que c’est autant l’intimité du travailleur social que celle de l’usager qui y sont mises en jeu. Document disponible au centre de documentation Intervenir dans le "chez soi". L’observatoire, n°83, 2015 L’intervention psycho-médico-sociale à domicile se réfère à une palette de plus en plus variée de métiers et de services. En dépit de cette hétérogénéité, les professionnels se rejoignent largement sur la plus-value que représente l’intervention sur le lieu de vie des personnes, sur la flexibilité et les stratégies d’intervention qu’elle exige, et sur les difficultés et inconforts auxquels ils peuvent y être confrontés… Document disponible au centre de documentation Manières d’habiter : et évolution des pratiques professionnelles dans différents champs du (travail) social. Qu’est-ce que le domicile ? Le séminaire CREAS/MISF est consacré son séminaire du 23 juin 2011 à la question du logement, de l’hébergement et aux pratiques professionnelles dans ce domaine d’activité de l’intervention sociale. Comme l’an passé, chercheurs et professionnels viennent éclairer cette question, croiser leurs analyses, leurs regards. URL : http://www.etsup.com/IMG/pdf/4P_Maniere_d_habiter_semi1_V3_200911.pdf L’aide contrainte en quelques mots. Le souci « humaniste » qui traverse depuis longtemps les champs de la justice, de la réinsertion, de l’aide contrainte est sans aucun doute un progrès considérable. Cependant, il ne peut occulter les effets pervers dont il pourrait être porteur. Notre analyse de l’aide contrainte ne devrait, de plus, jamais s’entendre comme une mise en accusation de la bonne foi et de la compétence des acteurs de ces secteurs mais comme un appel à la vigilance. Il s’agit, avant tout, du décryptage d’une situation au sein de laquelle, quelles que soient leurs intentions, les intervenants de l’aide contrainte sont piégés. URL : www.anas.fr/attachment/103949/ Proposer une alternative au placement pour les enfants de 0 à 3 ans. Cahiers de la puéricultrice. Vol 45, N° 221 - novembre 2008. pp. 26-27 Pour les femmes en difficultés accueillies par le Service social de sauvegarde de l’enfance de Marseille (13) se pose la question du maintien de la garde de leur jeune enfant. Des alternatives au placement des enfants existent pour le plus grand bénéfice des enfants, des parents et des collectivités. URL : http://www.em-consulte.com/en/article/197093 Protection de l’enfance. Les alternatives au placement se multiplient Lien social, N° 1171 - octobre 2015. Les mesures de protection de l’enfance se sont diversifiées ces dernières années, avec un éventail de contraintes variables. Ce dossier se propose de passer les différentes approches en revue, tout en donnant un coup de projecteur sur deux des maillons du dispositif français, SEMO et SAFA , mis en place par la Sauvegarde finistérienne. URL :http://www.adsea29.org/images/stories/pdf/Dossier%20protection%20enfance. pdf Faire social à domicile. VST - Vie sociale et traitements. 2012/4 (n° 116) Intervenir au domicile, pas juste pour une visite ponctuelle mais régulièrement, est une pratique sociale qui se développe : action des SESSAD, maintien des personnes âgées, hospitalisations chez soi... Comment se construit alors l'espace de travail ? Comment l'intimité de la personne habitant le lieu peut-elle être préservée ? Alors qu'il s'agit souvent d'un travail solitaire, comment le professionnel peut-il ne pas rester isolé ? Les assistantes maternelles, assistants familiaux, familles d'accueil... exercent leur métier à domicile. Comment s'arrangent-ils pour jouer avec les espaces public/privé, professionnel/personnel, intime/visible ? Ce document reprend alors plusieurs cas sur des thématiques variées : - Le kaléidoscope du domicile ; - Quand l'intime devient espace et instrument professionnels - Entre sphère professionnelle, sphère familiale et sphère intime : les assistants familiaux - Tisser du lien social grâce à l'intervention à domicile. Notre travail avec la famille Z. - Quel travail possible pour le psychologue clinicien au domicile des personnes ? - Quand les éducs vont au domicile. Rencontre avec une équipe d'AEMO Document disponible au centre de documentation .Au domicile, psychiatrie et médico-social peinent à se coordonner. Paquet Michel ASH, n° 2929, 2015-10-16, pp. 24-27. Pour permettre aux personnes souffrant de troubles psychiques de sortir de l’hôpital, la psychiatrie a développé des équipes mobiles d’intervention à domicile. Objectif : maintenir ou réinsérer les patients dans un logement ordinaire. Mais la culture sanitaire reste très présente et la jonction avec les acteurs historiques du domicile se réalise difficilement, comme le montre une étude de l’ANAP. Et si on plaçait l’enfant… chez lui ? Mylène Béline. Lien social. Janvier 2010. Le placement à domicile, qui permet de suivre l’enfant dans son lieu de vie habituel, le plus souvent chez ses parents, existe depuis le début des années 90. Cet accompagnement particulier, qui ne peut être efficace que dans certaines conditions, a l’immense avantage de ne pas couper l’enfant de son environnement familier et d’éviter certains placements douloureux. URL : http://www.lien-social.com/et-si-on-placait-l-enfant-chez-lui Logement accompagné, vivre son handicap dans la ville ! Handicap.fr, le 23/05/2016 Le logement accompagné essaime en France ! Fabien Noel, concentré et très ému dans le salon d'honneur de l'Elysée le 19 mai à l'occasion de la CNH (Conférence nationale du handicap), s'est exprimé sur son quotidien au sein de la maison partagée Simon de Cyrène de Vanves (92). Handicapé des suites d'une lésion cérébrale dans un accident, il y réside depuis 2011 et se réjouit de ce mode de vie communautaire. URL : https://informations.handicap.fr/art-logement-partagee-communautaire-8538831.php Handicap psychique et logement - Le rôle-clé de l'accompagnement. Lien social (l'actualité sociale autrement). L'accès au logement pour les personnes en situation de handicap psychique demeure difficile par manque de dispositifs, d'offres, de ressources financières, de frilosité des bailleurs et de la variabilité des troubles psychiques. Les Services d'aide à la vie sociale (SAVS) et les Services d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés (Samsah) constituent l'une des clès à l'accès et au maintien dans le logement de personnes au parcours jalonnés de ruptures. Document disponible au centre de documentation Handicap, un logement à soi, avec d’autres. Dans l'essonne, des logements adaptés donnent la possibilité à des personnes handicapées mentales et psychiques d'habiter leur propre studio, tout en partageant des temps de repars et de loirsirs avec d'autres grâce à l'appui d'un service d'accompagnement. Une formule pertinente URL : www.handiplanet-echanges.info/.../d...logement...c.../PieceJointe3 L'accompagnement se réinvente hors les murs. (TSA, décembre 2012) Désinstitutionalisation. Le mot peut inquiéter tout autant qu'interroger. « Il est nécessaire de préciser de quoi l'on parle. Le conseil de l'Europe l'a recommandé pour la prise en charge des enfants handicapés. Dans l'idée de se rapprocher du domicile, de sortir de l'enfermement, dans l'intérêt supérieur de l'enfant. Document disponible au centre de documentation Désinstitutionalisation, demain tous hors les murs ? INTER ACTION. Décembre 2015 La désinstitutionalisation pose beaucoup de questions, particulièrement aux professionnels puisqu’elle décloisonne les métiers et les usages. Elle veut garantir aux bénéficiaires sortis du contexte habituel un mieux vivre et un mieuxêtre. Un impératif plus exigeant mais pas forcément moins coûteux URL : http://www.interaction01.info/wp-content/uploads/Interaction86.pdf Ouvrage disponible au centre de documentation Chez soi, les territoires de l’intimité. Perla Serfaty Garzon. 2012. Armand Colin. Le lien qui nous lie à notre maison est fusionnel. A la fois refuge où se joue la part la plus intime de notre vie, le chez soi est aussi la vitrine dans laquelle nous livrons notre identité. Par différents modes de révélation « nous donnons à voir aux autres » nos goûts, nos valeurs, nos souvenirs, ce que nous vivons en interactions sous le même toit. C’est donc autour de ce thème que l’auteur nous pousse à réfléchir sur ce « qu’est habiter ». Grâce à la diversité des approches, - sociologique, historique, urbanistique et psychologique -l’ouvrage concerne aussi bien le grand public que des professionnels accompagnant les personnes dont le «chez soi est menacé ». En effet, différents « modes d’habiter » sont mis en perspective tels que la double résidence, la maison de retraite, les personnes sans-abris. Ainsi l’auteur se penche sur ces personnes qui, pour « se réaliser », devront reprendre l’entière maitrise des choses et des lieux pour se créer une nouvelle « façon d’habiter », dans de nouveaux espaces, parfois non privés.