Le Proche-Orient et la crise syrienne
Ce projet interdisciplinaire s’inscrit dans l’axe « Territoire, ville, production et échange » du
quadriennal de l’Université Lyon 2. Il associe des chercheurs du Groupe de Recherche et
d’Etudes sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (UMR 5291), Environnement Ville et
Société (UMR 5600), Triangle (UMR 5206) et le Groupe d’Analyse et de Théorie
Economique (UMR 5824). Il a obtenu un soutien financier de l’Université Lyon 2 pour 2013-
2014.
A-Programme scientifique
Depuis ses débuts, la crise syrienne retient toute notre attention. Nous nous efforçons
d’analyser les causes de cette crise
1
, son déroulement
2
, son inscription régionale
3
, de la placer
dans le contexte internationale
4
et d’évaluer ses conséquences sur les pays voisins. Le 31
janvier 2011, une centaine d’opposants syriens manifestaient pacifiquement place Arnous à
Damas. Ils étaient silencieux, portaient des bougies et tenaient des écriteaux sur lesquels
étaient simplement inscrits « na’am al houryé » (oui à la liberté). Le lieu était habilement
choisi : une petite place à la fin de la grande avenue commerçante de Salhyeh, devant la statue
d’Hafez el-Assad. Le slogan était ironique car lorsqu’on dit « na’am » en Syrie c’est lors du
plébiscite présidentiel qui vise à reconduire le raïs pour un nouveau mandat de 7 ans, avec des
scores dignes de l’Union Soviétique
5
. Malgré ses déclarations rassurantes au Washington Post
en décembre 2011
6
, Bashar el Assad savait qu’il n’était pas à l’abri d’une contagion
révolutionnaire. Durant l’hiver 2010-2011, les Syriens avaient pu suivre les évènements de
Tunisie et d’Egypte en direct sur les chaînes panarabes : la saoudienne Al Arabya et la
qatarienne Al Jeziraa. Le feu couvait et il a suffi d’une étincelle, en mars 2011, pour mettre le
feu aux poudres : l’arrestation d’une douzaine d’adolescents à Deraa, torturés et emprisonnés
durant trois semaines, pour avoir écrits sur le mur de leur école des slogans anti-régime.
A ce stade de la crise, nous étions bien dans un processus révolutionnaire, comparable à celui
de l’Egypte et de la Tunisie, mais depuis le conflit est entré dans une logique de guerre civile
avec des tendances communautaristes, en raison de la nature du régime et de l’organisation de
la société syrienne. L’internationalisation rapide du conflit syrien complique également sa
résolution et menace la stabilité des pays voisins. L’appartenance de la Syrie à l’axe pro-
iranien, qualifié également de « croissant chiite », provoque un affrontement régional avec les
membres de l’axe pro-saoudien, que l’on pourrait qualifier à contrario « de sainte alliance
sunnite », qui se limite pour l’instant au terrain syrien. Mais les risques de débordement en
Irak et au Liban sont importants car cela réactive des antagonismes politiques et
communautaires.
Nos explications de la crise syrienne ne font pas consensus. Le qualificatif de guerre civile
n’est pas accepté par tous les chercheurs, le caractère « communautaire » du conflit l’est
1
Balanche Fabrice, « Les territoires de la révolte en Syrie », Outre Terre, n°27, septembre 2011 et « Le retournement de l’espace syrien »,
Moyen-Orient, Paris, octobre 2011
2
« La crise syrienne : itinéraire de la transformation d’une révolte en guerre civile », Diplomatie, n°58, Paris, septembre 2012
3
Balanche Fabrice, « Communautés, fragmentation territoriale et gouvernance au Proche-Orient », Etudes Interculturelles, Chaire Unesco de
l’Université catholique de Lyon, mai 2012
4
Balanche Fabrice, « Métropolisation et mondialisation : des facteurs de déstabilisation politique dans le monde arabe » (en espagnol), Foro
internacional, Mexico, Février 2012
5
En 1998, Hafez el Assad a culminé à 99,98% des voix. Bashar el Assad a commencé plus modestement en 2000 avec 97%, car il fallait lui
laisser une marge de progression pour les prochains plébiscites.
6
« Bashar al-Assad denies crackdown in exclusive interview with Barbara Walters », Washington Post, 7th December 2011.
http://www.washingtonpost.com/blogs/blogpost/post/bashar-assad-denies-crackdown-in-exclusive-interview-with-barbara-
walters/2011/12/07/gIQAR9CEcO_blog.html
encore moins. Mais c’est précisément ce qui nous intéresse et qui nous permettra d’avancer
dans la compréhension de cette crise en ouvrant un débat entre chercheurs sur les causes de
cette crise, les éléments qui la rattachent aux autres mouvements du monde arabe et ceux qui
la rendent spécifiques. On peut distinguer trois paradigmes explicatifs, souvent opposés
- L’échec d’une trajectoire de développement et la remise en question des pratiques de l’Etat
- La résurgence ou la permanence du communautarisme
- La place particulière de la région dans la géopolitique mondiale
Notre objectif est de confronter, comme nous avons déjà commencé à le faire, ces visions lors
du colloque « Le Liban et la crise syrienne »
7
et dans plusieurs articles « Sur la
confessionalisation et les autres lectures territoriales de la révolte syrienne propos des
contributions du GREMMO) »
8
Il s’agit d’affiner ces différents modes explicatifs et par
ailleurs, de voir si et comment ils peuvent se compléter ou si au contraire ils reposent sur des
postulats antagonistes et irréductibles
L’originalité de notre approche est d’autre part de ne pas limiter nos analyses à la crise
syrienne mais d’envisager la région du Proche-Orient dans son ensemble dans sa relation avec
cette crise à travers la question des réfugiés, la déstabilisation économique par la mise en
question de la fonction de redistribution qu’ils assument, la tendance de longue durée
(néolibéralisme) révélée et portée à blanc par la crise actuelle, la mise à l’épreuve des Etats
dans leur fonction sécuritaire, la géopolitique et la géoéconomie.
1-La crise des modèles de développement
La crise syrienne est sans doute un événement majeur de ce début de siècle ; elle se produit
dans un moment encore marqué par la première crise de la mondialisation (2008), une
vingtaine d’année après que ce pays a instauré une politique de libéralisation interne et
d’ouverture croissante au capital global. Il nous semble donc qu’une perspective socio-
économique, fondée sur la reconnaissance du rôle joué par les institutions dans les
phénomènes de développements - voire de stagnation - , a toute sa légitimité. La
problématique dite « institutions et développement » est ; d’ailleurs, devenue une
préoccupation commune aux diverses écoles de pensée économique : les avatars de la
réintroduction du capitalisme en Russie ont rappelé à tous que le système de marché
n’engendre pas de lui-même les conditions de sa réussite.
La démarche qui sous-tend le présent projet ne reconnaît pas simplement cet enseignement de
l’histoire récente ; elle s’inscrit dans une conception théorique qui immerge l’économie dans
la variabilité et l’historicité des structures sociales. L’approche comparative est incluse dans
une telle conception, car elle est sans doute la plus adaptée en raison d’une spécificité des faits
sociaux : leur « non-reproductibilité ». Ceci est d’ailleurs l’ambition de l’ « école de la
régulation », qui est une forme d’analyse institutionnelle de l’économie, développée dès les
années 1970, grâce à des travaux de M. Aglietta et R. Boyer, par exemple.
Nous aimerions donc émettre une série d’hypothèses sur la transition qui fut engagée en Syrie
dans les années 1990 et l’évolution des rapports entre Etat et société, qui doit avoir des
7
Colloque international organisé par le GREMMO et le Grand Lyon, avec le soutien de l’Université Lyon 2 et de l’IEP, les 14-15 mars 2013
8
http://rumor.hypotheses.org/2601
conséquences économiques. Compte-tenu de la spécificité des sociétés orientales, où co-
existent, en effet, des entités ethno-confessionnelles qui sont le fruit de l’histoire, la nature de
l’Etat syrien est un enjeu. A bien des égards, celui-ci relève de la problématique du néo-
patrimonialisme, et les suggestions théoriques plus contemporaines, développées à partir de
l’Etat issu de la révolution islamique en Iran, ou de l’étonnant syndrome libanais, sont
précieuses. Mais, elles sont insuffisantes pour rendre compte d’un Etat dont certains experts
disent qu’il est le captif d’une minorité, ce qui, paradoxalement, serait, par la même, une
garantie pour les autres minorités, et, in fine, comble du paradoxe, nous aurions donc affaire
ici à une formation sociale originale, adaptée à la singularité multiconfessionnelle et multi-
ethnique de l’ « Orient compliqué ». La guerre civile actuelle serait donc plus le retour du
refoulé communautaire, qui exprimerait l’essence des sociétés de cette région, compte-tenu
des nouveaux rapports de force géopolitiques et des fragilités de toute société en voie de
libéralisation et de modernisation.
En ce sens, quelle que soit la validité des analyses précitées, toute réflexion économique
prenant sérieusement en compte la question du contexte social, doit aussi produire une théorie
de l’Etat et de la nature des groupes sociaux. Autrement dit, la problématique « institution et
développement » sera dialectiquement liée, dans notre esprit, à cette autre problématique, «
économie et société ».
La Syrie est un cas exemplaire d’une transition ratée d’une économie dirigiste et égalitariste
sur plan territorial vers un modèle économique plus libéral mais incapable de maintenir la
cohésion du territoire. La politique d’aménagement du territoire et de développement lancée
par le régime baathiste fut remise en cause à la fin des années 1980, avant d’être
définitivement enterrée par Bashar el Assad. Le nouveau président a tout misé sur l’ouverture
et la libéralisation de l’économie pour attirer les investissements étrangers, en particulier en
provenance du Golfe. Il ne s’est pas préoccupé de la montée des tensions sociales, si ce n’est
que par quelques mesures marginales comme une allocation destinée à l’achat du fuel
domestique pour les plus modeste en 2008
9
. Un traité de libre-échange avec la Turquie, signé
en 2008, a mis à mal l’industrie manufacturière syrienne, incapable de résister à la
concurrence turque. La sécheresse, entre 2007 et 2010, a causé une grave crise dans le monde
rural, en particulier les campagnes céréalières du nord-est, dont la population n’eut d’autre
solution que de migrer massivement vers les grandes villes syriennes. Un des seuls points
positifs fut la croissance du tourisme, qui connut une envolée grâce au développement de
l’infrastructure hôtelière. Fort de ce succès, Bashar el Assad affirma qu’il s’agissait du
« nouveau pétrole de Syrie », et qu’il allait permettre de créer deux millions d’emplois à
l’horizon 2020. Cette annonce était destinée à donner de l’espoir aux millions de jeunes,
diplômés ou non, que l’économie syrienne est désormais incapable d’intégrer. La politique de
réforme économique qui devait permettre, notamment, de créer de l’emploi, n’a pas eu le
succès escompté. Elle a même provoqué l’effet inverse, allant à l’encontre de la demande
sociale et accentuant le mécontentement de la population.
Pourquoi la Syrie a-t-elle échoué tandis que d’autres pays sont parvenus à prendre le
tournant ? S’agit-il d’une exception syrienne ? Ou bien d’un blocage que partagent les autres
pays arabes non pétroliers en raison de la domination de l’économie pétrolière à l’échelle
régionale ?
9
En 2008, le régime a multiplié par trois le prix du fuel, passant de 6 LS à 18 LS le litre. Le fuel était jusque-largement subventionné, ce
qui grevait les finances de l’Etat. Mais la vérité des prix fut insupportable pour la majorité de la population.
L’un des exemples qui seront analysés de manière privilégiée dans le cadre de ce
questionnement est la question des services publics, notamment les services d’eau et
d’électricité. Instruments essentiels de la construction des Etats (Verdeil 2008), leur fonction
redistributive est remise en question depuis une quinzaine d’années à travers la mise en place
de politiques néolibérales, notamment la mise en place de partenariats publics-privés, la
redéfinition des échelles d’intervention (rescalling des territoires d’intervention), ainsi que des
réformes tarifaires. Ces réformes font l’objet de fortes contestations non seulement par les
usagers consommateurs qui protestent contre les prix, dans un contexte de paupérisation des
sociétés, mais aussi des élites traditionnelles, dont les leviers de redistribution sont gelés (voir
Allès 2012). Nos enquêtes concerneront l’évolution de la situation en Jordanie, notamment le
secteur de l’eau ; et la situation au Liban (réformes de l’eau potable et de l’électricité). Ces
réformes seront analysées non seulement en termes d’économie politique mais également en
termes territoriaux, une de nos hypothèses ici étant que les logiques de fragmentation
introduites par ces réformes néolibérales s’inscrivent dans l’espace et viennent redoubler
d’anciennes lignes de clivages (sociales, mais aussi politico-communautaires).
2- La résurgence ou la permanence du communautarisme
La géographie française n’apprécié pas le terme de « communauté », car il s’oppose à notre
républicanisme assimilationniste, mais également en raison de l’influence marxiste, déclinante
certes, mais qui a marqué la géographie comme l’ensemble des sciences sociales. Si nous
hésitons aujourd’hui à parler « de classes sociales », justement en raison de la référence au
marxisme, en revanche les géographes utilisent davantage le terme de « groupe social » ou de
« classe socio-spatiale». Dans les deux cas, les géographes insistent davantage sur les liens
sociaux liés à la profession, au niveau de vie, à l’appartenance territoriale mais rarement à des
solidarités de type religieuses et ethniques. Certes l’individu est multiforme, il possède des
appartenances plurielles avec des liens forts et des liens faibles
10
, le fait de partager une même
religion ne rapproche pas forcément, le fait d’avoir le même style de vie est plus pertinent. Or,
dans de nombreuses régions du monde, il ne faut pas oublier que style de vie et religion se
confondent souvent.
Le sociologue palestino-américain, Hisham Charabi
11
démontre que l’autoritarisme patriarcal
qui règne au Proche-Orient est le véritable responsable du maintien des systèmes politiques
autoritaires. Seule une évolution des structures familiales offrant plus d’égalité entre les
hommes et les femmes et moins de hiérarchie entre les ascendants et les descendants
permettra d’en finir avec la dictature. Effectivement les pouvoirs autoritaires en place ne sont
que l’émanation de ces sociétés bloquées, pour paraphraser le titre de l’ouvrage de Philippe
Droz-Vincent
12
. Le conservatisme de la société entretient celui du régime et vice versa. Dans
ce contexte le communautarisme ne peut que perdurer car il est constitutif de la société et
d’un système de pouvoir. Il constitue le non dit des rapports sociaux et des rapports de
pouvoir. Difficile à appréhender dans le discours ou dans les pratiques, il se repère par contre
plus facilement dans l’espace. En tant que construction du système de pouvoir et de
l’organisation sociale, l’espace nous révèle la force du communautarisme.
Le régime de Bachar el Assad ne s’est pas écroulé comme un château de cartes, alors que
ceux de Ben Ali et Moubarak sont tombés en quelques semaines. Le régime de Khadafi a été
emporté par une rébellion soutenue par les forces de l’OTAN. Le président yéménite Saleh a
10
Degenne Alain et Forsé Maurice, Les réseaux sociaux, Armand Colin, Paris, 1994, 288 p.
11
Sharabi Hisham, Neopatriarchy, A Theory of Distorted Change in Arab Society, New York: Oxford University Press, 1988, 207 p.
12
Droz-Vincent Phillippe, Moyen-Orient : pouvoirs autoritaires, sociétés bloquées, Paris PUF, 2004, 305 p.
céder le pouvoir lui aussi sous les pressions intérieures et extérieures. Mais Bachar el
Assad demeure, et aucun signe ne prouve son départ au cours de l’année 2013. Pour le roi de
Jordanie, il peut tenir encore 6 mois (discours en février 2013) et pour le premier ministre
irakien, il en aurait au minimum pour deux ans (déclaration en février 2013). Même si la
moitié nord de la Syrie lui échappe en grande partie, Bachar el Assad demeure bien installé à
Damas, l’appareil d’Etat et l’armée fonctionnent quasi normalement.
Cette situation nous interroge. La révolte syrienne repose sur un mécontentement social et
politique comparable à celui de l’Egypte et de la Tunisie. La situation syrienne était même
pire si on en juge par l’étendue des manifestations dans les premiers mois de la révolte, et la
détermination des Syriens face à la violence de la répression. Mais aujourd’hui, nous sommes
passés d’une révolution à une guerre civile, que la chute du gime ne suffira pas à
interrompre
13
. Un risque de fragmentation du pays est à craindre malgré les dénégations des
deux camps (régime et opposition), qui affirment leur attachement à une Syrie unie et
multicommunautaires. Mais sortons du discours convenu pour analyser les différentes causes
de la révolte et les fractures au sein de la société syrienne. Il apparaît nettement que le facteur
communautaire à base confessionnelle, ethnique et tribal ne peut être négligé
14
.
Le communautarisme n’est pas le seul facteur du conflit, mais à mesure que la crise se
prolonge, les populations se réfèrent de plus en plus à ses identités primaires pour leur
protection. A la faveur de la crise, le communautarisme se révèle au grand jour, tout comme il
l’a été au Liban durant la guerre civile. Car le communautarisme est un élément constitutif de
la société au Proche-Orient. Mais est-il un facteur majeur ou secondaire ? Cette question
mérite d’être posée car nous sommes toujours gênés, en particulier les géographes français,
devant cet objet. Ce qui n’est pas le cas des géographes anglo-saxons beaucoup plus
décomplexés devant cette question
15
. Il est vrai que nous avons eu une géographie coloniale
qui utilisait à outrance le communautarisme. Par réaction la nouvelle ographie marxiste,
puis marxienne et ensuite simplement modélisatrice, n’analysait plus la société qu’en terme de
classes ou de groupes sociaux, mais sans référence à l’ethnie ou la religion, jugés au mieux
comme des identités en voie de disparition. La montée en puissance de la notion de territoire,
au détriment de celle d’espace, nous oblige à nous pencher davantage sur les questions
d’identités. Les travaux de Guy Di Méo
16
et de Paul Claval
17
, sur les identités locales ont
ouvert à la voie à toute une réflexion sur l’identité culturelle des territoires, et les diverses
conséquences politiques et économiques.
Guerre civile ou révolte d’un peuple opprimé par un régime dictatorial ? Lutte des classes ou
conflit identitaire ? La crise syrienne et les fractures qu’elle réactive dans les pays voisins
nous donnent matière à réfléchir sur les modes d’organisation sociale et les rapports entre les
groupes durant les périodes de crise tout en tentant de répondre concrètement à ces questions.
3- Une géopolitique à plusieurs échelles dans le cadre d’une certaine guerre froide.
Comment les géopolitiques locales se connectent-elles avec la géopolitique internationale et
comment réagissent-elles à la mondialisation. Dans son roman Le Rocher de Tanios
18
, Amin
13
Balanche Fabrice, « La crise syrienne : itinéraire de la transformation d’une révolution en guerre civile », Diplomatie, n°58, septembre
2012.
14
Balanche Fabrice, « Géographie de la révolte syrienne », Outre Terre, Octobre 2011, n°29.
15
Collignon Béatrice, « La géographie et les minorités », in Géographies anglo-saxonnes. Tendances contemporaines, Belin, 2001, pp.23-56.
16
Di Méo Guy, Les territoires du quotidien, Paris, L’Harmatan, 1996, 208 p. et Géographie sociale et territoire, Nathan Université, Paris,
1998, 317 p
17
Claval Paul, La Géographie culturelle, Nathan, Paris, 1995
18
Maalouf Amin, Le Rocher de Tanios, Éditions Grasset, Paris, 1993.
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