important. Il est donc nécessaire de bien comprendre les besoins de l’entreprise au moment 
de fusionner. 
 
Nous continuons cette partie en analysant le secteur automobile depuis les années 1990 à nos 
jours.  Tout  d’abord,  nous  découvrons  que  les  constructeurs  occidentaux  font  face  à  une 
menace  des  constructeurs  japonais.  Ils  réalisent  l’importance  de  produire  beaucoup  s’ils 
souhaitent  survivre.  C’est  pourquoi  nous  observons  une  première  vague  de  fusions  qui 
engendre une concentration du secteur. Ensuite, durant les années 2000, le secteur fait face à 
des difficultés. La production de l’ensemble des constructeurs diminue. Bien que cette crise 
sectorielle semble se terminer en 2007, l’industrie est touchée par une crise financière un an 
après. Depuis lors, l’industrie tente de se reconstruire et parmi les plus résistants, certains ont 
décidé de fusionner avec les plus faibles. Ceci créerait une nouvelle vague de F&A mais il est 
encore trop tôt pour la confirmer. 
Dans ce chapitre, nous tentons de vérifier la concentration du secteur au travers de l’index 
Herfindhal. Nous observons que le secteur est relativement concentré à la fin des années 90 
mais  il  se  disperse  les  années  suivantes.  Il  faudra  attendre  2011  pour  retrouver  une 
augmentation  de  la  concentration.  Nous  expliquons  cela  par  la  sensibilité  de  l’index  à  la 
production, l’apparition de nombreux constructeurs dans les pays émergents ainsi que la prise 
en compte des F&A uniquement et non de tous les rapprochements stratégiques. 
 
PARTIE 2 : Les fusions de Chrysler avec Daimler et Fiat 
Nous  débutons  cette  partie en  décrivant  en  détail « la  fusion  des  égaux » entre  Daimler  et 
Chrysler. Après avoir décrit les entreprises, nous expliquons la procédure de fusion. Bien que 
le  nouveau  groupe  montre  des  résultats  financiers  concluant  quelques  mois  après  la 
transaction, la collaboration peu fructueuse se traduit par une forte baisse du prix de l’action. 
Beaucoup  interprètent  ces  problèmes  comme  un  choc  des  cultures.  Nous  continuons  notre 
analyse en mettant en évidence la pauvre collaboration entre les constructions. Enfin, nous 
terminons ce chapitre en expliquant la scission des deux firmes et le rachat de 80% des parts 
de Chrysler par le fond d’investissement Cerberus Capital Management. 
 
Nous continuons cette partie en analysant la reprise de Chrysler par Fiat. Nous expliquons les 
différentes négociations du CEO de Fiat avec les responsables de Chrysler, alors au bord de 
la faillite, et le gouvernement américain. Après que la firme américaine ait été contrainte de 
faire faillite et de se restructurer, nous analysons en détail les conditions de restructurations