TEST DE FRANÇAIS GENERAL
SECTION 1 – EXERCICE D’ECOUTE
Ecoutez le dialogue entre Michèle Dumont, responsable de la publicité dans la société
Pulverix
et Pierre Magnan, chef
de publicité dans une agence de publicité et dites si les affirmations suivantes sont Vraies (V) ou Fausses (F) :
1. Le produit pour lequel on prépare cette campagne publicitaire est la cuisinière électrique.
2. Le moment choisi pour le début de cette action est le jour du 8 Mars.
3. La cible de ces messages sont les retraités.
4. Pierre Magnan veut démarrer une campagne publicitaire d’information discrète.
5. Des spots publicitaires seront diffusés à la radio, plusieurs fois dans la matinée.
6. Le slogan de la publicité sera accompagner par un signal musical.
7. Pour inciter la clientèle à acheter le produit on envisage aussi de concours à la télé.
8. Le produit sera présenté aussi par des affiches exposées en centre ville.
SECTION 2 – COMPREHENSION DU TEXTE
Reconstituez le texte suivant tout en choisissant parmi les variantes A –J données en bas du texte.
L’État, support du pouvoir politique
Les difficultés que le langage éprouve à rendre compte de l’État proviennent de ce qu’il n’appartient pas au monde des
phénomènes concrets. Nul ne l’a jamais vu. Et comme on ne peut cependant douter de sa réalité, c’est qu’elle est d’ordre
conceptuel. L’État est une idée.
Si l’État est une idée, il n’existe que parce qu’il est pensé. C’est dans la raison d’être de cette pensée que réside son essence.
Cette raison n’est pas mystérieuse ; elle est d’une simplicité aveuglante : l’homme a inventé l’État pour ne pas obéir à l’homme.
L’idée de l’État 1___. Il suit de là que l’État est le support d’un pouvoir qui transcende la volonté individuelle des personnalités qui
commandent.
Si toutes les sociétés politiques, depuis les plus primitives jusqu’aux plus raffinées, 2___, ce pouvoir ne revêt pas toujours
les mêmes formes. Dans les peuplades primitives, il est anonyme en ce sens qu’il s’identifie au pesant conformisme qu’imposent
les traditions, les coutumes ou les croyances. À un stade plus évolué, 3___, le pouvoir s’incarne dans un homme, le plus fort, le
plus sage ou le plus habile. Peu importe la manière dont il est désigné ; ce qui caractérise son autorité, 4___. C’est cette forme de
pouvoir que Max Weber qualifie de
pouvoir charismatique
. Elle s’établit partout où le chef commande parce qu’il est lui et non
un autre. Les relations de commandement à obéissance sont des relations personnelles dont le régime féodal illustre la généralité.
Seulement, ce pouvoir individualisé, 5___, ne peut survivre à partir du moment où la conscience politique des gouvernés
devient plus exigeante. Assurément on sait qui commande, mais on ignore qui a le droit de commander. Ce droit doit être conquis
de haute lutte, et la manière même dont il s’établit discrédite son fondement. Si le chef doit d’abord 6___ n’est due qu’à sa chance
ou à sa force. Ce n’est pas là une légitimité suffisante puisqu’elle n’exclut pas la possibilité d’arbitraire de la part des personnalités
qui disposent des prérogatives de la puissance. D’autre part, incarné dans un homme, le pouvoir disparaît avec lui. Jointe au défaut
de légitimité, cette absence de continuité crée une situation fâcheuse 7___ est l’enjeu. Cet inconvénient fut vivement ressenti à
l’époque même où il produisait ses redoutables effets. J. Bodin en témoigne (La République , liv. I, chap. VIII), et Machiavel ne
cesse d’être hanté par le souci d’assurer au pouvoir la durée sans laquelle il ne peut rien accomplir de grand.
C’est pourquoi s’est fait jour l’idée d’une dissociation possible entre le pouvoir et celui qui l’exerce. Mais si le pouvoir cesse
d’être incorporé dans la personne du chef, il ne peut cependant demeurer sans titulaire. Ce support, ce sera l’État envisagé comme
siège de l’autorité politique. Il peut donc être défini comme 8___.
Ainsi, c’est se satisfaire d’une analyse trop sommaire que de voir un État dans toute société où existe 9___. Le vrai, c’est
que « les origines de l’État doivent se prendre alors seulement que commence à exister un organisme qui, aux hommes du
XVIe siècle, apparut comme assez neuf pour qu’ils sentissent le besoin de le doter d’un nom : un nom que les peuples, à la même
époque, se repassèrent aussitôt l’un à l’autre » (L. Febvre, introduction à L’État , tome X de l’Encyclopédie française ). L’État n’est
donc pas un phénomène « naturel » comme le clan, la tribu, ou la nation. Il est construit par 10___. Il n’a de réalité que
conceptuelle.
A c’est qu’il l’exerce comme une prérogative qui lui est personnelle parce qu’il ne la doit qu’à des qualités qui lui son
propres
B aussi bien pour les gouvernants, dont l’autorité peut tou
ours être menacée par des rivaux, que pour les gouvernés,
toujours victimes des luttes dont le titre au commandement
C procède du souci de détacher les rapports d’autorité à obéissance des relations
personnelles de chef à sujet
D l’intelligence humaine à titre d’explication et de justification du fait social qu’est le pouvoir politique
E s’il offre d’incontestables avantages quant à la cohésion du groupe social et à l’affirmation de son autonomie
F comportent toujours un pouvoir prétendant prendre en charge les intérêts communs du groupe
G une différenciation entre les forts qui commandent et les faibles qui obéissent.
H le titulaire abstrait et permanent du pouvoir dont les gouvernants ne sont que les agents d’exercice essentiellemen
passagers.
I lorsque les nécessités économiques ou les luttes avec les groupes voisins exigent l’intelligence et l’initiative d’un chef
J imposer son titre les armes à la main, si un échec l’élimine, si le succès le consacre, c’est que son autorité