Economie et Finance Internationale - Licence Econométrie

Economie et Finance Internationale
Aurélien Eyquem
Licence 3 Econométrie
Octobre - Novembre 2012
Contents
1 Introduction 2
2 Ajustements de long terme en économie ouverte 2
2.1 Ouverture commerciale et croissance économique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
2.2 Ouverture nancière et croissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
3 L’intégration des marchés …nanciers internationaux 2
3.1 Quelques données sur l’ouverture nancière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
3.2 Le paradoxe de Feldstein et Horioka . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
3.3 Les di¤érentiels de taux d’intérêt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
4 Ajustements de court terme en économie ouverte - Mundell-Fleming 7
4.1 Les hypothèses du modèle Mundell–Fleming . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4.2 Les politiques conjoncturelles dans le modèle Mundell–Fleming . . . . . . . . . . . . . 12
5 Ajustements de court terme en économie ouverte - AS-AD 12
5.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.2 re globale en économie ouverte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
5.3 Les politiques conjoncturelles en change exible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
5.3.1 Indexation complète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5.3.2 Absence d’indexation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5.4 Les politiques conjoncturelles en change xe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5.4.1 L’equilibre en change xe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5.4.2 La politique budgétaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
5.4.3 La politique monétaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Bibliographie 18
Université Lumre Lyon 2. Email: aurelien.eyquem@ens-lyon.fr ou eyquem@gate.cnrs.fr.
1
Liste des graphiques 19
1 Introduction
2 Ajustements de long terme en économie ouverte
2.1 Ouverture commerciale et croissance économique
Graphique 1: Croissance du PIB et ouverture au libre échange (1970-1989). Source: Sachs et Warner
(1995).
2.2 Ouverture …nancière et croissance
3 L’ingration des marcs …nanciers internationaux
3.1 Quelques données sur louverture …nancière
3.2 Le paradoxe de Feldstein et Horioka
Ces auteurs ajustent le nuage de points et obtiennent l’équation suivante:
I
Yi
= 0:035 + 0:887 S
Yi
+"i;R2= 0:91
2
Graphique 2: Ouverture des économies et niveau de PIB réel en 2000 pour 188 pays. Source: Penn
World Table 6.2.
Corrélation: 0.3519
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
22,5 33,5 44,5 5
Log PIB réel
Taux d'ouverture (X+M)/PIB
3.3 Les di¤érentiels de taux dintérêt
La parité couverte des taux d’intérêt
Imaginons un investisseur aux USA disposant d’1$ et souhaitant investir, soit dans son pays, soit
à l’étranger, par exemple en zone euro. Soit ile taux d’intérêt aux USA et ile taux d’intérêt
étranger (zone euro). En investissant aux USA, l’investisseur reçoit (1 + i)à la période suivante. En
investissant en zone euro, il doit d’abord convertir ses dollars en euros. En notant Sle taux spot
de conversion des monnaies, dé…ni comme le prix en dollars d’un euro (cotation à l’incertain pour le
dollar, au certain pour l’euro). Une augmentation de Sreprésente une dépréciation du dollar (moins
d’euros obtenus pour un dollar), et une baisse de Sune appréciation nominale. L’investisseur reçoit
1
Seuros en convertissant son dollar, et reçoit (1+i)
Seuros à la période suivante. En notant S0le taux
spot de la période suivante, il reçoit donc (1+i)S0
Sdollars à la période suivante. En comparant les
deux retours sur investissement (1 + i)et (1+i)S0
S, l’investisseur doit décider de la localisation de son
investissement. Si (1 + i)>(1+i)S0
Salors l’investissement aux USA est plus pro…table. En fait, on
peut voir que l’agent pourrait générer des pro…ts in…nis en s’endettant en euros et en investissant
aux USA. Inversement, si (1 + i)<(1+i)S0
S, l’agent à intérêt à s’endetter aux USA pour investir en
zone euro, et la possibilité de pro…ts in…nis existe également. Un problème demeure cependant, quant
à la valeur de S0, qui n’est pas connue à la période où l’investissement est réalisé. Ainsi, (1 + i)et
(1+i)S0
Sne sont pas directement comparables, puisque S0est inconnu et par là, (1+i)S0
Ségalement.
Une solution peut consister à considérer que l’agent anticipe la valeur de Sà la période suivante, ce
3
Graphique 3: Degré d’intégration …nancière internationale, 1970-2004. Source: Lane et Milesi-Ferretti
(2006).
qui donne la parité non-couverte des taux d’intérêt:
(1 + i) = (1 + i)Sa
S
Une autre solution permettant à l’investisseur de prendre en compte cette incertitude est d’acheter
à la période présente, la quantité de dollars nécessaire à la période suivante à un prix négocié à la
période présente, un contrat forward. En notant Fle taux forward, c’est à dire le prix (présent) en
dollars d’un euro payé et délivré à la période suivante, la condition d’arbitrage devient:
(1 + i) = (1 + i)F
S
Si les taux sont petits, alors
ln (1 + i)'iet ln (1 + i)'i
et on en déduit:
i=i+fs
fet ssont les ln des taux spot et forward. fsest appelé déport du change à terme. En le notant
fd, on obtient:
iifd = 0
L’expression à gauche est appelée prime de risque pays, et lorsqu’elle est nulle, on dit que la parité
couverte des taux d’intérêt est véri…ée. En l’absence de restrictions de la mobilité des capitaux,
4
Graphique 4: Degré d’intégration …nancière internationale rapporté au degré d’intégration commer-
ciale, 1970-2004. Source: Lane et Milesi-Ferretti (2006).
l’existence de primes de risque pays implique l’existence de possiblités d’arbitrage, impliquant la
possbilité de pro…ts in…nis.
Les di¤érentiels de taux réels
Décomposons le taux d’intérêt réel selon la décomposition de Fisher:
r=ia
le taux réel est le taux nominal diminué de l’in‡ation anticipée. De même pour l’étranger:
r=ia
Le di¤érentiel de taux réels donne donc:
rr=ii(aa)
On décompose ensuite le di¤érentiel de taux réels en trois composantes qui re‡ètent: (i) la mobilité
des capitaux, (ii) le risque de change et (iii) les changements anticipés des taux de croissance des
niveaux de prix:
rr= (iifd)+(fsa)+(sas+aa)
On voit que les di¤érentiels de taux réels di¤èrent de la parité couverte et sont a¤ectés de manière
additionnelle par la prime de risque de change (fsa)et par les variations du taux de change réel
(sas+aa):Le tableau suivant montre l’évolution de ces diverses quantités:
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